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  • Médocs or not médocs – La est la question !

    Médoc

    885 000 « événements indésirables graves »
    causés par des soins médicaux ont lieu chaque année en France. La moitié nécessite une hospitalisation en urgence. L’autre moitié non, parce que les patients sont déjà à l’hôpital !!!

    Ces chiffres sont tellement énormes qu’on a peine à y croire. Rapportés au nombre de personne en France qui sont en mauvaise santé, ils semblent indiquer que la plupart d’entre nous, serons, un jour ou l’autre, victimes des « soins » de la médecine conventionnelle.

    Et pourtant, ces chiffres émanent de la Drees, la direction de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé, peu susceptible d’avoir noirci le tableau. Car quand une administration ou une entreprise s’évalue elle-même, elle a plutôt tendance à se jeter des fleurs.

    Lorsqu’on pense aux effets secondaires des médicaments, ce qui vient d’abord à l’esprit sont les maux de tête, les vertiges, la bouche sèche, ou encore les accidents cardiaques graves comme dans le cas du Médiator (valvulopathie).
    Mais on oublie souvent une autre catégorie d’effets secondaires, beaucoup plus insidieux, et répandus : de nombreux médicaments drainent les nutriments essentiels de votre corps, ce qui provoque par carence : fatigue, affaiblissement de notre système immunitaire, et augment notre risque de maladies cardiaques et même de cancer sur le long terme.

    Cette conséquence intéresse peu les médecins qui manquent de formation en biochimie et en nutrition. Certains, qui considèrent les déficits en vitamines, minéraux et acides gras comme des fables, vont jusqu’à ignorer complètement le problème, parfois même rire de leurs patients qui s’en préoccupent.

    Quels sont nos risques ?

    L’épuisement de nos réserves de nutriments essentiels (vitamines et minéraux), qui provoque des symptômes tels que la fatigue, des crampes musculaires et l’accélération du rythme cardiaque, peut se produire en quelques semaines après le début de la prise d’un médicament.

    Le plus souvent, ces symptômes apparaissent cependant progressivement, au fil des mois, voire des années – et, par conséquent, sont considérés par les patients qui prennent les médicaments comme bénins, quand ils ne sont pas carrément confondus avec des signes de vieillissement.

    Dans certains cas, une carence non décelée en éléments nutritionnels augmente votre risque d’attraper d’autres maladies – par exemple, une carence en acide folique (vitamine B9) peut augmenter votre risque de cancer, ou causer des changements physiologiques qui peuvent ouvrir la voie à une crise cardiaque ou un AVC (accident vasculaire cérébral).

    Quelques exemples :

    Aspirine et autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS : ibuprofène, diclofénac)

    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’aspirine, sont couramment utilisés pour réduire la douleur et l’inflammation. Des millions de Français prennent aussi des micro doses d’aspirine pour fluidifier leur sang, dans le but de réduire leur risque d’une crise cardiaque ou d’AVC.

    Les nutriments éliminés par les AINS sont l’acide folique (vitamine B9) et la vitamine C.
    L’insuffisance en acide folique est soupçonnée d’augmenter le risque de plusieurs cancers, y compris les tumeurs malignes du sein et du côlon. Un taux réduit d’acide folique a également été mis en relation avec des niveaux élevés d’homocystéine, un acide aminé qui peut augmenter le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

    Les personnes qui ont peu de vitamine C attrapent plus de rhumes, de grippe et d’infections que celles ayant des taux normaux. Une carence en vitamine C peut également nuire à la capacité du corps à produire et réparer le cartilage – ce qui peut expliquer pourquoi les gens souffrant d’arthrose qui prennent régulièrement un AINS ont souvent plus de douleurs à long terme.

    Les inhibiteurs calciques

    La plupart des personnes qui ont besoin d’être soignées contre l’hypertension savent que les diurétiques (médicaments provoquant une excrétion de l’eau) peuvent épuiser leurs réserves en micronutriments essentiels, notamment le potassium. Il est moins bien connu en revanche que les inhibiteurs calciques, y compris l’amlodipine (Amlor, prescrit contre les crises d’angor, ou angines de poitrine) et la nicardipine (Loxen, prescrit contre l’hypertension), peuvent avoir le même effet.

    Nutriment éliminé par le médicament : le potassium. Les personnes qui ont un taux faible de potassium peuvent ressentir des faiblesses musculaires et de la fatigue. Leur pression artérielle peut également augmenter, ce qui annule les effets bénéfiques du médicament !

    Le GEMFIBROZIL

    Les personnes qui souffrent d’un taux élevé de cholestérol que les statines ne parviennent pas à faire baisser, ou qui souffrent de douleurs musculaires ou d’autres effets secondaires lors de la prise de statines, peuvent se voir prescrire du gemfibrozil (Lipur). Ce médicament et les autres appartenant à la catégorie des fibrates, élèvent le niveau de HDL (bon cholestérol) et réduisent les taux de (mauvais) cholestérol LDL et de triglycérides.

    Nutriments éliminés par le médicament : la vitamine E et le coenzyme Q10 (CoQ10). Une carence en vitamine E, un antioxydant puissant, peut augmenter le risque de cancer, de maladies cardiaques et d’autres problèmes de santé, tels que les troubles nerveux.
    L’insuffisance de CoQ10 se traduit souvent par des douleurs et des faiblesses musculaires, et peut provoquer des troubles du rythme cardiaque.

    Le METFORMINE

    La metformine (Glucophage) est un médicament oral contre le diabète de type 2 répandu. Il réduit la glycémie en rendant les cellules plus sensibles à l’insuline. Il entraîne également une moindre prise de poids et moins d’épisodes d’hypoglycémie (chute du taux de sucre sanguin) que d’autres médicaments contre le diabète.

    Nutriment éliminé par le médicament : la vitamine B12. Une étude publiée dans le journal Archives of Internal Medicine a révélé que les patients prenant de la metformine avaient un niveau moyen de vitamine B12 qui était de la moitié de celui des personnes qui ne prenaient pas le médicament. La metformine réduit également le niveau de vitamine B9. Une carence en ces éléments nutritifs peut causer de la fatigue, des pertes de mémoire et de la dépression.

    Il serait temps que notre médecine occidentale et sa complice l’industrie pharmaceutique trouvent des remèdes aux causes de nos maladies plutôt que de les entretenir en nous vendant des médicaments qui nous soulagent que des effets.

    Médoc 2
    Dessin de AH-Texte de Pierre-Alain


  • ON COMMENCE PAR LA VOLAILLE … A QUAND LES HUMAINS … ?

    VOLAILLE
    Source : bigbrowser.blog.lemonde.fr – 19/05/14

    C’est une alliance étonnante entre le casque à réalité virtuelle Oculus Rift et le jeu de simulation Second Life, mais appliquée au monde des volailles. Des poulets de batterie pourraient avoir l’illusion d’être des volailles fermières élevées en plein air.

    Ce n’est encore qu’un projet né du cerveau (fou?) d’un professeur assistant américain de l’université de l’Iowa (États-Unis), dans la faculté de design, baptisé Second Livestock et présenté à l’occasion d’un salon sur l’art et le design à Ames, dans l’Etat de l’Iowa, en avril.

    L’idée : les poulets seraient trop nombreux aux États-Unis pour tous vivre en plein air. Ils peuvent être élevés en cage de manière plus humaine si, depuis leur plus jeune âge, ils se tiennent sur une espèce de tapis de course et portent un casque à réalité virtuelle sur leur tête, un casque reproduisant un monde en 3D. Herbes, buissons, poulets virtuels …

    Les poulets fermiers vivraient dans l’illusion d’une vie en plein air depuis leurs espaces confinés. (tout ce qu’il faut aux humains)

    Ce genre d’expérience les protégerait aussi des prédateurs qui menacent les volailles à l’extérieur.

    Dans une interview donnée à l’Ames Tribune, le professeur a expliqué que l’objectif du projet était aussi de regarder « la façon dont nous nous traitons. Nous vivons dans ces petites cages, comme les poulets », a-t-il ajouté.

    Selon Austin Stewart, le système Second Livestock pourrait être utilisé pour des traitements d’autres animaux fermiers, de même que pour les animaux de zoo, dépressifs à cause de leur vie en captivité.
    Mais “il serait trop coûteux de mettre en place tout le système maintenant”, dit-il. (Ouf!) Je dois montrer que cette technologie est plausible pour que les gens y croient.”

    L’HOMO SAPIENS SANS SAPIENCE EST DE PLUS EN PLUS FOU !

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  • Les choses simples s’énoncent clairement !

    Quand j’étais jeune, oui je sais ma pauv’ dame ça fait un bail. Donc quand j’étais jeune mon instituteur me disait que pour s’exprimer avec clarté il était bon d’utiliser des phrases courtes et d’avoir dans sa tête au départ les idées claires.

    Mais les temps changent …

    Voici une circulaire de Monsieur le directeur académique du Gard, concernant « la réforme des rythmes scolaires ».

    Régalez-vous … après on s’étonne …

    rythmes scolaires 1

    rythmes scolaires 2

    Voilà, voilà, voilà …

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  • Et on continue de marcher sur la tête !

    Mouton1
    C’est l’histoire d’un « rappel réglementaire » dont se serait bien passé une éleveuse installée dans la Drôme.

    Son infraction ?

    Soigner son troupeau avec de l’homéopathie ou des huiles essentielles. Cette affaire révèle la jungle réglementaire qui freine l’automédication et le soin par les plantes au profit de médicaments homologués.
    Une situation qui, sous couvert de sécurité sanitaire de la chaîne alimentaire, renforce la mainmise de l’industrie pharmaceutique sur la santé animale. Alors qu’à Genève, l’OMS s’inquiète de la résistance aux antibiotiques qui se généralise sur la planète et appelle à modérer leur usage.

    Voici l’histoire.

    Des tubes de granulés homéopathiques, quelques flacons d’huiles essentielles et des préparations à base de plantes. Voilà ce qui constitue la pharmacie vétérinaire de Sandrine Lizaga, une éleveuse de 60 brebis en agriculture biologique. Installée près de Bourdeaux, dans la Drôme, Sandrine assure elle-même la transformation en fromages et yaourts, avec l’appui de son mari.

    Toute la production est écoulée dans un rayon d’une dizaine de kilomètres autour de la ferme. « J’ai une politique d’ultra-local ! Et j’essaie d’être le plus autonome possible. » Avec ses 52 hectares en zone de montagne – et malgré les « 16 % de pentes » sur la plupart de ses terres – l’éleveuse espère bientôt atteindre l’autonomie en fourrage.

    Dotée d’une sensibilité ancienne pour les « remèdes de grand mère », Sandrine a profité de ses formations agricoles pour suivre quelques stages en aromathérapie – thérapie par les huiles essentielles – et en phytothérapie – soins par les plantes. « Savoir soigner ses animaux avec des plantes locales, c’est efficace et c’est beaucoup moins cher que de recourir à l’allopathie », explique-t-elle.
    Les économies réalisées ne sont pas négligeables pour Sandrine qui, malgré ses 70 heures de travail par semaine, gagne environ 800 euros par mois. « Toute la philosophie de l’élevage est différente dans le sens où l’on fait beaucoup de préventif en vue d’éviter les maladies. »
    Cela ne l’empêche pas de recourir de façon ponctuelle aux antibiotiques. « La tendance est à la main lourde avec les antibiotiques, mais quand ils sont utilisés pour soigner les vraies pathologies, je n’ai rien contre. Je ne suis pas ultra-radicale non plus ! », plaisante-t-elle.

    Rappel à l’ordre réglementaire

    Mouton2

    Le 6 août 2013, deux inspectrices de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) viennent contrôler la ferme de Sandrine.

    L’inspection a trait au bien-être animal qui conditionne l’attribution des aides de la politique agricole commune (PAC). « Tout se passait bien jusqu’à ce qu’elles me demandent de présenter ma pharmacie pour les animaux, relate Sandrine. A la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées ! »
    Les deux agents réclament les ordonnances vétérinaires liées à l’utilisation de ces produits. Sandrine rétorque que les huiles essentielles et les granulés homéopathiques sont en vente libre, mais l’argument ne convainc pas.
    « Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions, et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix. »
    Dans leur compte-rendu de visite les agents de la DDPP relèvent une « anomalie pour non présentation d’au moins une ordonnance ».

    Un mois plus tard, Sandrine reçoit une lettre de la DDPP qui stipule que « l’utilisation de médicaments homéopathiques et d’huiles essentielles hors prescription » sont non conformes à la réglementation !!!!!

    Cela pourrait avoir des conséquences sur le paiement des aides PAC.

    Des plantes interdites

    L’éleveuse alerte aussitôt la Confédération paysanne de la Drôme qui prend rendez-vous avec la DDPP en vue d’obtenir des éclaircissements. «Les agents de l’État nous ont informés que selon le Règlement UE 230-2013 et une note de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, ndlr) définissant le médicament animal, il fallait à présent une ordonnance d’un vétérinaire pour soigner ses animaux avec des plantes », précise l’éleveur.

    L’Union européenne a en effet publié en mars 2013 un règlement imposant le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles. L’avoine, la prêle des champs, l’ortie, le trèfle, l’orge ou la luzerne ne sont plus utilisables par exemple dans les aliments complémentaires buvables pour les animaux !!!!!!!

    Comment expliquer cette réglementation ?

    « Ces extraits végétaux n’ont pas fait l’objet de l’achat d’une homologation par des entreprises », selon Philippe Labre, docteur vétérinaire.
    Or, nombre de ces plantes interdites sont alimentaires pour les herbivores et poussent sur les terrains des agriculteurs. « Cela rend leur interdiction techniquement injustifiable, dénonce le vétérinaire. Le problème de cette liste européenne, c’est qu’elle fait l’amalgame entre des plantes non préoccupantes parfaitement connues et quelques plantes toxiques comme la cigüe ».

    « Quand je garde le troupeau, les brebis mangent de la prêle, de la fougère, du buis, témoigne Jean-Louis Meurot de la Confédération paysanne. Elles se nourrissent et se soignent en même temps. Faut-il détruire les plantes que les bêtes mangent ? »

    L’État s’inquiète d’une « recrudescence » des médecines douces

    Le vétérinaire Philippe Labre, n’en démord pas. « Les pouvoirs publics favorisent et renforcent le monopole des médicaments industriels prescrits par les professionnels médicaux. » « Obtenir une autorisation demeure hors de portée pour un producteur de plantes et même pour un petit laboratoire de phytothérapie», confirme Thierry Thévenin du Syndicat des Simples, qui regroupe les « producteurs cueilleurs » de plantes médicinales.

    Jean-Louis Meurot, fervent partisan de l’automédication, y voit « la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend becs et ongles le monopole de la prescription ».

    Ben, tiens !

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  • Tout va bien aux « States », quoique …

    glockers moms

    “Glocker moms”. En français les « Mamans Glock » (Le mot Glocker fait référence à Glock, le célèbre fabricant autrichien de pistolets.

    Un phénomène américain.

    Selon la célèbre et puissante association du lobby des armes à feux la NRA (National Rifle Association, 25 % des participants à son dernier congrès annuel, à Indianapolis, étaient des femmes, contre 5 à 10 % il y a dix ans. L’organisation a aussi affiché un gigantesque poster d’une militante pro-armes sur la façade du bâtiment et a distribué à l’entrée des badges avec l’inscription “I’m an NRA mom” (Je suis une maman qui adhère à la NRA).

    La NRA est ravie de cette nouvelle tendance.

    Effectivement. On peut aussi parier sur le fait qu’elle cherchera à en tirer profit le plus possible. Il faut noter que davantage de femmes américaines semblent réellement se passionner pour les armes. Le nombre de permis attribués à des femmes dans l’Indiana, par exemple, a augmenté de presque 43 % depuis 2012 et il y a beaucoup plus de pistolets, de cibles et d’étuis roses sur le marché.

    Les fabricants d’armes, qui sont la principale source de financement de la NRA, n’ont toutefois pas le choix et doivent plaire aux femmes et aux minorités s’ils veulent garantir leur croissance à l’avenir. Il s’agit aussi d’une riposte opportune contre le groupe « Moms Demand Action for Gun Sense in America », qui a été créé à la suite du massacre à l’école élémentaire Sandy Hook et qui rassemble de plus en plus de militants antiarmes.

    Quand on y pense, qu’est-ce qui pousse tant de femmes à soudainement vouloir une arme ?

    Elles affirment que c’est essentiellement pour se protéger des hommes. Malgré tout, les statistiques montrent que les femmes qui ont accès à des armes à feu risquent avant tout d’être victimes d’homicides, et ce bien plus que les hommes qui possèdent des armes.

    Il y a beaucoup plus de pistolets par personne aux Etats-Unis que dans n’importe quel autre pays développé et le taux de décès liés aux armes à feu y est aussi plus élevé !!!!

    Quand je pense à tous ces européens (pour ne pas dire français) qui rêvent de faire un voyage aux états unis ! Je n’ai pas encore compris pourquoi!

    Peut-être pour acheter un pistolet rose à leur femmes …
    Va savoir !
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  • Le prix Nobel de la lâcheté et de l’opportunisme est attribué à …

    Dalaïsaumon1
    Source : blogs.rue89.nouvelobs.com – May 5, 8:52 PM

    Le pays du prix Nobel de la paix envoie un message effrayant aux Tibétains et nous sert une leçon étonnante de lâcheté et d’opportunisme.

    Cette année, cela fait 25 ans que le dalaï-lama a reçu le prix Nobel de la paix en Norvège. Il y revient pour l’occasion du 7 au 10 mai, invité par l’Institut Nobel, le comité de soutien norvégien pour le Tibet et la communauté bouddhiste Karma Tashi Ling. Sa visite est bien désignée comme n’étant pas officielle.

    La Norvège, qui distribue le prix Nobel de la paix, a donc décidé de faire passer les intérêts économiques devant la défense des droits de l’homme.

    Certains membres du Storting (le Parlement) vont le rencontrer, mais aucun du gouvernement. Il sera admis, de plus, par la porte de derrière. Ceci est une première. Car en temps normal, n’importe qui peut rentrer par la porte principale pour n’importe quel rendez-vous.

    Des vestes retournées à la pelle

    Olemic Thommessen, le président du parlement norvégien (Stortinget) estime que « ce n’est pas dans l’intérêt de la Norvège de rencontrer le dalaï-lama ».
    Le ministre des Affaires étrangères Børge Brende n’ose pas le rencontrer non plus.

    Ces deux personnages ont été actifs dans le Comité de soutien norvégien du Tibet.

    Børge Brende était en 1998 le leader du groupe pour le Tibet au Parlement.
    Son parti, la Droite, était alors dans l’opposition. Lors d’une manifestation pour le Tibet cette année-là, il avait tenu ce discours :
    « Nous exigeons que le ministre norvégien des affaires étrangères et le gouvernement traitent la question du Tibet à l’ONU. »

    Aujourd’hui il est dans la majorité :
    « Le but est de normaliser nos relations bilatérales avec la Chine », dit-il.

    La première ministre Erna Solberg n’a même pas daigné répondre à l’invitation de rencontrer le dalaï-lama. En 2008, pourtant, elle avait demandé à la Chine d’améliorer sa politique en matière de droits de l’homme au Tibet.

    Le saumon norvégien, raison principale

    On savait le lobby du saumon norvégien très fort.
    Le 23 avril, le représentant de l’équivalent du Parti de gauche au Storting, Audun Lysbakken, a résumé la question comme suit :
    « La Norvège ne peut pas se laisser dicter sa conduite par le Parti communiste chinois en échange de l’ouverture du marché pour le saumon norvégien. »

    Mais …

    En janvier 2014, la Fédération des produits de la mer de Norvège a fait très vite savoir qu’elle craignait que la visite du dalaï-lama ne fasse qu’empirer une situation déjà extrêmement difficile pour le saumon d’élevage norvégien, que le pays a beaucoup de peine à écouler sur le marché chinois depuis que le prix Nobel de la paix a été remis à l’activiste chinois Liu Xiaobo en 2010.

    Depuis, la Norvège est dans une situation unique. Le contact entre les deux pays est pour ainsi dire inexistant, des visites politiques ont été annulées et les entreprises norvégiennes n’arrivent plus à entrer sur le marché chinois. Ça va vraiment très mal.

    En avril 2014, l’industrie des produits de la mer de Norvège continuait sur sa position, craignant le pire si le gouvernement acceptait de rencontrer le dalaï-lama.

    Le peuple norvégien est choqué

    Les Norvégiens, des personnalités politiques et du showbiz ont manifesté le 29 avril devant le Parlement pour montrer que le dalaï-lama était le bienvenu en Norvège, que le gouvernement leur faisait honte et que le pays le plus riche du monde ne devait pas penser qu’à son porte-monnaie. Des pétitions et des groupes Facebook foisonnent.

    Pour une fois, cette affaire a même été largement couverte par les médias norvégiens, tentant de mettre le gouvernement au pied du mur, sans succès…

    Pour aller plus loin avec le saumon norvégien quelques liens.

    Petits et gros mensonges autour du saumon norvégienn

    La Norvège reconnait que son saumon peut-être dangereux pour la santé

    Dalaïsaumon2

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  • 2053 explosions nucléaires dans le monde de 1945 à 1998

    Ces explosions sont à visualiser sur cette vidéo d’une dizaine de minutes.

    Ca commence doucement, quelques essais au Nouveau Mexique, puis ça devient impressionnant ! Sommes-nous bien raisonnables …? (Pour regarder mettez le plein écran)

    Après ça on nous dira que la recrudescence des cancers est due à la fumée du tabac ! Ben tiens !

    Les radiations et contaminations des 2053 explosions nucléaires tests plus Three Mile Island, plus Tchernobyl et la cerise sur le gâteau de Fukushima, plus les quelques 32 accidents répertoriés dans les centrale, tout ça ce n’est pas grave à coté de la fumée des cigarettes !

    Voir pour mémoire Liste des accidents nucléaires par curiosité.

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  • Mais c’est quoi le Lobbying ?

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    Source Roger Lenglet, 24 heures sous influences. Comment on nous tue jour après jour
    © François Bourin Éditeur, avril 2013

    Capitale européenne du lobbying, Bruxelles abrite quelque 20.000 «professionnels de l’influence». Travaillant pratiquement sans aucune transparence, la plupart d’entre eux hantent les couloirs du Parlement, de la Commission et du Conseil pour défendre les intérêts de leur principal client: l’industrie. Au péril de la santé des Européens, de l’environnement et de la démocratie.

    La France compte aujourd’hui 7 429 agences de lobbying, soit environ 30 000 lobbyistes.
    De tels chiffres donnent une idée de la fourmilière de professionnels de l’influence qui entourent les élus, les ministères français aussi bien que le Parlement européen et les commissions qui élaborent les directives européennes.

    Pour autant, tous les lobbies n’exercent pas une influence comparable. Leur poids économique et leur capacité à pénétrer les institutions ne s’équivalent pas. Ceux qui sont placés au sommet de l’Olympe conditionnent les aspects les plus importants de notre quotidien. Ils occupent donc ici une place de choix.

    Mais qu’est-ce, au juste, que le lobbying ?

    Un des stratagèmes rhétoriques habituels consiste à dire qu’il ne s’agit que d’un moyen, utilisé à bon ou mauvais escient – il y aurait ainsi le méchant lobby des armes à feu et le gentil lobby des marchands de chausson…

    Évitons les malentendus : le lobbying est l’utilisation de toutes les stratégies d’influence possibles pour favoriser les intérêts des acteurs économiques assez fortunés pour employer des lobbyistes. Telle est la définition bien sentie que les professionnels concèdent quand ils entrent dans la confidence.

    Un lobby défend donc avant tout des intérêts économiques particuliers. Son objectif peut être de maintenir ou de développer un marché, par exemple celui de produits mis en cause pour leur toxicité, ou tout simplement de renforcer une position face à des concurrents. Les cibles sont en priorité les politiques et les hauts fonctionnaires. Mais en démocratie, l’opinion publique, les consommateurs et les milieux de la recherche sont aussi « travaillés », car ils permettent d’influencer le législateur, le gouvernement et les institutions inspirant des traités ou des directives.

    Comment agissent-ils ?

    Les principaux outils sont le regroupement en coalitions financières ou industrielles (groupes de pressions ou lobbies), la rhétorique, la production de normes, de lois et d’« études », la pub déguisée, le montage de fondations ou de think tanks (en français laboratoire d’idées !) …

    Un vaste panel de procédés où les déclarations morales cachent souvent un monde où l’on s’autorise de nombreux coups bas. De sorte que les stratégies d’influence font aussi bien appel à des lobbyistes en col blanc qu’à des lobbyistes musclés (ce sont parfois les mêmes), dont les commanditaires prétendent ignorer les moyens qu’ils utilisent tout en leur imposant une obligation de résultat.

    Sur le terrain, cela se traduit immanquablement par une activité qui verse aisément dans la corruption, l’intimidation, la manipulation éhontée et des opérations de séduction inavouables.

    Les scandales sanitaires et alimentaires qui se succèdent depuis les années 1980, du sang contaminé à l’amiante en passant par la « vache folle », le cheval travesti en bœuf, OGM, et d’autres moins connus, présentent tous un point commun : ils ne sont pas le fruit du hasard mais d’une volonté délibérée de faire passer d’inavouables calculs avant le souci de la santé publique.

    Les actions de lobbying sont devenues si incessantes qu’une encyclopédie serait nécessaire pour couvrir tous les champs d’intervention. Raison pour laquelle je m’attache en priorité aux façons dont le lobbying industriel joue avec notre santé et, in fine, nous tue.

    Mais tout ceci est légal. Il y a des écoles de formation au lobbying ! Par exemple, vu sur Internet :lobby
    Avec remise officiel des diplômes de la nouvelle promotion à l’assemblée nationale !
    lobby3


  • Soigner ou guérir ? L’industrie pharmaceutique a choisi depuis longtemps.

    medoc1
    Source : Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences.

    Inventées par l’industrie pharmaceutique, voici 4 grosses arnaques qui ne fonctionnent que grâce à la complicité active des autorités sanitaires.
    Les médecins, eux, participent en général sans le savoir.

    Première arnaque « La chimio qui entretient les tumeurs »

    Un article publié fin novembre 2012 dans la revue Nature Medicine par une équipe de l’Inserm dirigée par François Ghiringhelli (Unité Inserm 866 « Lipides, nutrition et cancer ») à Dijon, souligne que deux médicaments de chimiothérapie couramment utilisés pour le traitement des cancers peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses [1] !!!

    Ces deux médicaments sont le 5-fluorouracile et la gemcitabine utilisés dans le traitement des cancers du côlon, du sein et du pancréas.

    Le mécanisme de stimulation de la tumeur est le suivant :

    D’abord, ils activent un complexe protéique, appelé « inflammasome NLRP3 » au sein de certaines cellules du système immunitaire.

    Ensuite, cette activation conduit à la libération par ces cellules de la cytokine pro-inflammatoire, l’interleukine IL-1beta.

    Enfin, cette cytokine induit la production d’une autre cytokine (la cytokine IL-17) qui a des propriétés protumorales en favorisant l’angiogénèse tumorale, c’est-à-dire l’irrigation vasculaire des tumeurs.

    Plus vous prenez de ces médicaments, plus votre tumeur est donc irriguée par les vaisseaux sanguins. Bien nourrie, elle grossit plus rapidement. Tout ceci est écrit noir sur blanc sur le site de l’Inserm, cité en référence (voir ci-dessous).

    Et pourtant, quelle est la conclusion des chercheurs ? Arrêter d’urgence d’utiliser ce médicament « anticancer » qui développe le cancer ?!

    Non, pas du tout : en application d’un principe médical de plus en plus systématique, il faut, selon eux, trouver un nouveau médicament à donner aux patients en plus de ces produits de chimio :
    « Nos résultats ont permis d’identifier que l’activation de l’inflammasome limite l’efficacité antitumorale de la chimiothérapie. Tout l’enjeu était ensuite de voir si nous pouvions empêcher l’activation de l’inflammasome », a expliqué François Ghiringhelli.

    Au lieu de supprimer un médicament, en donner un deuxième au patient pour compenser les effets négatifs du premier. Ou « comment fournir de nouveaux revenus à l’industrie pharmaceutique ». !!!!

    Deuxième arnaque :« Invention de maladies »

    « Dermato, c’est le meilleur métier : il n’y a jamais d’urgence, les clients ne meurent pas, et ils ne guérissent jamais. »

    Cette plaisanterie de carabin a bien été comprise par les laboratoires : plutôt que de courir après la pilule miracle qui guérit les patients, et donc ne sert qu’une fois, mieux vaut mettre sur le marché des médicaments que les patients consommeront toute leur vie.

    D’où l’invention d’un nouveau genre de médicaments, ceux qu’on prend «au cas où », pour retarder un processus clinique dont on ne connaît absolument pas l’échéance.

    Un exemple : Alzheimer. Il existe quelques médicaments par ailleurs très onéreux, qui sont supposés ralentir l’évolution de la maladie [2]. Des essais contre placebo ont montré que l’efficacité est quasi nulle (quelques pourcents de constatations favorables en plus dans le groupe traité).

    En revanche, les effets secondaires sont, eux, bien mesurables. Faut-il alors arrêter ces traitements ?

    Surtout pas, s’exclament les neurologues, car « même si le médicament en lui-même est de peu d’efficacité, le simple fait de le prendre et de consulter mensuellement constitue un recours psychique qui améliore les patients ». On ne saurait définir mieux un effet placebo qui coûte 2500 euros par an à la Sécu…

    Autre exemple : le dépistage « du cancer » de la prostate, alors qu’il s’agit d’un adénome qui, avec l’âge, peut devenir cancéreux, et le deviendra chez la quasi-totalité des hommes après 80 ans sans pour autant menacer leur vie.

    Jusqu’à récemment, on était un inconséquent râleur plus ou moins sectaire si l’on critiquait le système du tout « PSA-biopsies-exérese » qui a mutilé tant de patients. Et puis, pays après pays, les nouvelles se sont accumulées pour bien montrer que cette prévention forcenée n’avait de sens que dans un créneau de population bien déterminé.

    Il en est de même pour le vaccin HPV contre le papillomavirus, et pour les mammographies généralisées, dont la dangerosité commence enfin à être reconnue, très timidement toutefois, par la presse officielle.

    Troisième arnaque : « Baisser les normes d’alerte »

    Quand les symptômes sont insuffisants ou inexistants, il suffit de fixer des normes biologiques d’alerte afin de créer des millions de patients prétendument en danger. Ces « normes » discutables sont d’ailleurs régulièrement revues, au grand dam des médecins prescripteurs qui ne savent plus sur quel pied danser.

    C’est le cas du cholestérol, dont plus personne ne sait au juste quel est le taux réel à partir duquel il serait problématique, en dépit de l’invention d’une savante (et trompeuse) distinction entre « bon » et « mauvais » cholestérol.

    Et que dire de la multiplication des prescriptions médicamenteuses en psychiatrie [3], directement liée à l’augmentation fulgurante de nouveaux « troubles » ou « syndromes » qui n’existaient pas il y a seulement 20 ans ?

    A noter que, dans leur ouvrage « Le guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », les Pr Debré et Even mettent en avant le « désert » en molécules nouvelles et efficaces de cette classe pharmacologique, les « nouveautés » étant des copies de copies de remèdes qui ont désormais 30 ans, mais simplement trois ou quatre fois plus chères…

    Quatrième arnaque : « Avandia » la catastrophe programmée

    Le quotidien américain Washington Post a publié un long récapitulatif sur un scandale médical plutôt gigantesque (estimé à 83 000 crises cardiaques ou décès) sur des diabétiques traités avec l’Avandia, et qui raconte comment un médicament dangereux peut volontairement être diffusé à l’échelle planétaire [4].

    Les faits : en 2006, paraît un article dans la revue de référence NEJM (New England Journal of Medecine), une revue dans laquelle chaque article est décortiqué avant parution par un collège d’experts a priori indépendants.

    Dans l’article, des résultats admirables pour l’Avandia, par comparaison avec deux médicaments concurrents. A l’époque, les « experts » n’avaient pas à signaler leurs liens avec les laboratoires concernés par leurs expertises. Si cela avait été le cas, on aurait su que chacun des 11 experts avait été gratifié par le laboratoire GSK d’honoraires de défraiement. Et que 4 d’entre eux étaient carrément salariés de la firme, et en détenaient des actions.

    Une fois l’autorisation de mise sur le marché obtenue, le labo lance l’Avandia et les prescriptions s’envolent. Avec, dans le milieu médical, un questionnement lancinant qui s’installe : est-ce bien normal que les diabétiques traités voient leur taux de « mauvais cholestérol » s’envoler ? Chez les cardiaques, ce serait pour le moins une contre-indication.

    Même au sein du labo, des responsables se posent des questions. De même qu’à la FDA, l’organisme de contrôle américain, qui demande à GSK de lancer une étude sur le sujet. Le labo s’exécute, mais remet en avant des études qui sont en fait faussées, car les patients cardiaques, donc ceux qui pouvaient présenter des troubles mesurables, étaient exclus de l’étude…

    Un procédé classique de « biais » très difficile à démêler par des experts pas trop regardants, mais qui n’échappe pas à Steven Nissen, un médecin qui avait montré sa détermination et ses qualités de pharmacologue dans le drame du Vioxx, pas une mince affaire (40 000 morts suspectées). Celui-ci récupère d’autres données, cette fois-ci sur des populations plus larges, ce qu’on appelle une méta-analyse.

    Ses résultats sont alors publiés en un temps record par le même NEJM, dont les rédacteurs sont effarés par les chiffres : « Si ces calculs sont justes, ce sont des milliers de patients qui sont en danger de mort ! »

    Mais GSK était prêt à la riposte et sort une énième étude biaisée, sur un échantillon faible et mal décrit, mais qui suffit à calmer provisoirement la panique.

    Nissen ne lâche pas le morceau et finit par obtenir, en 2010, qu’un relecteur de la FDA démontre que cette dernière étude du labo était faussée, et qu’elle n’était conçue que pour gagner du temps.

    La rumeur se transforme en bronca scientifique, des enquêtes sont menées par la FDA, elles prouvent qu’en interne le problème était bien connu, avalisé, comptabilisé.

    En septembre 2010, l’Avandia est retiré du marché en Europe, et subit de très importantes restrictions d’utilisation aux USA.

    Le 2 juillet 2012, GSK accepte de payer la somme record de 3 milliards de dollars pour que s’éteignent les poursuites judiciaires en cours pour plusieurs de ses médicaments, dont principalement l’Avandia.

    En France, plus de 200 000 diabétiques ont pris de l’Avandia pendant deux à trois ans, dans un parfait mutisme d’une presse pas encore traumatisée par l’affaire Médiator.

    Conclusion

    Dans la jungle des médicaments, mieux vaut ne pas… tomber malade.

    Un mode de vie sain, une bonne alimentation, la prise bien informée de compléments alimentaires de qualité, des activités relaxantes et un bon moral sont une nécessité pour limiter au maximum le risque d’être un jour victime des mille et un abus des laboratoires pharmaceutiques, et de tous ceux qui vivent de la maladie des autres.

    La formation et l’information sont nos seules options, avec des sources sérieuses. C’est une raison de plus de continuer notre travail à Santé Nature Innovation.

    A votre santé !

    Bibliographie :

    [1] Améliorer l’efficacité de la chimiothérapie en agissant sur le système immunitaire

    [2] Alzheimer serait contagieux, Alternatif Bien-Être, Janvier 2014

    [3] Allen Frances, Saving normal: an insider’s revolt against out-of-control psychiatric diagnosis, DSM-5, big pharma, and the medicalization of ordinary life. William Morrow, Mai 2013

    [4] Peter Whoriskey, As drug industry’s influence over research grows, so does the potential for bias. The Washngton Post, 25/11/2012
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  • Voici quelques trucs anti-télémarketing.

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    Nous nous faisons tous harceler par le démarchage téléphonique. La grande mode pour obtenir une écoute c’est de se prévaloir d’un partenariat avec « EDF BLEU CIEL »

    Que l’on vous vende des panneaux solaires, une nouvelle offre ADSL, une isolation pour votre maison ou un chauffage révolutionnaire, ils sont tous « partenaire EDF BLEU CIEL ! »

    Comment s’en débarrasser en restant poli ? 3 petits mots suffisent !

    Ces 3 petits mots sont : « un moment SVP ».

    Dire ces 3 mots, tout en déposant votre combiné de téléphone et en vaquant à vos occupations (au lieu de raccrocher immédiatement) rend les appels de télémarketing tellement longs et coûteux que les ventes s’en resentent.

    Par la suite vous entendrez le « bip-bip-bip » et vous saurez qu’il est temps de revenir au combiné et de raccrocher.
    Ces trois petits mots aideront à éliminer la sollicitation téléphonique.

    Recevez-vous ces coups de téléphone frustrants où personne n’est à l’autre bout ?

    Ceci est une technique de télémarketing où une machine compose l’appel et enregistre le moment de la journée où vous répondez au téléphone.

    Cette technique est utilisée pour déterminer le meilleur moment de la journée pour qu’une vraie vendeuse (ou vendeur) vous appelle afin de parler à quelqu’un au bout du fil.

    Après avoir répondu, voici ce que vous pouvez faire si vous notez qu’il n’y a personne au bout du fil : pianotez le plus rapidement possible le bouton « # » pendant 6 ou 7 fois.
    Ceci confond la machine qui compose l’appel et élimine votre numéro de leur système.
    Ceci est regrettable, pour eux seulement !

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  • L’ « agrobusiness » gagne du terrain « pour breveter le vivant ».

    agrobusiness
    Des agriculteurs habillés en prisonnier manifestent contre le brevetage du vivant à Lyon le vendredi 4 avril 2014 © AFP Jean-Philippe Ksiazek

    Lyon (AFP) – Une cinquantaine de producteurs agricoles ont manifesté vendredi matin à Lyon pour une libre utilisation des semences et des préparations naturelles, menacées selon eux par l’ «agrobusiness» qui cherche «à breveter le vivant».

    Répondant à l’appel de la Confédération paysanne Rhône-Alpes dans le cadre d’une journée d’action régionale, les manifestants se sont rendus devant la direction des douanes, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    En vertu de la récente loi sur les contrefaçons, cette administration peut saisir et détruire des produits agricoles naturels «susceptibles de contenir des micro-organismes brevetés».

    Derrière la banderole de tête où était écrit: «Pour une libre reproduction de nos semences de ferme», certains participants étaient grimés en bagnards, avec des boulets aux pieds, en scandant «On est des paysans, pas des contrebandiers». « Pas de brevet sur le vivant », proclamait aussi une des pancartes portées par les manifestants.

    « Je prends les consommateurs à témoins: 80% des cultures dans le monde sont des cultures sauvages. Vous comprenez bien l’intention des multinationales qui se cachent derrière la loi. S’ils peuvent réussir à obtenir que c’est une contrefaçon d’utiliser une semence indigène, c’est 100% de la production mondiale qui est sous contrôle et qui est payable », a déclaré Vincent Rouzé, le secrétaire de la Confédération paysanne du Rhône.

    «Là on est en train d’organiser l’appauvrissement du vivant, en le réservant à certains industriels qui en auront le monopole», a ajouté ce producteur de fromages.

    «Si on veut nous faire payer la reproduction du vivant, nous sommes des contrebandiers et fiers de l’être», a-t-il conclu.

    Un exemple UN BREVET SUR “UN BROCOLI COUPÉ” ACCORDÉ À MONSANTO

    agrobisness2

    L’Office européen des brevets valide encore une fois un brevet sur la sélection végétale conventionnelle.

    Munich, le 13/06/2013.

    A Munich, l’Office européen des brevets (OEB), a encore délivré un brevet sur la sélection végétale conventionnelle.
    Seminis, une société détenue par Monsanto, a reçu un brevet (EP 1597965) sur un brocoli issu d’un procédé de sélection conventionnelle.
    Ces plantes, censées être plus faciles à récolter, sont simplement issues de croisements et de sélections conventionnels.
    Le brevet couvre les plantes, les graines et la “tête du brocoli coupé » comme en témoigne une des revendications du brevet.
    Il couvre en outre « toutes les autres plantes de brocolis … cultivées dans un champ de brocolis ».

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  • Les « MONTRE-COU »

    J’ai un ami suisse, salut à toi Marino, qui m’expliquait un jour que les gens qui se croient souvent supérieurs aux autres, ont toujours une attitude hautaine, voire même méprisante qui les porte à relever la tête et regarder de haut. Pour nommer cette catégorie d’individus il dit ce sont des «MONTRE-COU».

    Formule particulièrement bien choisie !

    Regardez comment nos politiques de tous bords ont pour nous le mépris des «MONTRE-COU».
    C’est assez incroyable !

    Les récemment virés, les anciens virés, les nouveaux promus …
    Montre cou 1

    Les maigrelettes, les rondes, les vieilles ridées, les anciens grassouillets …
    Montre cou 2

    Les fausses jeunes, les futures vieilles, ceux qui s’accrochent, ceux qui décrochent, ceux qui aimeraient encore …
    Montre cou 3

    Les premiers, les vraies blondes ! Les anciens nostalgiques, ceux qui en voudraient …
    Montre cou 4

    Les faux gentils, les vieillards, les vrais méchants …
    Montre cou 5

    Ce sont tous des « MONTRE-COU » !

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  • DisneyLand une pompe à fric actionnée par les enfants

    Disney

    Si vous avez une vraie âme d’enfant

    C’est-à-dire avec l’âge mental correspondant allez à Disneyland c’est fait pour vous !

    C’est-à-dire aussi si vous ne regardez pas les dépenses des imprévues, les files d’attente, la restauration uniforme des très «fades-Food», le personnel las, triste et fatigué, alors allez à Disneyland c’est fait pour vous !

    On commence par vous escroquer au minimum de 15 euros pour le parking ! Puis 74 euros par adultes (68 pour les enfants…c’est généreux !) Une fois passé la caisse, on tombe sur une multitude de boutiques hors de prix qui tentent bien entendu beaucoup les enfants !

    Vous n’avez pas le choix en général. Si vous êtes là c’est pour vos enfants. On vient ici pour leur faire plaisir c’est la pub TV qui le dit !

    Tous ces jouets et gadgets, du plus simple au plus sophistiqué sont fabriqués en Chine par des petits chinois surexploités et revendu ici avec une marge bénéficiaire de x100 ! (Confidence d’un employé sur le site. Mais ce n’est un secret pour personne.)

    Puis une fois bien plumés, alors là c’est la cerise sur le gâteau, en général (sauf si vous êtes très chanceux) minimum 1 heure de queue dans chaque attraction il faut rajouter toujours au moins un quart d’heure au temps estimé d’attente ! Il existe les « fast-past » !!! Invention géniale pour passer avant tout le monde … si, bien sûr, tout fonctionne normalement !

    Résultat, une fortune de dépensée pour passer des heures dans les files d’attente pour environ 15 minutes de plaisir maximum par attraction !

    Et en attendant la parade, encore une fois des marchands ambulants qui essayent de vous vendre des bricoles très chères, et ça marche, car qui est assis sur le bord des trottoirs attendant la parade? Les enfants ! On ne va quand même pas leur refuser une toute petite peluche à 20 euros alors que ces chers petits ont enduré toutes ces files d’attente ! Ce serait si cruel !

    Donc conclusion, n’y allez surtout pas avec des tous petits même si ce parc leur est en grande partie destiné, car la magie des premières minutes se transformera vite en cauchemar !

    Dommage car ce parc est magnifique, mais la capacité vite dépassée…..commerce oblige !

    Et si vous alliez manger un morceau ?

    Sachez qu’il est interdit d’apporter de la nourriture et des boissons dans l’enceinte des Parcs Disney. Si vous souhaitez apporter votre pique-nique, une aire est aménagée à cet effet entre le Parking Visiteurs et l’entrée des Parcs et à Disney Village.

    Si vous voulez manger avec un personnage du site « un Mickey » par exemple, cela se fait dans une salle particulière ouverte à ceux qui ont payé un supplément. Vous pouvez toujours faire un « coucou au Mickey à travers la vitre de la salle réservée, il ne vous répondra pas : vous n’avez pas payé !

    Il y a environ une cinquantaine de « restaurants ».
    Il y a quelques années ces établissements étaient indépendants et gérés par des privés. La nourriture y était variée.
    Aujourd’hui Disney n’a pas voulu renouveler les baux pour s’approprier la manne de la restauration.

    C’est donc les mêmes produits qui sont proposés partout, avec des noms différents suivant le style du restaurant. Tout cela doit sortir des mêmes cuisines centrales et être réchauffé sur les points de vente.

    Et le personnel dans tout ça ?

    Les employés ne sont plus ni heureux ni souriant.

    Le niveau de concentration requise pour l’exécution des tâches est vécu comme une souffrance à l’unanimité, selon une enquête, et cela tous statuts confondus. C’est également tous statuts confondus et à l’unanimité que les salariés ont l’impression que la direction générale n’aurait pas conscience de la réalité du terrain.

    La plupart des logements du parc sont réservés aux saisonniers. Alors les permanents doivent acheter ou louer dans la région mais les coûts sont surélevés. Les niveaux de salaires sont très bas puisque la moyenne des salaires est de 200 euros de plus que le SMIC.
    La situation actuelle est catastrophique car, en se sédentarisant, ils ont du mal à payer un loyer avec un salaire bas.

    Dans la même veine, on découvre que le groupe Disney aurait refusé d’installer une crèche d’entreprise, pour ses centaines de salariés qui ont des enfants en bas âge.

    Ce n’est plus la même population qui a commencé, ils se sont mariés et ont eu des enfants. Alors naturellement, ils ont demandé la mise en place d’une crèche pour les salariés de l’entreprise mais il y a eu opposition de la part de la direction. Ils justifient leur refus en disant que «le coût est élevé» et qu’ils «ne pourront satisfaire tout le monde». Alors, autant ne rien faire pour personne.
    C’est hallucinant, c’est Disney.

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  • France : la rechute fasciste – N’oublions pas que … !

    La percée du FN rappelle que le fascisme est né en France, d’une tendance politique qui finit par gagner ses voisins, à la fin du XIXe siècle.

    C’est pourquoi toute l’Europe devrait se sentir menacée par des partis qui se moquent de la démocratie.

    Source : Rui Tavares dans Público Lisbonne

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    Dessin d’Hachfeld

    Quand on pense au fascisme, les pays qui viennent généralement à l’esprit sont l’Italie, dans un certain sens l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne.

    Dans les années 1930 et 1940, des régimes apparentés à l’idéologie fasciste dominaient le continent européen, et en particulier sa partie orientale, avec la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et la Roumanie.

    En 1936, le Front populaire bloqua l’arrivée du fascisme en France – peut-être est-ce la raison pour laquelle nous n’associons pas tellement la France à l’idée de fascisme.

    Le fascisme a germé en France !

    Pourtant, c’est bien dans l’Hexagone, au cours des cinquante années précédentes, qu’avaient germé peu à peu les idées qui devaient plus tard prendre ce nom.

    L’antisémitisme moderne, né de l’affaire Dreyfus à la fin du XIXe siècle et nourri par la presse la plus rageusement antijuive de l’Europe du début du XXe.

    L’antiparlementarisme à la Georges Sorel, qui, après être passé de la gauche à la droite, est devenu un pionnier du national-socialisme.

    L’esprit de revanche des royalistes et des défenseurs de la nation « organique ».
    Le pétainisme et le culte du sauveur de la patrie.

    Et surtout, en particulier, le nationalisme intégral [idéologie politique fascisante développée par l’Action française] de Charles Maurras, considéré comme l’une des principales influences de Salazar au Portugal.

    Tout cela est bien né en France, pour y rester souvent à l’état embryonnaire.

    Néant idéologique

    Mais changeons de siècle. Depuis 2001, nous voyons avec tristesse tous les partis traditionnels de la Ve République, issus de tout le spectre politique, préparer le terrain au Front national.

    Ce fut d’abord, évidemment, quand toute la gauche, par ses divisions, a laissé passer Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle en 2002.

    Puis quand Nicolas Sarkozy a fait siens tous les grands thèmes de l’extrême droite.

    Et aujourd’hui, il y a ce grand néant idéologique sur la France, sur l’Europe, sur la démocratie qu’on peut appeler le « hollandisme ».

    Le résultat est tombé : même s’il échoue à Avignon, Forbach et Perpignan, le FN ravit les mairies de Hénin-Beaumont, Béziers, Fréjus, Villers-Cotterêts, Cogolin, Beaucaire, Hayange et le 7° secteur de Marseille.

    Ce succès s’explique en grande partie par les erreurs et le manque de courage des partis traditionnels. Et à Marseille, deuxième commune la plus peuplée du pays, il devance la gauche et dispute la mairie à la droite.

    La tendance est claire.

    Aujourd’hui, Marine Le Pen, la fille de son père, est omniprésente dans les médias français. Ses idées sont devenues admissibles, pseudo-respectables : la preuve, entre un quart et un tiers des Français les partagent.

    Le vote populaire a abandonné la gauche au profit du Front national. Dans les faits, trois pôles politiques cohabitent désormais : la gauche, la droite et le Front national.

    On commence à redouter que cet essor n’ait d’autre limite que l’Elysée. Et avec cette conquête, c’est la Ve République française qui prendrait fin, mais pas seulement : ce serait aussi la fin d’une certaine idée de l’Europe de l’après-guerre.

    La France n’est pas un cas isolé.

    Des individus défendant les mêmes idées sont au pouvoir en Autriche et en Lettonie, et soutiennent les gouvernements néerlandais et suédois. En Italie, l' »antipolitique » de Beppe Grillo grimpe dans les sondages.

    Qu’ils se disent ou non fascistes, ces gens-là ont en commun une hypocrisie et une déloyauté fondamentales à l’égard de la démocratie.

    La démocratie ne les intéresse que comme instrument de manipulation pour parvenir au pouvoir. Aujourd’hui, une démocratie sans idées leur ouvre la voie.

    Une démocratie qui ne croit pas en l’avenir, c’est une démocratie qui risque fort de ne pas en avoir.
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    Dessin de Joep Bertrams (Pays-Bas) pour Courrier international.

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  • Certains chasseurs ont-ils un cerveau ?

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    Ce matin en promenant Pépé (c’est le nom de mon chien) sur le bord du chemin de randonnée qui fait la limite entre St Marcel de Careiret et St André d’Olérargues, en dessous de Malanieu, j’ai eu la surprise de trouvr des restes de sanglier.

    Viscères, tête, peau et autres boyaux jetés en tas.

    Ces restes de cadavres commencent à pourrir et puer avant de se remplir d’asticots et d’insectes nécrophages qui vont pulluler.

    C’est sans aucun doute l’œuvre de certains chasseurs car cette pratique est courante. Non contents de s’approprier les bois, les pâtures et les chemins depuis le mois d’aout jusqu’à la fin mars ils sèment leurs immondices n’importe où.
    Que dis-je m’importe où ? Non, pas au fond des bois mais au bord du chemin à portée de leurs « 4×4 » ou de leurs quads.

    Plutôt que d’enfermer ces puanteurs dans un sac poubelle et les mettre aux déchets ménagers, ou mieux les enterrer ou encore les incinérer pour l’hygiène, ils les abandonnent dans la nature en vertu d’une pratique stupide qui veut que ça soit la « vermine » (terme de chasseurs désignant les renards, les blaireaux et autres animaux dit nuisibles) qui s’en nourrisse.

    Comme ces mêmes chasseurs n’ont pas de cerveau, leur bras droit ignore ce que fait leur bras gauche. Ainsi, d’une main ils jettent trippes et boyaux dans la nature « pour la vermine » et de l’autre main ils vont poser des collets et des pièges pour détruire cette même « vermine » qu’ils nourrissent.

    En résumé ces chasseurs-la laissent derrière eux une trace qui pue, c’est insupportable et pas du tout hygiénique !
    Mais connaissent-ils seulement le sens de ce mot ?

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  • CA SENT LE GAZ – Gaz de schiste les lobbys gagnent du terrain.

    Gaz de schistes

    Source : Maxime Combes bastamag.net le 20 Mars 2014

    Les lobbys pétroliers et gaziers se frottent les mains.

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    Le 12 mars, le Parlement européen a adopté la révision de la directive portant sur les Études d’impact environnemental (EIE). Et a décidé que les activités d’exploration et d’extraction des hydrocarbures de schiste seront exemptées d’études d’impact environnemental. Une telle étude est pourtant obligatoire pour près de 200 types de projets, tels que la construction de ponts, de ports, d’autoroutes, de décharges de déchets ou d’élevages intensifs.

    A quoi servent ces études ?

    Ces études, de nature technique, ont été développées depuis les années 1970, et dans certains cas sont devenues obligatoires pour apprécier les conséquences environnementales de la réalisation de projets d’aménagement et d’infrastructures publics et privés qui, par l’importance de leurs dimensions ou leurs incidences sur le milieu naturel, pourraient porter atteinte à ce dernier.

    Après l’analyse du projet, et une éventuelle consultation publique, une telle étude émet des recommandations afin de «limiter, atténuer ou compenser les impacts négatifs du projet».
    Environ 5 000 études de ce type seraient menées chaque année en France.

    La fin des « lourdeurs administratives » et « exigences inutiles », selon les lobbys

    La nouvelle directive européenne prévoit que de nouveaux facteurs environnementaux tels que la biodiversité et le changement climatique soient pris en compte dans les études.
    Fruit d’un compromis avec le Conseil européen, où siègent les représentants des États membres, la nouvelle directive a été approuvée par le Parlement européen (avec 528 voix pour, 135 contre et 15 abstentions).
    Ses promoteurs avancent qu’elle permettra «de rendre les méthodes d’évaluation plus claires, de faciliter la participation du public, d’inclure des règles plus strictes pour lutter contre les conflits d’intérêt, et de limiter les recours aux dérogations».
    Par exemple, la nouvelle directive prévoit que les États membres de l’UE devront assurer une «séparation fonctionnelle» entre l’autorité compétente pour mener l’étude et le promoteur du projet.

    Ce qui semble bien être un minimum !
    Gaz de schistes 2
    En revanche, le texte voté exempte les activités d’exploration et d’extraction des hydrocarbures de schiste de l’obligation d’une étude d’impact environnemental.
    Le Parti Populaire européen (PPE) – la droite européenne – a salué un texte qui «permet de réduire les lourdeurs administratives pour les porteurs de projets».
    De son côté, l’Association internationale des producteurs de gaz et de pétrole (OGP) s’est réjoui d’une décision qui n’impose pas «des exigences inutiles» et permet «l’évaluation des ressources énergétiques nationales».
    Insistant lourdement sur l’intérêt d’explorer les potentielles réserves européennes de gaz de schiste en Europe, le lobby pétrolier et gazier considère que la décision du Parlement est «un pas en avant pour rendre l’Europe plus compétitive».

    Jusqu’à de l’amiante pour fracturer la roche…

    En première lecture, le Parlement européen avait pourtant introduit les activités d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures de schiste dans la liste des activités obligatoirement soumises à une étude d’impact environnemental, comme l’avait réclamé la société civile. En janvier dernier, craignant que les États membres refusent cette proposition, plusieurs centaines d’organisations de la société civile ont appelé les institutions européennes à «un sursaut de sagesse».

    Finalement, la Pologne et le Royaume-Uni, plus soucieux de faciliter les projets pétroliers et gaziers sur leur territoire que de satisfaire aux demandes de la société civile et des nombreuses régions et communes désireuses d’interdire ou encadrer l’usage de la fracturation hydraulique, auront eu gain de cause.

    Ce ne sont pourtant pas les preuves qui manquent pour décrire les graves conséquences environnementales de l’usage de la fracturation hydraulique, y compris dans l’étape exploratoire, avant même la phase d’exploitation.
    Ainsi, une récente étude de l’Office américain de géologie démontre que l’usage de la fracturation hydraulique peut générer des tremblements de terre pouvant atteindre 5,7 sur l’échelle de Richter.

    Au même moment, la production de gaz issu de la fracturation hydraulique vient d’être stoppée dans le Queensland en Australie où une entreprise ajoutait de l’amiante pour fracturer la roche.

    Toujours insuffisant pour déclencher une étude d’impact environnemental préalable ?

    Moralité : « De toutes façons, nous y aurons droit ! De gré ou de force ! »

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  • La France pays des droits de l’Homme … et des ventes d’Armes

    Poutine

    Les Européens froncent les sourcils, Poutine doit avoir très peur …!

    Au lendemain du référendum du dimanche 16 mars en Crimée, les dirigeants européens et américains s’apprêtent à déployer leur riposte face à Vladimir Poutine.

    A défaut d’une action militaire, rejetée par tous, ils disposent de trois outils « redoutables » : le droit international, des sanctions contre l’élite russe et des représailles économiques (mais pas trop !)

    Poutine3
    Le Britannique, William Hague, le Néerlandais Frans Timmermans et le Français Laurent Fabius réunis lundi à Bruxelles. Ils ont l’air plus dans la m … que méchants !

    Tremblez Monsieur Poutine !

    Mais … les affaires sont les affaires.

    Poutine2

    Pendant la crise, les affaires continuent… Premier des deux gros navires de guerre achetés en 2011 par la Russie à la France, le porte-hélicoptères Vladivostok est en pleine forme.

    Une démonstration symbolique mais puissante de la solidarité militaire entre Paris et Moscou a été donnée mercredi 5 mars à 18 h 30, lorsque le porte-hélicoptères flambant neuf quitta la forme Joubert du port de Saint-Nazaire pour filer tout droit vers la pleine mer.

    C’est la sortie inaugurale, du premier essai en vraie grandeur.
    On n’aurait garde d’oublier que, si le Vladivostok commence ses essais pour une livraison à la marine russe en octobre 2014, un second navire identique est en construction, lui aussi aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

    Il est déjà bien avancé, mais sa livraison n’est pas attendue avant octobre 2015. Précisons qu’il a été baptisé Sébastopol par les Russes, du nom de leur immense base navale de Crimée !

    Concrètement, la moitié avant du navire est déjà terminée à Saint-Nazaire. La partie arrière fabriquée à Saint-Pétersbourg, selon le même processus que pour le Vladivostok, sera livrée en juin prochain.

    Ha ! … la diplomatie, cela ne doit pas être facile tous les jours !
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  • Et la planète dit « Foutez-moi la paix ! »

    Climat

    Source : Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue 89.
    Climat 3

    Envoyer du soufre dans la stratosphère ou fertiliser les océans avec du fer : des scientifiques tentent de refroidir la planète par tous les moyens.

    Devant l’incapacité des nations à œuvrer ensemble dans la lutte contre le réchauffement climatique, des scientifiques ont commencé à explorer une alternative audacieuse et insensée : refroidir la planète.
    Substitutif ou palliatif, la géo-ingénierie regroupe les techniques qui permettraient, non pas de réduire nos émissions, mais de freiner voire inverser le dérèglement.

    John Holdren, le conseiller scientifique d’Obama, l’envisageait déjà en 2009 comme une voie à explorer en dernier recours, un plan B en quelque sorte «si nous sommes suffisamment désespérés».
    Depuis, la géo-ingénierie s’est taillée une place considérable dans les débats sur le climat, et de nombreux projets ont bourgeonné dans l’esprit fou des scientifiques.

    Climat 4

    Des miroirs dans l’espace

    Certains de ces projets relèvent clairement de la science-fiction. L’Américain Roger Angel a par exemple proposé en 2006 d’envoyer des milliards de petits engins en orbite, tous équipés d’un miroir, pour réfléchir 1% du rayonnement solaire. Un projet qui coûterait la modique somme de quelques milliers de milliards de dollars.

    Mais d’autres projets sont scientifiquement beaucoup plus solides. Celui du météorologue et prix Nobel néerlandais Paul Josef Crutzen s’est rapidement imposé comme le plus plausible. Son idée : projeter des particules de soufre en haute atmosphère pour contrer le rayonnement solaire.

    La technique s’inspire d’un phénomène naturel mais transitoire : les éruptions volcaniques de grande envergure (le Pinatubo en 1991 par exemple) dont les colonnes de fumée soufrée atteignent aisément la stratosphère, provoquant un rafraîchissement régional de quelques années.

    Ainsi, des millions de tonnes de soufre seraient dispersées en continu grâce à des tuyaux, des avions ou des ballons !!!

    Climat 5

    Le début de la mobilisation

    La recherche en géo-ingénierie est prise très au sérieux par les Etats, qui ont tous commandé des audits sur ses potentiels et effets à long terme. Les Britanniques ont ouvert le bal : en septembre 2009, la Royal Society publiait une étude de 12 mois qui ciblait deux domaines de recherche :

    • la capture du CO2 atmosphérique, regroupant les techniques visant à créer des « puits de carbone » naturels ou artificiels (fertilisation des océans avec du fer, reboisement massif, etc.) ;
    • la gestion du rayonnement solaire, regroupant les techniques de réfléchissement chimique ou mécanique (injection de particules d’eau, de soufre, repeindre le désert en blanc, etc.).

    La Chine s’est également lancée dans la course, et on apprenait hier que la CIA participait au financement d’une étude de l’Académie nationale des Sciences sur le sujet, une étude dont le coût avoisine les 500 000 euros. En France, l’Agence nationale de la recherche a lancé l’année dernière un atelier de réflexion sur ce thème.

    Climat 6

    Des expériences ont déjà eu lieu

    Certaines équipes de scientifiques impatientes ont même déjà voulu tenter des expériences de géo-ingénierie à petite échelle. Voir les fameux « chemtrails ».

    Le projet britannique Spice avait ainsi pour but d’étudier les effets de l’injection d’aérosols dans la stratosphère sur le réchauffement climatique, en étudiant et modélisant les éruptions volcaniques.

    Un des pendants du projet – abandonné depuis pour conflits d’intérêts sur les brevets – consistait à mener une expérimentation en envoyant des particules d’eau dans l’atmosphère, grâce à un tuyau d’un kilomètre de long.

    Une autre initiative menée au large du Canada a en revanche bel et bien abouti. Le Guardian révélait en octobre dernier qu’une société américaine avait déversé 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique, menant ainsi la plus grande expérience – et la plus controversée – jamais enregistrée en la matière.
    L’objectif : fertiliser l’océan, ou plutôt stimuler le plancton grâce aux particules de fer, avec la promesse (outre de capturer du carbone absorbé par le plancton) de ramener les saumons dans cette zone géographique. Un succès apparemment, mais dont les conséquences environnementales sont encore douteuses.

    « Il y a encore beaucoup à apprendre »

    Ces expériences pourraient se multiplier dans les années à venir, face à la lenteur de la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Une dynamique qui n’est pas sans inquiéter certains scientifiques, comme le météorologue Olivier Boucher :

    « Il ne faut pas occulter ces techniques, mais nous n’avons pas besoin de nous lancer tout de suite dans des expérimentations. Il y a encore beaucoup à apprendre de la modélisation et de l’étude des éruptions volcaniques. »

    Des scientifiques ont par exemple émis l’hypothèse que le dernier petit âge glaciaire soit en réalité la conséquence d’une réaction météorologique en chaîne déclenchée par une série d’éruptions volcaniques de longue durée.

    Climat 7

    Refroidir le climat … et assécher la planète ?

    De nombreuses études et publications récentes sont venues renforcer le scepticisme à l’égard de la géo-ingénierie. La complexité de la machinerie climatique oblige à prendre en compte d’autres données, la pluviométrie par exemple :

    « Certes, on peut refroidir le climat. Mais on ne peut pas maintenir à la fois la température et les précipitations au niveau où elles sont aujourd’hui. Projeter des particules dans la stratosphère engendrera des modifications dans le niveau des précipitations à l’échelle régionale. »

    Pour preuve, un article dans Nature Climate Change établissait un parallèle entre les grandes éruptions volcaniques (et donc la projection d’aérosols dans l’atmosphère), et les sécheresses dramatiques qui ont accablé le Sahel.

    La pluviométrie chuterait en réalité sur presque l’ensemble du globe, pouvant atteindre une réduction de vingt centimètres annuels en Eurasie et Amérique du Nord.

    Un coût dérisoire à court terme

    Un des arguments régulièrement avancés par les défenseurs de la géo-ingénierie : ce serait une alternative particulièrement bon marché, comparée aux efforts consentis pour la réduction des émissions. Ben tiens !

    Les estimations font rêver : certains experts estiment qu’inverser complètement le changement climatique ne coûterait qu’une centaine de milliards de dollars, tandis que d’autres vont même jusqu’à invoquer une somme cent fois moindre. Olivier Boucher n’est pas convaincu :

    « Il y a effectivement un consensus pour dire que cette technique est relativement peu chère. Mais je ne pense pas que ces estimations à court-termes soient faites très rigoureusement. »

    Non seulement il faut prendre en compte le coût des externalités – c’est à dire les coûts liés aux impacts indirects sur les populations (l’agriculture après assèchement de certaines régions du globe par exemple) – mais aussi l’augmentation du prix des moyens mis en œuvre sur la durée.

    Car plus les Etats pollueront, plus il faudra augmenter l’infrastructure de refroidissement et les dépenses qui l’accompagnent – dix fois plus après vingt ans, 100 fois après 50 ans.

    Le risque du renoncement à l’écologie

    Outre la question du caractère aléatoire des conséquences engendrées par de telles expériences, se pose le problème de «l’aléa moral».
    Olivier Boucher :
    « Le fait même de parler de ces techniques pourrait inciter les politiques à ne pas faire les efforts nécessaires en matière de réduction des émissions de CO2. C’est ce que les Britanniques appellent le “moral hazard”, “l’aléa moral” en français. Mais ne pas en parler n’est pas non plus la solution. »

    Car réduire les émissions reste indispensable. Substituer la géo-ingénierie à l’écologie comporte un danger de taille : si la technique venait à ne plus fonctionner – pour des raisons scientifiques, climatiques ou technologiques –, la planète serait confrontée à un «effet de rattrapage».

    « Avec ces techniques, on ne fait que masquer le réchauffement. Selon certains calculs, il ne faudrait que dix ans d’arrêt pour que la température globale redevienne ce qu’elle aurait dû être sans l’intervention de la géo-ingénierie. »

    Climat 8

    Qui a le doigt sur le bouton ?

    Un moratoire existe aujourd’hui sur la géo-ingénierie, du moins « de facto ». Mais il n’est pas insensé d’avancer que les premiers projets réels pourraient être mis en place à courte échéance : une ou deux décennies. Se posera alors une question majeure : Comment les financer et les encadrer ?

    La dimension mondiale de leurs effets obligera les Etats à se coordonner et à dialoguer sur les ressources à mobiliser pour monter et entretenir les infrastructures, et il faudra surtout se mettre d’accord sur leur emploi.

    Et comme on l’a vu précédemment, ce qui peut être salvateur d’un côté de l’équation – ou du globe – peut être destructeur de l’autre. Vu les incertitudes qui pèsent sur la lutte contre les émissions carbonées, il y a fort à parier qu’en ce qui concerne la géo-ingénierie, le concert des nations sera quelque peu dissonant.

    Climat 2

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  • Fukushima mon amour … (suite, sans fin)

    Japon3

    Partout, les scientifiques voient se profiler une catastrophe sanitaire mondiale. Chaque jour, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminée se déversent dans le Pacifique, puis sur les plages californiennes, contaminant les poissons qui sont consommés sans aucun contrôle.

    Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d’une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l’ampleur du drame. Mais les familles s’angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s’étend, au-delà du Japon.

    Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l’arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d’alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations.

    Un laboratoire d’analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!

    Quelle est l’ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Sommes-nous au bord d’une catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ?

    A voir ou revoir cette enquête sur le premier scandale nucléaire de l’ère de la mondialisation.

    Pièces à conviction : Fukushima, une contamination planétaire

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  • Fukushima mon amour … 11-03-2011

    Japon

    Pour ne pas oublier revoyez ce diaporama (un peu long à télécharger …)

    séisme au japon 11 mars 2011

    Des nouvelles de Fukushima

    Japon1 La radiation qui s’échappe toujours de la centrale accidentée de Fukushima au Japon se disperse gentiment aux grés des courants océaniques ! Plus personne n’en parle car les frasques de notre président et les affaires judiciaires de Sarko sont TEEEEEEELLEMENT plus importantes … !

    La côte Britanno-Colombienne (Ouest du Canada) baigne dans un océan qui commence à afficher un faible niveau de radioactivité à la suite du désastre de la centrale nucléaire Fukushima, selon l’océanographe et chimiste John Smith de l’Institut océanographique de Bedford en Nouvelle-Écosse.
    L’arrivée éventuelle de ces eaux radioactives sur les côtes Britanno-Colombiennes était prévue, mais les modèles informatiques se sont trompés sur le moment de leur arrivée et sur le niveau de radiation. Ou bien la quantité émise à la source était volontairement minimisée.

    La centrale nucléaire Fukushima Daiichi a connu de nombreux accidents de fusion nucléaire à la suite du tremblement de terre et du tsunami japonais de mars 2011, dans ce qui est devenu le pire accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.

    Les modèles informatiques avaient prédit que les eaux radioactives de Fukushima suivraient les courants océaniques et atteindraient les côtes de l’Amérique du Nord en 2016.

    « Le signal est arrivé environ deux ans plus tôt que prévu par un des modèles informatiques », a souligné John Smith.

    Ce signal est en fait des traces de césium-134 provenant de Fukushima et a été détecté sur les côtes de la province en juin 2013.

    « Le signal qui a traversé le Pacifique est arrivé presque directement sur la Colombie-Britannique », a-t-il ajouté.
    Il a toutefois noté que les niveaux de radiation présents ne sont pas dangereux. « Ce sont des niveaux extrêmement faibles », a souligné l’océanographe et chimiste. Evidemment !

    Ce dernier continuera d’analyser les données reçues et surveiller les eaux canadiennes pour tout signe d’augmentation des niveaux de radiation… (à suivre)

    Japon2Ceci était un réacteur nucléaire !

    Sur place, on en est où ?

    Source AFP.

    Trois ans se sont écoulés, mais à l’image de l’évolution dans le site nucléaire ravagé, sur le terrain, la reconstruction piétine et tous les corps des victimes n’ont pas été retrouvés, tant s’en faut.

    Quelque 270 000 personnes n’ont encore pu regagner leurs maisons, détruites par le raz-de-marée ou rendues inhabitables par la radioactivité. Plus de 100 000, souvent âgées, vivent toujours dans des habitations provisoires préfabriquées où elles souffrent de la promiscuité.

    Malgré les promesses répétées du gouvernement, beaucoup risquent de ne pas être relogées avant plusieurs années. Seulement 3,5% des maisons pérennes promises ont été construites dans les provinces d’Iwate et Miyagi.

    «Je suis déterminé à accélérer la reconstruction», a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe lundi au Parlement. «La revitalisation du Japon ne se fera pas sans la remise sur pied des régions dévastées», a-t-il poursuivi.

    Ces mots, les sinistrés les ont hélas déjà trop entendus et se désespèrent qu’ils ne soient pas traduits en acte. Quant aux ex-habitants des environs de Fukushima, certains ne reviendront jamais dans leur maison parce qu’ils n’y seront pas autorisés ou ne veulent tout bonnement pas, à cause de la peur de contamination radioactive. «C’est impossible de revenir. Avec cette centrale à côté… Le démantèlement va prendre encore des années et des années», se plaint Morihisa Kadoya, un ancien résident de Namie.

    Certains vont même jusqu’à s’opposer à la levée de l’interdiction de séjour encore en vigueur dans la plupart des communes évacuées, car la fin de cette mesure peut aussi signifier l’arrêt des indemnités pécuniaires versées, qu’ils choisissent de rentrer ou non.

    Selon une enquête de la chaîne publique NHK, 95% des Japonais se disent encore anxieux au sujet de la situation à la centrale accidentée Fukushima Daiichi et 80% pensent que le rôle de l’énergie nucléaire doit être réduit autant que possible.

    Le gouvernement Abe est pour sa part décidé à remettre en service les réacteurs qui seront jugés sûrs par l’Autorité de régulation nucléaire, tout en promettant une augmentation de l’usage des énergies renouvelables aujourd’hui limité à quelques pourcents.

    Que faire des centaines de milliers de tonnes d’eau contaminée ?

    C’est le problème majeur.
    La centrale de Fukushima est comme un tonneau percé. L’eau injectée en continu dans les réacteurs accidentés pour les refroidir ruisselle dans les sous-sols et les galeries, où remonte aussi la nappe phréatique.

    Ce liquide chargé de radioéléments est pompé, et une partie seulement réinjectée dans le circuit après traitement. Si bien que le volume d’eau radioactive accumulée sur le site ne cesse de croître : déjà plusieurs centaines de milliers de tonnes, dont plus de 430 000 tonnes entreposées dans un millier de réservoirs.

    L’objectif de Tepco est de porter la capacité de stockage à 800 000 tonnes en 2015.
    Régulièrement, l’exploitant fait état de fuites d’eau polluée vers le Pacifique. Il prévoit d’augmenter cette année ses capacités de traitement, avec un système permettant d’éliminer tous les radionucléides, à l’exception du tritium. En septembre devrait aussi être achevée la pose d’une barrière d’étanchéité de 900 mètres de long en bordure d’océan.

    Au final, il n’y aura sans doute pas d’autre option que de procéder à des rejets contrôlés en mer, après assainissement. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient de conseiller au Japon d’« étudier » cette option, même si Tepco assure qu’elle n’est pas à envisagée « pour le moment ».

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  • L’homme qui prend 25 millions d’habitants pour des c… et même plus …

    Corée
    Kim Jong-un et sa clique de complices.

    Les Nord-Coréens vont désigner, demain dimanche 09 mars 2014 , les 687 députés de leur assemblée populaire suprême qui est, en théorie, le principal organe législatif, mais dont le rôle est en réalité purement symbolique.

    C’est Kim Jong-un, 31 ans, qui détient le pouvoir absolu après avoir succédé à son père il y a deux ans. Il se présente lui-même dans la circonscription de Baekdusan, une montagne mythique au fort pouvoir symbolique.

    Il ne prend pas un grand risque : il n’y a pour chaque siège qu’un seul candidat, désigné par le Parti des travailleurs.

    Même s’il existe officiellement trois autres petits partis marionnettes qui sont là pour donner l’apparence d’une pluralité politique.

    Une élection pour la forme

    Chaque électeur reçoit un bulletin de vote avec un seul nom. S’il décide de rayer ce nom, il doit se rendre dans un isoloir spécial !!! Et en réalité personne ne s’y risque. Un récent rapport d’enquête de l’ONU a détaillé l’oppression terrible subie par tous ceux suspectés de déloyauté envers le régime. Certains sont victimes de tortures et d’atrocités comparables, selon le rapport, à celles commises par les nazis.

    Aucun suspense donc pour le résultat du scrutin : chaque candidat recevra 100% des suffrages.

    L’élection permet un contrôle social

    Ces élections servent surtout d’outil de contrôle social. Le vote est obligatoire, et les élections permettent ainsi de recenser la population. Selon les témoignages de réfugiés nord-coréens à Séoul, ceux qui ont fui leur pays pour trouver une vie meilleure en Chine ou ailleurs et qui ne viennent pas voter sont alors considérés par le régime comme des fuyards, c’est-à-dire comme des traîtres. Leur famille restée au Nord risque de graves punitions. C’est pourquoi de nombreux Nord-Coréens partis en Chine reviennent, au péril de leur vie, juste pour voter.

    Glorification de Kim Jong-un et de son système

    Ces élections sont aussi une démonstration de force pour le dirigeant Kim Jong-un.
    Elles sont une fête à la gloire du régime : des danses sont organisées dans les rues à cette occasion, ainsi que des rassemblements patriotiques. Le scrutin sert de support à des opérations de propagande, qui affirment que l’intégralité de la population soutient son dirigeant suprême.

    « Les Nord-Coréens vont montrer une fois de plus la puissance de leur unité monolithique en votant pour leurs candidats », a ainsi écrit l’agence de presse officielle.

    L’élection va aussi permettre à Kim Jong-un d’offrir des promotions à ses loyalistes. Après avoir fait exécuter son propre oncle l’année dernière et mené une série de purges, le dirigeant nord-coréen a besoin de renforcer son pouvoir.

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  • Le patron américain qui voulait bien du gaz de schiste, mais pas chez lui !

    Gaz de schiste
    Un site d’extraction de gaz de schiste près de Canton, en Pennsylvanie. (Photo Reuters)

    Le président d’ExxonMobil, qui prône l’exploitation du gaz de schiste, a saisi la justice américaine pour demander la destruction d’une infrastructure de fracturation, située à côté de son ranch texan.

    Le président d’ExxonMobil veut bien du gaz de schiste, mais pas chez lui : il a saisi la justice américaine pour demander la destruction d’un château d’eau près de son ranch au Texas destiné à alimenter des opérations de fracturation.

    Rex Tillerson dont le groupe mène campagne pour défendre l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, s’est associé à d’autres millionnaires possédant comme lui de luxueuses propriétés installées autour de Bartonville où est construit ce château d’eau d’environ 49 mètres de haut, selon une plainte déposée auprès d’un tribunal texan.

    Pour eux, ce château d’eau est «une nuisance publique et privée». Cette «monstruosité», poursuivent-ils, va à l’encontre d’un engagement de la municipalité de Bartonville de protéger ses citoyens de constructions qui perturberaient leur tranquillité et l’environnement autour d’eux.

    Ils disent craindre notamment «le bruit des camions transportant l’eau vers les puits d’extraction» de gaz de schiste.
    Ils expliquent avoir choisi Bartonville pour vivre dans un «lotissement haut de gamme, loin des grands ensembles et de structures qui pourraient dévaluer les propriétés et affecter le style de vie bucolique» qu’ils recherchent.

    Un juge de première instance a donné raison au constructeur mais Rex Tillerson et ses illustres co-plaignants ont fait appel.
    La justice doit rendre sa décision entre juin et juillet. Le patron de Bartonville Water Supply Corporation Jim Leggieri, a affirmé jeudi que son château d’eau n’engendrait pas un trafic routier supérieur à la normale. «La plupart des forages sont finis dans cette zone», a-t-il assuré.

    «Ce que nous allons alimenter en eau, ce sont des zones agricoles et les 6 000 habitants de la commune».
    «Nous avons discuté avec Rex (Tillerson), mais il ne veut rien entendre. C’est un peu ridicule», a conclu Jim Liggieri.

    Cette affaire intervient alors qu’ExxonMobil et les groupes énergétiques mènent campagne pour convaincre les Américains des bienfaits de l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, le combustible fossile de demain.
    Ils rencontrent l’hostilité des défenseurs de l’environnement dans différents Etats aux sous-sols riches, comme celui de New York.

    ATTENTION C’EST BIENTOT CHEZ NOUS, C’EST INELUCTABLE ! Faites confiance à nos brillants hommes politiques, corrompus par le lobby pétrolier. Ils y travaillent !

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  • Nous sommes des « gagnes-petits » ou on nous prend pour des C …

    Deux histoires bien différentes mais où on croit rêver !!! Dans quel monde vit-on ?

    Certains y semblent très à l’aise …

    PREMIERE HISTOIRE :


    LE « PAUVRE » ENRICO CONDAMNE A REMBOURSER 30 MILLIONS D’EUROS A UNE BANQUE ISLANDAISE !

    Source Le HuffPost/AFP | Publication: 28/02/2014
    ENRICO

    « Le chanteur » français Enrico Macias a été condamné à payer 30 millions d’euros à la filiale luxembourgeoise de la banque islandaise Landsbanki, aujourd’hui en liquidation, qui lui avait accordé en 2007 un prêt d’un montant de 35 millions d’euros !!!

    Dans un jugement que l’AFP s’est procuré, le Tribunal de Luxembourg a condamné mercredi le chanteur à payer à la banque en liquidation le montant de 30,071 millions d’euros avec les intérêts conventionnels à compter du 1er janvier 2013.

    Les juges luxembourgeois ont également validé une saisie-arrêt sur les contrats d’assurance-vie de l’artiste auprès de la compagnie Lex Life & Pension (entreprise qui était liée à la banque islandaise) afin de s’assurer du recouvrement des 30 millions d’euros à la liquidatrice de la banque.

    En juillet 2007, Enrico Macias et son épouse, aujourd’hui décédée, avaient contracté un prêt auprès de Landsbanki, garanti par deux biens immobiliers, dont la villa du chanteur à Saint-Tropez.

    Neuf millions d’euros reçus en liquide !!!
    Qui peut avoir besoin de 9 millions d’euros en liquide !!!
    Et pour quoi faire ???

    Il s’agissait d’un prêt de type « Equity release » consistant à mettre en garantie un ou des biens immobiliers pour obtenir des liquidités utilisables librement et dont le montant est déterminé par la valeur de ces biens. L’emprunteur ne reçoit qu’un certain pourcentage de la somme totale empruntée et est obligé d’investir le différentiel dans des supports spéculatifs. En l’occurrence des contrats d’assurance-vie dans le cas des prêts consentis par Landsbanki.

    Enrico Macias reçut 9 millions d’euros en liquide et le surplus de 26 millions fut investi dans trois polices d’assurance-vie : deux de 11 millions chacune et un contrat de 4 millions.

    En 2008, la banque islandaise fut déclarée en cessation de paiement puis en liquidation et la valeur du portefeuille d’assurance-vie s’écroula. Une bonne « occase » pour Enrico de ne pas rembourser …
    Malheureusement, les biens gagés ne permettant plus de couvrir les ratios de couverture du contrat prêt, la liquidatrice réclama en 2009 le remboursement intégral du prêt. Ce à quoi le chanteur français s’opposa. Ben tiens!

    Enrico Macias avait attaqué la banque en liquidation devant le tribunal de commerce luxembourgeois en réclamant la nullité du prêt de 35 millions d’euros. Ses avocats ont invoqué des fautes de Landsbanki et considéré que le montage financier qui lui fut proposé reposait « sur un mensonge juridique et économique, mais également sur une tromperie concernant ses véritables risques ».

    Le chanteur demandait aux juges luxembourgeois des dommages et intérêts en réparation de son préjudice évalué à 43,513 millions. Mais les juges luxembourgeois ont débouté le chanteur en arguant qu’il était « un investisseur averti » et qu’il avait contracté le prêt de 2007 « en toute connaissance de cause ».

    N’y avait -il pas de banques en France pour lui accorder un modeste prêt de 35 millions d’euros dont 9 millions en liquide ????

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    DEUXIEME HISTOIRE DE OUF !


    Un américain poursuit McDonald’s en justice pour ne lui avoir donné qu’une seule serviette.

    Source Le HuffPost | Publication: 28/02/2014

    Macdo

    JUSTICE. Après n’avoir reçu qu’une seule serviette en papier avec son menu, un californien a décidé de réclamer 1.5 millions de dollars en dédommagements à la société de fast-food.

    Selon l’américain Webster Lucas, un employé du McDonald’s de Pacoima en Californie a fermement refusé de lui offrir un second essuie-mains alors qu’il en avait besoin pour s’essuyer.

    Pour se défendre, le client a immédiatement rétorqué « j’aurais dû aller dans un autre fast-food car mon but n’était pas de débattre autour d’une serviette mais seulement de manger ».

    L’avocat de la victime accuse également la société de racisme. En effet, le manager du restaurant d’origine mexicaine, a marmonné « vous les noirs… » à Lucas. Ce genre de propos a rendu le californien extrêmement furieux, d’autant plus qu’il n’était pas justifié.

    Immédiatement, le client énervé s’est alors empressé d’envoyer un mail au manager général de la société, en déclarant qu’il ne pouvait plus travailler à cause de l’angoisse et l’anxiété mentale provoquée par cette mésentente.

    Ce dernier a rajouté qu’il désirait recevoir 1.5 million de dollars en contrepartie, plutôt que les hamburgers gratuits, promis par la compagnie.

    Quoi qu’il en soit, il a trouvé un avocat pour plaider sa causer !

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  • Désherbant d’origine naturelle et biodégradable

    Suite à mon article sur le Purin d’orties et une conversation récente entre amis voici un complément concernant le désherbage au vinaigre.

    Ce que ça donne avant sur un greffon de vigne :
    Désherbant 1
    et après 24 heures (en fait après 2-3 heures on voit déjà un début d’action)
    Désherbant 2

    Mes sources

    LETTRE D’INFORMATION DE L’AGENCE RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT DE HAUTE-NORMANDIE
    Par Jean-Paul Thorez — Mercredi 4 Septembre 2013

    Quelques définitions

    LE VINAIGRE BLANC :

    Oui, nous parlons bien de la même chose. Le liquide transparent (le fameux « cristal » en bouteille plastique) qui sert à tout : faire des cornichons, détartrer, nettoyer …
    C’est un mélange d’eau (92 %) et d’acide acétique (8 %).
    Rappelons que l’acide acétique, partie active du vinaigre, est issu de la transformation du sucre par fermentation, c’est-à-dire par un phénomène biologique naturel mettant en œuvre des bactéries.

    Le vinaigre est comestible, même s’il pique (on dit plutôt qu’il est irritant pour la peau et les yeux).
    Il vaut mieux éviter d’en avaler une bonne gorgée, d’en respirer une bouffée, ou d’en mettre au contact des yeux ou des muqueuses.

    HERBICIDE :

    Ce mot désigne toute substance capable de tuer des plantes. On dit aussi « désherbant ».

    Parmi les herbicides les plus célèbres figure le « glyphosate » (alias Roundup, une des marques commerciales les plus répandues).
    Celui-ci a presque le monopole du désherbage « total », différent du désherbage « sélectif » en ce sens qu’il n’épargne aucune catégorie de plantes (et même d’êtres vivants).
    Pourquoi parler du glyphosate dans un article sur le vinaigre ? Tout simplement parce que les deux produits cohabitent maintenant (depuis 2009, plus précisément) dans la liste officielle des herbicides « totaux » utilisables pour le désherbage chimique des allées et trottoirs, mais aussi en zone cultivée, avant une mise en culture, ou au pied d’arbres ou d’arbustes. Bravo !

    Evidemment, avec du vinaigre comme avec du Roundup, on utilise un pulvérisateur, et on grille des mauvaises herbes.
    Mais avec le vinaigre on ne risque pas de s’empoisonner, ni de polluer les nappes phréatiques ou les mares voisines ! Un sacré progrès tout de même.

    D’origine naturelle, le vinaigre est biodégradable. Compte tenu des doses employées et de la volatilité du produit, son action sur le sol et les êtres vivants qui y vivent semble très limitée. Il ne laisse pas de résidu nocif dans le sol, ni dans les plantes.
    D’ailleurs, les plantes sont susceptibles de renfermer de l’acide acétique, et cela le plus naturellement du monde !

    Cependant …

    L’emploi de l’acide acétique est officiellement « autorisé dans les jardins ».
    MAIS, attention toutefois : l’acide acétique (et donc le vinaigre) n’est pas (encore ?) inscrit dans la liste des produits utilisables en agriculture bio.
    C’est pourquoi il ne faut pas parler d’« herbicide bio ».

    Pour en savoir plus :

    Cherchez l’acide acétique dans la liste alphabétique des substances.
    Vous verrez que l’acide acétique entre dans la composition d’herbicides du commerce, avec un dosage de 10 %. Le vinaigre blanc du commerce ne dose que 8 % d’acide acétique, mais il est également efficace. On trouve du 10% et même 14% dans les magasin de bricolage.

    Mode d’emploi

    On applique 100 ml de produit dosé à 10 % d’acide acétique par mètre carré, soit 0,1 litre par mètre carré, ou encore 1 litre pour 10 m2.

    En remplissant la cuve d’un pulvérisateur de 5 litres, vous avez donc de quoi traiter 50 m2, c’est-à-dire, par exemple, un rectangle de terrain de 10 mètres par 5.

    Avec notre vinaigre du commerce dosé à 8 %, on traite un peu moins de surface avec le même volume, c’est-à-dire 40 m2.
    Ce traitement aura coûté environ 2,50 € (prix en conditionnement de 10 litres), ce qui est relativement modique.

    Appliquez le vinaigre pur, par temps ensoleillé, à l’aide d’un pulvérisateur. Rincez ensuite celui-ci.

    L’effet est quasi immédiat. Les feuilles des herbes grillent, en commençant par les plus larges. Les très jeunes plantes sont détruites. S’il pleut ensuite, il peut y avoir une repousse, notamment des grosses plantes pourvues d’une racine profonde. Mais la végétation en place reste « déprimée » pendant plus d’un an. On peut répéter le traitement jusqu’à 6 fois par an pour améliorer l’efficacité.

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  • Au royaume de l’Absurdie, la guerre du purin d’ortie se poursuit

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    Jean-François Lyphout préparant un purin de plantes (photo Sud-Ouest)

    Source : Mathilde Gracia (Reporterre) mercredi 19 février 2014

    L’Etat peine à encourager l’utilisation d’alternatives aux pesticides, telles que les préparations naturelles peu préoccupantes, ou ne veut pas, sous la pression des lobbies de l’industrie phytosanitaire et chimique (voire pharmaceutique et agroalimentaire).

    « La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt », examinée au Sénat ce mercredi 19/02 et demain les considère toujours comme des produits phytosanitaires, complexifiant ainsi les procédures d’autorisation.

    Purin d’orties, tisanes de plantes, sucre, vinaigre, ail…

    Ces recettes naturelles sont utilisées par les agriculteurs et jardiniers français pour protéger leurs cultures de génération en génération.

    Mais depuis 2006 ces remèdes 100 % biologiques sont interdits ! Ils doivent préalablement obtenir une autorisation de mise sur le marché au même titre que les pesticides !

    Un processus d’évaluation long et coûteux : déposer un dossier pour homologuer une recette revient entre 10 000 à 300 000 euros. Le projet de loi d’avenir agricole discuté au Sénat aujourd’hui et demain ne change rien à la situation; il soumet toujours les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) aux mêmes procédures d’homologation que les pesticides.

    Une déception pour l’association ASPRO-PNPP qui milite pour la reconnaissance des alternatives aux pesticides depuis 2009. Elle avait obtenu la présentation d’un amendement qui excluait les PNPP de la réglementation européenne sur les produits phytopharmaceutiques.

    Un amendement présenté puis retiré par la députée EELV de Dordogne Brigitte Allain, finalement convaincue par la réponse du gouvernement : « C’est au niveau européen qu’il faut lever les blocages » explique-t-elle.

    Pour utiliser du vinaigre et du sucre ? Oh la la… Il faut remplir des dossiers

    « On en a marre en 2014 de se battre pour utiliser du vinaigre ou du sucre » se désole Jean-François Lyphout, horticulteur et président de l’ASPRO-PNPP.

    Le mouvement de protestation est né de la guerre de l’ortie, une mobilisation qui avait fait suite à l’interdiction du livre d’Eric Petiot, Purin d’orties et Cie.

    En 2006, le domicile du paysagiste a été perquisitionné. Motif ? Diffusion de connaissances sur un produit non homologué : le purin d’orties !!!!! La loi d’organisation agricole de 2006 interdit en effet la publicité et la divulgation de recettes sur des produits phytopharmaceutiques non homologués !!!!

    On marche sur la tête et on nous prend pour des c … !

    De nombreux collectifs d’agriculteurs dénoncent alors une confiscation du savoir. Ils y voient une stratégie des firmes agro-alimentaires pour breveter leurs recettes ancestrales et générer ainsi du profit à leurs dépens.
    Leur mouvement alors appelé « guerre de l’ortie » permettra l’apparition de la notion de PNPP dans la loi de l’eau de décembre 2006, censée faciliter les homologations.

    Au choix : deux morceaux de sucre ou du Roundup

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    Préparation de purin d’ortie –

    La France doit toutefois se conformer en priorité à la législation européenne qui prévoit un allégement des procédures pour les préparations naturelles dès 2009. « L’idée était de définir des recettes qui marchent entre les pays européens » analyse Patrice Marchand, expert en substances naturelles à l’ITAB (l’Institut technique de l’agriculture biologique).
    A l’inverse de l’ASPRO-PNPP, cet institut considère, lui, que l’homologation des PNPP est nécessaire.

    Mais en 2014, seule une recette de purin d’orties (qui déplaît par ailleurs aux professionnels) a été autorisée. Une quinzaine de dossiers ont pourtant été déposés auprès des instances européennes, notamment par l’ITAB.
    « Tous les avis rendus par l’EFSA (autorité de sûreté alimentaire européenne) sont négatifs, explique Patrice Marchand, on a l’impression qu’il s’agit de produits phytosanitaires à 2 millions d’euros ».

    D’autres membres de l’ITAB sont plus virulents sur la responsabilité de la France. Pour Philippe Guichard, commission intrants santé des plantes et des animaux de l’institut, « c’est une question purement politique », non pas un blocage institutionnel.
    Il affirme que la DGAL (direction générale de l’alimentation du ministère de l’agriculture), bloque tous les dossiers. « On nous prend pour des imbéciles » commente-il. « Pour la DGAL, deux morceaux de sucre sont plus nocifs pour l’environnement qu’un litre de Roundup ».

    « Ils ne veulent pas des savoirs populaires »

    L’ASPRO ne veut même pas entendre parler d’homologation. L’association souligne que d’autres pays de l’Union européenne se passent de l’aval de Bruxelles pour autoriser les produits : en Allemagne et en Espagne les gouvernements ont en effet voté des lois simplifiant les procédures d’homologation.

    Mais le rapporteur de la loi, le député PS de Dordogne Germinal Peiro, rappelle que la Commission européenne demande aujourd’hui à ces deux pays de se conformer à la législation européenne. « A partir du moment où un produit est mis à la vente, dans une coopérative agricole, dans une jardinerie, il faut que ce produit ait été homologué, il n’y a pas de possibilité de dérogation à cela », expliquait-il dans une interview à la chaîne Telim.tv.

    Pour Jean-François Lyphout, également producteur de PNPP, il s’agit surtout du soutien du politique aux lobbies de l’agro-alimentaire qui veulent empêcher les petits producteurs d’utiliser leurs propres produits : « Ils feront tout pour développer l’industrie, ils veulent des produits protégés, ils ne veulent plus du domaine public et des savoirs populaires ».

    Lui continue d’utiliser des recettes de plantes pour en protéger d’autres, « Je suis à 100% hors la loi » revendique-t-il.

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  • Un rapport partial de l’INRA sur l’agriculture bio.

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    (Paysage de champs colorés près de Sarraud, Vaucluse, France (44°01’ N – 5°24’ E). © yann Arthus-Bertrand/Altitude)

    Source : D’après l’article de Marie Astier journaliste du site « Reporterre ». mardi 18 février 2014.

    L’INRA (Institut national de la recherche agronomique) a publié un document présenté comme une grande synthèse de l’INRA sur l’agriculture biologique.

    ANALYSE DES PERFORMANCES DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

    Dans un courrier adressé au PDG de l’INRA, avec copie envoyée au ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll, 119 chercheurs et scientifiques issus de plusieurs organismes prestigieux de la recherche publique (INSERM, INRA, CNRS notamment) exposent en onze pages très denses pourquoi ce rapport est scientifiquement « très critiquable ».

    Par exemple, le document va jusqu’à proposer dans ses recommandations d’autoriser certains pesticides de synthèse en agriculture biologique, afin d’améliorer ses performances !

    La direction de l’institut avait d’abord refusé de répondre aux questions des journalistes. Lundi soir 17/02, elle est sortie de son silence et a adressé un courriel à quelques journalistes et a discuté avec les responsable du site Reporterre.

    Jean-François Launay, directeur du cabinet et de la communication de l’INRA, indique que « l’INRA n’entend pas retirer ce rapport qui constitue une opportunité de dialogue. » !!!

    Il rappelle qu’une réunion avec les signataires du courrier est prévue le 20 mars.

    L’INRA rend également publique une réponse de son président, François Houllier, à la lettre des chercheurs. Dans une lettre datée du 10 janvier 2014, François Houllier leur propose de « prolonger le débat de manière constructive » lors d’un « atelier d’échange ». Il écrit également que « ce rapport s’inscrit dans une dynamique d’intérêt scientifique pour l’agriculture biologique, que l’Inra intensifie sous ma présidence. » Une façon de répondre aux critiques sur le manque d’investissement de l’INRA dans la recherche en agriculture biologique.

    La direction affirme avoir fait parvenir une réponse argumentée au collectif de scientifiques. « Nous n’en avions pas connaissance ! » s’étonne l’un des signataires de la lettre à l’INRA. « Un courriel nous a indiqué vendredi que nous aurions une réponse écrite, mais on nous l’avait promise pour mars, après le salon de l’agriculture. »

    Les politiques s’en mêlent !

    La révélation de cette lettre a également suscité plusieurs réactions politiques.
    Brigitte Allain, député Europe-Ecologie Les Verts de Dordogne, envoie aujourd’hui une question écrite au ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll. La députée « prend acte de la contestation sans précédent auquel ce rapport donne lieu dans la communauté académique. De plus, elle s’étonne des conclusions particulièrement négatives et partisanes qu’il formule sur l’agriculture biologique française. »

    Elle reprend les requêtes des scientifiques contestant le rapport et demande au ministre « s’il envisage de retirer cette publication et de demander une expertise scientifique collective ».

    Le sénateur écologiste du Morbihan Joël Labbé a également annoncé avoir envoyé un courrier à Stéphane Le Foll.

    Affaire à suivre donc …

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  • Actimel, Calin and Co : Stop à l’arnaque !

    Actimel

    Sources de l’article

    Le journaliste scientifique Thierry Souccar, éditeur, auteur de nombreux best-sellers dont « Lait mensonges et propagande » a été en charge des questions de santé à Sciences et Avenir pendant 15 ans, il a créé LaNutrition.fr, premier site d’information francophone indépendant sur l’alimentation et la santé. Dernier livre paru : Le mythe de l’ostéoporose.

    Dans ce livre, il démonte le système Calin + et prouve que ce produit cher (ainsi que les autres marques) est inutile et pire que ça…

    Pas la peine de s’énerver pour vous expliquer pourquoi et comment, tout est parfaitement limpide en cliquant ici. Le mythe de l’ostéoporose

    Le marketing s’adresse à nous comme si nous étions des peuples dénutris. Nous n’avons absolument pas besoin de ces trucs en petits pots !

    Médecins, Labos et les Industriels sont de mèche pour nous inventer des maladies, les médocs et les alicaments qui vont avec.

    Pour promouvoir ses deux yaourts pro-biotiques, Danone avait insisté sur leur forte teneur en lactobacille casei DN6114001, souche censée « renforcer les défenses immunitaires du corps » mais ,depuis 2009 des études publiées dans la revue « Science » par le professeur Raoult ,du laboratoire de virologie de la Timone, à Marseille, ont démontré que les bactéries utilisées par Danone étaient les même que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons, et poulet!

    Le médecin a démontré que le lactobacille favorise l’obésité chez les humains, quand on connait les risques de l’obésité, du diabète et du syndrome métabolique, on est surpris que des « alicaments » qui rendent malades restent en tête de gondoles.

    En France, la direction du « programme national nutrition santé » (PNNS) une émanation des ministères de la santé, de l’éducation nationale et de l’agriculture a été confiée à la fin de l’année 1999 à un médecin qui siège aussi, a l’institut Candia sans qu’il juge d’ailleurs nécessaire de se démettre de ce lien !

    Dès l’année suivante ce même PNNS se fixait l’objectif prioritaire « d’augmenter chez tous les français la consommation de calcium. »

    Comment ?

    En préconisant la consommation, notamment, de trois produits laitiers par jour.

    Ces recommandations ont été d’autant plus facilement entérinées par le PNNS qu’y participaient deux cadres de Candia, un de Danone, et un autre médecin membre du conseil scientifique Danone !

    En 2005 sur les 29 membres du comité d’experts en nutrition humaine de « l’agence française de sécurité sanitaire des aliments » (AFSSA), c’est à dire le comité chargé de conseiller les français sur, entre autre, leur alimentation, 20 avaient des liens de collaboration avec l’industrie laitière, treize de ces experts travaillaient avec Danone, le président du comité lui-même, un pédiatre, siégeaient au conseil scientifique de Nestlé France!

    Aucun de ces liens n’a jamais été porté à la connaissance du public.

    Danone profite de l’AFSSA

    Actimel met souvent en avant le fait que l’AFSSA a estimé qu’ “Actimel participe à renforcer les défenses naturelles de l’organisme”.

    Super, mais …

    Danone a su se montrer sélectif dans l’utilisation du rapport de l’AFSSA en n’exploitant que la seule affirmation non rejetée par l’organisme de contrôle!

    Dans le rapport proposé par l’AFSSA, on peut lire la liste des affirmations « scientifiquement rejetées ».

    Les 9 allégations suivantes :

    – « aide votre barrière intestinale à se renforcer »,
    – « aide à la régulation du système immunitaire »,
    – « contribue au bon fonctionnement du système immunitaire »,
    – « aide à renforcer le système immunitaire intestinal »,
    – « aide le corps à bien se défendre »,
    – « contribue à rendre le corps plus résistant »,
    – « aide à protéger votre corps »,
    – « aide votre intestin à repousser certaines bactéries indésirables »,
    – « aide votre corps à lutter contre certaines agressions du quotidien »

    sont soit imprécises, soit non justifiées scientifiquement.

    L’allégation « participe à renforcer les défenses naturelles de l’organisme », remplaçant l’allégation « aide à renforcer les défenses naturelles », est justifiée.

    Il est à constater que l’affirmation laborieuse selon laquelle Actimel « participe à renforcer les défenses naturelles de l’organisme » est un slogan applicable à bien des denrées alimentaires !!!

    Une information récente qui vient se télescoper avec ce qui précède

    Une équipe espagnole a séquencé pour la première fois le génome complet d’un chasseur-cueilleur européen. Cette analyse, publiée dimanche 26 janvier 2014 par la revue Nature, permet de dessiner le portrait d’un Européen du mésolithique, période de la préhistoire intermédiaire entre le paléolithique et le néolithique (d’environ -10 000 à -5 000 en Europe).

    L’équipe menée par Carles Lalueza-Fox a analysé l’ADN d’une dent de sagesse d’un des deux squelettes masculins découverts, en 2006, dans la grotte de La Brana-Arintero, dans la province de Leon (nord-ouest de l’Espagne).

    L’étude montre que le chasseur-cueilleur de la péninsule ibérique était génétiquement éloigné des populations européennes actuelles, mais était cependant plus proche des Européens du Nord d’aujourd’hui (Suédois et Finlandais par exemple).

    Sa peau était « plus foncée que celle de n’importe quel Européen moderne » et avait les yeux bleus.
    Voilà qui va faire plaisir à certain !

    Et alors me direz-vous ?
    L’important n’est pas là.

    Les généticiens se sont notamment penchés sur les gènes du système digestif du chasseur-cueilleur de La Brana, pour tenter de retracer l’histoire de deux adaptations « récentes » du régime alimentaire de l’homme adulte, à savoir : la consommation de lait et d’amidon.

    Ils ont ainsi montré que l’individu de La Brana était porteur de la variation génétique ancestrale produisant une intolérance au lactose !
    De même, il n’était pas génétiquement armé pour avoir un régime riche en amidon !

    « Ces résultats suggèrent que le chasseur-cueilleur de La Brana avait de médiocres capacités à digérer le lait et l’amidon, étayant l’hypothèse que ces facultés ont été acquises plus tard, avec l’introduction de l’agriculture », déclarent les chercheurs.

    Après, on s’étonnera du nombre inexpliqué d’intolérances au lactose et au gluten !

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  • Sur la fiabilité du matériel chinois.

    J’inaugure une nouvelle rubrique : « On nous prend pour des C … » Je pense qu’il y aura matière …

    Première histoire qui me rappelle ma perceuse sans fil … (made in china).

    LE LAPIN DE JADE

    Lapin de Jade 2

    Au soir de sa première journée de travail (14 jours terrestres), le rover Yutu (Lapin de JADE), parvenu sur la Lune le 14 décembre 2013, vient de connaître, semble-t-il, un grave problème technique. C’est ce qu’annonce l’« Administration d’État des sciences et technologies et de l’industrie de la défense nationale » dans un communiqué diffusé par l’agence Chine Nouvelle.

    Sur la Lune, les jours et les nuits durent 14 journées terrestres. À peine descendu de l’atterrisseur, le rover Yutu a vu le Soleil se coucher et ses panneaux à cellules photovoltaïques ont cessé de l’alimenter.
    Réveillé avec succès le 13 janvier 2014 lorsque la lumière du jour est revenue, le rover lunaire a commencé ses explorations et a pris des photographies de son environnement, de l’atterrisseur et même de la Terre.

    Apparemment, tout s’est bien passé jusqu’à la semaine dernière. Mais alors que tombait la deuxième nuit lunaire de la mission, les autorités chinoises annonçaient « une défaillance de son contrôle mécanique », due « à la complexité de l’environnement lunaire ». (sic!)

    Le communiqué de l’agence officielle XINHUA est assez gratiné !

    Il explique à la population en termes infantiles ce qui s’est passé …
    Lapin de Jade 3

    Manifestement le ton bisounours de l’agence prépare l’opinion publique chinoise à la perte du Lapin de Jade. Snif … Sniff …

    Qu’ils apprennent déjà, à construire des jouets solides et qui fonctionnent … après ils verront, il ne faut pas vouloir brûler les étapes !

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