Julian Assange (Wikileaks) appelle la France à prendre la tête d’une rébellion

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Je suis fier de toi mon petit !

… et pendant ce temps-là …

Julian Assange, fondateur de Wikileaks, était mercredi soir invité du journal télévisé de TF1. L’occasion pour lui de charger les Etats-Unis et d’appeler la France à prendre la tête d’un mouvement européen de rébellion contre la puissance américaine.

Tout en promettant de nouvelles révélations à venir, plus importantes encore que celles publiées mardi sur l’espionnage des présidents français et de leurs proches conseillers, Julian Assange a chargé les Etats-Unis, mercredi soir, dans une interview accordée à TF1. Les écoutes « touchent directement l’emploi en France », a-t-il affirmé, sûr de toucher une corde sensible des spectateurs du journal télévisé. « Le chômage en France est particulièrement élevé ; il y a une raison à cela, l’une des raisons, c’est que les Etats-Unis jouent un sale jeu et cherchent à marginaliser la compétitivité économique des entreprises françaises et européennes ».

Le fondateur de Wikileaks suggère par ailleurs à la France d’entamer des poursuites contre les Etats-Unis, après convocation d’une commission d’enquête.

« Wikileaks compte sur la France, qui doit être une nation souveraine, nos services sont hébergés en France, un certain nombre de membres de ma famille sont en France, et pour des raisons personnelles, d’organisation, nous avons besoin de la France », a-t-il conclu. « Il n’y a que la France qui peut prendre les rênes et mener les choses en Europe ».

Mon pôôôvre !

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Ah ! Soyons fiers de nos dirigeants !

Et qu’en pensent les Russes ?

Le président russe Vladimir Poutine est persuadé que la mise sur écoute des responsables politiques français va être étouffée.

– Comment va se terminer ce scandale? , a demandé M. Poutine à Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères.
– A vrai dire, je crois que l’exemple allemand apporte déjà la réponse: les deux parties vont essayer de l’étouffer et de l’oublier le plus vite possible, a répondu le ministre.
– Tout à fait d’accord , a répondu le président.

D’un autre côté, d’après l’Elysée, « des responsables français du renseignement se rendront très prochainement à Washington pour approfondir la coopération », a-t-on annoncé dans un communiqué.

Il s’avère alors que même si l’ambassadrice des Etats-Unis a été convoquée par le président à l’issue d’un conseil de défense exceptionnel, la France ne peut se permettre de se brouiller avec l’allié américain, vu le nombre d’opérations extérieures dans lesquelles l’armée française est engagée (Mali, Centrafrique, Sahel) et la situation politique et économique en général.

Donc les américains continuent de tirer les ficelles …