IMPORTANT : n’oubliez jamais pourquoi nous sommes endettes !!!

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dette

Avez-vous déjà entendu parler de l’article 104 du Traité de Maastricht ? Si ce n’est pas le cas, vous feriez bien de vous y intéresser. Il est passé inaperçu dans les médias, et pourtant il ne date pas d’hier… !

Cet article – devenu l’article 123 du Traité de Lisbonne – stipule que les Etats membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts.
Je vous rappellerai que le peuple français avait voté contre le traité établissant une constitution pour l’Europe de 2004.

Un certain Nicola Sarkozy, fraichement élu président de la République s’est alors démené pour faire ratifier par voie parlementaire (fini les référendums) un traité préparé au second semestre 2007 par une conférence intergouvernementale (CIG). Ce traité ayant pour but de pallier au rejet de la dite constitution pour l’Europe que les français avait refusée.

Important : avant ces traités de Maastricht et de Lisbonne, les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé.

Depuis, les « banksters » (banquiers profiteurs voire malhonnêtes) ont pris le contrôle d’une grande partie de la « création monétaire », en accord avec les personnages politiques censés nous représenter, nous protéger, dans tous les sens du terme.

Résultat : les banques privées en question génèrent des profits colossaux grâce à nos impôts ! Et la dette publique ne cesse de s’accroître inexorablement au fil du temps.

Pour être clair un exemple :

Auparavant

Un pays avait besoin d’argent, par exemple, pour construire des infrastructures (Autoroutes, immeubles sociaux etc.) Il empruntait à sa banque centrale qui créait de la monnaie pour ces travaux. L’Etat en question remboursait en quelques années (par exemple en 20 ans) le montant de ce prêt sans intérêt avec les péages, les loyers, les impôts. Au fur et à mesure que la banque centrale était remboursée elle détruisait la monnaie créée à cet effet, évitant ainsi l’inflation.

Maintenant

Un pays ayant besoin d’argent pour construire des infrastructures (Autoroutes, immeubles sociaux etc.) est obligé d’emprunter à une banque privé ! Avec les intérêts au bout de 20 ans le pays a remboursé le double de la somme empruntée (ceux qui construisent une maison à crédit le savent). Ce qui veut dire que la banque prêteuse a empoché le double de ce qu’elle a prêté en ayant créé une monnaie virtuelle par un jeu d’écriture. Et cela a coûté le double qu’auparavant à l’Etat.

La France est surendettée et ce n’est rien de le dire (déficit officiel : plus de 2 000 milliards d’euros !) Si c’était une société privée, elle aurait déposé le bilan depuis bien longtemps. Donc, pour combler les trous dans les caisses, pour paraître cette grande, prospère et puissante nation qu’elle fut jadis, la France réclame aux banques privées des fonds, qu’elle obtient immédiatement, car l’affaire est juteuse pour les créanciers. Faute de pouvoir équilibrer la balance budgétaire année après année, elle doit emprunter à nouveau. Primo pour faire fonctionner le pays, secundo pour rembourser le montant du précédent prêt, tertio pour rembourser les intérêts de ce dernier, d’un pourcentage indécent. Et ainsi de suite… C’est un cercle vicieux infernal ! Et cette arnaque engendre un effet inflationniste néfaste in fine.

Evidemment, cet article 104 a été reporté dans le Traité de Lisbonne, ou dans le « Traité simplifié » (*). Vous savez ce traité que nos représentants politiques finirent par nous imposer coûte que coûte. Ils n’imaginent pas une seconde se débarrasser d’une telle aubaine qui a profité durant des décennies aux petits copains des lobbies financiers.

Voyez la vidéo ci-dessous d’Etienne Chouard sur le « traité simplifié »- lors d’une conférence à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence – qui explique comment nos dirigeants ont mis en œuvre ce système financier qui rend exsangue l’économie de certains pays européens. La dette n’est pas un sort du destin, ou due à de malencontreuses erreurs politiques.

Ceci a été conçu et entretenu afin entre autres d’enrichir les nouveaux seigneurs à l’insu des citoyens.

Je pense que pour ceux qui croient encore que nos dirigeants politiques – qui se passent le relais depuis des décennies – incarnent des êtres responsables et altruistes, élus pour le bien du peuple, pour ces gens-là, le réveil risque d’être brutal. La démocratie est morte depuis longtemps, il faut se rendre à l’évidence…

Pendant combien de temps allons-nous l’accepter ?


Maastricht – Article 104 par contrelapenseeunique

(*) Et il ne s’agit « que » de l’article 123 du Traité de Lisbonne. Je vous laisse imaginer la myriade d’articles et stratégies qui vont à l’encontre du pragmatisme et de la raison (OGM, lois liberticides…), à l’encontre du peuple, seul souverain en démocratie (étymologiquement et théoriquement parlant).