• Archives de la Catégorie On nous prend pour des c…
  • Ding ! Dong ! Fait la cloche. Il faut toujours écouter les différents sons de la cloche.

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    Source http://www.middleeasteye.net/fr

    Yémen : une catastrophe « made in America »

    Deux poids, deux mesures

    Par exemple, lorsque la Russie bombarde un convoi d’aide humanitaire, attaque un hôpital ou une école en Syrie, un porte-parole de l’administration américaine s’avancera pour dénoncer l’intervention de la Russie, ce que les médias couvriront. Mais lorsque les bombes payées par le contribuable américain, à l’aide des systèmes de guidage militaire américains, dévastent des mariages, des écoles ou quoi que ce soit, le silence est palpable.

    Le même week-end que celui de la publication par le New York Times d’un article en pleine page sur l’attaque de la Russie contre 31 camions d’aide humanitaire, qui a tué 18 civils à la périphérie d’Alep, en Syrie, des avions de combat américains ont tiré des missiles sur cinq habitations dans la province de Hodeida, au Yémen, tuant 26 civils.

    Alors que le secrétaire d’État américain John Kerry a condamné l’attaque de la Russie contre le convoi et appelé à l’immobilisation de tous les avions de chasse russes afin que l’acheminement d’aide puisse se poursuivre, des propos repris par la plupart des grands médias, l’attaque menée par les États-Unis contre des civils au Yémen est largement passée inaperçue.

    Autant pour moi, le gouvernement américain a fait une annonce sur le Yémen le jour même :
    « Le Sénat ouvre la voie à une vente d’armes d’1,15 milliard de dollars à l’Arabie saoudite. »
    Ce qui signifie désormais qu’Obama a livré plus d’armes à l’Arabie saoudite que n’importe quel autre président des États-Unis en soutirant au royaume un butin exorbitant de 115 milliards de dollars depuis 2009. Et je ne parle pas des Rafales français …

    Une catastrophe humanitaire

    Ces armes ont infligé une catastrophe humaine quasiment inimaginable au peuple yéménite. C’est-à-dire inimaginable si seulement l’on n’avait pas entendu parler de celle qui se joue en parallèle en Syrie. Depuis début 2015, l’intervention américano-saoudienne au Yémen a entraîné la mort de plus de 10 000 personnes, dont principalement des civils, auxquels s’ajoutent trois autres millions de personnes qui ont été déplacées de chez elles et les 21 millions de personnes qui souffrent d’un besoin urgent d’aide humanitaire !

    Il convient également de souligner qu’alors même que de hauts responsables américains appellent à la mise en vigueur d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie afin de protéger les civils, la coalition américano-saoudienne procède aussi à des frappes aériennes au Yémen qui tuent des civils.

    Si l’attaque incessante de l’Arabie Saoudite contre le Yémen était cautionnée par la Russie au lieu des États-Unis, les Américains seraient probablement plus au courant de la souffrance humaine qui sévit dans ce pays. Mais ce n’est pas le cas, donc ils sont moins au courant.

    En septembre, un rapport compilé par le Yemen Data Project a révélé que plus d’un tiers des frappes aériennes américaines et saoudiennes avaient touché des sites civils, dont des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des bâtiments gouvernementaux.

    Le silence des médias sur la manne d’armes

    Alors que la complicité américaine dans des crimes de guerre présumés a suscité un silence total des médias aux États-Unis, une pression croissante est exercée au sein de l’Union européenne et des Nations unies, avec les Pays-Bas en figure de proue, pour enquêter sur la contribution de la Grande-Bretagne dans le conflit.
    La Grande-Bretagne a vendu près de 5 milliards de dollars d’armes à l’Arabie saoudite depuis le début du conflit, et dans le même temps, le gouvernement britannique a bloqué une enquête de l’ONU sur les allégations de crimes de guerre au Yémen.

    Plusieurs groupes de défense des droits de l’homme, dont Human Rights Watch, ont récemment écrit une lettre ouverte adressée à la Commission des droits de l’homme des Nations unies, exigeant une enquête internationale visant à « établir des faits, recueillir et conserver des informations relatives à des violations et des abus dans le but de veiller à ce que les responsables de crimes soient traduits en justice dans un procès équitable ».

    La réponse étonnante d’un ambassadeur saoudien à une question sur l’emploi de bombes à fragmentation

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    Abdullah al-Saud rit après son commentaire (capture d’écran)

    Lorsqu’il lui a été demandé si son pays arrêterait d’utiliser des bombes à fragmentation au Yémen, l’ambassadeur de l’Arabie saoudite aux États-Unis a écarté la question en répondant :

    « C’est comme si vous me demandiez : « Allez-vous arrêter de battre votre femme ? » » !!!!!

    Un reporter de The Intercept a posé cette question au prince Abdullah al-Saud lors de la conférence annuelle des responsables politiques arabes et américains à Washington la semaine dernière.

    Il a également déclaré que son pays continuerait à bombarder les rebelles Houthis au Yémen « à tout prix ».

    « Quiconque attaque des vies humaines, et dérange la frontière, dans n’importe quelle région, sera frappé quoi qu’il arrive ».

    « Quiconque cherche à résoudre le problème au Yémen devrait comprendre qui crée tous les problèmes ».

    Des groupes de défense des droits de l’homme ont accusé l’Arabie saoudite de cibler délibérément des infrastructures civiles au Yémen, notamment des hôpitaux, des usines et zones résidentielles. Le royaume a également été accusé d’utiliser des armes interdites telles que des bombes à fragmentation.


  • Cholestérol la grande escroquerie. Qui faut-il croire ?

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    Comment le cholestérol a été érigé en coupable idéal des maladies cardio-vasculaires par une série d’approximations scientifiques.

    Un dogme dont un nombre croissant de chercheurs dénoncent les dangers.

    Le cholestérol, que tout un chacun se représente comme un excès de mauvaise graisse dans l’organisme, est désigné à la vindicte médicale et populaire depuis les années 1950 comme responsable des maladies cardio-vasculaires qui terrassent jeunes et vieux avant l’heure.

    Or, un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste mensonge, façonné à la fois par une série d’approximations scientifiques et par de puissants intérêts économiques, de l’industrie agroalimentaire d’abord, des laboratoires pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le tabac, l’hypertension, l’obésité et le manque d’exercice.

    Mais depuis la mise sur le marché, en 1993, de nouveaux traitements anticholestérol, les statines, une écrasante majorité de médecins mise sur leur prescription avant toute autre mesure préventive. Consommées par 220 millions de patients à travers le monde, les statines sont devenues en quelques années le médicament le plus vendu dans l’histoire de la médecine.

    Les CONTRE

    Les HYPOCRITES


  • La dictature de la Commission européenne lance un ultimatum à la Belgique pour approuver le CETA

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    La commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, « je suis la plus intelligente et ils sont bornés ces Belges ! »

    Source Le Monde.fr avec AFP

    La commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, a donné jusqu’à vendredi à la Belgique pour trouver une solution avec la Wallonie et donner son feu vert au traité. Sans quoi, a-t-elle prévenu, le sommet Europe-Canada du 27 octobre, censé formaliser la signature de l’accord en présence du premier ministre, Justin Trudeau, n’aura pas lieu.

    Veto wallon. Ils réfléchissent avant, les autres membres réfléchissent après !!!

    Réunis mardi à Luxembourg pour approuver officiellement le CETA, les 28 ministres du commerce européens ont dû repousser leur vote, faute d’accord de la Belgique. Le gouvernement belge, favorable à l’accord, est en effet coincé par le veto du Parlement régional de Wallonie, qui refuse d’approuver le texte en l’état.

    « Nous avons travaillé avec eux très intensément ces derniers jours, essayant de comprendre leurs inquiétudes et de voir ce que l’on pouvait faire pour les satisfaire. Nous n’y sommes pas encore arrivés », s’est désolée Mme Malmström. « Les discussions avec la Belgique continuent pour trouver une solution », a ajouté un peu plus tard le ministre de l’économie slovaque, Peter Ziga, dont le pays préside actuellement le Conseil de l’UE.

    Le refus du CETA par les Francophones de Belgique est une première dans l’histoire commerciale européenne. Le pays est le seul dont les règles institutionnelles réclament une validation a priori de tels accords commerciaux ; dans les autres Etats membres, la ratification par les Parlements nationaux interviendra en fin de processus.

    Pourquoi les Wallons bloquent le CETA

    Les députés veulent davantage de garanties sur la portée de ce texte, dont ils craignent les conséquences sur l’agriculture, les normes sociales et environnementales.

    Deux parlements régionaux francophones ont voté contre le projet d’accord la semaine dernière. Les députés de Wallonie ont dit non vendredi 14 octobre, mais « ce n’est pas un veto définitif ou un enterrement », a dit le ministre président, Paul Magnette (PS). Son assemblée réclame une renégociation, ou du moins une « déclaration interprétative » (sorte d’explication de texte) dotée de garanties juridiques précises, article par article.

    Les Wallons s’inquiètent pour l’avenir de leur agriculture, de leurs normes sociales et environnementales, du rôle des pouvoirs publics, que d’autres traités pourraient menacer à l’avenir. Une ¬majorité d’entre eux s’oppose d’ailleurs au TTIP négocié avec les Etats-Unis.

    M. Magnette est allé, vendredi soir, rechercher le soutien éventuel de François Hollande à l’Elysée (Ha ! Ha ! Ha !). « Les Français ont envie que les choses aboutissent et s’ils peuvent nous aider, je crois qu’ils le feront », expliquait-il prudemment au Monde, dimanche. Une réunion entre la Commission européenne et les différents niveaux de pouvoir belges a eu lieu durant le week-end. Une nouvelle version de la déclaration interprétative pourrait être rédigée, à débattre ensuite avec Ottawa.

    Suffisant ?

    Le temps presse, en tout cas :mardi 18 octobre, les ministres européens du commerce doivent se réunir à Luxembourg pour mettre en chantier la signature du CETA…

    L’opposition belge peut-elle bloquer la ratification à 28 ?

    Compte tenu de l’organisation du système fédéral, le gouvernement du libéral Charles Michel ne peut, en théorie, passer outre. Sauf à provoquer une grave crise interne ou à accepter une mise en œuvre seulement provisoire et partielle du texte, tout aussi problématique.

    Le CETA étant un traité négocié entre les 28 Etats de l’Union et le Canada, il ne peut entrer en vigueur dans son intégralité qu’après l’adoption à l’unanimité des 28 dirigeants européens et par le premier ministre canadien. Il doit ensuite obtenir le feu vert du Parlement européen et de tous les parlements nationaux des Vingt-Huit. Les gouvernements de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont eux décidé, pour la première fois, d’impliquer leur parlement dès le début du processus. D’où un examen beaucoup plus attentif que dans d’autres pays du contenu exact d’un texte de 1 600 pages, dont la version finale n’a été dévoilée qu’en février.

    Partout des réticences.

    Le CETA a été conclu entre la Commission (mandatée par les Vingt-Huit) et Ottawa en septembre 2014, à l’issue de cinq ans de négociations. Tardive, la mobilisation est désormais impressionnante : en France, la fondation Nicolas Hulot, l’extrême gauche et une partie de la gauche dénoncent un « cheval de Troie » du TTIP, le traité de libre-échange avec les Etats-Unis. La contestation est tout aussi intense en Allemagne (même si la Cour constitutionnelle allemande vient d’autoriser – avec des réserves – le gouvernement allemand à ratifier le CETA) et en Autriche, où le chancelier Christian Kern a exprimé des réticences.

    Les opposants au CETA sont motivés à au moins deux titres. Beaucoup refusent les accords de libre-échange par principe, considérant qu’ils détruisent plus d’emplois qu’ils n’en créent, qu’ils menacent trop les services publics et les normes environnementales, sanitaires ou sociales européennes. D’autres s’inquiètent du contenu même du CETA, les agriculteurs, notamment, redoutant que les multinationales américaines de l’agroalimentaire ayant un siège au Canada profitent de l’accord pour mieux pénétrer les marchés européens et les inonder, notamment, de viande aux hormones ou de poulets chlorés.

    Pourquoi la Commission et l’essentiel des dirigeants européens tiennent-ils au CETA ?

    Un échec du CETA découragerait peut-être les Japonais, entrés en discussion avec l’Europe pour un accord d’envergure en 2013. Mais aussi les Vietnamiens, les Mexicains et d’autres. Bruxelles mène actuellement une vingtaine de négociations de front. (Est-ce vraiment grave de freiner cette mondialisation commerciale ?)

    L’incapacité des Européens à se mettre d’accord sur les sujets commerciaux augurerait mal, par ailleurs, de la future négociation des nouvelles relations entre le Royaume-Uni et le reste de l’Union, une fois le Brexit acté. (Est-ce aussi vraiment grave ?)

    A Bruxelles, la Commission européenne est d’autant plus ¬inquiète qu’elle est persuadée – et avec elle, une large proportion des sociaux-démocrates et l’ensemble des conservateurs européens, sauf les francophones belges – que le CETA est un « très bon accord ».(Bien sur bon pour les Libéraux et la Finance)

    Sur le papier, il ménage un accès aux marchés publics canadiens, acte la reconnaissance par Ottawa de 143indications géographiques protégées (l’équivalent de l’AOP en France) – mais zéro wallonnes… – et propose un système de règlement des différends entreEtats et multinationales, avec des tribunaux d’arbitrage censés garantir la capacité de légiférer des Etats. (C’est ça un bon accord ?)

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  • Les bombes américaines, françaises, saoudiennes ne tuent pas de civils !

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    Source: 11 octobre 2016, Robert CHARVIN, Investig’Action

    Les civils sont devenus, de plus en plus, des moyens de faire la guerre.

    Lors de la Première Guerre mondiale, 5% des victimes étaient civiles ; aujourd’hui 90% des victimes des conflits armés sont des civils. Ces populations sont assassinées, affamées, déplacées, pillées.

    Cette situation est paradoxale. Le droit humanitaire s’est développé et jamais la question des droits de l’homme n’a été aussi systématiquement posée dans l’ordre international. Des tribunaux pénaux chargés de sanctionner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ont même été créés. Plus globalement, l’ « Humanitaire » jouit d’une image sacrée fortement médiatisée au point qu’exprimer un doute sur une culpabilité entraîne une suspicion de complicité criminelle sur celui qui l’émet !

    Au-delà des invocations sans portée et ne témoignant qu’une compassion officielle, les Puissances violent à tour de rôle le droit humanitaire et les populations civiles sont massacrées lors de chaque conflit armé. Ces dernières décennies, il y a même une fuite en avant : refus du principe de négociation pour tenter de prévenir les conflits armés, transformation d’affrontements civils en guerres internationales infiniment plus destructrices, impunité de certains et sanctions contre d’autres, indifférence aux dispositions de la Charte des Nations Unies, etc.

    La grande hypocrisie et la désinformation.

    Le comble est atteint lorsque ceux qui tuaient hier s’autoproclament juges de ceux qui tuent aujourd’hui, ou lorsque ceux qui eux-mêmes bombardent sans scrupule s’indignent des bombardements des autres !

    L’actualité est révélatrice de ce délire à prétention moralisatrice !

    On se souvient peut-être encore des destructions massives subies par les populations de Dresde, Hambourg, Hiroshima, Nagasaki puis, après la Seconde Guerre mondiale, de l’écrasement total sous les bombes de Pyong Yang (durant la guerre de 1950-1953), de Hanoï et de la totalité du Vietnam, etc., « quadrillée » par les B52 américains.

    Plus proches de nous, on peut rappeler les bombardements de Belgrade, de l’Irak et les attaques contre Bagdad, les huit mois de guerre contre la Libye, les bombardements de Gaza matraquée par Israël, etc.
    Pour excuser le fait que les bombardements tuaient des civils, les médias occidentaux dénonçaient le fait que l’ennemi et les populations civiles, « prises en otages », étaient mêlés…., l’essentiel étant cependant que les forces militaires alliées ne subissent pas de pertes importantes.

    Le cas syrien

    Surviennent le cas syrien et l’intervention de la Russie dans un « jeu » étrange de complicité objective des Occidentaux avec les Islamistes. Après quatre années d’une fausse guerre contre Daech, installé sur le territoire syrien, l’intervention russe a modifié les données.

    La France et les États-Unis ne peuvent plus atteindre l’objectif principal : liquider le régime de Damas en se servant des forces islamistes installées solidement dans différentes villes, en particulier à Alep. En quelques mois, sur le terrain, les rapports de force se sont inversés. Les États-Unis ont même été conduits à intensifier parallèlement leurs efforts militaires contre Daech en Irak et les « préoccupations » humanitaires des autorités françaises sont devenues prioritaires !

    Le « scandale » est que la Russie n’accepte plus que les « frontières » de l’OTAN s’avancent jusqu’à elle et que seules les bases militaires occidentales soient fondées à encercler les États censés être hostiles !

    … et le cas d’Alep

    A propos d’Alep, l’ONU a proposé que les Islamistes quittent sous protection les quartiers de la ville où ils sont installés pour que les populations civiles soient épargnées. Mais les Puissances occidentales, subitement devenues « humanitaires » à l’approche de la défaite de leur stratégie, dénoncent seulement « Damas et son allié russe » qui bombardent Alep et ceux qu’elles qualifient opportunément non plus d’islamistes mais de « rebelles » ! (*)

    C’est que des intérêts stratégiques de grande importance sont en jeu : au-delà du pétrole, la Syrie est une zone de transit de l’énergie depuis la découverte en Méditerranée de ressources pétrolières et gazières. Selon les Occidentaux et le gouvernement français en particulier, la Syrie comme l’Irak et comme la Libye devraient demeurer sous un « néo-protectorat ».

    … et le cas du Yémen

    Par contre, il n’y a pas de réaction hostile à la guerre menée par l’Arabie Saoudite au Yémen, si ce n’est un bref communiqué appelant à la « retenue » pour un bombardement saoudien du début du mois d’octobre faisant à lui seul 600 victimes (morts et blessés) civiles !
    La reprise de Mossoul par les États-Unis et les forces de Bagdad se fera certainement sans perte civile car les bombes occidentales ont pour qualité exceptionnelle de distinguer les ennemis armés des civils désarmés !

    Sera-t-il possible un jour de s’inspirer tout simplement de la Charte des Nations Unies qui interdit aux États le recours à la force armée et qui recommande la recherche de solutions politiques négociées, seules méthodes pour que les civils soient réellement en sécurité ?

    * Ces « rebelles » opposés au régime de Damas sont armés par les États-Unis depuis 2013 et financés par l’Arabie Saoudite, en plus des revenus provenant du trafic pétrolier.


  • QUEL RAPPORT ENTRE L’EMPIRE US, LE DOCTEUR KÜBLER-ROSS ET LA SYRIE

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    Stades de la mort annoncée

    Elisabeth Kübler-Ross, née le 8 juillet 1926 à Zurich en Suisse et morte le 24 août 2004 aux États-Unis, est une psychiatre helvético-américaine, pionnière de l’approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie.

    Elle est connue pour sa théorisation des différents stades émotionnels par lesquels passe une personne qui apprend sa mort prochaine. Elle s’est intéressée également aux expériences de mort imminente.
    Selon Elisabeth Kübler-Ross (1969), après un diagnostic de maladie terminale, on observe « cinq phases du deuil » (Five Stages of Grief). Kübler-Ross a initialement appliqué ces étapes à toute forme de perte catastrophique (emploi, revenu, liberté). Cela comprend également la mort d’un être cher, le divorce, la toxicomanie, ou l’infertilité.

    1. Déni (Denial). Exemple : « Ce n’est pas possible, ils ont dû se tromper.»
    2. Colère (Anger). Exemple : « Pourquoi moi et pas un autre ? Ce n’est pas juste !»
    3. Marchandage (Bargaining). Exemple : « Laissez-moi vivre pour voir mes enfants diplômés.», «Je ferai ce que vous voudrez, faites-moi vivre quelques années de plus.»
    4. Dépression (Depression). Exemple : « Je suis si triste, pourquoi se préoccuper de quoi que ce soit ? », « Je vais mourir… Et alors ?»
    5. Acceptation (Acceptance). Exemple : « Maintenant, je suis prêt, j’attends mon dernier souffle avec sérénité.»

    Un service de soins palliatifs pour grandes puissances sur le déclin.

    Source « entrefilets.com »

    A l’Etat de nature les nations sont des monstres froids. Et parmi ces monstres froids, les grandes puissances – et à plus forte raison les empires –, sont particulièrement dangereux lorsque leur suprématie est menacée. C’est que, comme on dit, une grande puissance ne meure pas dans son lit. Le sentiment de grandeur et d’invincibilité qui l’habite ; la certitude de son indépassable puissance ; la très haute opinion qu’elle a d’elle-même et de son Histoire la rend généralement incapable d’accepter l’idée même de son déclin.

    Dès lors de deux choses l’une : lorsqu’une grande puissance vacille, soit elle cède à la fureur et allume des incendies dont elle espère, toujours à tort, pouvoir tirer profit pour rebondir ; soit les forces émergentes qui l’entourent sont suffisamment solides et structurées pour contenir cette fureur et allumer des contre-feux partout où cela est possible, afin d’encadrer et d’accompagner son agonie jusqu’à dissolution de cette puissance.

    Il s’agit donc en quelque sorte, pour les puissances émergentes destinées à prendre le relais, d’organiser un service de soins palliatifs autour du géant à l’agonie pour en contrôler au mieux les humeurs. Un processus de dissolution contrôlée en somme.

    Refus, colère, tractations…

    Et c’est exactement ce que sont en train de faire la Chine et la Russie autour de l’empire étasunien. Ils savent sa chute irrémédiable et c’est précisément parce que le résultat est d’ores et déjà acquis qu’il ne sert à rien de précipiter les choses.

    Il faut au contraire savamment doser l’administration de poison et de contre-douleur pour accélérer le trépas de la bête, sans pour autant provoquer son courroux, puisque ses capacités de nuisances resteront intacts jusqu’à son dernier soupir.

    Pour l’heure, les Etats-Unis n’ont bien sûr toujours pas accepté l’idée de leur déclin. Et si l’on se réfère aux cinq étapes du processus de deuil décrit par le docteur suisse Elisabeth Kübler-Ross (le refus, la colère, la tractation, la déprime et l’acceptation), les Etats-Unis sont en effet encore loin de l’acceptation et oscillent entre refus (ce n’est pas possible, pas moi), colère (j’utiliserai la force brutale pour rester au sommet) et tractation (bon, ok, je décline, mais partageons le pouvoir).

    Certes, les Etats-Unis ont bien compris que le moment unipolaire qui a suivi l’effondrement de l’URSS était terminé, que leur domination sur les affaires du monde l’était également, et ils pressentent aussi que la situation de banqueroute généralisée qui les ronge, conjuguée à la montée en puissance des pays émergents (BRICS voir l’incendie allumé au Brésil), ne leur laisse aucun espoir de rétablissement dans leur puissance initiale.

    La Syrie, incendie du désespoir

    Première victime de leur mythe de l’american dream, les Etats-Unis restent toutefois absolument convaincus d’être la lumière du monde, d’avoir atteint un degré de civilisation indépassable, d’où le messianisme politique qu’il déploie ces dernières décennies, et qui a déjà coûté la vie à plusieurs centaines de milliers de civils en Irak ou en Afghanistan, pour ne parler que des théâtres d’opérations où ils s’agitent directement.

    Aujourd’hui, leur offensive hystérique pour provoquer l’effondrement de la Syrie (avec Téhéran comme objectif final) est un épiphénomène de leur agonie.
    A travers cet incendie du désespoir qu’est devenu le théâtre syrien, ils ne font que tenter de maintenir leur suprématie sur la Méditerranée orientale dont ils ont d’ores et déjà été éjectés par les nouveaux maîtres des lieux que sont désormais la Russie et son allié chinois (en soutien aussi discret que déterminé).

    En bons spécialistes des soins palliatifs, Moscou et Pékin tentent donc de circonscrire l’incendie syrien, et empêcher ainsi la mise à feu de l’Iran.

    Mais ils ont encore besoin de temps pour prendre définitivement le relais en termes de leadership mondial, d’où la modération dont ils usent pour contenir et contrer les soubresauts de la bête.
    L’objectif étant de l’amener, sans qu’elle s’en doute, à tout de même mourir dans son lit.


  • Thorium, la face gâchée du nucléaire

    Un document du 20 sept. 2016 ARTE Documentaire 2016 HD

    Le nucléaire actuel uniquement inventé pour faire des bombes.

    Une énergie nucléaire « verte » ?

    Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique.

    Si le nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium.
    Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?

    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une énergie nucléaire propre reposant sur des réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium.

    Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles.

    Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire.

    Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.


  • L’important n’est pas de savoir qui était le meilleur, mais de savoir qui est le pire !

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    Premier débat pour la présidentielle US: Hillary Clinton menace à nouveau la Russie d’une guerre.

    Je n’aime pas Trump mais pour la paix mondiale Hillary est pire !

    Suite au débat d’hier, les médias français ont préféré évoquer les piques lancés par les différents candidats, de préférence ceux qui sont en faveur de Clinton d’ailleurs.

    La préférence des médias français dans cette présidentielle n’est que trop visible. 20 Minutes nous parle de Hillary qui a donné une leçon à Trump, Le Huffington Post de Trump qui est tombé dans le piège de Clinton, pour Le Monde, ce duel montre l’expérience face à l’incohérence, Le Figaro pense que Clinton domine Trump tandis que Les Inrocks en pleines hallucination affirme que Hillary Clinton a détruit Donald Trump, rien que ça.

    Au milieu de cette hystérie anti-Trump, aucun média n’a soulevé un point crucial du débat : les menaces ouvertes d’Hillary Clinton à l’encontre de la Russie, de la Chine et de l’Iran, ses 3 bêtes noires. Hillary a menacé par deux fois dans le même mois les puissances nucléaires que sont la Chine et la Russie: à chaque fois, la presse hexagonale à préféré faire la sourde oreille.

    Les menaces de guerre de Killary

    Voici ce qu’elle a déclaré lors du débat d’hier:

    « Nous devons être très clair. Que ce soit la Russie, la Chine, l’Iran, ou qui que ce soit d’autre: Les États-Unis disposent d’un plus grande capacité. Et nous n’allons pas rester les bras croisés et permettre à des acteurs étatiques de s’emparer de nos informations, qu’elles soient du secteur privé ou public. Et nous allons devoir être très clair quand au fait que nous ne voulons pas utiliser les types d’outils dont nous disposons. Nous ne voulons pas nous livrer à un autre type de guerre. Mais nous allons défendre les citoyens de ce pays. Et les Russes doivent comprendre cela. »

    Les menaces à l’encontre de la Russie sont donc claires et nettes et la rhétorique guerrière de Clinton semble se faire plus pressante au fur et à mesure de la campagne présidentielle. Espère-t-elle que les tambours de guerre séduiront les américains?

    Lors de ce débat, elle a à nouveau accusé la Russie en affirmant que

    « il n’y a pas de doute aujourd’hui que la Russie a usé de cyberattaques à l’encontre de toute sorte d’organisations de notre pays ».

    Pourtant, cette certitude ne réside que dans son imaginaire car absolument aucune preuve n’a jamais été présentée au public à ce sujet, pas plus que pour le récent bombardement du convoi humanitaire en Syrie. Comme souvent, les Etats-Unis lancent de graves accusations sans rien pour les étayer à l’encontre de leurs adversaires. Et lorsque cela n’est pas suffisant, ils en inventent carrément de toute pièce si cela peut leur permettre d’arriver à leurs fins comme ce fût le cas pour la guerre en Irak.

    Combien de temps encore les médias comptent-ils faire la cour à Hillary Clinton, sans plus réfléchir ?


  • Quand ils meurent ils deviennent des « saints !»

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    Source : http://presstv.com/DetailFr/2016/09/28/486720/Shimon-Peres-bourreau-de-Qana-est-mort

    Shimon Peres, bourreau de Qana est mort

    Tous nos Médias et tous nos hommes politiques lui rendent hommage.

    Mais n’oublions pas que …

    L’ancien président israélien, Shimon Peres est mort dans la nuit de mardi à mercredi, deux semaines après un accident vasculaire cérébral, ont annoncé les médias israéliens.

    Peres, dont les parents avaient immigré en 1932 en Palestine, est né en 1923. En 1947, il a rejoint, en tant que responsable des achats d’armements, la Haganah, l’organisation terroriste qui avait pour mission de mener des attaques armées contre les Palestiniens. La Haganah contribuait également à l’hébergement des Juifs émigrés en Palestine ainsi qu’à l’immigration illégale des sionistes.

    Au sommet de la hiérarchie militaire

    Peres a assumé dans les années suivantes de nombreuses postes au sommet de la hiérarchie militaire. Il a ainsi été tour à tour le commandant de la force navale israélienne, le responsable de la délégation chargée de promouvoir les relations militaires israélo-américaines au ministère des Affaires militaires, le secrétaire général de ce ministère et le responsable du projet de construction de la centrale nucléaire de Dimona.

    Il a joué un rôle aussi important qu’inoubliable dans les massacres des Palestiniens et a été l’un des artisans majeurs de l’obtention par le régime israélien de l’arme atomique et d’autres armes de destruction massive.

    Il a été, par ailleurs, l’un des premiers à réprimer en 1987 la première Intifada palestinienne et à soutenir les politiques criminelles d’Ariel Sharon, à l’époque Premier ministre israélien, dont son recours systématique à la violence envers les Palestiniens.

    Peres défendait aussi ardemment les implantations illégales des colons juifs sur les territoires palestiniens, et a de fait une responsabilité majeure dans la mise en place de l’apartheid israélien.

    Acteur de l’agression militaire contre le Liban

    En 1982, Peres a été l’un des principaux protecteurs de l’agression militaire contre le Liban, qui a causé plus de 20.000 victimes, tous des civils.

    En 1996, alors qu’il était Premier ministre d’Israël, Peres a lancé une opération baptisée les « Raisins de la colère », dans le but de contrer les forces de la Résistance libanaise.

    Le massacre de Qana (ou Cana) date de la même époque. Un horrible crime de guerre, auquel ont participé des unités de l’artillerie de l’armée israélienne, contre les civils libanais, pour la plupart des enfants, dans le village de Qana.

    peres2

    Les frappes répétées de missiles, tirés au milieu de la nuit pendant que les victimes étaient endormies, ont réduit en miettes un immeuble de logements de quatre étages et les maisons avoisinantes, tuant et blessant plus de 200 personnes, dont de nombreux enfants.

    Pour des millions de gens à travers le monde, cette atrocité incarnait l’essence même de la guerre contre le Liban, menée avec l’appui des Etats-Unis, et illustrait parfaitement sa brutalité et son inhumanité.

    S’i pas moi M’siou !

    Israël a tout d’abord prétendu ne pas l’avoir fait exprès. Mais les enquêtes de l’ONU ont démontré, quelques mois plus tard, qu’il s’agissait d’une opération préméditée, étant donné qu’un drone israélien avait filmé le camp avant le début de l’agression.

    Or, Shimon Peres a prétendu que tout avait eu lieu d’une manière responsable et logique et qu’il avait donc la conscience tranquille. Ce crime lui a pourtant valu le pseudonyme de « Bourreau de Qana ».
    S’ajoute à son bilan aussi long que funeste l’opération « Plomb durci », menée en 2008 contre la bande de Gaza et qui a fait des dizaines de morts, dont des femmes, des enfants et des vieillards.
    C’était toujours pendant la présidence de Peres, en 2010, que le navire Mavi Marmara a été attaqué par les unités spéciales israéliennes, tuant 9 militants turcs des droits de l’homme et blessant 60 autres personnes.

    C’est à cet ogre des temps modernes que la communauté internationale, pleine de cynisme, a décerné en 1994 le Prix Nobel de la paix et rend hommage aujourd’hui !

    Le monde va très mal je vous dis !


  • L’imposture des vaccins contre la grippe

    Bigpharma
    Source : Galadriel – Les Brindherbes Engagés

    Lettre de Michel Dogna sur le vaccin anti-grippal

    Voici la lettre de Michel Dogna (1) sur le vaccin anti-grippal qui, comme de coutume ne mâche pas ses mots et n’hésite pas à empoigner gaillardement l’épée du complotiste. Vous trouverez dans cet article ses conseils pour prévenir et soigner la grippe.

    « Une fois de plus, je reviens sur l’imposture concernant la vaccination contre la grippe, qui comme tous les ans à l’entrée de l’hiver fait l’objet d’une campagne publicitaire massive. Les médecins sont tenus par la CRAM de convaincre leurs clients à partir de la soixantaine de se faire vacciner, et les services administratifs médicaux vont jusqu’à aller à la pêche à domicile des « troisièmes âges », en proposant de leur faire « bénéficier » (j’aime bien le mot) de la protection face aux épidémies hivernales soi disant « très dangereuses pour eux ».

    Il y a pourtant eu, suite à ces vaccins antigrippaux, durant les décennies qui précèdent, de très nombreux cas de complications pulmonaires fatales parmi les gens âgés, mais qu’importe, c’est tout bon pour les caisses de retraite…

    Et ce n’est pas tout, diverses études statistiques ont mis en évidence une courbe croissante de la maladie d’Alzheimer chez ceux qui sont annuellement fidélisés au vaccin antigrippe.
    Ce n’est d’ailleurs pas un scoop puisque j’avais déjà publié il y a 7 ans un article intitulé : « Des vaccins antigrippe qui rendent gogol » à partir des travaux du Docteur Groussac dévoilant que 11 des vaccins du marché pharmaceutique contiennent des fragments d’ARN à double brin ; or ceux-ci ont la propriété de bloquer les gènes déjà altérés par les réplications successives, en particulier parmi les neurones…

    L’expert russe Léonid Ivachov disait carrément que selon les renseignements américains, en 2015, il y aurait trois milliards d’humains en trop à éliminer, et que la création de virus devant entraîner la mort massive de gens est une stratégie globale de régulation démographique beaucoup plus efficace que les guerres.

    Selon lui, TOUTES les épidémies actuelles ont été crées dans les laboratoires… et je vous le donne en mille par quel biais, par des vaccins qui sont censés vous protéger de maladies potentielles qui n’existent pas. Oui, les peureux vont et iront en enfer ! Déjà la fameuse grippe espagnole, qui n’était pas plus espagnole que les capotes sont anglaises, est issue d’un abominable bouillon de culture qui se voulait un vaccin et qui a été inoculé aux soldats américains durant la guerre de14/18. On ne connait pas exactement, vu le manque de moyens de communication de l’époque, le nombre de victimes dû à cette hécatombe épidémique dont le vecteur fut un vaccin, puisque les chiffres varient carrément entre 25 et 50 millions dans le monde.

    Je m’abstiendrai de remettre sur la table le complot du SRAS en 2003, monitoré par l’OMS, du montage grotesque de la grippe aviaire qui lui a succédé, et du scandale de la grippe porcine en partie avorté grâce à la résistance internationale.

    Il faut être amnésique ou déjà « bien plombé » aux vaccins pour continuer à faire aveuglément confiance aux infos santé de la télé, des mutuelles aux ordres, de la CRAM aux ordres de Bruxelles c’est-à-dire du N.O.M. (gouvernement mondial), et de votre médecin (esclave de « l’Ordre »). N’oubliez pas que le vaccin antigrippe n’est pas obligatoire, ce qui veut dire que vous n’avez aucun recours juridique en cas de pépin.

    Enfin, soyons juste logique : il y a peut-être 20 milliards de souches virales potentielles prêtes à exterminer l’humanité cette année et l’année prochaine. Quel surdoué de la météo virale pourrait lire dans le marc de café laquelle de ces souches va attaquer cet hiver ? Alors sur quelle base mystérieuse sont fabriqués les vaccins ??? A moins que… la prochaine grippe soit propagée par le vaccin lui-même, comme précédemment ! Mais pourquoi la recherche s’acharne-t-elle sur les vaccins plutôt que sur la maladie elle–même ? Pourquoi le protocole de la médecine officielle concernant la grippe fait–il semblant de soigner cette maladie purement virale avec une antibiothérapie, alors que tout le monde sait que les antibiotiques sont inefficaces sur les virus ? Aussi j’aime bien, lorsque j’entends des gens dire après 2 à 3 semaines pour se remettre d’une grippe « et qu’est-ce que cela aurait été si je n’avais pas eu les antibiotiques ! » – et je réponds : « cela aurait été beaucoup mieux car vous auriez au moins évité de détruire votre intestin pour un bon bout de temps ».

    Tout ceci est d’autant plus stupide qu’une grippe est relativement facile à soigner

    La logique n’est pas d’empêcher la grippe, mais de l’accompagner confortablement en aidant l’organisme dans son travail plus intelligent que n’importe quel médecin. Une grippe bien menée dure 24 heures sans avoir à s’aliter (alors pourquoi de dangereux vaccins ?).

    * D’abord, ne pas empêcher la température de monter ;

    jusqu’à 39/40° laisser faire, cela effectue un travail d’incinérateur de tout ce qui est pathogène. Si la température ne monte pas ou pas assez par manque de défenses, créer une hyperthermie artificielle avec des bains de 15 à 20 min partant de 35° et montant progressivement à 40°et même 42° s’il n’y a pas de palpitation sévère, suivi de ½ heure minimum d’enveloppement dans une grande serviette sous la couette.

    * En même temps il convient de booster les défenses immunitaires.

    Il y a une panoplie au choix et à la carte avec :
    BOURRACHE (pharm) en décoction : 20 g de fleurs dans 1 litre d’eau. Bouillir 3 minutes, infuser 5 minutes. 4 à 5 tasses dans la journée. Déclenche une sudation, aide à l’élimination.
    CANNELLE, THYM, GIROFLE (épiceries) en décoction – spécifique grippe (Dr. Balaïche). Mettre dans 1 litre d’eau : 2 rouleaux de cannelle, 2 branches de thym, 5 clous de girofle. Bouillir 3 minutes. 4 à 5 tasses dans la journée.
    CUIVRE GRANION (pharm) : 3 ampoules dans la journée, à garder sous la langue.
    CHLORURE DE MAGNÉSIUM (pharm) : dissoudre 1 sachet de 20 g dans 1 litre d’eau. Garder au réfrigérateur : c’est moins amer. Prendre 40 ml (1/3 de verre) toutes les 2 à 3 heures pendant le temps nécessaire. Une petite diarrhée peut s’ensuivre. Le chlorure de magnésium augmente les défenses immunitaires, le pouvoir phagocytaire des globules blancs et yanguise le corps (plus résistant).

    Vous pouvez aussi faire :

    BAIN OU DOUCHE HYPERTHERMIQUE (contrôle au thermomètre indispensable). Démarrer à 37° et monter à 41° en 5 minutes. Rester à 40/41° pendant 15 minutes En cas de palpitation cardiaque, ne pas insister. C’est rare, mais cela peut arriver. Rester ensuite enveloppé bien au chaud pendant 30 à 60 min.

    Et dans les cas sévères, ajouter :

    SERUM DE YERSIN 15 CH – 1 dose

    En prévention :

    • Arrêtez avec Oscillo-coccinum – la preuve c’est qu’on en fait la pub à la télé !
    • Arrêtez aussi avec Influenzinum, qui est préparé à partir de souches de l’année dernière…
    • Arrêtez aussi avec le chlorure de magnésium en entretien, qui accoutume l’organisme et ne déclenchera aucune réaction quand il faudra.

    Par contre, vous pouvez prendre :

    ECHINACEA TM (en pharm) – 40 gouttes, 2 fois par jour
    ARGENT COLLOÏDAL – 1 cuil. à soupe 3 fois par jour

    En cas d’épidémie :

    • Faire brûler chaque jour, un peu de SAUGE pour enfumer la maison,
    VINAIGRE DES 4 VOLEURS (en diététique) – friction bras et cuisses, 3 fois par jour.

    Petite remarque :

    Plus les gens sont motivés dans la vie, moins ils contractent facilement la grippe,
    et inversement, moins les gens sont motivés dans la vie et plus ils sont fragiles.

    UN VACCIN ANTI-RETRAITES

    Les pouvoirs publics, à la botte des labos, nous font croire que des milliers de personnes décèdent chaque année suite à la grippe. En réalité, ces décès ne concernent, le plus souvent, que des personnes dont l’état général était déjà très délabré. Or s’ils meurent, c’est surtout en raison du coup fatal donné par le traitement protocolaire de la grippe. Et bing !… bon débarras – ce n’est qu’un improductif qui pompe dans les caisses de retraite, elles aussi agonisantes.
    Mais le nombre de retraités affaiblis est très insuffisant pour soulager ces caisses. Alors, il faut « aider » un maximum de séniors à s’affaiblir – et ce grâce à quoi ?… à l’invention du bon Pasteur, LE VACCIN,… en l’occurrence celui de la grippe. Remarquez que ce seul mot VACCIN est magique ! On ne cherche même pas à savoir quels sont les mystères de sa composition, ni comment çà marche ; l’essentiel, c’est qu’on soit ras-su-ré !

    Les statistiques nous apprennent que cette saison, 3 Français sur 10 (ce qui fait quand même près de 20 millions) prévoient de se faire vacciner contre l’hypothétique fléau annuel. Ceci prouve que la propagande de la télé marche encore bien parmi les français moyens « sans les options ». Le tout est de savoir pour chacun, qui gagnera dans le bras de fer entre l’effet placebo de la vaccination et la toxicité induite, en valeur ajoutée. En tout état de cause, dans tous les cas où le coup de la caisse de retraite est raté, le corps médical et la pharmacie s’y retrouvent avec chaque année un nouvel arrivage très rentable d’éclopés de la « vaccinomania ».

    Et puis, pour ceux qui sont encore capables de réfléchir, comment sait-on avant l’hiver quel est parmi les milliards de virus circulants autour de la planète, quel est le Super Goldorak qui a décidé de déclarer durant la prochaine saison la guerre au genre humain ? Dans le marc de café ?
    Ou par des ordinateurs ? (çà fait plus sérieux)…

    Le Dr J. Anthony Morris, virologiste et ancien chef du contrôle des vaccins qui travaille avec la FDA est catégorique :

    « Il n’existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe soit utile. Ses fabricants savent bien qu’il ne sert à rien, mais ils continuent néanmoins à le vendre. »

    Le Dr William Frosehaver, professeur de médecine préventive et de santé communautaire à l’École de Médecine de l’Université de l’Illinois, estime que le risque de souffrir de complications sérieuses provenant des vaccins contre la grippe est beaucoup plus grand que la grippe elle-même.
    Mais ceci est en fait valable pour TOUS les vaccins.

    Mon ami le Dr Tal Schaller, célèbre militant de la médecine holistique, explique avec beaucoup de simplicité et de pédagogie le leurre vaccinal. Il dit que les connaissances actuelles en immunologie prouvent que TOUS les vaccins sont inefficaces et dangereux.

    Que font réellement les vaccins ? Ils augmentent la production d’anticorps dans le sang – on se croit alors protégés. Mais on oublie soigneusement de vous dire que l’immunité humorale ne représente que 10% de l’immunité générale. Les 90% restants, c’est l’immunité cellulaire, qui est la véritable immunité ; et il s’avère que cette immunité-là, au niveau des cellules, est systématiquement endommagée par les vaccins.
    C’est pour cela que l’on constate partout dans le monde, que les gens, et surtout les enfants, sont deux fois plus malades chez les vaccinés que chez les non vaccinés. Concernant la grippe, contrairement à la croyance populaire induite, ce sont les vaccinés qui meurent le plus… Mais ce n’est pas politiquement correct de colporter cela ! Donc, pour protéger les caisses de retraites, faut pas l’dire !

    INFOS DERNIERES DES USA

    (Heureusement que les rapports circulent mieux aux Etats Unis qu’en France)
    Selon le Centre National d’Information sur les Vaccins (NVIC), le Centre officiel de pharmacovigilance VAERS a reçu 93.000 rapports d’effets secondaires suite à la vaccination contre la grippe de l’année dernière. Ces rapports comprenaient 1080 décès et 8.888 hospitalisations.
    En tenant compte des sommes de dédommagement accordées aux familles des victimes (National Vaccine Compensation Program), on peut dire que le vaccin contre la grippe est le plus dangereux et le plus meurtrier des vaccins aux Etats-Unis.
    Nota : Les membres du personnel des soins de santé aux Etats-Unis craignent d’évoquer les dommages engendrés par les vaccins, parce que s’ils parlent, ils perdent généralement leur place.

    REMARQUE ET CONCLUSION

    En fait, la grippe est une bonne chose qui permet de faire de temps en temps le ménage de la cave au grenier. Les virus sont là pour vous aider à le faire. C’est une opération qui vous prémunit d’un futur cancer. Remarquez que les gens qui font un cancer n’ont pas eu de grippe depuis des années – ils n’en avaient plus les moyens en raison de la chute de leurs défenses… car faire une grippe, c’est un gros travail !

    L’ineptie est d’accepter l’irresponsable ordonnance d’un antibiotique qui non seulement anéantit le travail de nettoyage naturel, mais en rajoute une couche à votre pollution interne. »
    Michel Dogna

    (1) Qui est MIchel Dogna ?
    MICHEL DOGNA, né en 1940, ancien ingénieur chimiste, Heilpraktiker de l’Université de Saarbrück et naturothérapeute, a enseigné pendant 10 ans la naturopathie holistique au sein de l’ Institut ISSA, qu’ il avait fondé en 1984. Il est le créateur de la société Source Claire qui promotionne, depuis 1994, une gamme de produits de santé naturelle bien connus.
    Rédacteur en chef pendant 6 ans au journal « Vérités Santé Pratique », devenu actuellement « Principes de Santé », il y assure actuellement la rubrique « Aigle Moqueur », ainsi qu’une intervention hebdomadaire dans « la newsletter du jeudi » d’ALTERNATIVE SANTE.
    MICHEL DOGNA, connu pour sa pugnacité dans ses écrits et ses discours sans détours, au service de la santé naturelle, de l’alimentation biologique, de la défense de la condition animale, et de la sauvegarde de la planète en général, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, édités chez Guy Trédaniel.


  • Les grands Médias : les pires adversaires de Trump

    trump
    Source Mémoire de Luttes. Par Ignacio Ramonet

    Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

    (….)
    On ne connaît que le catalogue de détestables inepties diffusé par les médias dominants non seulement aux Etats-Unis mais partout dans le monde.

    Au point qu’on se demande comment un personnage avec de si misérables idées peut rencontrer un tel succès chez les électeurs américains qui, évidemment, ne sont pas tous décérébrés ?

    Quelque chose ne cadre pas.

    Pour résoudre cette énigme, il a fallu fendre le mur de l’information et analyser de plus près le programme complet du candidat républicain. On découvre alors sept autres options fondamentales qu’il défend, et que les grands médias passent systématiquement sous silence.

    1) En premier lieu, les journalistes ne lui pardonnent pas ses attaques frontales contre le pouvoir médiatique. Ils lui reprochent d’encourager régulièrement son public à huer les médias « malhonnêtes ». Trump affirme souvent : « Je ne suis pas en compétition avec Hillary Clinton, mais avec les médias corrompus. » Récemment, il a tweeté : « Si les grands médias, répugnants et corrompus, couvraient de manière honnête ma campagne, sans fausses interprétations, je dépasserais Hillary de 20 %. »

    Il n’a pas hésité à interdire d’accès à ses meetings plusieurs médias importants comme The Washington Post, Politico, Huffington Post et BuzzFeed. Il a même osé attaquer Fox News, la grande chaîne de la droite pamphlétaire, qui pourtant le soutient à fond …

    2) Une autre cause des attaques médiatiques contre Trump : sa dénonciation de la globalisation économique qu’il tient pour responsable de la destruction des classes moyennes. Selon lui, l’économie globalisée est une calamité dont le nombre de victimes ne cesse de croître.
    Il rappelle que plus de 60 000 usines ont dû fermer ces quinze dernières années aux Etats-Unis et qu’environ cinq millions d’emplois industriels ont été détruits.

    3) Trump est un fervent protectionniste. Il propose d’augmenter les taxes sur tous les produits importés. Et se dit prêt, s’il arrive au pouvoir, à établir des droits de douanes de 40% sur les produits chinois. « Nous allons récupérer le contrôle du pays et nous ferons en sorte que les Etats-Unis redeviennent un grand pays » affirme-il souvent, en reprenant son slogan de campagne.
    Partisan du Brexit, il a déclaré que, s’il était élu, il ferait sortir les Etats-Unis de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA). Il s’est également attaqué au Traité Trans-Pacifique (TPP) et a confirmé que, une fois élu, il retirerait les Etats-Unis de l’accord : « Le TPP constituerait un coup mortel pour l’industrie manufacturière des Etats Unis. »

    Evidemment, s’il est élu, il stopperait aussi les négociations en cours avec l’Union européenne. Il va même plus loin : « Nous allons renégocier ou sortir de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Ces accords commerciaux sont un désastre, » répète-t-il. Dans des régions comme le rust belt, la « ceinture de rouille » du nord-est où les délocalisations et la fermeture d’usines ont fait exploser le chômage et généralisé la pauvreté, ces propos sont reçus avec enthousiasme et font renaître tous les espoirs.

    4) Autre option dont les médias parlent peu : son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale. De nombreux électeurs républicains victimes de la crise économique, et tous ceux qui ont plus de 65 ans, ont besoin de la Social Security (retraite) et du Medicare (assurance maladie) mis en place par le président Barack Obama que les autres dirigeants républicains veulent supprimer.

    Trump a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales. Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes.

    5) Dénonçant l’arrogance de Wall Street, Trump propose également d’augmenter de manière significative les impôts des traders spécialisés dans les hedge funds (fonds spéculatifs) qui gagnent des fortunes. Il promet le rétablissement de la loi Glass-Steagall (votée en 1933 pendant la Dépression et abrogée en 1999 par William Clinton), qui séparait la banque traditionnelle de la banque d’affaires pour éviter que celle-ci puisse mettre en péril l’épargne populaire par des investissements à haut risque. Evidemment, l’ensemble du secteur financier est vent debout contre Trump et s’oppose au rétablissement de cette loi.

    6) En matière de politique internationale, Trump s’est fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine. Il veut notamment signer une alliance avec Vladimir Poutine et la Russie pour combattre efficacement l’organisation Etat islamique (Daesh) même si pour l’établir Washington doit accepter l’annexion de la Crimée par Moscou.

    7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix.

    Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN : « Il n’y aura plus – affirme-t-il – de garantie d’une protection automatique des Etats-Unis envers les pays membres de l’OTAN. »

    En conclusion

    Ces sept propositions n’oblitèrent pas les déclarations odieuses et inacceptables du candidat républicain diffusées en fanfare par les grands médias dominants, mais elles expliquent sans doute un peu mieux les raisons de son succès auprès de larges secteurs de l’électorat américain.

    L’aideront-ils à l’emporter ? On ne peut l’affirmer mais il est certain que les trois duels télévisés à venir, face à Hillary Clinton, vont être redoutables pour la candidate démocrate. Car les stratèges militaires le savent bien : dans un affrontement entre le fort et le fou, celui-ci, par son imprévisibilité et son irrationalité, l’emporte bien souvent.

    En 1980, la victoire inattendue de Ronald Reagan à la présidence des Etats-Unis avait fait entrer le monde dans un cycle de quarante ans de néolibéralisme et de globalisation économique.

    Une éventuelle victoire de Donald Trump le 8 novembre prochain pourrait, cette fois, faire entrer le monde dans un cycle géopolitique nouveau dont la caractéristique idéologique principale, que l’on voit poindre un peu partout et notamment en France, serait : l’autoritarisme identitaire.


  • Comment la guerre a éclaté en Syrie – La véritable histoire

    Deraa

    Une analyse remarquable de Steven Sahiounie, un jeune journaliste américain de père d’origine syrienne, sur le commencement de la guerre en Syrie.

    Toutefois aucun média traditionnel – en France ou en Suisse – ne la publierait. ASI

    La journée qui a précédé le 11 Septembre 2001 avait été une journée normale à New York City. Le 10 septembre 2001 a ignoré que des événements ébranlant le monde surviendraient le jour suivant.

    De même, on aurait pu penser, la veille du jour où la violence a éclaté à Deraa, en Syrie en mars 2011, que ce jour serait aussi une journée sans incident, dans l’ignorance où l’on était du soulèvement sur le point de commencer.

    Mais ce ne fut pas le cas. Car Deraa débordait d’activité et de visiteurs totalement étrangers à la Syrie bien avant que le soulèvement organisé ne frappe ses trois coups.

    La mosquée Omari servit de coulisses à la représentation; c’est là que se firent les changements d’habillement et qu’eurent lieu les répétitions. Oui, les terroristes libyens, venus en droite ligne du champ de bataille de l’agression-changement de régime US-OTAN sur la Libye, étaient arrivés à Deraa bien avant le violent soulèvement de mars 2011. Le responsable religieux de la mosquée Omari était Sheikh Ahmad al Sayasneh. C’était un homme d’un certain âge avec un grave problème de vue qui l’obligeait à porter des lunettes noires spéciales, et ces lunettes affectaient à leur tour sa vision. Il n’était pas seulement malvoyant, mais également sensible à la lumière ce qui l’obligeait à se tenir autant que possible à l’intérieur et souvent isolé. Il était accoutumé à reconnaître les personnes avec lesquelles il parlait à leur accent et à leur voix. L’accent des gens de Deraa est caractéristique.

    Tous les hommes qui fréquentaient la mosquée Omari étaient des habitants du lieu, s’exprimant avec l’accent local. Évidemment, les visiteurs venus de Libye se gardèrent bien de se laisser identifier par l’ecclésiastique, ce qui les eût démasqués. Ils se contentèrent de travailler avec quelques acteurs-clés qu’ils avaient recrutés localement et mis dans le secret. La participation de membres locaux des Frères musulmans, qui allaient être chargés d’assister les mercenaires/terroristes libyens était un élément essentiel du plan de la CIA, plan ourdi et dirigé à partir de la Jordanie.

    Le fait d’avoir obtenu l’aide et la coopération de salafistes locaux a permis aux Libyens d’entrer dans Deraa sans éveiller les soupçons. Les locaux recrutés ont servi de façade à l’opération.

    Les agents de la CIA qui la dirigeaient à partir de leurs bureaux en Jordanie avaient déjà fourni les armes et l’argent qu’il fallait pour attiser les flammes de la révolution en Syrie.

    Avec suffisamment d’armes et d’argent, on peut faire démarrer une révolution n’importe où dans le monde.
    En réalité, le soulèvement à Deraa de mars 2011 n’a pas été déclenché comme on l’a dit par des graffitis d’adolescents, et il n’y a pas eu de parents mécontents exigeant que leurs enfants soient libérés.

    Cela faisait partie du script à la manière d’Hollywood concocté par d’experts agents de la CIA, qui étaient chargés d’une mission : détruire la Syrie aux fins d’y provoquer un changement de régime.

    Deraa n’en fut que l’Acte 1 – Scène 1.

    Pour lire la suite édifiante et en savoir plus cliquer ici


  • Les écrivains américains consternés par la campagne présidentielle, et nous de la notre à venir !

    Source partielle LE MAGAZINE LITTERAIRE

    Un peu de politique fiction

    Un certain nombre d’écrivains américains ont exprimé leurs craintes concernant les élections présidentielles américaines. Richard Ford, Joyce Carol Oates, James Surowiecki…

    A quelques mots près on peut transposer leurs propos pour notre élection présidentielle à venir !!!

    « Le 8 novembre prochain En 2017 les électeurs américains français choisiront leur président. La montée du candidat républicain Donald Trump et du candidat frontiste (Sarko-Pen) n’a pas manqué d’interpeller les écrivains dans la presse étrangère, française et britannique. Que pensent-ils d’Hillary et de Donald de François et de Nico-Marine ? »

    Richard Ford
    Richard ford © Patrick Post

    Richard Ford n’est pas plus enthousiasmé par la candidature d’Hillary Clinton de François+écolo que par celle de Donald Trump de Nico-Marine.
    À Libération, il explique que « la menace que représentent à la fois les “années Trump Sarko”, formule grinçante, et les années Clinton Hollande, telles une redite obligée, sont deux perspectives auxquelles nous n’avons pas envie de faire face ». Pour dépeindre les deux candidats, il n’y va pas de main morte.

    Donald Trump Sarko-Pen, qui « débite ses mensonges sectaires en ralliement de ses partisans », représente la « dissolution du Parti républicain », tandis qu’Hillary Clinton Hollande révèle de son côté un parti démocrate socialiste agonisant, « décalé, scotché au New Deal, avec soixante-dix ans de retard sur la marche de l’Histoire ».

    Ce choix qui ne réjouit pas le Prix Pulitzer 1996, lui apparaît comme la conséquence de la présidence Obama des deux présidences précédentes :

    « À l’heure où les vieux rideaux politiques un peu moisis sont en train de se refermer sur nous, ces deux présidents en puissance nous suggèrent que Barack Obama ce qu’ils ont fait, aura bel et bien été une aberration ».

    Joyce Caroll Oates
    Joyce Caroll Oates – © François Durand / Getty Images

    Comme Richard Ford, Joyce Carol Oates est d’accord pour dire que la défaillance du système politique américain français explique une telle campagne présidentielle. Dans une courte tribune publiée dans The Guardian et dans ses innombrables tweets, la romancière avance que l’ascension de Trump Sarko-Pen a été rendue possible par un système dépassé des primaires du Parti Républicain, qui donne un poids disproportionné aux extrémistes. « C’est un problème avec nos élections législatives », finit-elle sans donner plus de précision.

    James Surowiecki
    James Surowiecki – ©Twitter pic

    Pour expliquer la montée de Donald Trump Sarko-Pen, James Surowiecki commence par parler de ses électeurs. Dans le même quotidien britannique, l’écrivain et journaliste affirme qu’ « aucune question n’a été plus importante pour le succès de Trump Sarko-Pen que celle de la race », et que Trump Sarko-Pen a alimenté les craintes de nombreux électeurs blancs sur leurs « privilèges raciaux ». Il va même jusqu’à avancer que le magnat de l’immobilier les démago-populo ont mené la campagne présidentielle la plus ouvertement ethnonationaliste depuis George Wallace, candidat ségrégationniste dans les années 1970 Jean-Marie candidat en 2002. Et le journaliste du New-Yorker d’expliquer que Sarco-Pen puise dans une certaine classe ouvrière blanche le racisme « qui a été une partie de la politique américaine française pendant une longue période ».


  • POKEMON GO : NE RENTREZ PAS DANS LE SYSTEME !

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    Source Vincent Coquaz arretsurimage.net

    Pokémon Go : une entreprise de collecte de données

    « Pokémon Go est géré par un homme dont l’équipe a littéralement conduit à la pire débâcle concernant la vie privée de l’ère Internet. » L’avertissement vient de The Intercept , le site du journaliste Glenn Greenwald, à l’origine des révélations Snowden. En cause ? Le passé de John Hanke, ex-patron de la division Geo de Google, qui gère tout ce qui a trait à la localisation (notamment Google Maps et Google Street View) avant de fonder et diriger Niantic, l’éditeur de Pokémon Go (dont @si vous parlait ici). Et Hanke s’est trouvé aux manettes à un moment crucial : il dirigeait cette branche de Google à l’époque du scandale « Wi-Spy ».

    Google Street Car : la première étape

    Comme le rappelle The Intercept, le Wi-Spy a débuté quand les autorités allemandes ont annoncé en avril 2010 que les Google Street Car, ces véhicules chargés de cartographier les routes du monde entier, collectaient illégalement des données Wifi au passage. Dans un premier temps, le géant américain s’était défendu en expliquant que les véhicules ne récupéraient que des méta-données comme l’emplacement ou le nom du réseau wifi. Mais l’entreprise a ensuite concédé qu’il y avait pu avoir des collectes plus larges, mais uniquement du fait d’un projet isolé clandestin d’un ingénieur de Google, plus tard identifié comme Marius Milner.

    Mais après deux ans de controverse et d’enquête, le gendarme des télécoms américain, la FCC, affirmait finalement dans un rapport que les Google Street Car avaient très largement récupéré des données échangées sur les réseaux Wifi, comme des historiques de navigation, des e-mails ou des mots de passe.

    Pire : des échanges mail évoqués dans le rapport montraient par ailleurs que des hauts responsables de Google étaient au courant de cette collecte, qui n’était pas du seul fait de Milner.

    « L’ASPECT FUN EST UN ASPECT IMPORTANT D’UN TEL SERVICE DE COLLECTE DE DONNEES »

    Quel rapport avec Pokémon Go ?

    Le brevet derrière le jeu est précisément une œuvre commune entre Hanke et Milner, les deux personnages clé de la vaste collecte de données des Google Cars. Et la lecture du brevet en question donne le ton :

    « L’objectif du jeu peut être directement lié à la collecte de données. Le jeu [pourrait inclure] une tâche qui consiste à acquérir des données sur le vrai monde comme condition pour progresser dans le jeu […] Selon nous, le vrai challenge est de motiver les joueurs à donner constamment des données, même après l’excitation initiale de l’innovation technologique. Le processus de collecte de données doit être divertissant. Nous sommes convaincus que l’aspect fun est un aspect important d’un tel service de collecte de données. »

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    Selon les règles sur la vie privée stipulées par Niantic (et décortiquées par le Wall Street Journal), Pokémon Go peut récupérer la localisation de votre téléphone quand vous jouez, mais aussi votre adresse IP et la dernière page web que vous avez visitée. Des informations reliées à votre compte Google (qui permet, si on le souhaite, de se connecter au jeu), et que Niantic peut partager avec la société Pokémon Co., détenue’ en partie par Nintendo.


  • L’Histoire ne se répète pas … elle bégaie !

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    Source partielle http://www.chroniquesdugrandjeu.com/

    Réunion à Bakou

    Ce lundi, se sont en effet réunis à Bakou eu Azerbaïdjan les présidents russe, iranien et azéri. Parmi les sujets divers et variés discutés (contre-terrorisme, coopération dans l’industrie d’armement etc.), il y en a un qui est très intéressant : le projet d’un corridor de transport Nord-Sud reliant les trois pays.

    Jusqu’ici, rien que de très banal en apparence. Coopération régionale, volonté d’intensifier les échanges ; une petite chose en apparence.

    Sauf que… A terme, le but n’est ni plus ni moins que de concurrencer le canal de Suez !

    « Le projet de corridor de transport international « Nord-Sud » est appelé à réunir les meilleures conditions pour le transit des marchandises depuis l’Inde, l’Iran et les pays du Golfe vers l’Azerbaïdjan, la Russie et plus loin vers le Nord et l’Ouest de l’Europe », a déclaré le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine devant les journalistes azerbaïdjanais à la veille de sa visite dans leur capitale.

    Le but étant de relier l’Asie de Sud Est, l’Inde, Pakistan, Afghanistan, Iran, Irak, Russie à l’Europe, loin des voies maritimes.

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    Il s’agit en fait de non seulement créer des corridors de transport vers l’Inde, le Pakistan et l’Irak, mais aussi et surtout de former l’espace eurasiatique de transport nord-sud.

    Le projet, en fait, c’est d’éviter l’océan « international » (c’est-à-dire la puissance maritime anglo-saxonne) et de favoriser les voies de transport continentales où l’empire anglo-saxon n’a pas son mot à dire. En un mot, accélérer l’intégration de l’Eurasie.

    En ce qui concerne l’avantage économique de la voie « Nord-Sud », on peut dire que l’envoi d’un conteneur de 40 pieds de Francfort-sur-le-Main en Asie du Sud par le canal de Suez revient aujourd’hui à 5.670 dollars. Son transport par le corridor de transport international « Nord-Sud » coûte, dès aujourd’hui, 2.000 dollars de moins et il est de 15 à 20 jours plus rapide !

    Cela ne vous rappelle rien ?

    Voir mon article complet sur les vrai raisons de la boucherie de 1914-1618

    La fin de la deuxième moitié du XIXè siècle voit deux grandes puissances européennes s’affronter en terre d’Islam, plus précisément au Proche-Orient : l’Empire britannique et le IIè Reich de Guillaume II. Cette rivalité germano-britannique est très largement ignorée en France. Et pourtant, la compréhension profonde des antagonismes entre la puissance maritime britannique et la puissance terrestre allemande est capitale à connaître car elle a déterminé la Première guerre mondiale.

    Toujours le PETROLE

    Au tournant du XIXè siècle et du XXè siècle, la puissance maritime anglaise, maîtresse d’environ un cinquième des terres émergées, a besoin de maîtriser cette nouvelle énergie afin de conserver sa suprématie. En contrepartie, le jeune Empire allemand dont l’unité politique est récente (18 janvier 1871) cherche à obtenir une « place au soleil » selon les propres termes de l’empereur Guillaume II. Cette Allemagne au développement économique vertigineux se doit de trouver de nombreux marchés capables d’absorber les excédents de l’industrie germanique. Dès 1889, une véritable révolution se produit avec la naissance de liens politiques, économiques et militaires entre le IIe Reich et l’Empire Ottoman. La visite de Guillaume II à Istanbul en 1898 renforce ces liens.

    Le Bagdad-Bahn

    l’Empire britannique réussit à mettre la main sur de nombreux gisements pétroliers en Perse (actuel Iran) Cependant, cette victoire britannique était insuffisante. En effet, du fait des liens germano-turcs, Berlin mettait la pression pour réussir la construction d’une voie ferrée immense à partir des années 1890, le Bagdad-Bahn.
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    Partant de Hambourg, passant par Berlin, traversant l’Empire d’Autriche-Hongrie allié du IIe Reich, cette voie ferrée était obligée pour des raisons techniques et géographiques de passer par la Serbie, alliée de la France et de la Grande-Bretagne, ennemie farouche du monde germanophone.

    La Serbie constituait le talon d’Achille pour l’Empire allemand.

    Cette voie, véritable cordon ombilical, traversait la Bulgarie (alliée de l’Allemagne) puis zigzaguait à travers toutes les vallées du territoire ottoman pour longer ensuite le territoire du Tigre et de l’Euphrate riche en pétrole. Elle devait par la suite aboutir jusqu’au Golfe persique (actuel Koweït).
    C’est donc une lutte à mort qui s’est engagée entre les Allemands et les Anglais. L’Empire britannique jouant sa place de première puissance ne pouvait pas admettre la réussite de l’Allemagne.

    Il ne faut donc pas s’étonner de voir Londres s’opposer avec acharnement au projet allemand, en particulier, par l’intermédiaire des guerres balkaniques au cours de la décennie précédant la guerre de 1914. Ainsi la Serbie alliée à la France et à la Grande-Bretagne représentait le talon d’Achille des ambitions allemandes car ce pays représentait le point de jonction pour établir une ligne ferroviaire complète entre, d’un côté, le bloc continental européen et, d’autre part, l’Asie occidentale à partir des rives du Bosphore.

    L’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, contre l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie François-Ferdinand allume la guerre dans toute l’Europe. L’Allemagne y voit le prétexte pour prendre possession de la Serbie. Mais en fait, cette guerre permet à l’Angleterre de jouer son va-tout. En effet, même si la guerre épuise des forces humaines et matérielles au Nord-Est de la France et sur le front russe ; l’Angleterre ne perd pas de vue que les intérêts de sa politique passent par l’anéantissement du Bagdad-Bahn. Il s’agit de détruire de fond en comble le projet allemand du contrôle de production et d’acheminement du pétrole en provenance de Mésopotamie et empêcher l’émergence d’un bloc continental économiquement unifié allant de Hambourg jusqu’aux rives du Chatt-el-arab.

    La géopolitique d’aujourd’hui est presque la même.

    Les acteurs ont un peu changé. D’un coté, toujours les anglo-saxon (RU et USA) de l’autre la Russie et ses alliés et bientôt la Chine

    Car le corridor est bien sûr à mettre en parallèle avec les pharaoniques routes chinoises de la Soie qui courront est-ouest. Pékin doit suivre le dossier de près et a sûrement été briefé par Moscou. Rappelons à cette occasion ce que Poutine déclarait avant sa visite en Chine le mois dernier : « Dire que nos deux pays coopèrent stratégiquement est dépassé. Nous travaillons désormais ensemble sur tous les grands sujets. Nos vues sur les questions internationales sont similaires ou coïncident. Nous sommes en contact constant et nous nous consultons sur toutes les questions globales ou régionales ».

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    Le corridor RAI (Russie-Azerbaïdjan-Iran) se combinera avec les voies chinoises pour former un maillage eurasien serré par lequel transiteront marchandises et hydrocarbures. De Lisbonne à Pékin et de l’Océan indien à l’Océan arctique. Un seul absent dans tout cela : les Etats-Unis, dont la capacité de nuisance s’amenuise à mesure que l’intégration de l’Eurasie se poursuit.

    Et la Turquie qui en remet une couche

    Ce mardi, c’est la visite tant attendue d’Erdogan en Russie. Le sultan est dithyrambique : « Ce sera une visite historique, un nouveau départ. Durant les discussions avec mon ami Vladimir [sortez les mouchoirs !], je pense qu’une nouvelle page de nos relations bilatérales sera écrite. Nos deux pays ont beaucoup à faire ensemble ». Et le président turc d’enfoncer le clou : « Nous pourrons trouver une solution à la crise syrienne seulement en collaborant avec la Russie » ! Mauvaise nouvelle en perspective pour les coupeurs de tête modérés…

    Car le sultan ne s’arrête pas là et est prêt à tout pour faire plaisir à « son ami », y compris à engager très vite la construction du gazoduc Turk Stream. Curieux, il était moins impatient l’année dernière… Assiste-t-on à un réel changement tectonique, la Turquie rejoignant la plaque eurasienne ?

    Chose amusante, (si on peut dire !) la possible reprise du Turk Stream fait réagir les eurocrates, et devinez quoi… ils expriment leur inquiétude ! Décidément, nos pauvres petits choux de Bruxelles ont peur de tout : de recevoir du gaz russe comme de ne pas en recevoir. Moscou propose le South Stream : inquiétude. Moscou annule le South Stream : inquiétude. Moscou propose le Turk Stream : inquiétude. Moscou annule le Turk Stream : inquiétude. Ankara et Moscou proposent de reprendre le Turk Stream : inquiétude renouvelée. Grâce aux eurocrates, nous venons de découvrir une nouvelle propriété chimique du gaz : il est anxiogène…

    Les routes de la soie d’hier

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    … et d’aujourd’hui.
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    Pensez-vous que les américains vont laisser faire ? Ils vont bien semer la m … d’une façon ou d’une autre… !


  • Les djihadistes sont en liberté, mais rassurez-vous Jacqueline Sauvage reste en prison ! Ouf !

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    La justice a tranché : Jacqueline Sauvage (graciée !!!) va rester en prison.

    Le tribunal d’application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne) a rejeté vendredi sa demande de libération conditionnelle, a annoncé la procureure de Melun, Béatrice Angelelli. Condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, cette femme de 68 ans a ensuite été graciée « de façon totalement bidon » par François Hollande, devenant ainsi le symbole des violences conjugales.

    Le parquet qui avait pris des réquisitions favorables à la remise en liberté de cette femme de 68 ans, devenue un symbole des violences conjugales, « va faire appel », a ajouté la procureure.
    C’est au sein de la prison de Réau (Seine-et-Marne), où Jacqueline Sauvage a été transférée début février pour subir une expertise psychologique et médicale destinée à « évaluer » sa « dangerosité » (on croit rêver !) que le tribunal d’application des peines (TAP) a siégé pour rendre sa décision sur sa demande de libération conditionnelle présentée à la suite de sa grâce.

    Comment peut-on avoir une telle inhumanité, en se cachant derrières des règlements stupides ? Nous marchons toujours plus sur la tête !!!

    Pour le juge, les 47 ans de violence conjugale sont de sa faute ! Il dit :

    «L’importante médiatisation de l’affaire rend difficile une authentique démarche de réflexion pour madame Sauvage qui est encouragée à se cantonner dans un positionnement exclusif de victime sans remettre en question son questionnement psychique personnel et sans s’interroger sur sa part de responsabilité dans le fonctionnement pathologique de son couple» !!!!!!


  • Ces psychopathes qui dirigent le monde …

    psychopathes

    Michael Morell, ex-directeur adjoint de la CIA de 2010 à 2013, a appelé à tuer les Russes et les Iraniens en Syrie.

    Lors d’un plateau de télévision de la chaîne américaine CBS News, il a déclaré :

    « Quand nous avons été en Irak, les Iraniens fournissaient les armes aux combattants chiites qui tuaient les soldats américains. Les Iraniens nous ont forcés à payer la note. Alors maintenant c’est nous qui devrions nous débrouiller pour que les Iraniens et les Russes subissent le même sort en Syrie », a déclaré l’ancien chef-espion US. Ensuite l’ex-adjoint au chef de la CIA a précisé que la meilleure façon de faire payer les Russes serait de « les tuer » mais de façon « discrète ». Et Morell d’ajouter qu’il n’est point nécessaire de présenter des comptes-rendus au Pentagone, mais il faut juste s’assurer que cette information soit bien parvenue « à Moscou et à Téhéran ».

    Il a aussi suggéré d’exercer une politique de pression à l’égard de Bachar el-Assad en tuant les membres de sa garde nationale et « en faisant sauter ses établissements publics en pleine nuit ».

    Telles sont les mesures préconisées par les Etats-Unis, du moins de façon officieuse, pour atteindre « une pacification diplomatique» en Syrie !

    Le Département d’Etat des Etats-Unis a décliné tout commentaire des propos de Morell. « Vous êtes priés de consulter les matériaux des briefings et les grandes lignes de notre politique à l’égard de la Syrie », a déclaré le représentant du Département d’Etat. L’historien suisse Daniel Ganser a déjà mis en évidence les vrais auteurs de la création des Brigades Rouges en Europe des années 70 qui, en fait, n’étaient point communistes, mais assujetties à la CIA. Le but recherché des attentats des Brigades Rouges fut de faire pencher l’opinion publique européenne de l’époque en faveur du renforcement de l’OTAN.

    Voir ci-après l’exposé de Daniel Ganser « Stratégie masquée de la guerre »


  • Bientôt des embryons mi-humains mi-animaux aux États-Unis ?

    Cellules souches
    Source AFP Publié le 06/08/2016 à 09:43 | Le Point.fr

    Le gouvernement américain pourrait débloquer des fonds pour financer la recherche associant des cellules souches humaines à des embryons animaux.

    Dans la mythologie, on appelle « chimère » les embryons animaux hybrides, comportant des cellules souches humaines. Du mythe à la réalité, le gouvernement américain pourrait bientôt débloquer des fonds pour financer la recherche associant des cellules souches humaines à des embryons animaux, une perspective qui soulève une multitude de questions éthiques et scientifiques.

    Ils ouvrent d’immenses perspectives médicales, depuis le traitement de maladies dégénératives jusqu’à la création d’organes destinés à des greffes… mais suscitent aussi des questions si profondes que les Instituts américains de santé (NIH), qui dépendent du ministère de la Santé, avaient placé il y a un an un moratoire sur ce type de travaux. Après avoir consulté chercheurs, biologistes et spécialistes du bien-être des animaux, le NIH se propose de lever ce moratoire, ouvrant la porte au financement public de ce type de recherches.

    Seraient alors autorisées les expériences « où des cellules humaines pourraient apporter soit une contribution substantielle soit une modification fonctionnelle substantielle au cerveau de l’animal », selon un communiqué publié jeudi. Le NIH a ouvert une période de 30 jours pour que spécialistes et grand public soumettent leurs commentaires en ligne. Après cette période, l’organisme décidera ou pas de lever le moratoire.

    Problèmes d’éthique … (et toc !)

    Les rencontres conduites depuis un an « ont démontré que bien que créer des modèles chimériques comporte des défis importants, il existe un intérêt et un potentiel évident derrière l’idée de produire des modèles animaux avec des tissus humains ou des organes permettant d’étudier le développement humain, les pathologies et les greffes d’organes », explique le NIH dans sa demande de commentaires au public. La recherche mêlant cellules humaines et animales n’est pas nouvelle. Depuis des décennies, les scientifiques greffent ainsi des tumeurs humaines sur des souris, et des valves cardiaques provenant de porcs sont fréquemment utilisées chez des patients. Mais ce nouveau projet ne laisse personne indifférent.

    « Imaginons que nous ayons des cochons dotés de cerveaux humains et qu’ils se demandent pourquoi on conduit des expériences sur eux. Ou que nous ayons des corps humains dotés de cerveaux animaux et que nous nous disions alors : eh bien, ils ne sont pas vraiment humains, nous pouvons les soumettre à des expériences et y cultiver des organes », avance Stuart Newman, chercheur au New York Medical College.

    Même si la proposition du NIH n’implique pas pour l’instant de travailler à la création d’animaux dotés de cerveaux humains complets, « nous n’avons pas de lois dans ce pays permettant de l’empêcher », proclame-t-il. « J’envisage des scénarios extrêmes mais le simple fait de créer ces embryons chimériques était considéré comme un scénario extrême il y a encore 15 ou 20 ans. »

    … mais avancées contre des maladies ou vaste programme financier !

    C’est justement il y a déjà près de 20 ans que Stuart Newman avait déposé une demande de brevet sur une chimère humaine-animale, non pas parce qu’il comptait en créer une mais parce qu’il voulait attirer l’attention sur ses dangers potentiels. Il avait donc pris comme une victoire le rejet de sa demande par le bureau américain des brevets en 2005.

    Mais il craint désormais de ne pas avoir été entendu. « On s’habitue peu à peu aux choses. » Tout en reconnaissant les dangers potentiels, d’autres mettent en avant les immenses perspectives que ces travaux ouvriraient pour l’homme.

    « En ce qui concerne la recherche sur la schizophrénie ou Alzheimer et la dépression, nous ne pouvons pas étudier les cellules du cerveau d’humains souffrant de ces maladies car nous ne pouvons pas ouvrir les cerveaux de personnes encore vivantes », remarque Robert Klitzman, directeur de programme sur la bioéthique de l’université de Columbia. L’initiative du NIH est donc un « grand pas dans la bonne direction » recelant « l’immense potentiel d’aider des millions de personnes ».

    Mais il est essentiel que des spécialistes de l’éthique participent au comité de pilotage des NIH, estime-t-il également. « Nous ne voulons pas d’une souris ou d’un chimpanzé qui disposerait tout à coup de qualités de type humaines, car cela poserait des questions morales. »


  • Groenland : une poubelle militaire américaine !

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    SOURCE : KATE LUNAU MOTHERBOARD EDITOR

    La fonte des glaces découvre une ancienne base nucléaire militaire américaine

    Lorsque les militaires américains ont abandonné leur Camp Century en 1967 au Groenland, ils ont laissé des infrastructures et des déchets ensevelis sous la neige et la glace. Le réchauffement les remet au jour.
    Construit durant la guerre froide, le Camp Century a servi de terrain de test dans le but d’acheminer des missiles nucléaires au plus près de l’URSS. Des déchets biologiques, chimiques et radioactifs y ont été laissés sous la glace.

    Décidément, les sites nucléaires datant de la Guerre Froide font beaucoup parler d’eux en ce moment. Pendant plusieurs décennies, une base nucléaire militaire américaine était restée enfouie dans les glaces du Groenland, accompagnée d’un joli lot de déchets nucléaires. Les militaires étaient persuadés que Camp Century resterait enseveli à jamais dans des glaces et neiges éternelles, mais c’était sans compter les taquineries du changement climatique.

    Lorsque la glace fond, elle a tendance à exposer au grand air tous les immondices que l’on avait stockés là pour mieux les oublier. 200 000 litres de diesel, 240 000 litres d’eaux usées mêlées de biphényles polychlorés (BPC) toxiques et d’une quantité inconnue de caloporteur radioactif, par exemple. C’est ce qu’explique une nouvelle étude, publiée dans le Geophysical Journal Research Letters.

    Camp Century a été construit en 1959, à l’apogée de la Guerre Froide, sous la surface de l’inlandsis du Groenland. Là, les Américains étudiaient le déploiement de missiles nucléaires susceptibles s’atteindre l’URSS.

    Construction d’une base militaire (3 mn)

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    « La base abritait 200 soldats, appelés les Vers des glaces, » explique William Colgan, chercheur de l’Université York à Toronto et spécialiste du climat polaire. Il était essentiel qu’elle soit située sous la glace et non à l’extérieur, où elle aurait été ensevelie sous la neige, ajoute-t-il.

    Après qu’elle ait été mise hors service en 1967, l’armée américaine a purement et simplement abandonné les lieux, du jour au lendemain.

    Ce n’était pas une pratique inhabituelle à l’époque. « On s’attendait à ce qu’il continue à neiger perpétuellement, » explique Colgan, précisant que la présence de Camp Century et de bases similaires était décidée sous l’égide d’un traité USA/Danemark. « L’accord avait été passé en tenant compte de ce présupposé, » précise-t-il.

    Étant donné nos connaissances actuelles sur le changement climatique et le milieu arctique, qui se réchauffe beaucoup plus rapidement que d’autres parties du monde, « aucun tombeau n’est éternel. Peut-être que dans un siècle, la glace qui recouvrait tous ces sites dangereux aura complètement disparu. »

    Les simulations climatiques de Colgan suggèrent que la glace du site de Camp Century pourrait avoir complètement fondu d’ici 2090. Après cela, les déchets et les polluants pourraient être dispersés dans l’environnement. Ils pourraient atteindre l’océan, avec des conséquences catastrophiques.

    Le nettoyage de ce genre de site est relativement simple, pourtant.

    Les États-Unis ont déjà nettoyé les bases radar de la ligne DEW dans l’Arctique, évacuant toutes sorte de déchets dangereux vers le sud. Mais comme Colgan l’a fait remarquer, quand il s’agit de décider à qui incombe la responsabilité de réaliser ces opérations, les choses deviennent vite très compliquées.

    « Le Danemark et les États-Unis ont certes passé un traité militaire en 1951, mais depuis le Groenland a gagné une certaine autonomie politique, et la frontière canadienne est à 400 km de là. Le changement climatique pose un défi multigénérationnel et multinational extrêmement complexe. »

    Camp Century n’est pas le seul dépotoir nucléaire dangereux enfoui sous la glace.

    Comme le précise Colgan, la zone est parsemée de bases militaires de ce genre, datant toutes de la Guerre Froide.
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    « Il y aura de plus en plus de bases militaires en Arctique. Le climat y sera de moins en moins rude, profitant au développement humain, » explique-t-il. « Les États-Unis et les alliés de l’OTAN doivent absolument montrer qu’ils sont responsables et de bonne volonté, et aider à nettoyer ces cimetières militaires. »

    Si vous deviez visiter Camp Century aujourd’hui, il vous apparaitrait « plat et tout blanc, » dit-il, sans aucune trace visible de ce qui se cache sous la surface. Ce ne sera pas toujours le cas. Il y a plusieurs décennies, l’armée américaine a enterré des déchets toxiques dans la glace de manière totalement inconséquente, et ce triste héritage reviendra bientôt nous hanter.

    Photos de Ken Bower de la base Bluie East Two, située au Groenland
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  • Quelques cartes intéressantes concernant la pollution en France

    Déchets de guerre

    Les guerres éclatent, les guerres s’arrêtent, les armistices sont signés, les monuments aux morts fleurissent, les souvenirs se fanent, les résidus de la guerre restent et continuent à polluer et à mutiler. La Belgique, la France, à l’épicentre des deux dernières guerres mondiales, l’Allemagne et l’Angleterre hébergent dans leurs sols des milliers de munitions de toutes sortes et de tous calibres, chimiques ou conventionnelles, dégradées et encore actives. Les campagnes et consignes de déminage manquent de souffle et de budget. La filière déchets de guerre est à construire.
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    Perchlorates

    Que sont les perchlorates ?
    Les divers sels de perchlorates peuvent être utilisés dans de nombreuses applications industrielles, en particulier dans les domaines militaires et de l’aérospatiale (propulseurs de fusées, dispositifs pyrotechniques, poudres d’armes à feu…). Les perchlorates peuvent se retrouver dans l’environnement à la suite de rejets industriels, mais également dans des zones ayant fait l’objet de combats pendant la première guerre mondiale. Les ions perchlorates sont très solubles dans l’eau.
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    Décharges sous marines de munitions

    En France, des milliers de tonnes de munitions ont été récupérées après la guerre 14-18. Certaines ont été démantelées, d’autres ont été amenées dans les ports à partir des onze départements de la « zone rouge » ou à partir d’arsenaux situés plus au sud, pour être jetées en mer, malgré un risque majeur de pollution locale et mondiale des écosystèmes marins et littoraux. Quelques lacs sont aussi concernés (Avrillé, Gérardmer…). Il semble également que des puits, d’anciennes mines et galeries, d’anciennes zones humides ou gouffres (ex : gouffre de Jardel) soient localement concernés
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    Les boues de curage et de dragage

    Les boues de curage et de dragage sont issues de l’entretien de ces réseaux d’assainissement industriels, autonomes et de la vidange des fosses. Elles présentent des caractéristiques très variées et se répartissent en plusieurs catégories :
    – les produits de curage de réseaux d’assainissement urbains (eau traitée en step, boues éliminées en décharge ou mélangées aux boues de stations d’épuration urbaines),
    – les boues de curage industriel (eau, matières organiques, graviers, sables, etc.) envoyées en décharge de classe 1 ou incinérées,
    – les boues issues des ouvrages intercepteurs de pollution tel que les bassins de retenue, les retenues d’eaux pluviales, les fossés, les canaux et les cours d’eau (les particules s’y déposant ayant pour origine l’érosion, la sédimentation et les activités anthropiques).
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    Métaux lourds et les coquillages

    Les fruits de mer sont une alimentation à surveiller pour trois raisons principales : d’une part, ce sont d’excellents capteurs de polluants, y compris les métaux, d’autre part, la concentration se fixe sur les organes d’assimilation tels que l’équivalent du foie et du rein, qui sont précisément ce que l’homme mange ; enfin, les Français détiennent le record mondial de la consommation de coquillages frais, en particulier d’huîtres
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    Les PCB (polychlorobiphényles) et les PCT (polychloroterphényles),

    Désignés par l’abréviation « PCB », ils ont été fabriqués industriellement à partir de 1930. Leur production est arrêtée depuis les années 80.
    Les PCB ont une longue persistance dans l’environnement et peuvent être transportés sur de grandes distances dans l’environnement. En effet, les PCB sont des substances très peu biodégradables qui, après rejet dans l’environnement, s’accumulent dans la chaîne alimentaire. Ces composés se retrouvent ainsi dans tous les milieux de l’environnement : air, sol, eau, sédiments, mais aussi après transfert, dans les plantes, les animaux et chez les hommes.
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    L’amiante

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    Marée noire

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    Marchandises échouées récupérées ou pas.

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    Les pesticides

    Les pesticides sont des substances utilisées pour prévenir, contrôler ou éliminer des organismes jugés nuisibles. On parle aussi de produits phytosanitaires ou produits phytopharmaceutiques.
    Pour la population générale, les sources d’exposition aux pesticides se retrouvent dans l’alimentation, l’eau de consommation, l’air intérieur et extérieur, les sols et les poussières à l’intérieur de la maison. Quelques études suggèrent une augmentation du risque de cancers en zone d’épandage de pesticides ou avec leur utilisation à la maison ou au jardin.
    En milieu professionnel, certaines études ont montré une augmentation du risque de cancers, tels que des lymphomes non hodgkiniens, tumeurs cérébrales, cancers de la prostate, cancer de l’ovaire, cancer du poumon et mélanomes.
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    Accidents de transport de matières dangereuses

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    La radioactivité naturelle renforcée.

    Les procédés de production de certaines activités industrielles, non liées au cycle électronucléaire, peuvent modifier les équilibres physico-chimiques de la radioactivité naturelle contenue dans les matières utilisées et la concentrer dans les déchets produits. Il s’agit alors de radioactivité naturelle technologiquement renforcée.
    Cette radioactivité naturelle involontairement renforcée provient des industries extractives de minerais et de ressources géologiques ainsi que des étapes successives de séparation, d’épuration, de transformation, et d’utilisation des sous-produits. Il s’agit principalement des activités suivantes :
    • la combustion de charbon en centrales thermiques ;
    • le traitement des minerais d’étain, d’aluminium, de cuivre, de titane, de niobium, de bismuth et de thorium ;
    • la production de céramiques réfractaires ;
    • la production ou l’utilisation de composés comprenant du thorium ;
    • la production de zircon et de baddaleyite ;
    • la production d’engrais phosphatés et la fabrication d’acide phosphorique ;
    • le traitement du dioxyde de titane ;
    • le traitement des terres rares et la production de pigments en contenant ;
    • le traitement d’eau souterraine par filtration destinée à la production d’eau de consommation ;
    • les établissements thermaux.
    L’extraction et le traitement de minerais d’uranium génèrent aussi une radioactivité naturelle renforcée, mais dans ce cas, à la différence des activités industrielles mentionnées précédemment, le minerai est utilisé pour ses propriétés radioactives.
    Polution24


  • Comment Pokemon Go est lié à la CIA !

    pokémon suite
    Source SputnikNews

    Ce n’est pas une info conspirationniste

    Alors que Pokémon Go donne le tournis à la planète entière, les joueurs ont-ils jamais pensé que le jeu pouvait s’avérer dangereux, et à plusieurs niveaux?

    Voici quelques faits curieux sur le jeu Pokémon Go — et ce ne sont pas des ruses afin d’augmenter son niveau de jeu mais des détails sur le fonctionnement du projet. Détails qui peut-être réduiront à néant votre envie de vous lancer à la poursuite des Pokémon, ou de jouer en général.

    Le projet Pokémon Go a été créé conjointement par The Pokémon Company, Nintendo et Niantic, ancienne filiale de Google. Niantic a été fondé par John Hanke, également fondateur de la compagnie Keyhole, Inc. spécialisée dans la création de cartes géospatiales. La compagnie a été financée par In-Q-Tel, un fonds américain de capital-investissement mis en place par la CIA en 1999.

    A l’époque, plusieurs tâches ont été accomplies:
    — la cartographie de la planète régulièrement mise à jour, y compris les autoroutes et tous les grands objets de l’infrastructure urbaine en général,
    — des robots-véhicules ont mis leurs nez dans tous les coins du monde et ont cartographié des villes entières, des rues, l’extérieure des maisons …

    Un seul problème demeurait: comment pénétrer les maisons des citoyens, les sous-sols, les casernes et ainsi de suite?

    Et voilà que Niantic lance un jeu génial et viral basé sur le principe de la réalité augmentée. Une fois qu’il l’a installé et qu’il a lui autorisé l’accès à sa caméra, son microphone, son gyroscope, son GPS et tous ses appareils connectés, le smartphone de l’utilisateur se met à vibrer et signale que plusieurs Pokémon se trouvent à proximité.

    Que se passe-t-il ensuite?

    L’application vous félicite pour votre premier succès parce qu’elle sait comment il est important pour le joueur d’être encouragé. Puis, elle requiert que vous filmiez vos premiers Pokémon captés de tous les angles — et obtient donc les photos de votre appartement en détail, y compris les coordonnées et l’angle d’inclinaison du smartphone.

    Félicitations! Il semble que vous venez de filmer votre appartement, les services secrets vous seront certainement reconnaissants…

    A propos, les règles d’utilisation qu’il faut accepter pour installer le jeu, recèlent d’informations intéressantes. Ainsi, Niantic vous « informe » en ces termes officiels:

    « Nous coopérons avec le gouvernement, les autorités compétentes ou des parties privées pour appliquer et respecter la loi. Nous pouvons divulguer toute information vous concernant (ou votre enfant autorisé) en notre possession ou sous notre contrôle au gouvernement, aux autorités compétentes ou aux parties privées dans le cas où, à notre seule discrétion, nous le penserions nécessaire ou approprié ».

    Les développeurs précisent à quelles fins ils peuvent le faire:

    « (a) pour répondre aux réclamations et à toute procédure juridique (y compris des citations à comparaître);
    (b) pour protéger notre propriété, nos droits et notre sécurité et la propriété, les droits, et la sécurité d’un tiers ou du public en général;
    et (c) pour identifier et arrêter toute activité que nous considérerions illégale, contraire à l’éthique, ou passible d’actions en justice ».

    Mais qui lit les règles de l’utilisation? On appuie sur « J’accepte » et on se dépêche de lancer le jeu.

    Pourtant, les règles s’avèrent être une lecture bien excitante. Elles signalent par exemple que les servers de Pokémon Go enregistrent automatiquement certaines informations sur la façon dont une personne utilise ses services et s’en sert pour administrer ces services et analyser (petit détail: ils peuvent recourir à des tiers pour effectuer cette analyse).

    Et cerise sur le gâteau:

    « Les informations que nous collectons auprès de nos utilisateurs, y compris les données à caractère personnel, sont considérées comme un actif de l’entreprise ».

    Voilà ce que vous acceptez en effet en installant l’appli précisent les règles :

    « Si nous étions rachetés par un tiers à la suite d’une transaction telle qu’une fusion, une acquisition ou une vente d’entreprise, ou si nos actifs étaient rachetés par un tiers pour cause de faillite ou de cessation de commerce, une partie ou la totalité de nos actifs, y compris vos données à caractère personnel (ou celles de votre enfant autorisé), pourraient être divulguées ou transférées à un tiers acquéreur dans le cadre de la transaction »,

    Imaginez-vous cela: le renseignement veut savoir ce qui se passe actuellement, par exemple… au Palais de l’Elysée. Et une minute plus tard les députés, les journalistes, les employés qui s’y trouvent sont tous rivés sur leurs portables (parce qu’ils sont assez cons pour ça !) qui leur signalent qu’un certain nombre de Pokémon sont dans la place…

    Vous imaginez la suite.

    Exemples de dommages collatéraux

    http://www.actugaming.net/pokemon-go-intrusion-coute-malheureusement-vie-42158/


  • Pokémon : abrutissement et espionnage des masses

    pokemon
    Voilà ce qui passionne « l’Homme » aujourd’hui !

    Gare à vos données personnelles

    La vie privée n’existe plus en ces temps connectés. Bien sûr, nous sommes des millions à en exposer volontairement la majeure partie sur les réseaux sociaux. Mais de nombreuses apps gratuites sur smartphone visent à en savoir plus sur vous, et à faire un usage commercial de votre vie privée :
    « Si c’est gratuit, c’est vous le produit », dit-on.

    Or, utiliser le nouveau jeu signé Niantic suppose de donner l’accès complet à votre compte Google, avec toute l’indiscrétion que cela peut induire quant à vos images, vos comportements en ligne et le contenu de vos e-mails.

    Que le jeu ait en permanence besoin de vous géolocaliser est une chose, donner carte blanche pour avoir accès à vos données en est une autre. Dans un communiqué publié par Re/Code, Niantic s’est justifié : si Pokémon Go a bien accès à l’ensemble des données, l’app n’utilise que les données de base, telles que l’identifiant ou l’adresse e-mail. Dans les futures mises à jour, les permissions accordées à l’app seront revues à la baisse.

    On s’insurge contre les compteurs LINKY et on ouvre son smartphone à Big Brother !!!

    Une drogue douce qui coute chère

    Les jeux vidéo gratuits ne le sont bien souvent que partiellement. Si l’on veut avancer plus vite ou gagner des niveaux, on vous propose des achats intégrés (in app, en anglais). Si vous ne pensez pas à limiter, sur un smartphone, les capacités d’achat, voire à les bloquer, la facture peut très vite monter, tant la tentation, sera forte, de passer des niveaux plus rapidement, ou aussi vite que ses amis.

    D’ailleurs, une des premières études sur le sujet réalisée par Slice Intelligence montre que Pokémon Go compte plus d’achats intégrés que tout le reste du marché des jeux sur mobile !
    Moralité : que ce soit sur iPhone ou sur Android, veillez à activer le système de validation à chaque achat, sinon, gare à la facture en fin de mois.

    Le Comble du Comble : Partenariat avec McDonald’s !!!

    Toutes ces informations sont utilisées par Niantic pour vous permettre de jouer… mais peuvent aussi être partagées à des tiers. « Ceux-là disposeraient alors d’un accès à vos données à caractère personnel », précise Niantic, mais « uniquement dans le but » de proposer des services pour Pokémon Go et ne peuvent pas réutiliser ces informations à d’autres fins.

    Le jeu étant gratuit, Niantic a déjà prévu des partenariats commerciaux. Ainsi, des fuites ont révélé que le premier sera lancé au Japon avec McDonald’s. Le géant du fast food souhaite que des arènes (des lieux où les joueurs peuvent s’affronter) soient placés dans ses restaurants. A terme, on imagine que d’autres types de partenariats géolocalisés, voire du sponsoring, seront de la partie.

    Le réalisateur Oliver Stone s’est insurgé jeudi contre le phénomène Pokemon Go,

    Au premier jour de la grand-messe de la bande dessinée Comic-Con 2016 à San Diego, le cinéaste a affirmé que l’application faisait partie d’une culture plus large du « capitalisme de surveillance » !

    Oliver Stone, 69 ans, présentait son nouveau film Snowden, le biopic sur le lanceur d’alerte qui avait révélé l’ampleur des programmes de surveillance d’agences américaines de renseignement.
    Il nous dit :

    « Google est l’entreprise qui a eu la plus forte croissance jamais enregistrée, et ils ont investi des sommes d’argent énormes dans ce qu’est la surveillance, c’est-à-dire l’extraction de données »

    « Ils explorent les données de toutes les personnes présentes dans cette salle pour savoir ce que vous achetez, ce que vous aimez et surtout votre comportement », affirme le cinéaste, primé trois fois aux Oscars.

    Pokemon Go est également accusé d’être responsable d’une vague de délits, de violations de la circulation et d’autres plaintes à travers le monde.

    « Vous allez assister à une nouvelle forme de, société robot, où ils sauront comment vous vous comportez. C’est ce qu’on appelle le totalitarisme », a conclu Oliver Stone.

    Et vous payez pour qu’on vous espionne ! Utilisateurs vous êtes stupides et débiles !

    Un exemple de la bêtise humaine qui n’a pas de limite !


  • D’après Jean-Marc Ayrault, la ville d’Alep est assiégée par les troupes de… Saddam Hussein


    VIDEO. Pour Ayrault, Alep est assiégé par les troupes de Hussein
    Les politicards se couvrent de plus en plus de ridicules qui peut encore leur accorder le moindre crédit. Confondre et dire Saddam Hussein à la place de Bacher El Assad !!! La fatigue peut-être?

    Et dire que « Le drame de la Syrie c’est qu’Alep soit libéré par Assad »! Le drame c’est l’inverse Alep est aux mains de Daech. Le drame à ses yeux, c’est justement que Alep soit libéré par Assad car ça le mettrait définitivement en position de force et serait très difficile à déboulonner du pouvoir. L’autre drame pour lui est bien évidemment que les russes mettent des bâtons dans les roues de ses plans géopolitiques. Quelle mentalité exécrable…


  • Citations à méditer !

    citation

    « Trop souvent nous nous contentons du confort de l’opinion sans faire l’effort de penser. » [John Fitzgerald Kennedy]

    « Je suis citoyen des États-Unis et j’ai une part de responsabilité dans ce que fait mon pays. J’aimerais le voir agir selon des critères moraux respectables. Cela n’a pas grande valeur morale de critiquer les crimes de quelqu’un d’autre – même s’il est nécessaire de le faire [ … ]. Je n’ai aucune influence sur la politique du Soudan, mais j’en ai, jusqu’à un certain point, sur la politique des États-Unis » [Noam Chomsky]

    “Ne soyez jamais certains de rien.” [Bertrand Russell]

    “Comment se fait-il que nous ayons tant d’informations et que nous sachions si peu de choses ?” [Noam Chomsky]

    “Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre. […] Même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave.” [Condorcet]

    “On avait parfaitement compris, longtemps avant Georges Orwell, qu’il fallait réprimer la mémoire. Et pas seulement la mémoire, mais aussi la conscience de ce qui se passe sous nos yeux, car, si la population comprend ce qu’on est en train de faire en son nom, il est probable qu’elle ne le permettra pas.” [Noam Chomsky]

    “Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle hait ceux qui la disent.” [George Orwell]
    “Dans une société bien huilée, on ne dit pas ce que l’on sait, on dit ce qui est utile au pouvoir” [Noam Chomsky]

    “Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” [Martin Luther-King]

    « On ne peut pas dire la vérité à la télévision, il y a trop de gens qui la regarde !»[Coluche]


  • Brésil: un tribunal populaire condamne le coup d’Etat

    Dilma2

    Le 19 et 20 juillet 2016, la ville de Rio de Janeiro accueillait un procès symbolique sur le coup d’Etat en cours au Brésil suite à la procédure d’impeachment de la présidente Dilma Rousseff.

    A l’initiative des mouvements sociaux brésiliens, des experts internationaux en provenance du Mexique, de France, d’Italie, d’Espagne, du Costa-Rica, d’Argentine, de Colombie et des Etats-Unis se sont réunis mardi pour juger de la nouvelle forme de coup d’Etat au Brésil.

    Il existe des précédents. Pendant la guerre du Vietnam, Bertrand Russell a créé un tribunal en Suède, en 1966, pour condamner la guerre. Ensuite, il y a eu deux autres tribunaux Russell, à Rome, en 1974, pour discuter des questions de l’Amérique latine. Les coups d’Etat au Chili, au Brésil et en Argentine ont été statués. Au Tribunal Russell sur l’Amérique latine, par exemple, étaient présents [les auteurs] Julio Cortazar, Gabriel Garcia Marquez et Jose Saramago.

    Il s’agissait de prendre position contre les coups de l’Argentine, du Chili et du Brésil. Ce sont donc des Tribunaux d’opinion (non valable d’un point de vue juridique), dans lequel plusieurs intellectuels prennent position sur les questions politiques pertinentes.

    Le Président a demandé aux jurés de se prononcer sur les points suivants:

    a) la procédure d’impeachment de la Présidente de la république tel que traité par le Congré National , viole-t-elle la constitution?
    b) la procédure d’impeachment, sans apporter la preuve de l’acte de délit de responsabilité par la présidente de la République, se caractérise – elle par un coup parlementaire ?
    c)Au cours de la procédure d’impeachment, les clauses constitutionnelles avec appui de la Convention Américaine des Droit de l’Homme (Pacte de San José de Costa Rica), a-t-elle été violée?
    d) la procédure d’impeachment, doit-elle être déclarés comme nulle et par conséquents tous ses effets ?

    Dans la première session du procès, tenue le mardi, les témoins ont comparu devant le tribunal et le ministère public et la défense ont présenté leurs arguments.

    Les jurés ont répondu à l’unanimité « oui » aux quatre questions, et déclarent la procédure d’impeachment de la Présidente de la République, avalisée par la Chambre des députés et du Sénat fédéral, en violation de tous les principes démocratiques et d’ordre constitutionnel au Brésil.

    Le terme de « Coup d’Etat », tel que défini par les sciences politiques est donc la terminologie qui caractérise la procédure qui a amené à la destitution de la présidente Dilma Russeff.

    Selon le président du Tribunal, Juarez Tavares, l’intérêt d’un tel tribunal permet d’élargir le débat au niveau international car le Brésil traverse une phase importante de son histoire démocratique dans l’indifférence la plus totale. Il met également en avant le rôle des mouvements sociaux dans la lutte pour la démocratie au Brésil , largement occulté et manipulé par les médias de masse en Europe et ailleurs.

    Les américains derrière ce coup d’état voir et lire :

    http://www.investigaction.net/moniz-bandeira-les-bases-militaires-en-argentine-sont-les-victimes-collaterales-de-loffensive-americaine-au-bresil/

    http://www.investigaction.net/une-ambassadrice-et-deux-coups-detat-le-paraguay-et-le-bresil/

    http://www.investigaction.net/lambassade-des-usa-au-bresil-ressemble-a-celle-aux-temps-dallende-au-chili/

    Qui est Dilma Rousseff:

    https://saint-andre-d-olerargues.com/wpdossier/?s=dilma+rousseff

    Dilma


  • Quoi de neuf à FUKU ?

    Texte de de HORI Yasuo du 12 juillet 2016 traduit de l’espéranto par Paul SIGNORET et Ginette MARTIN.

    Ces travaux de démantèlement à FUKUSHIMA sont-ils dangereux?

    Les travailleurs portent une combinaison de plastique pour éviter les pollutions et un petit appareil de mesure de la radioactivité. Dans les endroits très radioactifs, ils se couvrent la tête et mettent un masque. Ils travaillent au péril de leur vie en s’exposant aux radiations, mais ils disent: “Il faut bien que quelqu’un fasse ce travail, donc je le fais.” À cause de leur combinaison de protection, ils risquent également de mourir de chaleur.
    Fukushima30

    Des travailleurs attendent un bus dans le J-Village, qui était, avant l’accident, un stade de football dont TEPCO avait fait cadeau au département de Fukushima dans le but de faire oublier aux gens leur mécontentement devant l’implantation de centrales nucléaires qui n’étaient pas les bienvenues.
    Les travailleurs grelottent de froid.

    Fukushima31

    On voit ici de grandes cuves dans lesquelles on stocke l’eau polluée, à raison de mille tonnes par cuve. Une tonne se remplit en trois jours, car quotidiennement quatre cents tonnes d’eau s’infiltrent sous les enceintes des réacteurs détruits et deviennent radioactives. Ces cuves ne sont pas solidement fabriquées, c’est pourquoi se produisent parfois des fuites d’eau polluée.

    Fukushima32

    Un chef de groupe de travail contrôle à l’aide d’un dosimètre l’intensité de radioactivité. Lorsque celle-ci devient trop forte, il ordonne aux travailleurs de quitter les lieux. Mais parfois, il leur demande de rester et d’achever la tâche en cours.

    Fukushima33
    Le slogan proclame: “Que tous réduisent leur exposition à 0,01 millisievert par jour”.
    Hors de la centrale, c’est 5,52 microsieverts par jour la quantité maximale de radioactivité à laquelle peuvent s’exposer les gens. 5,52 microsieverts équivalent à 0,00552 millisievert.

    Quelles sont les conditions de travail des gens employés par la centrale?

    (d’après le journal Asahi du 11 mars 2016)

    À cinq heures du matin, des bus emportant les travailleurs partent à la queue leu leu du J-Village (base pour le démantèlement de la centrale de Fukushima), vers la centrale numéro 1 située à vingt kilomètres de là. Monsieur A., qui habite Iwaki, une ville voisine, est parmi eux. Il travaille pour une petite compagnie, sous-traitante en quatrième position de TEPCO*. Il se lève à trois heures et demie, et se rend à quatre heures au J-Village, dans une voiture envoyée par la compagnie. Il porte cinq sous-vêtements, deux chaussettes et deux gants, avec en outre une pochette chauffante (« hokkairo », photo ci-dessous), glissée entre deux vêtements, et pourtant il sent encore le froid.

    Il a sur lui un dosimètre. Quand la radioactivité excède 0,16 millisieverts, celui-ci l’en avertit par un bourdonnement. Au troisième bourdonnement, le travail cesse pour la journée.

    Le travail d’été est le plus dur. Les ouvriers portent alors un masque et des combinaisons de protection. Ils mettent à l’intérieur de la glace pour éviter d’avoir trop chaud, mais au bout d’une demi-heure elle est fondue. Un jour, un homme d’âge moyen était couché, évanoui, dans la salle de repos. On l’a transporté par hélicoptère à l’hôpital, mais il est mort, un peu plus tard, d’un coup de chaleur.

    Le travail de monsieur A. consiste à installer des tubes pour évacuer l’eau polluée. Le terrain de la centrale, couvert de planchers métalliques, paraît plus propre qu’au lendemain de l’accident, mais les bâtiments des réacteurs sont dans un état lamentable, avec leurs murs de béton en ruine et leurs ferrailles à nu, toutes tordues. “Plus on est proche du bâtiment du réacteur, dit-il, plus c’est radioactif.”

    Cinq ans plus tôt, alors que, ce jour-là, il travaillait dans le bâtiment du réacteur numéro 1, la lumière s’était éteinte. Quelque chose s’était arrêté de fonctionner dans un grand fracas. Il est sorti en courant et a vu que le pavage en béton s’était fendu et que les vitrages dégringolaient. Il s’est précipité dans le bâtiment administratif.

    Ensuite a eu lieu le contrôle de l’état des employés, et le soir il est rentré à la maison. Il n’a pas vu le tsunami. Une fois rentré chez lui, il a eu une crise d’urticaire provoquée par la tension et la fièvre. Le jour suivant, le bâtiment du réacteur dans lequel il travaillait a explosé à cause de la vapeur.

    Quelques jours plus tard, il s’est réfugié avec toute sa famille chez un de ses parents, à Nagoja. En mai, le président de la compagnie lui a téléphoné pour lui demander de revenir travailler dans la centrale nucléaire. Sa fille avait alors un an. Persuadé que c’était, pour lui, le seul moyen de gagner sa vie, il est revenu à Fukushima. Il recevait onze mille yens par jour (94 euros).

    Une pompe à finance très lucrative

    L’avocat Hirota Hideo, qui aide les travailleurs pour les problèmes de salaire, explique: “TEPCO donne du travail à une compagnie sous-traitante, qui ne le fait pas elle-même mais qui, à son tour, le confie à ses sous-traitants… et ainsi s’étagent en pyramide plusieurs couches de compagnies sous-traitantes, et à chaque étage chacune prélève sa commission. Dans un cas, pour un travailleur, TEPCO a payé 43 000 yens par jour (370 euros) à la compagnie sous-traitante de premier étage, mais la compagnie située au troisième étage au-dessous n’a reçu que 11 500 yens (100 euros). Si l’on ne supprime pas ce système, jamais cette « pompe à finance » ne disparaîtra.”

    Monsieur Katsura Takeshi, qui aide les travailleurs des centrales nucléaires, dit: “Il y a encore des gens qui travaillent sans contrat écrit. Les compagnies qui les embauchent doivent avoir la responsabilité de leur salaire, de leur sécurité et de leur assurance.”


  • A quelle température en sommes-nous ?

    grenouille
    Dessin de Jean Pierre Petit
    Source extrait de http://lesbrindherbes.org/2016/07/21/big-brother-cest/

    BIG BROTHER C’EST ICI ET MAINTENANT

    Les restrictions de liberté les plus visibles qui se sont installées ou s’installent tranquillement en France :
    • Sous le prétexte apparemment très justifié du terrorisme l’inefficace état d’urgence est reconduit et élargi,

    • Nous entendons de plus en plus d’élus réclamer toujours plus de surveillance et plus de contrôle, (à cet égard les débats à l’assemblée, sur l’état d’urgence faisaient froid dans le dos)

    • Il est recommandé aux éducateurs de dénoncer nos enfants pour propos « déviants» qui vont du djihadisme au complotisme

    • Les manifestations sont maintenant nassées, des circuits couts, en boucle encadrés de CRS

    • Les manifestants sont contrôlés, et sommés de se débarrasser de tout ce qui peut cacher leur visage : Bonnets, écharpes …

    • Les débordements policiers qui frappent, blessent, font couler le sang sont soutenus par le pouvoir qui engage une garde nationale pour plus de contrôle encore, de la masse…

    • Le même pouvoir refuse le droit au parlement de débattre d’une loi dont nous ne voulons majoritairement pas en utilisant l’article 49.3,

    • Les médias sont ficelés et à la botte du pouvoir.

    • Sous prétexte de sécurité, vont s’installer caméras, reconnaissance faciale et bio contrôle au mépris le plus absolu de la vie privée

    • Toutes vos opérations financières sont traçables

    • Tous vos coups de fils et ce que vous faites avec vos androïdes sont traçables et écoutables

    • Tous vos déplacements sont traçables et le seront de plus en plus avec des voitures connectées

    • Tous vos problèmes de santé sont archivés

    • Tous vos petits incidents de justiciables jusqu’au moindre PV également

    • Tout ce que vous postez imprudemment sur internet est stocké, profilé, et peut-être retenu contre vous : les groupes auxquels vous appartenez sur vos pages Face Book, (groupes politiques, activistes écologistes, syndicalistes, conspirationnistes, religieux, vos mœurs sexuelles, vos amitiés, TOUT).

    • Les nouveaux compteurs d’eau et d’électricité peuvent donner heure par heure un rapport de vos vies intimes et allées et venues.

    • Certaines télés connectées vous espionnent jusque dans votre salon

    • Il est fortement question de supprimer la monnaie en espèces

    A moins de vivre hors du monde dans une caverne sans aucune technologie, avec des échanges de monnaie au black, nous sommes totalement à la merci des dérives d’un pouvoir tenté par le totalitarisme.

    NUL N’EST TOTALEMENT A L’ABRI

    Ne soyons pas naïfs. C’est ce que furent d’ innocentes familles en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en URSS, en Chine et partout où la dictature s’est installée et qui l’on payé au mieux de leur liberté au pire, de leurs vies. Elles pensaient elles aussi n’avoir rien à se reprocher. Relisons l’histoire.

    DANS UN CONTEXTE DE CRISE AIGÜE NUL N’EST A L’ABRI D’UNE DÉLATION.

    Croyez-vous vraiment que nous avons tellement changé depuis ? En partie, oui. Mais il suffit d’une marge, d’une lie de peureux, d’ultras, d’envieux, de jaloux, d’avides, de tordus, de salauds et ce n’est pas imprimé sur leurs fronts.

    L’être humain est ainsi fait, du meilleur et du pire. Et comme nous le voyons dans les commentaires qui ont fleuri au moment des attentats, il n’y a plus aucune retenue à la haine dans les périodes de troubles.
    Nous ne sommes pas dans un autoritarisme affiché. Nous n’avons jamais entendu autant parler de démocratie. La situation est moins frontale, certes, plus sournoise, enveloppée d’hypocrites discours qui masquent le cru de la situation. Si vous pouvez contester un seul point de la liste, n’hésitez pas à le faire.


  • Hollande promet une baisse d’impôt pour les classes moyennes !

    Taxe sup

    « Foutaises » il crée une taxe supplémentaire pour les propriétaires dès 2017

    La taxe spéciale d’équipement régional (TSER) s’appliquera en partie aux détenteurs de foncier bâti. Un impôt en plus qui suscite déjà la colère des professionnels de l’immobilier.

    C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase des propriétaires. Le gouvernement vient d’annoncer la création d’un nouvel impôt à l’échelle régionale : la taxe spéciale d’équipement régional (TSER) qui concernera les entreprises… et les propriétaires de foncier bâti.

    Une mesure qui doit figurer dans le projet de loi de finances de 2017 et qui fait sortir de leurs gonds les membres de l’UNPI : « Le bilan de cette mesure sera extrêmement négatif pour l’économie locale : report ou annulation des travaux, dégradation du parc de logements, perte d’activité des entreprises du bâtiment qui n’embaucheront plus. De plus, elles seront elles-mêmes soumises à cette taxe via la CFE (contribution foncière des entreprises). »

    L’association de défense des propriétaires rappelle également que les impôts fonciers ont augmenté de 16,5% en 5 ans.

    Reprise du modèle francilien ?

    On sait encore très peu de chose sur cette taxe, mais son fonctionnement devrait se calquer sur celui de la taxe d’équipement en Île-de-France, créée dans la cadre du budget 2016 afin financer les travaux du Grand Paris. « Elle se traduit en moyenne par une augmentation de l’ordre de 0,2 % de la taxe d’habitation et / ou de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou non bâties », explique-t-on à la Société du Grand Paris.

    Le TSER ne sera pas automatique. C’est aux différents présidents de régions de décider si oui ou non, ils souhaitent recourir dès 2017 à ce levier fiscal. Certains, comme Christian Estrosi, président de la région PACA, n’ont pas hésité à prendre parti contre.

    Mais les chances qu’il soit suivi sont minces. Selon l’Association des régions de France, pour assurer leur bon développement économique, ces dernières auraient besoin de 800 millions d’euros supplémentaires. Le TSER, utilisé à plein régime rapporterait, d’après Bercy, au maximum 600 millions d’euros. Difficile alors de ne pas être tenté de l’employer…

    La taxe de la discorde

    Outre l’UNPI, qui vient de lancer une pétition en ligne afin de faire supprimer cette mesure du PLF 2017, la Fédération nationale des agents immobiliers a fait savoir qu’elle s’opposait au projet du gouvernement : « Cette nouvelle taxe est annoncée, comme d’habitude, au dernier moment à la veille de la période estivale. Ce n’est pas une bonne nouvelle tant pour les Français que pour les professionnels de l’immobilier. Si la compétitivité de la France reste au plus bas, ce n’est pas la création d’une nouvelle taxe qui l’améliorera. Ce dont nous avons besoin avant tout c’est d’un allégement de la pression fiscale et d’une simplification des aides disponibles ! », s’offusque son président Jean François Buet .


  • L’inversion de la courbe du… Q.I.

    QI
    Source : Gauthier Simon Le Point

    Alors que le Q.I. augmentait exponentiellement depuis des siècles, il est en baisse depuis quelques années.

    Décryptage d’un phénomène passé sous silence.

    Quatre points ! Voilà de combien le quotient intellectuel (Q.I.) moyen français a baissé entre 1990 et 2009 et atteint environ 98. L’information, relayée par Le Monde, est tout à fait sérieuse : elle est issue d’une recherche (PDF) menée par deux spécialistes, Edward Dutton et Richard Flynn. Mais elle ne signifie pas que les Français sont soudain devenus plus bêtes que leurs voisins : la diminution du Q.I. est globale. Elle touche aussi bien la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni.

    Plus inquiétant encore, le fossé avec le niveau de Q.I. des années 1950 ne peut que s’accentuer, selon les estimations du professeur britannique Richard Flynn. D’après « l’effet Flynn », théorisé par le chercheur du même nom, le seuil maximal de Q.I. aurait été atteint au siècle dernier en raison de l’amélioration très nette des conditions d’existence. Les scientifiques de la planète tentent donc de trouver, tant bien que mal, des facteurs explicatifs à cette baisse inquiétante. Toutes les hypothèses, même les plus saugrenues, sont mises sur la table. Elles vont du déclin de l’éducation à la moindre reproduction des personnes dites « intelligentes »…

    Les perturbateurs endocriniens dans le viseur

    Toutefois, les hypothèses les plus sérieuses sont l’environnement, la chaîne alimentaire et l’accélération du rythme de vie. Dans Le Cerveau endommagé, l’endocrinologue Barbara Demeneix est alarmiste sur la dégradation des capacités intellectuelles des générations futures. L’universitaire braque les projecteurs sur les perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement (pesticides et plastiques) et notre alimentation (additifs et contaminants). Ils nuiraient au développement neurologique. Les effets sont connus et dénoncés depuis les années 1970, mais la législation européenne continue à les minimiser, comme le rapporte l’étude menée en 2015 par les professeurs Flynn et Dutton qui regrettent les seuils élevés de Bruxelles pour qualifier une substance de « perturbateur endocrinien ».

    Et dans tout cela, quid des effets du cannabis et de l’alcool, que l’on décrit souvent comme abrutissants ? D’après une étude américaine menée en 2016, la consommation plus en plus précoce d’alcool favoriserait en effet la baisse du Q.I. Par contre, le cannabis n’aurait aucune incidence.

    Est-ce un phénomène purement français ?

    Est-il possible que nous devenions de plus en plus bêtes? C’est la question -explosive – que pose une étude publiée par le très sérieux New Scientist… Selon elle, le quotient intellectuel des habitants du Royaume-Uni, du Danemark et de l’Australie aurait diminué ces 10 dernières années. Les recrues passant les tests d’incorporation à l’armée danoise afficheraient ainsi des résultats en baisse d’1,5 à 2 points entre 1998 et aujourd’hui!

    Ouf !

    Les plus pessimistes des scientifiques justifient ce déclin, inéluctable selon eux, en expliquant que le genre humain aurait atteint un seuil d’intelligence impossible à dépasser… Entre les années 30 et 80, le QI moyen aux Etats-Unis et dans d’autres pays développés comme le Japon et le Danemark a sensiblement crû grâce à ce qu’il est convenu d’appeler « l’effet Flynn », à savoir l’amélioration des conditions de vie et de la nourriture.
    Dr Michael Woodley, de l’Université libre de Bruxelles, estime, quant à lui, que l’effet Flynn est désormais inefficient et que le temps de réaction de nos contemporains est plus important que celui de nos ancêtres de l’époque victorienne, sans doute à cause du déclin de notre potentiel génétique!


  • Compteurs Linky

    compteur Linky
    Source : http://ocparis.canalblog.com/

    ENEDIS alias ERDF tente toujours avec plus ou moins de succès d’imposer son « compteur mouchard » avec la complicité des préfets.

    Notre conseil municipal comme beaucoup d’autres a adopté une délibération « contre » le déploiement de ces compteurs sur le territoire de la commune. Immédiatement après publication Monsieur le Préfet nous a envoyé une lettre de menaces nous enjoignons d’annuler cette délibération et nous menaçant du tribunal administratif !

    Depuis quand un préfet prend-il fait et cause pour une entreprise privée et menace une collectivité locale ???

    Linky : dix péchés capitaux : contre la liberté, les droits de l’Homme et la démocratie

    Derrière le tableau convenu d’un compteur électrique augmentant le confort, améliorant la maîtrise de la consommation, permettant de mieux intégrer les énergies renouvelables et dont le joli nom fait penser au chien du voisin, se cache en réalité un puissant projet de contrôle social des populations.

    Dix caractéristiques inquiétantes doivent nous interroger :

    1 ) Le danger : la technique du CPL – Courant Porteur en Ligne – n’est pas adaptée aux fils électriques des maisons, qui ne sont pas « blindés ».

    Le CPL ajoute en fait une couche d’ondes électromagnétiques le long de tous les fils électriques, très nombreux particulièrement à proximité du compteur. Tous les êtres vivants sont sensibles aux ondes, d’ailleurs les animaux ne se couchent jamais à proximité d’une borne électromagnétique. La recherche officielle peine à fournir des preuves, à cause de crédits venant aujourd’hui presque exclusivement des multinationales, mais les chercheurs indépendants accumulent les indices accablants.
    Il serait déconseillé de dormir ou de stationner longtemps à proximité d’un compteur communicant, même protégé par une paroi : tremblements, insomnies, maux de tête, nausées… et à terme, dégénérescence des capacités cognitives et abaissement du Q.I., maladies neurologiques et cancers du cerveau … Les ondes électromagnétiques sont classées comme potentiellement cancérigène par l’OMS depuis 2011. Où est passé le principe de précaution inscrit dans la Constitution ?

    2 ) La dissimulation: les sociétés de distribution de l’énergie communiquent le moins possible sur la pose des compteurs communicants.

    En France, une seule lettre l’averti, quelques temps à l’avance, n’indiquant pas la date de l’intervention ; les compteurs sont ensuite posés sans prévenir s’ils sont dans les communs, les prestataires revenants en cas d’opposition (ils sont payés en bonus/malus sur la pose). Si les compteurs sont à l’intérieur des appartements, les employés tentent de forcer le passage: «C’est obligatoire mais c’est gratuit» est leur leitmotiv. ERDF veut imposer Linky en catimini par quartiers pour prendre de vitesse les résistances possibles. Pourquoi une telle politique du fait accompli ?

    3 ) La contrainte:

    Dans les rares réunions publiques où ERDF est contraint de se justifier, on apprend que la police n’accompagnera pas les employés pour forcer les portes comme aux Etats-Unis et que l’amende de 1500 euros demandée initialement contre les réfractaires a été refusée par les députés; mais ERDF explique aussi que ceux qui réussissent à échapper à l’obligation auront une sanction ultérieurement, par une facturation élevée et arbitraire des frais de relevé de compteur. L’opérateur joue l’intimidation pour poser rapidement un maximum de compteurs, avant de s’attaquer ensuite aux récalcitrants. Pas de quartier pour les électro-sensibles déclarés – quelques % de la population – car les compteurs s’imposent à tous sans discernement. Quel argument valable pour justifier une telle contrainte?

    4 ) Le contrôle: le compteur «Intelligent»

    Il faut comprendre «Intelligent» dans le sens anglais de «Renseignement», comme «Intelligence Service» ou «Services Secrets» – permet de connaître les habitudes de vie, à l’intérieur du domicile, de chaque individu grâce à sa dépendance à l’électricité.
    Selon le directeur d’ERDF P. Monloubou, «Linky est un élément du Big Data», ce Big Brother électronique en gestation qui permettra de tout contrôler. Linky surveille déjà les terroristes et repère les plantations illicites en intérieur, mais il pourrait un jour surveiller tout le monde, comme ceux qui dérangent par leurs opinions ou leur comportement, si les conditions politiques venaient à changer (un Etat de siège par exemple).
    Il s’agit donc bien de compteurs électriques intrusifs dont le potentiel permettrait de surveiller et punir à distance : Linky serait-il contraire à la Constitution pour atteinte manifeste à la vie privée ? (des plaintes ont été déposées)

    5 ) La menace: plus besoin d’êtres humains pour relever les compteurs

    Linky supprimera au passage 6000 emplois – ni pour couper l’électricité : une machine automatique suffira. Il faudra alors payer dans les délais : gare aux retardataires et malheur aux pauvres. Linky permettra aussi de couper sélectivement l’alimentation de n’importe quel appareil électrique d’un foyer. Il faut savoir que le ministère de l’intérieur ainsi que d’autres administrations – en plus des sociétés commerciales – pourront avoir accès aux données. Laisser à des tiers la possibilité de faire à distance des coupures totales ou sélectives d’électricité au domicile est à l’évidence une perte d’autonomie propre à susciter la docilité des usagers-citoyens. Est-ce l’un des objectifs de «Linky»?

    6 ) L’injustice:

    Le communicant d’ERDF pour Nancy explique qu’une «voiture électrique consomme l’électricité de tout un quartier en recharge rapide, de tout en immeuble en recharge normale et de toute une maison en recharge lente». La voiture électrique a le gros avantage de délocaliser sa pollution sur le lieu de production de l’électricité, et non pas lorsqu’on utilise sa voiture (l’ignorance pourra alors se marier à merveille avec l’hypocrisie, car la pollution est plus importante, avec les 2/3 de l’énergie primaire perdue dans la transformation en électricité, qui voyage mal et se stocke encore plus mal). L’horizon de 4×4 électriques pétaradants pour sauver la planète, au milieu d’une grande précarité énergétique, paraît une conséquence logiquede la combinaison entre la fin programmée des énergies fossiles (qui servent encore à produire plus des 3/4 de l’électricité, en France comme dans le monde), la croissance des inégalités, et le tout électrique avec Linky voulu par la loi de «transition énergétique». Voudrait-on pouvoir couper plus facilement l’électricité à des pauvres bientôt trop nombreux?

    7 ) L’insécurité:

    Les compteurs communicants détraquent les appareils électriques, chauffent comme de gros modems et surchauffent parfois jusqu’à l’incendie – 8 incendies durant les phases de tests en France. Ils sont plus « bêtes » qu’intelligents car ils ouvrent la voie à des pannes, des dysfonctionnements et des cyber-attaques : récupération des données pour cibler des cambriolages et possibilité pour des terroristes d’attaquer l’ensemble du réseau électrique (les activités liées à la sécurité, comme l’armée, ont d’ailleurs sagement refusé Linky). C’est pour ces raisons que les compagnies d’assurances refusent de couvrir les risques des compteurs communicants. Qui couvre alors les risques ?

    8 ) Le gaspillage:

    35 millions de compteurs français non toxiques et en parfait état de marche vont être mis à la poubelle – recyclés selon ERDF – et remplacés par des compteurs communicants plus fragiles, à la durée de vie moins élevée – 10 ans, augmentée à 15 ans puis récemment à 20 ans – pour un coût de 5 à 7 milliards d’euros, couvert par un emprunt sur 20 ans auprès des marchés financiers (alors qu’EDF est empêtré dans les surcoûts du nucléaire). Mais ces nouveaux compteurs pourraient vite devenir obsolètes – ERDF parle d’ailleurs de «prémisses d’un système évolutif menant au Big Data» -, car le but de cette première génération est seulement de faire accepter le principe de compteurs pouvant surveiller et punir à distance.
    La facture de cette fuite en avant dans le contrôle high-tech sera bien sûr répercutée – lissée dit l’opérateur – sur les factures d’électricité, donc payée par les usagers. Là où des compteurs communicants ont déjà été installés comme au Québec, on constate une multiplication des plaintes, un engorgement des tribunaux, une augmentation des impôts et des tarifs d’abonnements, ainsi qu’une légère augmentation de la consommation d’électricité, car les moyens pour surveiller la consommation existaient déjà avant, tandis que les nouveaux compteurs consomment pour leur fonctionnement.

    9 ) L’avidité (et l’hypocrisie):

    Dans les brochures destinées à ses partenaires commerciaux, ERDF tient un discours aux antipodes de la sobriété : Linky «bénéficiera à l’ensemble de la filière électrique: fournisseurs, distributeurs, producteurs, équipementiers, startups..», car Linky sera «défini par le marché». Les données sur la consommation électrique vont donc être revendues à des sociétés privées pour démarcher des «clients», alors qu’ ERDF devrait d’abord remplir une mission de service public auprès d’usagers. De plus, les compteurs communicants sont un projet porté par les gros détenteurs de capitaux à l’échelle mondiale; or ce sont des individus qui deviennent de plus en plus riches (selon les statistiques, ils ne sont plus que 63 en 2015 à être aussi riches que la moitié du monde, contre 320 en 2010 ) et ne savent plus quoi faire de leur argent, au point de financer les délires high-tech les plus dangereux (manipulation du vivant, du climat …). Ils gaspillent allègrement, se déplacent en jet privés, gagnent de l’argent en vendant de l’énergie et en faisant produire tout un tas de d’objets inutiles et énergivores, vendus à grand renfort de publicité. Ils seraient atteints de « pléonexie » (cupidité qui pousse à prendre toujours plus que ce qui nous revient).
    Comment croire que le but de tels commanditaires est de promouvoir une maîtrise de la consommation ?

    10 ) Le mépris:

    Les compteurs électriques sont la propriété des collectivités (des communes à l’origine). Tout un arsenal juridique a été concocté à l’avance pour les rendre incompétentes afin d’imposer Linky : la propriété a d’abord été transférée à des communautés de communes – comme la Cugn pour Nancy – non élues directement et donc plus sensibles aux pressions des lobbies économiques qu’à celle des citoyens. Ces Grands Non Elus (GNE) ont avalisés Linky il y a quelques années sans débats, comme souvent pour les décisions concernant la technologie (wifi, antennes relais, etc…).
    Sur un sujet qui touche le domicile, les décisions contraignantes ont été prises d’en haut, par la Commission Européenne et par les chefs de gouvernements, avec l’aval de parlementaires généralement absents, comme ce fut le cas en France au printemps 2015. Tout cela pour couper court aux contestations possibles des élus de base : plus d’une centaine de communes en France ont refusé formellement Linky début 2016, depuis son lancement fin 2015. Pourquoi un tel contournement de la démocratie?

    Conclusion:

    Ces quelques indices laissent supposer que les compteurs communicants sont d’abord un puissant outil de contrôle des populations, décisif dans le prochain contexte de raréfaction de l’énergie et de l’électricité que les gros détenteurs de capitaux anticipent. Leur projet de domination et de contrôle s’appuie sur des relais politiques de plus en plus coopératifs et sur l’éco-technocratie, cette nouvelle caste annoncée il y a 40 ans par Charbonneau, Ellul ou Illich, qui nous prépare un Enfer vert high-tech, pour le compte d’une hyper-classe mondialisée ayant peu de point commun avec le commun des mortels.

    Ces compteurs mouchards et toxiques dévoilent donc très bien le spectre d’une «décroissance oligarchique», digne de la science fiction, aux confins d’Orwell et du «Meilleur des mondes».

    Les caractéristiques de mise en place des compteurs communicants, et notamment leur caractère obligatoire, sont les mêmes au départ pour tous les pays. Les variations viennent du degré de résistance des populations : ainsi, la Californie dispose d’une «option de retrait» ; les Pays Bas ou l’Allemagne ont renoncé à rendre Linky obligatoire sous la pression des citoyens ; etc… COURAGE !

    Il est donc urgent de mobiliser les français pour, au minimum, faire revenir le gouvernement sur sa décision d’imposer Linky par la contrainte, et au mieux, pour redonner aux communes et aux citoyens un pouvoir sur les décisions technologiques qui impactent l’intérieur du domicile.