La liberté d’expression progresse ! (du mauvais coté.)

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Liberté d'expression

Une blogueuse condamnée suite à une critique de restaurant !

Un simple fait divers à ne pas prendre à la légère, puisque pour la première fois une blogueuse a été condamnée pour une critique émise sur internet.

Car non seulement ce cas pourra servir de jurisprudence, mais c’est également quelque chose que les USA aimeraient mettre en place avec le traité transatlantique, nous en avons eu un récent exemple au Brésil récemment avec la « Loi FIFA »: toute critique contre la FIFA ou l’un de ses sponsors est maintenant considéré comme étant un crime pénal et sera traité devant des tribunaux compétents.

Le traité transatlantique est là pour le profit, et tout ce qui peut mettre en danger le moindre profit doit être proscrit, évité, condamné! Un gouvernement veut empêcher les OGM ? Il peut être condamné. Un blogueur critique une marque ou un établissement? Cela risque de jouer sur le profit, et là aussi, possibilité de passage devant un tribunal.

Ce fait divers n’est qu’un exemple à ne pas prendre à la légère car une critique, même justifiée, peut être condamnée.

Une blogueuse a été condamnée en France suite à la publication d’une critique de restaurant. Mais la sanction a certainement été facilitée par l’absence d’avocat pour défendre les intérêts de la blogueuse.

Où s’arrête la critique ? Où commence la médisance ? Dans l’affaire qui a opposé une blogueuse à une gérante de restaurant, le tribunal de grande instance de Bordeaux a considéré que l’article pointant la désorganisation du service, le manque de professionnalisme des équipes et l’attitude de la patronne relevait davantage du dénigrement que de l’opinion constructive, même sévère.

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