Et si la Paix dans le monde dépendait de… la castration des élites !

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Un peu d’ironie, «la gravité est le bouclier des sots.» (Montesquieu)

Cet article est une réflexion du second degré, donc je m’adresse aux « Primaires » et je leur demande de lire ses lignes avec un certain recul et, malgré tout d’y réfléchir.

Les humains font subir aux animaux des « transformations » qui au final sont bénéfiques. Mais ils ne se sont demandé si ces bénéfices pouvaient être appliqués aux humains. Et bien si !

Ce n’est pas du tout une plaisanterie, et la question est absolument sérieuse et pertinente, surtout aujourd’hui.

Un peu d’histoire

Chez les sumériens comme dans l’empire assyrien, plus de 2000 ans avant J.C. et dans les administrations complexes de la Chine, en passant par les empires romain et byzantin, et ce jusqu’au XVIème siècle et même au-delà, la pratique de la castration pour les fonctionnaires de l’état et des administrations était, pour des millions de gens et pendant des millénaires, une évidence … avec de bonnes raisons de l’être, raisons qui peuvent tout à fait s’appliquer à nouveau de nos jours et l’étendre voire la réserver à l’élite dirigeante.

Prenons quelques exemples, pour les animaux :

Le taureau fougueux et agressif, lorsqu’il est castré il devient un bœuf puissant docile et travailleur.

Le coq prêt à combattre jusqu’à la mort, quand il est castré devient un gros chapon dodu.

Le cheval étalon, agressif et difficile à maitriser, devient un hongre puissant et travailleur lorsqu’il est castré.

Le bélier toujours prêt à foncer tête baissée sur tout ce qui bouge lorsqu’il est castré devient un mouton. Ne dit-on pas doux comme un mouton ?

Un chien non castré devient agressif avec les autres males et fugueur en période de chaleurs et souvent incontrôlable car surexcité. En présence d’une femelle en chaleur, il n’écoutera que son instinct sexuel et ignorera nos rappels à l’ordre. Un chien castré sera quant à lui beaucoup plus calme.

Et on pourrait multiplier les exemples.

Ou veux-je en venir ? Me direz-vous.

Imaginons que dans « le meilleur des mondes dans lequel nous vivons » une loi mondiale édicte que tout individu pour accéder aux plus hautes fonctions doit être castré ! Je plaisante ? Non, réfléchissons quelques minutes.

Prenons encore quelques exemples, cette fois pour les humains :

Combien de fois avons-nous été déçus par nos élites ? Il semblerait bien que chaque nouveau lot de scandales, chaque nouveau retournement de veste inopiné, chaque nouvelle découverte de corruption et de népotisme parmi ceux à qui nous confions les rênes du pays s’accumule et s’empile en un vertigineux mont de dégoût, alimentant toujours plus la défiance envers l’état. Et pourtant, un tel écueil aurait pu être évité ou tout du moins prévenu en grande partie.

D’abord les conséquences sur le plan purement sexuel

Pour commencer, appliquer la castration définitive comme critère d’entrée au service de l’état résout un nombre non-négligeable de conflits d’intérêt: plus un fonctionnaire se trouve à un poste important, et plus il peut être tenté de détourner son autorité au profit de sa propre famille, particulièrement pour favoriser sa descendance (Sarkozy, EPAD). Avec la castration complète (accompagnée de célibat, donc), si elle est réalisée le plus tôt possible, il n’y a plus ni descendance ni conjoint, donc ce type de corruption est évité entièrement. Cela évite aussi la formation de dynasties ou de baronnies où l’on se transmet un poste, une mairie, ou quelque autre responsabilité, de parent à enfant (ou d’oncle à neveu, ou que sais-je encore), accaparant le pouvoir au détriment de tous.

Ensuite, c’est la meilleure méthode pour se prémunir d’une grande quantité de problèmes de harcèlements (Tron), de scandales d’ordre sexuel (DSK), de paternité cachée (Mazarine) et autres complications et embarras publics (Clinton), garantissant mieux l’intégrité du sommet de l’état.

Les garanties supplémentaires que cela apporte à leur réputation ne sont pas non plus négligeables, il est alors impossible de les salir par des accusations de viol ou de s’être laissés mener par le bout de la braguette.

Un nouveau président de la république est élu démocratiquement par le peuple. Il est alors, avant de prendre ses fonctions, démocratiquement castré !

Déjà sachant ce qui l’attend, n’importe quel ambitieux ne sera pas candidat. Il va réfléchir à la fonction et s’y sacrifier. S’il veut se présenté et être élu, c’est qu’il a une haute idée de la fonction. Ce ne sera pas ses testicules qui gouverneront. Quand il sera élu il ne partira pas de nuit sur son scooter pour courir le guilledou. S’il n’a pas sommeil il travaillera sur ses dossiers pour lutter contre le chômage et évitera aussi au passage de disperser son action et sa concentration en futilités.

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François hollande partant courir le guilledou

Ensuite sur le plan agressivité

Il semblerait aussi, de par l’expérience qu’en avait nos prédécesseurs, que la castration favorise un comportement de serviteur zélé – plutôt que de maître abusif – ce qui est toujours souhaitable chez ceux en qui on place de hautes responsabilités et dans les mains desquels on concentre les pouvoirs.
Tel ou tel militaire de haut rang, si avant d’accéder à cette haute fonction était castré, il serait plus réfléchi, moins impulsif, moins agressif, moins belliqueux. Il n’irait pas falsifier ou tronquer des rapports et influencer son président pour assouvir son instinct belliqueux, puisque qu’il serait devenu calme, doux et réfléchi.

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Powell présentant de fausses preuves pour envahir l’Irak

Et sur le plan moral

Si tous ces capitaines d’industrie qui attendent leurs parachutes dorés et n’hérite pas à licencier des centaines de travailleurs d’un trait de plume pour le grand profit de leur actionnaires, si avant d’être donné à la tête de leur multinationale ils étaient castré, leur gestion serait plus réfléchie et plus humaine.

Bon, vous allez me dire oui mais, les femmes, on ne va pas les castrer !

Non, car en règle générale et, par définition les femmes sont moins agressives et moins belliqueuses que les hommes.

J’ai dit « en règle générale » car il y a bien sûr des exceptions. Par exemple il y a des Nadine, Rachida, Françoise, Hilary, Martine voire même des Angéla ou encore des Margaret …

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Hillary une femme calme et réfléchie …

Pour elles toutes, je propose que pour accéder aux plus hautes fonctions et pendant toute la durée de leur mandat on leur fasse un traitement hormonal pour faire baisser significativement leur taux de testostérone !
Et elles gagneront du temps en épilation …

«Ne balayons donc pas sans réfléchir la sagesse des grandes civilisations qui nous ont précédés. Cyrus le Grand, fondateur de l’empire perse, savait ce qu’il faisait en nommant des eunuques à chaque poste dans son palais. De même, on ne peut pas rejeter le bon sens des romains et après eux des byzantins quand ils leur confiaient la bonne marche des aspects les plus importants de leur société… et ce pendant plus d’un millénaire ! Et ce n’est pas un hasard si les eunuques accumulèrent tant de prestige et d’influence, particulièrement sous la prospère dynastie Han, en Chine. Très sérieusement, donc, en regard des leçons du passé comme celles du présent, la castration devrait être une étape obligatoire et éliminatoire dans l’examen d’entrée à l’ENA et même au concours de la fonction publique, au niveau national.» (Jesrad)