• Archives de la Catégorie On nous prend pour des c…
  • Attention à tous les Aveyronnais barbus !!! J’en connais !

    Aveyronnais
    Source : Véronica Lash La DEPECHE DU MIDI

    Aveyron : arrestation d’un dangereux terroriste présumé

    C’est le jeudi 14 Janvier dernier que la DGSI se met en rapport avec la brigade de gendarmerie de Réquista dans l’Aveyron : un terroriste présumé se préparerait à partir pour la Syrie faire le Djihad.

    Il n’en faut pas plus au brigadier-chef Jean-Loup Sanaïre pour mettre en place un plan épervier sur le Réquistanais. Une opération d’envergure qui a porté ses fruits puisque quelques heures plus tard, sur la D 902 qui relie la commune de Réquista à Cassagnes-Begonhès, le suspect barbu est intercepté au lieu dit « Le moulin de Clary ».

    A bord de son véhicule, une Citroën C15, c’est un vrai arsenal que découvrent les gendarmes : arme blanche de type couteau Laguiole en corne de vache Aubrac véritable, une hachette à manche fibré bi-matière de marque MacTruchon de chez Brico Pipo, un fusil de chasse a priori bien entretenu, une cartouchière richement fournie de plombs Tunet n°6 ainsi qu’un sac complet d’engrais Monsatanas qui entre, notamment, dans la composition de certaines bombes artisanales.
    Le suspect, Raymond Cubombet, un Réquistanais de 57 ans jusqu’alors inconnu des services de la gendarmerie, est immédiatement placé en garde à vue pour y être interrogé. Ce n’est que 7 heures plus tard qu’il en ressortira libre mais choqué par cette expérience.

    Les espions qui nous écoutent confondent la scierie et la Syrie !

    Le suspect témoigne:

    « Bon, c’est vrai que cet été, entre le fauchage, l’agnelage tardif et les moissons, raconte-t-il, j’ai pas trop eu le temps de faire du bois… On s’est vite retrouvé à court à la maison avec les températures de ces jours-ci ! Du coup, j’ai appelé mon épouse sur mon Nokia pour lui dire que je partais pour la scierie. Acheter des chutes de bois quoi… C’est moins cher… Je pensais pas me retrouver au trou! »

    Une bavure qu’ont bien du mal à dissimuler les gendarmes de la petite bourgade. Le brigadier-chef Sanaïre s’explique :

    « Dès le début de l’interpellation on a eu des doutes. Alors qu’on s’attendait à entendre ‘Allahou Akbar’ comme il est de coutume avec les terroristes, le suspect n’arrêtait pas de répéter ‘Diou me damne ! Diou me damne !’ à tout bout de champ. »

    Il a donc fallu que Raymond Cubombet apporte la preuve de ses bonnes intentions pour finalement être mis hors de cause.

    « Bon, c’est vrai que je porte la barbe, reconnaît-il. Mais ça fait 40 ans que je la cultive ! Vous savez, il fait pas chaud l’hiver ici, et la seule fois où je l’ai rasée, ma femme ne m’a plus parlé jusqu’à ce qu’elle repousse… Après, ils m’ont reproché d’être basané. Moi je veux bien, mais quand on a passé presque 60 ans de sa vie le cul dans un Massey (Note de la rédaction : diminutif pour la marque Massey-Ferguson qui est au tracteur ce que Harley-Dadidson est à la moto) à bronzer derrière un pare-brise, ça tanne la peau vous savez… »

    Et quand on demande à Raymond de s’expliquer sur les armes retrouvées à l’intérieur de son véhicule, il n’est pas avare d’arguments.

    «Ben, la hachette c’était pour faire du petit bois, c’est plus pratique pour allumer le feu. L’engrais, c’est pour les champs. Je venais juste d’aller le chercher à la coop’. Et le fusil c’était pour tuer un ou deux lièvres cet après-midi mais c’est foutu maintenant… Ils m’ont coupé la chique avec leur histoire de terroriste… Quant au couteau, c’est traditionnel. Vous connaissez beaucoup d’Aveyronnais qui porte pas de Laguiole sur lui, vous ? En plus ça permet de me couper un bout de saucisse sèche en cas de fringale. »

    Un bout de saucisse sèche qui a changé le destin de Raymond Cubombet puisque, en menant leurs investigations, les gendarmes ont retrouvé un bout de ladite charcuterie estampillée « Serres d’Alban » dans un coin de la boîte à gant, le mettant définitivement hors de cause.

    La DGSI s’est longuement excusée pour le désagrément occasionné expliquant :

    « On est un peu tendus en ce moment. »


  • L’Espagne préfigure-t-elle ce qui attend la France

    Espagne
    Des policiers arrêtent des manifestants lors d’un défilé contre la réforme du droit à l’avortement, le 20 décembre 2013 à Madrid (Andres Kudacki/AP/SIPA)

    Je retourne du coté obscur … désolé !

    Sous couvert de l’inattaquable excuse de la sécurité, le gouvernement de Mariano Rajoy considère préventivement le manifestant comme dangereux. Il est ainsi automatiquement regardé comme une menace à la loi grâce au nouveau projet législatif de « Sécurité citoyenne » adopté par le conseil des ministres le 29 novembre dernier.

    Le metteur en scène et dramaturge, Astrid Menasanch Tobieson qui travaille entre la Suède et l’Espagne.

    Sa lettre ci-dessous était initialement adressée aux journalistes suédois et a été publiée le 19 décembre. Avec l’autorisation de l’auteure, la traductrice a pu la retranscrire Mathilde Rambourg en français.

    La lettre d’Astrid Menasanch Tobieson

    « Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation. L’Espagne, dans peu de temps, empruntera le chemin qui mène d’une démocratie ouverte à ce qui risque de devenir une démocratie fasciste et autoritaire.
    Je vous écris après les événements qui se sont produits dans le quartier de Kärrtorp à Stockholm (où un groupe néonazi ultraviolent a attaqué une manifestation antirasciste il y a quelques jours).
    Je vous écris à propos de qui se trame en Espagne. Je crois en tout cas que la Suède et l’Espagne se ressemblent en un point : l’avancée du fascisme devant l’indifférence de la société. Le 19 novembre, le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi dont le but est d’en finir avec les manifestations et les contestations au régime actuel. La méthode est classique : instaurer le silence grâce à la répression.
    Je vous demande maintenant de l’aide, je vous demande d’informer, (…)
    Ces dernières années, le réseau de protection sociale a été ébranlé : privatisation des théâtres, tentatives de privatiser les hôpitaux, droit du travail ébranlé et transformé depuis sa base, licenciements innombrables, familles chassées de leur domicile, éducation civique suspendue dans les écoles, etc.
    Et afin de clore une longue liste, le vendredi 20 décembre, le gouvernement a approuvé la réforme du droit à l’avortement.
    Ce que l’on a désigné comme une crise économique est, depuis le début, avant tout une crise démocratique. La couverture médiatique en Suède et en France sur la situation en Espagne a été très faible, et son analyse d’un point de vue social, inexistante.
    La manifestation qui s’est tenue au pied du Congrès de Madrid le samedi 14 décembre, avait pour but de protester contre une nouvelle proposition de loi : la « ley de Seguridad Ciudadana », loi de Sécurité citoyenne.

    Durcissement de la loi

    Cette loi, qui contient 55 articles punit autant d’actes différents, prévoit des amendes pour le manifestant, allant de 100 à 600 000 euros.

    Les infractions ?

    • Pour commencer, toutes les manifestations non-déclarées et prenant place devant le Congrès ou autre édifice appartenant à l’Etat – comme celle qui s’est déroulée samedi 14 à Madrid – seront interdites et la sanction ira jusqu’à 30 000 euros par participant. Cela sera le cas lorsque plusieurs personnes seront considérées comme un groupe.

    • L’interdiction des manifestations non-déclarées s’appliquera également aux réseaux sociaux. Se rassembler en tant que groupe sur Internet, autour d’une opinion, sera sanctionné de 30 000 euros. Créer un groupe, sur les réseaux sociaux ou dans un lieu public, autour de symboles ou de drapeaux, sera interdit : 30 000 euros d’amende.

    • Si dans une manifestation, un citoyen manifeste avec une capuche ou avec le visage couvert : 30 000 euros d’amende.

    • Refuser de décliner son identité devant un policier : 30 000 euros.

    • Empêcher un policier de remplir sa fonction : 30 000 euros, ce qui, dans la pratique, signifie que les sit-in comme ceux qui initièrent le mouvement du 15-M en Espagne « Les Indignés », seront strictement interdits.

    • Déshonorer le drapeau espagnol : 30 000 euros [en France, cet acte est passible de 1 500 euros d’amende, ndlr].

    • Réaliser un dessin satirique, prenant pour sujet, par exemple, un politique, sera interdit.

    • Utiliser des pancartes critiquant la nation espagnole : 30 000 euros.

    • Filmer ou photographier un policier en service : 30 000 euros.

    Et la liste n’est pas exhaustive. Dans tous les cas, le témoignage d’un policier ou d’un agent de sécurité sera suffisant pour infliger une amende au citoyen. (1)
    D’aucuns peuvent par conséquent se demander : l’Espagne fait-elle face à un mouvement de manifestations violentes ? Eh bien non. Le chef de la police Ignacio Casido a déclaré que ces 6 000 manifestations annuelles sont jusqu’à ce jour le mouvement le plus pacifique de l’histoire de l’Espagne.

    Il n’y a pas si longtemps, l’Espagne était encore une dictature. Il n’y a pas si longtemps non plus que la guerre civile a eu lieu. Tous les débats sont politiques. Informer d’un événement est un acte politique. Ne pas le faire est un acte politique. Le silence est, au plus haut point, un acte politique. Le choix de garder le silence se fige dans la mémoire des générations.
    Cette loi néofasciste qui va être votée n’est pas sans lien avec la montée des fascismes en Europe. Cela nous concerne tous.

    Je m’adresse à tous les journalistes, aux éditorialistes en France. Vous qui détenez l’espace médiatique. Je vous demande sincèrement de briser le silence vis-à-vis du régime qui est en train de s’imposer en Espagne.
    Je vous demande de commencer à informer. Je vous demande de soutenir la liberté d’expression avec vos articles et vos apports au débat, je vous demande d’y apporter des analyses rigoureuses et profondes. Informez !

    Informez sur tout ! »

    (1)

    NOTE DE LA TRADUCTRICE

    Les dénonciations faites par des policiers bénéficient de la présomption de véracité. Par conséquent, c’est celui qui fait l’objet de l’accusation qui devra démontrer la non-véracité de ce qui est avancé par les agents. Le système d’accusation fonctionnait ainsi également sous la dictature franquiste.

    Selon l’écrivain Javier Marias, c’est une négation de la justice : cela revient à condamner directement l’accusé car il sera incapable de démontrer qu’il n’a pas pas commis l’acte dont on l’accuse puisque l’on part de la base que si, il l’a fait. Il sera d’autant plus difficile à l’accusé d’apporter des preuves à cause de la loi qui interdit de photographier ou de filmer des agents de l’ordre.

    Le 29 novembre dernier, le Conseil des ministres du gouvernement conservateur espagnol a approuvé le projet de loi « Sécurité citoyenne » qui réforme le code pénal. Le texte, qui réduit les droits et libertés civiles (mais pas celle de faire l’apologie du franquisme) est unanimement rejeté par les mouvements sociaux, les syndicats, l’opposition, les organisations professionnelles comme celles des juges pour la démocratie, l’association unifiée des gardes civils ou la fédération des journalistes d’Espagne.

    Alors que le Parti socialiste espagnol a demandé à ses alliés européens de se mobiliser contre le projet de loi réduisant les droits d’accès des femmes à l’avortement, certains se demandent pourquoi il n’a pas entrepris la même démarche sur la loi « Sécurité citoyenne ».
    Blandine Grosjean


  • Charlie : Le poids et la mesure (x2)

    Charlie20

    Après ces évènements tragiques et avec un peu de recul que nous permet la tension retombée, je me suis posé quelques questions, innocemment et sans mauvais esprit.

    Par exemple :

    A quoi rime cette ruée d’achat de Charlie Hebdo, pire que les soldes ou le Black Friday, tant mieux pour le journal mais je ne comprends pas !

    Et si, un groupuscule fanatique d’extrême gauche comme étaient « Brigades rouges » ou « Action Direct » s’en était pris à un journal d’extrême droite genre « Minute » avec le même bilan meurtrier, qu’est-ce qui se serait passé ? Aurait-on eu près de 4 millions de personnes dans la rue au nom de la liberté de la presse ? Le journal d’extrême droite aurait-il vendu 3 millions d’exemplaires une semaine après ?

    Je ne pense pas. Ce que nous avons vécu ressemble plutôt à une réaction contre la progression de l’islam fanatique dans le monde et de l’islam tout cour en France. Serions-nous raciste ?

    Alors y aurait-il dans nos esprits et dans celui de nos dirigeants DEUX POIDS et DEUX MESURES ?

    Pourquoi fait-on tant d’histoire contre le foulard islamique dans les lieux publics alors que les juifs portent kippas et chapeaux noirs avec nattes ou ils veulent ?

    Pourquoi la France a accepté de défiler derrière les représentants des forces de l’OTAN ?

    Pourquoi la France a accepté de défiler derrière le Premier ministre Netanyahu dont le bilan des victimes côté palestinien au 22-8-14 est de 2 042 morts, dont au moins 1 444 civils, parmi lesquels 478 enfants. (Source : Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU et l’OCHA).

    Pourquoi la France a accepté de défiler derrière Porochenko sachant que le nombre de morts dans le conflit dans l’est de l’Ukraine a été multiplié par deux en quinze jours atteignant un total de 2 086, a indiqué mercredi la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme ?

    Pourquoi tous ces Politiques ainsi réunis n’en ont pas profité pour décider de stopper Boko Haram qui a assassiné 2000 personnes entre le 6 et le 9 janvier, personne ne s’émeut, tout le monde s’en fou. Il y avait des femmes, des enfants, des vieillards, des villageois qui ne demandaient rien d’autre que de vivre ou survivre sur leur terre.
    L’occident expansionniste, colonialiste et impérialiste a créé ces monstres et le boomerang nous revient en pleine figure.
    Mais ces gens au Nigéria n’ont rien demandé, ils ne profitent pas des dernières technologies qui épuisent la terre, ils ne profitent pas de la manne financière du pétrole qui détruit leur région. Tant que Boko Haram ne s’en prendra pas aux intérêts pétroliers, l’occident laissera cette guerre au gouvernement du Nigéria qui est bien plus occupé à dépenser l’argent de la corruption lié au pétrole qu’à assurer la sécurité de ses concitoyens.

    DEUX POIDS et DEUX MESURES !

    Citation de Karim Émile Bitar, directeur de rechercher à l’IRIS :

    « Il est pour le moins ironique de voir une cinquantaine de chefs d’État, dont une belle brochette de chantres de l’autoritarisme, venir honorer des journalistes issus pour la plupart d’un courant de pensée de la gauche radicale, anarchiste et libertaire, hostile à toutes les formes d’État et d’autorités. Tristement ironique également d’assister depuis quelques jours à ce festival de tartufferies, qui aurait donné la nausée, ou peut-être aussi amusé, les victimes de la tuerie. »

    Quelques Hypocrisies.

    Comme par exemple le communiqué absurde du ministère des affaires étrangères du Maroc, annonçant sa présence à la manifestation, qui précise :

    « Au cas où des caricatures du Prophète — prière et salut sur Lui —, seraient représentées pendant cette marche, le ministre des affaires étrangères et de la coopération ou tout autre officiel marocain ne pourraient y participer ».

    Et encore l’Arabie Saoudite, qui dénonce la « couardise » de ces assassinats, alors que débute la flagellation du blogueur libéral Raïf Badawi, condamné à 1000 coups de fouet pour avoir critiqué le clergé wahhabite.

    La France reste encore, quand même, le pays ou on peut rire de tous même du Prophète, mais pas de la Shoa (voir Monsieur Dieudonné) !!!

    Siné, dessinateur et caricaturiste, renvoyé de Charlie Hebdo.
    Les raisons officielles : antisémitisme. Prétexte de ce licenciement, ce texte du 2 Juillet 2008 paru dans Charlie Hebdo :

    «Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit !»

    Philippe Val, directeur de la publication de Charlie Hebdo explique le départ de Siné :

    «Je suis rarement d’accord avec ce que Siné raconte mais il y a une latitude à Charlie pour exprimer des opinions différentes des miennes» et «cette latitude est bordée par une charte qui proscrit notamment tout propos raciste et antisémite dans le journal».

    Les Etats-Unis ont eu la décence (involontaire) d’être représentés à minima

    Mais rappelons que l’armée américaine est responsable, dans le cadre de ses guerres menées au Moyen-Orient, de la mort d’au moins 15 journalistes. Dans ce discours d’«attaque contre la liberté d’expression», il n’y a aucune place pour mentionner la frappe de missile air-sol contre le siège d’Al Jazeera à Bagdad qui avait tué trois journalistes en blessé quatre autres.

    Rien n’a été écrit ou dit sur le meurtre en 2007 de deux journalistes de l’agence internationale de presse Reuters qui travaillaient à Bagdad, et du photographe de l’agence, Namir Noor-Eldeen, ainsi que de son chauffeur, Saeed Chmagh. Les deux hommes furent délibérément ciblés par des hélicoptères de combat Apache américains alors qu’ils étaient en mission à Bagdad Est.

    L’opinion publique américaine et internationale fut pour la première fois en mesure de visionner une vidéo du meurtre de sang-froid des deux journalistes et d’un groupe d’Irakiens – vidéo filmée depuis l’un des hélicoptères de combat – qu’après que WikiLeaks ait diffusé du matériel classifié que le site avait obtenu d’un soldat américain, le caporal Bradley Chelsea Manning.

    Pour finir,

    Nos sincères condoléances à toutes les victimes du terrorisme, en Syrie, en Irak, en Libye, au Mali, au Nigeria, au Cameroun, en France et partout dans le monde. Et nos vœux sincères pour les élites occidentales, en cette nouvelle année qui vient de débuter, souhaitons-leur d’ouvrir les yeux sur les conséquences de leur politique chaotique aussi bien au Moyen-Orient que dans leurs propres pays. C’est sûr que le sang des soldats et civils syriens représente bien peu, sinon rien, pour ces « élites » hypocrites, néanmoins lorsque le même mal frappe leurs propres citoyens, il serait peut-être temps de cesser de jouer aux pompiers pyromanes, qu’ils sont incontestablement.

    ___________________________________________________________________________


  • Attention à Avaaz et Change .org ces sites de pétitions.

    Avaaz

    Qui est derrière ces pétitionneurs? Le témoignage de Kokopelli.

    Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 par Dominique et Sofy Guillet, et qui a pris le relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte fondés, dans l’Allier, respectivement en 1992 et en 1994.
    Les militants de l’association œuvrent pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles.

    Communiqué de Kokopelli :

    « L’Association Kokopelli a décidé de présenter « Avaaz : un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri », – un article d’investigation concernant l’organisation Avaaz, rédigé par Dominique Guillet et posté sur son site Liberterre – car nous sommes scandalisés qu’une pétition en défense de Kokopelli ait été présentée, sans notre consentement, par cette organisation militariste.
    Cette pétition, de plus, colporte des informations complètement erronées.

    Depuis plusieurs mois, nous ne cessons d’informer nos amis et clients que nous n’avons pas été condamnés par la Cour Européenne de Justice à stopper nos activités, que nous ne sommes pas fermés, que nous continuons d’exister et que nous continuons de distribuer des semences.

    Par la même occasion, nous dénonçons tout autant l’opacité de l’organisation « Change.org » qui, elle aussi, a mis en ligne une pétition concernant Kokopelli sans notre accord.
    Ces sites pétitionnaires sont une gigantesque farce : Dominique Guillet, en utilisant une fausse adresse e-mail et un pseudonyme, a lancé une parodie de pétition adressée au directeur de Change.org pour demander que la pétition pour sauver Kokopelli soit supprimée !
    Cela prouve amplement le niveau de non-sécurisation de Change.org – une organisation basée à San Francisco, employant plus de 100 salariés et mettant en ligne 500 nouvelles pétitions tous les jours.
    La première question fondamentale que l’on doit se poser : quels sont les gentils financiers qui rémunèrent plus de 100 salariés chez Change.org ?
    L’un de ces gentils financiers est l’incontournable milliardaire prédateur George Soros, évoqué dans l’article de Dominique sur Avaaz, car Change.org fait partie de Media Consortium, un pseudopode de l’empire Soros.
    Change.org et Avaaz partagent de la même opacité quant à leurs finalités intrinsèques ; d’ailleurs, Ben Wikler, le directeur de campagne d’Avaaz vient de devenir le vice-président et directeur exécutif de Change.org.
    Quel est l’objectif réel de toutes ces pétitions – prétendument destinées à sauver Kokopelli (par exemple) – dont le premier effet collatéral est de semer le doute, dans le public, quant à notre capacité de continuer notre travail de libération des semences et d’exister ?
    Nous remercions tous les amis de Kokopelli de faire circuler ce présent communiqué. »

    Avaaz et Change.org vous feront signer tout et son contraire, toujours présent pour récolter des adresses mails , renseignements puis spammer les gens afin de récolter encore d’autres adhésions, et nouveaux courriels, Avaaz s’approprie le combat de tous les vrais militants afin d’en récolter les signataires, pétitions qui n’auront aucune valeurs , et dont les seules victoires sont dues aux véritables militants sur le terrain qui n’ont rien avoir avec Avaaz et Change !!


  • J’aime et je n’aime pas !

    Charlie14

    J’AIME

    J’aime quand le peuple de France descend SPONTANEMENT dans la rue !

    J’aime quand nous clamons tous ensemble notre solidarité et notre unité pour défendre la liberté de notre presse quelle qu’elle soit, notre diversité et notre tolérance, nous parviendrons à couvrir les discours haineux et le bruit des armes.

    J’ai dit SPONTANEMENT.

    JE N’AIME PAS

    Je n’aime pas quand on lui demande de descendre dans la rue !

    Je n’aime pas quand nos soi-disant élites me demandent de le faire. Je suis libre de ma spontanéité et je ne défile pas comme un mouton docile derrière des représentants qui ne me représentent pas. Je n’ai pas besoin des recommandations de nos dirigeants pour manifester mon indignation.

    C’est leur incurie qui nous a conduits là où nous en sommes et ils voudraient que nous soyons tous derrière eux !

    C’est pourquoi je n’irai pas aux manifestations ORGANISEES !

    Mais, hélas …

    La liberté d’expression c’est bien, la Liberté c’est mieux. Ce qui est vraiment dommage c’est qu’il faut un acte odieux pour rassembler les Français qui vont eux-mêmes demander et voter à une grande majorité la suppression de leur liberté en acceptant le Patriot Act à la française qui est en cours de préparation depuis plusieurs mois !

    Au prétexte de la lutte contre le terrorisme, l’arsenal législatif français va être encore renforcé par des dispositions qui étendent dangereusement le pouvoir de surveillance des autorités et accentuent les restrictions des libertés individuelles

    « Les Français d’aujourd’hui sont comme les petits cochons des abattoirs de Chicago ; plein de grognements et de réticences. Mais à la fin, ils sortent bel et bien en boîtes de conserve…»
    (Confidence du Général de Gaulle à son secrétaire particulier le 2 février 1947)

    __________________________________________________________________________


  • Pourquoi le prix du pétrole chute-t-il ?

    petrole
    Source : D’après « proactiveinvestors » Traduction Guillaume Borel pour « les moutons enragés », www.alterinfo.net et RFI

    La version diffusée par nos médias

    « Alors que l’écroulement du prix du pétrole envoie dans les cordes la Russie qui, déjà en crise à cause des sanctions des États-Unis et de l’Union européenne, voit se restreindre les débouchés de ses exportations énergétiques, les États-Unis sont en train de devenir le plus grand producteur mondial de brut, à la place de l’Arabie saoudite, et seront bientôt non seulement autosuffisants mais en mesure de fournir à l’Union européenne du pétrole et du gaz en abondance et bon marché. »

    Telle est la narration diffusée par les médias. Essayons de la récrire sur une base réelle, en partant de l’interrogation : pourquoi le prix du pétrole chute-t-il ? »

    La chute est due non seulement à des facteurs économiques, comme le ralentissement de la demande mondiale, mais à des facteurs géopolitiques. Avant tout la décision de l’Arabie Saoudite, plus grand exportateur pétrolier mondial devant la Russie, de maintenir haute la production pour que, l’offre augmentant, diminue le prix du brut. Quel intérêt l’Arabie Saoudite a-t-elle à effectuer cette manœuvre, qui risque de réduire ses propres entrées pétrolifères ? Celui de frapper d’autres pays exportateurs de pétrole, surtout la Russie, l’Iran et le Venezuela … et les Etats Unis

    L’incompatibilité des intérêts géopolitiques et intérêts financiers

    L’OPEP l’intérêt financier prime sur l’intérêt géopolitique

    Les cours du pétrole se sont effondrés à cause d’une surabondance de l’offre de la part des USA et des pays de l’OPEP conjuguée à une faiblesse de la demande.
    Pourquoi l’Arabie Saoudite, le pays leader de l’OPEP, a-t-elle ignoré le mois dernier l’appel des producteurs les plus pauvres de l’organisation, incluant le Venezuela et l’Iran, à réduire la production afin de stopper la chute des cours ? Ne serait-il pas dans son intérêt d’essayer de maintenir les cours à leur niveau de juin ? Après tout, en vendant à un prix plus élevé, ils peuvent produire moins et augmenter la durée de vie de leurs réserves tout en gagnant autant d’argent.
    On ne peut pas savoir quelles discussions ont eu lieu en coulisse, mais une chose est certaine, la décision de l’OPEP a un impact sur l’économie mondiale. L’OPEP c’est majoritairement l’Arabie Saoudite !
    Les prix du pétrole affectent tout, des prix alimentaires à l’électronique, aux vacances de rêve que vous prévoyez de passer en famille.

    Alors, pourquoi l’OPEP ne réduit-elle pas sa production ?

    Parce que son intérêt est de limiter l’exploitation du pétrole des schistes américain qui risque de leur détourner une clientèle qui peut prendre l’habitude de de ne plus s’approvisionner en Arabie Saoudite.

    Comment est-il possible alors que le boom du pétrole de schiste se poursuive ?

    La technique d’extraction est très coûteuse : selon l’Agence internationale pour l’énergie, extraire du pétrole des schistes coûte 50 à 100 dollars le baril, par rapport aux 10 dollars le baril du pétrole moyen-oriental. Selon les experts, l’extraction du gaz de schiste est intéressante économiquement si le prix international du pétrole reste au-dessus des 70 dollars le baril. Depuis juin, au contraire, celui-ci est descendu de 40 %, à environ 60 dollars et peut chuter ultérieurement.

    Mais aux USA l’État consacre des milliards de dollars d’incitations à ce secteur, dans lequel sont engagées généralement de petites compagnies pétrolières. Il est significatif que les plus grandes compagnies y restent extérieures, y compris parce que les gisements exploités avec la technique de la fracturation s’épuisent bien avant ceux conventionnels. Il faut ensuite considérer que cette technique provoque des dégâts environnementaux très graves, dont le coût retombe sur les collectivités locales. Nombre d’entre elles s’opposent, même si c’est avec de maigres résultats, à l’utilisation de leur territoire pour l’extraction du pétrole et du gaz de schiste.

    Le boom pétrolier US est donc poussé par des buts géopolitiques de Washington :

    – d’un côté frapper la Russie et d’autres pays,
    – de l’autre faire en sorte que les alliés européens remplacent les fournitures énergétiques russes par celles provenant des USA.

    En réalité les USA, les plus grands importateurs mondiaux de brut, ne pourraient pas fournir à l’Europe leur pétrole et leur gaz naturel dans les quantités et dans les prix russes. Un véritable bluff du « poker américain » de la guerre.

    Mais les Etats-Unis tiendront-ils le coup ?

    C’est là que ça devient intéressant, parce que les saoudiens semblent jouer sur deux tableaux à la fois.
    Bien qu’ils soient les alliés de Washington pour ce qui concerne la politique régionale, les saoudiens ont été contrariés par la renaissance pétrolière des Etats-Unis qui a conduit à ce que la production américaine dépasse celle de Riyad. Au contraire des saoudiens, les Etats-Unis forent des puits qui reviennent bien plus cher que les méthodes de production conventionnelles. Les rentrées nettes d’argent sur ces puits, après la soustraction des coûts de production et de transport, sont variables.
    Mais globalement, les petits producteurs aux Etats-Unis vont hésiter à forer de nouveaux puits aux cours actuels du pétrole. La méthode utilisée pour forer et mettre en production ces puits (fracturation hydraulique, inondation artificielle) conduit également à un déclin beaucoup plus rapide que pour les puits traditionnels.
    Les USA doivent forer continuellement de nouveaux puits pour maintenir le niveau de la production existante et compenser le déclin très rapide des champs existants. La majeure partie des réserves d’un puits moyen ont été extraites au bout d’un an et demi. Si les producteurs américains ne maintiennent pas le rythme de forage nous verrons sûrement la production énergétique US diminuer. Nous avons déjà pu observer une réduction du nombre d’appareils de forage à l’échelle nationale.

    Les producteurs américains doivent s’endetter.

    De plus, les producteurs américains ont massivement recours à l’endettement pour financer leurs forages, comparé à leurs homologues canadiens. Quand les cours étaient supérieurs à 100$ le baril, les capitaux affluaient dans le secteur pétrolier. Maintenant que les cours se sont effondrés, les banques vont commencer à resserrer leurs conditions de crédit, forçant les entreprises à rembourser leurs dettes plutôt qu’à réinvestir dans de nouveaux forages.
    Une fois que les cours actuels auront causé suffisamment de dommages pour mettre à mal la production concurrente aux USA, je pense que l’OPEP va graduellement réduire sa production et forcer le monde à payer un prix plus élevé pour le pétrole. Pour les investisseurs qui sont engagés dans l’énergie sur le long terme cela pourra être une opportunité majeure.
    En ce qui concerne le pétrole de schiste, Jacques Sapir directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) note que les compagnies américaines qui travaillent dans ce secteur ont souscrit des assurances en cas de la baisse des prix du pétrole. Ces contrats ont été conclus en septembre 2014 pour une période variant entre 6 mois et un an, et ils vont bientôt expirer.

    « Dès que les assurances cesseront de couvrir les pertes, la fermeture d’un grand nombre de sociétés va devenir inévitable. La chute de la vente de concessions et la baisse rapide des nouvelles mises en production est un signe très net que l’ensemble de l’huile de schiste est d’ores et déjà entrée dans une crise », conclut Jacques Sapir, en ajoutant que ces problèmes auront des conséquences géopolitiques pour les Etats-Unis.

    Quant à la Russie et l’Iran

    Les finances publiques de la Russie et de l’Iran sont fortement dépendantes des exportations d’énergie, ainsi que leur taux de change. Les deux pays ont également des intérêts géopolitiques divergents avec l’Arabie Saoudite, qui créent des tensions. L’Arabie Saoudite, sous influence de Washington, est en conflit avec les deux pays sur un certain nombre de sujets, incluant la Syrie et le renversement de Bachar-al-Assad. Bien que les saoudiens souffrent également financièrement, ils savent que les russes et les iraniens ont bien plus à perdre politiquement, à la fois sur la scène internationale et intérieure, d’une chute des cours.

    En conclusion

    Pour résumer, l’inaction de l’Arabie Saoudite concernant la chute des cours est loin d’être irrationnelle. C’est la chose la plus sensée à faire à court terme.
    Combien de temps sera-t-elle disposée à maintenir la production aux niveaux actuels ? C’est ce que tout le monde se demande, mais elle ne changera rien jusqu’à ce qu’elle ait le sentiment que ses intérêts sont sécurisés.
    Les saoudiens détiennent environ 750 milliards de dollars de réserves monétaires, ce qui selon Barclays, est suffisant pour couvrir 30 mois d’importations. Cela nous donne un ordre d’idée du scénario le plus pessimiste concernant la disposition des autorités saoudiennes à laisser chuter les cours.
    On devrait s’attendre à voir l’OPEP maintenir sa production jusqu’à ce que la production US marque le coup. Pour les saoudiens, un déclin de la production US semblerait suffisant pour être débarrassés de leur concurrence pendant que dans le même temps ils limitent l’influence de l’Iran et de la Russie.
    petrole2

    Un autre possibilité envisageable

    D’après le commentaire de « engel » un internaute sur « les moutons enragés »

    Depuis le début de cette baisse, totalement anticipée et créée par l’Arabie Saoudite, y aurait-il un retournement d’alliance qui se met en place ?
    Pour rappel:
    – L’Arabie Saoudite se dit furieux du fait que les USA ne soient pas intervenues militairement contre la Syrie.

    – L’Arabie Saoudite vit ce énième fait comme une trahison. Vu que l’accord sur la naissance du pétro-dollar stipulait un soutien militaire régional en cas de conflit. Ce soutien s’entendait officieusement comme inconditionnel pour défendre les intérêts saoudiens.

    – L’Arabie Saoudite voit pertinemment que les USA perdent pied dans leur propre bourbier moyen-oriental.

    – L’Arabie Saoudite sait que le groupe Daesh est un mouvement para-militaire de mercenaires dont le seul but et de mater toutes velléité d’indépendance (Arabie Saoudite comprise) au profit des commanditaires US.

    – L’Arabie Saoudite sait que leurs principaux acheteurs de pétrole actuels et futurs sont concentrés dans le nouveau monde oriental, avec comme principal leader la RPC.

    – L’Arabie Saoudite voit que sur le marché le pétro-dollar perd énormément de terrain vis à vis d’autres monnaies émergentes.

    Et bien d’autres choses comme par exemple :
    Source RFI :
    Trois gardes-frontières saoudiens, dont un haut gradé, ont été tués lundi dans un attentat suicide de Daech et des affrontements avec quatre «terroristes» qui ont aussi trouvé la mort à la frontière avec l’Irak, selon un nouveau bilan fourni par le ministère de l’Intérieur.
    L’attentat et les accrochages ont eu lieu dans la région de Arar où « quatre terroristes ont tenté de franchir la frontière saoudienne par le poste Souif », précise un porte-parole du ministère dans un communiqué, cité par l’agence officielle Spa. Après avoir essuyé des tirs, une patrouille de gardes-frontières a répliqué, « tuant un (assaillant) alors qu’un deuxième a fait détonner sa ceinture d’explosifs ».

    En définitive

    Il ne serait pas étonnant que certains, pour des raison financières, aient pragmatiquement fait le choix de retourner leurs vestes discrètement!
    Mais pas de panique, vu la longue histoire d’harmonie et de paix de nos sauveurs étasuniens ceci ne peut finir que par un somptueux feu d’artifices.

    Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que ce festival soit de nature économique et assèche tout « le carburant » prévu pour autre chose plus militaire !!!


  • Le plus beau des métiers … banquier !

    fmi

    Nous avons assisté à un incroyable tour de passe-passe.

    Souvenez-vous : en 2008, avec la crise financière, l’attention se focalise sur les banques, les marchés financiers et leur folie spéculative. Et puis… plus rien, ou presque. La question de la régulation financière a quasiment disparu des radars médiatiques et politiques. Remplacée par la focalisation sur les dettes publiques ou par un débat sur le coût du travail ou des dépenses de santé, qui seraient devenus soudainement insupportables.

    Pourquoi, à peine sept ans après la crise financière, les grandes promesses d’encadrement de la finance sont-elles passées aux oubliettes ?

    Pourquoi les responsables politiques ont-ils accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes ?

    Pourquoi les réformes annoncées ont-elles été réduites à minima ?

    En février 2015, le site Basta !, avec l’association Attac, publiera un ouvrage sur les banques françaises, Le livre noir des banques… Affaire à suivre.

    Les FMI soutient les Banques

    Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin de stimuler la reprise économique.

    Autrement dit, il recommande que les contribuables financent des garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit leur semblent trop risqué.

    Dans son Rapport sur la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40% des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en prêtes à fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l’économie.

    On va vers la généralisation de la privatisation des gains et socialisation des pertes … La finance se socialise !!!

    ______________________________________________________________________


  • Rachat d’Alstom : Le Centre Français de Recherche sur le renseignement publie un rapport qui conclut à un « scandale d’état »

    alstom

    Le CF2R publie un rapport sur Alstom qui conclut à un « scandale d’État » et qui dénonce :

    – le « racket américain »,
    – l’« amateurisme du gouvernement »,
    – la « trahison des élites »
    – et la « démission d’État » qui règnent en France.

    ———— Extrait du Rapport n°13 de décembre 2014 du CF2R ————

    Conclusion: la trahison des élites

    Derrière un discours circonstancié sur l’inéluctabilité de la mondialisation, nos élites sont en train de vendre nos joyaux industriels à l’étranger, motivées par la satisfaction d’intérêts personnels ou la dissimulation d’erreurs stratégiques, n’hésitant pas à sacrifier notre indépendance militaire et nucléaire sous de faux prétextes.

    Elles semblent ne plus croire à la nécessité d’une industrie française, et ne se considèrent plus comme solidaires avec leurs concitoyens. De tels comportements ne s’observent nulle part ailleurs en Europe.

    Rappelons que dès l’arrivée des socialistes au pouvoir, en 2012, Patrick Kron avait commencé à préparer le déménagement du siège d’Alstom à Singapour afin de s’affranchir de la fiscalité française et de s’installer dans un pays n’ayant pas d’accord d’extradition avec la France. Par ailleurs, la campagne de communication lancée par GE en France au printemps 2014 pose la question des agences médias françaises y ayant collaboré à des fins mercantiles.

    Ce phénomène se trouve amplifié par l’incompétence ou la compromission d’une partie des dirigeants politiques et des hauts fonctionnaires. Dans ce dossier, le gouvernement n’a pas été à la hauteur des enjeux. Rien n’a été fait.

    Pire, certains, dans la haute administration ont torpillé dès le départ la solution d’un un rachat d’Alstom par la France. Cette option a donc à peine été étudiée. 139 hauts fonctionnaires de Bercy ont eu le culot – faute d’autres arguments valables – de justifier cette décision au nom de l’intégration silencieuse des discours du Front national dans la politique économique de la France. Affligeant. Défendre les intérêts nationaux, c’est aujourd’hui être du Front national !

    De plus, il convient de signaler l’irresponsable passivité des parlementaires sur ce dossier, qui n’ont jamais mesuré l’ampleur des enjeux en cours et ont laissé le gouvernement cafouiller à sa guise. En particulier, pourquoi Jean-Pierre Chevènement, dans un premier temps fortement opposé au démantèlement d’Alstom, a-t-il aussi rapidement changé d’avis? Serait-ce à cause de sa circonscription de Belfort où GE et Alstom sont les premiers employeurs ?

    Enfin, il convient de ne pas oublier le silence assourdissant des syndicats, que l’on n’a pas entendus dans cette affaire. Comment la CGT, d’habitude plus réactive, a-t-elle pu rester aussi silencieuse sur ce dossier et pendant autant de temps ? En effet, rappelons que le 4 novembre 2014, au terme de la procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel, le conseil d’administration d’Alstom a autorisé, à l’unanimité, la signature d’un accord avec General Electric pour la cession des activités Énergie. Ainsi que l’a déclaré lui-même Patrick Kron, les partenaires sociaux ont émis un avis favorable, ce qui n’est pas très fréquent dans ce type d’opérations.

    Ce sont là autant de signes inquiétants d’une démission collective. Entre la trahison des élites, l’amateurisme dont a fait preuve le gouvernement dans ce dossier, l’abandon par la France de son indépendance et sa souveraineté nationales et les multiples affaires, la cession des activités énergie d’Alstom est un véritable scandale d’État.

    L’affaire Alstom révèle par ailleurs l’incompréhension de la compétition économique des dirigeants politiques français. Elle est à rapprocher d’autres offensives que les États-Unis ont déclenché contre nous, profitant de notre faiblesse politique du moment à cause d’un président impopulaire et passif : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie et le racket dont a été victime BNP/Paribas.

    C’est pourquoi il est temps de sortir de l’aveuglement dans lequel nous baignons : nous ne sommes plus amis avec les États-Unis, tout au plus alliés… La guerre économique est depuis longtemps déclarée et il est affligeant que nous ne rendions pas les coups ! »

    Signé : Éric Denécé ,Leslie Varenne, Centre français de recherche sur le renseignement sur l’affaire Alstom (rapport n°13 de décembre 2014 ; source : http://www.cf2r.org/images/stories/RR/rr13.pdf )

    Qu’est-ce que le CF2R

    Fondé en 2000, le Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) est un « think tank » (laboratoire d’idées, d’analyse et de réflexion) indépendant, régi par loi de 1901, spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale.
    Comme il se présente lui-même, le CF2R a pour objectifs :

    – le développement de la recherche académique et des publications consacrées au renseignement et à la sécurité internationale ,
    – l’apport d’expertise au profit des parties prenantes aux politiques publiques (décideurs, administration, parlementaires, médias, etc.),
    – la démystification du renseignement et l’explication de son rôle auprès du grand public.

    Depuis sa création il y a 14 ans, le CF2R a réalisé un travail considérable pour une meilleure connaissance du renseignement en France et dans le monde francophone. Il a publié plus de 70 livres, 60 rapports de recherche, 300 articles, 350 notes d’analyse et 700 bulletins d’écoute radio. Le Centre a créé quatre revues ou lettres électroniques et a organisé 40 dîners-débats et une dizaine de colloques. Ses chercheurs ont donné plus de 150 conférences, animé de nombreux séminaires et ont accordé plus de 2 000 interviews dans les médias (TV, radio, presse écrite).

    Le CF2R n’est cependant pas beaucoup médiatisé dans les très grands médias parce que certaines de ses analyses ne sont pas conformes à la pensée imposée par l’oligarchie euro-atlantiste.

    La suite de l’article sur le site UPR.fr


  • Envolé l’or dont les Etats-Unis étaient dépositaires depuis la seconde guerre ?

    OR
    Source : Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Florence Olier-Robine

    « Qui contrôle l’argent contrôle le monde »
    Henry Kissinger

    Un peu d’histoire, pour ne pas oublier, c’est important.

    Le président Franklin D. Roosevelt, 32ème président des Etats-Unis.

    On lui doit notamment le New Deal, plan de relance économique et de lutte contre le chômage, entre autres, dans la conclusion de la Grande Dépression de 1929 aux Etats-Unis d’Amérique.
    Le 5 avril 1933 le président Roosevelt émet l’ordre n°6102 qui interdit la possession d’or pour les citoyens américains ou étrangers résidant sur le territoire, que ce soit en pièces, en lingots ou en certificats, les forçant à les vendre à la Réserve Fédérale pour 20,67 dollars l’once troy d’or (31,1 grammes). Les contrevenants encourent une peine de prison de dix ans et une amende de 10,000 dollars.

    Grâce à cette seule mesure, on estime à trois mille millions de dollars l’augmentation du Trésor US à cette époque.

    C’est ainsi qu’en 1944, leurs coffres remplis d’or, du leur et de celui des autres, alors que la défaite imminente du nazisme est déjà pressentie, Washington décide qu’il est temps de prendre la tête du Nouvel Ordre Economique Mondial. L’annonce en est rendue publique en juillet 1944, lors de la conférence internationale tenue à Bretton Woods (USA). On y adopte un étalon de change-or où les Etats-Unis sont chargés de maintenir le cours de l’or à 35,00 dollars l’once et on leur accorde le droit de convertir des dollars en or à ce prix, sans restrictions ni limitations. Le boom économique américain de l’après-guerre doit aussi beaucoup à l’or accumulé par le pays.

    Les grandes banques nord-américaines ont alors, pris le contrôle du secteur financier mondial depuis et durant la Seconde Guerre Mondiale.

    C’est précisément en ces temps troublés que plus de 122 pays se virent dans l’obligation de déplacer leurs réserves d’or à la Réserve Fédérale des Etats- Unis, plus précisément à la Federal Reserve Bank of New York, l’une des douze banques de la Réserve Fédérale des Etats-Unis et au dépôt de Fort Knox (Kentucky).

    Immédiatement après le montant des réserves d’or nord-américaines passa de 9 mille millions en 1935 à 20 mille millions.

    De plus si les Etats-Unis se devaient d’être généreux envers leurs alliés, (générosité toute relative, le Plan Marshall a été remboursé en or par la France aux américains) leur principale motivation était surtout leur souci de démontrer la supériorité du système capitaliste sur le modèle socialiste.

    Presque tout était financé par les réserves d’or mais ces largesses avaient un prix. Et, postérieurement, quand le coût de la guerre du Vietnam les ponctionna plus encore, elles avaient atteint un seuil critique en 1968.

    Nixon remplace l’or par le dollar

    Tout ceci obligea le président Richard Nixon à mettre un terme aux accords de Bretton Woods et à désolidariser l’or du dollar, déclarant ce dernier nouvelle monnaie de réserve mondiale !!
    Depuis lors, le dollar dépend exclusivement de la capacité d’impression de la Réserve Fédérale à mettre la monnaie en circulation. On évalue qu’aujourd’hui elle imprime un billion de dollars par an !!!!

    La domination du dollar est telle que les réserves des Banques Centrales de 193 pays sont à 67% en dollars, environ 15% en euros et les18% restants en devises nationales. Les Etats-Unis sont parvenus à mettre en place un système financier international qui protège leurs intérêts et leur économie, malgré leur déficit commercial de 500 000 millions et leur dette tant intérieure qu’extérieure de « 70 millions de millions de dollars. »

    Les autres pays du monde sont si étroitement engagés vis à vis de la Réserve Fédérale qu’ils ne peuvent cesser de l’alimenter sur leurs deniers pour éviter l’effondrement de l’actuel Système Financier Mondial. On calcule qu’environ 2,5 mille millions de dollars rentrent chaque jour dans les caisses américaines en provenance de sources étrangères !!!

    Les pays de l’UE rapatrient leurs réserves d’or

    Mais qu’est-il arrivé à l’or que les 122 pays avaient stocké aux Etats-Unis d’Amérique ?

    Personne ne le sait vraiment. Selon la Réserve Fédérale, en 1945 Fort Knox en était venu à stocker 20 000 tonnes d’or qui en 2013 se réduisaient à seulement 4175 tonnes. Dans le même temps, selon le web officiel de la Maison de la Monnaie, il y aurait environ 5 000 tonnes métriques d’or dans les coffres de la Federal Reserve Bank of New York (Réserve Fédérale de New York). Mais ces chiffres restent sujets à caution, car personne n’a pu les accréditer ni les contrôler.

    Qu’est-il est arrivé à l’or déposé dans les caves souterraines du Wall Trade Center

    Ce qui est arrivé à l’or déposé dans les caves souterraines des 5 et 7 WTC après la tragédie du 11 septembre 2001, demeure également un mystère. En effet, il devait s’y trouver, selon les informations officielles pour environ 1000 millions de dollars en or. Et seuls 230 millions ont été retrouvés. Par ailleurs, l’hebdomadaire US American Free Press a publié le 27 août 2011 une interview de l’ex parrain de la mafia Tony Gambino qui déclare « je sais que le gouvernement de George W. Bush non seulement avait connaissance, mais a aussi contribué à organiser le 11 septembre aux fins de, premièrement provoquer une guerre en Irak, deuxièmement s’emparer de l’or caché sous le World Trade Center ».

    En février 2014, le républicain membre du Congrès Paul Ron tira la sonnette d’alarme quand il déclara que depuis 40 ans il n’y avait eu ni audit à Fort Knox ni accès autorisé à aucun des membres du Congrès qui aurait pu permettre de s’assurer de l’existence de l’or. Durant la séance, il parvint même à mettre en doute la réalité des richesses supposées à Fort Knox ou à la Banque de Réserve de New York. Une tentative avortée de l’Allemagne pour rapatrier 300 des 1 560 tonnes conservées à New York décupla les doutes quant aux stocks d’or aux Etats-Unis.
    En définitive, l’Allemagne n’a recouvré que 34 tonnes et la promesse de livrer les 266 tonnes restantes dans les sept ans à venir.

    Toujours l’arrogance américaine

    L’ex sous-secrétaire du Trésor, Paul Craig Roberts, ajoute « les Etats-Unis d’Amérique ne détiennent pas d’or et ne peuvent donc le restituer, c’est pourquoi l’Allemagne a été sommée d’entériner cette situation et de cesser de réclamer ce qui lui appartient. Les Etats-Unis ont fait pression sur leur Etat allemand pantin pour qu’il taise la vérité et fasse paraître un communiqué modifié. »

    De par la crise économique que traversent les Etats-Unis, on pourrait en conclure que le Grand Patron a dilapidé son or et celui des autres, mais à ce jour, personne n’est réellement en mesure de savoir ce qu’il se passe dans les profondeurs de Fort Knox et dans celles de la Banque de Réserve Fédérale. Entre temps de nombreux pays font tout leur possible pour rapatrier leur or en pensant à l’avenir compliqué qui se profile.

    Il y a quelques années, l’ex président Hugo Chávez réussit à recouvrer 39 des 300 tonnes du trésor vénézuélien dont les Etats-Unis étaient dépositaires.

    Mais, qu’en sera-t-il pour les autres pays ?


  • COMMENT FAIRE DU CATASTROPHISME AVEC RIEN : LA TEMPERATURE RESSENTIE !

    froid

    La dernière invention de nos « médias stupides et manipulateur» pour faire du sensationnel : la température RES-SEN-TIE

    Avec le retour de la neige et des froids hivernaux, nous allons à nouveau avoir les yeux rivés sur le thermomètre. Depuis quelques temps, c’est devenu la grand mode dans les bulletins météo de nous parler de la fameuse « température ressentie ».

    Comme les températures ressenties sont toujours inférieures aux températures réelles, voilà qui permet de faire du sensationnalisme météorologique et d’alimenter les conversations de comptoir.

    Mais au fait, c’est quoi la température ressentie ?

    Eh bien vous allez voir que le concept n’est pas aussi scientifiquement carré qu’il n’y parait !

    L’IMPORTANT C’EST LE FLUX, LA DEPERDITION THERMIQUE !

    Tout d’abord, pourquoi est-ce qu’on a froid ?

    Vous avez déjà certainement fait l’expérience qui consiste à toucher d’une main un morceau de bois et de l’autre un morceau de métal. Le métal paraît beaucoup plus froid que le bois ! Et pourtant ils sont bien tous les deux à la même température, celle de la pièce où vous vous trouvez.

    Ce qui provoque la sensation de froid, ça n’est pas la température, c’est le flux thermique ! Le flux thermique, c’est la quantité de chaleur qui passe à travers la surface de votre peau pour en sortir (ou parfois y entrer). Comme le métal conduit mieux la chaleur que le bois, quand vous touchez du métal à 20 degrés, il y a beaucoup plus de chaleur qui vous quitte que quand vous touchez du bois à 20 degrés. D’où la sensation de froid plus importante !!!

    Donc retenez bien ça : la température, on s’en fout !

    Ce qui compte c’est le flux thermique ! J’en veux pour preuve qui si vous êtes à l’ombre ou au soleil, vous n’aurez pas du tout la même sensation. Pas parce que la température y est différente, mais parce que les rayons du soleil vous apportent un supplément de flux thermique qui atténue la sensation de froid.

    La température ressentie : Une arnaque ?

    Je préférerai qu’on revienne à une appellation qui n’entretient pas la confusion avec la température usuelle.

    Forcément, ça fait moins spectaculaire mais c’est plus sérieux. Et puis ça éviterait d’avoir à se demander si à +2°C réels mais -8°C « ressentis » l’eau risque de geler ou pas (réponse : non !).

    D’ailleurs il me semble que l’idée de la température ressentie est plus maniée par les bulletins météo des télés et radios que par les météorologistes eux-mêmes.
    Autre point important : la température ressentie ne concerne que la peau nue! Pour les parties couvertes, la température ressentie n’a aucun sens (il vous faudra quand même des fringues étanches au vent !).

    Dernier point pour finir, il me semble que le côté spectaculaire de la température ressentie repose sur une confusion psychologique liée au référentiel.

    Je m’explique : nous avons tous une notion intuitive de ce que +10 ou -10 degrés signifient au sens usuel. Et quand on nous annonce une température, nous allons la juger par rapport à ce référentiel. Maintenant si je vous annonce une température de -10 « ressentie », vous allez l’interpréter en vous souvenant des jours où il faisait -10 « réels », mais où il faisait peut-être -20 « ressenti ». Bref nous sommes décalés dans nos référentiels, et avec la température ressentie nous aurons toujours l’impression qu’il fait plus froid que ce qu’il ne fait réellement.

    Mais avouez qu’annoncer « -8° ressentie » ça a une autre gueule que « +2° réel ! »
    Et nos médias, à part la gueule …


  • LE PRIX DE LA CROISSANCE NORD AMERICAINE

    Alberta1

    La forêt boréale du nord canadien dans son état naturel. C’était comme ça avant.

    Puis sont arrivés les gaz de schistes et les sables bitumineux

    Les sables bitumineux de l’Alberta sont d’importants gisements de pétrole brut lourd situés dans le nord-est de l’Alberta au Canada, couvrant 142 200 km2 de forêt boréale, soit environ 21 % du territoire de la province. C’est la seule réserve pétrolière au monde à pouvoir être exploitée à ciel ouvert à grande échelle, car les gisements de sables bitumeux sont recouverts de moins de 75 mètres de terre.

    L’exploitation à ciel ouvert implique une déforestation massive, et la destruction de la forêt boréale provoque des émanations de méthanes et autres polluants, sans compter la contamination des sols.

    Et ça donne ça ! Pognon ! Pognon !

    Alberta1-1
    Et ça !
    Alberta1-2

    Et ça !Alberta1-3

    Les sables bitumeux sont un mélange de pétrole lourd, de silice, de minéraux argileux et d’eau. Pour isoler le pétrole, ce mélange doit passer par une usine de valorisation. Les fumées qui s’en échappent sont riches en sulfites et en benzène.

    Les seuils de sulfites et de benzène tolérés dans les rejets sont deux fois plus élevés dans l’Alberta, qu’aux États-Unis. Si bien que ce que rejettent les usines de valorisation demeure en dessous des limites autorisées.

    Alberta1-4

    Chaque baril de bitume génère 1,5 baril de déchets, des boues toxiques qui contiennent des acides naphthéniques, de l’arsenic, du benzène, de l’ammoniac, du plomb, du mercure, du toluène, des sulfides, etc.

    Alberta1-5

    Ces boues sont contenues dans d’immenses étangs de décantation entourés de digues. La décantation est un processus lent et les “bassins de résidus” s’accumulent et s’étendent, devenant de véritables lacs de déchets toxiques à ciel ouvert.

    Alberta1-6

    Les “bassins de résidus” s’étendaient sur 176 km2 en 2010. En 2020, ce sera 250 km2.

    Alberta1-7

    Boues de résidus.

    Alberta3

    Montagne de soufre, produit résiduel du raffinement des sables bitumeux.

    Alberta1-8

    Alberta1-9

    C’est chouette, hein ?! Ca fait envie !!!


  • Tout va bien à FUKUSHIMA, juré, craché, ils ne l’ont pas fait volontairement !

    FUKU
    Le stockage des effluents

    Source : Philippe Hillion

    6 T d’eau extrêmement radioactive ont fui de ALPS : 720 000 Bq de radioactivité β partis dans l’environnement

    Voilà qui en dit long sur les conditions et les compétences de travail des liquidateurs.

    Tepco a laissé fuir 6 T d’eau extrêmement radioactive dans l’environnement le 17 décembre 2014.
    Ils rapportent que c’était de l’eau traitée par ALPS (Advanced Liquid Processing System). La fuite s’est produite alors que l’eau était en cours de transvasement depuis ALPS vers une citerne de stockage.

    D’après l’avis de Tepco, un opérateur s’est trompé dans le branchement des tuyaux en faisant s’écouler l’eau par un tuyau ouvert.
    L’eau de la fuite a été absorbée à la fois par le sol et dans une tranchée. Ils estiment la fuite à 6 tonnes.

    Tepco affirme que les dernières analyses de la radioactivité montrent une radioactivité β (dont du Strontium 90) entre 89 000 et 120 000 Bq/m³.
    Ils ne donnent la radioactivité d’aucun autre nucléide.
    Au 18 décembre 2014, ils ont récupéré 9 m³ d’eau extrêmement radioactive mélangée à des eaux de pluies et 5,7 m³ de sol.

    Tepco déclare que ça n’a pas fui dans la mer mais ceci sans prendre en compte l’eau absorbée par le sol.

    FUKU2
    Installation ALPS


  • Le juteux cadeau de (et pour) l’Etat au lobby des pompes funèbres (pris dans la poche des familles)

    Croque mort1

    A défaut d’étendre la TVA à taux réduit qui prévaut partout ailleurs en Europe, le gouvernement a accepté de relever un plafond susceptible d’augmenter leur chiffre d’affaires.

    L’arrêté est paru mardi 10 décembre au Journal Officiel. Le plafond des sommes qu’on peut soustraire du compte d’un défunt pour payer ses obsèques va passer de 3.050 à 5.000 euros. A première vue, c’est une bonne nouvelle. Au moins pour les Français qui n’ont pas les moyens de faire une avance de fonds à la société de pompes funèbres qu’ils ont choisi pour enterrer leur être cher.
    Car il faut ensuite attendre des mois voire des années que la succession soit réglée pour avoir accès au(x) compte(s) bancaire(s) du défunt. Pourtant, Michel Kawnik, le Président de l’Association Française d’Information Funéraire qui défend les intérêts des consommateurs, crie au scandale.

    « Le lobby des pompes funèbres demandait depuis longtemps une réévaluation. Mais 5.000 euros c’est énorme. Songez que le prix moyen des obsèques est plutôt autour de 2.600-2.800 euros ». Selon lui, cette décision va se traduire par une hausse des tarifs: « les sociétés de pompes funèbres demandent toujours comment leurs prestations seront réglées et quand il n’y a pas de contrats obsèques (NDLR: un Français sur cinq en détient un), elles se débrouillent pour savoir combien il y a sur le compte bancaire afin d’adapter leur devis ».

    Comme les opticiens et les dentistes avec les mutuelles …

    Bruxelles prône la TVA à taux 0

    Si le lobby qu’il représente est parvenu à faire plier le gouvernement sur ce sujet c’est peut-être aussi parce que ce dernier a quelque chose à se faire pardonner. La Commission européenne autorise en effet les États membres de l’UE à exonérer de TVA, ou à appliquer un taux réduit, les prestations de service dans le domaine funéraire. Mais la France se refuse à appliquer cette directive.

    Seul le transport du corps bénéficie de la TVA à taux réduit en vigueur pour… tous les transports (7% aujourd’hui, 10% au 1er janvier 2014).
    Pour les autres services, c’est le taux normal qui s’applique (19,6% jusqu’au 31 décembre, 20% ensuite).

    « La France est désormais le seul pays d’Europe à appliquer une TVA sur les services funéraires » assure le directeur général de la CFPM. Un sénateur socialiste, Jean-Marc Pastor a bien tenté d’interpeler Bercy sur les raisons justifiant cette exception fiscale qui selon ses calculs permet à l’Etat de gagner 185 millions d’euros par an. La réponse du ministère était un peu dans la question.

    « Cette mesure pèserait sur les finances publiques dans un contexte où le gouvernement est fermement engagé à réduire les déficits ». C’était le 19 juillet 2012. Gageons que l’an prochain, l’Etat gagnera encore plus que 185 millions d’euros avec les quelques 40 à 55.000 Français qui meurent chaque mois.

    Croque mort2

    « Pour un croque-mort, le réveillon c’est comme la veille des soldes pour le fripier. »


  • Le grand mensonge … Comment l’industrie de la santé a dramatisé la crise de l’Ebola pour obtenir plus de fonds

    ebolafric
    Source Express.be
    >« L’actuelle épidémie d’Ebola est l’urgence sanitaire la plus grave et la plus aigüe des temps modernes », a déclaré Ian Smith, Directeur Exécutif de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) lors d’une conférence de presse à la mi-octobre.

    Mais peut-on assimiler l’épidémie de l’Ebola à celle de la grippe espagnole qui aurait emporté entre 60 et 150 millions de personnes, ou celle du Sida, qui a coûté la vie de 35 millions d’autres ? Certainement pas, répond Michael Fumento dans le New York Post. Il affirme que l’Ebola a fait l’objet d’une dramatisation exagérée qui a abouti à exagérer l’attention accordée à l’épidémie au détriment d’autres maladies avec une létalité bien supérieure.

    Le lendemain de la déclaration de Smith, le New York Times avait prédit 10 000 nouveaux cas d’Ebola par semaine dès la première semaine du mois de décembre ; mais on n’a finalement déploré que 529 cas, et en moyenne, au cours des 3 dernières semaines, il n’y en a eu que 440.
    En fait, l’épidémie avait déjà atteint son paroxysme lorsque Smith avait participé à la conférence de presse, comme le montrent des documents de l’OMS, qui indiquent que le pic de l’épidémie avait été franchi à la mi-septembre. Mais à cette époque, l’OMS réclamait un milliard de dollars pour tenter de juguler l’épidémie, tandis que le président américain Barack Obama s’était engagé à verser 1,26 milliard et à envoyer des troupes sur le terrain pour assister les équipes médicales africaines à lutter contre la maladie.

    Selon Fumento, la notion des 10 000 nouveaux cas hebdomadaires serait une improvisation du responsable de la crise Ebola au sein de l’OMS, Bruce Aylward, et aucun calcul ne soutiendrait ce chiffre.

    En août, l’OMS avait anticipé qu’il y aurait 20 000 cas au 2 octobre, et aux Etats-Unis, le Centers for Disease Control (CDC) a publié une estimation de 540 000 à 1,4 million de cas d’ici le 20 janvier 2015. Pour le moment, nous n’en sommes qu’à 19 000 cas, observe Fumento.
    La Banque Mondiale, qui avait prédit que la crise de l’Ebola coûterait 36,2 milliards de dollars à l’Afrique, est revenue sur ce chiffre, et n’évalue plus désormais son impact qu’à 3 ou 4 milliards de dollars.

    « Ne vous méprenez pas sur mes propos », tempère Fumento. « Nos troupes, et des gens comme Médecins Sans Frontières, ont accompli un travail gigantesque face à cette épidémie. Mais il est dingue de jeter plus de milliards pour l’Ebola, comme le Congrès semble voué à le faire (5 milliards de dollars), alors que le besoin réel serait de combattre des maladies endémiques moins « glamours » comme la malaria, la tuberculose et la diarrhée infantile, qui tuent chaque jour plus de personnes que l’Ebola n’en a tuées depuis le début de l’épidémie ».

    Il conclut: « Quand l’OMS admettra finalement que l’épidémie n’a jamais atteint les niveaux qu’elle avait prédit, elle revendiquera certainement le crédit pour les nombres plus faibles, suggérant qu’une action rapide et intense aura permis d’éviter le désastre ».


  • Il paraitrait que les français l’aiment, et en voudraient une comme ça chez eux !

    angelajpg

    Une fois de plus on nous prend pour des billes !

    L’IFOP pour le JDD a fait un sondage !
    La population de la France étant estimée au 1er janvier 2014 à 66 millions d’habitants ils ont interrogé 1011 personnes (0.000015 de la population) RE-PRE-SEN-TA-TI-VES et ont décréter que 72% de nos compatriotes avaient une bonne opinion d’Angéla Merkel et de sa politique !!!

    Est-ce que, par hasard, on voudrait nous influencer pour nous faire avaler la même politique que les allemands?

    C’est quoi le bilan de Merkel

    Pauvreté – le prix du «succès» de l’économie allemande

    Source Médiapart
    En 2013, selon le rapport du «Statistisches Bundesamt» (Office Fédéral des Statistiques), pas moins de 13 millions d’Allemands sont menacés par la pauvreté. Est considéré comme «pauvre» toute personne qui ne dispose pas plus de 60% du salaire moyen – pour une personne vivant seule, le seuil est de 979 € par mois (11.749 € par an), pour une famille de deux adultes et deux enfants, le seuil se situe à 2.056 € par mois (24.673 € par an). Cette situation concerne 16,1% de la population allemande et le clivage entre la population active et le nouveau «précariat» ne cesse de se creuser.

    Bien entendu, comparé à d’autres pays européens, ce seuil peut paraître élevé – mais il faut tenir compte du coût de la vie en Allemagne.

    Avec 979 € par mois, on ne va pas loin sur l’autre rive du Rhin. Beaucoup de personnes peu qualifiées sont tombées dans le piège des petits boulots, pourtant vivement recommandés par le personnel dans les Agences pour l’Emploi, les célèbres «boulots à 400 €».
    Ce format, initialement inventé pour permettre aux chômeurs de rester en contact avec le marché de l’emploi, s’est avéré comme un moyen pour les entreprises d’embaucher de la main d’œuvre au moindre coût, ne permettant que dans des cas exceptionnels, l’accès à un poste à temps plein.

    Est-ce que l’on peut parler d’un «succès» de la politique allemande ?

    Est-ce que les chiffres allemands sont vraiment si mirobolants que ça ?
    Est-ce que le «modèle allemand» est vraiment un exemple à suivre pour l’Europe ?

    Certainement pas !

    Considérant que plus de 69% des chômeurs en Allemagne sont sérieusement menacés de cette pauvreté de laquelle on ne revient plus, considérant que 35,2% des monoparentaux sont menacés de cette pauvreté, considérant que 15,7% des enfants en Allemagne sont également menacés, on ne peut plus parler de succès.

    Au contraire – en vue du fort pourcentage d’enfants qui naissent déjà dans le contexte de la précarité, force est de constater que le modèle de la société allemande est un échec.
    L’Allemagne est en train de non seulement stigmatiser un sixième de sa population, mais de barrer la route à une partie des générations futures qui demain, sont censées porter financièrement cette société.

    La solution à cet état des choses ne peut se trouver qu’au niveau européen. Une harmonisation des systèmes sociaux devrait rapprocher l’Allemagne des autres pays européens et non pas les autres pays européens du modèle allemand !

    Laisser un sixième des enfants dans la pauvreté, tout en injectant des milliards dans les marchés financiers, c’est cynique, injuste et un système qui ne pourra durer !!!
    Et du coup, le «premier de la classe» devrait modestement s’asseoir et passer une heure de colle en rédigeant un texte sur le respect des plus faibles éléments d’une société. La qualité d’une démocratie ne se mesure pas au succès des plus fortunés, mais dans la gestion des problèmes des plus faibles.

    Et dans ce domaine, l’Allemagne n’est pas «premier de la classe», mais se trouve en queue du classement.

    Le taux de pauvreté dépasse 20 % dans plusieurs États du nord (Berlin, Brême, Saxe-Anhalt et Mecklembourg-Poméranie-Occidentale).

    « Des centres pour jeunes ou personnes âgées, des bibliothèques, des piscines ferment dans beaucoup d’endroits, des régions entières sont plongées dans une spirale du déclin », selon M. Schneider, qui désigne la région de la Ruhr, ancien bastion industriel de l’ouest de l’Allemagne, comme la plus problématique.

    Il a apporté son soutien au projet du nouveau gouvernement allemand d’introduire un salaire minimum universel en Allemagne, pays qui en est dépourvu. Le gouvernement de coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates a prévu de fixer à 8,50 euros de l’heure la rémunération minimum à partir de 2015 (9,53 euros en France). Le pouvoir d’achat moyen des salariés en Allemagne a baissé sur les neuf premiers mois de 2013, a annoncé par ailleurs jeudi l’institut des statistiques dans un communiqué.
    Voilà le modèle pour la France, soi-disant plébiscité par les français !

    Soit on nous prend pour des c … soit on l’est vraiment ! Les deux possibilités ne sont pas incompatibles !

    ________________________________________________________________________


  • Le monde est dirigé par les psychopathes

    psycho

    Dans « On Killing », le Lt. Col. Dave Grossman explique pourquoi la science militaire est moins concernée par la stratégie et la technologie, que de surmonter la réticence humaine instinctive à tuer des membres de sa propre espèce !

    Révolution dans les Affaires Militaires

    La vraie « Révolution dans les Affaires Militaires » ne fut pas l’impulsion de Donald Rumsfeld vers la haute technologie en 2001, mais la découverte dans les années 1940 du Brigadier général S.L.A. Marshall que seulement 15 à 20% des soldats de la Seconde guerre mondiale sur la ligne de feu utiliseraient leurs armes :

    « Ceux (80 à 85%) qui n’ont pas tiré ne se sont pas enfuis ou cachés (dans beaucoup de cas ils étaient prêts à se mettre en grand danger pour leurs camarades, prendre des munitions, ou transmettre des messages), mais ils ne tiraient pas sur l’ennemi, même quand ils étaient confrontés à des vagues répétées d’attaques furieuses » (Grossman, p. 4)

    La découverte et la recherche subséquente de Marshall prouva que dans les guerres précédentes, ce sont les 5% de soldats qui sont des psychopathes innés, et peut-être quelques imitateurs temporairement fous qui ont causé presque tous les meurtres. Les gens normaux passaient à travers les mouvements et, si possible, refusaient de prendre la vie d’un soldat ennemi, même si cela signifiait perdre la leur.

    L’implication : les guerres sont des massacres de masse de non-psychopathes perpétrés par des psychopathes.

    L’ouvrage de Marshall apporta une révolution copernicienne à la science militaire. Dans le passé, tout le monde croyait que le soldat voulant tuer pour son pays était la norme (héroïque), tandis que celui qui refusait de se battre était une (lâche) aberration. La vérité était que le soldat normatif provenait des 5% psychopathologiques. La saine majorité préférerait mourir que combattre, ce qui est une chose positive à ajouter au crédit de l’humanité.

    Les normes du comportement du soldat au combat ont donc été établies par des psychopathes.

    Cela signifie que les psychopathes contrôlent l’armée en tant qu’institution. Pire, cela signifie que les psychopathes contrôlent la perception des affaires militaires par la société. Manifestement, les psychopathes exercent une quantité énorme de pouvoir dans une société normale, apparemment saine.

    Comment cela se peut-il ? C’est quoi un psychopathe ?

    Dans « Ponérologie Politique », Andrzej Lobaczewski explique que les psychopathes cliniques jouissent d’avantages même dans des compétitions non-violentes pour grimper les échelons dans les hiérarchies sociales. Parce qu’ils peuvent mentir sans remords et sans le stress physiologique révélateur qui est mesuré par les tests au détecteur de mensonge. Les psychopathes peuvent toujours dire tout ce qui est nécessaire pour obtenir ce qu’ils veulent.

    Au tribunal par exemple,

    Les psychopathes peuvent dire des énormes mensonges de manière plausible, tandis que leurs adversaires sont handicapés par une prédisposition émotionnelle à rester à portée de la vérité.
    Trop souvent, le juge ou les jurés imaginent que la vérité doit se trouver quelque part au milieu, et ensuite prennent les décisions qui bénéficient au psychopathe.

    Dans les entreprises, dans l’armée et au gouvernement.

    Comme avec le juge et les jurés, la même chose est valable pour les responsables des décisions concernant qui promouvoir et qui ne pas promouvoir dans les hiérarchies des entreprises, de l’armée et du gouvernement.
    Le résultat est que toutes les hiérarchies deviennent inévitablement surchargées à leur sommet par des psychopathes.
    Derrière la démence apparente de l’histoire contemporaine se trouve la démence réelle des psychopathes se battant pour préserver leur pouvoir disproportionné. Et à mesure que ce pouvoir devient toujours plus menacé, les psychopathes deviennent toujours plus désespérés.

    Normalement les gens civilisés vivent pacifiquement et en coopération avec leurs semblables, en partageant le travail nécessaire dans le but d’obtenir le loisir de développer les arts et les sciences. Mais, ce n’est pas une description exacte de ce qui s’est passé dans les cultures soi-disant avancées au cours des derniers 8 000 ans.

    La civilisation, telle que nous la connaissons, est largement la création des psychopathes. Toutes les civilisations, y compris la nôtre, ont été fondées sur l’esclavage et la « guerre». Incidemment, ce dernier terme est un euphémisme pour massacre de masse.

    Quelques citations :

    John Lennon, avant son assassinat par Mark David Chapman, sujet contrôlé mentalement par la CIA.
    « Notre société est dirigée par des fous ayant des objectifs démentiels. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques ayant des fins maniaques et je pense avoir des chances d’être mis à l’écart comme fou pour avoir dit ça. C’est ce qui est fou à propos de ça. »

    George H. W. Bush à la journaliste Sarah McClendon en décembre 1999,
    « Si le peuple savait ce que nous avons fait, il nous poursuivrait dans la rue et nous lyncherait. »

    Albert Einstein
    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

    Voilà le travail des psychopathes


    Vers une 3 ème guerre mondiale !!! par ted85


  • Mais qu’est-ce qu’ils veulent encore de plus, ces palestiniens

    palestinien
    Palestiniens fuyant les combats en 1948.

    Cet article, publié le 8 décembre sur le site en anglais d’Al-Akhbar, est une traduction de l’édition en arabe. Par Zouheir Andraos

    Voilà que maintenant ils veulent pouvoir planter des pommes de terre, élever des poulets et cueillir du thym !!

    Quelle outrecuidance on croirait qui sont sur leur terres !!

    Alors qu’Israël augmente sa mainmise économique sur les Palestiniens de 1948, sa politique raciste va jusqu’à leur interdire d’élever des poulets et de cultiver des pommes de terre. Ceci après la fermeture d’ateliers de vêtements, qui ont été transférés en Jordanie, et autres actions similaires.
    Haifa occupée – Tandis que la persécution économique contre les Palestiniens continue, le ministère de l’Agriculture israélien a récemment décidé d’empêcher les Palestiniens de 1948 d’élever des poulets et donc de produire des œufs, revendiquant cette activité comme un droit exclusif des juifs dans les villages coopératifs (moshav). Les œufs produits par les structures palestiniennes ont disparu du marché en quelques jours et ont été remplacés par des œufs israéliens produits dans les moshavs (communautés agricoles coopératives) construites sur les ruines des villages palestiniens détruits pendant la Nakba, la Catastrophe.

    Les autorités de Tel Aviv ont également publié un décret interdisant aux « Arabes » de cultiver des pommes de terre, cédant aux pressions des producteurs israéliens. Les autorités avaient découvert que la production de pommes de terre est bon marché et une source importante de revenus pour les Palestiniens.

    Ces deux décisions sont des preuves supplémentaires de l’ampleur du racisme institutionnel.

    La Palestine est célèbre pour ses terres fertiles, riches de toutes sortes de plantes utilisées dans l’alimentation par les Palestiniens (comme le thym et la mauve) mais qui ne sont ni connues ni consommées par les juifs. Cela a conduit le gouvernement israélien à donner instruction à ses prétendues autorités de la Protection de l’Environnement de poursuivre « les voleurs de plantes ». Il a officiellement annoncé que ces plantes étaient « des espèces protégées et ceux qui les ramassent seront poursuivis en justice. » !!!

    Les autorités de Protection de l’Environnement ont commencé à infliger des amendes aux Palestiniens qui cueillaient « des plantes protégées ». Pendant ce temps, des commerçants juifs, qui venaient de découvrir l’importance de ces plantes pour les Palestiniens, ont demandé les autorisations nécessaires au ministère de l’Agriculture pour les cultiver et les vendre sur les marchés arabes. Les Palestiniens de l’intérieur sont devenus la cible d’un commerce israélien lucratif et populaire.

    Dans le même contexte, les autorités d’occupation ont trouvé un autre canal pour accroître la mainmise économique sur les Palestiniens : la société de cigarettes Dubek (le seul cigarettier israélien) a annoncé qu’elle allait cesser d’acheter du tabac aux agriculteurs arabes. Le tabac est l’une des principales cultures de rapport pour les Palestiniens, en particulier en Galilée, à l’intérieur de ce qu’on appelle la ligne verte. Israël aura ainsi détruit l’une des cultures arabes les plus importantes en Palestine, et a commencé à importer le tabac de son allié turc.

    Persistant dans sa guerre économique et en collaboration avec la Jordanie, Israël a récemment fermé les petits ateliers de couture et de tricot en Galilée, dans le Triangle et dans le Negev (Naqab), la principale source de revenus pour de nombreuses familles palestiniennes. Les autorités d’occupation ont l’intention de les déplacer en Jordanie, sous prétexte que la main d’œuvre y est bon marché. La rumeur dit cependant que le projet vise à soutenir la fragile économie jordanienne, en plus de la détermination de l’occupation de couper les sources de revenus des Palestiniens de 1948.

    La politique de mainmise économique adoptée par Israël a entraîné le chômage d’un tiers de la main-d’œuvre dans le Naqab et à Umm al-Fahm. Elle a creusé l’écart entre le chômage palestinien et israélien, avec un taux de chômage de 25 pour cent pour les Palestiniens, et de 6,5 pour cent pour les Israéliens. Les mêmes statistiques indiquent que la moitié des enfants palestiniens dans les territoires de 1948 vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté.

    _________________________________________________________________________


  • 50 millions de $ de royalties sur un vaccin contre Ebola

    virus2
    Source : Lettre Santé Nature Innovation

    Mais Ebola ne fait pas que des malheureux, manifestement.

    Le géant pharmaceutique Merck & Co a annoncé le 24 novembre 2014 avoir payé 50 millions de dollars pour les droits sur un vaccin expérimental contre Ebola développé par une société américaine, NewLink Genetics Corp.

    La somme sera réglée en deux fois : 30 millions de dollars immédiatement, puis 20 millions de dollars supplémentaires lorsque les nouveaux tests cliniques seront en cours, pendant le premier trimestre 2015.

    Pourquoi un prix aussi faramineux ? Et comment les dirigeants de Merck & Co comptent-ils se « refaire » sur cette opération ?

    C’est bien simple : ils savent qu’ils pourront vendre des millions de dose de vaccins aux gouvernements occidentaux, qui paieront avec l’argent des citoyens comme vous et moi, que nous soyons d’accord ou non.

    Déjà les autorités sanitaires américaines ont donné leur accord pour un essai à grande échelle sur les êtres humains début 2015, ainsi que pour un vaccin développés par le concurrent GlaxoSmithKline.

    Bien entendu, aucune garantie n’est donnée sur l’innocuité de ces vaccins. On se contentera de rappeler que des milliers de cas de narcolepsie (une maladie grave et invalidante) avaient été provoqués par la campagne totalement inutile et ruineuse de vaccination contre la grippe H1N1.

    Des leçons de cette tragique expérience ont-elles été tirées ? Il semble bien que non.

    La suite du scénario

    Cela se produira en 2015.

    Que le virus Ebola continue ou non à se répandre sur le terrain (elle est en diminution au Libéria, le pays le plus touché, avec 20 nouveaux cas par semaine contre 80 au plus fort de l’épidémie, en septembre dernier), la psychose va continuer à être entretenue dans les médias et dans les milieux politiques, pour justifier :
    1. des rallonges budgétaires pour tous les « organismes internationaux » actifs dans cette lutte, et qui, à force de lobbying, sont en train d’obtenir 6,2 milliard de dollars, soit 1 million de dollars par personne décidée d’Ebola.
    Rappelons que, en Afrique, des millions de personnes meurent chaque année parce qu’on a pas su trouver quelques dollars pour un médicament contre la diarrhée citée plus haut, le paludisme, le choléra, la tuberculose et tout simplement la malnutrition ;
    2. Des autorisations et bourses seront données hâtivement au complexe pharmaco-industriel pour tester des médicaments et des vaccins massivement sur des êtres humains, qui seront ensuite administrés, si nécessaire par la force, à de larges pans de la population.

    Le troisième acte du scénario n’arrivera que plus tard, en 2016, 2017 ou peut-être 2018.

    On s’apercevra que ces milliards ont été mal investis. Qu’ils ont largement enrichi des personnes et réseaux qui ne le méritaient pas forcément, et que les bienfaits des médicaments et vaccins avaient été fortement exagérés, leurs risques minimisés.

    Des associations de victimes des médicaments et des vaccins seront créées, des procès retentissants auront lieu. Malheureusement, à ce moment, il sera trop tard. L’argent aura disparu. Les problèmes de santé provoqués par les médicaments et les vaccins resteront.

    ____________________________________________________________________________


  • Tout va bien … On continue !

    virus
    Source : « Les mots ont un sens »

    Des incidents potentiellement catastrophiques dans des labos de… biosécurité

    Le virus de la poliomyélite dans la nature, des fioles d’Anthrax expédiées sans avertissement, des tenues de protection souillées par le virus Ebola…

    Le 2 septembre 2014, à Rixensart, en Belgique, à 20 km de Bruxelles, 45 litres de solution contenant le redoutable virus de la poliomyélite ont été relâchés par erreur dans la nature par une employée étourdie d’une usine de fabrication de vaccins GSK. (lemonde.fr) A ce jour, ce regrettable incident est resté sans conséquence, pour la population comme pour l’usine fautive, qui n’a reçu qu’une toute petite réprimande orale de la part des autorités.

    En Grande-Bretagne (telegraph.co.uk),plus d’une centaine d’accidents de ce type ont eu lieu durant les cinq dernières années, d’après un rapport officiel publié jeudi dernier. Exemples : la négligence d’un organisme gouvernemental a provoqué l’envoi d’anthrax virulent à plusieurs laboratoires britanniques, sans précaution aucune. Une erreur qui a exposé des dizaines de scientifiques à la maladie. Seuls deux ont été contaminés, mais ils avaient été préalablement vaccinés. Ouf ! Dans une autre agence, le système de traitement de l’air permettant de neutraliser la fièvre aphteuse est resté hors service un long moment. Et, lors d’une inspection de sécurité dans un laboratoire du ministère de la Défense, des tissus animaux infectés par le virus Ebola ont été détectés sur les tenues de protection des chercheurs, hors zone de confinement.

    Jusqu’ici, tout va bien…

    Des laboratoires ont été sommés de se mettre aux normes, d’autres ont été fermés. Le rapport indique en outre que 70 incidents survenus dans des laboratoires gouvernementaux, universitaires ou hospitaliers ont été suffisamment sérieux pour qu’une enquête judiciaire soit lancée.


  • Appel de personnalités allemandes : « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »

    guerre froide
    Illustration, en partant d’en haut à gauche vers en bas à droite : 1) Gerhard Schröder, 2) Antje Vollmer, 3) Horst Teltschik, 4) Walter Stützle, 5) Roman Herzog, 6) Wim Wenders

    Source : Pino Cabras – IlFatto Quotidiano

    En Allemagne, d’anciens présidents, des artistes, des industriels lancent un puissant appel pour une politique de détente en Europe. Leurs collègues italiens et français se taisent.

    En Allemagne, des dizaines d’intellectuels de premier plan, d’hommes politiques de diverses tendances, d’anciens présidents de la République, de journalistes, de responsables religieux de niveau mondial, etc. ont lancé un appel dramatique en faveur d’une politique de détente pour arrêter de diaboliser la Russie. Cet appel s’intitule « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »

    Désormais, des pans entiers des classes dirigeantes allemandes voient se profiler le risque toujours plus grand d’une nouvelle guerre mondiale. Ils assistent effarés aux campagnes d’hystérie anti-russe dans les médias et font remarquer la soumission des gouvernants allemands et plus généralement européens qui, tel un troupeau allant au suicide, obéissent aveuglément aux mauvais bergers dirigés par les néocons de Washington. Les esprits les plus ouverts en Allemagne pointent du doigt la responsabilité primordiale des médias, infestés qu’ils sont par des éditorialistes et des commentateurs qui «diabolisent des nations entières, sans donner un crédit suffisant à leurs récits. »

    Ils rappellent les leçons dramatiques de l’Histoire, qui voient dans la Russie une puissance ayant une fonction dirigeante incontournable dans la vie politique européenne. Et même si d’éminentes personnalités allemandes appellent les classes dirigeantes russes au respect du droit international, leur doigt est clairement pointé vers cette tentative aussi folle que vouée à l’échec – la troisième après Napoléon et Staline – de dissocier la Russie de l’Europe. Ceux qui lancent cet avertissement sont des personnalités qui se sont toujours exprimées de façon modérée.

    (…) Pour comprendre à quel point les Républiques italienne et française sont mal en point, il ne suffit pas de s’indigner au sujet des derniers scandales de rétro-commissions à Rome ou à Paris- NdT, c’est toujours la même histoire.

    Il faut surtout constater combien les (soi-disant) classes dirigeantes ignorent la portée et les implications de la crise que traverse actuellement l’Europe. Alors que la crème des crèmes des artistes, scientifiques, et hommes politiques allemands ressentent le besoin de s’informer sur cette nouvelle Guerre froide, et après en avoir compris la gravité et s’en être horrifié, lancent ce gigantesque cri d’alarme, chez nous, rien de la sorte ne semble se profiler parmi nos éminents intellectuels et hommes politiques.

    Nous avons désormais une classe d’intellectuels totalement chloroformée ; artistes, hommes de cinéma, intellectuels, la plupart ont un électro-encéphalogramme plat, surtout à gauche, en plus d’avoir des hommes politiques pratiquement analphabètes en matière de politique internationale.

    Tous lisent des journaux plus mauvais les uns que les autres, se fient à eux, ou alors ils y écrivent eux-mêmes, mais ils ne comprennent plus rien. En attendant, ils répètent comme des perroquets les déclarations de John McCain et évoquent un soi-disant Adolf Poutine. Leurs collègues allemands font exactement le contraire, à savoir que c’est l’Occident qui se comporte comme Hitler. En fait, Kiev est en train de donner carte blanche aux militants à la croix gammée.

    Non seulement je vous recommande de lire cet appel, mais je vous invite à le diffuser tous azimuts à travers tous les réseaux dont vous disposez.

    Voici la traduction du texte publié en ligne par le quotidien allemand Zeit. Bonne lecture !

    * * * APPEL * * *

    « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »

    Personne ne veut la guerre. Mais l’Amérique du Nord, l’Union européenne et la Russie se dirigent tout droit vers une guerre si l’on ne met pas fin à la spirale mortelle des menaces et contre-menaces.

    Tous les Européens, y compris la Russie, partagent la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité. Seuls ceux qui ne perdent pas de vue cet objectif peuvent éviter de nous engager sur la mauvaise voie.
    Le conflit en Ukraine montre que la soif de pouvoir et de domination sont des problèmes toujours bien réels. En 1990, à la fin de la Guerre froide, nous avions tous espéré le contraire. Mais le succès de la politique de détente et les révolutions pacifiques nous ont rendus imprudents et nous ont endormis. À l’est comme à l’ouest. Aussi bien les Américains que les Européens et les Russes, ont oublié le principe fondamental de bannir définitivement la guerre des rapports internationaux. Sinon, on ne s’explique pas l’élargissement occidental vers l’Est, menaçant pour la Russie, en l’absence totale d’une collaboration contextuelle plus approfondie avec Moscou ; ou encore l’annexion de la Crimée par Poutine, contraire au droit international.
    Dans un moment de grand danger pour le continent comme celui que nous sommes en train de vivre, l’Allemagne a une responsabilité particulière dans le maintien de la paix.
    Sans la volonté de réconciliation du peuple de Russie, sans la clairvoyance d’un Mikhaïl Gorbatchev, sans le soutien de nos alliés occidentaux et l’action prudente du gouvernement fédéral d’alors, nous n’aurions jamais pu surmonter la fracture de l’Europe. Le fait de rendre possible la réunification pacifique de l’Allemagne fut un acte majeur et d’une grande sagesse de la part des puissances sorties vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. De la fin de cette fracture devait naitre un ordre européen durable fait de paix et de sécurité, allant de Vancouver à Vladivostok, comme cela fut établi en novembre 1990 par tous les chefs de gouvernement des 35 États membres de l’OSCE signataires de la « Charte de Paris pour une nouvelle Europe. »
    Sur la base des principes convenus ensemble et des premières mesures concrètes mises en oeuvre, il fallait construire une « maison européenne commune », dans laquelle chaque État membre pourrait jouir du même niveau de sécurité. Cet objectif fondamental de la politique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui n’a pas été atteint. Les Européens ont encore des raisons d’avoir peur.
    Nous, signataires de ce texte, appelons le gouvernement fédéral à agir de façon responsable pour la paix en Europe. Nous avons besoin d’une nouvelle politique de détente en Europe. Celle-ci ne peut exister que sur la base d’une sécurité égale pour tous, et entre partenaires aux droits égaux et au respect réciproque. Le gouvernement allemand serait dans son rôle si compte tenu de la situation de blocage, il lançait un appel au calme et au dialogue avec la Russie. Le besoin de sécurité des Russes est aussi vaste et légitime que celui des Allemands, des Polonais, des Ukrainiens ou des habitants des Pays baltes.
    Nous ne pouvons pas chasser la Russie de l’Europe. Ce serait contraire à l’Histoire, irrationnel et dangereux pour la Paix. Jusqu’au congrès de Vienne de 1814, la Russie était reconnue comme une des puissances dirigeante de l’action politique en Europe. Tous ceux qui ont essayé de changer cet état de fait par la violence ont failli et ont généré un immense bain de sang, comme ce fut le cas avec la tentative meurtrière et mégalomane de l’Allemagne d’Hitler qui s’aventura hors de ses frontières pour tenter de soumettre également la Russie à son propre régime.

    Nous exhortons tous les députés du Bundestag allemand,

    en tant que représentants du peuple, à être à la hauteur de la gravité de la situation, et à se faire les gardiens des engagements de Paix du gouvernement fédéral. Ceux qui ne font que construire l’image d’un ennemi, et manipuler les faits en lui attribuant unilatéralement les fautes, exacerbent les tensions à un moment où au contraire devraient prévaloir les signes de détente. Incorporer, intégrer, ne pas exclure, devraient être le leitmotiv des politiques allemands.

    Nous en appelons aux médias,

    afin qu’ils se conforment de façon plus convaincante à leurs obligations de rapporter les faits sans a priori. Les éditorialistes et les commentateurs diabolisent des nations entières, sans donner suffisamment de crédit à leurs récits. N’importe quel journaliste expert en politique étrangère comprendra facilement la crainte des Russes, depuis que fin 2008, les membres de l’OTAN invitent la Géorgie et l’Ukraine à entrer dans l’Alliance atlantique. Il ne s’agit pas de Poutine. Les chefs vont et viennent. Il s’agit de l’Europe. Il s’agit d’ôter aux gens la peur de la guerre. Dans ce contexte, un compte-rendu responsable des faits, basé sur des recherches solides, ne peut qu’être bénéfique.

    Le 3 octobre 1990, le jour de l’Unité allemande, le président Richard von Weizsäcker a dit :
    « La guerre froide est surmontée. Liberté et démocratie ont été rapidement appliquées à tous les États… Désormais ceux-ci peuvent intensifier leurs rapports et les consolider au niveau institutionnel, au point que pour la première fois, pourra se former un ordre commun de vie et de paix. […] C’est ainsi que commence pour les peuples d’Europe un nouveau chapitre de leur histoire. Son but est une union paneuropéenne. C’est un objectif formidable. Nous pouvons l’atteindre, mais nous pouvons aussi le rater. L’alternative qui se présente à nous est claire : unir l’Europe, ou bien retomber dans des conflits nationalistes dans la lignée d’autres exemples historiques douloureux. »
    Jusqu’au conflit ukrainien, nous avions cru, en Europe, que nous étions sur la bonne voie. Aujourd’hui, le discours de Richard von Weizsäcker, prononcé voilà un quart de siècle, n’a jamais été plus actuel.

    Les signataires :

    Mario Adorf, acteur
    Robert Antretter (e- parlementaire au Bundestag)
    Prof. Dr Wilfried Bergmann (Vice-président de l’Alma Mater Europaea)
    Luitpold Prinz von Bayern (Königliche Holding und Lizenz KG, manufacture de porcelain de Nymphenburg)
    Achim von Borries (metteur en scène et scénariste)
    Klaus Maria Brandauer (acteur, metteur en scène)
    Dr Eckhard Cordes (président de la commission pour les relations économiques avec l’Europe de l’Est)
    Prof. Dr Herta Däubler-Gmelin (ex-ministre de la Justice)
    Eberhard Diepgen (ex maire de Berlin)
    Dr Klaus von Dohnanyi (maire de la Cité libre de Hambourg)
    Alexander van Dülmen (Conseiller d’administration de la A-Company Filmed Entertainment AG)
    Stefan Dürr (Managing Partner et administrateur délégué de la Ekosem-Agrar GmbH)
    Dr Erhard Eppler (ex-ministre fédéral pour le développement et la coopération)
    Prof. Dr Heino Falcke (recteur)
    Prof. Hans-Joachim Frey (président du Conseil d’Administration de la Semper Opernball de Dresde)
    Père Anselm Grün (moine)
    Sibylle Havemann (Berlin)
    Dr Roman Herzog (ex-président fédéral)
    Christoph Hein (scénariste)
    Dr H. C. Burkhard Hirsch (ex Vice président du Bundestag)
    Volker Hörner (recteur)
    Josef Jacobi (agriculteur biologique)
    Dr Sigmund Jähn (ex-astronaute)
    Uli Jörges (journaliste)
    Prof. Dr H. C. Dr Margot Käßmann (ex-présidente du Conseil Protestant allemand et évêque)
    Dr Andrea von Knoop (Moscou)
    Prof. Dr Gabriele Krone-Schmalz (ex-correspondant de la chaine tv ARD à Moscou)
    Friedrich Küppersbusch (journaliste)
    Vera von Lehndorff Gräfin (artiste)
    Irina Liebmann (scénariste)
    Dr H. C. Lothar de Maizière (ex premier ministre de la RDT, ex-ministre de la RFT)
    Stephan Märki (directeur du Theatre de Bern)
    Prof. Dr Klaus Mangold (président de Mangold Consulting GmbH)
    Reinhard e Hella Mey (auteur chanteur)
    Ruth Misselwitz (pasteur protestant de Pankow)
    Klaus Prömpers (journaliste)
    Prof. Dr Konrad Raiser (ex-secrétaire général du Conseil oecuménique mondial des Églises)
    Jim Rakete (photographe)
    Gerhard Rein (journaliste)
    Michael Röskau (ex dirigeant ministeriel)
    Eugen Ruge (scénariste)
    Dr. H. C. Otto Schily (ex-ministre federal de Interieur)
    Dr H. C. Friedrich Schorlemmer (spécialiste en théologie, militant des droits civils)
    Georg Schramm (comique)
    Gerhard Schröder (ex-Chancellier federal)
    Philipp von Schulthess (acteur)
    Ingo Schulze (scénariste)
    Hanna Schygulla (actrice, chanteuse)
    Dr Dieter Spöri (ex-ministre des Affaires économiques)
    Prof. Dr. Fulbert Steffensky (théologue catholique)
    Dr Wolf-D. Stelzner (Managing Partner: WDS-Institut für Analysen in Kulturen mbH)
    Dr Manfred Stolpe (ex ministre fédéral, ex-gouverneur du Brandebourg)
    Dr Ernst-Jörg von Studnitz (ex-ambassadeur)
    Prof. Dr Walther Stützle (ex-secrétaire d’État à la Défense)
    Prof. Dr Christian R. Supthut (ex-Conseiller en Droit)
    Prof. Dr H. C. Horst Teltschik (ex-conseiller auprès du Bureau fédéral pour la sécurité et la politique étrangère)
    Andres Veiel (metteur en scène)
    Dr. Hans-Jochen Vogel (ex ministre federal de la Justice)
    Dr Antje Vollmer (ex-Vice-président du Bundestag)
    Bärbel Wartenberg-Potter (éveque emerite de Lubecca)
    Dr Ernst Ulrich von Weizsäcker (scientifique)
    Wim Wenders (metteur en scène)
    Hans-Eckardt Wenzel (Auteur chanteur)
    Gerhard Wolf (écrivain, éditeur)


  • Après avoir plombé la production, plombé l’emploi, le gouvernement s’attaque à la consommation… Que restera-t-il en France?

    taxes
    Source http://maviemonargent.info/

    La hausse de la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom) sera, dès 2015, augmentée de 50 % sur les surfaces de plus de 2 500 mètres carrés. Une aberration. Cela se répercutera ipso facto sur les prix de vente, donc sur le pouvoir d’achat des ménages et, par ricochet, sur l’emploi. Contre toute attente! La Tascom coûte déjà aujourd’hui entre 600 (chiffres finances publiques) et 710 millions d’euros (selon le Conseil du commerce de France) qui sont répercutés sur les prix de vente. Demain, elle s’approchera du milliard d’euros.

    Toutes les « grandes surfaces », de plus de 2500 m² sont impactées

    Actuellement, la Tascom est versées aux budgets des collectivités locales. L’augmentation, soit 25% de ce que paieront désormais les grandes surfaces, ira, quant à elle, au budget de l’Etat. Ce sont principalement les hypermarchés alimentaires de Leclerc, Carrefour, Auchan, Système U et Géant qui seront touchés, mais aussi bien sûr les grands magasins de bricolage, de meubles, d’électroménager ou de produits culturels. Les supermarchés y échappent, même si l’un des amendements prévoyait une hausse de 30 % des magasins de plus de 900 m2. Il n’a pas été adopté.

    Toujours la rhétorique des bons sentiments pour tenter de justifier

    Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a défendu ces amendements proposés in extremis par des députés socialistes et radicaux de gauche en affirmant qu’augmenter la fiscalité sur les grandes surfaces permettait d’aider le petit commerce (parce que si les Français ne peuvent pas acheter dans des magasins parce qu’ils sont chers ils pourront mieux demain parce que tout le monde sera cher?) et permettrait de « contrer » (oui, oui, vous ne rêvez pas) les effets du CICE dont certaines grandes surfaces bénéficieraient alors qu’elles ne sont pas « en situation de concurrence internationale » (ainsi donc, il ne s’agit pas, avec le CICE, de sauver l’emploi en France mais d’espérer sauver la balance commerciale. C’est nouveau, ça vient de sortir. Nous attendons donc les mesures du gouvernement à l’encontre de la Poste, qui n’est pas en situation de concurrence internationale et qui est LE principal bénéficiaire du CICE!)

    La réponse ne s’est pas fait attendre…

    Soulignant que cet impôt n’avait «aucune justification», la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a décidé de suspendre «la mise en œuvre de l’accord sur les contrats de génération, qui prévoyait 30.000 embauches sur trois ans», et d’annuler «toutes les négociations sociales en cours, notamment celles sur les contreparties du Pacte dit de responsabilité».

    «Pourquoi négocier des contreparties alors que les allègements prévus sont annulés par les nouvelles mesures?», s’est interrogé Fabienne Prouvost, porte-parole de la FCD.
    Un accord de branche relatif au contrat de génération a été signé à la mi-novembre avec les organisations syndicales, prévoyant le recrutement de 30.000 salariés de moins de 26 ans et de 1.600 de plus de 50 ans au cours des trois prochaines années. Les enseignes de la distribution s’étaient également engagées à maintenir à au moins 4% des effectifs la part des salariés de 57 ans et plus.

    Une accumulation de décisions néfastes

    La FCD évalue par ailleurs à 35.000 le nombre d’emplois qui seront perdus à court terme du fait de plusieurs mesures qu’elle juge «catastrophiques», comme l’intégration des temps de pause dans les allègements de charges, évaluée à 200 millions d’euros, ou encore la restriction de l’ouverture des magasins en soirée

    Qu’est-ce que cette taxe d’aménagement sur les cabanes de jardin?

    Le nom officiel de cette taxe est « taxe d’aménagement ». Vous la devez lorsque vous construisez un espace de plus de 5m² sur votre terrain : une maison, un garage, une grange et même votre abri de jardin (y compris en préfabriqué). Pour être taxé, cet espace doit dépasser 1,80 mètre de hauteur sous plafond. Les escaliers ne comptent pas.

    La taxe est reversée au département (conseil général) et à la commune (en Ile de France, il y a en plus une part régionale…). La base de calcul de la taxe est un tarif forfaitaire national au mètre carré. En 2014, il s’élève à 712 €. Les deux collectivités fixent les taux d’imposition qui sont votés chaque année en conseil municipal et en conseil général, avant le 30 novembre. Ces taux sont compris entre 1% et 5% pour la commune et entre 1% et 2,5% pour le département.

    Comme toujours en France, les règles étant compliquées, on les compliquent un petit peu plus avec, ici, un abattement fiscal de 50% sur les 100 premiers mètres carrés. Le mode de calcul de la taxe d’aménagement est donc: surface construite multipliée par valeur forfaitaire (356€ de 1 à 99m², 712€ au-delà) multipliées par les taux de votre département plus le même calcul multiplié par les taux de votre commune…..

    Et encore …

    Mais puisque notre président nous a dit qu’il n’augmenterait pas les impôts…

    Eh bien promesse tenue !! Il augmente toutes les taxes qui existent autour et n’hésitera pas à nous en inventer d’autres, tant la créativité fiscale de nos zélites est sans limites.

    C’est sûr qu’il faut taxer toutes les cabanes, c’est pour notre bien. De même que mettre des amendes aux cyclistes… Ben oui, se faire renverser en vélo c’est ballot. Vite, taxons les vélos ! N’oublions pas d’augmenter les taxes sur le diesel qui pollue après nous avoir presque obligé à tous rouler en diesel… Mais bon, ce n’est pas grave, maintenant il faut acheter une voiture essence… que l’on nous forcera à remplacer par une voiture électrique… qui ne marche pas !!

    __________________________________________________________________________________


  • Le Luxembourg ce pays pauvre qu’il fait aider !

    euros

    Le budget de l’UE devrait être voté mi-décembre par le parlement européen. La France y contribuera pour plus de 21 milliards. Mais elle recevra moins qu’elle ne versera. C’est le principe mais pas pour tous. Les premiers bénéficiaires sont les… Luxembourgeois et les Lettons.
    C’est bien normal il faut encourager les paradis fiscaux !

    Ce budget devrait atteindre 145 milliards d’euros. Sur ce total, la France contribuera pour 21 milliards, soit plus de 17% du total. C’est moins que l’Allemagne (environ 21%) mais plus que l’Italie ou le Royaume Uni.

    Ceux qui reçoivent plus qu’ils ne versent

    Luxembourg : 2.352 euros reçus par habitant
    Lettonie: 743
    Estonie: 582
    Hongrie: 496
    Grèce: 477
    Portugal: 415
    République Tchèque: 317
    Pologne: 313
    Lituanie: 268
    Belgique: 266
    Slovaquie: 232
    Malte: 213
    Bulgarie: 209
    Roumanie: 204
    Slovénie: 202
    Espagne: 55
    Irlande: 51
    Chypre: 50
    Croatie: 11

    Et ceux qui versent plus qu’ils ne reçoivent

    Italie: 74 euros versés par habitant
    Finlande: 128
    France: 143
    Royaume-Uni: 153
    Autriche: 168
    Pays-Bas: 171
    Allemagne : 189
    Danemark: 246
    Suède: 253

    Le Luxembourg est donc si pauvre !
    Notre pays perd donc 143 euros x 65 820 916 français (chiffre INSEE au 1er janvier 2014) = 9 412 390 988 euros chaque année dans cette affaire !!

    On pourrait en faire des choses avec ces 9 milliards et demi !
    Mais, bon! qu’est-ce que c’est 9,5 milliards pour nous !


  • La retraite du président « fantoche » de l’Europe

    Fantoche
    Source : The Telegraph

    Certains en auront bien profité

    L’ancien président du Conseil européen recevra une énorme prime de plus de 600 000€ les trois prochaines années.
    Herman Van Rompuy est en droit de toucher une somme d’environ 600 000€, et ce sans aucune activité, au terme de son mandat de président du Conseil européen. Cette somme sera prise en charge par les contribuables européens ces trois prochaines années.

    Au terme de son mandat, lundi 1er décembre dernier, l’ancien président du Conseil européen touchera environ 170 000€ par an, 55% de son salaire de base, jusqu’à décembre 2017, de manière lui permettre de vivre en dehors du monde de la bureaucratie de Bruxelles.

    Le Telegraph a établi que M.Van Rompuy, agé de 67 ans, recevra également un paiement de 26 000€ et une pension à vie de 66 000€ par an.

    L’ »indemnité transitoire » n’exige pas que M. Van Rompuy exerce une activité pour cela et tout cet argent lui sera versé en vertu des taux fiscaux réduits, comme en bénéficient aujourd’hui les fonctionnaires européens.

    Ces allocations sont justifiées comme « le prix de l’indépendance totale » de hauts fonctionnaires de l’Union européenne. M. Van Romuy devra également « demander la permission pour tout travail qu’il aimerait faire pour 18 mois après avoir quitté ».

    Commentaire éclairé d’un internaute sur le site « agence info libre »

    1.la vie dans les bois 3 décembre 2014, à 19:53
    « Lorsqu’on voit que notre sort dépend(en partie) de ce genre d’individu content de lui et manifestement idiot, il y a de quoi avoir peur!……Argent, honneurs, médailles, illusions de pouvoir, voilà le moteur des crétins vendus au nouvel ordre mondial unipolaire. »


  • Black Friday la journée des zombies !

    Black Friday
    En haut la journée folle du Vendredi Noir aux States
    En bas extrais du film Les Zombies, chercher la différence.
    A part qu’ils ont meilleur teint, ils n’ont rien à envier aux films de zombies des années 80

    En France certaines soldes ne sont pas mieux !

    Et dans la vraie vie, qu’est-ce qui a changé en 30 ans?

    Mais le pire …

    Black Friday2

    Black Friday : les ventes d’armes à feu multipliées par 3

    Le «vendredi noir» ou «Black Friday», qui initie la fête prochaine saison des achats, est l’un des jours de l’année « le plus chargé » pour le FBI qui vérifie les transactions liées aux armes à feu. Selon la loi, le FBI doit terminer l’examen du casier judiciaire d’une personne qui veut acheter une arme à feu dans les trois jours, et s’il donne son feu vert, la vente ne dépend que de la décision du vendeur.
    L’année dernière, le FBI a complété 21 millions de demandes de vérifications des antécédents et refusé l’achat d’une arme dans seulement 1,1% des cas.
    Le président Barack Obama souhaite l’amélioration du système de vérification des antécédents pour empêcher que des criminels puissent détenir une arme à feu, mais le lobby des armes, institutionnalisées par la National Rifle Association (NRA), est l’un des plus redoutés par les législateurs, qui dans de nombreux cas ont eu leurs carrières ruinées pour avoir osé faire face à ce puissant groupe. Le droit de porter les armes est considéré comme un droit constitutionnel aux États-Unis, et les conservateurs défendent farouchement cette position, malgré les milliers de décès par an par armes à feu.


  • Petite revue de presse internationale

    Sarko

    Londres – The Independent

    « Trente mois après sa défaite à l’élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy comptait sur un retour sous la ferveur des acclamations, comme Napoléon après son évasion de l’île d’Elbe en 1815 », écrit The Independent au lendemain de l’élection à l’Union pour un mouvement populaire (UMP). « Il a obtenu 64,5 % des voix, ce qui a été presque universellement interprété comme un revers, deux acclamations plutôt que trois », note le quotidien britannique, donnant le ton des commentaires en ce 1er décembre.

    Allemagne – Süddeutsche Zeitung

    A Munich : « C’est reparti pour le grand show de Sarko », titre la Süddeutsche Zeitung qui s’étonne que la France « avance vers le passé ». « Le petit homme au grand ego est de retour. Mais l’UMP doit se demander si Sarkozy est vraiment le bon choix pour l’avenir. Certes, l’ex-président a du talent, de l’énergie, du panache, parfois même du charisme. Il sait parler et mobiliser l’électeur. Il est bien plus dynamique que le président actuel. Et, malgré son égocentrisme, il inspire plus confiance que Marine Le Pen. » Mais Sarkozy a déjà eu sa chance, écrit le quotidien allemand (de 2007 à 2012), il a beaucoup promis et… peu tenu.

    Londres – Financial Times

    Le Financial Times lui aussi refroidit les ardeurs de ceux qui voudraient voir Sarkozy de retour à l’Elysée : « Il doit se défaire de toutes illusions sur le fait qu’il est le sauveur que le pays attend. Premièrement, ce n’est pas évident que les Français veulent son retour. Il a remporté l’élection à l’UMP avec un score bien plus faible que sa première victoire en 2004. Monsieur Sarkozy n’est plus aussi respecté dans son parti qu’il ne l’était il y a dix ans. […] L’autre raison qui explique que Nicolas Sarkozy pourrait ne pas accéder à la présidence de la République est que son premier mandat fut décevant. Il ne fut pas le réformiste qu’il disait être », tempère le Financial Times.

    Pays Bas – Financieele Dagblad

    Même constatation aux Pays-Bas où le Financieele Dagblad explique ce « déclin d’enthousiasme » pour Sarkozy par « sa tendance trop forte à vouloir plaire. De manière tapageuse, il se met au-devant de la scène en espérant rallier le plus d’électeurs possible. » C’est un comportement qui fatigue l’opinion publique : « 75 % des Français trouvent qu’il a raté son retour », rappelle le quotidien.

    Londres – Daily Telegraph

    « Le meilleur atout de Sarkozy ? Sa haine de la gauche ». The Daily Telegraph observe que « l’homme surnommé par certains ‘le nain venimeux de l’Europe aux talonnettes’, inspire une rage aveugle à ses critiques », rappelle le quotidien britannique qui n’a pas oublié le côté bling-bling de l’ancien président. « Mais, finalement, cette frénésie anti-Sarkozy pourrait bien le rendre sympathique aux yeux des Français. Elle lui a conféré le statut d’outsider qui combat l’establishment sur tous les fronts […] et qui vole ainsi à Marine Le Pen sa principale promesse électorale. »

    Madrid – El País

    « Sauveur » est le qualificatif choisi par El País de Madrid pour commenter le retour de Sarkozy au premier plan. Un retour qui illustre les impasses de la société française, selon le quotidien. En effet, Sarkozy va essayer de résoudre à sa manière la question centrale de la vie politique française : le futur rôle du FN.

    « La défaite probable de François Hollande, les divisions de l’UMP, la crise de la morale publique, le rejet des élites politiques […] rendent inévitable la montée d’une identité néofasciste à la française qui menace de détruire l’Etat de droit et d’affaiblir pendant longtemps le pays. Face à cette situation, et sans avoir une seule miette de conviction idéologique, Sarkozy pourrait interpréter le rôle du sauveur suprême pendant les deux prochaines années », estime El País.


  • Monsanto se paye une armée de mercenaires : les Blackwater

    Blackwater1
    Source : Résilience Québec

    Est-ce que ça annonce une nouvelle époque?

    Celle où tous ceux et celles qui oseront s’attaquer à Monsanto ou à leur champs OGM se feront passer à tabac par la troupe de mercenaires.

    « Academi » est une société militaire privée (SMP) américaine dont le siège se trouve à Moyock (Caroline du Nord), qui a notamment travaillé en Irak et en Afghanistan. Elle était précédemment connue sous le nom de « Blackwater Worldwide » et à l’origine sous celui de « Blackwater USA ». Elle a adopté le nom de « Xe » le 13 février 2009. En décembre 2011, elle change de nouveau son nom pour celui de « Academi. »

    Ils sont très présents en Ukraine au près des néo-nazis.

    La famille d’Erick Prince le fondateur et son entourage immédiat sont des fanatiques religieux américains et font partis des principaux donateurs du parti républicain du Michigan. Ils y ont même pris la direction à quelques reprises.
    Le principal contractant de « Blackwater » est le gouvernement américain via le Département d’État. Ainsi entre 2001 et 2006, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires augmenter de plus de 80000%, rien qu’avec les contrats avec le gouvernement américain.

    Blackwater2

    Pour en revenir à Monsanto…

    Un article de Jeremy Scahill, « Blackwater’s Black Ops » (Les opérations secrètes des Blackwater), paru dans « The Nation » le 15 septembre 2010, a révélé que la plus grande armée de mercenaires du monde, la compagnie de services clandestins d’intelligence Blackwater (aujourd’hui appelée Xe Services) a été vendue à la multinationale Monsanto.
    De nombreux militaires et anciens officiers de la CIA travaillent pour Blackwater ou des entreprises assimilées.
    Selon Scahill, les affaires avec les multinationales comme Monsanto et Chevron, et des géants de la Finance tels que Barclays et Deutsche Bank, sont conduites par deux sociétés appartenant à Erik Prince, le propriétaire de Blackwater : « Total Intelligence Solutions » et « Terrorism Research Center ». Leurs fonctionnaires et administrateurs ont en commun Blackwater.
    L’un d’eux, Cofer Black, l’un des directeurs de la CIA connu pour sa brutalité, est celui qui, en tant que directeur de Total Intelligence, a pris contact avec Monsanto en 2008 pour :
    >« conclure un contrat avec la compagnie pour espionner et infiltrer les organisations de militants des droits des animaux et des anti-OGM, et accomplir les autres sales boulots du géant de la biotechnologie. »

    Il n’est pas étonnant qu’une compagnie engagée dans la « science de la mort » comme Monsanto, dédiée dès l’origine à créer des poisons toxiques à répandre, de l’Agent Orange aux BPC (biphényles polychlorés), des pesticides, des hormones et des semences génétiquement modifiées, est associée à une autre compagnie de voyous.

    Et Bill Gates n’est pas loin …

    Quasi simultanément à la publication de cet article dans « The Nation », « Via Campesina »(1) a signalé l’achat de 500.000 actions de Monsanto, pour plus de 23 millions de dollars, par la Fondation Bill et Melinda Gates, qui, avec cette action, a complètement jeté le masque de la « philanthropie. » Encore une association qui ne surprendra guère.

    Il s’agit d’un mariage entre deux monopoles des plus cyniques de l’histoire de l’industrialisme : Bill Gates contrôle plus de 90 pour cent de part du marché de l’informatique propriétaire et Monsanto environ 90 pour cent du marché mondial des semences transgéniques et la majorité des semences commerciales du monde.

    Il n’existe aucun autre monopole aussi vaste de secteurs industriels.

    Gates et Monsanto sont tous deux très agressifs dans la défense de leurs monopoles.

    Bien que Bill Gates puisse être tenté de dire que sa Fondation n’a aucun rapport avec son entreprise, tout prouve le contraire : la plupart de ses dons finissent par favoriser les investissements commerciaux du magnat. Quoi que ce soit, ce ne sont pas vraiment des « dons, » puisque au lieu de payer des impôts à l’État, la Fondation investit ses bénéfices là où c’est favorable économiquement, y compris dans la propagande sur ses bonnes intentions présumées.

    Ses « dons » financent des projets aussi destructeurs que la géo-ingénierie ou le remplacement des médicaments de la communauté naturelle par des médicaments brevetés de haute technologie dans les régions les plus pauvres du monde. Quelle coïncidence !

    Comme Monsanto, Gates est aussi engagé dans une tentative de destruction de l’agriculture rurale dans le monde, principalement à travers l’« Alliance pour une révolution verte en Afrique » (AGRA). Il fait office de cheval de Troie dans le but de déposséder les agriculteurs pauvres africains de leurs semences traditionnelles, afin de les remplacer d’abord par des semences de leurs compagnies, et ensuite par des semences génétiquement modifiées. À cette fin, en 2006 la Fondation a embauché Robert Horsch, le directeur de Monsanto. Gates expose maintenant des bénéfices importants, directement revenus à leur source.

    Blackwater, Monsanto et Gates sont les trois faces d’un même calcul, la machine de guerre pour une mainmise sur la planète et la plupart des gens qui l’habitent : les paysans, les communautés autochtones, les gens qui veulent partager les informations et les connaissances ou tous ceux qui ne veulent pas être sous l’égide du profit et du pouvoir destructeur du capitalisme.

    (1) Via Campesina (la « voie paysanne » en espagnol) est un mouvement international qui coordonne des organisations de petits et moyens paysans, de travailleurs agricoles, de femmes rurales, de communautés indigènes d’Asie, des Amériques, d’Europe et d’Afrique. Ce réseau a vu le jour en 1993.

    _______________________________________________________________________________


  • Une centrale de biomasse pour déforêster les Cévennes ?

    Source : REFLET-info

    La transition énergétique n’est pas une simple opération économico-écologique visant à basculer d’un mode de production d’électricité basé sur le nucléaire ou le charbon vers des énergies « propres » ou « vertes », respectueuses de l’environnement et sans danger. La centrale E.ON de Gardanne, bientôt en production, en est l’illustration parfaite. Premier aperçu d’une affaire qui risque de tourner très mal, enrichir des actionnaires et des propriétaires tout en ruinant écologiquement les (fragiles) vallées cévenoles dont beaucoup sont pourtant… « protégées ».

    cevennes1

    La centrale électrique de Gardanne commence à être médiatisé depuis que l’entreprise E.ON l’a rachetée et débute son rachat de bois. E.ON, l’un des plus gros producteur d’énergie européen a en effet décidé de reconvertir l’une des tranches de la centrale à charbon du site, en centrale à biomasse. Le principe est simple : au lieu de produire de l’électricité en brûlant du charbon, cette tranche de la centrale brûlera du bois. Le projet, en accord avec le Grenelle de l’environnement, semble donc parfaitement adapté au principe de transition énergétique, puisque les centrales à biomasse rejettent peu de CO2 par rapport à des centrales à charbon. Sauf que les choses ne sont pas si simples.

    Comment alimenter une centrale en bois ?

    E.ON explique précisément sur son site comment sera alimentée sa centrale :

    La biomasse permet la production d’électricité à partir de la combustion de différentes matières organiques (déchets verts, plaquettes, bois de récupération). Le mix combustible de la nouvelle unité Provence 4 biomasse sera composé à 90% de biomasse et à 10% de produits charbonniers (produits cendreux de récupération PCR). La centrale brûlera environ 850 000 tonnes de combustible biomasse par an.
    La biomasse issue du secteur forestier local, entrera pour près de la moitié dans le mix combustible de la centrale biomasse Provence 4. La zone d’approvisionnement couvrira les régions PACA et Languedoc-Roussillon, ainsi que les départements limitrophes, soit un rayon de 400 km.

    425 000 tonnes de biomasse seront donc issues des forêts françaises, dont une partie proviendra des Cévennes. Ces montagnes, très sauvages, aux routes étroites, aux paysages enchanteurs, sont pour une partie importante (en Lozère et dans le Gard, particulièrement) incluses dans le Parc national des Cévennes. E.ON compte donc acheter une partie de ses 425 000 tonnes de bois en Languedoc Roussillon, et les forêts cévenoles paraissent des candidates toutes désignées. D’ailleurs, le Parc des Cévennes a déjà signé un « protocole de travail » :

    Le parc national des Cévennes et la compagnie d’électricité allemande E.ON ont signé le 8 janvier un protocole de travail qui fixe « les actions à mener pour identifier les possibilités de conciliation entre la préservation des enjeux de territoire » identifiés dans la charte du Parc et l’approvisionnement du projet de centrale convertie à la biomasse de Gardanne (Bouches-du-Rhône), a annoncé le parc.

    L’engagement de départ est lui aussi établi, et en volume, la précision est apportée :

    La part de biomasse issue des Cévennes serait de 35.000 tonnes de bois/an. Ce qui représenterait de 200 à 1.000 ha de coupes de régénération et d’éclaircie sur un massif forestier d’environ 150.000 ha.
    Tout à l’air parfait, sauf que la réalité n’est pas du tout représentée par ces quelques chiffres.

    Les Cévennes, un nature sauvage…et fragile

    cevennes2

    Décrire le prélèvement en bois au sein d’un massif comme celui des Cévennes en donnant une valeur en hectares prélevés, comparée à l’ensemble est excessivement malhonnête. Ces montagnes sont difficiles d’accès, la végétation y est très hétérogène, et parler de massif forestier de 150.000 ha ne décrit pas la réalité. Les forêts de châtaigniers, par exemple, ne sont pas aussi importantes que celles de pins. Des parties très importantes de ces montagnes sont recouvertes de « bartasses » (des arbustes, des friches).

    Mais le problème central de la vente de l’abattage à E.ON se situe à un autre niveau, celui de l’accès aux exploitations et des nuisances écologiques causées par les camions de la centrale à biomasse. Si la vente des troncs, déposés par les propriétaires au bord des chemins s’effectue comme il l’est prévu, c’est un ballet incessant de ces engins qui se mettra en place. Les ponts en pierre ne pourront que difficilement résister à ces passages incessants, comme les murs de pierres sèches qui maintiennent de nombreux bords de routes ou de chemins. Entre pollution par les gaz d’échappements des camions d’E.ON, nuisances sonores et détérioration des accès, les petites montagnes (et leurs habitants) n’y résisteront pas.

    Cette affaire de Gardanne est loin d’être terminée, des manifestations ont déjà eu lieu, mais dans le même temps de chemins de terre des Cévennes ont déjà été « élargis » par des municipalités, sans concertation avec la population : l’ogre allemand arrive, et il risque bien de tout détruire sur son passage. Ne manquent que les gaz de schiste pour couronner le tout, et ce pays magnifique qu’est les Cévennes, sera détruit.

    Pour quelle raison ? Produire de l’électricité « propre ». Sauf qu’une fois tout comptabilisé, le site de Gardanne n’est pas rentable.

    Dommage, non ?

    Reflets restera vigilant sur cette affaire et publiera d’autres éléments. Il y a encore beaucoup à dire sur la centrale à biomasse de Gardanne.

    ______________________________________________________________________________


  • La Tanzanie menace d’expulser 40.000 Maasaï de leurs terres, promises à de riches chasseurs

    Maasai
    Source : http://voyagerloin.com/

    C’est une des mauvaises nouvelles du jour : la Tanzanie envisage d’expulser des dizaines de milliers de Maasaï de leurs terres ancestrales pour, accrochez-vous, les transformer en terrain de chasse pour une société de restauration travaillant pour la famille royale des Emirats arabes unis.

    Il y a un an, le gouvernement de Tanzanie déclarait qu’il avait réservé près de 1.500 kilomètres carrés de terres qui bordent le parc national de Serengeti pour organiser des chasses commerciales d’Ortelo Business Corporation (OBC), une société organisatrice de safari de luxe basée aux Emirats arabes unis et créée par un fonctionnaire proche de la famille royale de Dubaï. Cette fois-ci c’est bien réel, les Maasaï ont été sommés de quitter leurs terres ancestrales d’ici la fin de l’année.

    Pour faire passer la pilule, le gouvernement aurait proposé aux Maasaï une compensation de 1000 millions de shillings (environ 10 euros par personne), sachant que cette somme ne leur serait pas directement reversée, mais investie dans des projets de « développement économique ». Les Maasaïs ont bien sûr refusé cette offre.

    Les choses les plus importantes pour un Maasaï sont son troupeau, ses enfants et sa terre, pour faire paître le bétail. Ces parcelles sont sacrées, leurs ancêtres ont émigré vers elles. Les os de leurs familles y sont enterrés : « je me sens trahi » a déclaré Samwuel Nangiria, coordinateur local de la Société civile Ngonett. « Cet argent ne vaut rien, vous ne pouvez pas comparer cela avec la terre, la terre est notre héritage. Nos mères et grands-mères y sont enterrées. Il n’y a rien au monde qui puisse être comparé à cette terre ».

    Mais ce n’est pas la première fois que ce genre de chose arrive. En 2009, ils avaient déjà été expulsés, certains incarcérés pour faire place à des concessions de chasse. Huit villages de la région de Loliondo avaient été totalement incendiés, laissant 3.000 personnes sans abri, sans nourriture et sans eau. Sans compter bien évidemment les femmes violées et violemment battues pendant les expulsions. Mais que voulez-vous, plus rien ne compte quand il s’agit de chasser le lion, ou l’éléphant… ou les humains .

    _______________________________________________________________________


  • La Russie et la Chine accusent les États-Unis de ne détenir aucun stock d’or

    or1Source MetaTV

    Les éditions King World News ont publié une interview de l’expert Steve Quayle, dans laquelle il a annoncé que la Chine et la Russie se préparent à exiger publiquement des USA la preuve de ce qu’ils détiennent un stock d’or.

    « J’ai eu accès à des informations quant à des plans de guerre économique. Parmi ces informations il était indiqué que dans un très proche avenir la Chine et la Russie se préparent à annoncer au monde qu’ils ne croient pas au fait que les USA détiendraient les 8.100 tonnes d’or, que ceux-ci affirment détenir dans leurs coffres » a annoncé Steven Quayle.

    L’expert a rappelé que la Chine détient d’énormes réserves d’or physique, bien plus que quiconque au monde. Auparavant, certains pays européens avaient évoqué leur souhait de rapatrier leur or, tels l’Allemagne et la Suisse.

    Selon le journaliste, grâce à son intervention, la question du rapatriement de l’or allemand est devenue un sujet sérieux dans la presse allemande. Il est de notoriété publique que lorsque les pays ont entrepris de demander le rapatriement (de leur or), la demande fut rejetée, ou alors le pays se voyait renvoyer une partie symbolique de son avoir.

    Selon la version officielle, l’Allemagne s’est vu répondre que l’or serait mieux conservé dans les coffres de la Réserve Fédérale qu’au pays. Selon une version officieuse, ressortir cet or des États-Unis n’est plus possible.

    Steve Quayle en arrive à la conclusion qu’il n’y a pas d’or dans les coffres de la Réserve Fédérale des USA. « Aucun or ne sera rapatrié. Pas un pays ne récupèrera en or ce qu’il a investi dans les USA, même si les contrats mentionnent des réserves ’or’ »

    L’or reçu (37 tonnes) récemment en Allemagne et représentant la première des livraisons de l’or allemand en provenance des États-Unis n’est en aucun cas l’or qui avait été confié il y a bien longtemps de cela à la garde des Américains.

    Chaque lingot étant numéroté, disons que les Allemands viennent de recevoir des lingots qui ne leur appartenaient pas et qui appartiennent à d’autres …

    Si cela n’a aucune conséquence en termes de valeur (à condition qu’ils ne soient pas fourrés au tungstène), cela aurait tendance à prouver qu’effectivement les États-Unis ont utilisé les réserves d’or à leur disposition y compris l’or qu’ils avaient en dépôt …

    Si cette information est confirmée, alors ce sera la preuve irréfutable de la plus grande manipulation monétaire de tous les temps.

    …et on ne serait pas étonné …
    or2