Médocs or not médocs – La est la question !

Partager

Médoc

885 000 « événements indésirables graves »
causés par des soins médicaux ont lieu chaque année en France. La moitié nécessite une hospitalisation en urgence. L’autre moitié non, parce que les patients sont déjà à l’hôpital !!!

Ces chiffres sont tellement énormes qu’on a peine à y croire. Rapportés au nombre de personne en France qui sont en mauvaise santé, ils semblent indiquer que la plupart d’entre nous, serons, un jour ou l’autre, victimes des « soins » de la médecine conventionnelle.

Et pourtant, ces chiffres émanent de la Drees, la direction de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé, peu susceptible d’avoir noirci le tableau. Car quand une administration ou une entreprise s’évalue elle-même, elle a plutôt tendance à se jeter des fleurs.

Lorsqu’on pense aux effets secondaires des médicaments, ce qui vient d’abord à l’esprit sont les maux de tête, les vertiges, la bouche sèche, ou encore les accidents cardiaques graves comme dans le cas du Médiator (valvulopathie).
Mais on oublie souvent une autre catégorie d’effets secondaires, beaucoup plus insidieux, et répandus : de nombreux médicaments drainent les nutriments essentiels de votre corps, ce qui provoque par carence : fatigue, affaiblissement de notre système immunitaire, et augment notre risque de maladies cardiaques et même de cancer sur le long terme.

Cette conséquence intéresse peu les médecins qui manquent de formation en biochimie et en nutrition. Certains, qui considèrent les déficits en vitamines, minéraux et acides gras comme des fables, vont jusqu’à ignorer complètement le problème, parfois même rire de leurs patients qui s’en préoccupent.

Quels sont nos risques ?

L’épuisement de nos réserves de nutriments essentiels (vitamines et minéraux), qui provoque des symptômes tels que la fatigue, des crampes musculaires et l’accélération du rythme cardiaque, peut se produire en quelques semaines après le début de la prise d’un médicament.

Le plus souvent, ces symptômes apparaissent cependant progressivement, au fil des mois, voire des années – et, par conséquent, sont considérés par les patients qui prennent les médicaments comme bénins, quand ils ne sont pas carrément confondus avec des signes de vieillissement.

Dans certains cas, une carence non décelée en éléments nutritionnels augmente votre risque d’attraper d’autres maladies – par exemple, une carence en acide folique (vitamine B9) peut augmenter votre risque de cancer, ou causer des changements physiologiques qui peuvent ouvrir la voie à une crise cardiaque ou un AVC (accident vasculaire cérébral).

Quelques exemples :

Aspirine et autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS : ibuprofène, diclofénac)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’aspirine, sont couramment utilisés pour réduire la douleur et l’inflammation. Des millions de Français prennent aussi des micro doses d’aspirine pour fluidifier leur sang, dans le but de réduire leur risque d’une crise cardiaque ou d’AVC.

Les nutriments éliminés par les AINS sont l’acide folique (vitamine B9) et la vitamine C.
L’insuffisance en acide folique est soupçonnée d’augmenter le risque de plusieurs cancers, y compris les tumeurs malignes du sein et du côlon. Un taux réduit d’acide folique a également été mis en relation avec des niveaux élevés d’homocystéine, un acide aminé qui peut augmenter le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Les personnes qui ont peu de vitamine C attrapent plus de rhumes, de grippe et d’infections que celles ayant des taux normaux. Une carence en vitamine C peut également nuire à la capacité du corps à produire et réparer le cartilage – ce qui peut expliquer pourquoi les gens souffrant d’arthrose qui prennent régulièrement un AINS ont souvent plus de douleurs à long terme.

Les inhibiteurs calciques

La plupart des personnes qui ont besoin d’être soignées contre l’hypertension savent que les diurétiques (médicaments provoquant une excrétion de l’eau) peuvent épuiser leurs réserves en micronutriments essentiels, notamment le potassium. Il est moins bien connu en revanche que les inhibiteurs calciques, y compris l’amlodipine (Amlor, prescrit contre les crises d’angor, ou angines de poitrine) et la nicardipine (Loxen, prescrit contre l’hypertension), peuvent avoir le même effet.

Nutriment éliminé par le médicament : le potassium. Les personnes qui ont un taux faible de potassium peuvent ressentir des faiblesses musculaires et de la fatigue. Leur pression artérielle peut également augmenter, ce qui annule les effets bénéfiques du médicament !

Le GEMFIBROZIL

Les personnes qui souffrent d’un taux élevé de cholestérol que les statines ne parviennent pas à faire baisser, ou qui souffrent de douleurs musculaires ou d’autres effets secondaires lors de la prise de statines, peuvent se voir prescrire du gemfibrozil (Lipur). Ce médicament et les autres appartenant à la catégorie des fibrates, élèvent le niveau de HDL (bon cholestérol) et réduisent les taux de (mauvais) cholestérol LDL et de triglycérides.

Nutriments éliminés par le médicament : la vitamine E et le coenzyme Q10 (CoQ10). Une carence en vitamine E, un antioxydant puissant, peut augmenter le risque de cancer, de maladies cardiaques et d’autres problèmes de santé, tels que les troubles nerveux.
L’insuffisance de CoQ10 se traduit souvent par des douleurs et des faiblesses musculaires, et peut provoquer des troubles du rythme cardiaque.

Le METFORMINE

La metformine (Glucophage) est un médicament oral contre le diabète de type 2 répandu. Il réduit la glycémie en rendant les cellules plus sensibles à l’insuline. Il entraîne également une moindre prise de poids et moins d’épisodes d’hypoglycémie (chute du taux de sucre sanguin) que d’autres médicaments contre le diabète.

Nutriment éliminé par le médicament : la vitamine B12. Une étude publiée dans le journal Archives of Internal Medicine a révélé que les patients prenant de la metformine avaient un niveau moyen de vitamine B12 qui était de la moitié de celui des personnes qui ne prenaient pas le médicament. La metformine réduit également le niveau de vitamine B9. Une carence en ces éléments nutritifs peut causer de la fatigue, des pertes de mémoire et de la dépression.

Il serait temps que notre médecine occidentale et sa complice l’industrie pharmaceutique trouvent des remèdes aux causes de nos maladies plutôt que de les entretenir en nous vendant des médicaments qui nous soulagent que des effets.

Médoc 2
Dessin de AH-Texte de Pierre-Alain