Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ?

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Source : http://www.additifs-alimentaires.net/index.php

Les colorants alimentaires de E100 à 182

Près d’un colorant sur deux est dérivé d’hydrocarbures : jadis de goudron de houille, aujourd’hui pétrochimiques, ils sont presqu’unanimement suspectés de dérèglements latents chez l’enfant comme l’hyperactivité, les déficits de l’attention, des résultats scolaires et de la sociabilité. Ils sont également suspectés d’être cancérigènes.
E 1

Les amidons modifiés E1400 à 1452

Sauf preuve du contraire, des matières premières transgéniques (maïs, pomme-de-terre, blé,…) sont autorisées voire vraisemblables vu leur excellente compétitivité commerciale.
Ces matières sont ensuite modifiées de façon chimique, principalement, parfois enzymatiquement ou physiquement. La chimie recourt à des principes actifs connus pour être toxiques comme de l’acétate de vinylePotentiel cancérigène (2B) reconnu auprès du Centre International de Recherches sur le Cancer (CIRC)., de l’oxyde de propylène ou de l’hypochlorite de sodium…
E 2

Les huiles minérales dites de qualité alimentaire E905a/d/e/f/g

Une huile minérale est un extrait hydrocarbure utilisé entre autres comme huile moteur ou pétrole de lampe. L’alimentation transformée raffine abondamment ces huiles avant de les nommer officiellement « huiles de qualité alimentaire » et les normaliser comme agents de glaçage, par ex.
E 3

La litholrubine BK E180

La litholrubine BK est une encre pétrochimique, et le classique composant magenta des imprimantes domestiques à jet d’encre. Désignée au Codex comme colorant alimentaire, elle est autorisée dans l’Union Européenne pour teindre des croûtes comestibles de fromage.
E 4

Le noir de carbone E152

Connu pour être entre autres un polluant des moteurs diésel et de la combustion domestique, il est exploité industriellement pour noircir la couleur des pneus et pour fabriquer des encres d’imprimantes laser (toners). Il est traité et « purifié » dans l’alimentation transformée avant d’être désigné comme colorant .
E 5

Le dioxyde de soufre E220

Gaz toxique des émanations volcaniques comme des émanations industrielles, le dioxyde de soufre est la molécule de base des fameux sulfites. Le Codex alimentarius, programme commun de l’ OMS et de la FAO (ONU), le normalise notamment comme conservateur et antioxydant. Très utilisé dans les vins et sur les abricots séchés.
E 6

Le formol (dit formaldéhyde) E240

Mieux connu comme conservateur de cadavres d’animaux et d’humains, le formol (solution aqueuse commercialisée) est renommé formaldéhyde (forme brute gazeuse) pour raison commerciale.
Toxique et cancérigène, il est interdit dans l’Union Européenne mais des traces sont présentes dans une douzaine d’additifs autorisés (UE 231/2012).
E 7

Le nitrate de potassium ou salpêtre E252

Connues depuis le moyen-âge sous le nom de salpêtre, ces fibres blanches duveteuses ont une longue histoire dans la fabrication de la poudre à canon et la conservation de la viande, de laquelle on ignorait encore vraisemblablement la cancérogénicité. Aujourd’hui synthétiques, elles étaient à l’époque extraites des murs des caves et des lieux sombres et humides.
E 8

L’urée dite carbamide E927b

Renommée plus commercialement carbamide, l’urée est le principal déchet évacué par l’urine. Listée comme agent de traitement des farines au Codex, l’Union Européenne l’utilise dans les chewing-gums sans sucre et les produits de blanchiment des dents.
E 9

Les additifs à traces fécales E457, E428, E441, E234, E1103, E424

L’alpha-cyclodextrine E457 est produite avec l’enzyme transgénique CGTase sur des sirops d’amidon hydrolysés, son gène codant est dérivé d’un bacille de la flore fécale.
La gélatine E428, aujourd’hui « décodifiée », la nisine E234 et l’invertase E1103 peuvent contenir de faibles quantités de coliformes (< 100/gr. en théorie), soit des bactéries d'origine fécale. E 10

Le péroxyde d’acétone E929

Explosif presqu’aussi puissant que le TNT, à même d’exploser dans les mains d’un manipulateur distrait, le péroxyde d’acétone a de par sa fabrication simple, accessible, et sa difficulté de détection, une histoire connue dans l’armement artisanal de terroristes — Agent de traitement des farines.
E 11

Le Propylène glycol E1520

Composé chimique artificiel aux applications nombreuses et diverses, c’est notamment un anti-gel pour avions, le principe actif des nouvelles cigarettes électroniques, un fumigène de spectacles et discothèques, ainsi qu’un principe actif létal pour pièges à coléoptères.
Vu dans l’alimentation comme agent humectant, dispersant, de glaçage et de blanchiment.
E 12

Les additifs à l’ammoniaque E150c, E150d, E239, E503, E510, E527…

L’ammoniaque est un produit ménager très caustique efficace pour nettoyer et dégraisser. Près d’une trentaine de dérivés d’ammoniaque sont aujourd’hui commercialisés, comme le Caramel au sulfite ammoniacal E150d régulièrement ingéré par les enfants dans les sodas, ou encore l’hydroxyde d’ammonium E527, un extrait à 30% de gaz ammoniac.
E 13

L’huile de soja thermo-oxydée E479b

Esters glycériques d’acides gras contenant près de 10% d’huile de soja oxydée par chauffage, ce qui peut être assimilé à 10% d’huile de friture usée — Emulsifiant.
E 14

La cellulose transformée E469, le pullulane E1204,

le béta-carotène E160a et le lycopène E160d
E469 et E1204 sont biosynthétisés à l’aide de champignons pathogènes des plantes et opportunistes sur l’homme : Trichoderma longibrachiatum et Aureobasidium pullulans.
E160a(iii) et E160d(iii) sont biosynthétisés avec un champignon parasite des plantes, saprophyte (i.e. se nourrit de matières organiques en putréfaction) et transgénique : Blakeslea trispora (photo). Sur une étiquette, les suffixes de codes (i,ii, …) de ces additifs sont généralement tus.
E 15

La cochenille E120 et la gomme laque E904

Standardisés comme colorant et agent de glaçage, les matières premières de ces additifs sont des insectes parasites des plantes : respectivement Dactylopius coccus (photo) et Laccifer lacca.

E 16

POUR CONCLURE

La majorité de ces additifs est exclue de la filière biologique, à l’exception d’une poignée comme le dioxyde de soufre, le salpêtre et la gélatine.

MANGER BIO (si on peut), AVEC VIGILANCE, C’EST MANGER SAIN (peut-être, on est sûr de rien)!

Plus de 350 additifs alimentaires autorisés dans l’U.E., moins de 50 dans la filière d’alimentation biologique, pas de pesticides toxiques sur les fruits et légumes, pas d’additifs transgéniques, pas de denrées irradiées (normalement).

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