Trafic d’images : Toujours plus de bassesse chez les journalistes.

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Source : Publié par wikistrike.com

Les Grecs angoissés devant une banque fermée étaient en fait… des journalistes de Libération

Le pouvoir des images.

De l’envoyée spéciale à Athènes de Wikistrike, Maria Malagardis, ce commentaire amusant sur la photo qui illustre un article de « francetv info ».

Des Grecs font la queue devant un distributeur : une scène largement diffusée ces derniers jours par tous les médias du monde. Et cette photo prise lundi et diffusée sur le site francetv info ne fait pas exception, montrant une femme visiblement anxieuse dans l’attente de pouvoir retirer les 60 euros quotidiens (devenus depuis 50 euros faute de billet de 20 euros disponibles).

Sauf que la femme photographiée de façon si peu flatteuse n’est autre que … l’envoyée spéciale de Libération en Grèce. Et que trois des hommes qui l’entourent (celui en chemise à carreaux et les deux autres en chemise et T-shirt rose-rouge ) sont également des journalistes… En réalité, il n’y a donc que trois ou quatre «vrais» Grecs devant ce distributeur.

A Athènes, aujourd’hui comme tous les autres jours de la semaine, la crainte d’un effondrement national monte crescendo. Mais un certain agacement commence également à pointer : à l’égard de journalistes étrangers qui braquent leurs caméras sur les gens devant les banques, sans autorisation, ni précaution.

«Il y a une hostilité grandissante à l’égard de journalistes avides de sensationnalisme, qui ont l’air de se croire au zoo» déplorait hier une photographe locale, après avoir été elle-même violemment bousculée par… des retraités qui faisaient la queue devant les banques.

Ce style de désinformation peut-il être un jour condamnable juridiquement ?