A chacun sa méthode contre Ebola.

Partager

ebola2

Les Européens de l’argent.

La Commission européenne s’est engagée vendredi à débloquer 140 millions d’euros contre Ebola. L’enveloppe permettra de renforcer l’offre de services publics et de soutenir directement les systèmes de soins dans les pays les plus affectés.

L’argent européen sera aussi utilisé pour améliorer les systèmes d’eau et d’assainissement, et installer sur place des laboratoires mobiles pour mieux détecter le virus et former plus de personnels médicaux.
D’autres institutions ont annoncé cet été des financements d’urgence.

Les Américains des militaires !

Deux jours après le déblocage par l’Union européenne de 140 millions d’euros, les Etats-Unis ont annoncé dimanche qu’ils mobiliseraient leurs moyens militaires en Afrique pour lutter contre Ebola, une épidémie dont Barack Obama a déploré qu’elle échappe pour l’instant aux autorités.

Ces pays, principalement la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, « font des progrès significatifs » dans la lutte contre la maladie, a dit Barack Obama sur la chaîne NBC. « Mais ils n’avaient pas les infrastructures sanitaires adéquates. Et maintenant, ce problème, qui aurait pu être résolu, est hors de contrôle parce que les malades ne sont pas mis en quarantaine comme ils devraient l’être. Les gens ne sont pas formés comme ils devraient l’être. Il n’y a pas assez de personnels de santé publique ».

« Nous allons devoir envoyer des éléments militaires américains pour, par exemple, installer des unités de mise en quarantaine et des équipements, afin d’assurer la sécurité des équipes médicales qui arrivent du monde entier », a annoncé Barack Obama.

« Mais même en faisant cela, plusieurs mois vont passer avant que le problème ne soit sous contrôle en Afrique (…). Et si rien n’est fait maintenant et si le virus se répand en Afrique et dans d’autres régions du monde, le virus pourrait muter », a-t-il prévenu.

« Il se transmettrait plus facilement et représenterait un réel danger pour les Etats-Unis », a-t-il averti, tout en assurant qu’à court terme, les Américains n’avaient rien à craindre. (Ouf !)

__________________________________________________________________________________