• Pollution de l’air et pollution domestique liées au trouble déficit d’attention et hyperactivité (TDAH)

    hyper activité

    Un lien entre la pollution et le trouble déficit de l’attention et hyperactivité

    L’exposition, pendant la grossesse, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des polluants de l’air généré par la combustion du carburant automobile et la production industrielle, augmente les risque de trouble de déficit de l’attention et/ou hyperactivité (TDAH), selon une étude américaine publiée dans la revue PLOS ONE.

    Frederica Perera de l’Université Columbia et ses collègues ont suivi 233 femmes pendant leur grossesse et leur enfant jusqu’à ce qu’il ait 9 ans.

    Ceux qui avaient été exposés à des niveaux élevés de HAP pendant la grossesse étaient 5 fois plus à risque de présenter les symptômes du TDAH à l’âge de 9 ans.

    Des études précédentes de cette équipe avaient montré un lien entre les HAP et un retard de développement à 3 ans, une réduction du quotient intellectuel à 5 ans, et des symptômes d’anxiété/dépression ainsi que des problèmes d’attention à 6 et 7 ans.

    Les mécanismes en cause, expliquent les chercheurs, pourraient être des perturbations du système endocrinien, des altérations de l’ADN, un stress oxydatif, et l’interférence avec des polluants domestiques liés au trouble déficit d’attention et hyperactivité.

    Des chercheurs de l’Université de Boston ont constaté un lien entre des taux sanguins élevés de composés perfluorés (PFC) et le trouble déficitaire de l’attention et hyperactivité (TDAH).

    Cette étude est publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.
    Les composés perfluorés (PFC) sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans une vaste gamme de produits industriels et de consommation tels que :

    • emballages alimentaires (notamment emballages allant au micro-onde tels que les sacs de popcorn),
    • revêtements antiadhésifs (poêles),
    • revêtements antitaches, vêtements imperméabilisés,
    • adhésifs,
    • cosmétiques,
    • produits de nettoyage,
    • mousses extinctrices, etc.

    Kate Hoffman et ses collègues ont utilisé les données de l’étude National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). Ils ont comparé les niveaux de PFC chez 571 adolescents âgés de 12 à 15 ans, dont 48 avaient un diagnostic de TDAH.

    Quatre types de PFCs étaient étudiés: le perfluorooctane sulfonate (PFOS),
    le perfluorooctanoate (PFOA), l’acide perfluorononanoïque (PFNA) et l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS).

    Une étude NHANES, menée en 2003-2004, avait déjà montré que des taux
    sanguins de PFCs sont détectables chez 98 % de la population. Une fois les PFCs absorbés par l’organisme, des années peuvent être nécessaires pour que certains types soient partiellement éliminés.

    Des études sur des animaux ont suggéré que l’exposition aux PFCs pouvait avoir des effets neurotoxiques. Il y a peu d’informations cependant sur les effets de ces produits sur le développement humain.

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  • La Coupe DAVIS une compétition 100% suisse et entre suisses.

    DAVIS

    La finale de la Coupe Davis a opposé des tennismen qui habitent tous dans le même pays, la Suisse.

    Car tous les titulaires de l’équipe de France ont choisi de vivre dans ce paradis fiscal. Gilles Simon et Richard Gasquet résident à Neuchâtel, Julien Benneteau à Genève, Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils, près de Nyon, dans le canton de Vaud. Le capitaine, Arnaud Clément, est revenu en France, après avoir longtemps habité en Suisse. Les tennismen ont suivi l’exemple de l’ancien joueur et ancien capitaine Guy Forget, qui défendait en 2012 l’exil fiscal.

    «Il y a des Français en finale de la Coupe Davis? Ah bon?»

    ironisent certains habitants de la Confédération helvétique.

    Cette compétition sportive, dont la finale a eu lieu les 21 et 23 novembre à Villeneuve-d’Ascq (Nord), était placé sous le signe de « l’optimisation fiscale ». Le principal sponsor de la compétition n’est autre que BNP Paribas, très présente dans les paradis fiscaux. « D’après ses propres chiffres, (…) la plus grande banque européenne réalise pas moins de 21 % de son activité dans des paradis fiscaux grâce à 170 filiales », pointe l’association Attac. BNP Paribas veut « servir ses clients partout dans le monde » et dispose « d’un vaste dispositif de lutte contre la fraude et le blanchiment des capitaux », répond la banque. Ben tiens !

    Quelle que soit l’issue des matchs de cette finale, la grande gagnante de cette Coupe Davis est donc la Suisse. Ou l’évasion fiscale.

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  • Les masques tombent …

    La 3e Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté une intéressante résolution le 21/11/2014
    Présentée entre autre par les BRICS Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud le texte entier est ici :

    Résolution L56

    resolution ONU

    Elle prévoit entre autres :
    ONU

    Lutte contre la glorification du nazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée

    4. Se déclare profondément préoccupée par la glorification du mouvement nazi, du néonazisme et des anciens membres de la Waffen -SS, sous quelque forme que ce soit, notamment l ’édification de monuments et d ’ouvrages commémoratifs et l’organisation de manifestations publiques à la gloire du passé nazi, du mouvement nazi et du néonazisme, ainsi que les déclarations, expresses ou implicites , selon lesquelles ces membres et ceux qui ont lutté contre la coalition antihitlérienne et collaboré avec le mouvement nazi ont participé à des mouvements de libération nationale;
    (…)
    6. Met l’accent sur la recommandation du Rapporteur spécial selon laquelle « les États devraient interdire toute célébration commémorative, officielle ou non, du régime nazi, de ses alliés et des organisations apparentées »12 et souligne à cet égard qu’il importe que les États prennent des mesures pour lutter contre toute manifestation organisée à la gloire de l’organisation SS et de ses composantes, dont la Waffen-SS, dans le respect du droit international des droits de l’homme;

    7. Se déclare préoccupée par les tentatives répétées de profanation ou de démolition de monuments érigés à la mémoire de celles et ceux qui ont combattu le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que d’exhumation ou de levée illégales des dépouilles de ces personnes et, à cet égard, exhorte les États à s’acquitter pleinement des obligations qui leur incombent, au titre notamment de l’article 34 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève de 1949;

    8. Prend note avec inquiétude de la multiplication des incidents à caractère raciste partout dans le monde, en particulier de la montée en puissance des groupes de skinheads, qui sont responsables de nombre de ces incidents, ainsi que de la résurgence des violences racistes et xénophobes visant, entre autres, les personnes appartenant à des minorités nationales, ethniques, religieuses ou linguistiques;
    (…)
    10. Condamne sans réserve tout déni ou tentative de déni de l’Holocauste;

    11. Se félicite que le Rapporteur spécial ait demandé que soient préservés activement les sites où, pendant l’Holocauste, les nazis avaient installé des camps de la mort, des camps de concentration, des camps de travail forcé ou des prisons, et engagé les États à prendre des mesures, notamment législatives, répressives et éducatives, pour mettre fin à toutes les formes de déni de l ’Holocauste;

    12. Engage les États à continuer de prendre des mesures adéquates, notamment par le biais de leur législation nationale, afin de prévenir les incitations à la haine et à la violence à l’encontre des membres de groupes vulnérables, dans le respect du droit international des droits de l’homme;
    (…)
    14. Souligne que les pratiques susmentionnées font injure à la mémoire des innombrables victimes des crimes contre l ’humanité commis durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier ceux commis par l’organisation SS et par ceux qui ont lutté contre la coalition antihitlérienne et collaboré avec le mouvement nazi, et ont une influence néfaste sur les enfants et les jeunes, et que les États qui ne s’attaquent pas effectivement à ces pratiques contreviennent aux obligations que la Charte des Nations Unies impose aux États Membres de l’Organisation des Nations Unies, notamment celles qui sont liées aux buts et principes de celle-ci;

    15. Souligne également que de telles pratiques alimentent les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée et contribuent à la propagation et à la multiplication des partis politiques, mouvements et groupes extrémistes, y compris les néonazis et les skinheads, et appelle à cet égard à une vigilance accrue;
    16. Constate avec inquiétude que les dangers que représentent les partis politiques, mouvements et groupes extrémistes pour les droits de l’homme et la démocratie sont universels et qu’aucun pays n’y échappe;
    (…)
    17. Insiste sur la nécessité de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin aux pratiques susvisées et engage les États à adopter des mesures plus efficaces, dans le respect du droit international des droits de l’homme, pour combattre ces phénomènes et les mouvements extrémistes, qui font peser une réelle menace sur les valeurs démocratiques;
    (…)
    19. Prend note de la recommandation du Rapporteur spécial concernant la responsabilité des dirigeants et partis politiques eu égard aux messages qui incitent à la discrimination raciale ou à la xénophobie;

    20. Constate avec préoccupation que le profilage ethnique et les actes de violence policière dirigés contre les groupes vulnérables font naître chez les victimes un sentiment de méfiance à l’égard du système juridique qui les décourage de demander réparation et, à cet égard , engage les États à accroître la diversité au sein des services de maintien de l ’ordre et à imposer des sanctions appropriées contre les membres de la fonction publique reconnus coupables de violence à caractère raciste ou de propagande haineuse;

    21. Rappelle la recommandation du Rapporteur spécial qui invite les États à incorporer dans leur droit pénal une disposition prévoyant que les motivations ou les objectifs racistes ou xénophobes d’une infraction sont des circonstances aggravantes qui emportent des peines plus lourdes, et encourage les États dont la législation ne comporte pas une telle disposition à tenir compte de cette recommandation;

    22. Souligne que les racines de l’extrémisme ont de multiples aspects et qu ’il faut s’y attaquer en adoptant des mesures adéquates comme l ’éducation, la sensibilisation et la promotion du dialogue et, à cet égard, recommande le renforcement des mesures visant à sensibiliser les jeunes aux dangers des idéologies et des activités des partis politiques, mouvements et groupes extrémistes;
    (…)
    24. Appelle l’attention sur la recommandation formulée par le Rapporteur spécial à sa soixante-quatrième session dans laquelle il a fait valoir l ’importance des cours d’histoire pour la sensibilisation aux événements tragiques et aux souffrances humaines nés d’idéologies telles que le nazisme et le fascisme ;
    (…)
    26. Invite les États à continuer d’investir dans l’éducation, tant scolaire que non scolaire, entre autres, afin de faire évoluer les mentalités et de corriger les idées de hiérarchie et de supériorité raciales défendues par les partis politiques, mouvements et groupes extrémistes et d ’en contrer l’influence néfaste;
    (…)
    29. Réaffirme également que, comme cela est souligné au paragraphe 13 du document final de la Conférence d’examen de Durban, toute apologie de la haine nationale, raciale ou religieuse incitant à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence doit être interdite par la loi, que toute propagation d ’idées reposant sur la notion de supériorité raciale ou sur la haine raciale, ou l ’incitation à la discrimination raciale ainsi que les actes de violence ou l’incitation à commettre de tels actes doivent être érigés en infractions tombant sous le coup de la loi, conformément aux obligations internationales des États, et que ces interdictions sont incompatibles avec la liberté d’opinion et d’expression;
    (…)
    47. Encourage les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les acteurs concernés à diffuser le plus largement possible, notamment, mais non exclusivement, par l’intermédiaire des médias, des informations concernant la teneur de la présente résolution et les principes qui y sont énoncés;

    On ne peut que se réjouir de l’adoption d’un tel texte !

    Il a dû être voté à l’unanimité !
    Ha ? Non ?
    Mais qui n’a pas voté pour ?

    Les résultats

    POUR 115 pays : les BRICS en particulier (dont la Russie – on voit à quel point Poutine est d’extrême-droite…)
    Abstention : toute l’Europe ! Pour ne pas fâcher les Etat Unis ! Notre président à une forte personnalité … de valet.
    CONTRE : 3 pays seulement : les États-Unis (ça peut se comprendre vu la déification là-bas de la liberté d’expression), le Canada (forte communauté ukrainienne nationaliste) et… l’Ukraine !

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    C’est bizarre l’AFP n’en a pas parlé donc nos Médias n’en ont pas parlé !

    Nazi l’armée régulière Ukrainienne ?
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    Pour voir la source de l’article complet : Cliquer ici


  • DSM : quand la psychiatrie fabrique des individus performants et dociles

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    Source : d’après LAURA RAIM et illustrations : © Rodho pour Basta !

    L’industrie pharmaceutique est derrière tout ça.

    Sommes-nous tous fous ?

    C’est ce que laisserait supposer la nouvelle version du DSM (« Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » Diagnostic and statistical manual of mental disorders – DSM), la bible des psychiatres recensant troubles mentaux et comportements « anormaux ». Plus on compte de malades, plus le marché de l’industrie pharmaceutique s’élargit. Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus.

    Vous êtes timide ? Peut-être souffrez-vous de « phobie sociale ». Votre tristesse passagère, liée à un événement douloureux comme la perte d’un proche, n’est-elle pas plutôt une dépression ? Le territoire du pathologique semble s’étendre sans fin. Ces troubles psychiatriques sont recensées par le « DSM-5 »,(…) Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs. (…)

    Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. (…)

    Rentrer dans la norme

    Dans ce répertoire des affections mentales, il est davantage question de comportement que de souffrance. Un choix revendiqué par les auteurs : « Pour être le plus objectif possible et s’assurer qu’un même patient aurait le même diagnostic qu’il soit à Paris, New York ou Tokyo, l’Association des psychiatres américains (APA) a décidé d’écarter toute théorie explicative, source de dissensus parmi les différents courants de la pensée psychiatrique, et de rester au niveau de l’observable, sur lequel tout le monde peut être d’accord. Or l’observable, c’est le comportement », explique le psychiatre Patrick Landman .

    Président du collectif Stop DSM, il s’oppose depuis trois ans à la « pensée unique DSM ». Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie.

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    L’abondance des troubles du comportement et de la personnalité dans le DSM « est emblématique d’une psychiatrie qui se préoccupe moins de la vie psychique des gens que de leur comportement », ajoute le psychiatre Olivier Labouret . Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot « maladie », qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot « trouble », qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange ».

    Quand l’homosexualité était une « affection mentale »

    Ces normes développées par la psychiatrie n’ont pas attendu les versions successives du DSM pour se manifester. Dans son cours au Collège de France sur les « anormaux », le philosophe Michel Foucault expliquait comment à partir du milieu du XIXe siècle, la psychiatrie commence à faire l’impasse sur le pathologique, la maladie, pour se concentrer sur « l’anormal » : la psychiatrie a « lâché à la fois le délire, l’aliénation mentale, la référence à la vérité, et puis la maladie, explique le philosophe. Ce qu’elle prend en compte maintenant, c’est le comportement, ce sont ses déviations, ses anomalies ».
    Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal.

    Une analyse qui rejoint celle de l’antipsychiatrie américaine. Pour le professeur de psychiatrie Thomas Szasz, les « maladies mentales » ne sont que des « mythes » servant à médicaliser les comportements jugés indésirables ou immoraux au sein de la société. « Le sort de l’homosexualité, inclus puis exclu du DSM au gré de l’évolution des mentalités aux États-Unis, illustre à quel point le manuel reflète moins l’état d’une recherche scientifique sur les maladies que les normes de « l’acceptable » d’une époque », rappelle le philosophe Steeves Demazeux, auteur de Qu’est-ce que le DSM ?

    Traquer les « déviants » ?

    Tous les comportements ne subissent pas le même traitement. « Si vous parlez à Dieu, vous êtes en train de prier, si Dieu vous parle, vous êtes schizophrène », écrivait ainsi Thomas Szasz !!!

    Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer. La psychiatrie, qui détecte et désigne les déviants à l’époque moderne, ne ferait selon Szasz que remplacer l’Inquisition qui traquait les sorcières au Moyen-Age.

    Les inquisiteurs du Moyen âge avaient pour guide le Malleus Maleficarum, aujourd’hui les psychiatres ont le DSM.

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    (…)
    Un exemple : « Avec le DSM-5, il faut avoir moins de trois accès de colère par semaine pour être un enfant « normal », explique Patrick Landman. Les autres – ceux qui dévient de cette norme – seront désormais étiquetés « trouble de dérégulation d’humeur explosive » ! Et pourront être « normalisés » par des médicaments. En prenant par exemple de la ritaline, cette molécule à base d’amphétamines consommée à haute dose aux États-Unis, pour améliorer la concentration des écoliers. Près de huit millions d’enfants et d’adolescents américains de 3 à 20 ans prennent des antidépresseurs ou des calmants. (…)

    Le « bon fonctionnement de l’individu », un enjeu économique

    Un des critères d’une grande partie des troubles – que ce soit la schizophrénie, l’hyperactivité ou le trouble des conduites – est l’« altération significative du fonctionnement social ou professionnel ».
    Le choix des termes n’est pas innocent : la « fonction » d’un organe, d’un appareil ou d’un outil se rapporte toujours à une totalité subordonnante. On parle ainsi du bon ou du mauvais fonctionnement du foie ou du rein relativement à l’organisme. Parler de la « fonction » ou du « bon fonctionnement » de l’individu trahit le fait que celui-ci n’est pas une fin en soi. L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société.
    (…)
    Et votre « fonctionnement social » intéresse au plus haut point votre pays. Car pour les États, c’est leur puissance économique qui est en jeu : « L’Union européenne évalue entre 3 et 4 % du PIB les coûts directs et indirects de la mauvaise santé mentale sur l’économie », indique en 2009 le rapport du Conseil d’analyse stratégique sur la santé mentale. Invalidité, accidents du travail, absentéisme, baisse de la productivité…
    (…)

    Le travailleur idéal : performant, invulnérable et sûr de lui

    Et pour cause : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit en 1993 ces compétences psychosociales comme « la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne ».
    Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de « normal », résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail ».

    Les patients les mieux « notés » sur l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement du DSM ont « un niveau supérieur de fonctionnement dans une grande variété d’activités » et ne sont « jamais débordés par les problèmes rencontrés ». A la plus grande satisfaction de leur employeur !
    « L’homme idéal sous-jacent du DSM est performant, invulnérable et sûr de lui », poursuit le psychiatre. «En cela, le DSM traduit une conception évolutionniste de la psychologie : seul l’individu « vulnérable » ou « fragile » n’arrive pas à s’adapter à la réalité socio-économique, puisque la majorité semble y arriver. »

    La psychiatrie au service de la productivité ?

    Ce normativisme social au service de la productivité économique n’est pas nouveau. Mais la « bible des psychiatres » applique et renforce les normes, de manière systématique et globale. Ses effets sont repérables dans toutes les institutions, bien au-delà de l’hôpital. Aux États-Unis et en Australie, les mutuelles, les tribunaux et les écoles s’y réfèrent pour étayer leurs décisions. Et les gouvernements mènent des politiques de santé publique ciblant des « catégories DSM » de la population.

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    En France, si le manuel n’a pas encore force de loi, sa présence s’intensifie. « On utilise en France surtout la classification de l’OMS, la Classification internationale des maladies (CIM). Mais celle-ci est quasiment calquée sur le DSM, que la Haute autorité de Santé reconnaît déjà officiellement d’ailleurs, explique Patrick Landman. Le DSM est enseigné dès les premières années de médecine. Tous les généralistes y sont donc formés. « Quant au champ de la recherche, on ne peut pas publier un article si l’on n’utilise pas les codes du DSM. Et les laboratoires, qui financent les formations post-universitaires, ne jurent que par lui. »

    La violence du système néo-libéral occultée

    Bon nombre de souffrances, difficultés, émotions, traits de caractère ou préférences sexuelles, se retrouvent inscrits dans le DSM, alors qu’ils ne devraient pas relever du champ médical. La grande majorité des praticiens et des patients ne songent pas à questionner le statut de ces « troubles » ainsi officialisés. Ni à remettre en cause les normes sociales qui ont présidé à la formation de ces catégories.

    Ce sont toujours les êtres humains qui, « inadaptés », souffriraient de « dysfonctionnements ». Ils sont invités à identifier leurs troubles et recourir à un traitement qui leur permettra de rapidement redevenir « fonctionnels »… Notamment sur le marché du travail. Une violence symbolique du système néolibéral, qui se dénie comme telle, du fait de son déplacement dans le champ psychologique et médical, déplore Olivier Labouret. « La pression normative écrasante qui en résulte, désormais occultée, empêche toute possibilité de comprendre et de réformer l’ordre du monde ».

    Nous sommes désormais non plus malades, mais « mal ajustés ».

    Un mot de la psychologie moderne, utilisé plus que tout autre, estime Martin Luther King en 1963 : « Certainement, nous voulons tous éviter une vie mal ajustée, admet-il. Mais il y a certaines choses dans notre pays et dans le monde auxquelles je suis fier d’être mal ajusté (…). Je n’ai pas l’intention de m’ajuster un jour à la ségrégation et à la discrimination. Je n’ai pas l’intention de m’ajuster à la bigoterie religieuse. Je n’ai pas l’intention de m’ajuster à des conditions économiques qui prennent les produits de première nécessité du plus grand nombre pour donner des produits de luxe au petit nombre ».


  • Le secteur agroalimentaire déploie des trésors d’inventivité pour appâter le consommateur.


    Source : www.arte.tv – 25 s de pub, désolé, et en plus qui ne me rapporte rien !

    Le secteur agroalimentaire déploie des trésors d’inventivité pour appâter le consommateur. Mais derrière une publicité trompeuse se cachent pesticides, sucres et additifs souvent nocifs pour la santé… Que mangeons-nous réellement ?
    À l’heure où la production alimentaire est devenue un processus de haute technologie visant les plus bas coûts, les aliments sont-ils aussi sains et naturels que les industries agroalimentaires voudraient le faire croire ? C’est à coup de publicités mensongères que les marques persuadent les consommateurs des prétendues vertus de leurs produits pour la santé.

    Non seulement celles-ci sont rarement prouvées par des analyses sérieuses, mais quand la science s’en mêle, ses conclusions font froid dans le dos : vitamines de synthèse nocives à trop haute dose, recrudescence des réactions allergiques, addiction au sucre… Des artifices législatifs permettent également aux agriculteurs de multiplier les pesticides sans réel contrôle.

    Malgré les protestations des associations de défense des consommateurs, les législateurs font souvent passer l’industrie et ses lobbies avant la sécurité alimentaire du citoyen…

    En nous dévoilant une réalité peu ragoûtante, ce documentaire rappelle que si le consommateur n’a qu’une seule arme, elle est de taille : lui seul est à même de faire évoluer la demande en changeant son mode de consommation.


  • Et si on reparlait un peu du Gaz de Schiste qui nous pend au nez !

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    Source : www.postcarbon.org

    Le mirage du gaz de schiste americain !

    Examen objectif des prévisions gouvernementales américaines.
    Quatre des sept premiers gisements américains de gaz de schiste ont atteint un sommet et entament leur déclin.
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    Les sept principaux gisements de gaz de schiste représentent 88% de la production actuelle et 88% des prévisions de l’EIA de la production cumulée jusqu’en 2040.

    Mais quatre de ces gisements sont déjà en déclin et ne produiront jamais jusqu’en 2040.

    La productivité dans les meilleurs gisements de gaz de schiste est en grande partie arrêtée.

    Les Taux de forage dans les meilleurs gisements de gaz de schiste ne peuvent pas maintenir la production.
    Parce que la productivité des puits de schiste diminue rapidement, de nombreux nouveaux puits doivent être forés juste pour maintenir les niveaux de production actuels.

    Mais les sept grands gisements de gaz de schiste analysés, quatre n’ont pas un taux de forage suffisant pour maintenir et encore moins développer la production.

    Les Puits de gaz de schiste sont de courte durée.

    Les Puits de gaz conventionnels peuvent produisent plus de 30 ans ou plus, selon l’industrie.
    Les Puits de gaz de schiste, en revanche, ont des taux initiaux de diminution de la production très élevés.
    Les anticipations de production sur ces puits pendant de nombreuses décennies ne sont pas justifiées.
    Les Prévisions de récupération de gaz de schiste de l’EIA en 2040 ne sont pas prises en charge par les données.

    L’EIA prévoit la production de gaz de schiste jusqu’en 2040 (2,7% de croissance par an en moyenne).
    Mais les données de production réelles montrent une baisse régulière de la production après 2016.

    Conclusions

    Comment pourrir son environnement à long terme pour des gains à court terme…bel exemple américain
    Et voilà le travail, leur eau potable et l’environnement bousillés pour un feu de paille spéculatif !

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    Cela a commencé avec l’exploitation des sables bitumineux au Canada.

    Dans l’état de l’Alberta, des engins mécaniques monstrueux rasent les forêts et dévorent la terre. De vastes espaces naturels magnifiques sont transformées en un paysage lunaire agrémenté de marres de pétrole et de produits chimiques utilisés pour récupérer le pétrole mélangé au sable. Quant aux habitants, beaucoup meurent de cancers ou d’autres maladies causées par la pollution.

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    Après c’est l’exploitation du gaz de schiste.

    Dans de nombreuses régions du monde, du gaz naturel est présent dans de multiples fissures de la roche. La technique d’extraction a été inventée par la multinationale américaine Halliburton (dont Dick Cheney était le président avant de devenir le vice-président de George W.Bush).

    Elle consiste à faire un forage horizontal à 2000 mètres de profondeur. Puis la roche est fragmentée avec des explosifs qui peuvent provoquer des séismes en surface jusqu’à une magnitude 4. De grandes quantités d’eau sous pression mélangée à du sable et à un cocktail de 600 produits chimiques toxiques sont alors injectés. La dernière étape consiste à pomper le gaz libéré par l’opération.

    La première conséquence est la destruction des ressources en eau de la région, d’une part à cause de l’utilisation d’une très grande quantité d’eau pour extraire le gaz, et d’autre part en polluant les nappes phréatiques et les cours d’eau avec les produits chimiques et une partie du gaz. Les habitants voient leur santé se dégrader, le nombre de cas de cancer devient anormalement élevé, les animaux également dépérissent et tombent malades. Quant à l’eau qui sort des robinets, elle prend une couleur brune et devient inflammable.

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    Le réseau de puits dans les régions de La Salle au Texas

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    Le réseau de puits dans les régions de Garfield dans le Colorado

    La destruction des paysages

    Une autre conséquence est la destruction des paysages car un réseau très dense de forages est nécessaire, avec environ 3 puits par kilomètre carré, autour desquels la végétation est éradiquée par les installations et par le va-et-vient incessant des camions citernes qui amènent les produits chimiques ou qui emmènent le gaz. Pas moins de 300 camions sont utilisés pour chaque puit. Multiplié par le nombre de forages, le résultat est une forte pollution en surface par les gaz et les microparticules cancérigènes de diesel qui sont émises par les camions, ainsi que d’importantes nuisances sonores pour les habitants.

    Du fait de la collusion entre les multinationales et les gouvernements, des autorisations d’exploitation sont décidées malgré les conséquences pour l’environnement et la santé publique. Lorsque des lois existent pour interdire les produits chimiques toxiques utilisés, des dérogations spéciales sont accordées.

    L’exploitation du gaz de schiste a déjà commencé à détruire plusieurs régions des Etats-Unis et du Canada.

    En France, il existerait (a confirmer) de grandes quantités de gaz de schiste qui suscitent la convoitise des multinationales pétrolières. Le régime de Sarkozy avait commencé à accorder des autorisations à Total, à GDF Suez et à des compagnies américaines dans plusieurs départements du sud de la France, sans consultation des élus locaux, sans information de la population, et sans débat public. Mais la résistance s’organise.
    Le gouvernement actuel (les Verts et le Parti Socialiste qui ne s’entendent plus) a décidé une interdiction totale de l’exploitation du gaz de schiste, pour l’instant.

    Soyons vigilants 2017 n’est pas loin.

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  • Des nouvelles de Fukushima inquiétantes … et que vous ne trouverez pas dans nos médias …

    Désolé de vous parler de Fukushima plutôt que de Nabilla, ou des tentatives démagogiques de Sarko pour exister, mais ça me semblait plus important. Nous sommes tous concernés.
    fukushima10
    Source :Philippe Hillion à 04:36
    samedi 15 novembre 2014

    La quantité d’eau souterraine près du réacteur 2 est inquiétante

    Les eaux souterraines remontent sur le côté mer du
    réacteur 2.

    On observe que le niveau des eaux souterraines monte dans au moins 4 puits de forage sur le côté mer du réacteur 2. Le Fukushima Diary a découvert cette tendance dans les données de Tepco publiées le 14 novembre 2014.
    Pendant l’été 2013, l’augmentation critique du niveau des eaux souterraines avait été observée alors que Tepco construisait le mur souterrain sur le côté mer pour les empêcher de s’écouler vers le port.
    Par anticipation, Tepco avait installé des pompes pour en réduire le volume afin d’arrêter cette montée.
    (cf. Tepco : “Au pire scénario, les eaux souterraines vont totalement submerger le sol”)

    Selon le rapport de Tepco, les données issues de 4 puits montrent une augmentation continue du niveau depuis la fin octobre. Tepco ne publie les données que de ces 4 puits, il est donc possible que les eaux soient en train de monter sur tout le côté mer du réacteur 2.

    Il y a eu environ 10 mm de pluies le 2 novembre 2014, or les eaux ont commencé à monter avant ces pluies et elles n’ont pas influé sur la vitesse de cette montée.

    Pour le moment ni Tepco, ni aucun grand média n’en a parlé. Néanmoins, les eaux souterraines montent de façon constante à un rythme de 8 cm par jour. Selon la simulation du Fukushima Diary, s’il n’y a aucun changement à ce rythme, elles devraient déborder en surface dans 35 jours et 2 heures, soit à la fin de la nuit du 18 décembre 2014 !!!!
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    dimanche 16 novembre 2014

    Augmentation très importante de la radioactivité Césium près du réacteur 2.

    La radioactivité en césium 137 des eaux souterraines côté mer du réacteur 2 multipliée par plus de 300

    fukushima11

    Selon Tepco, dans les eaux souterraines recueillies côté mer du réacteur 2 la radioactivité de différents nucléides a augmenté rapidement.

    Selon ce que Tepco en rapporte, ils ont découvert que la radioactivité en Manganèse (Mn 54) et celle de tous les émetteurs β (dont le Sr 90) a fortement augmenté le 10 novembre 2014. Les radioactivités observées sont des records, ils sont environ 10 fois supérieurs aux précédentes lectures. Mn 54 : 5 000 Bq/m³ (3 nov.) → 54 000 Bq/m³ (10 nov.) ; radioactivité β : 230 000 000 Bq/m³ (3 nov, 230 millions) → 2 100 000 000 Bq/m³ (10 nov, 2,1 milliards).

    Dans leurs analyses de suivi vérifiant leur précision ils ont découvert que la radioactivité en Cs 134 est passée d’un niveau indétectable (4 200 Bq/m³) à 920 000 Bq/m³ le 10 novembre, et celle du Cs 137 de 9 000 Bq/m³ à 3 000 000 Bq/m³ (3 millions) le 10 aussi, ce qui est un record absolu.
    Ils n’ont rien publié sur le strontium 90.

    Les eaux sont bloquées dans cette zone pour ne pas aller vers le port, elles ont tendance à s’accumuler là. C’est pour ça que Tepco continue de les pomper et leurs échantillons proviennent de ces pompages.

    Concernant les raisons probables de cette vertigineuse augmentation de la radioactivité, Tepco déclare que c’est sans doute parce qu’ils ont réduit le volume des eaux à pomper à 10% de ce qu’il était avant le 6 novembre 2014, chose qui n’explique pas comment cette réduction pourrait provoquer une augmentation pareille. De plus, le niveau des eaux souterraines est en augmentation constante dans cette zone. (cf. le début de l’article)

    Tout cela n’est pas très bon signe.
    Merci à Fukushima Diary pour ces traductions

    Liens Tepco pour ceux qui « digèrent » le japonais :

    – résultats d’analyses du 13 novembre
    – résultats d’analyses du 14 novembre
    – lieux de prélèvements


  • 1914-1918 : les véritables raisons de la boucherie.

    Nous avons commémoré tous ensemble, autour du monument aux Morts, dans l’émotion et le recueillement, le centenaire du début de la grande guerre de 1914 à 1918.
    Nous avons loué le courage de ces hommes qui ont tant souffert et qui en sont morts.

    Mais pour qui et pourquoi ont-ils combattu et sont-ils morts ?

    «Ils sont Morts Pour la France» Oui bien sûr… Mais … qui tirait les ficelles?

    Il m’a semblé entendre dans le public quelques personnes dirent, au lieu de « Mort pour la France », « MORT POUR LA FINANCE » !

    Est-ce de l’irrespect ou une grande lucidité ?

    Pour y voir plus clair vous trouverez ci-après un long article pour lequel j’ai collecté et résumé «LES VRAIES RAISONS DE LA BOUCHERIE.»

    C’est un peu long mais c’est instructif ! Vous y verrez comment nous, la plèbe, nous sommes manipulés de tous temps par ceux qui se croient l’élite parce qu’ils ont l’argent.

    Bonne lecture.


  • 1914-1918 : les véritables raisons de la boucherie.

    Mars 1917 : un banquier américain révèle les véritables causes de la guerre 14-18

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    À l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, le Musée des Lettres et Manuscrits présente l’exposition « Entre les lignes et les tranchées – Lettres, carnets et photographies – 1914-1918 ». Plus de 100 documents exceptionnels, dont un grand nombre d’inédits, seront dévoilés afin de révéler aux visiteurs les véritables clés de la Grande Guerre.

    Extrait de La revue Les Annales, numéro 1761, datée du 25 mars 1917. Visible dans le cadre de l’exposition « Entre les Lignes et les tranchées » au Musée des Lettres et Manuscrits à Paris. Du 9 avril au 31 août 2014.


    « Je pourrais vous confier que lorsqu’un peuple est sur le point de se sentir trop riche, une guerre est nécessaire pour l’arracher à la tentation du bonheur. Mais les idées abstraites ne sont pas de mon fait. Je ne connais que les chiffres. J’ignore La Fayette. J’ignore si l’Allemagne attaqua la première. De l’histoire, je ne retiens que la statistique.

    Je sais une chose, c’est que la Grande Guerre a quintuplé le chiffre de nos affaires, décuplé nos bénéfices et tout ce trafic magnifique, nous l’avons opéré avec les Alliés. Nous nous sommes enrichis en vous procurant du coton, de la laine, de la viande, de l’acier, des obus, du blé, du cuir, des souliers, des mitrailleuses, des chevaux, des automobiles, des produits chimiques.

    Nos actions d’aciéries, telles que la Bethleem, ont monté en six mois de 600 %. Nos poudreries, telles que l’usine Dupont, distribuent des dividendes de 110 %. Le moindre de nos débardeurs ne travaille pas à moins d’un salaire de 35 francs par jour. C’est vous qui soldez. Tout ce qu’on pouvait vous vendre, nous vous l’avons vendu. Vous nous avez payé partie en or.

    Notre stock or dépasse aujourd’hui le stock or de tous les Alliés réunis. Mais vous nous avez payé aussi avec du papier. Or, vos traites ne vaudront que ce que vaudra votre victoire. Il faut que vous soyez victorieux à tout prix pour faire face à vos engagements. Je vois plus loin encore. Il vous faudra reconstruire tout ce qui fut détruit. Cet argent que nous avons gagné sur vous, nous vous le prêterons pour relever vos villes, pour rebâtir vos fabriques, pour créer à nouveau votre existence économique.
    Un beau champ s’offre là pour nos placements futurs. Mais ce champ ne sera profitable que si vous triomphez avant l’épuisement complet. Voilà pourquoi nous voulons votre victoire rapide. L’Union vous aidera. Nous sommes derrière Wilson. Les rois eux-mêmes sont nos esclaves. Nous voulons la guerre ne serait-ce que pour protéger la flotte marchande anglaise dont la moitié du capital est yankee.

    Nous vous aiderons plus encore que vous ne pensez. Nous enverrons des volontaires, nous voterons le service militaire obligatoire, nous augmenterons encore notre production en obus, en canons, nous prendrons part, s’il le faut, à la lutte continentale. Tous nos citoyens marcheront. L’Union n’est-elle pas déjà une gigantesque armée civile, exercée, assouplie, soumise de longue date à la rigoureuse discipline du trust ? De cette armée, nous sommes les chefs. Vous comprenez maintenant pourquoi la guerre est inévitable ? Les luttes entre peuples ? Mais c’est le seul moyen que nous avons de régler de trop lourdes différences en banque !

    La Grande Guerre ? Guerre des tarifs, la nécessité d’un traité douanier avantageux, l’espoir d’une expansion économique nouvelle ! Plus encore que le Kaiser, ce sont les banques de Berlin qui ont voulu la guerre ! ».
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    14-18 : sans la collobaration de la Standart and Oils… le conflit n’aurait pas durée.

    Au début de la guerre de 14 18, la Standard and Oil de la famille Rockfeller vendait 100.000 barils de pétrole par jour. Pendant la guerre la Standart and Oil va faire de grosses affaires, car les 2 camps en guerres savent que pour triompher il leur faudra du pétrole.

    Pendant ces 4 années de guerre, la Standart and Oil de la famille Rockfeller va vendre du pétrole dans les 2 camps, ce qui fait qu’à la fin de la guerre la vente de pétrole à triplée pour soutenir chacune des 2 armées en conflit.

    Les prix aussi ont grimpé. Pour Rockfeller la guerre était une source de profits considérables.
    Sans réapprovisionnement en pétrole, les 2 camps en guerre n’auraient pas pu prolonger un tel massacre.
    Après la guerre, les pays comme la France et l’Angleterre se partage l’exploitation du pétrole dans le moyen orient.

    Les banques aussi ont joué un rôle dans le financement des 2 camps en guerre. Sans les millions de dollars d’argent dette émise par les banques, la guerre de 14 – 18 n’aurait peut-être duré quelques mois et non quelques années.

    Rappelons que la FED (banque centrale américaine), fut créée en 1913 par les banques privées et qu’elle a créer des millions de dollars qu’elle a prêté aux pays en guerre !!!

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    Raffinerie n°1 de la Standard Oil à Cleveland dans l’Ohio, 1899

    Comment expliquer une guerre aussi inhumaine, aussi générale ? Plein de bonnes raisons qui n’en sont pas.

    La nature humaine ? Ben tiens !


     » Le fait est que les hommes dans leur grande majorité sont prêts à considérer, du moins en certaines circonstances, que le recours aux armes est une démarche légitime. Ce peut être le désir d’enrichir sa communauté et d’exalter son amour-propre… Ces considérations nous rappellent que la guerre est dans la nature humaine »
    (Robin Prior et Trevor Wilson ; Atlas des guerres ; La Première Guerre mondiale).
    On peut peut-être comprendre qu’un professeur d’Académie militaire fasse de la guerre une essence de la nature humaine. Mais, est-ce qu’en 1914 « les hommes dans leur grande majorité » ont fait délibérément le choix de la guerre ? Soyons sérieux !

    L’engrenage des alliances ?

    Ce fait-là, souvent mise en avant dans les manuels scolaires, ne constitue pas vraiment une cause.

    Depuis 1880, chaque « Etat » :
    – Avait choisi une alliance en fonction de ses intérêts ;
    – Avait maintenu ou pas cette alliance fonction de ses intérêts ( la diplomatie anglaise est essentiellement dirigée contre la France dans les années 1890 avant de s’allier à elle.)
    – A fait jouer ou pas ses alliances en 1914, fonction de ses intérêts ( l’Italie, alliée de l’Allemagne et de l’Autriche Hongrie jusqu’en 1914 n’entre pas en guerre avec elles puis s’allie à la France et à la Grande Bretagne par intérêt).

    De plus, même si ces alliances ont joué un rôle, reste à expliquer le pourquoi de celles-ci. De plus, des personnalités, des gouvernements ont concrètement pesé en faveur de la guerre et de l’engrenage des alliances. Ainsi, le 20 mai 1914, le chef d’état-major général allemand Moltke demande à la Wilhemstrasse de faire des préparatifs politico-militaires en vue d’une guerre préventive contre la Russie et la France.
    Ainsi, l’état-major autrichien voulait la guerre. Ainsi, le Royaume-Uni attendait la bonne occasion pour affaiblir l’Allemagne. Ainsi, le président de la République française Raymond Poincaré a largement pesé en faveur de la guerre au moment décisif fin juillet or, il s’agit d’une grande personnalité de la droite et du capitalisme français du 20ème siècle.

    Un hasard malencontreux ? Ou l’histoire réécrite par les américains.

    Quiconque parcourt les ouvrages spécialisés récents peut constater la vogue d’une méthode importée des Etats Unis pour qui l’histoire et même ses conflits majeurs naissent essentiellement de la conjonction accidentelle d’évènements fortuits.

    L’américain A.J.P. Taylor en est l’exemple type lorsqu’il explique la Guerre de 14-18 comme l’aboutissement d’une succession de facteurs secondaires : hasards, incidents, manoeuvres diplomatiques manquées, déclaration de guerre visant plus à intimider qu’à provoquer le conflit, plans de mobilisation soumis aux horaires de chemin de fer » pris pour une attaque en règle…

    La méthode « américaine » non causaliste, pèse parmi les historiens français des 20 dernières années :

    « Plus un évènement est lourd de conséquences, moins il est possible de le penser du point de vue de ses causes réelles »
    (François Furet)

     » La question des causes de la guerre de 1914 est d’une extrême complexité et, dans une large mesure, il reste une part de mystère dans la manière dont les puissances européennes se sont laissées glisser vers la catastrophe »
    (Stéphane Audouin et Annette Becker dans  » La Grande guerre » chez Gallimard).

    L’attentat de Sarajevo, la bonne excuse pour tout le monde

    Le type d’ »explications » ci-dessus domine aujourd’hui dans les manuels scolaires ; aussi, l’assassinat de l’archiduc héritier d’Autriche a bon dos. Comme si un évènement somme toute mineur pouvait déclencher une guerre mondiale sans raisons plus profondes. D’ailleurs, plusieurs personnalités politiques autrichiennes avaient expliqué dès 1919 comment cet assassinat avait été un prétexte.

    Le choix de la guerre par des régimes autocratiques confrontés aux mouvements sociaux et démocratiques. Une des causes probables

    Ce choix d’une « bonne petite guerre » pour rassembler la « nation » autour de son « sauveur » ne fait pas de doute pour de nombreuses personnalités proches du pouvoir, à Vienne et à Moscou en particulier. La Russie par exemple est secouée en juin et juillet 1914 par des grèves générales massives, y compris dans la capitale Saint Petersburg.

    Comprendre le contexte socio-historique pour mieux cerner les causes de la guerre

    Quelles sont les caractéristiques principales de la période 1900-1914 ?

    – phase de développement économique très rapide alors que les institutions politiques, certaines encore empreintes de vestiges du mode de production féodal, ne s’adaptent pas aussi vite.

    – phase de formation de nations. Les classes sociales favorisées détournent le mécontentement des couches populaires par l’exaspération du nationalisme. Dans ce processus apparaissent les courants militaristes préfascistes en Allemagne, Italie, France, Autriche… dont l’audience est réelle dans les milieux militaires par exemple.

    – expansion impérialiste des nations capitalistes fondée sur la conquête coloniale de territoires, sur un rapport de force militaire, commercial et financier permanent pour gagner marchés et matières premières.

     » De nouvelles causes de conflit surgissent à chaque instant. Il s’élève des problèmes insolubles autant qu’il passe de jours ; une solution ici fait une crise ailleurs ; on ne dénoue qu’en nouant, comme dans la ficelle embrouillée »
    (Alain en 1913).

    Les besoins en profits du capitalisme financier, une cause certaine.

    Les profits du capitalisme financier qui s’appuient nécessairement sur un rapport de force économico-militaire pour récupérer les intérêts de dettes généralement illégitimes. Comme le résumait un grand banquier américain le 25 mars 1917 pour la revue Les Annales « Plus encore que le Kaiser, ce sont les banques de Berlin qui ont voulu la guerre ! » Voir le début de l’article.

    Quelques voix s’élèvent contre mais en vain.

    Les dirigeants socialistes ont tous insisté sur la responsabilité des antagonismes impérialistes dans l’engrenage qui va mener au déclenchement de la guerre.

     » Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage »
    dit Jean Jaurès avant d’être assassiné le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40 trois jours avant la mobilisation générale. Son assassin, Raoul Villain, (le bien nommé) est acquitté en 1919 !!!

    « L’Europe entière suivra le tambour et seize à dix-huit millions d’hommes dans leur plus bel âge, la fleur des différentes nations, sortiront équipés des meilleurs instruments d’assassinat… Soit, vous prenez le parti d’en rire. Et bien, vous verrez le résultat : après la guerre, nous serons confrontés à une faillite massive, à la misère générale, au chômage universel et à une grande famine »
    (August Bebel au Reichtag, 9 novembre 1911)

    Le choc des impérialismes

    Une caractéristique du capitalisme apparaît : sa tendance à la concentration et à la mondialisation ne laisse pas de place à un équilibre des nations. La concurrence constitue leur principal rapport. Chaque pays (et son patronat) cherche à être plus puissant militairement, plus compétitif économiquement que les autres, plus apte à maîtriser les sources d’énergie et matières premières.

    Le Bagdad-Bahn – Le chemin de fer Berlin-Bagdad, la raison plus plausible.

    Voici un épisode assez peu connu en France.
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    Source : Pierre Hillard, pour Mecanopolis

    La fin de la deuxième moitié du XIXè siècle voit deux grandes puissances européennes s’affronter en terre d’Islam, plus précisément au Proche-Orient : l’Empire britannique et le IIè Reich de Guillaume II. Cette rivalité germano-britannique est très largement ignorée en France. Et pourtant, la compréhension profonde des antagonismes entre la puissance maritime britannique et la puissance terrestre allemande est capitale à connaître car elle a déterminé la Première guerre mondiale comme nous allons le voir.
    La compréhension de cette époque permet aussi de mieux saisir les enjeux de la guerre des Balkans à la fin du XXè siècle.
    En effet, les rivalités entre ces deux Empires s’expliquent en raison des volontés de contrôle, de production et d’acheminement d’une nouvelle énergie se substituant au charbon : LE PETROLE.

    Au tournant du XIXè siècle et du XXè siècle, la puissance maritime anglaise, maîtresse d’environ un cinquième des terres émergées, a besoin de maîtriser cette nouvelle énergie afin de conserver sa suprématie. En contrepartie, le jeune Empire allemand dont l’unité politique est récente (18 janvier 1871) cherche à obtenir une « place au soleil » selon les propres termes de l’empereur Guillaume II. Cette Allemagne au développement économique vertigineux se doit de trouver de nombreux marchés capables d’absorber les excédents de l’industrie germanique. Dès 1889, une véritable révolution se produit avec la naissance de liens politiques, économiques et militaires entre le IIe Reich et l’Empire Ottoman. La visite de Guillaume II à Istanbul en 1898 renforce ces liens.

    Le monde turc d’alors est bien plus vaste que l’actuelle Turquie.

    En effet, son territoire s’étend sur toute la péninsule arabique ; c’est-à-dire un ensemble qui sera appelé à se fragmenter après la guerre de 14-18 et qui a permis la naissance de l’Irak, du Koweït ou encore de l’Arabie Saoudite. L’existence prouvée de vastes réserves de pétrole en Mésopotamie au niveau de Mossoul et de Kirkouk aiguise les appétits germano-anglais. Déjà, l’Empire britannique a réussi à mettre la main sur de nombreux gisements pétroliers en Perse (actuel Iran) grâce à l’entremise d’un espion britannique, Sidney Reilly (né Sigmund Georgjevich Rosenblum). Son action permit la création d’une grande compagnie pétrolière britannique : l’Anglo-Persian Oil Company.

    Le Bagdad-Bahn

    Cependant, cette victoire britannique était insuffisante. En effet, du fait des liens germano-turcs, Berlin mettait la pression pour réussir la construction d’une voie ferrée immense à partir des années 1890, le Bagdad-Bahn.

    Partant de Hambourg, passant par Berlin, traversant l’Empire d’Autriche-Hongrie allié du IIe Reich, cette voie ferrée était obligée pour des raisons techniques et géographiques de passer par la Serbie, alliée de la France et de la Grande-Bretagne, ennemie farouche du monde germanophone. La Serbie constituait le talon d’Achille pour l’Empire allemand. Cette voie, véritable cordon ombilical, traversait la Bulgarie (alliée de l’Allemagne) puis zigzaguait à travers toutes les vallées du territoire ottoman pour longer ensuite le territoire du Tigre et de l’Euphrate riche en pétrole. Elle devait par la suite aboutir jusqu’au Golfe persique (actuel Koweït).

    Berlin envisageait de construire une base navale qui aurait menacé mortellement la « perle de l’Empire » : les Indes britanniques. Outre le renforcement économique dans tous les domaines entre Istanbul et Berlin et la naissance d’une forme d’union douanière au profit de l’Allemagne entre tous les pays traversés par cette voie, cette dernière représentait un véritable oléoduc sur rail qui aurait, si le projet allait à son terme, assuré au IIe Reich une indépendance énergétique complète face à ses rivaux anglais, américain, français et russe.

    C’est donc une lutte à mort qui s’est engagée entre les Allemands et les Anglais. L’Empire britannique jouant sa place de première puissance ne pouvait pas admettre la réussite de l’Allemagne. Le Times de Londres du 3 octobre 1899 et le Financial News du 6 octobre 1899 révèlent, comme le rapporte l’économiste William Engdahl : « les fortes vues géopolitiques des milieux dirigeants de la politique étrangère britannique vis-à-vis du projet allemand de chemin de fer vers Bagdad ».

    Il ne faut donc pas s’étonner de voir Londres s’opposer avec acharnement au projet allemand, en particulier, par l’intermédiaire des guerres balkaniques au cours de la décennie précédant la guerre de 1914. Ainsi la Serbie alliée à la France et à la Grande-Bretagne représentait le talon d’Achille des ambitions allemandes car ce pays représentait le point de jonction pour établir une ligne ferroviaire complète entre, d’un côté, le bloc continental européen et, d’autre part, l’Asie occidentale à partir des rives du Bosphore. Ces guerres multiples entre la Bulgarie, la Serbie, la Roumanie etc et à combinaisons multiples freinaient et entravaient l’achèvement complet du Bagdad-Bahn.

    Il n’est donc pas étonnant non plus de lire les propos du conseiller militaire anglais, R.G.D Laffan, au service de l’armée serbe avertissant que :
    « si Berlin-Bagdad se réalisait, un énorme bloc de territoires continentaux inexpugnables par une puissance maritime et produisant toutes sortes de richesses économiques serait unifié sous l’autorité allemande (…) », ajoutant que « par cette barrière, la Russie serait coupée de la Grande-Bretagne et de la France, ses amis occidentaux (…). A cette distance, les armées allemandes et turques pourraient facilement mettre en danger nos intérêts égyptiens et, par le Golfe persique, notre Empire des Indes serait menacé. Le port d’Alexandrette et le contrôle des Dardanelles donneraient bientôt à l’Allemagne une puissance navale énorme en Méditerranée (…). Un coup d’œil à la carte du monde nous montre comment la chaîne des Etats s’étire de Berlin à Bagdad : l’Empire germanique, l’Empire austro-hongrois, la Bulgarie, la Turquie. Une seule petite bande de territoire bloque la voie et empêche les deux extrémités de la chaîne de se rejoindre : la Serbie. La Serbie est petite, mais reste rebelle entre l’Allemagne et les grands ports de Constantinople et Salonique, gardienne des portes de l’Orient … La Serbie est véritablement la première ligne de défense de nos possessions orientales. Si elle venait à être brisée ou attirée dans le système Berlin-Bagdad, notre vaste empire mal défendu subirait rapidement le choc de la pression germanique vers l’Est ».

    L’attentat de Sarajevo le prétexte pour tout le monde

    L’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, contre l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie François-Ferdinand allume la guerre dans toute l’Europe. L’Allemagne y voit le prétexte pour prendre possession de la Serbie. Mais en fait, cette guerre permet à l’Angleterre de jouer son va-tout. En effet, même si la guerre épuise des forces humaines et matérielles au Nord-Est de la France et sur le front russe ; l’Angleterre ne perd pas de vue que les intérêts de sa politique passent par l’anéantissement du Bagdad-Bahn. Il s’agit de détruire de fond en comble le projet allemand du contrôle de production et d’acheminement du pétrole en provenance de Mésopotamie et empêcher l’émergence d’un bloc continental économiquement unifié allant de Hambourg jusqu’aux rives du Chatt-el-arab.

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    Image de la construction du Bagdad-Bahn

    Le choc des nations et des nationalismes

    La création des nations est un phénomène récent en 1914. Il est évidemment le produit du développement des économies nationales et de l’aspiration des peuples à la constitution d’identités politiques dans lesquelles ils puissent améliorer leur sort.

    La Russie, l’Autriche Hongrie et l’Etat ottoman

    Ce sont des empires multiethniques sinon multinationaux avec une classe politique dirigeante présentant encore des aspects féodaux en 1914.

    L’Allemagne

    Elle a mené trois guerres successives avant de créer son empire en 1871. Comme dans les trois pays ci-dessus, le poids politique de l’armée et de l’orgueilleuse noblesse est très important. L’influence de courants nationalistes préfascistes ne doit pas être négligée.
    Voici par exemple une citation d’Ernst Hasse, président de la Ligue pangermaniste en 1905 :
     » L’égoisme sain de la race nous commande de planter nos poteaux frontières dans le territoire étranger, comme nous l’avons fait à Metz, plutôt… Ces terres coloniales de l’avenir se composent … des vastes territoires occupés par les Polonais, les Tchèques, les Magyars, les Slovaques, les Slovènes, les Ladins, les Rhétiens, les Wallons, les Lituaniens, les Estoniens et les Finlandais. Tant que les territoires de ces petits peuples, mal faits pour créer des Etats nationaux, n’auront pas été répartis entre les grands Etats de l’Europe centrale, l’Europe ne pourra jamais avoir, n’aura jamais la paix. Cette répartition coûtera naturellement de dures guerres ».

    La Serbie,

    Elle est indépendante depuis 1878, a mené ensuite guerre sur guerre pour s’agrandir ; elle va jouer un rôle clef en 1914. L’étude de ce pays est intéressante car on suit très bien les objectifs de la bourgeoisie serbe, dans la constitution d’un marché spécifique, d’un Etat indépendant, d’une vision mythique et mystificatrice de « la » nation historique serbe.

    Le royaume d’Italie

    Il se fonde en 1861. Une vision mythique et mystificatrice de la nation italienne a-t-elle été développée comme en Serbie ? Bien sûr. Voici par exemple un texte de Mazzini, extrait de République et royauté en Italie :
     » L’indépendance, c’est à dire la destruction des obstacles intérieurs et extérieurs qui s’opposent à la constitution de la vie nationale, doit donc s’obtenir non seulement pour le peuple, mais par le peuple. La guerre par tous, la victoire pour tous…
     » Créer : créer un peuple ! Il est temps, ô jeunes gens, de comprendre combien est grande, religieuse et sainte l’oeuvre que Dieu vous confie. Elle ne saurait s’accomplir… que par l’exemple vivant donné aux multitudes d’une vertu austère, par les sueurs de l’âme et les sacrifices du sang… par l’audace de la foi, par cet enthousiasme solennel, indomptable, inaltérable qui remplit le coeur de l’homme lorsqu’il ne reconnaît pour maître que Dieu…, pour unique but l’avenir de l’Italie ».

    La France

    Il s’y développe aussi le sentiment national de 1870 à 1914 sur des mythes historiques (Vercingétorix, Clovis, Jeanne d’Arc…) et des références souvent « spirituelles », xénophobes (pour la droite). Tel est le cas par exemple lors de la célèbre conférence d’Ernest Renan le 11 mars 1882 :
    « La nation comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont fait ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale… »

    Entre cette conception de la nation et la conception allemande fondée sur le sang, il n’y a pas grande différence.

    Pour terminer ce rapide tour d’horizon des nations et des nationalismes avant 1914, voici ce qu’écrivait l’historien suédois, très éclairé, Harold Hjarne dans le journal Svenska Dagblade le 31 décembre 1899 :

    « En ces dernières heures du siècle, je voudrais méditer sur l’une des forces qui ont été à la fois les plus créatrices et les plus dissolvantes … le nationalisme… Certes, les tendances nationales ont aussi servi la culture… Mais ces avantages pèsent moins lourds que les inconvénients qui en ont résulté et qui ont fait du nationalisme le facteur politique dominant. La haine de tout ce qui est étranger… transforme rapidement le sentiment national en un instinct qui échappe au contrôle de la raison… Le nationalisme, en se combinant avec d’autres forces, nous conduit irrésistiblement vers de nouvelles catastrophes. »

    Antagonismes et buts de guerre des belligérants

    Le capitalisme des années 1848 à 1914 passe essentiellement par le cadre politique des nations. Celles-ci promeuvent toutes une idéologie nationale censée unifier la population autour d’une même histoire mythifiée dans laquelle les grands conquérants du pays jouent un rôle central. Ce contexte psychologique explique la façon dont les peuples ont pu « tenir » si longtemps durant une guerre aussi horrible.
    Le rôle des antagonismes entre nations européennes dans le déclenchement de la guerre est évident, antagonismes économico-financiers mais aussi géopolitiques.

     » Si l’orage surgit tout à coup, en juillet 1914, c’est que… les crises s’y succèdent depuis le début du siècle, de plus en plus violentes et rapprochées : dans les Balkans, les Russes ne veulent pas laisser les Autrichiens accéder à la Méditerranée en débouchant sur Salonique. Allemands et Autrichiens ne veulent pas davantage que les Russes pèsent sur les Détroits en dépeçant l’Empire turc malade. Les Anglais voient d’un mauvais œil les Allemands prendre pied en Turquie… »

    C’est sans doute en pointant les buts de guerre des nations belligérantes que l’on comprend le mieux les antagonismes entre les impérialismes européens en 1914. Rappelons que plusieurs tentatives de médiation ont été faites, en particulier en 1916, et qu’elles ont achoppé sur ces antagonismes.

    La France a communiqué ses objectifs à son allié russe : récupération de l’Alsace-Lorraine, annexion de la Sarre allemande (mines de charbon, sidérurgie) convoitée par les maîtres des forges, création d’un Etat tampon sur la rive gauche du Rhin pour soustraire la Ruhr industrielle au capitalisme allemand. De plus, la France convoite des colonies allemandes et attise depuis longtemps les revendications identitaires des « nationalités » de l’Empire austro-hongrois ; ce dernier choix implique un soutien indéfectible de la France au nationalisme serbe.

    L’Allemagne a annexé l’Alsace et la Lorraine en 1871, source d’une guerre à venir contre la France (comme l’a bien analysé Marx immédiatement). Elle veut vassaliser la Belgique et mettre la main sur son Congo.

    La Grande Bretagne pousse à l’éclatement de l’Empire ottoman en soutenant le nationalisme arabe et le sionisme. Pour se protéger, les Turcs s’allient à l’Autriche et à l’Allemagne.

    Dans les Balkans, Serbie et Bulgarie sont en guerre en 1913, la première soutenue par la France, la Russie et la Grande Bretagne, la seconde par l’Autriche et l’Allemagne.

    Même sur les océans, l’antagonisme est réel. La Grande Bretagne vit dans le mythe exalté de l’île indomptable protégée par une marine maîtresse du monde. Le développement rapide de la flotte et du commerce allemands l’inquiètent. Aussi, lorsque le président américain Wilson demande à Londres ses buts de guerre, le désarmement de la marine de guerre allemande constitue un objectif primordial.
    On pourrait faire le même type de remarque sur l’antagonisme des belligérants en ce qui concerne le Détroit des Dardanelles, le Caucase ou l’or d’Afrique du Sud.

    En février 1917, la victoire paraît se dessiner en faveur de la France et de ses alliés. Aristide Briand (chef du gouvernement) déclare que seuls les pays combattants et vainqueurs auront leur place à la table des négociations pour le nouveau partage du monde. Les Etats-Unis pressent leurs préparatifs et entrent rapidement en guerre en avril 1917 ! Il n’est jamais trop tard pour faire !.

    En conclusion

    On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels (Anatole France)

    Dans sa thèse de doctorat, Félix Kreissler résume bien la question :
    « S’il est vrai que l’empereur allemand, sous l’influence des généraux, des banquiers et des industriels qui voulaient conquérir de nouveaux marchés porte une responsabilité particulièrement grave, s’il est vrai que l’attitude arrogante de l’Autriche-Hongrie dans l’affaire de l’ultimatum à la Serbie a accéléré la déflagration, on ne peut en aucun cas dire que ces puissances centrales supportèrent à elles seules la responsabilité de la guerre… »

    14-18-5
    Les possessions coloniales en 1914


  • Un poème de Jacques Heinz-Montes «Dis-moi pourquoi papy»

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    Un poème de Jacques Heinz-Montes « Dis-moi pourquoi papy» récité par les enfants de l’école de St André d’Olérargues

    Dis-moi pourquoi Papy, je te vois si souvent
    Défiler dans la ville avec tous tes copains
    Vous portez des drapeaux, dans la pluie, dans le vent
    Marchant du même pas unis dans la main.

    Dis-moi pourquoi Papy, de l’église au cimetière
    Au monument aux morts, on entend le clairon
    Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierre
    J’aimerais tout savoir, quelle en est la raison.

    Dis-moi pourquoi Papy, brillent sur vos poitrines
    Ces médailles colorées que vous portez fièrement
    Pourquoi vous défilez si silencieux, si dignes
    Et ce que signifient vos rassemblements.

    En réponse mon petit, notre patrie la France
    Pour être grande et forte compte sur ses enfants
    Beaucoup d’entre eux sont morts le cœur plein d’espérance
    Pour que vous puissiez vivre en paix tout simplement.

    Regarde-les passer, respecte leurs emblèmes
    Car ils ont donné avec le même élan
    Leur jeunesse, leur sang, le meilleur d’eux-mêmes
    Sois fier de leur passé : ce sont des combattants.

    Car notre Boum à nous, ce n’était pas la Foire
    Nous n’avions pour musique que la voix du canon
    Et tous ceux qui tombaient n’avaient qu’un seul espoir,
    Eviter à leurs Fils de connaître le Front.


  • Poème de Jacques Prévert

    Prevert

    En commémoration de la guerre de 14-18

    Familiale

    La mère fait du tricot
    Le fils fait la guerre
    Elle trouve ça tout naturel la mère
    Et le père qu’est-ce qu’il fait le père?
    Il fait des affaires son père des affaires lui la guerre
    Sa femme fait du tricot
    Son fils la guerre
    Lui des affaires
    Il trouve ça tout naturel le père
    Et le fils et le fils
    Qu’est-ce qu’il trouve le fils?
    Il ne trouve rien absolument rien le fils
    Le fils sa mère fait du tricot son père des affaires lui la guerre
    Quand il aura fini la guerre
    Il fera des affaires avec son père
    La guerre continue la mère continue elle tricote
    Le père continue il fait des affaires
    Le fils est tué il ne continue plus
    Le père et la mère vont au cimetière
    Ils trouvent ça naturel le père et la mère
    La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
    Les affaires la guerre le tricot la guerre
    Les affaires les affaires et les affaires
    La vie avec le cimetière.

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    (Paroles-folio762) Jacques PREVERT


  • « Une campagne de stérilisation de masse ». Des médecins kenyans ont trouvé un agent anti-fertilité dans le vaccin contre le tétanos

    Stérilisation
    Source: https://www.lifesitenews.com/news/a-mass-sterilization-exercise-kenyan-doctors-find-anti-fertility-agent-in-u

    Des pays africains sont sans nul doute, depuis des décennies, des laboratoires in vivo d’expérimentations de masse (stérilisation, mutations génétiques, infections, virus, etc.) qui sont dirigés par des firmes pharmaceutiques privées, par le département militaire des maladies infectieuses et qui sont financés par les Bill Gates de ce monde. Tous les pays occidentaux vaccinent contre le tétanos, sans compter le calendrier vaccinal des enfants, les vaccins saisonniers, les vaccins contre la méningite, vaccin contre le cancer du col de l’utérus …

    Selon un communiqué publié mardi par l’Association des médecins catholiques du Kenya, l’organisation a trouvé un antigène dans un vaccin administré à 2,3 millions de filles et de femmes qui provoque des fausses couches. Ce vaccin est administré par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

    « Nous avons envoyé six échantillons provenant de partout au Kenya à des laboratoires en Afrique du Sud. Ils ont été testés positifs pour l’antigène HCG », dit le Dr. Muhame Ngare du Mercy Medical Centre à Nairobi au LifeSiteNews.

    Le Dr. Ngare, porte-parole de l’Association des médecins catholiques au Kenya, a déclaré dans un bulletin publié le 4 novembre:
    « Cette campagne de l’OMS n’est pas d’éradiquer le tétanos néonatal, mais c’est un exercice bien coordonné de stérilisation de masse avec un vaccin qui régule la fertilité. Cette preuve a été présentée au Ministère de la Santé avant le troisième tour de vaccination, mais elle été ignorée ».

    L’Information est confirmée par le Diocèse catholique de Kitui. Tout cela est dans la droite lignée du programme de contrôle et stérilisation de population dans le tiers monde de Kissinger dans les années 70.
    Après, on veut nous faire gober que les vaccins sont inoffensifs.

    D’ailleurs, rappelons que le vaccin contre le tétanos en particulier est une vaste escroquerie scientifique.

    Alors, imaginez celui qu’ils préparent contre Ebola …

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  • Le 12 novembre, la sonde Rosetta, va larguer son atterrisseur Philea sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.

    Philea

    Le 12 novembre, la sonde Rosetta, va larguer son atterrisseur Philea sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.

    Journée d’atterrissage de Philae le 12 novembre (en heure de Paris) :

    • 9h30 : séparation et début de la descente de Philae ; confirmation à 10h03
    • 9h45 : ouverture du train d’atterrissage de Philae
    • 15h30 : début de la retransmission web en vidéos multi-flux
    • 15h54 : début des prises de vue du site d’atterrissage Agilkia par la caméra ROLIS
    • 16h34 : contact avec la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko
    • 17h (+ ou – 15 min) : confirmation de l’atterrissage par le centre de contrôle de Philae
    • 19h : réception du panorama du paysage autour de Philae

    Deux Vidéo pour suivre en direct atterrissage de la sonde.


    Site du CNES :

    CNES-PHILEA


  • Du FLUOR encore!

    Fluor
    Source: Michel Dogna http://www.alternativesante.fr/

    Le fluorure de sodium est connu depuis longtemps en tant que répressif majeur des fonctions intellectuelles!!!

    En particulier, c’est l’un des composants du Prozac et du gaz Sarin, qui fut employé au Japon dans la fameuse attaque du métro. De nombreuses preuves scientifiques indépendantes ont montré que le fluorure de sodium provoque à la longue des troubles mentaux variés rendant les gens dociles et serviles, quelquefois carrément stupides, en plus de diminuer la longévité et d’endommager la structure osseuse.

    Ce fluorure de sodium, c’est le « Fluor » que vous trouvez dans votre dentifrice ou celui de vos enfants.

    Un peu d’histoire

    La première utilisation du fluor dans l’eau potable date des camps de concentration. Quelqu’un penserait-t-il que les nazis firent cela parce qu’ils se sentaient concernés par la santé dentaire de leurs prisonniers ? En fait, cette fluorisation massive des réserves d’eau du camp servait à stériliser les prisonniers et à les abrutir pour s’assurer de leur docilité. Le chimiste Charles Perkins dit que des doses répétées de fluor, en quantité infinitésimale, réduisent les possibilités d’un individu à résister à la domination, en empoisonnant lentement, par narcotisme, une partie précise de son cerveau, le soumettant ainsi à la volonté de ceux qui veulent le gouverner. Il ajoute que le fluor est une « lobotomie légère et commode » et que la véritable raison qui se cache derrière la fluorisation de l’eau n’a rien à voir avec la santé dentaire, encore moins celle des enfants. »

    Le fluor : un déchet industriel

    L’idée d’introduire du fluor dans l’eau potable est venue de la famille Mellon, aux États-Unis, qui dirige le cartel de l’aluminium ALCOA. Les fluorines sont des déchets de l’industrie de l’aluminium et ce sont des agents pollueurs importants des fleuves et des rivières. Elles empoisonnent le sol, les poissons et les animaux. Comme leur traitement aurait coûté une fortune aux industriels de l’aluminium, la famille Mellon man?uvra la situation de telle sorte que ces déchets empoisonnés deviennent non seulement un moyen discret de contrôle humain – ce qui intéresse tous les gouvernements – mais aussi une énorme source de revenus, (avec une marge de profits de 20 000 %……pour ce qui n’est qu’un déchet industriel).

    Et dans l’eau potable ?

    Le Dr Hardy Limeback, détenteur d’une maîtrise en sciences et d’un doctorat en biochimie, chef du Département de dentisterie préventive à l’Université de Toronto et président de l’Association canadienne pour la recherche dentaire fut, un temps, l’un des principaux promoteurs pour l’ajout du fluor dans l’eau dite potable du Canada.
    Pourtant, après 15 ans, il déclara brusquement avoir changé d’avis. Il a dit alors : « Les enfants de moins de 3 ans ne devraient jamais utiliser de dentifrice fluoré, ni boire de l’eau fluorée. Et, les formules des produits pour bébés ne doivent jamais être faites avec l’eau du robinet de Toronto. Jamais !»

    Une étude de l’Université de Toronto a révélé que les habitants des villes dont l’eau est fluorée avaient deux fois plus de fluor dans les os des hanches que ceux des zones non fluorées. L’étude a aussi établi que le fluor change l’architecture de base des os humains. Il existe une condition débilitante nommée fluorose du squelette provoquée par l’accumulation de fluor dans les os, ce qui les rend fragiles. Les premiers symptômes sont la fragilisation des dents et des taches sur l’émail.

    Les dentistes ne font que répéter ce qu’on leur a dit

    D’après le Dr Limeback, ceux qui continuent à promouvoir le fluor, se basent sur des données totalement contestables, datant de 50 ans.
    « Les dentistes ne sont absolument pas formés en toxicité, dit-il. Votre dentiste bien intentionné est simplement en train de suivre 50 ans de désinformation de la santé publique et des associations dentaires. Moi aussi, je l’ai fait?»
    Lors d’un discours aux étudiants du Département de dentisterie de l’Université de Toronto, le Dr Limeback leur a avoué que, sans le vouloir, il avait induit en erreur ses collègues et tous ses étudiants précédents. Il avait refusé pendant 15 ans de prendre connaissance des études de toxicologie qui sont pourtant à la disposition de tout le monde.
    « Empoisonner nos enfants était bien la dernière chose à laquelle j’aurais pensé, a-t-il déclaré. La vérité fut une pilule amère à avaler, mais je l’ai avalée. »
    Depuis, bien que le plus grand défenseur du fluor ait maintenant condamné son utilisation, les associations dentaires des États-Unis et du Canada, les organisations pour la santé publique, avec celles du Royaume-Uni, de la France et de partout ailleurs, continuent à dire aux peuples « que le fluor est bon pour eux ».

    N’achetez plus de fluor, c’est tout

    Mais comment alerter tous ces gens qui sont intoxiqués au fluor depuis des années, donc soumis à l’autorité et ayant perdu tout sens critique ? Et qui de plus optent allègrement pour les dentifrices BI-fluorés et même TRI-fluorés ? Donc meilleurs !!!
    Mais vous, surtout pour vos enfants, s’il y a encore des tubes de dentifrice au fluor qui traînent dans votre salle de bain, jetez-les, et procurez-vous un dentifrice inoffensif ? Ce ne sont pas les marques qui manquent ? Consultez les boutiques diététiques. Il y en a aussi en pharmacie, mais très souvent, l’absence de fluor est compensée par la présence d’autres additifs toxiques. Alors? Gaffe aux étiquettes écrites en tout petit !

    Encore plus simple et plus économique «Faîtes vous-même votre dentifrice !»

    Voyez cette vidéo toute simple.


  • Mais, quel beau Pays ! (suite)

    quel beau pays
    Source : Mickael – Fondateur de News360x

    Il est interdit de donner à manger aux animaux du zoo !

    Plus de trente villes américaines tentent de résoudre le problème des personnes sans-abri en interdisant de nourrir, de leur propre initiative, les personnes dans le besoin dans les lieux publics.

    La Coalition Nationale pour les Personnes Sans-Abri (NCH) est en train d’élaborer avec le canal NBC un rapport sur une question pressante. Récemment, un couple de la ville de Daytona Beach en Floride a été condamné à payer une amende pour ne pas avoir respecté ces règles.

    Il est compliqué de quantifier le nombre de personnes sans-abri, même si, selon les chiffres de NCS, en janvier 2012, 633 782 personnes ont passé la nuit dans la rue le même jour ; un chiffre similaire aux années précédentes. « On peut voir des personnes sans domicile dans les centres villes américains », rapporte l’un des dirigeants de la NCH, Michael Stoops, cité par la NBC. « Et les autorités des villes estiment qu’en privant ces populations de nourriture, elles s’en iront », affirme-t-il, en ajoutant qu’en réalité, cela ne se passe pas de cette façon.

    Un des arguments des autorités de Daytona Beach est que la ville compte sur les programmes centralisés pour les nécessiteux, et que, à cause des individus qui partagent de la nourriture de leur propre initiative, les personnes dans le besoin s’éloignent de ces programmes. Parallèlement, elles soutiennent que les mendiants abîment les parcs et les lieux publics où ils sont alimentés, et qu’ils inquiètent les visiteurs.

    Robert Marbut, consultant engagé par de nombreuses villes pour résoudre le problème, croit que la solution réside dans le dialogue. La nature du phénomène des personnes sans domicile fixe est complexe et se base sur au moins trois piliers : le manque d’emploi, la santé mentale et les addictions chroniques. D’après lui, une personne n’obtiendra pas un emploi par le simple fait qu’on lui donne de la nourriture ou des vêtements.

    Cela ne veut pas dire que ceux qui interdisent aux citadins de partager leur repas aient raison, même si dans ces arguments se trouvent un peu de vérité. « Il n’y a aucune réussite dans le fait d’arrêter dans les rues les prêtres, des pasteurs et des imams », affirme-t-il, mais il insiste sur le fait que les bienfaiteurs doivent coopérer, sous la régulation des autorités, au lieu d’agir à titre personnel.


  • Ces banquiers qui nous gouvernent : le cas du comité stratégique de l’agence France Trésor

    France trésor
    Source : Blog Gaulliste libre

    France Trésor est l’agence en charge de la gestion de notre dette publique.

    A ce titre, c’est elle qui place notre dette sur les marchés. Pour ce faire, « l’Agence France Trésor est assistée dans la gestion de la dette de l’État par le Comité stratégique, qui aux côtés des spécialistes en valeurs du Trésor, la conseille sur les grands axes de la politique d’émission de l’État. Il aide l’Agence France Trésor à mettre en œuvre de façon concrète, en les approfondissant, les principes de sa politique d’émission ».

    La composition du comité stratégique en surprendra peut-être plus d’un (ou pas …) :

    – Le président, M. Jacques de la Rosière, ancien patron de la Banque de France et du FMI, est aussi président du think tank Eurofi, qui prétend conseiller les gouvernants sur la régulation financière. Sauf que les membres de ce think tank (voirici) sont à peu près toutes les grandes banques européennes (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Suisse, etc.) et américaines (Goldman Sachs, Bank of America, JPMorgan, etc.). On peut donc raisonnablement augurer que les « préconisations » d’Eurofi ne seront guères contraignantes pour les amis de François Hollande, Michel Sapin, et autres Nicolas Sarkozy. M. de la Rosière conseille aussi Michel Pébereau, le très influent patron de BNP Paribas.

    A noter qu’il a 84 ans. On ne se lasse décidemment jamais des affaires et du pouvoir …

    France trésor2

    – M. Marc-Antoine Autheman est président du conseil d’administration d’Euroclear. Basée en Belgique, il s’agit d’une société financière internationale de dépôt et de règlement/livraison. Autrement dit, une « banque des banques » qui assure les transactions entre elles. Elle partage ce privilège avec la désormais célèbre, bien que discrète, Clearstream. Après avoir été directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy (ce qui lui a permis de participer aux grands mouvements de libéralisation de la finance), Marc-Antoine Authmean a également dirigé la Banque de Financement et d’Investissement (BFI) du Crédit Agricole.

    – M. Günther Braünig siège au conseil d’administration de KfW, l’une des plus grosses banques allemandes.

    – Mme Satu Huber est directrice générale de Local Tapiole Pension, un fonds de pension suédois.

    – M. Assaas J. Jabre est membre du conseil d’administration d’Ecobank, un réseau de banque qui couvre une large partie de l’Afrique.

    – M. René Karsenti est président de l’International Capital Market Association (ICMA), une organisation interprofessionnelle mondiale regroupant les banques d’investissement et les maisons de titres.

    – M. Ng Kok Song
    est président du Global Investments du Government of Singapore Investment Corporation (GIC), le fonds d’investissement singaporien (mais loin de nous l’idée de considérer Singapour comme un paradis fiscal, puisque « les paradis fiscaux, c’est fini », dixit notre ancien président).

    – M. Dino Kos est le Directeur des Global Regulatory Affairs de CLS, une entreprise américaine spécialisée dans le conseil financier. Il a également officié chez Morgan Stanley.

    – M. Bertrand de Mazières est directeur général des finances de la Banque européenne d’investissement (BEI).

    – M. Thomas Philippon, grâce lui en soit rendue, est le seul économiste du lot!!!! Il a, notamment à travers Le capitalisme d’héritiers, la crise française du travail (La République des idées, 2007), dénoncé les bonus et stock-options excessifs.

    – M. Yong Yin est directeur général du centre de gestion des réserves de la State Administration of ForeignExchange (SAFE), l’organisme de régulation des échanges financiers internationaux de la Chine.

    On ne trouve donc que, dans une quasi exclusivité, des banquiers ou assimilables comme tels. A l’exception – notable – de M. Philippon (qui sert de caution morale ?), il ne se trouve aucun économiste, aucun véritable haut fonctionnaire (encore en activité), aucun représentant politique, aucun représentant d’une quelconque association.

    Le conseil pour la réalisation de nos emprunts publics est donc confié à ceux-là même à qui nous empruntons …

    Comme si une entreprise se faisait conseiller par l’avocat d’affaires de son client ou de son débiteur …

    On rétorquera encore, un peu facilement, que pour de tels conseils, il faut un haut niveau d’expertise que l’on ne retrouvera que dans le monde de la finance.

    Mais la France ne regorge-t-elle pas de suffisamment d’économiste hautement qualifiés et de hauts fonctionnaires amplement formés et expérimentés ? Avec de tels raisonnements, on en finirait par recruter les policiers chez les délinquants …!

    Ce qui est certain, par contre, c’est que ce n’est certes pas avec de tels « conseillers » que le pouvoir en place infléchira quoi que ce soit dans la financiarisation de l’économie, ni remettra quoi que ce soit en cause dans les dogmes des politiques néolibérales en vigueur.

    Et ce n’est certes pas d’un tel conseil que viendra l’inconcevable idée d’emprunter auprès de notre banque centrale.

    … et je vous dis pas les salaires …!

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  • Le tantale de nos smartphones, tombeau des mineurs congolais. Tous les utilisateurs sont coupables

    Dans Cash Investigation diffusé mardi 4 novembre, l’équipe d’Elise Lucet est allée à la rencontre de Norbert, ancien mineur de tantale. Conditions de travail mortelles, faible rémunération, il raconte combien la mine peut être dangereuse pour ceux qui s’y glissent pour travailler.

    Coltan1
    Dans les téléphones – notamment chez Nokia – se trouvent des petits composants constitués de tantale. Chargés de conserver les données même quand la batterie est vide, les condensateurs stockent l’énergie et résistent à la chaleur. 80% de l’extraction de ce minerai se trouve en République démocratique du Congo.

    C’est à Rubaya, dans le Nord-Kivu, que les prestataires de marques de portable se fournissent majoritairement. Pour les familles, ni électricité ni eau potable et peu de nourriture. La ville est pourtant adossée à une mine d’un nouvel or noir : le tantale. 360 tonnes de tantale brut (coltan) sont sorties de ces puits l’an dernier : 40 kg se vendent 600 euros en sortant de la mine et jusqu’à 3.500 euros sur le marché international. La richesse devrait profiter aux mineurs. Et leur assurer des conditions de travail décentes.

    La mine pour tombeau

    Mais pendant 12 heures tous les jours pour 5,5 euros, les creuseurs risquent leur vie. L’équipe a rencontré Norbert Bwira, qui travaillait dans les mines. De peur d’y rester, il a quitté son travail sous terre et raconte à l’équipe de Cash investigation les raisons de sa démission :

    « Quand il y a un éboulement on laisse la partie déjà éboulée et on contourne. On laisse les corps à côté et on continue de cherche le coltan. Ceux qui meurent dans les trous là bas c’est déjà leur tombeau. c’est ça le quotidien dans la carrière […] Vous pouvez entrer à 8 heures et déjà à 8h05 vous êtes mort. »

    Du dernier éboulement dont Norbert Bwira se souvient, seuls 23 corps ont été récupérés sur les 200 mineurs potentiellement disparus. « Vous êtes candidats à la mort là-bas » ajoute-t-il.
    Coltan2

    Merci à ces rares journalistes qui font leur travail !

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  • Evolution de notre société

    Télé

    Quel est le devenir d’une société où, en environ un demi-siècle, on est passé de 30 millions de « touristes » à 1 milliard dans le monde, de 60 millions d’heures par jour devant les écrans à 400 millions d’heures rien qu’en France, de 0 % de joueurs vidéo à 99 % entre 12 et 18 ans, j’ose pas parler de « Fesse de Bouc », de quasiment rien à 700 milliards de dépense en publicité :

    Et quelle PUB !

    Mickey , Procter et Gamble, L’Oréal, Comcast, JP Morgan la banque, Américan Express les cartes, les téléphonistes ATT, Vérizon, Time Warner les images, Walmart la consommation, Johnson et Johnson la lessive … Sears la « mode », McDonald’s la malbouffe …

    « Chaque année, le budget mondial dépensé en publicité s’élève à 500 milliards de $. Une étude de l’ONU estime que pour réduire la moitié de la faim dans le monde, 10% de cette somme suffirait. »

    – Sire ! Le monde commence à avoir à faim
    – Qu’on lui donne des images et des psychotropes !
    – Il en a déjà Sire
    – Qu’on double la dose !


  • Les céréales Kellogg’s : Double dose de pesticide OGM et d’antibiotiques

    kelloggs
    Source – Résistance 71 –

    Même si l’article ci-après mentionne le fait que Kellogg’s n’utilise pas de produits OGM dans sa production européenne, cela ne peut s’avérer exacte que si les produites utilisés dans la fabrication des denrées alimentaires proviennent à 100% d’Europe. Si des produits importés des USA entrent dans la composition des denrées de cette entreprise, les chances que des OGM y soient mélangés sont très élevés. Si les produits OGM sont interdits à l’importation par l’UE, les mélanges de produits agricoles ne sont pas testés.

    Prenons un exemple concret:

    Quelqu’un achète une huile de colza. Le colza s’avère provenir de différentes productions et une partie est importée de USA. Renseignement pris auprès du producteur de l’huile, le colza états-uniens étant un mélange, il est impossible de savoir s’il est non-OGM ou partiellement OGM. Les chances qu’il y ait un pourcentage plus ou moins élevé de colza OGM sont donc grandes. Ainsi, du colza OGM américain peut entrer dans la composition d’une huile fabriquée en Europe, sans que personne ne sache vraiment. Le producteur est de « bonne foi » en disant que le colza n’est pas étiqueté OGM … Officiellement il ne ment pas … Il n’en sait rien (surtout ne veut pas savoir non plus …). Le tour est joué, les OGM s’écoulent.

    Le cas du maïs.

    Bref, si Kellogg’s utilise des ingrédients américains pour une partie de sa production européenne, les chances qu’il y ait des OGM dedans sont très élevées. La bagarre de l’étiquetage fait rage aux USA où les cultures de maïs, colza, coton, soja, papaye (Hawaii) sont quasiment à 100% OGM. Une très grande partie du maïs est destinée à la nourriture bovine (où a t-on vu une vache ou un bœuf manger du maïs dans la nature ?…). Le cheptel bovin est également soumis à un gavage hormonal et antibiotique. Tout cela bien sûr se retrouve dans le lait et la viande.
    Kellogg’s utilise du maïs 100% OGM dans un grand nombre de produits.

    Il y a une bonne raison pour comprendre pourquoi l’entreprise multinationale Kellogg’s a dépensé plus de 1 million de dollars en propagande médiatique en Californie et à Washington pour battre l’initiative de vote qui aurait obligé l’étiquetage de la nourriture utilisant des ingrédients OGM et qui contribue encore à battre maintenant les initiatives de loi d’étiquetage en Oregon, contribuant 250 000 US$ à la campagne du “Non à l’étiquetage”.

    Que disent les analyses?

    Un consommateur a récemment envoyé une boîte de Fruit Loop (Kellogg’s) à un laboratoire pour y effectuer des tests génétiques. Les résultats ont trouvé que le maïs et le soja utilisés dans les céréales étaient à 100% des OGM Monsanto RoundUp Ready (génétiquement modifiées pour résister à l’herbicide RoundUp).

    Ainsi l’était également le sucre. Sans parler des autres ingrédients toxiques composant les céréales. Ce qui veut dire que dans une boîte de céréales Kellogg’s (et il est plus que possible que les autres céréales contiennent aussi des ingrédients OGM), vous mangez une double-dose de glyphosate (pesticide) et de toxines Bt, alors que le glyphosate est patenté en tant qu’ “antibiotique” par Monsanto depuis 2011.

    Kellogg’s a fabriqué des céréales depuis 1898, mais je doute très sérieusement que ses fondateurs aient pu penser empoisonner le monde au petit-déjeuner chaque matin.

    Non seulement le maïs des céréales est arrosé de Roundup, qui est un pesticide enregistré et réglementé par l’EPA. Mais ce n’est pas juste un produit qui est problématique, pour tous ceux d’entre vous qui évitent les céréales bourrées de sucres. Les marques de Kellogg’s soi-disant “Pleine de Santé” en sont bourrées également.

    Kellogg’s affirme que, bien qu’ils n’utilisent pas d’ingrédients génétiquement modifiés en Europe, aux Etats-Unis, “les préoccupations des consommateurs au sujet de l’utilisation d’ingrédients issus de la bio-technologie sont basses.”

    Kashi, Bare Naked, Morningstar Farms et Garderburger, toutes ces marques auxquelles vous vous êtes probablement fiées pour obtenir une nourriture saine pour votre famille, sont aussi contaminées !
    Kellogg’s a promis de changer les étiquetages de ses marques Kashi, mais ils avaient aussi promis que leurs produits ne contenaient pratiquement pas d’OGM en première instance !

    Kellogg’s donne à manger aux enfants des pesticides et des antibiotiques, sans le consentement des parents ni même leur information. Allez-vous continuer à tolérer cela ?

    En réponse à la question: “Utilisez-vous des ingrédients OGM ?”

    Kashi a répondu: “Des facteurs comme la pollinisation des cultures avoisinantes et les pratiques agricoles courantes dans le stockage, la manipulation et le transfert, a mené à un environnement nord-américain où les OGM ne sont plus suffisamment isolés. En résultat, certains de nos produits alimentaires contiennent des ingrédients provenant de cultures OGM.”

    Et nous n’avons pas parlé des additifs comme par exemple le E102 TARTRAZINE, JAUNE ACIDE 23. (pour ne parler que de celui-là)

    Très utilisé pour donner de belles couleurs aux chips, corn flakes, mélanges apéritifs, muesli, soupes instantanées, pickles, moutarde, sirops de menthe (mélangé à du bleu), petits pois en conserve, couscous, crèmes pâtissières, glaces, confiseries(enrobages de sucreries), boissons goût orange, paëlla en conserve, chocolats…

    La Tartrazine est appélée Yellow 5 aux USA où elle est interdite comme d’ailleurs en Autriche, en Norvège, en Finlande et en Tunisie. Elle est limitée ou déconseillée dans d’autres pays européens mais autorisée en France, en Suisse et en Angleterre.

    La consommation d’E102 peut provoquer :
    – un syndrome d’hyperactivité chez les enfants s’il est associé à des benzoates (= les additifs de E210 à E215)
    – déclencher des crises chez les asthmatiques
    – provoquer de l’urticaire et de l’eczéma notamment si elle est couplée avec de l’aspirine (intolérance aux salicylates)


  • L’hiver approche cueillez du Plantain

    Plantin

    Il y a deux grands types de plantain en France : le Plantain lancéolé et le Grand Plantain. Le grand plantain (Plantago major) a des feuilles larges et des fleurs allongées. Le plantain lancéolé (ou petit plantain ou herbe à cinq coutures) a des feuilles allongées (en forme de lance) et des petites fleurs au bout des tiges.

    Indications :

    Les constituants du plantain (pectine, aucubine, ampigénine, flavonoïdes, tanins, soufre, calcium, fer, phosphore, mucilage…) en font une plante aux très nombreuses indications, utilisable aussi bien en interne qu’en externe.

    Pour les amateurs de chimie pharmacologique, précisons que l’aucubine accélère l’élimination par les reins et possède des propriétés antimicrobiennes ; l’ampigénine est un anti-inflammatoire et les mucilages freinent l’appétit et activent le transit intestinal…

    Le plantain est aussi concentré en vitamines du groupe B (B1, B2 et PP) et en vitamine A. Plusieurs études scientifiques ont confirmé les bienfaits du plantain.

    La première indication du plantain concerne les inflammations des voies respiratoires, des muqueuses de la bouche et du pharynx. Parce que le plantain est un expectorant naturel à haute teneur en silicium, une infusion peut s’avérer utile en cas de problèmes respiratoires, de toux et de rhumes.
    Mais, en interne, le plantain est aussi utile pour lutter contre l’eczéma, les infections des voies urinaires, les hémorroïdes et la constipation. En externe, on l’utilise pour stopper les saignements, cicatriser les blessures, soulager les piqûres et les rhumatismes. C’est un excellent collyre pour défatiguer les yeux et lutter contre l’inflammation des paupières et la conjonctivite… et comme si tant d’indications ne suffisaient pas, le plantain est aussi prescrit pour lutter contre le saignement des voies urinaires, l’ulcère gastroduodénal et la consolidation des fractures !

    Le plantain a souvent été le principal remède des randonneurs ennuyés par les moustiques et les guêpes. Parce qu’il absorbe les toxines, de par sa nature astringente, le plantain peut être écrasé (ou mâché) et placé directement comme cataplasme sur une piqure d’abeille, une morsure d’insecte, sur de l’acné, sur une coupure, ou sur des éruptions cutanées. Entourez la zone en question et laissez le plantain agir pendant 4 à 12 heures. Le plantain peut aussi servir pour fabriquer un baume pour kit de secours, en infusion, ou comme nettoyant, pour la peau et en général.
    Plantin2

    Le plantain est aussi reconnu pour ses effets curatifs sur le système digestif. C’est particulièrement utile pour quiconque a vu son système digestif endommagé par des antibiotiques, des anti-inflammatoires ou des antidouleurs, par des allergies alimentaires, ou par la maladie cœliaque. Les feuilles comme les graines possèdent des vertus curatives pour le système digestif. Les feuilles peuvent être utilisées comme du thé, ajoutées dans la soupe, ou séchées comme des chips.

    Pas de contre-indication :

    Il n’existe pas d’effets secondaires liés au plantain qu’il soit pris seul ou avec un médicament. Toutefois, par prudence, on le déconseille aux femmes enceintes car il pourrait avoir un effet stimulant sur l’utérus. Seul effet indésirable, à haute dose, le plantain peut être un laxatif mal contrôlé.

    Utilisation :

    On conseille l’utilisation de feuilles et fleurs fraîches, ce qui n’est pas compliqué puisque le plantain se récolte 10 mois sur 12. Mais il est, bien sûr, préférable de cueillir le plantain à la floraison, au printemps et loin de toute pollution.

    Les feuilles doivent être soigneusement lavées. Pour les sécher, on les place au soleil ou dans un four chaud.
    • salade : préférez les jeunes feuilles que vous ajouterez à votre laitue ou à vos endives. Le goût est légèrement amer, avec un petit parfum de champignon.
    • légume : il suffit de cuire les feuilles et de les utiliser en soupe (comme pour les orties).
    • infusion : laisser infuser 10 minutes, 1,5 g de parties aériennes pour 1 litre d’eau frémissante (2 à 4 tasses par jour). Pour la toux, les bronchites et la constipation.
    • décoction : à utiliser en gargarisme ou lotion. 10 à 20 g de plante entière (feuilles, fleurs et même racines) dans 1 litre d’eau, laissez bouillir 10 minutes. 1 tasse à chaque repas.
    • macération : pour les problèmes digestifs ou urinaires. 30 à 60 g dans 1 litre d’eau. Faites bouillir 3 minutes et laissez macérer toute la nuit. Buvez toute la macération dans les 24 heures.
    • collyre : utilisez la décoction, ajoutez éventuellement du mélilot et/ou du bleuet.
    • friction : frottez et massez la peau avec des feuilles fraîches. Attendez plusieurs heures avant de rincer sans savon.
    • compresses et cataplasmes : feuilles fraîches sur les plaies, les varices… et même les rhumatismes.
    • gélules : 2 gélules 3 fois par jour avec beaucoup d’eau.
    • sirop : 2 cuillérées à soupe en cas de toux sèche ou grasse.

    Vous pouvez faire votre sirop anti-toux très facilement. Séchez les feuilles lavées avec un linge propre. Écrasez-les pour en extraire le suc que vous mélangez à du miel à quantité égale. Faites cuire à feu doux pendant 20 minutes. Cela se conserve sans problème au réfrigérateur. Recommandé pour soulager les affections respiratoires et la grippe.

    Bien entendu, si les troubles persistaient, consultez votre médecin…


  • Mais, quel beau Pays !

    En vertu de la nouvelle loi qui criminalise la distribution de nourriture aux sans-abri, la police d’État de Floride a arrêté un militant de 90 ans qui pratique la charité depuis plus de 20 ans.
    Le portail américain Infowars a posté une vidéo du moment de l’arrestation de l’activiste Arnold Abbott, 90 ans, qui dirige le groupe Love Thy Neighbour » (Aimez votre voisin) qui fait partie des organismes de bienfaisance, ainsi que l’arrestation d’autres bénévoles qui ont distribué de la nourriture aux sans-abri à Fort Luderdale Fort, État de la Floride.

    Arnold Abbott et deux autres prêtres des églises locales, Canon Mark Sims et Dwayne Black, pourraient être condamnés à 60 jours de prison selon la nouvelle loi locale controversée qui interdit le partage de nourriture avec les sans-abri, qui, selon les autorités, devrait permettre une diminution de la population des sans-abri au fil du temps.

    L’arrestation de Arnold Abbott, le prêtre terroriste qui nourrit des « NOIRS ! » Honte à lui !

    Nous vivons une époque formidable !


  • Les médias français nous ont enfumés, nous enfument et nous enfumeront encore. Exemple : le Brésil

    Dilma
    Source principale : Vladimir Marciac (pour Le Grand Soir).

    Qui est Dilma Rousseff ?

    C’est la fille d’une enseignante et d’un cadre du privé. Ils lui font apprendre le piano et le français : elle lit Proust, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
    Pendant la dictature (1964 à 1985), elle entre dans la résistance armée et dans la clandestinité qui durera deux ans avant son arrestation. Qualifiée de « papesse de la subversion » par la dictature, elle est torturée, mais ne lâche aucun nom de ses camarades. Traduite en Justice, elle fera baisser les yeux à ses juges (photo).

    Brésil 1970 :

    Dilma face à ses tortionnaires de la junte militaire, les fascistes cachent leur visage car malgré leur arrogance, ils incarneront toujours leur défaite. Pourtant dans ce cas et à ce moment précis, ils ignorent à quel point…
    Arrêtée, enfermée, torturée, Dilma n’a rien lâché, ni ses camarades, ni sa dignité. Ce n’est pas tant la photographie mais la détermination et la force que dégage la jeune Dilma qui est plus qu’impressionnante. Particulièrement quand on sait la barbarie et la cruauté de ses tortionnaires.

    Brésil 2008 :

    Le sénateur d’opposition Agripino Maia accuse celle qui est alors Chef de la Maison civile -équivalent brésilien de premier ministre- d’être une «menteuse», pour preuve il rappelle qu’elle n’avait pas «dit la vérité» … sous la torture !!!!

    Dilma Rousseff explose. «J’avais 19 ans, sénateur, j’ai été sauvagement torturée, et je peux vous dire que mentir sous la torture n’est pas facile. Et j’en suis fière car j’ai sauvé la vie de mes camarades»

    Brésil 2014 :

    Dilma Roussef, élue avec 51,64% des suffrages : ouaf, ouaf, hurlent les molosses,
    François Hollande, élu avec 51,56% des suffrages : Lap,lap, font les gentils cabots.

    « Suivant que vous serez pour les puissants
    Ou pour les misérables,
    Les chiens de garde vous lècheront les mains
    ou mordront vos mollets… »

    Commentaires de la presse française

    Les Echos :

    « Dilma Rousseff, réélue de justesse »… « score étriqué »…

    Le Monde

    nous parle d’un « résultat serré ». « La candidate du Parti des travailleurs a battu d’une courte tête son adversaire de centre droit, Aecio Neve ».

    La Dépêche :

    « Brésil : Dilma Rousseff réélue présidente de justesse avec une courte avance… ».

    L’Obs :

    « La présidente sortante a devancé avec une courte avance… » (passons sur la beauté de la phrase où l’on apprend que si la candidate devance c’est qu’elle est devant).

    L’Express :

    « Dilma Rousseff, réélue de peu… ».
    La plupart ont repris une dépêche de l’AFP, qui donne l’information ET son avis.

    Notons les mots suivants : de justesse, résultat serré, score étriqué, courte tête, courte avance, réélue de peu.

    On pourrait dire que l’écart n’est pas énorme (moins de 2,5 %), mais aussi que les élections présidentielles nous ont habitués à ça. Or, justement…

    Petit retour en arrière :

    Le 5 mai 2012, François Hollande est élu président de la République avec 51,64 % des suffrages exprimés, contre 48,36 % à son adversaire.

    Vous avez remarqué ? Exactement les mêmes pourcentages que dans le duel Dilma Rousseff/ Aecio Neves. Les mêmes que ceux sur lesquels nos médias ont apprécié les résultats au Brésil.

    Donc, François Hollande a été élu de peu, de justesse, d’une courte tête, avec une courte avance (qui le plaça devant), le résultat fut serré, le score étriqué ?.

    Pas du tout, au contraire.

    RFI,

    le 6 mai 2012 : « C’est une victoire nette ».

    France Info,

    le 7 mai 2012 : « François Hollande élu président de la République avec 51,62% des voix. Le candidat socialiste remporte nettement le second tour ».
    Etc. On y passerait la journée.

    Contre qui a gagné Dilma Rousseff ?

    Le Monde :

    « contre son adversaire de centre droit, Aecio Neve ».

    L’Express :

    « contre 48,36% pour son adversaire de centre-droit Aecio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB) ».

    L’Obs :

    « contre son adversaire de centre-droit Aecio Neves ».

    La Dépêche :

    « contre son adversaire de centre-droit Aecio Neves ».

    Libération :

    « contre son adversaire de centre-droit Aecio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB) ».

    Le Point :

    « contre son adversaire de centre droit Aécio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB) ».

    Où est passé la droite brésilienne ?

    Vous avez remarqué ça aussi ? Dilma Rousseff était opposé à un candidat centriste, voire ressemblant à un dirigeant de notre PS (social-démocrate). Il n’y a pas de droite au Brésil. Et s’il y en a une, elle ne se présentait pas.

    Heureusement, dans la presse qui n’aime pas Dilma Rousseff, Le Figaro du 23 octobre vend la mèche : « … Aécio Neves, le candidat du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB), la principale formation politique de droite dans le pays ».

    On comprend pourquoi France Inter, radio publique que nous finançons tous, nous a expliqué qu’il fallait, pour le bien du Brésil, la virer de la présidence. Et pour qu’on en soit persuadés, Nicolas Demorand avait donné le micro, le 29 septembre, à Arnaud Leparmentier, directeur-adjoint de la direction du Monde qui nous a dit sa volonté de « sortir le Parti des Travailleurs ». Et d’insister : « Oui, notre choix est fait pour dimanche prochain, nous voulons que la présidente sortante s’en aille… »

    Hélas, comme de plus en plus de Français orphelins d’un « journal de référence », les Brésiliens ne lisent pas Le Monde. Par conséquent, ils ont reconduit pour la quatrième fois le Parti des Travailleurs qui a fait baisser spectaculairement le chômage, qui a augmenté les allocations familiales, multiplié les logements sociaux, amélioré la Santé et réduit la misère à 1,7 % de la population, selon des chiffres confirmés par l’ONU. Le PT et Dilma désespèrent le FMI , les USA et leurs valets français.

    Il y a sans doute pas mal de choses à dire (et à redire) sur le Brésil. Mais ces vérités-là devaient-elles attendre ?

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  • Les laboratoires US de guerre biologique à l’origine de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest – Ebola II (suite)

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    Source http://fawkes-news.blogspot.fr/ Traduction IlFattoQuotidiano.fr

    En complément de l’article précédent « Pourquoi le Pentagone et le CDC créent-ils des vaccins et de nouvelles souches brevetées d’Ebola ? »

    Voici l’interview téléphonique par David Lindorff de Francis Boyle… E-DI-FI-ANT !

    Francis Boyle est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu’il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l’université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l’université de l’Illinois, à Champaigne.

    « David Lindorff : Nous avons l’honneur d’accueillir sur notre antenne le juriste (lawyer) Francis Boyle, qui s’est distingué en portant plainte auprès d’un tribunal de Malaysie contre George W. Bush et Dick Cheney pour Crime contre l’humanité. Il va nous parler de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Il a une opinion assez sinistre sur cette affaire. Francis, vous êtes là ? »

    Francis Boyle : Merci beaucoup David de m’avoir invité. Pour contextualiser cette conversation, je suis celui qui a écrit le brouillon de la loi anti-terroriste contre les armes biologiques (Biological weapons anti-terrorism act) en 1989. Les États-Unis ont mis en place cette loi au titre de la Convention sur les armes biologiques, qui a été votée à l’unanimité par les deux chambres du Congrès US et mise en application par George W. Bush, et vous pouvez lire tous les détails dans mon livre « Guerre biologique et terrorisme », tout y est documenté…

    DL : D’accord. C’est évidemment un sujet que vous connaissez très bien, et j’ai lu une interview de vous par une chaine grecque, qui était assez surprenante, où vous dites que cette épidémie n’est pas ce qu’on dit, avec cette histoire de chauves-souris qui sont venues par les airs depuis le Zaïre, et qu’il s’agirait ici d’une variante de l’ « Ébola du Zaïre » ce qui est curieux, car le Zaïre est à plus de 3500 km de là. De quoi s’agit-il à votre avis ?

    FB : Oui. Entre nous, toute cette histoire ne tient pas debout. Le gouvernement américain possède trois laboratoires BSL-4 (Bio Safety Lab niveau 4). Un en Guinée, un au Libéria, un en Sierra Leone, au coeur de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Et ces laboratoires BSL-4 font toutes sortes de recherches plus effrayantes les unes que les autres sur les armes biologiques.

    DL : Pourquoi sont-ils situés dans ces pays ?

    FB : Parce que la Guinée n’a pas signé la Convention sur les Armes biologiques, le Libéria non plus. La Sierra Leone l’a signée, mais c’est une colonie britannique. J’avais d’ailleurs contesté dès 1988 le programme du Pentagone de recherche sur la Defense biologique (Biological Defense program) – et vous pouvez le lire dans mon livre, et leur avais demandé pourquoi ils conduisaient cette « double recherche », offensive et défensive, sur les armes biologiques au Libéria – qui à l’époque était une dictature militaire sous le joug du Capitaine Doe soutenu par la CIA – en contournant ainsi la Convention sur les armes biologiques. J’ai tout ici, dans un document du gouvernement US intitulé « Biological Defense program », et vous trouverez tout ça dans mon livre : le Center for Desease Control (CDC) menait des recherches dans le domaine biologique pour le Pentagone, en Sierra Leone, déjà en 1988, et probablement même avant ça, car il a fallu construire le laboratoire. De plus, la Columbia University menait aussi des travaux dans le domaine des armes biologiques (Bio warfare) pour le Pentagone, au Libéria, dès 1988. C’est celui que j’avais contesté en parlant de contournement des termes de la BWC (Bio-Weapons Convention, ou Convention sur les armes biologiques). Voyez-vous David, tout ceci n’est qu’une vaste opération de camouflage par le CDC. Ils sont plongés jusqu’au cou dans ces horribles travaux de recherche sur les armes biologiques depuis au moins 1988.

    DL : Vous avez parlé de « double recherche », pouvez-vous préciser ?

    FB : Bien, voilà ce qui se passe : pour pouvoir justifier ces travaux effrayants, si vous lisez les contrats, et j’ai pu en lire un avant que tout ne soit classifié, vous y lisez : « Il pourrait y avoir cette terrible forme de maladie émergente, et nous devons développer un vaccin pour cela. Et donc, nous allons commencer à travailler sur ce virus, il est possible que nous ayons à le modifier génétiquement et… »

    DL : – (l’interviewer a un rire nerveux)

    FB : Non David, ne riez pas, j’ai lu ces documents …

    DL : C’est un rire nerveux, c’est que je suis horrifié !

    FB : … au début des années 1980, sous l’administration Reagan, au moment où j’ai pris connaissance de tout ça, « et par conséquent, nous devons le modifier génétiquement, ou faire une chose de ce genre, pour créer un vaccin et protéger tout le monde. » C’est ce qui était écrit, et ils font ça pour tous les virus : L’ébola, la fièvre hémorragique, etc… Si vous ne me croyez pas, lisez l’édition du New York Times de vendredi dernier, où l’administration Obama a essayé d’enterrer tout ça au beau milieu du brouhaha des autres informations. Obama y dit : « Notre politique officielle est désormais d’arrêter ce type de recherche ». Ce qui revient à admettre qu’ils en faisaient.

    DL : C’était vendredi dernier ?

    FB : Oui, le New York Times de vendredi dernier. Cela revenait donc à admettre qu’ils en faisaient ce genre de recherches jusqu’à vendredi dernier au moins. Et si vous jetez un oeil sur la liste de ces recherches, le virus Evola n’y figure pas. Pourquoi ? Cela ne signifie pas qu’ils ne faisaient pas de « double recherche » sur l’Ebola. Toutes ces informations sont publiques. Si Ebola avait été sur la liste vendredi, les gens auraient demandé : mais que faisiez-vous avec ce virus Ebola ? Okay ? Cet article de vendredi dans le New York Times, c’est un peu le « Smoking Gun » [la preuve irréfutable – NdT], puisqu’Obama admet que les USA ont mené ce genre de recherches. Et en consultant la documentation, j’ai pu remonter jusqu’à l’administration Reagan, avec ces néoconservateurs qui sont arrivés au pouvoir et qui voulaient des armes biologiques. Et vous pouvez aussi lire le document du PNAC [Project for the New American Century, traduit en français ici] en 2000, ces mêmes néoconservateurs de l’ère Reagan qui écrivaient clairement vouloir développer des armes biologiques. Ils sont revenus au pouvoir avec Bush Junior, et ils ont poursuivi dans cette voie. Les néocons voulaient ces armes biologiques, et je pense que ça a vraiment commencé sous Reagan et ça a continué depuis. La deuxième administration Reagan l’a fait aussi, pas la première, mais 2e très certainement, sous l’influence de ce Richard J. Danzig qui est maintenant aux Conseils d’administration de ces sociétés « Big Pharma », et qui a établi des accords (bundle) en violation du Foreign Exchange (FX) and Governement Act.

    DL : A-t-on la preuve que la souche du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest a été génétiquement modifiée ?

    FB : Laissez-moi vous dire ceci : toutes les précédentes épidémies d’Ebola en Afrique avaient été circonscrites, avec un taux de mortalité de 50%. Celle-ci n’est pas « contenue » et a un taux de mortalité de 70%. Cela me fait dire que nous avons affaire à un organisme génétiquement modifié, ou OGM. Nous savons que ce type de travaux était conduit à Fort Detrick. Il y a aussi ce Docteur Kawaoka à l’University du Wisconsin de Madison, il a admis sur sa page Web avoir modifié génétiquement le virus Eola pour le rendre plus violent. Il a aussi ressuscité le virus de la grippe espagnole, pour le Pentagone.

    DL : Doux Jésus…

    FB : Il a aussi fait des recherches très poussées sur la grippe, y compris en modifiant génétiquement le virus H5N1, ce virus de la grippe si dangereux qui a sévi lors de l’épidémie du SRAS [SRAS -Syndrome respiratoire aigu sévère – NdT]. Et le tout était financé par le Pentagone ou bien le National Institute of Health (NIH), ou par le CDC. Ces travaux étaient si dangereux qu’il avait dû transférer son laboratoire du Wisconsin vers le Winnipeg au Canada. Mais peut-être que les Canadiens ont dit « allez-vous-en d’ici, on ne veut pas de vous ici, c’est trop dangereux pour nous », je ne sais pas. Ce que l’on sait, c’est que le laboratoire BSL-4 Kanema de l’Université de Tulane était impliqué. Nous savons qu’ils font ce type de recherches sur les armes biologiques depuis longtemps. [Le laboratoire US de] Fort Detrick était impliqué aussi. Ils sont connus également depuis longtemps pour conduire ce genre de recherches, y compris sur le virus Ebola. Les trois laboratoires que j’ai cités ont tous été mis en place par l’USAID, qui n’est rien d’autre qu’une organisation servant de couverture pour la CIA. Je suis juste en train d’essayer de relier tous ces points entre eux, sur la base des informations que j’ai pu récolter sur ces armes biologiques, depuis si longtemps, depuis mes études à l’université de droit à Harward, et je me suis intéressé professionnellement à la question, puisque j’ai été appelé à défendre le Council for Responsible Genetics au début des années 1980, dans leur Comité sur les armes biologiques, etc…

    DL : Êtes-vous en train de suggérer que cette épidémie a été déclenchée délibérément, ou bien s’agit-il selon vous d’un accident, le virus leur aurait échappé sans qu’ils le veuillent ?

    FB : Vous savez David, si vous allez sur le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone – c’est une information publique – ils ont fermé le BSL-4 de Kanema cet été et ont affirmé que c’était la source de l’épidémie Ebola, car Tulane et d’autres laboratoires administraient des vaccins aux gens.

    DL : Vous voulez dire, au personnel des laboratoires ?

    FB : Non, aux gens, aux Africains de l’Ouest. Sur une large échelle.

    DL : Mais alors il y a un vaccin ?

    FB : Ils disent que c’est un vaccin, mais ce dont il s’agit, c’est un virus Ebola vivant. Ils ont affaire à un virus Ebola vivant pour ce soi-disant vaccin.

    DL : (rire nerveux du journaliste)

    FB : De plus, nous savons que le NIH, a travaillé avec le CDC, depuis un certain temps pour combiner le virus vivant d’Ebola avec celui du « rhume commun ».

    DL : Mon Dieu. Mais pourquoi font-ils ça ? Comment justifient-ils cela ?

    FB : Mais pour développer un vaccin, David.

    DL : C’est comme ça qu’ils l’expliquent ?

    FB : Eh oui, c’est tout ce qu’ils peuvent dire. Et donc, si vous mettez ensemble le virus vivant d’Ebola avec celui du rhume, vous obtenez quelque chose qui est aussi contagieux que le rhume commun, mais pas autant que la grippe. Et ça pourrait bien être ce à quoi nous avons affaire ici. Ce vaccin, ou appelez-le comme vous voulez, avec l’Ebola vivant et le rhume commun, a été injecté à une vaste population en Sierra Leone, et peut-être au Libéria, et c’est cela l’origine de l’épidémie, mais ne me croyez pas sur parole et allez voir le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone, et vous verrez que c’est leur conclusion sur ce qui arrive aujourd’hui, et c’est pour cela qu’ils ont ordonné la fermeture du laboratoire américain BSL-4 cet été.

    DL : Est-ce pour cela qu’ils sont contents que les Cubains soient venus, plutôt que de voir les Américains arriver ?

    FB : Le problème c’est qu’aucun Américain ne veut y aller, parce qu’ils savent que les USA sont derrière tout ça. Si vous regardez ce qu’ils appellent le « projet d’aide », c’est le vide total. C’est simplement une vaste mise en scène pour faire croire qu’ils font quelque chose, alors qu’en réalité ils ne font pratiquement rien.

    DL : Les USA n’ont d’ailleurs envoyé aucun médecin là-bas, seulement des soldats, n’est-ce pas ?

    FB : Exact. Et la raison est claire. La semaine dernière il y avait une réunion à Kanema, en Sierra Leone, avec des représentants de toutes ces organisations gouvernementales internationales, et la décision a été prise d’abandonner ces gens à leur sort. Pas de traitement…

    DL : Oui j’ai lu ça, il faut juste les laisser se soigner eux-mêmes.

    FB : Ils les renvoient à la maison avec du simple Tylénol (Doliprane). Ils sont désormais livrés à eux-mêmes, et ce à quoi nous assistons est seulement une mise en scène pour faire croire que les USA font quelque chose, alors qu’ils ne font rien. Les Cubains se sont montrés très héroïques vu la situation. L’organisation Médecins sans frontières est là aussi, et certaines ONG privées également. Mais toutes les organisations gouvernementales sont absentes, en fait elles n’ont jamais voulu s’en mêler, car elles ont réalisé que derrière l’épidémie, il y avait la recherche US sur les armes biologiques, et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire, et que tout ce qui restait à faire c’était de laisser tout cela se consumer tout seul.

    DL : Ce que vous dites est vraiment convaincant et me suggère deux choses. La première est la suivante : bien que le milieu de la médecine inclut beaucoup de gens très motivés sur le plan de l’aide humanitaire, pourquoi n’avons-nous eu aucun « whistle blower » (lanceur d’alerte) sur ce sujet ? Cela semble si scandaleux et dégoutant que quelqu’un aurait dû lancer l’alerte, non ?

    FB : David, si vous regardez au cours de toutes ces années, et ces informations sont du domaine public, il y a environ 27 ou 28 microbiologistes qui sont morts.[1]

    DL : Oui j’ai lu ça.

    FB : 27 ou 28 microbiologistes morts. Je pense que ces chercheurs ont menacé de sonner l’alarme sur ces programmes aussi dangereux qu’illégaux de recherches américaines sur les armes biologiques, et on les a tués. Et c’est pour cela que nous n’avons pas de lanceurs d’alerte ici, parce qu’ils seraient tués eux aussi. Je crois que c’est clair.

    DL : Oui j’ai lu à ce sujet, la liste est impressionnante. Et il y a des histoires bizarres de personnes qui arrêtent leur voiture au-dessus d’un pont et qui sautent.

    FB : Des histoires souvent ridicules. Et je crois que tous ces microbiologistes, plutôt que de sonner l’alarme, ils sont allés voir leur supérieur, au CDC ou ailleurs. Cette information a suivi son chemin et on les a éliminés. C’est pour cela que nous n’avons pas de whistle blowers. En fait nous en avions, mais ils sont tous morts, avant qu’ils n’aient pu lancer l’alerte.

    DL : Avez-vous publié vous-même sur ce sujet et sur les documents dont vous me parlez ? Ou bien comptez-vous le faire ?

    FB : J’ai donné des interviews. Nous avons envoyé des communiqués de presse, à l’Institute for Public Accuracy, et j’ai donné aussi des interviews. J’ai travaillé sur d’autres sujets depuis le début de cette crise, mais si vous allez sur Internet, vous verrez que je suis un peu partout…

    DL : Oui, j’ai vu ça. Mais pas dans les grands médias, évidemment.

    FB : Évidemment, quelqu’un a donné l’ordre de ne pas m’interviewer, et d’ailleurs, après les attaques à l’anthrax d’octobre 2001, j’ai été le premier à dire qu’il s’agissait d’anthrax militarisé (weaponized anthrax) provenant d’un laboratoire gouvernemental américain. Ce qui fut confirmé plus tard. Mais personne ne m’a interrogé. Je crois que j’ai donné en tout et pour tout trois interviews. Une à Fox News, à Boston, j’ai donné une conférence à Harvard, et une interview à la BBC, et à une chaine de la Pacific à Washington. Je parle de tout ça dans mon livre. Cela s’est passé dans les tout premiers jours après les attaques, et après plus rien. Le grand silence. Plus personne n’a parlé avec moi. Plus personne parmi les grands médias. Ces communiqués de presse sont envoyés à plus de 8000 organes de presse tout autour du globe, tous l’ont vu. Tous savent qui je suis. Mais il est clair qu’un ordre a été donné de ne pas avoir affaire avec moi. Et donc, non, rien dans les grands médias.

    DL : Et les médias grands publics dans d’autres pays ? En Russie, en Chine, ou ailleurs ?

    FB : Très peu. En Grèce, j’ai donné une interview[2], mais c’est la seule. Le gouvernement US a probablement dit à ces médias de se tenir éloignés de Francis Boyle. Mais vous savez, je ne suis pas payé pour les interviews, je ne suis pas en train de perdre de l’argent, je fais ça pour informer le public, pour essayer de faire sortir la vérité. Les seuls à m’interviewer ont été des médias alternatifs comme le vôtre.

    DL : Ce qui est étrange dans cette histoire d’armes biologiques génétiquement modifiées, c’est qu’il est difficile de prévoir là où elle va frapper. En supposant que ce que vous dites est exact, comment peuvent-ils penser tenir ce virus éloigné des USA ?

    FB : Vous savez, M. Duncan est ici, aux USA. Il est le cas « zéro » [le premier en dehors des USA – NdT]. L’information est déjà parue, selon laquelle le Département de la Défense et le NIH ont un programme informatique qui simule tout ça, ils savent exactement ce qui va se passer, en Afrique de l’Ouest, et maintenant en Espagne, à cause de l’infirmière là-bas [apparemment guérie depuis – NdT], et ici aux USA à cause de M. Duncan, puisque c’est le cas « zéro », et donc la liste de ses contacts. Ils peuvent insérer tout cela dans l’ordinateur et voir ce qui va se passer. Dans le New York Times hier, il y avait un diagramme avec M. Duncan et tous ses contacts et leurs enfants, et chacun d’entre eux est surveillé. Sauf pour les 4000 personnes sur le bateau de croisière. Ce qui pose la question : pourquoi n’ont-ils pas mis tous les gens du bateau en quarantaine ? Au Nigéria, où ils disent avoir stoppé l’épidémie…

    DL : J’allais vous poser la question…

    FB : …ils ont contacté tout le monde et les ont mis sous surveillance. Mais pas les 4000 personnes sur le paquebot de croisière, et ils ont tous été relâchés sur recommandation du CDC, qui a d’ailleurs dit « il suffit d’une période de quarantaine de 21 jours », et donc tous les gens sur le paquebot ont été libérés. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a critiqué cette décision et dit qu’il faudrait une période de 42 jours de quarantaine. Et si vous regardez les chiffres qui sont derrière les calculs de l’OMS et qui ont abouti à cette période de 42 jours, c’est toujours avec un taux d’efficacité de seulement 98% et un taux de mortalité de 50%, et non de 70%, ce dernier taux indiquant qu’il semble bien s’agir d’un virus manipulé génétiquement et qui est bien plus dangereux que l’Ebola d’origine. Je ne suis pas sûr, mais il me semble que par sécurité, il faudrait parler de période de quarantaine de 50 jours, et d’ailleurs tous ces chiffres du CDC ou de l’OMS sont simplement basés sur le rapport risque/coût, c’est tout. Ils disent simplement que c’est moins couteux de laisser les gens partir après 21 jours, ou 42 jours, plutôt que de les garder en quarantaine. C’est une analyse risque/coût (Cross-Benefit Analysis) au détriment de nos vies. Peut-être que nous serons comme le Nigéria, mais la différence entre le Nigéria et nous [aux USA] est que le Nigéria a retrouvé tous les contacts, alors que nous avons laissé partir dans la nature 4000 personnes de ce paquebot, et avec ces 4000 personnes, ils ont simplement appliqué les protocoles du CDC qui n’ont aucune valeur et sont très dangereux .

    DL : Et bien sûr vous ne pouvez pas mettre en quarantaine toutes ces 4000 personnes ensemble, il faut les maintenir séparées les unes des autres, pour ne pas qu’ils se contaminent les uns les autres.

    FB : Absolument. Ils auraient très bien pu les garder sur le bateau pendant 42 jours en leur expliquant les raisons, avant de les relâcher.

    DL : Vous faites le lien entre l’OMS et le CDC en disant qu’ils sont tous deux coupables dans cette affaire, mais l’OMS comprend de nombreux pays, il y a du personnel venant de pays qui ne sont pas alignés avec les USA. Comment est-ce que ça marche ?

    FB : David, je ne me rappelle pas exactement les chiffres, mais l’OMS est financée sur la même base que l’ONU, puisque c’est une organisation spécialisée.

    DL: Oui, environ 25% par les USA

    FB : En effet, environ 25%, plus le fait que nous devons des milliards de dollars à l’ONU. Et celui qui paie les musiciens choisit la musique. Je ne sais pas à quel point nous devons de l’argent à l’OMS, mais ils font ce qu’on leur demande de faire. Ils peuvent à l’occasion essayer de révéler quelque chose, mais ils ne vont pas se dresser contre nous. Toujours est-il que le CDC est trempé jusqu’au cou dans cette affaire, et ils font du camouflage, nous ne pouvez pas croire un mot de ce qu’ils disent.

    DL : Ouah. Mais alors que devons-nous faire face à cette situation ? Vu que nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement sur ce sujet ?

    FB : Mon conseil est le suivant : heureusement, selon la Constitution des États-Unis, la Santé publique ne relève pas du gouvernement fédéral. Elle dépend des États, des comtés, des villes, des communautés, des villages, des autorités sanitaires [locales]. Et donc ces autorités sanitaires locales doivent s’unir, et faire appel à des experts indépendants qui n’ont jamais participé à aucune recherche dans le domaine des armes biologiques pour le gouvernement américain, et partir de là, élaborer une stratégie pour leurs communautés. Si vous lisez les médias grands publics, ils contactent tous ces experts qui ont trempé dans des recherches en guerre biologique pour les USA.

    DL : Oui, c’est un peu comme demander à des généraux de nous parler des guerres.

    FB : Exactement. C’est la même chose. Vous ne pouvez accorder aucune confiance à ce qu’ils disent. Et donc, je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire, mais que cela doit se passer au niveau local, dans les communautés et avec les autorités sanitaires. Par exemple nous avons eu une crise ici à l’université de Droit. Les abrutis en charge de l’Université ont envoyé un juriste gouvernemental taiwanais. Et ils savaient que nous avions affaire à la tuberculose. J’ai découvert cela, et ai demandé que tout le monde passe des tests, ils ont refusé, alors j’ai lancé l’alerte. Et avec les autorités sanitaires et tous ici, nous avons finalement obtenu que tout le monde passe les tests et nous avons découvert que cinq personnes étaient infectées par la tuberculose. Heureusement on a pu les traiter et elles s’en sont sorties. Sans cela, elles auraient développé la tuberculose, qui est une maladie extrêmement contagieuse. Ce qui est sûr, c’est qui faut travailler avec les autorités sanitaires locales et des spécialistes qui n’ont jamais été impliqués dans des travaux de guerre biologique pour le gouvernement des USA. Malheureusement nous avons 14 000 scientifiques qui participent à ces affreuses recherches en armements biologiques pour le compte du gouvernement des USA, je les appelle les « scientifiques de la Mort », et plus de 1500 laboratoires aux États-Unis qui font ce type de recherche. Vous ne pouvez pas leur faire confiance.

    DL : Combien de laboratoires ?

    FB : 1500

    DL : Mon Dieu. Alors que nous ne sommes pas censés en faire.

    FB : C’est exact. Ce genre de travaux de recherche constitue un crime selon les termes de la loi antiterroriste contre les armes biologiques que j’ai écrite, et nous avons dépensé 79 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 dans ce domaine de recherche, ce qui en dollar constant, représente le double de ce qui a été dépensé pour le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale pour développer la bombe atomique.

    DL : Mais ils disaient que c’est défensif.

    FB : Oui, ils disaient que c’est pour protéger le peuple américain de virus émergents comme l’Ebola. Mais regardez autour de vous. Vous pouvez voir qu’ils n’ont rien fait pour protéger qui que ce soit.

    DL : S’ils travaillaient sur un vaccin depuis les années 80, ils devraient l’avoir maintenant, non ?

    FB : Soit ils devraient l’avoir, soit ils l’ont, et c’est dans les tiroirs au fin fond du laboratoire de Fort Detrick, mais ils ne nous le disent pas, et ils ne l’ont donné qu’aux plus hauts dirigeants de notre gouvernement. C’est très similaire aux attaques à l’anthrax d’octobre 2001, et le fait que tout le monde à la Maison-Blanche prenait du Cipro [antibiotique prévenant les effets de l’anthrax – NdT]. Mais bon, je ne sais pas s’ils l’ont. Soit nous avons le vaccin, soit tout cet argent a été dépensé en pure perte, soit (et ce n’est pas incompatible) ils l’utilisent pour développer des armes biologiques. Faites votre choix. Je dois vous laisser. Merci de l’invitation.

    DL : Merci Francis d’être venu si rapidement à notre antenne.

    Bon ben … voilà! Allez, bonne santé à tous …

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  • Pourquoi le Pentagone et le CDC créent-ils des vaccins et de nouvelles souches brevetées d’Ebola ? Ebola I.

    ebola4
    Source : F William Engdahl pour le New Eastern Outlook http://journal-neo.org/2014/10/26/why-is-the-pentagon-making-ebola-therapeutic-and-cdc-patenting-ebola-strains-2/
    Traduction Ender pour « les moutons enragés »

    Ci-après un gros dossier sur Ebola à lire.

    La panique croissante concernant l’épidémie d’Ebola, délibérément entretenue par le Dr Margaret Chan, la directrice générale « pandémie de grippe porcine » de l’OMS à Genève, et les représentants officiels et irresponsables du CDC (Governement Center for Disease Control) américain, devient de plus en plus absurde et destructrice jour après jour.

    Pas seulement à cause de la liste officielle des symptômes d’Ebola, de la grippe commune ou des rhumes sévères. Pas seulement à cause du seul test de laboratoire reconnu pour Ebola, le Kary PCR test, identifié par son inventeur, le prix Nobel Kary Mullis, comme totalement inopérant pour détecter la présence d’Ebola dans un corps humain. Dans une interview, le Pr Mullis a déclaré : « le PCR quantitatif est une oxymore. » Le PCR a été conçu pour identifier des substances qualitatives et par sa nature même est inadapté pour des estimations quantitatives.

    Le test peut détecter des séquences génétiques des virus, mais pas les virus eux-mêmes.

    Nous avons appris récemment qu’une nouvelle entreprise avait établi un partenariat avec le Pentagone pour mettre au point un « anti-virus Ebola à ARN thérapeutique ». Le 4 août, la chaîne TV Fox, a relayé cette dépêche énigmatique :

    « Le médicament expérimental utilisé pour traiter deux coopérants américains qui avaient été infectés par le virus Ebola n’avait jamais été testé sur des humains auparavant et a été identifié cette année comme faisant partie d’un programme de recherche militaire expérimental… Le département de la défense mène depuis longtemps des recherches sur les maladies infectieuses, incluant Ebola. »

    Le département de la défense et Ebola

    D’autres recherches ont depuis mis au jour les faits suivants, hautement fascinants et suspects, à propos du programme de recherches du département de la défense concernant Ebola.

    Apparemment, le département de la défense a noué un partenariat avec une société de biotechnologies, Tekmira Pharmaceuticals Corporation. Son action est cotée au Nasdaq sous le nom TKMR. Tekmira se présente elle-même comme un leader dans le développement des interférences thérapeutiques de l’ARN (ndt : l’ARN, constitue la transcription cellulaire « opérative » de l’ADN).
    Depuis la panique déclenchée par Ebola, le cours des actions de l’entreprise a crevé le plafond, comme le firent les actions Gilead Sciences de Donald Rumsfeld, qui étaient les inventeurs du fameux Tamiflu. Les cours s’étaient envolés après que le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld ait commandé pour 1 milliards de dollars de Tamiflu, sans valeur pour ses soldats, après le déclenchement de la fausse pandémie de grippe aviaire.

    Le site web de Tekmira dit :

    « TKM-Ebola et l’anti-virus à ARN thérapeutique sont développés dans le cadre d’un contrat de 140 millions de dollars avec une unité du département de la défense américain spécialisée dans les contremesures médicales et les systèmes de biodéfense thérapeutiques (MCS-BDTX). »

    Depuis 2010, ils déclarent en outre :

    « Tekmira a signé un contrat de 140 milliards de dollars avec le département de la défense pour mettre au point un anti-virus à ARN thérapeutique qui utilise notre technologie LNP (ndt : LNP : Lipid Nanoparticle, littéralement, nanoparticules lipides), pour traiter l’infection par le virus Ebola. En 2013, la collaboration a été étendue afin d’inclure des avancées significatives dans la technologie LNP, incluant une nouvelle formulation LNP plus puissante, la capacité à lyophiliser la formulation LNP, et une formulation rendant possible l’administration intra-veineuse. »

    Toujours selon le site web de Tekmira :

    « En 2014, Tekmira a signé une option d’agrément avec Monsanto, permettant à Monsanto d’obtenir une licence pour exploiter la technologie Tekmira. »

    Et maintenant Tekmira a reçu l’autorisation (de qui?) d’effectuer des tests sur des cobayes humains.
    Où ça ? Tekmira nous le dit:

    « Tekmira a rejoint un consortium international dirigé par l’OMS pour développer un vaccin expérimental basé sur l’ARN et destiné à mener des études cliniques accélérées en Afrique de l’ouest. Le consortium inclus des représentants du Consortium International des Affections Respiratoires Sévères et des Infections Emergentes (ISARIC) à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, le centre américain pour le contrôle des maladies (CDC), Médecins Sans Frontières, la fondation Mérieux, et quelques autres. »

    Maintenant que le monde entier est complètement hystérique au sujet d’Ebola, qui va regretter la disparition de quelques centaines d’africains de l’ouest des suites des complications causées par les expérimentations du Pentagone et de TKM ? Tous les acteurs du crime sont regroupés dans le consortium mettant en place les tests humains de Tekmira en Afrique de l’ouest, l’OMS, le centre américain pour le contrôle des maladies (CDC), et Médecins Sans Frontières.

    Est-ce qu’Ebola et la campagne mondiale de l’OMS et du CDC ont été créés par ses sponsors pour créer un état de panique afin de tester des vaccins expérimentaux ou des injections de TKM-Ebola conçus pour éliminer une partie significative de la population d’Afrique de l’ouest ?

    Ebola et l’eugénisme ?

    Il est intéressant de noter qu’avant sa mort dans un curieux accident d’avion, le président jusqu’en 2010 de Médecins Sans Frontières pour les Etats-Unis était Richard Rockefeller, le fils de David Rockefeller. Et jusqu’à il y a quelques mois, un autre Rockefeller siégeait au conseil d’administration de Monsanto quand il est mort.

    La famille Rockefeller, depuis plus d’un siècle depuis la création de sa Fondation Rockefeller, a été la plus généreuse source de financement des recherches sur l’eugénisme, incluant les recherches menées par les nazis à l’institut Kaiser Wilhem à Berlin et Munich dans les années 30.

    Il y a quelques familles très riches et influentes qui se considèrent comme des dieux planant au-dessus des simples mortels. C’est ce que dit l’histoire des Rockefeller. Dans son livre de 1933 « La vision moléculaire de la vie » le Docteur Lily E Kay, décrite comme « l’une des plus extraordinaires historiennes de la biologie de sa génération » affirme que la « nouvelle biologie » a largement été créé par la Fondation Rockefeller et son programme à l’institut de technologie de Californie à travers un consensus entre une élite scientifique et une élite capitaliste dont les objectifs étaient centrés sur l’eugénisme et le besoin de créer un mécanisme de contrôle social et d’engineering humain.

    Le terme de « biologie moléculaire » a été inventé en 1938 par Warren Weaver, directeur de la division des sciences naturelles à la Fondation Rockefeller. L’argent pour financer le développement de la discipline réductionniste de la biologie moléculaire venait des Rockefeller.

    Beaucoup des scientifiques impliqués n’étaient pas des eugénistes mais étaient simplement à la recherche de financements. Kay note que beaucoup d’entre eux, même au niveau de l’élite, étaient avant tout intéressés par la recherche scientifique fondamentale, même lorsqu’ils étaient informés des buts de la Fondation Rockefeller. Comme Kay le remarque, « le résultat final a été que la « nouvelle biologie » ne fut pas une recherche ouverte des « sources de la vie » mais plutôt une investigation pour répondre à des questions spécifiques destinées à servir les buts de l’eugénisme et du contrôle social. »

    Le CDC a-t-il breveté une souche d’Ebola ?

    Toutes les preuves disponibles suggèrent que l’hystérie à propos d’Ebola entretenue par le CDC et l’OMS constituent une partie d’un agenda eugéniste plus vaste qui a conduit la Fondation Rockefeller à créer les variétés OGM de Monsanto de manière à contaminer la chaîne alimentaire.

    Comme si le lien entre le Pentagone et Tekmira n’était pas assez alarmant, le CDC a obtenu un brevet en 2010 sur une souche particulière du virus connue sous le nom « EboBun ». Il s’agit du brevet Numéro CA2741523A1. Ils sont également autorisés à percevoir des droits de propriété pour son utilisation.

    Pourquoi est-ce que la principale agence de santé gouvernementale dépose un brevet sur une souche du virus Ebola ?

    Pour breveter un virus ? Comment est-ce qu’une telle monstruosité est possible ? Selon le spécialiste du droit de la propriété David Schwartz « vous ne pouvez pas breveter un état pathologique en soi, comme le cancer ou la grippe. Mais si vous parlez de breveter une forme de vie comme une bactérie ou un virus, altérée par l’homme, la réponse est oui ! »

    A qui profite Ebola ?

    L’armée US a lancé un déploiement d’envergure au Libéria, 3000 soldats, au prétexte de lutter contre l’épidémie d’Ebola.

    Il faut noter à ce sujet que le pays a été choisi par les autorités US pour implanter une base régionale de l’AFRICOM, le centre opérationnel de commandement unifié pour l’Afrique, qui sert à coordonner la logistique et de commandement centralisé pour les opérations américaines sur le continent. La présidente du Libéria, qui a autorisé l’implantation de l’AFRICOM, Ellen Johnson Sirleaf, est diplômée de Harvard …
    Bienvenue dans le monde de l’ombre de l’OMS, du Pentagone et du CDC … etc. (A suivre)

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  • LA PARABOLE DU PECHEUR ET DU BUSINESSMAN

    Pecheur
    Source : Conscience Citoyenne Responsable

    Dans un petit village au bord de la mer, vivait un pécheur dans un cabanon rustique, mais accueillant, au bout d’une plage de sable fin. Tous les matins, il partait sur sa barque parmi les flots azurs d’une eau limpide et poissonneuse. Tous les matins il revenait avec suffisamment de poissons pour manger lui et sa famille. Ensuite étendu sur son hamac il faisait la sieste.

    Un jour après le repas alors qu’il s’apprêtait à faire un somme bien mérité de son point de vue, un homme élégamment habillé se présenta à lui :

    — Bonjour, je vous observe depuis quelques jours, et je constate que tous les matins en à peine une heure et demi vous ramener assez de poissons pour votre famille. Mais si vous péchiez toute la matinée, vous attraperiez plus de poissons et vous pourriez en revendre.

    Le pêcheur ouvre un œil et demande : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien avec l’argent que vous gagneriez, vous pourriez acheter du matériel plus performant, ainsi vous attraperiez plus de poissons, vous gagneriez plus d’argent et ensuite vous pourriez acheter d’autres barques et vous attraperiez encore plus de poissons, et comme cela vous pourriez même acheter un chalutier.

    Le pêcheur toujours dans son hamac : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien, j’ai fait HEC et d’autres grandes écoles, et je pourrais vous aider à trouver des marchés à l’international, vous pourrez, avec les bénéfices, acheter toute une flotte de chalutiers, ouvrir des usines de transformation et de mise en conserve, et créer une véritable multinationale. Vous aurez des milliers d’employés qui vous rapporteront des millions de bénéfice. Vous deviendrez un homme très riche. Vous pourrez voyager où vous voulez, vous dormirez dans les meilleurs hôtels et mangerez dans les meilleurs restaurants.

    Le pêcheur, toujours allongé : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien, vous deviendrez quelqu’un de connu et respectable, vous aurez des bureaux à New York, Londres, Hong Kong, vous rencontrerez des célébrités, on vous invitera à des réceptions et des cocktails, vous ferez partie du beau monde…

    Le pêcheur, étonné : « Mais pourquoi faire ? »

    — Et bien, vous pourrez investir dans la finance, acheter des actions en bourse, spéculer sur la dette des états et intervenir dans les décisions des plus grands organismes qui gouvernent la planète. Vous défendrez âprement vos intérêts et celui de vos descendants en influençant les décisions des gouvernements afin que les lois vous favorisent et que personne ne remette en cause votre patrimoine.

    Le pêcheur un peu agacé : « Oui, mais tout ça pourquoi ? »

    — Et bien ensuite, une fois que vous aurez stabilisé vos affaires, affaibli la concurrence, racheté et démantelé les entreprises qui auraient pu vous nuire, vous aurez créé un véritable empire qui comptera dans le monde des affaires. A ce moment vous pourrez enfin profiter de la vie, vous vous retirer et profiter de vos dernières années, vous achèterez un cabanon sur une plage de sable fin et vous irez pécher pour votre plaisir, vous mangerez vos prises en famille tranquillement avant de faire une petite sieste dans un hamac bercé par la brise marine …

    « Tout ça pour ça ! »

    Pecheur2


  • « D’ici dix ans, la France sera la puissance dominante en Europe ! »

    francogermain
    Le Point – Publié le 11/10/2014 à 12:02 – Modifié le 11/10/2014

    C’est la prédiction du « Daily Telegraph », qui fustige la situation économique de l’Allemagne. « L’homme malade de l’Europe » n’est pas celui qu’on croit…

    Enfin une bonne nouvelle !

    D’après The Daily Telegraph, le prétendu déclin français (ou « suicide », pour reprendre une expression chère à Éric Zemmour) ne sera bientôt qu’un vieux souvenir, rapporte le blog du Monde « Big Brother ». Dans dix ans, prédit le quotidien britannique, l’homme malade de l’Europe ne sera pas celui qu’on croit : la France aura dépassé l’Allemagne.

    Graphiques et experts à l’appui, le site du journal attaque en effet durement les choix économiques allemands : « La France peut passer pour l’homme malade de l’Europe, mais les malheurs de l’Allemagne sont plus profonds, enracinés dans le dogme mercantile, la glorification de l’épargne pour son propre compte et la psychologie corrosive du vieillissement. »

    Un pronostic qui appuie là où ça fait mal, alors que quatre instituts de conjoncture viennent de fortement réviser à la baisse, ce jeudi, leurs prévisions de croissance pour l’économie outre-Rhin. D’autant que, note le journal britannique, ces inquiétudes sont exprimées avant tout par des spécialistes allemands, au premier rang desquels le directeur de l’Institut allemand pour la recherche économique.

    Un pays « se reposant sur ses lauriers »

    Dans son dernier livre, Die Deutschland-Illusion, Marcel Fratzscher livre « un pamphlet contre le fétichisme fiscal du ministre des Finances Wolfgang Schaüble, maintenant inscrit dans la Constitution à travers une loi d’équilibre budgétaire à laquelle il est quasi impossible de déroger », écrit The Daily Telegraph.

    « Il exprime la déception d’un pays se reposant sur ses lauriers, prisonnier de la fausse idée partagée que l’économie se gère comme le budget d’une famille, et rassuré à tort par la flatterie mal placée des pays voisins qui regardent rarement sous le capot du moteur allemand », ajoute le quotidien.
    « L’Allemagne se proclame modèle du monde, mais l’orgueil précède la chute », note pour sa part Olaf Gersemann, le chef du service économique du groupe de médias Welt dans son dernier ouvrage, La bulle Allemagne. Selon lui, le second « miracle économique » que connaît l’Allemagne depuis 2005 lui est « monté à la tête ». Le pays a pris un ensemble de circonstances exceptionnelles pour une ascendance permanente, alors que ces dernières vont « bientôt disparaître », voire s’inverser.

    « Chant du cygne »

    Nous assistons au « chant du cygne d’une grande nation économique », prévient-il. Voilà de quoi redorer le blason français, qui ressort rarement grandi des comparaisons avec son voisin.
    « Depuis des décennies, les erreurs en matière de politique publique se succèdent. Les impôts et les structures sociales ont engendré la chute du taux de fécondité du pays. Le manque d’investissement a aggravé cet état de fait. D’ici cinq ans, il est évident que l’Allemagne se trouvera dans une situation grave et qu’un budget équilibré ne sera pas suffisant pour se défendre. D’ici dix ans, la France sera la puissance dominante en Europe », conclut The Daily Telegraph.

    Cocorico !

    cocorico


  • Hommage à Christine de Pizan

    Christine de Pizan2

    Christine de Pizan née à Venise en 1364 et morte au monastère de Poissy vers 1430, est une philosophe et poétesse française de naissance italienne.
    Veuve à 26 ans, elle gagna sa vie en écrivant : elle fut la première femme à vivre de sa plume. Son chef-d’œuvre, La Cité des Dames illustres, est une allégorie où différentes figures féminines du passé dialoguent sur la place de la femme dans la société. C’est le premier ouvrage réellement féministe de la littérature.
    Mais le nom de Christine de Pizan est très vite oublié et, pendant longtemps, la postérité crut que l’auteur du texte était un homme, car autant d’érudition et et de génie ne pouvaient être attribués à une femme.
    La critique a largement rendu justice à la première écrivaine qui a laissé une œuvre considérable.

    Cuer qui en tel tristour demeure.

    Se de douloureux sentement
    Sont tous mes dis, n’est pas merveille,
    Car ne peut avoir pensement
    Joyeux, cuer qui en dueil traveille.
    Car, se je dors ou se je veille,
    Si suis je en tristour a toute heure,
    Si est fort que joye recueille
    Cuer qui en tel tristour demeure.

    Noublier ne puis nullement
    La trés grant douleur non pareille.
    Qui mon cuer livre a tel tourment,
    Que souvent me met a l’oreille
    Grief desespoir, qui me conseille
    Que tost je m’occie et accueure;
    Si est fort que joye recueille
    Cuer qui en tel tristour demeure.

    Si ne pourroye doulcement
    Faire dis; car, vueille ou ne vueille,
    M’estuet complaindre trop griefment
    Le mal, dont fault que je me dueille;
    Dont souvent tremble comme fueille,
    Par la douleur qui me cueurt seure.
    Si est fort que joye recueille
    Cuer qui en tel tristour demeure.

    Tant ont a durer mes peines.

    Je suis loings de mes amours,
    Dont je pleure mainte lerme;
    Mais en espoir prens secours
    Que tost revendra le terme
    Qu’il m’a mis de retourner.
    Ja sont passées trois sepmaines,
    Six en devoit sejourner,
    Tant ont a durer mes peines.
    Tant le desire tousjours
    Qu’en suis malade et enferme.
    Or venez doncques le cours,
    Amis que j’aim d’amour ferme,
    Et vous ferez destourner
    Mes angoisses trés grevaines;
    Car jusques au retourner
    Tant ont a durer mes peines.
    Pour mener mon dueil en plours,
    Souvent a par moy m’enferme;
    Mais ce garist mes doulours
    Qu’a bon espoir je m’afferme
    Que Dieu vous vueille amener,
    Ou tost nouvelles certaines;
    Jusques la me fault pener,
    Tant ont a durer mes peines.

    Christine de Pizan


  • Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ?

    Source : http://www.additifs-alimentaires.net/index.php

    Les colorants alimentaires de E100 à 182

    Près d’un colorant sur deux est dérivé d’hydrocarbures : jadis de goudron de houille, aujourd’hui pétrochimiques, ils sont presqu’unanimement suspectés de dérèglements latents chez l’enfant comme l’hyperactivité, les déficits de l’attention, des résultats scolaires et de la sociabilité. Ils sont également suspectés d’être cancérigènes.
    E 1

    Les amidons modifiés E1400 à 1452

    Sauf preuve du contraire, des matières premières transgéniques (maïs, pomme-de-terre, blé,…) sont autorisées voire vraisemblables vu leur excellente compétitivité commerciale.
    Ces matières sont ensuite modifiées de façon chimique, principalement, parfois enzymatiquement ou physiquement. La chimie recourt à des principes actifs connus pour être toxiques comme de l’acétate de vinylePotentiel cancérigène (2B) reconnu auprès du Centre International de Recherches sur le Cancer (CIRC)., de l’oxyde de propylène ou de l’hypochlorite de sodium…
    E 2

    Les huiles minérales dites de qualité alimentaire E905a/d/e/f/g

    Une huile minérale est un extrait hydrocarbure utilisé entre autres comme huile moteur ou pétrole de lampe. L’alimentation transformée raffine abondamment ces huiles avant de les nommer officiellement « huiles de qualité alimentaire » et les normaliser comme agents de glaçage, par ex.
    E 3

    La litholrubine BK E180

    La litholrubine BK est une encre pétrochimique, et le classique composant magenta des imprimantes domestiques à jet d’encre. Désignée au Codex comme colorant alimentaire, elle est autorisée dans l’Union Européenne pour teindre des croûtes comestibles de fromage.
    E 4

    Le noir de carbone E152

    Connu pour être entre autres un polluant des moteurs diésel et de la combustion domestique, il est exploité industriellement pour noircir la couleur des pneus et pour fabriquer des encres d’imprimantes laser (toners). Il est traité et « purifié » dans l’alimentation transformée avant d’être désigné comme colorant .
    E 5

    Le dioxyde de soufre E220

    Gaz toxique des émanations volcaniques comme des émanations industrielles, le dioxyde de soufre est la molécule de base des fameux sulfites. Le Codex alimentarius, programme commun de l’ OMS et de la FAO (ONU), le normalise notamment comme conservateur et antioxydant. Très utilisé dans les vins et sur les abricots séchés.
    E 6

    Le formol (dit formaldéhyde) E240

    Mieux connu comme conservateur de cadavres d’animaux et d’humains, le formol (solution aqueuse commercialisée) est renommé formaldéhyde (forme brute gazeuse) pour raison commerciale.
    Toxique et cancérigène, il est interdit dans l’Union Européenne mais des traces sont présentes dans une douzaine d’additifs autorisés (UE 231/2012).
    E 7

    Le nitrate de potassium ou salpêtre E252

    Connues depuis le moyen-âge sous le nom de salpêtre, ces fibres blanches duveteuses ont une longue histoire dans la fabrication de la poudre à canon et la conservation de la viande, de laquelle on ignorait encore vraisemblablement la cancérogénicité. Aujourd’hui synthétiques, elles étaient à l’époque extraites des murs des caves et des lieux sombres et humides.
    E 8

    L’urée dite carbamide E927b

    Renommée plus commercialement carbamide, l’urée est le principal déchet évacué par l’urine. Listée comme agent de traitement des farines au Codex, l’Union Européenne l’utilise dans les chewing-gums sans sucre et les produits de blanchiment des dents.
    E 9

    Les additifs à traces fécales E457, E428, E441, E234, E1103, E424

    L’alpha-cyclodextrine E457 est produite avec l’enzyme transgénique CGTase sur des sirops d’amidon hydrolysés, son gène codant est dérivé d’un bacille de la flore fécale.
    La gélatine E428, aujourd’hui « décodifiée », la nisine E234 et l’invertase E1103 peuvent contenir de faibles quantités de coliformes (< 100/gr. en théorie), soit des bactéries d'origine fécale. E 10

    Le péroxyde d’acétone E929

    Explosif presqu’aussi puissant que le TNT, à même d’exploser dans les mains d’un manipulateur distrait, le péroxyde d’acétone a de par sa fabrication simple, accessible, et sa difficulté de détection, une histoire connue dans l’armement artisanal de terroristes — Agent de traitement des farines.
    E 11

    Le Propylène glycol E1520

    Composé chimique artificiel aux applications nombreuses et diverses, c’est notamment un anti-gel pour avions, le principe actif des nouvelles cigarettes électroniques, un fumigène de spectacles et discothèques, ainsi qu’un principe actif létal pour pièges à coléoptères.
    Vu dans l’alimentation comme agent humectant, dispersant, de glaçage et de blanchiment.
    E 12

    Les additifs à l’ammoniaque E150c, E150d, E239, E503, E510, E527…

    L’ammoniaque est un produit ménager très caustique efficace pour nettoyer et dégraisser. Près d’une trentaine de dérivés d’ammoniaque sont aujourd’hui commercialisés, comme le Caramel au sulfite ammoniacal E150d régulièrement ingéré par les enfants dans les sodas, ou encore l’hydroxyde d’ammonium E527, un extrait à 30% de gaz ammoniac.
    E 13

    L’huile de soja thermo-oxydée E479b

    Esters glycériques d’acides gras contenant près de 10% d’huile de soja oxydée par chauffage, ce qui peut être assimilé à 10% d’huile de friture usée — Emulsifiant.
    E 14

    La cellulose transformée E469, le pullulane E1204,

    le béta-carotène E160a et le lycopène E160d
    E469 et E1204 sont biosynthétisés à l’aide de champignons pathogènes des plantes et opportunistes sur l’homme : Trichoderma longibrachiatum et Aureobasidium pullulans.
    E160a(iii) et E160d(iii) sont biosynthétisés avec un champignon parasite des plantes, saprophyte (i.e. se nourrit de matières organiques en putréfaction) et transgénique : Blakeslea trispora (photo). Sur une étiquette, les suffixes de codes (i,ii, …) de ces additifs sont généralement tus.
    E 15

    La cochenille E120 et la gomme laque E904

    Standardisés comme colorant et agent de glaçage, les matières premières de ces additifs sont des insectes parasites des plantes : respectivement Dactylopius coccus (photo) et Laccifer lacca.

    E 16

    POUR CONCLURE

    La majorité de ces additifs est exclue de la filière biologique, à l’exception d’une poignée comme le dioxyde de soufre, le salpêtre et la gélatine.

    MANGER BIO (si on peut), AVEC VIGILANCE, C’EST MANGER SAIN (peut-être, on est sûr de rien)!

    Plus de 350 additifs alimentaires autorisés dans l’U.E., moins de 50 dans la filière d’alimentation biologique, pas de pesticides toxiques sur les fruits et légumes, pas d’additifs transgéniques, pas de denrées irradiées (normalement).

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