• Le Sénat : une assemblée de droite pilotée par les lobbies !

    LR Sénat
    Source Philippe Brochen — Libération

    Le Sénat contre le quota de 20 % de bio à la cantine

    Comme c’était prévisible, les sénateurs de droite n’ont pas suivi, mercredi, leurs collègues de gauche de l’Assemblée. En janvier, les députés avaient voté à l’unanimité la proposition de loi de leur collègue écologiste Brigitte Allain visant à introduire 40 % de produits locaux, labellisés, de saison ou en circuit court dans la restauration collective publique d’ici à 2020.

    La députée proposait aussi d’inclure 20 % de produits issus de l’agriculture bio. Amendé en commission des affaires économiques du Sénat par le sénateur centriste Henri Tandonnet (Nouveau Centre) sur la question des 20 % de produits bio, le texte avait été assoupli par le sénateur et rapporteur écologiste Joël Labbé, qui proposait d’inclure au bio les produits issus de surfaces agricoles en conversion, et de repousser la date d’entrée en vigueur de la loi au 1er janvier 2020.

    Ces compromis n’ont pas suffi à la majorité sénatoriale (LR), qui a écarté lors du vote le seuil de 20 % de bio. «La proposition de loi est vidée de sa substance», déplore Joël Labbé.


  • 8 Mars, journée de la femme.

    8 mars 3

    Victor Hugo (1802-1885), Les contemplations (1856)

    Les femmes sont sur la terre

    Les femmes sont sur la terre
    Pour tout idéaliser ;
    L’univers est un mystère
    Que commente leur baiser.

    C’est l’amour qui, pour ceinture,
    A l’onde et le firmament,
    Et dont toute la nature,
    N’est, au fond, que l’ornement.

    Tout ce qui brille, offre à l’âme
    Son parfum ou sa couleur ;
    Si Dieu n’avait fait la femme,
    Il n’aurait pas fait la fleur.

    À quoi bon vos étincelles,
    Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
    Les diamants, sans les belles,
    Ne sont plus que des cailloux ;

    Et, dans les charmilles vertes,
    Les roses dorment debout,
    Et sont des bouches ouvertes
    Pour ne rien dire du tout.

    Tout objet qui charme ou rêve
    Tient des femmes sa clarté ;
    La perle blanche, sans Eve,
    Sans toi, ma fière beauté,

    Ressemblant, tout enlaidie,
    À mon amour qui te fuit,
    N’est plus que la maladie
    D’une bête dans la nuit.


  • Le rejet progressif du dollar

    rejet du dollar
    Source Observatus geopoliticus

    Encore un coup dur pour le billet vert, donc pour l’interventionnisme américain…

    Connaissiez-vous Bretton Woods, 1944 ?

    Alors que la poussière du débarquement de Normandie venait à peine de retomber et que la guerre contre l’Allemagne était loin d’être terminée, les Etats-Unis réunirent une quarantaine de pays à Bretton Woods pour préparer leur domination future. Contrairement à la Première guerre, leur intervention dans le second conflit mondial n’avait rien de débonnaire. C’était décidé, ils allaient s’intéresser aux affaires du monde. Et pour ce pays pétri d’idéologie messianique, convaincu d’être « la nation indispensable », s’intéresser au monde équivalait à le dominer.

    Ce 22 juillet 1944, les délégués signèrent ni plus ni moins la domination universelle du dollar pour les décennies à venir, organisant le système monétaire international autour du billet vert. Parmi les nouveautés, un FMI et une Banque mondiale prêtant tous les deux uniquement en dollars, obligeant ainsi les pays demandeurs à acheter de la monnaie américaine, donc indirectement à financer les Etats-Unis. Le dollar était la pierre angulaire de tout le système, intermédiaire unique et indispensable pour demander un prêt, acheter de l’or et bientôt acheter du pétrole (pétrodollar en 1973). De Gaulle s’élevait déjà contre cette capacité inouïe de l’Amérique à « s’endetter gratuitement », donc à faire financer sa domination sur les autres par les autres. Giscard, qui n’avait pourtant rien d’un marxiste anti-impérialiste, parlait de « privilège exorbitant ». Nixon répondait : « notre monnaie, c’est votre problème ».

    On ne peut certes pas résumer les causes de la domination états-unienne de l’après-guerre au seul statut de sa monnaie, mais celui-ci a joué un rôle crucial. C’est ce que Washington est en train de perdre…

    Bien de l’eau a coulé sous les ponts depuis Bretton Woods.

    A partir du moment où il a pleinement réalisé que le Grand jeu ne s’arrêterait jamais et que les Etats-Unis n’auront de cesse de vouloir disloquer l’Eurasie et, si possible, la Russie elle-même, Poutine a sonné la grande charge mondiale de la dédollarisation, accompagné dans cette croisade par les tenants de l’ordre multipolaire. Ainsi les différents abandons du dollar se concrétisent : Russie bien sûr, mais aussi Chine, Brésil, Argentine, Afrique du Sud, Canada et Australie dans leurs échanges avec la Chine, Turquie même (!), Egypte… Le mouvement se fait pas à pas et prendra encore du temps, mais il est inéluctable.

    Début février, l’Iran avait exigé des euros et non des dollars pour l’achat de son pétrole (si les Américains comptaient amadouer Téhéran avec la levée des sanctions, c’est raté…) C’est maintenant au tour de l’Inde de souhaiter commercer dans leurs monnaies respectives avec la Russie. Un autre clou sur le cercueil de l’hégémonie du billet vert…

    Tout cela va prendre du temps.

    Dans l’idéal, le DTS du FMI (actif de réserve international, créé en 1969 par le FMI) aurait pu remplacer le dollar dans le commerce international mais les Etats-Unis n’en veulent pas. (et il y a un danger à donner tant de pouvoir à une espèce de banque mondiale ultra centralisée).

    Si on regarde les dernières données de Swift (services de messagerie financière) en 2015, 80% des transactions mondiales se sont faites en dollar. Les transactions en yuan ont explosé en Extrême-Orient mais il n’équivalait l’an dernier qu’à 2% des transactions mondiales.

    Bref, on n’est pas encore rendu… Mais la volonté est là, elle est affichée avec force par les Russes notamment, et nous ne reviendrons plus en arrière.

    L’utilisation du dollar dans les échanges commerciaux planétaires donne aux Etats-Unis le privilège inouï de vivre au-dessus de leurs moyens et de faire financer leurs guerres par le reste du monde.


  • PAUL VERLAINE – GASPARD HAUSER CHANTE

    Musique : Georges Moustaki
    Interprète : Georges Moustaki

    Pour écouter cliquer ici PAUL VERLAINE •• GASPARD HAUSER CHANTE

    Le 26 mai 1828 à Nuremberg, en Bavière, deux artisans sortant d’une taverne, le cordonnier Weissman et le maître bottier Beck voient venir de la rue de la Fosse-des-Ours un jeune adolescent : c’est ainsi qu’apparaît, en ce lundi de Pentecôte, Gaspard Hauser, épuisé, titubant, gesticulant et grognant de façon incompréhensible.
    Le jeune homme tient à la main une lettre adressée au « Commandant en chef du 4e escadron du 6e régiment de chevaux-légers », le capitaine von Wessnich. La lettre précise que le père de Kaspar aurait appartenu à ce régiment ; un autre billet, joint à cette lettre, le déclare né le 30 avril 1812.

    Gaspard Hauser chante :

    Je suis venu, calme orphelin,
    Riche de mes seuls yeux tranquilles,
    Vers les hommes des grandes villes :
    Ils ne m’ont pas trouvé malin.

    À vingt ans un trouble nouveau,
    Sous le nom d’amoureuses flammes,
    M’a fait trouver belles les femmes :
    Elles ne m’ont pas trouvé beau.

    Bien que sans patrie et sans roi
    Et très brave ne l’étant guère,
    J’ai voulu mourir à la guerre :
    La mort n’a pas voulu de moi.

    Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
    Qu’est-ce que je fais en ce monde ?
    Ô vous tous, ma peine est profonde :
    Priez pour le pauvre Gaspard !


  • Arabie saoudite : ce grand pays ami tolérant et pacifique !

    Arabie saoudite 10
    Source Magazine Marianne

    Arabie saoudite : 10 ans de prison et 2.000 coups de fouet pour… athéisme

    Parce qu’il ne croit pas en Dieu et qu’il a osé l’affirmer sur Twitter, un Saoudien a été condamné par la justice à une peine impensable. Un fait divers qui met en lumière la récente législation mise en place par le royaume wahhabite, qui assimile l’athéisme à du terrorisme.

    Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a laissé derrière lui une législation sévère.
    C’est l’une de ces informations a priori incroyables qui font l’absurdité de ce monde. En Arabie saoudite, une cour de justice a condamné un homme à 10 ans de prison et 2.000 coups de fouets pour avoir affirmé sur des réseaux sociaux… qu’il ne croit pas en Dieu !

    Le condamné est un homme de 28 ans qui s’est vu reprocher des centaines de messages sur des réseaux sociaux, rapporte le journal Al-Watan, relayé par l’agence américaine Associated Press et le journal britannique The Independant.

    La « police religieuse » saoudienne, en charge de surveiller les réseaux sociaux, a relevé quelque 600 messages niant l’existence de Dieu, tournant en dérision des versets coraniques et accusant les prophètes de propager des enseignements mensongers et emplis de haine.

    Une série de lois définissants les athées comme des terroristes

    Arrêté, le mécréant a poussé le bouchon jusqu’à revendiquer sa liberté d’expression dans ses écrits qui, a-t-il mis en avant, reflètent ni plus ni moins que ses croyances. Il a donc refusé de se repentir. Outre la peine de prison et les coups de fouet, il devra s’acquitter pour cela d’une amende de 4.000 livres (5.000 euros).

    Si la justice saoudienne peut se montrer aussi inflexible, c’est que, comme le rapporte Human Rights Watch, le royaume wahhabite avait adopté en 2014 toute une série de lois définissant les athées comme des… terroristes. Et ce, rappelle l’ONG, dans une stratégie de censure généralisée de toute forme d’opposition de la part de feu le roi Abdallah.

    L’article 1 de l’une de ces dispositions définit ainsi le terrorisme comme “prôner, sous toute forme que ce soit, une pensée athée, ou remettre en question les fondements de la religion islamique sur laquelle le pays est fondé”.

    Avec des lois comme ça, l’Arabie saoudite pourrait aussi se choisir pour devise : ”A nous de vous faire aimer la laïcité”…


  • Traité transatlantique : les discussions s’intensifient, vers une conclusion en 2016 !

    tafta encore
    Photo : YE PINGFAN / NURPHOTO

    Qui connaît Ignacio Garcia Bercero

    Peut-on faire confiance à cet homme qui décide pour 508 millions d’habitants, c’est ça la démocratie européenne ! Il n’a jamais reçu le moindre mandat populaire et se considère autorisé à faire ce qu’il veut !
    Est-il compétant ? Est-il intègre ? Est-il corrompu par les lobbies ? Personne ne sait ! Il a été DESIGNE !

    Le négociateur en chef de l’Union européenne pour le traité de libre-échange transatlantique a annoncé vendredi 26 février une intensification des discussions sur ce projet aussi opaque que controversé.

    « Nous sommes prêts à envisager une conclusion en 2016 à condition que les fondamentaux soient bons »,

    a déclaré Ignacio Garcias Bercero en conclusion du 12e cycle de négociation. De nombreux observateurs estiment que l’objectif des deux parties est de clore les discussions avant la fin du mandat de Barack Obama.
    Des « avancées substantielles » sont attendues d’ici à l’été concernant la libéralisation des marchés (accès aux marchés publics, baisse des derniers droits de douane, ouverture des marchés pour les services). Mais aucun détail n’a été livré, conformément à la stricte confidentialité observée par les négociateurs depuis le début des discussions, en 2013.
    Soucieux de répondre aux critiques de plus en plus nourries, Ignacio Garcias Bercero a martelé que :

    « L’accord devra tenir compte du niveau de protection coulé dans nos législations respectives et garantir un niveau de protection de nos concitoyens renforcé ou équivalent aux normes actuelles. »

    Le but de ces négociations reste néanmoins de « réduire les entraves aux échanges » et d’« éviter les coûts indus » pour les entreprises. Seule précision apportée par le négociateur, il s’agirait de « nous reposer davantage sur le travail des autorités de régulation de l’autre côté de l’Atlantique » pour accélérer les certifications des produits et services américains.

    « Un nouveau système d’instances judiciaires »

    Autre « composante critique » de la négociation, de l’aveu même du responsable européen : les mesures communes de « protection des investissements » et la création de tribunaux arbitraux qui supplanteront les législations nationales. Le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE), qui fait notamment l’objet d’une opposition des parlementaires français, est défendu par Bruxelles. « Des zones de convergences se dessinent », vers « un nouveau système d’instances judiciaires pour la sécurisation des investissements », a simplement annoncé le négociateur européen.
    À la fronde de la société civile et des parlementaires de tous bords, s’est récemment ajoutée la voix de 5000 dirigeants de PME en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Ils demandent la suspension des négociations sur ce traité qui les expose à une « concurrence déloyale » avec les grandes entreprises américaines.


  • Arsenic, plomb, dioxines… Notre alimentation quotidienne

    poison dans le frigo
    Source : Le point.
    De l’arsenic dans le café, du plomb dans notre pain, de l’aluminium dans nos pâtes… De nombreux aliments de consommation courante contiennent des substances ultra toxiques d’après un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

    Du plomb dans le pain

    Baguette, biscotte, pain de mie… Selon l’Anses, ces produits contiendraient des métaux comme le plomb et le cadmium, ainsi que des mycotoxines (substances émises par les champignons).

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    Le plomb est toxique pour le cerveau, les reins et le cœur. Le cadmium est un métal lourd classé comme cancérigène pour l’homme, mais aussi toxique pour les reins et la reproduction. Les mycotoxines sont des champignons pouvant être toxiques à certaines doses. Si celles retrouvées dans les aliments cités ci-dessus sont faibles, les niveaux d’exposition sont suffisamment importants pour qu’elles soient classées comme « substances pour lesquelles le risque toxicologique ne peut être écarté ».

    D’où viennent ces contaminants ?

    « Le plomb et le cadmium sont captés par le blé via le sol et se retrouvent dans le pain. Ces métaux sont naturellement présents dans les sols, mais peuvent aussi résulter d’une pollution industrielle », explique le Dr Jean-Charles Leblanc, chef du département de l’évaluation des risques liés aux aliments à l’Anses et coordinateur de l’étude.
    Quant aux mycotoxines, elles sont émises par des champignons qui s’attaquent aux céréales.

    De l’arsenic dans le café

    L’enquête de l’Anses sur l’alimentation révèle que de l’arsenic inorganique et de l’acrylamide sont présents dans le café.

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    L’arsenic inorganique entraîne diverses maladies graves telles que le cancer ou des maladies cardiovasculaires. L’acrylamide est une substance classée comme probablement cancérigène pour l’homme. « Même si les doses retrouvées dans le café sont faibles, c’est un produit de grande consommation. Le risque toxicologique ne peut être écarté », explique le Dr Jean-Charles Leblanc.

    D’où vient l’arsenic retrouvé dans le café ?

    S’il est naturellement présent dans les sols, l’arsenic a été aussi longtemps utilisé dans la composition de pesticides, polluant ainsi les terres agricoles pour de nombreuses années. L’acrylamide apparaît dans le café lors de la torréfaction.

    Rappel : l’Anses recommande de ne pas dépasser trois tasses de café par jour.

    De l’aluminium dans les pâtes

    Selon l’enquête de l’Anses, les pâtes alimentaires contiendraient de l’aluminium.

    L’aluminium est-il dangereux ?

    C’est une substance toxique pour le cerveau et la moelle épinière. Elle peut entraîner des troubles psychomoteurs. Les doses retrouvées lors de l’étude sont faibles. « Nous signalons qu’un risque toxicologique ne peut être écarté pour les adultes et les enfants. Les pâtes, compte tenu de leur niveau de consommation, représentent des contributeurs importants à cette exposition », explique Jean-Charles Leblanc, coordinateur de l’étude à l’Anses.

    D’où vient l’aluminium retrouvé dans les pâtes ?

    Ce métal naturellement très présent dans les sols est aussi utilisé dans l’industrie agro-alimentaire, notamment en tant qu’additif. « Nos méthodes d’analyse ne nous ont pas permis de distinguer l’aluminium venant de la nature et celui apporté par l’industrie », souligne le scientifique.
    Sans oublier les casseroles !

    Des PCB dans le beurre

    Selon les recherches de l’Anses, les produits laitiers contiendraient des substances insoupçonnées : arsenic inorganique et plomb dans le lait, dioxines et PCB dans le beurre !

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    L’arsenic inorganique peut être responsable de cancer et de maladies cardiovasculaires. Le plomb est toxique pour le cerveau, les reins et le cœur. Les dioxines et PCB sont cancérigènes et toxiques pour la reproduction. Même si les doses retrouvées par les chercheurs sont faibles, la consommation de produits dérivés du lait est très importante, notamment chez les enfants. Le risque toxicologique pour ces substances ne peut donc être écarté.

    D’où viennent ces contaminants ?

    « Ces substances chimiques sont présentes dans les sols, soit naturellement, soit du fait de l’activité humaine. L’alimentation des bovins est contaminée, puis leur lait », précise Jean-Charles Leblanc, chef du département de l’évaluation des risques liés aux aliments à l’Anses.

    Des sulfites dans le vin

    L’étude de l’Anses alerte sur la présence de sulfites dans le vin et de plomb dans les boissons alcoolisées.

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    Les sulfites sont soupçonnés d’être cancérigènes. Le plomb est toxique pour le cerveau, les reins et le cœur. Les personnes les plus à risque sont bien sûr les forts consommateurs d’alcool.

    D’où viennent ces contaminants ?

    Les sulfites sont des conservateurs ajoutés dans le vin. « Les additifs sont plus simples à maîtriser, leur réglementation a récemment été revue à la baisse », précise Jean-Charles Leblanc, coordinateur de l’étude. Le plomb, lui, est présent dans les sols et se retrouve dans le raisin ou les ingrédients des boissons alcoolisées. Une contamination industrielle ne peut être exclue.

    Robinet ou bouteille : l’eau est contaminée !

    Même si elle est claire et n’a pas de mauvais goût, l’eau peut contenir des substances toxiques telles que l’arsenic inorganique et le plomb. C’est ce qu’a dévoilé l’étude de l’Anses qui s’est portée aussi bien sur l’eau du robinet que sur des eaux embouteillées vendues dans le commerce.

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    Le plomb est toxique pour le cerveau, les reins et le cœur. L’arsenic inorganique peut entraîner un cancer ou des maladies cardiovasculaires. « Les doses sont faibles mais l’eau étant consommée en grande quantité et par toute la population, le risque toxicologique ne peut être écarté », précise Jean-Charles Leblanc, chef de département de l’évaluation des risques liés aux aliments et coordinateur de l’étude.

    D’où viennent ces contaminants ?

    Ces substances sont présentes dans les sols, naturellement ou du fait des rejets industriels.

    Les emballages alimentaires sont contaminés !

    Canettes, bouteilles en plastique, films étirables…Les phtalates et le bisphénol A (BPA) sont très utilisés dans l’industrie agro-alimentaire.

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    Oui, il s’agit de perturbateurs endocriniens. De nombreux scientifiques mettent en garde contre leurs effets à long terme sur la descendance des humains. C’est le cas du chercheur André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé : « Contrairement aux autres substances toxiques, les perturbateurs endocriniens sont nocifs à très faible dose. C’est pourquoi ils devraient être retirés autant que faire se peut de notre environnement. »

    Nos aliments peuvent-ils être contaminés ?

    Oui ! « On soupçonne la présence de ces substances dans les aliments par la migration de l’emballage vers le produit », explique Jean-Charles Leblanc, coordinateur de l’étude de l’Anses.

    Mercure, dioxines : quels poissons éviter ?

    Le poisson est indispensable à une alimentation équilibrée (moins calorique que la viande, riche en oméga 3). Toutefois, mieux vaut ne pas en manger les yeux fermés ! Les poissons sont contaminés par plusieurs polluants tels que le mercure (surtout dans le thon), les dioxines et les PCB.

    Ces substances sont-elles dangereuses ?

    En plus d’être cancérigènes, les dioxines et PCB sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils nuisent à la reproduction humaine. Le mercure est particulièrement toxique durant la grossesse pour le fœtus.

    Quels poissons éviter ?

    Les poissons de rivières sont plus touchés. L’anguille, le barbeau, le brème, la carpe et le silure sont les plus à risque d’être contaminés. L’Anses déconseille aux enfants de moins de 3 ans, aux adolescentes, aux femmes en âge de procréer, enceintes et allaitantes d’en consommer.

    D’où viennent ces contaminants ?

    Ce sont en majorité des polluants d’origine industrielle qui ont été rejetés dans l’environnement.

    Rappel : L’Anses recommande de manger du poisson deux fois par semaine au maximum, en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 (saumon, maquereau) et un poisson maigre (truite, cabillaud). Elle conseille par ailleurs de varier les espèces et les provenances.

    Gare à l’effet cocktail !

    Les taux de polluants contenus dans les aliments restent dans la limite de sécurité fixée par les autorités sanitaires. Mais que se passe-t-il si on mange plusieurs aliments contaminés ?

    Cet « effet cocktail » est redouté par de nombreux scientifiques. « Lorsque l’on consomme plusieurs polluants, leur toxicité peut se combiner de façon à avoir un effet encore plus nocif pour l’organisme. Les autorités sanitaires n’en tiennent pour l’instant pas compte dans leurs études et pour fixer leurs seuils de toxicité », alerte le chercheur André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé. « Ce phénomène est particulièrement préoccupant lorsqu’il s’agit d’un mélange de perturbateurs endocriniens, tels que les dioxines ou les PCB par exemple. »

    Pour Jean-Charles Leblanc, coordinateur de l’étude de l’Anses, c’est le manque de moyens techniques qui est en cause. « L’étude sur l’alimentation n’a pas tenu compte de cet effet cocktail, même si cette question est connue depuis plusieurs années. Nous ne disposons pas pour l’instant des outils nécessaires pour l’évaluer. »

    Sources :
    • ANSES, Etude de l’alimentation totale française 2, Juin 2011.
    • Institut français de la nutrition
    • Dr Franck Gigon, Petit dictionnaire énervé des aliments toxiques , Ed. de l’Opportun, 2011.


  • L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EST MAINTENANT HORS DE TOUT CONTRÔLE

    Bigpharma

    Voici un extrait d’un rapport de la Chambre des Communes anglaise sur l’industrie pharmaceutique, dont les conclusions ont été reprises par l’ONU.

    « L’industrie pharmaceutique trahit ses responsabilités à l’égard du public et des institutions. Les grandes firmes se sont de plus en plus focalisées sur le marketing, plus que sur la recherche, et elles exercent une influence omniprésente et persistante, non seulement sur la médecine et la recherche, mais sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques. (…) Elle s’est imbriquée dans tout le système, à tous les niveaux. C’est elle qui définit les programmes et la pratique médicale. Elle définit aussi les objectifs de recherche de médicaments sur d’autres priorités que celles de la santé publique, uniquement en fonction des marchés qu’elle peut s’ouvrir. Elle détermine non seulement ce qui est à rechercher, mais comment le rechercher et surtout comment les résultats en seront interprétés et publiés. Elle est maintenant hors de tout contrôle. Ses tentacules s’infiltrent à tous les niveaux. Il faut lui imposer de grands changements. »

    Sur les 2.000 médicaments commercialisés (10.000 au total avec les copies), seuls « 200 sont utiles », selon Philippe Even. Michel Thomas, professeur en médecine interne [2] à Bobigny, va plus loin. Il a publié une étude en 2013 recensant 100 médicaments vraiment indispensables.

    « On considérait qu’il y avait beaucoup trop de consommation de médicaments en France et qu’il fallait se pencher sur l’essentiel. »

    Après validation auprès d’une centaine de médecins internistes français, la liste se réduit aujourd’hui à 85 références, hors traitements de maladies rares et anticancéreux, pour une prise en charge de « 95 % des pathologies de départ ».

    Michel Thomas attend avec impatience de voir si, comme prévu dans la loi de santé, une liste des médicaments « préférentiels » inspirés de la sienne verra le jour.

    « Le Leem, le syndicat des firmes pharmaceutiques en France, a fait une offensive lors de la discussion de cette loi pour tenter de l’interdire, mais cette proposition a retenu l’aval de l’Assemblée et du Sénat », se félicite-t-il. Reste à savoir quand et comment sera promulguée cette loi de santé, car, comme il le dit, « les décrets d’application peuvent tout changer ».

    Manipuler le baromètre thérapeutique

    Cette surconsommation de médicaments est encouragée par les labos. Première technique : modifier le seuil à partir duquel le médecin doit prescrire. Prenons l’exemple de l’hypertension, à l’origine de troubles cardiovasculaires, qui représente la moitié du marché médicamenteux de la cardiologie, selon Philippe Even, ex-président de l’institut Necker [1] et fervent militant anticorruption.

    « L’industrie, puis les agences de santé et les médecins ont redéfini l’hypertension à 14, contre 16 auparavant. Alors que la tension moyenne de la population se situe aux alentours de 13. Ça a l’air de rien comme ça, je n’arrive pas à réveiller les gens à ce sujet, mais qu’est-ce que cela signifie ? »

    Le professeur émet un bref silence avant de hausser le ton. « Cela veut dire quadrupler le marché des antihypertenseurs, parce qu’il y a quatre fois plus de gens qui ont une tension entre 14 et 16 ! »

    Inventer de nouvelles maladies pour de nouveaux marchés

    Autre tendance, la transformation de facteurs de risque en maladies.
    Exemple phare : le cholestérol, « notre ennemi à tous ». Parmi les traitements «blockbusters», le Crestor, du laboratoire Astrazeneca. Il est la troisième référence pharmaceutique la plus commercialisée au monde. Cette pilule anticholestérol fait partie de la famille des statines, prescrites à outrance et souvent à vie. « Cinq millions de gens sont traités avec des statines en France, explique Claude Malhuret. Contre un million seulement qui en auraient besoin. » Seules les personnes qui ont déjà eu un accident cardiovasculaire devraient en consommer, selon lui. Quid des quatre millions de personnes qui en prennent inutilement ?

    Les effets secondaires recensés sont lourds : insuffisance rénale, troubles musculaires, cognitifs, hépatiques, impuissance, myopathie, cataractes. Le sénateur enchérit : « Le jour où toutes ces personnes âgées qui consomment des statines et autres somnifères vont mourir d’un accident médicamenteux, personne ne va s’en occuper ou bien même s’en soucier. Elles seront mortes de vieillesse, comme tout le monde ! »

    20.000 accidents dus à de mauvaises prescriptions sont recensés chaque année en France. Un chiffre sous-estimé selon Michèle Rivasi, députée européenne EELV, « du fait des carences de notre système de pharmacovigilance ».


  • Pour Luc Chatel, les Républicains doivent être « le parti du gaz de schiste et des OGM »

    Chatel
    Luc Chatel, le président du Conseil national des Républicains ©
    AFP LIONEL BONAVENTURE

    Le clivage du paysage politique français n’est plus entre « Droite et Gauche » Mais entre « Pour ou Contre » le gaz de schiste et les OGM !!!

    Alors que François Hollande a tout fait pour faire revenir des Verts au gouvernement, Les Républicains ont décidé d’afficher très clairement leurs différences de point de vue sur les sujets environnementaux.

    Ce dimanche, lors du Conseil national des Républicains, le nouveau président Luc Chatel (élu samedi matin) a lancé à la tribune :

    « Les Républicains doivent être le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, des OGM, des biotechs, j’ai cette intime conviction. »

    Au cours de ce rassemblement, les phrases fortes étaient de sortie. Lors de son discours, Laurent Wauquiez, le numéro 2 du parti a appelé son camp à :

    « arrêter de chercher à plaire aux sondages et aux médias. Il ne s’agit pas seulement de la conquête du pouvoir mais de quelque chose de plus profond (…) Nous sommes de droite, nous n’avons pas à nous en excuser. »

    Voter ou ne pas voter là est la question du choix de société.


  • Les soigneurs de terres – France 2 – 31/01/2016

    Vidéo du couple Bourguignon à voir, revoir et diffuser

    Même notre actuel ministre de l’agriculture en est conscient !

    Merci Florent pour le lien.

    Le labour profond est une invention européenne du XIX° siècle

    Il a été exporté en Amérique par les émigrants et nous est revenu, après-guerre, avec des outils encore plus performants dans la destruction !

    Le texte qui suit reprend un exposé datant du 26 décembre 1875 et réalisé devant la Société Agricole de Wassy.

    Plaidoyer pour l’approfondissement des labours
    Plaidoyer pour l’approfondissement des labours


  • Bigpharma plus fort que le docteur Knock !

    Bigpharma

    COMME L’EXPLIQUE LE MONDE DIPLOMATIQUE, LA MEILLEURE SOLUTION RESTE D’INVENTER DE NOUVELLES MALADIES

    « Il y a une trentaine d’années, le dirigeant d’une des plus grosses firmes pharmaceutiques au monde tint des propos fort éclairants.

    Alors proche de la retraite, le très dynamique directeur des laboratoires Merck, Henry Gadsden, confia au magazine Fortune son désespoir de voir le marché potentiel de sa société confiné aux seuls malades.

    Expliquant qu’il aurait préféré que Merck devînt une sorte de Wrigley – fabricant et distributeur de chewing-gums –, Gadsden déclara qu’il rêvait depuis longtemps de produire des médicaments destinés aux… bien-portants.

    Parce qu’alors Merck aurait la possibilité de « vendre à tout le monde ». Trois décennies plus tard, le rêve de feu Henri Gadsden est devenu réalité.

    « Les stratégies marketing des plus grosses firmes pharmaceutiques ciblent dorénavant les bien-portants de manière agressive.

    Les hauts et les bas de la vie de tous les jours sont devenus des troubles mentaux, des plaintes somme toute communes sont transformées en affections effrayantes, et de plus en plus de gens ordinaires sont métamorphosés en malades.

    Au moyen de campagnes de promotion, l’industrie pharmaceutique, qui pèse quelque 500 milliards de dollars, exploite nos peurs les plus profondes : de la mort, du délabrement physique et de la maladie – changeant ainsi littéralement ce qu’être humain signifie.

    Récompensés à juste titre quand ils sauvent des vies humaines et réduisent les souffrances, les géants pharmaceutiques ne se contentent plus de vendre à ceux qui en ont besoin.

    Pour la bonne et simple raison, bien connue de Wall Street, que dire aux bien-portants qu’ils sont malades rapporte gros.

    « Au moment où la majorité des habitants des pays développés jouissent de vies plus longues, plus saines et plus dynamiques que celles de leurs ancêtres, le rouleau compresseur des campagnes publicitaires ou de sensibilisation, rondement menées, transforment les bien-portants soucieux de leur santé en souffreteux soucieux tout court.

    Des problèmes mineurs sont dépeints comme autant d’affections graves, de telle sorte que la timidité devient un « trouble d’anxiété sociale », et la tension prémenstruelle, une maladie mentale appelée « trouble dysphorique prémenstruel ».

    Le simple fait d’être un sujet « à risque » susceptible de développer une pathologie devient une pathologie en soi.

    « L’épicentre de ce type de vente se situe aux Etats-Unis, terre d’accueil de nombreuses multinationales pharmaceutiques …  »

    Le monstre est déjà chez nous ! La médecine américaine est le modèle et la référence de la médecine européenne.


  • Virus ZIKA, de qui se moque-ton ?

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    Une personne effectue des analyses de sang à la recherche du virus Zika dans un laboratoire à Guatemala, le 2 février 2016 afp.com/JOHAN ORDONEZ

    Plusieurs sites ont relayé cette information, mais pas un de nos médias n’en parle

    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/31/le-virus-zika-vendu-en-ligne-et-autres-petites-infos-interessantes-sur-ce-virus/

    Achetez le virus Zika en ligne pour seulement 430$

    http://www.ddmagazine.com/201602033018/un-lien-possible-entre-virus-zika-et-manipulation-genetique-des-moustiques.html

    http://wisowassim.blogspot.fr/2016/01/le-virus-zika-vendu-en-ligne-et-autres.html

    http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/01/zika-ajoutez-au-panier-en-vente-libre-sur-la-toile.html

    Les souches du virus Zika sont en vente libre sur Internet !

    Et portant l’information est facile à vérifier, il suffit d’aller sur le site de la société qui le commercialise.

    Pour un achat en € suivre un de ces deux liens

    Achat virus Zika
    http://www.lgcstandards-atcc.org/Products/All/VR-84.aspx?geo_country=fr

    http://www.atcc.org/Products/All/VR-84.aspx

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    Cliquer l’image pour agrandir. Capture d’écran

    La société ATTC, dont le slogan est « L’essentiel pour la recherche scientifique sur la vie » vend très ouvertement et officiellement la mort.

    Oui, il faut savoir que l’on vend des virus ouvertement sur le Web depuis longtemps. Tout comme on vend des armes ou des médicaments ou tout ce qui caractérise l’emprise psychopathique de notre époque.

    Maintenant une question intéressante à qui appartient le brevet du Zika? Parce que, oui, les virus sont des propriétés. Souvenez-vous que, de nos jours, on brevète le vivant. À qui appartient le « brevet » du Zika?

    Si vous allez sur le site de la société ATTC et que vous cliquez sur l’onglet « History » vous y apprendrez qu’il appartient Fondation Rockefeller! Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus.

    Vous vous souvenez de David Rockefeller qui fait partie de cette clique « qui considèrent que les humains sont une plaie sur terre » mais pas eux-mêmes bien sûr !
    Cliquez ce lien.
    https://saint-andre-d-olerargues.com/wpdossier/blog/2014/09/29/ces-elites-qui-considerent-que-les-humains-sont-une-plaie-sur-terre/

    Quelles sont les conséquences ?

    Premièrement

    Les femmes enceintes qui sont infectées mettent au monde des enfants atteints de microcéphalie (réduction significative du volume crânien des enfants). Au final ça fera de bons travailleurs pas très malins. Super !
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    La Brésilienne Solange Ferreira est l’une des centaines de femmes infectées par le virus Zika. Elle a donné naissance à Jose, atteint de microcéphalie. Photo : PC/Felipe Dana

    Deuxièmement

    Pour lutter contre la propagation du virus il faut détruire les moustiques. Le Brésil a prévu la mobilisation de plus de 500 000 militaires pour démoustiquer après le Carnaval. Ça va consister à épandre des tonnes d’insecticide, pour le plus grand bien des populations !

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    Troisièmement

    Verrons-nous bientôt le « vaccin sauveur » déferler sur les marchés? Evidemment ! Vous imaginez les milliards de Dollars que cela représente !

    Mais il ne sera pas sur le marché trop tôt, il faut que l’épidémie s’étende et que l’angoisse des populations augmentent pour qu’elles soient prêtes à être vaccinées. On y ajoutera quelques aditifs qui vont bien … !

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    L’EXPRESS en parle ce matin 06 février 2016 avec une certaine ironie

    Par Victor Garcia, publié le 06/02/2016 dans L’EXPRESS

    Pas une semaine ne se passe sans qu’une nouvelle théorie du complot ne soit massivement partagée sur les réseaux sociaux. Après l’étonnant et préoccupant retour en grâce -principalement sur le Web américain- de la théorie selon laquelle la Terre est plate, c’est au tour de l’épidémie du virus Zika d’être au centre du viseur conspirationniste.

    Comment expliquer qu’un virus détecté la première fois en avril 1947 chez un singe macaque rhésus utilisé comme sentinelle lors d’une étude de la fièvre jaune dans la forêt Zika, au bord du lac Victoria se développe aujourd’hui de façon exponentiel au Brésil, précisément dans la zone ou a été lâché massivement un moustique transgénique sensé éradiquer la Dengue.
    Zika2
    Zone de la dissémination du moustique OGM _______ Zone de propagation du virus Zika
    Le journal « Libération » nous explique que ce n’est pas exactement au même endroit, ce serait à 300 km à côté. Peut-être. Cependant c’est bien pour les deux cas à la pointe Est du Brésil. Coïncidence ?

    Une autre coïncidence troublante

    Il est intéressant de noter que l’explosion des microcéphalies au Brésil en fin d’année 2015 coïncide avec l’introduction du vaccin Tdap (obligatoire pour les femmes enceintes et classé comme étant dangereux par la FDA) au Brésil, au début de l’année 2015.
    Est-ce que l’un cacherait l’autre et réciproquement ?

    Sans crier à la « théorie du complot » il faut rester vigilent. On a déjà vu pire !

    Ah ! Zika, il a bon dos !

    Voir aussi cette info : Virus Zika ou insecticide Monsanto ?


  • GAZ DE SCHISTE : LE RETOUR !

    Schiste 10

    Après avoir pollué les Cévennes au plomb, au cadmium, étain, arsenic …etc. Bientôt le gaz de schiste !
    Voir l’article : Pollution à la porte des Cévennes

    Schiste 11

    En 2011, le gouvernement avait abrogé « le permis de Montélimar » de Total en vue d’explorer les ressources en gaz de schiste du sous-sol.

    La justice vient d’annuler cette décision.

    Ce jeudi 28 janvier, le tribunal de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) a rendu son verdict concernant le permis de Montélimar (Drôme) de Total pour l’exploration de gaz de schiste.

    Le tribunal a décidé de suivre l’avis du rapporteur public, qui, le 8 janvier dernier, s’était appuyé sur le mémoire technique de Total. Celui-ci indiquait que la société réaliserait ses recherches sans recourir à la fracturation hydraulique et emploierait des « techniques alors disponibles ».

    Une faille dans l’interdiction

    Total vient de gagner contre l’Etat : le tribunal administratif annule la décision qui abrogeait le permis de recherche de Montélimar. Nouvelle preuve des failles de la loi votée en juillet 2011. Les opposants appellent déjà à manifester le 28 février à Barjac (Gard). Explications.
    Durant l’hiver et le printemps 2011, une mobilisation citoyenne massive a obligé le gouvernement et le parlement, majoritairement à droite, à voter en urgence une loi d’interdiction d’utilisation de la fracturation hydraulique.

    Schiste 12

    Bien que ce soit la seule technique utilisée pour explorer et exploiter le gaz et le pétrole de schiste, l’article 2 de cette loi du 13 juillet 2011 laisse entendre que des techniques alternatives existent. Tandis que l’article 3 oblige les détenteurs de permis de recherche d’hydrocarbures à dire à l’administration s’ils comptent utiliser la fracturation hydraulique.

    La loi du 13 juillet 2011 encourage donc les industriels à masquer leurs véritables intentions : puisque la loi reconnaît la possible existence de techniques alternatives, un détenteur de permis a tout intérêt à dire qu’il va utiliser une technique alternative et qu’il renonce à la fracturation hydraulique. A minima pour gagner du temps. Toutes les entreprises concernées, hormis une (Schuepbach pour les permis de Nant et de Villeneuve de Berg), ont d’ailleurs fait ce choix. Le plus souvent en contradiction avec les documents qu’elles avaient remis aux autorités pour obtenir le dit permis.

    Aucune alternative à la fracturation hydraulique

    C’est le cas de Total pour le permis de Montélimar (4327 km2 qui s’étend du Sud de Valence à la région de Montpellier). Suite au vote de la loi, l’entreprise reconnaît vouloir utiliser les « techniques de stimulation » « qui seront disponibles », mais elle affirme qu’elle n’utilisera pas la fracturation hydraulique. Mais à ce jour, aucune autre technique de stimulation n’est disponible : Christophe de Margerie lui-même expliquait au Monde en janvier 2013 que Total abandonnait la piste alternative sur laquelle l’entreprise travaillait, tandis que les entreprises qui se vantaient d’avoir mis au point des méthodes alternatives n’ont jamais réussi à convaincre. Pire, certaines ont fait faillite et/ou ont été condamnées pour escroquerie aux Etats-Unis.

    Schiste 13

    Nathalie Kosciusko Morizet a outrepassé ses compétences

    A l’automne 2011, le gouvernement de François Fillon décide d’annuler les permis de Schuepbach, mais aussi le permis de Total. A juste titre pour Schuepbach : le 22 décembre 2015, son recours a été rejeté puisque l’entreprise n’avait pas exclu l’utilisation de la fracturation hydraulique.

    Le tribunal administratif vient par contre « d’annuler pour excès de pouvoir l’arrêté́ de l’ancienne ministre de l’écologie » concernant Total. En 2011, pour étayer sa décision, la ministère avait considéré que Total n’était pas suffisamment précis sur les techniques alternatives qu’elle comptait utiliser.
    C’est juste.

    Mais ce motif n’est pas prévu par la loi.

    Pour le tribunal, « l’autorité́ administrative a exigé́ des précisions qui n’étaient pas prévues par l’article 3 ».
    « En se fondant sur un motif étranger à ceux prévus par la loi du 13 juillet 2011, les auteurs de la décision ont commis une erreur de droit » précise le tribunal et « la décision [d’annulation du permis] est entachée d’un détournement de procédure ».

    En annulant le permis de Montélimar, la ministre Nathalie Kosciusko Morizet a donc outrepassé le droit : la loi ne lui donne aucune compétence pour statuer de la sincérité de l’entreprise ou de la réalité des techniques alternatives.

    Une loi défaillante qui n’interdit ni l’exploration, ni l’exploitation

    La décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise révèle au grand jour ce que les opposants aux hydrocarbures de schiste ont toujours dit : la loi du 13 juillet 2011 n’a pas interdit l’exploration ou l’exploitation d’hydrocarbures de schiste.

    « La loi n’interdit que la technique de la fracturation hydraulique » comme le précise le jugement du tribunal administratif. Une faille qui a toujours été vivement critiquée par les opposants aux hydrocarbures de schiste et qui avait poussé les élus socialistes à ne pas prendre part au vote en 2011 : ils s’étaient engagés à compléter la loi dès qu’ils seraient au pouvoir.

    Jusqu’à ces derniers jours, rien n’avait été proposé en ce sens, pas plus du côté socialiste, que du côté des parlementaires EELV ou du Front de gauche.

    Ce n’est désormais plus le cas : Sabine Buis, députée PS de l’Ardèche, vient de déposer à l’Assemblée nationale une proposition de loi relative au dialogue environnemental qui propose dans son article 9 d’inscrire dans le code minier le principe de « l’interdiction de toute exploration et exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels ». Et ce, « quelle que soit la technique d’extraction utilisée ».

    Gaz de schiste: l’Etat fait appel d’un arrêt en faveur de Total

    Paris – La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a décidé de faire appel d’une décision de la justice d’annuler l’abrogation d’un permis de recherches de gaz de schiste de Total dans la région de Montélimar (Drôme), a annoncé le ministère samedi.

    Jeudi, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) a, à la demande de Total Gas Shale Europe et Total Exploration et Production France, annulé une décision de 2011 abrogeant ce permis de recherche d’hydrocarbures.

    La loi sur la transition énergétique (de 2015) fixe pour objectif de réduire de 30% la consommation d’hydrocarbures d’ici 2030: la loi rend nécessaire une révision globale de la politique en matière d’exploration d’hydrocarbures pour s’inscrire durablement dans la lutte contre le changement climatique, explique le ministère samedi, en annonçant la décision de faire appel.

    La ministre réaffirme par ailleurs sa détermination à faire respecter strictement l’interdiction de la fracturation hydraulique dans un objectif de protection de l’environnement et de la santé.

    Dans ses préconisations, le rapporteur public du tribunal de Cergy-Pontoise avait estimé que Total pouvait reprendre ses recherches, le groupe s’étant engagé à ne pas recourir à la fracturation hydraulique.

    En 2011, le permis de recherche – délivré en 2010 – avait été abrogé en raison de la loi du 13 juillet 2011 interdisant le recours à cette méthode d’exploitation.

    Le tribunal administratif ne dit toutefois pas qu’il rend son permis à Total, a estimé jeudi Me Hélène Bras, l’avocate d’eurodéputés écologistes opposés à ces recherches, selon laquelle le permis a de toute façon expiré le 31 mars 2015.

    Les eurodéputés Michèle Rivasi et José Bové avaient cependant demandé à l’État de faire appel, car selon eux, l’interdiction d’extraire du gaz de schiste en France est ébranlée par cet arrêt.

    Chez Total on est patient

    Mi-janvier, le PDG de Total Patrick Pouyanné avait pour sa part affirmé que le groupe ne passerait pas en force contre la volonté du gouvernement.

    « Je n’ai pas envie de passer en force sur ce sujet-là. Si la collectivité nationale ne souhaite pas qu’on fasse d’exploration de gaz de schiste, nous ne le ferons pas, avait-il expliqué sur Europe 1. Je pense qu’il faut qu’il y ait un consensus sur un sujet pareil. »

    Mais il sait qu’avec le temps, les ministres changent, les gouvernants changent, les présidents changent et qu’avec un peu d’argent bien placé et une promesse d’indépendance énergétique bien des dirigeants politiques sont prêts à le suivre.

    La réforme du code minier, prévue de longue date, présente une opportunité unique d’introduire le principe consistant à geler les réserves d’hydrocarbures en raison de l’urgence climatique. Ce serait une avancée historique que de reconnaître des limites à l’exploration, l’exploitation et la combustion des énergies fossiles. Une occasion également de faire basculer des centaines de millions d’euros (en France – beaucoup plus à l’échelle mondiale) de l’industrie d’exploration et d’exploitation des énergies fossiles vers la transition.

    Il est temps de changer de paradigme.

    Il est urgent de sortir de l’âge des fossiles.

    Cela commence par arrêter de chercher du gaz et du pétrole toujours plus profond.
    Et c’est à nous tou-te-s, citoyen-ne-s sincères en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, d’exprimer très clairement ce que nous voulons.

    Ici comme ailleurs, les gaz et pétrole de schiste doivent rester dans le sol.

    Rendez-vous est donné le 28 février prochain, à Barjac, pour une manifestation nationale (Lire l’appel à mobilisation)

    Schiste 14


  • Après avoir pillé le tiers monde, les occidentaux en sont réduits à se piller eux-mêmes !

    Pillage

    Paul Craig Roberts

    Paul Craig Roberts est un économiste et journaliste américain, né le 3 avril 1939 à Atlanta (Géorgie).
    Titulaire d’un doctorat obtenu à l’Université de Virginie, il est diplômé de l’Institut de technologie de Géorgie, de l’Université de Californie (Berkeley) et de l’Université d’Oxford, où il a été membre du Merton Collège.

    Citations

    « Le gouvernement des Etats-Unis est l’organisation criminelle la plus achevée de l’histoire humaine. »

    « Comme me l’a dit une fois un sous-secrétaire d’état à la Défense, « Les gouvernements européens sont à nos ordres. Nous les payons, et nous en sommes propriétaires. » »

    Article de Craig Roberts

    Michael Hudson, John Perkins et moi-même ainsi que quelques autres avons rapporté le pillage multi-facettes des peuples par les institutions économiques occidentales, principalement les grandes banques de New York avec l’aide de FMI.

    Les pays du tiers monde ont été et sont toujours pillés en étant incités et forcés à suivre des plans de développement pour l’électrification ou autres objectifs. Les gouvernements de ces pays, naïfs et confiants, sont endoctrinés à croire qu’ils peuvent faire de leurs pays des nations riches en prenant les prêts bancaires présentés pour mettre en place les plans de développement préparés par l’occident, ayant pour résultat de suffisants revenus fiscaux du développement économique pour rembourser les emprunts étrangers.

    Cela bien sûr n’arrive jamais ou pratiquement jamais. Ce qu’il se passe est que le plan a pour résultat que le pays devient endetté bien au-delà de ses revenus en devises étrangères et lorsque le pays ne peut plus honorer le remboursement de sa dette pour développement. Les créditeurs envoient alors le FMI dire au gouvernement endetté que le FMI protègera son crédit en lui prêtant de l’argent pour rembourser ses banquiers créditeurs. Mais les conditions font que ce gouvernement prenne les mesures d’austérité nécessaires de façon à ce qu’il puisse aussi rembourser le FMI (NdT: le piège classique d’emprunter pour rembourser un emprunt, quand on en est là, c’est la fin des haricots…). Ces mesures d’austérité doivent museler les dépenses des services publics et du secteur gouvernemental, réduire les retraites publiques, et vendre les ressources nationales aux étrangers acheteurs.

    L’argent économisé en réduisant les fonds sociaux et récolté en vendant les biens nationaux à des étrangers sert à rembourser le FMI. (NdT: exemples typiques, l’Argentine et en Europe bien sûr la Grèce…)
    [ … ]

    Pour lire la suite cliquez ce titre : L’occident en est réduit à se piller lui-même

    L’article original en anglais cliquez ici The West Is Reduced To Looting Itself — Paul Craig Roberts


  • L’assemblée des vieillards du Sénat insensible au déclin du vivant.

    Biodiversité

    La loi sur la biodiversité et le déclin du vivant

    Présentée par la ministre de l’environnement comme le « deuxième pilier » de sa politique, après la loi sur la transition énergétique promulguée en août 2015, la loi sur la biodiversité suffira-t-elle à « inverser la tendance » du déclin du vivant, comme le souhaitent les associations ?

    Le texte est encore loin d’être figé.

    Le Sénat, manifestement plus perméable au lobby des chasseurs et des agriculteurs, entre autres, a déjà supprimé, en commission, plusieurs mesures fortes adoptées par les députés.

    Comme par exemple : disparition de la prohibition de la chasse aux oiseaux à la glu, une pratique dont les associations dénoncent le caractère « non sélectif et cruel pour les animaux ». Comme de l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes, des molécules chimiques nocives pour les abeilles et autres pollinisateurs. Un moratoire européen sur ces substances a vu le jour en décembre 2013, mais il ne concerne que trois de ces molécules.

    Le texte, qui devra être examiné en deuxième lecture par les deux chambres, avant une éventuelle commission mixte paritaire, puis un retour final devant l’Assemblée, sera-t-il définitivement adopté avant l’été ?
    Il est permis d’en douter, compte tenu d’un calendrier parlementaire chargé, avec la réforme constitutionnelle et l’adoption de l’accord sur le climat de Paris. Il pourrait alors l’être, au mieux, avant la fin de l’année 2016.
    Un quinquennat entier pour faire progresser la cause de la biodiversité !

    Mais tout le monde s’en fout et nos politiques en premier.

    Cependant, il y a urgence. « Nous assistons à une destruction massive de notre capital naturel », rappelle Pascal Canfin, le directeur général du WWF. La France est concernée au premier chef. Elle abrite, grâce à ses territoires d’outre-mer qui concentrent 85 % de sa biodiversité, ainsi qu’à son domaine maritime, une très grande diversité animale et végétale. Mais elle se classe au sixième rang des pays comptant le plus grand nombre d’espèces en danger, du fait de la destruction de leurs habitats, de la surexploitation des ressources, de la pollution et du changement climatique. Conséquence : les trois quarts des habitats naturels se trouvent dans un état de conservation « défavorable ». Malgré de multiples outils réglementaires (parcs, réserves, sites Natura 2000, etc.), seul 1 % du territoire métropolitain est aujourd’hui « sous protection forte ».

    Quel est l’enjeu prioritaire pour les politiques ?

    Chez les Ripoublicains on commence à s’étriper en vue de primaire qui va laisser des blessures profondes au sein du parti. Et après, comme toujours « Embrassons-nous Folleville ! »

    Au PS l’urgent c’est de faire croire qu’on a réussi à inverser la courbe du chômage. Pour ça plusieurs méthodes.

    Créer des emplois précaires à coup de subventions, on les appelle les « emplois aidés ». Augmenter le plus possible les formations aux seuls profits des instituts privés des dites formations. Radier un maximum de demandeurs d’emplois pour des raisons plus ou moins valables. Ces trois catégories de chômeurs ne sont plus comptabilisées et ça peut vite faire 500 000 chômeurs en moins sur les listes et ainsi inverser artificiellement le courbe du chômage. Si cette recette miracle est efficace pourquoi ne pas l’avoir appliquée au début du quinquennat plutôt qu’attendre d’être en fin de celui-ci ?

    « Si je ne parviens pas à inverser la courbe du chômage, je ne me représenterais pas ! »

    Ah … c’est donc ça toutes ces rustines de dernière minute !

    Mais j’ai bien peur que le pneu soit définitivement crevé !


  • Pourquoi des gouvernements sunnites comme l’Arabie saoudite sont « en conflit » contre les chiites comme l’Iran?

    sunnite chiite
    Le 9 janvier 2016 – Source washingtonsblog
    Traduit par Hervé, vérifié par Ludovic pour le Saker Francophone

    La vraie raison de l’opposition entre sunnites comme l’Arabie saoudite les chiites comme l’Iran.

    Alors que les sunnites et chiites ont été en compétition et en opposition depuis plus de mille ans pour des détails religieux, ils ont largement co-existé paisiblement jusqu’à récemment.

    Pourquoi sont-ils impliqués dans une guerre ouverte au sein de plusieurs pays maintenant ?
    La réponse : Les chiites sont assis sur la totalité du pétrole et du gaz.

    Une grande partie de la géopolitique moderne est guidée par les hydrocarbures, le pétrole et le gaz.
    Cela s’applique-t-il aussi pour la guerre chiites/sunnites ?

    Oui, les États-Unis et leurs alliés soutiennent les sunnites contre les chiites… afin de faire la guerre pour le pétrole.

    Et il se trouve que la part du lion du pétrole au Moyen-Orient se trouve physiquement dans les pays chiites… ou dans des parties chiites minoritaires de pays à majorité sunnite !!!

    Comment l’histoire religieuse s’est mélangée à la décomposition anaérobique du plancton !

    Plus précisément, comme le rapporte Jon Schwartz cette semaine dans The Intercept :

    « Une grande partie du conflit peut être expliquée par une carte fascinante créée par M. Izady, un cartographe, professeur auxiliaire à l’École des opérations spéciales / Université des Opérations conjointes de l’US Air Force en Floride.
    Ce que la carte montre, c’est qu’en raison d’une corrélation particulière de l’histoire religieuse et de la décomposition anaérobique du plancton, presque tous les combustibles fossiles du Golfe Persique sont situés sous les pieds des chiites. Cela est vrai même en Arabie saoudite sunnite, où les principaux champs de pétrole sont dans la Province de l’Est, qui a une population à majorité chiite. »

    En conséquence, l’une des peurs les plus profondes de la famille royale saoudienne est qu’un jour les chiites saoudiens fassent sécession, avec leur pétrole, et s’allient avec l’Iran chiite.

    Cette crainte n’a fait que croître depuis que l’invasion US de 2003 de l’Irak a renversé le régime sunnite de Saddam Hussein minoritaire, et mis au pouvoir la majorité chiite pro-iranienne. Al-Nimr (dissident politique saoudien ) a dit lui-même en 2009 que les chiites saoudiens appellent à la sécession si le gouvernement saoudien n’améliore pas le traitement qui leur est réservé.
    Source: Dr Michael Izady à l’Université Columbia, Gulf2000, New York

    Cliquez ici pour agrandir la carte
    sunnite chiite2

    La carte montre les religions majoritaires des populations au Moyen-Orient et les réserves prouvées de pétrole et de gaz.

    – Les espaces verts sombres sont à majorité chiite;
    – Les espaces verts clairs sont majoritairement sunnite;
    – Les espaces violet, sont les zones principalement wahhabites / salafistes, une branche du sunnisme.
    – Les zones noires et rouges représentent des puits de pétrole et de gaz, respectivement.

    Comme la carte de Izady le démontre de façon si frappante, la quasi-totalité de la richesse pétrolière saoudienne est situé dans un petit éclat de son territoire dont les occupants sont à majorité chiite.

    Si cette région à l’est de l’Arabie Saoudite faisait sécession, la famille royale saoudienne ne serait plus que quelques vieillards courbés de 80 ans, les poches vides, avec simplement du colorant pour la barbe et des prescriptions de Viagra.

    L’exécution récente de Al-Nimr peut être expliquée en partie par le désespoir des Saoudiens pour éradiquer tout signe de pensée indépendante parmi les chiites du pays.

    La même tension explique pourquoi l’Arabie saoudite est intervenue à Bahreïn, un pays à majorité chiite, riche en pétrole et gouverné par une monarchie sunnite, pour écraser sa version du printemps arabe en 2011.

    Des calculs similaires étaient derrière la décision de George H. W. Bush [Le père, NdT] de ne pas se mêler du fait que Saddam Hussein aurait utilisé des armes chimiques en 1991 pour réprimer une insurrection des chiites irakiens à la fin de la guerre du Golfe.

    Comme Thomas Friedman, chroniqueur au New York Times, l’a expliqué à l’époque, Saddam avait «gardé l’Irak uni, à la grande satisfaction des alliés américains, la Turquie et l’Arabie saoudite».

    sunnite chiite3
    A gauche, le président iranien Hassan Rohani, au pouvoir depuis août 2013. A droite, le roi Salmane d’Arabie saoudite qui règne depuis janvier 2015

    La politique active de l’Arabie saoudite visant à « étouffer » le potentiel économique de l’Iran pourrait se retourner contre Riyad,

    L’Arabie saoudite et les autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) font baisser les prix du pétrole afin de nuire à l’Iran ainsi qu’à certains autres pays producteurs, estime le politologue franco-syrien Bassam Tahhan.

    « Il faut noter qu’une guerre secrète visant à faire baisser les prix du pétrole est menée par l’Arabie saoudite et les autres pays membres du CCG qui continuent de remplir outre mesure le marché de pétrole afin d’étouffer l’Iran. Et il ne s’agit pas seulement de l’Iran, cette politique vise également la Russie, l’Algérie et le Venezuela – tout l’axe « antiaméricain » créé par ces Etats », a déclaré le politologue dans une interview accordée à la chaîne télévisée RT, expliquant qu’il s’agissait d’Etats qui avaient refusé de suivre les exigences de Washington concernant l’Ukraine, la Syrie et le Yémen.

    Selon le politologue, le conflit entre Riyad et Téhéran a peu de chances de se transformer en guerre ouverte, compte tenu de la puissance militaire et de l’étendue du territoire de l’Iran. En outre, l’Arabie saoudite, ne réussira jamais à obtenir une résolution de l’Onu ou de l’Occident condamnant l’Iran et appelant à intervenir dans ce pays. Au contraire, l’Arabie saoudite pourrait être attaquée par des alliés de l’Iran, par exemple, par le Yémen. Dans ce cas, les puits de pétrole saoudiens seront détruits, entraînant une hausse des prix des hydrocarbures.

    Parallèlement, selon M.Tahhan, les Etats-Unis pourraient voir d’un bon œil une guerre entre l’Iran et l’Arabie saoudite, car elle permettrait à Washington de livrer les armes aux uns et aux autres.


  • Arabie Saoudite. “La Terre ne tourne pas, c’est prouvé”

    La terre ne tourne pas
    Source : Courrier International

    Dans la série : « L’obscurantisme et la bêtise humaine progressent ! »

    Voici une grande révélation : la Terre ne tourne pas et je le prouve !

    Le religieux saoudien Bandar Al-Khaybari est affirmatif : la Terre ne tourne pas. Il l’a expliqué lors d’un séminaire en février 2015 devant des étudiants aux Emirats arabes unis. Sur une vidéo, il le «prouve» par des citations du Coran, et par «le bon sens».

    “La Terre est immobile. Les preuves sont nombreuses, par les textes sacrés et par la raison”, voilà ce qu’affirme le prédicateur saoudien Bandar Al-Khaybari. Et d’expliquer : “Si nous prenions l’avion pour aller en Chine, nous tournerions en avion pendant que la Terre tournerait elle aussi. Nous ne pourrions donc jamais atteindre la Chine.” Et de joindre le geste à la parole pour illustrer la chose à l’aide d’un petit gobelet d’eau.

    Si Al-Khaybari n’est pas une figure de premier ordre dans l’establishment religieux saoudien, il est néanmoins un prédicateur affilié au ministère des Affaires religieuses. C’est à ce titre qu’il a été invité pour donner un cycle de conférences dans une université de Charjah, près de Dubaï, aux Emirats arabes unis.

    Plus embêtant, Al-Khaybari rappelle qu’il ne fait que répéter ce qui est en quelque sorte la doctrine officielle de l’appareil religieux saoudien. Il se réfère en effet à Abdelaziz ben Baz, qui a été grand mufti d’Arabie Saoudite de 1993 à 1999, et à Saleh Al-Fawzan, éminent membre du Haut Conseil des oulémas saoudiens. “Ben Baz et Al-Fawzan ont confirmé eux aussi que la Terre ne bougeait pas”, déclare-t-il d’emblée, “même si certains se moquent d’eux.”

    A la fin de la même vidéo (ci-dessous, sans sous-titres anglais), Al-Khaybari présente une autre preuve : “Le Très-Haut a dit que la maison peuplée d’anges qui se trouve dans le ciel tomberait sur La Mecque si elle venait à tomber. Or, si la Terre tournait, la maison risquerait de tomber non pas sur La Mecque, mais dans la mer.”

    CQFD

    Et il conclut : “Nous avons des textes sacrés. C’est à eux que nous devons nous référer.” Par ailleurs, “il ne faut pas croire le premier venu qui nous raconte n’importe quoi, ni les pseudo-miracles scientifiques des Occidentaux”. “Ils ne sont jamais allés sur la Lune. Ce n’était qu’une production hollywoodienne et nous avons été assez bêtes pour le croire.”

    J’adore !!!


  • «L’alliance de la Turquie avec Daech est objective»

    Turquie2
    Source « le Figaro »

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN

    Jean-François Colosimo a accordé un entretien-fleuve à FigaroVox au sujet du rôle géopolitique de la Turquie au proche-orient. Il déplore le double-jeu d’Erdoğan et la passivité de l’Europe.

    Turquie daech

    Pour lire l’intégralité de l’entretien cliquer ici : « jean-francois-colosimo-l-alliance-de-la-turquie-avec-daech-est-objective »

    [ … ]

    Quelle position la Turquie a-t-elle adopté à l’endroit de Da’ech?

    Le sommet de la politique d’islamisation d’Erdoğan est le soutien implicite de la Turquie à Da’ech, par hostilité au régime d’Assad, aux courants progressistes arabes, et par une alliance objective sur le sunnisme fondamentaliste. La Turquie s’élève enfin contre l’essor de l’identité kurde en Turquie et, de ce point de vue, son alliance avec Da’ech est objective.

    C’est l’État turc qui a déverrouillé l’État islamique en lui offrant un hinterland propice au transport des combattants, à l’approvisionnement en armes, au transfert de devises, au commerce du pétrole. C’est la société turque qui souffre de ce rapprochement insensé. C’est l’Europe qui s’entête à demeurer aveugle à cette connivence mortifère.

    Pour quelle raison cette ambiguïté turque n’est-elle pas dénoncée par les pays qui luttent contre l’État islamique?

    Parce que l’Europe impotente, sans diplomatie et sans armée a cédé au chantage d’Erdoğan sur l’endiguement supposé des réfugiés. Argent, reconnaissance, soutien, silence: Merkel et Hollande ont tout accordé à Erdoğan. Surtout, l’Union se plie au diktat de la politique ambivalente d’Obama qui privilégie l’axe sunnite, saoudien-qatari-turc, avec pour souci premier de ne pas sombrer l’Arabie saoudite dans le chaos.

    [ … ]

    Comment expliquer l’incohérence de la politique étrangère de la France au Proche-Orient? Le pouvoir a-t-il une compréhension des ressorts profonds qui animent les pays de cette région?

    Ces considérations historico-religieuses échappent totalement au gouvernement français et à l’Union européenne. La France fait preuve d’un manque de compréhension flagrant des ressorts profonds de ce qui se passe au Proche-Orient. Cette incompréhension n’est jamais qu’un signe de plus de l’erreur politique et morale qu’a été le choix d’abandonner le Liban qu’avait été celui de François Mitterrand. François Hollande, encore moins avisé, professe pour des raisons gribouilles de dépendance économique, une politique d’inféodation envers les pays théoriciens et fournisseurs de l’islamisme arabe qu’il était prêt à intituler pompeusement «la politique sunnite de la France» si quelques vieux pontes du Quai d’Orsay doués de mémoire ne l’en avaient pas dissuadé.

    La France de François Hollande a substitué à sa traditionnelle politique d’équilibre en Orient une politique hostile à l’Iran et à la Syrie, ignorante des Chiites et indifférente aux chrétiens. Ce n’est pas qu’une faute de Realpolitik, c’est une faute de l’intelligence et du cœur. Ou si l’on préfère, du devoir et de l’honneur.
    Quant à la Turquie proprement dite, au sein de cette «politique sunnite» que dirige Washington, c’est Berlin, liée de manière décisive à Ankara par la finance, l’industrie, l’immigration, qui décide pour Paris.

    Mais cet aveuglement de la gauche au pouvoir est-il si surprenant? Ce furent les socialistes d’alors, leurs ancêtres en quelque sorte, qui entre 1920 et 1923 encouragèrent les Grecs à reconquérir les rivages du Bosphore et de l’Égée avant de les trahir au profit de Mustafa Kemal, arguant qu’il fallait l’armer car son progressisme avait l’avantage sur le terrain et représentait l’avenir absolu. Et quitte à faire retomber une nouvelle fois Byzance dans l’oubli! Quel aveuglement sur la force du théologique en politique… Rien de bien neuf sur le fond, donc. Mais les massacres qui se préparent en Orient creuseront de nouveaux charniers qui, pour l’histoire, changeront cette ignorance passive en cynisme délibéré.

    Turquie daech2
    « Mon ami c’est Erdogan »


  • OMELETTE NORVEGIENNE

    Qu’est-ce qu’on peut faire comme dessert quand on est nombreux ?

    Réponse : UNE OMELETTE NORVEGIENNE !

    Il nous faut, par exemple pour dix personnes, pour plus de convives il suffit de multiplier par X.

    Un vingtaine de « biscuits à la cuillère »
    125 g de sucre en poudre
    Un grand bol de café noir
    1 verre (environ 150 ml) de rhum.
    2 L de glace à la vanille.
    6 à 8 œufs suivant grosseur.
    Une pincée de sel.
    1 batteur
    1 chalumeau de cuisine

    Om norv 1

    – Préparez le café, ajoutez-y la moitié du Rhum
    – Trempez rapidement les biscuits un à un et tapissez-en un plat à bords hauts
    – Saupoudrez d’un peu de sucre en poudre et réserver au frais.
    Cette opération peut être faite en avance, voire la veille, et le tout mis au congélateur.
    – Battez les jaunes d’œufs avec 80 gr de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
    – Battez les blancs en neige bien fermes, ajoutez une pincée de sel au départ,

    Om norv 2

    – Mettez une couche de glace d’au moins 2 cm sur les biscuits
    – Versez par-dessus les jaunes d’œufs battus avec le sucre.

    Om norv 3

    – Recouvrez avec les blanc d’œufs, répartissez bien à la spatule.
    – Saupoudrez dessus le reste de sucre en poudre.

    Om norv 4

    – Versez dessus le reste de Rhum en le répartissant sur toute la surface

    Om norv 5

    – Flambez le Rhum et grillez le dessus de l’omelette avec un petit chalumeau

    Om norv 6

    Om norv 7
    (Oui, je sais, la chemise « tire » un peu sur les boutons du bas. Cette chemise, de qualité moyenne, n’a pas une bonne coupe !)

    – Vous pouvez, couper des tranches et servir…

    Om norv 8


  • Davos, cette farce venue d’un autre monde

    Davos

    Source « The Gardian » via Courrier International

    Le Forum économique mondial, ce sommet qui réunit depuis mercredi 20 janvier, comme tous les ans, les grands patrons, chefs d’Etat et leaders d’opinion dans les Alpes suisses, n’est pas autre chose qu’un “vaste spectacle”, écrit The Guardian.

    Dans un édito passablement énervé, le quotidien de gauche s’imagine la scène à Davos quand

    “quelques-unes des personnes les plus riches du monde, du haut de leur montagne, relaieront leur pensée au sujet des risques et opportunités à travers le monde à des journalistes vêtus de vestes de ski. Quand ils parleront d’inégalité des sexes et d’innovation technique. Leur message sera : peu importe les turbulences dans lesquelles se trouve l’économie mondiale, elle reste gérable.”

    Une image qui se marie mal avec l’annonce de l’ONG Oxfam, selon laquelle les 62 personnes les plus riches possèdent 50 % de la richesse dans le monde, peste The Guardian.

    Il ne faut donc rien attendre de ce sommet, écrit le quotidien, qui s’interroge sur la raison d’être du Forum. Et ce pour la simple raison que

    “il faut arrêter de croire qu’ils jouent selon les mêmes règles que nous autres […], qu’ils créent de la richesse, des emplois et de l’investissement, ou qu’ils cherchent à en finir avec leurs paradis fiscaux”.

    A Davos, conclut The Guardian, rien de tout cela n’aura d’importance.

    Rappel, c’est qui « The Gardian »

    L’indépendance, la qualité et la gauche caractérisent depuis 1821 ce titre, qui abrite certains des chroniqueurs les plus respectés du pays.

    The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Tout en étant proche des travaillistes, il demeure très critique vis-à-vis du gouvernement. De très haute tenue, le journal abrite des chroniqueurs tels que Jonathan Freedland et Polly Toynbee.

    Site commun au Guardian et à l’hebdomadaire dominical The Observer. C’est sans doute l’un des sites les plus complets de la presse britannique. Outre le contenu des deux titres – déjà très volumineux -, on y trouve aussi de nombreuses rubriques spécialisées sur le sport, la gastronomie, les voyages, les médias, etc. La rubrique Livres est particulièrement fouillée. A l’image du Guardian, le site est riche et de haute volée.


  • L’armée française bientôt sous commandement américain !

    OTAN
    Je vais finir par être gaulliste !

    En toute discrétion, le gouvernement français a déposé un projet de loi qui prévoit la réintégration totale de la France dans l’Otan.

    Selon le Canard enchaîné, le Conseil des ministres a donné le 4 janvier son accord sur un projet de loi « autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord », projet déposé dans la foulée à la Présidence du Sénat.

    De fait, indique le Canard enchainé dans son édition publiée cette semaine, la France, sous l’impulsion de l’actuel locataire de l’Elysée, s’apprête à réintégrer l’ensemble des instances militaires de l’Alliance.

    La démarche viendrait donc compléter la décision annoncée en 2007 par le président Nicolas Sarkozy d’assurer le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, décision devenue effective en avril 2009.
    La discrétion de l’actuel président français est compréhensible: fin 2008, François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, avait défendu bec et ongles une motion de censure portée par le groupe socialiste contre le retour de la France dans la commandement intégré de l’Otan.

    « Dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays », lançait M. Hollande à la tribune de l’Assemblée Nationale fin 2008.

    « Sarkozy avait commencé le travail, Hollande rompt définitivement avec la tradition d’indépendance de la France en matière militaire », commente de son côté l’hebdomadaire Marianne en écho aux révélations du Canard enchainé. « La souveraineté militaire de la France, c’est ce que s’apprête donc à brader le gouvernement de Manuel Valls pour des motifs bien étranges ».

    En effet, le texte du document en question apporte peu de clarté au sens de cette démarche. Dans le projet de loi déposé le 4 janvier rapporté par Marianne, il est ainsi écrit que :

    « en 2009, la France a décidé de réintégrer la structure de commandement de l’Otan. En conséquence, elle a recommencé à accueillir du personnel de l’Organisation dans ses quartiers généraux militaires sans que ses QG ne bénéficient toutefois d’aucun statut international. Seuls des arrangements de circonstance ont permis jusqu’ici l’accueil de personnels de l’Otan dans les QG situés sur le sol français. L’attractivité du territoire français s’en trouve affectée de même que l’influence française au sein des structures de commandement. »

    Si les motifs sont flous, la logique, elle, est très claire: de gouvernement en gouvernement, la France poursuit la logique de renonciation à sa souveraineté, et parachève son intégration au bloc atlantique.

    En prenant soin de ne pas consulter le peuple au sujet de ces choix stratégiques.

    Lire la suite: Retour de la France dans l’OTAN


  • Vive le libéralisme à l’anglaise ! A quand la France ?

    Dete etudiants
    Photo BBC Radio 4

    Source : Emmanuel Sanséau – bastamag

    Pour lire l’article en totalité cliquer ici : Comment les étudiants anglais sombrent dans leurs dettes

    À peine majeurs et déjà rançonnés.

    Cibles des politiques d’austérité des conservateurs, les étudiants britanniques paient l’éducation supérieure publique « la plus chère du monde industrialisé ». De Londres à Newcastle, le prix maximal par année d’étude est devenu la norme : 9 000 livres, soit 12 300 euros. Ainsi les dettes amassées par les jeunes anglais comptent-elles désormais parmi les plus élevées au monde. Le Premier ministre David Cameron a créé une génération d’endettés à vie, et une bombe financière à retardement supplémentaire. [ … ]

    Emprunts étudiants : l’équivalent du budget des retraites

    [ … ]En France, à peine 7 % des jeunes s’endettent pour leurs études. Outre-Manche, près de 80 % des leurs camarades anglais ont recours aux prêts étudiants.

    Cette année, la dette moyenne d’un nouveau diplômé, après trois ans à l’université, s’élève à 44 000 livres (63 000 euros), soit le prix d’une berline de luxe. L’Institut for Fiscal Studies prévoit même que la plupart des emprunteurs rembourseront encore à l’âge de 50 ans !

    Les conservateurs ont créé une génération d’endettés à vie.

    Avec 10 milliards de livres octroyés chaque année, l’accumulation des emprunts étudiants atteint des niveaux colossaux : le gouvernement prévoit que la dette en cours dépassera les 100 milliards de livres (138 milliards d’euros) d’ici 2018, soit l’équivalent du budget des retraites en 2014. Le budget des retraites s’est élevé à 103 milliards de livres pour l’année comptable 2013-2014.

    Bombe financière à retardement

    Le remboursement des prêts est effectué automatiquement par les employeurs dès que les étudiants, devenus salariés, gagnent 21 000 livres de salaire : à partir de ce niveau de revenus, une taxe de 9 % est prélevée et versée à la Compagnie des prêts étudiants (Student Loans Company) – l’entreprise publique qui gère tous les emprunts étudiants.

    Ce prélèvement s’arrête au bout de 30 ans, même si l’emprunt n’a été que partiellement remboursé.

    Ainsi, la comptabilité des conservateurs pourrait rapidement se transformer en bombe à retardement : 45 % des emprunts pourraient ne pas être remboursés en intégralité, selon les estimations.

    Or d’après les calculs du ministère des Finances, si la proportion des emprunts non remboursés dépasse 48,6 %, le dispositif des conservateurs deviendra plus coûteux pour l’État britannique que le système des frais d’inscription – moins élevés – qu’il a remplacé.

    « Ce n’est pas tellement surprenant, assure Hope Worsdale, membre de la Campagne nationale contre les frais et les coupes budgétaires (NCAFC, ce nouveau mode de financement n’est pas tant une tentative d’équilibrer les comptes de l’État, mais plutôt une attaque idéologique contre l’institution publique ! »

    Spirale mortifère du surendettement

    Si les emprunts représentent déjà une pression considérable pour les étudiants, les établissements financiers n’ont pas tardé à flairer la bonne affaire.

    Et à proposer des « payday loans », des prêts de très court terme et facturés à des taux d’intérêt effarants. Ils sont vendus par des entreprises prédatrices, florissantes sur Internet, qui n’hésitent ni à envoyer de fausses lettres légales à des clients en difficulté de remboursement ni à tromper délibérément les personnes les plus vulnérables.

    Cette année, on estime que 30 000 étudiants britanniques y ont eu recours. Avec PiggyBank par exemple, il est possible d’emprunter 300 livres pour rembourser… 582 livres au bout de six mois !!!

    [ … ] En 2013, Kane Sparham-Price, un jeune homme surendetté et souffrant de troubles psychologiques, est retrouvé mort à son domicile d’Ashton-under-Lyne, dans la banlieue de Manchester. Quelques heures avant son suicide, Wonga, la plus grande entreprise de payday loans du pays, avait vidé la totalité de son compte bancaire en toute légalité. Après qu’une série de scandales a forcé Westminster à réglementer l’industrie financière, la Consumer Finance Association, qui représente ses intérêts, a courageusement alerté le gouvernement : voilà que les mesures qui les contraignent à moins escroquer leurs clients ne feraient que jeter ces derniers dans les bras de prêteurs illégaux.

    Et en Amérique ?

    Il est presque impossible d’expliquer à quel point les étudiants américains sont endettés. Aux États-Unis, la somme cumulée de tous les prêts étudiants à rembourser dépasse les 1 300 milliards de dollars; cette somme augmente de plus de 2 000 dollars par seconde. En moyenne, un emprunteur doit rembourser dans les 28 000 dollars. Mais beaucoup d’étudiants ont encore plus. Un nombre important de jeunes diplômés, coincés entre un boulot qui ne paie pas et une éducation incroyablement coûteuse, n’ont même pas de quoi payer leurs intérêts. Comment, de fait, pourraient-ils rembourser leur prêt – parfois même leurs prêts ?
    Certains sont tellement désespérés qu’ils ont voulu oublier leur dette en partant du pays, loin des banques et des agences de recouvrement qui finiront nécessairement, un jour, par partir sur leurs traces.


  • La c….rie humaine n’a décidément pas de limite !

    Jeux echec
    Source : LEXPRESS.fr

    Faut-il interdire les échecs?

    La question est prise très au sérieux chez les plus hauts représentants religieux en Arabie saoudite.
    Le Grand Mufti du royaume wahhabite en personne, le Cheikh Abdulazziz Bin Abdullah, a jugé que la pratique était interdite par l’Islam, lors d’une émission de télévision au cours de laquelle il émet des fatwas en réponse aux questions des téléspectateurs, relate notamment le Guardian.

    La raison?

    « Le roi des jeux ne serait qu’une perte de temps et d’argent, pousserait à une pratique abusive du jeu et, pour couronner le tout, serait source de « haine » et « d’inimitié » entre les concurrents. »

    Le Grand Mufti, plus haut dignitaire religieux sunnite du pays, a basé ses arguments sur un verset du Coran. Un passage qui interdit « les substances intoxicantes, les jeux d’argent ou encore la divination ». C’est peut-être oublier un peu vite l’histoire de ce jeu plusieurs fois millénaire, qui s’est tout particulièrement développé dans sa forme moderne au Moyen-Orient…

    L’Arabie saoudite, ce grand pays de tolérance, ne fait pas figure d’exception. Le jeu d’échecs a été interdit en Iran dès 1979, après la révolution islamique. Il sera de nouveau autorisé neuf ans plus tard, à condition de ne pas jouer d’argent. Le pays produit depuis quelques-uns des meilleurs joueurs au monde.
    D’autres jeux ont été la cible par le passé des représentants religieux saoudiens. Le Guardian rappelle qu’une fatwa avait été édictée au début des années 2000 contre la franchise Pokémon !


  • Alors, ça augmente ou ça diminue ?

    esperance de vie
    SPL/PHANIE/phanie

    Sources : ec.europa.eu /

    Quand les scientifiques disent « ce qu’ils savent mais ne savent pas ce qu’ils disent ! »

    Publié ce mardi 19 janvier, le bilan démographique 2015 apparait relativement morose pour la France avec, notamment, un taux de fécondité en baisse. Un chiffre particulièrement marquant concerne l’espérance de vie qui recule de quelques mois autant pour les hommes que pour les femmes pour s’établir respectivement à 78,9 ans et 85 ans. Une première depuis 1969, dit-on. Mais les experts de l’Insee se veulent rassurants.

    Cette baisse serait liée à une surmortalité conséquente à la canicule, la grippe et la vague de froid !!!!

    La population française vieillissante résisterait mal à ces situations climatiques et sanitaires exceptionnelles.
    Car comme chacun le sait c’est la première fois qu’il fait chaud, qu’il fait froid et qu’il y a une épidémie de grippe !!! De qui se moque-t-on !

    D’autres chercheurs viennent en renfort pour nous expliquer que tout ceci n’est qu’un accident de parcours. « L’espérance de vie va continuer à augmenter » déclarait Laurent Toulemon, directeur de recherche à l’INED sur Europe 1.

    On nous invite donc à relativiser l’évènement historique en rappelant qu’après tout « l’espérance de vie est un calcul fait à partir des risques de décès au cours de l’année. »

    Une incohérence ne devrait-elle pas nous sauter aux yeux à la lecture de ces précisions ?

    Les chercheurs insistent sur le fait que l’espérance de vie se calcule sur les morts observés maintenant, dévoilant un secret de polichinelle : l’espérance de vie ne représente absolument pas les chances pour une enfant né cette année de vivre jusqu’à l’âge annoncé.

    Il s’agit uniquement de l’âge moyen des personnes décédées au cours de l’année en cours. Ainsi, la dénomination d’espérance de vie est fondamentalement trompeuse.

    Il aura fallu que l’espérance de vie recule pour s’empresser de nous rappeler que cet indicateur n’en est pas vraiment un et qu’il est donc à relativiser.

    Les anciens d’aujourd’hui ne sont pas les anciens de demain

    L’espérance de vie à la naissance est donc calculée en fonction de l’âge des individus qui meurent au cours de l’année observée (soit courant 2015) en postulant que les conditions d’existence se verront inchangées (ou améliorées) durant la période d’environ 80 ans à venir.

    En d’autres termes, pour que cette espérance puisse s’appliquer à un enfant naissant aujourd’hui, cet enfant devrait donc manger, circuler, respirer, bref, vivre, dans des conditions environnementales 100% similaires aux personnes décédées en 2015. C’est-à-dire des personnes qui sont donc nées dans les années 1930 !!!

    Ainsi, l’incohérence saute aux yeux. Les personnes âgées qui décèdent aujourd’hui ont non seulement joui d’un mode de vie profondément différent de cette génération, mais elles ont en plus bénéficié des progrès fulgurants de la médecine des trente dernières années. Il y a donc un décalage de plusieurs générations entre l’espérance de vie observée et celle qui s’appliquera réellement d’ici à ce que les nouveau-nés soient vieux.

    Pour faire simple : est-ce que nos grands-parents ont eu le même mode de vie que nos enfants ? Définitivement non !

    Dès lors, peut-on vraiment concevoir que le mode de vie (alimentation, environnement, pollution,…) du siècle dernier soit un bon indicateur de l’espérance de vie des générations futures et actuelles ?

    N’est-ce pas un biais d’interprétation évident basé sur une foi aveugle dans le modèle actuel ?

    Ainsi, l’indicateur de l’espérance de vie n’indique rien d’autre que l’âge moyen de mort des personnes qui vivent actuellement.

    Il n’existe aucun moyen de déterminer une espérance de vie future à moins de prédire que les conditions de vie seront strictement identiques, ce qui, au regard de l’évolution des conditions environnementales, est à mettre en perspective. L’indicateur de l’espérance de vie n’est donc utile que pour donner une tendance à la hausse ou à la baisse avec un retard de plusieurs générations.

    Il ne prédit rien et ne peut donc servir d’argument pour consolider un quelconque modèle économique ou politique.

    Un autre indicateur passé sous silence

    Si l’indicateur de l’espérance de vie ne nous est pas véritablement utile, un autre indicateur, bien plus parlant, est plus rarement évoqué : les années de vie en bonne santé.

    Cet indicateur, aussi appelé «espérance de vie sans incapacité», a été mis au point précisément car l’espérance de vie ne représentait rien de concret quant à la qualité d’existence réelle.

    Par exemple, quelqu’un d’alité ou de gravement malade peut atteindre un âge avancé, tirant les statistiques d’espérance de vie vers le haut. Si l’indicateur des années de vie en bonne santé souffre également d’une incapacité à prédire l’avenir, il offre une lecture bien différente de l’existence humaine.

    Ainsi, on est tout de suite frappé par des chiffres nettement moins racoleurs. L’indicateur de vie en bonne santé dans l’Europe des 28 était estimée en 2013 à 61,4 ans pour les hommes et 61,5 ans pour les femmes.

    Près de 20 ans de moins que l’âge de mort moyen et sans aucune différence notoire entre les sexes. Par ailleurs, cette espérance de vie en bonne santé fut stable dans l’Union Européenne durant la dernière décennie, et va même jusqu’à diminuer suivant l’INSEE dans certains pays dont la France et l’Italie. Ainsi, une femme peut passer en moyenne 22 ans de sa vie avec des incapacités contre 15 ans en 2004, en dépit de l’amélioration de la médecine moderne. Le constat est clair : plus la vie s’allonge, plus elle se passe en mauvaise santé. Vivre plus longtemps ne nous permet malheureusement pas de vivre en meilleure santé.

    Difficile de donner de la crédibilité aux discours politiques prônant le recul de l’âge de la retraite si notre santé ne suit pas notre longévité.

    L’idée de la quantité prime sur celle de la qualité.

    Malgré ces statistiques largement moins médiatisées, Eurostat estime que l’état de santé de la population vieillissante de l’UE est mal connu.

    Un choix « collectif » implicite fut fait de baser nos perceptions de la réussite du « modèle occidental » entièrement sur l’espérance de vie, rendant difficile tout regard critique sur les conditions de vie pour les raisons évoquées plus haut. On peut raisonnablement estimer que rallonger la durée de vie n’a de sens que si celle-ci se déroule dans de meilleures conditions.

    Tel un parallèle avec la société de Croissance, l’imaginaire collectif semble être colonisé par l’obsession de la quantité alors que la qualité est rendue secondaire. La dégradation importante de la biosphère, les pollutions atmosphériques, et les conséquences d’un changement climatique, auront-ils raison de nos projections statistiques ?


  • Monsanto en détresse ? La fin est-elle proche pour la multinationale ?

    Monsanto bio1
    Source : Mr Mondialisation.

    Il est désormais impossible d’échapper à Monsanto.

    Son but officiel (ou commercial) était d’améliorer le sort de l’humanité par le biais de la prolifération des OGM et des pesticides qui vont avec. Pour ce qui est d’avoir sauvé le monde, on peut émettre des doutes, mais en matière d’objectif économique, la multinationale va atteindre ses objectifs avec une croissance soutenue depuis plusieurs années. En effet, la société tentaculaire détient aujourd’hui le monopole du marché des semences transgéniques dans le monde.
    En matière d’intrants chimiques, son herbicide Roundup inonde le marché mondial de l’agriculture malgré son classement en « probablement cancérogène » par l’OMS en mars 2015 et les divers scandales qui frappent le produit.

    À titre d’exemple, une université révélait en octobre 2015 que 85% des tampons et serviettes hygiéniques contenaient des traces du fameux herbicide. Qu’on redoute ou non l’utilisation des OGM, il est désormais impossible d’échapper à Monsanto et à son lobbying forcené, jusque dans notre intimité.

    La courbe s’inverse

    Si certains la disent plus puissante que les gouvernements, Monsanto n’est qu’une entreprise cotée en bourse comme les autres. Elle répond à la demande du marché (gouvernements/consommateurs) et sa survie dépend de la confiance des investisseurs en sa capacité à générer des bénéfices. En 2015, l’Union Européenne autorisait la commercialisation de 19 OGM, dont 11 de Monsanto. Cet appel d’air ne suffira pas à relancer la multinationale qui, fin 2015, annonçait une chute de 15,5% de ses bénéfices en l’espace d’un an. Dans le même temps, en France, le groupe était condamné par la cour d’appel de Lyon pour l’intoxication d’un agriculteur français qui utilisait l’herbicide Lasso. Ce recul de 2.31 milliards de dollars sur son dernier exercice fiscal avait contraint l’entreprise à devoir se séparer de 2.600 travailleurs, soit 13% de ses effectifs.

    Mais la chute ne s’arrête pas là

    Début 2016, le ralentissement des ventes des semences transgéniques dans le monde continue de frapper le géant américain. De plus, nombre de pays poursuivent le gel de la commercialisation du désherbant vedette Roundup. Le mercredi 6 janvier, Monsanto a donc annoncé une nouvelle suppression de 1.000 emplois supplémentaires d’ici 2018. Une « décroissance » forcée qui devrait lui coûter jusqu’à 1,2 milliard de dollars de restructuration tout en lui faisant économiser 400 millions de dollars par an. Malgré ses efforts, les prévisions 2016 sont loin d’être encourageantes pour la multinationale qui envisagerait une fusion de sauvetage avec le groupe chimique suisse Syngenta. Cependant, la multinationale conserve des ressources mais sa survie dépendra de l’évolution du marché ces prochaines années.

    Rattrapé par les enjeux environnementaux

    Monsanto serait-il rattrapé par les enjeux environnementaux qui mobilisent de plus en plus les citoyens et le débat public ? Rien n’est certain à ce stade. Dernièrement, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a jugé « improbable » le caractère cancérogène du glyphosate, lavant de tout soupçon, par la même occasion, le Roundup de Monsanto. S’opposant de plein front aux conclusions scientifiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’EFSA a adopté une méthode d’étude très controversée, observant le produit dans sa composition chimique simple, et non pas le produit commercialisé et au contact de la population (lire cet article pour comprendre) .
    Ce rapport est pourtant supposé éclairer les décideurs de la Commission Européenne qui devra prochainement réévaluer les autorisations de commercialisation du produit dans l’Union. Cette décision pourrait jouer un rôle décisif quant à l’avenir de Monsanto mais également de toute l’alimentation industrielle en Europe.
    Rappelons à toutes fins utiles que des alternatives biologiques au Roundup, sans danger pour l’Homme, existent dès à présent.
    Citons par exemple Osmobio, une entreprise française qui propose une alternative naturelle au glyphosate. Jacques Le Verger, à l’origine de cette innovation, attend cependant l’autorisation de mise sur le marché de son désherbant biologique depuis trois ans.

    Deux mondes aux logiques diamétralement opposées semblent se disputer l’avenir de la planète et les prochaines décisions des gouvernements pèseront fortement dans la balance, si ceux-ci gardent une indépendance vis-à-vis du lobbying et d’une possible corruption. On rappellera que 200.000 agriculteurs et 3 millions de jardiniers utilisent le Roundup en France et que les semences Monsanto se retrouvent sur 25% des terres cultivables françaises.

    Mais ne nous faisons pas trop de soucis pour Monsanto. Il suffit de voir comment ils rachètent les filières Bio, s’étant rendu compte de l’intérêt financier de la filière !

    Quelques liens édifiants :

    Monsanto se met au bio !
    Agriculture bio, réseaux et lobbying.
    Le bio ou comment prendre des vessies pour des lanternes.

    Monsanto bio2


  • SCANDALE ENVIRONNEMENTAL A LA PORTE DES CEVENNES

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    Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras : deux communes rurales du piémont sud-est des Cévennes, ancien pays minier (zinc et plomb), reconverti en écrin touristique.

    L’exploitant belge est parti en 1971, en laissant derrière lui près de 3 millions de tonnes de déchets contaminés. Il en a enfoui une partie, sans le reconnaître. Ces résidus recèlent des concentrations hautement toxiques d’arsenic, cadmium, antimoine, thallium, plomb…

    Seuls, quelques scientifiques indépendants s’en alarment. Depuis plus de 40 ans, l’Etat fait preuve de passivité, alors que deux ministres de l’Ecologie ont été personnellement alertées : l’UMP Nathalie Kociusco-Morizet et la socialiste Delphine Batho.

    Que l’une ou l’autre ait ou non tenté d’agir, il n’est manifestement pas question de fâcher un industriel très puissant sur lequel la France compte pour son « redressement productif » minier. Pas question non plus d’ouvrir la porte à des dizaines de dossiers similaires, rien que sur la ceinture cévenole… des dizaines de milliers dans l’Hexagone. L’ardoise financière serait énorme et les procès nombreux contre l’État et les entreprises.

    Entre garrigue et forêt, Anduze est nichée au creux de la vallée du Gardon.

    Petite ville d’à peine 3400 habitants, paisible l’hiver, très animée l’été. Fréquentée par de nombreux touristes, sur le chemin du jardin exotique réputé de La Bambouseraie et sur la route du Parc national des Cévennes, l’un des joyaux du tourisme vert à la française, dont la région offre un avant-goût.
    Pollution des cevennes2

    Pour lire la suite, cliquer ici «pollution cachée des Cévennes» C’est édifiant et incroyable !

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    Pollution à l’arsenic et métaux lourds.


  • Le Testament Des Abeilles de Natacha Calestrémé.

    testament ds abeilles

    Le major Yoann Clivel de la PJ parisienne est appelé sur une scène de crime, trois victimes, un couple et leur fille. Même si tout laisse à penser à un coup de folie du père qui aurait tué sa femme et sa fille avant de se suicider, Clivel sent que quelque chose cloche sans réussir à mettre le doigt dessus. Deux semaines plus tard nouvelle scène de crime, une femme défenestrée et douze autres victimes dans le même immeuble, aucune trace de lutte ni d’effraction, et encore plus troublant : aucune blessure apparente. Quelques jours plus tard on retrouve vingt-huit victimes dans un même immeuble et toujours aucune piste criminelle. Le major Clivel est convaincu que ces trois affaires sont liées, reste à trouver le lien pour identifier le ou les coupables…

    Cela aurait pu être une intrigue à la Christophe Granger mais avec moins de violence. Cinquante-trois morts quand même ! Mais sans horreur. L’intrigue bien travaillée, plutôt originale et surtout riche en surprises et autres fausses pistes, des personnages attachants et une écriture fluide, sans fioriture inutile ; ça se lit tout seul et avec délectation. Si le thriller avec l’écologie comme toile de fond n’est pas une nouveauté le mix est particulièrement convaincant, outre une enquête captivante et rythmée on a aussi le droit à de nombreuses informations détaillées sur les rapports destructeurs de l’homme à la nature (tout étant rigoureusement exact, on sent que le sujet tient à cœur à l’auteure).
    Il s’agit du premier roman de l’auteure, cependant Natacha Calestrémé a déjà signé plusieurs essais et, est aussi une réalisatrice de documentaires pour la TV, le point commun de son œuvre restant les rapports entre l’homme et la nature.
    Un second roman devrait être publié prochainement mais surtout elle travaille sur une nouvelle intrigue mettant en scène son équipe de choc de la PJ parisienne qu’elle a mis en place.


  • Et si la Paix dans le monde dépendait de… la castration des élites !

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    Un peu d’ironie, «la gravité est le bouclier des sots.» (Montesquieu)

    Cet article est une réflexion du second degré, donc je m’adresse aux « Primaires » et je leur demande de lire ses lignes avec un certain recul et, malgré tout d’y réfléchir.

    Les humains font subir aux animaux des « transformations » qui au final sont bénéfiques. Mais ils ne se sont demandé si ces bénéfices pouvaient être appliqués aux humains. Et bien si !

    Ce n’est pas du tout une plaisanterie, et la question est absolument sérieuse et pertinente, surtout aujourd’hui.

    Un peu d’histoire

    Chez les sumériens comme dans l’empire assyrien, plus de 2000 ans avant J.C. et dans les administrations complexes de la Chine, en passant par les empires romain et byzantin, et ce jusqu’au XVIème siècle et même au-delà, la pratique de la castration pour les fonctionnaires de l’état et des administrations était, pour des millions de gens et pendant des millénaires, une évidence … avec de bonnes raisons de l’être, raisons qui peuvent tout à fait s’appliquer à nouveau de nos jours et l’étendre voire la réserver à l’élite dirigeante.

    Prenons quelques exemples, pour les animaux :

    Le taureau fougueux et agressif, lorsqu’il est castré il devient un bœuf puissant docile et travailleur.

    Le coq prêt à combattre jusqu’à la mort, quand il est castré devient un gros chapon dodu.

    Le cheval étalon, agressif et difficile à maitriser, devient un hongre puissant et travailleur lorsqu’il est castré.

    Le bélier toujours prêt à foncer tête baissée sur tout ce qui bouge lorsqu’il est castré devient un mouton. Ne dit-on pas doux comme un mouton ?

    Un chien non castré devient agressif avec les autres males et fugueur en période de chaleurs et souvent incontrôlable car surexcité. En présence d’une femelle en chaleur, il n’écoutera que son instinct sexuel et ignorera nos rappels à l’ordre. Un chien castré sera quant à lui beaucoup plus calme.

    Et on pourrait multiplier les exemples.

    Ou veux-je en venir ? Me direz-vous.

    Imaginons que dans « le meilleur des mondes dans lequel nous vivons » une loi mondiale édicte que tout individu pour accéder aux plus hautes fonctions doit être castré ! Je plaisante ? Non, réfléchissons quelques minutes.

    Prenons encore quelques exemples, cette fois pour les humains :

    Combien de fois avons-nous été déçus par nos élites ? Il semblerait bien que chaque nouveau lot de scandales, chaque nouveau retournement de veste inopiné, chaque nouvelle découverte de corruption et de népotisme parmi ceux à qui nous confions les rênes du pays s’accumule et s’empile en un vertigineux mont de dégoût, alimentant toujours plus la défiance envers l’état. Et pourtant, un tel écueil aurait pu être évité ou tout du moins prévenu en grande partie.

    D’abord les conséquences sur le plan purement sexuel

    Pour commencer, appliquer la castration définitive comme critère d’entrée au service de l’état résout un nombre non-négligeable de conflits d’intérêt: plus un fonctionnaire se trouve à un poste important, et plus il peut être tenté de détourner son autorité au profit de sa propre famille, particulièrement pour favoriser sa descendance (Sarkozy, EPAD). Avec la castration complète (accompagnée de célibat, donc), si elle est réalisée le plus tôt possible, il n’y a plus ni descendance ni conjoint, donc ce type de corruption est évité entièrement. Cela évite aussi la formation de dynasties ou de baronnies où l’on se transmet un poste, une mairie, ou quelque autre responsabilité, de parent à enfant (ou d’oncle à neveu, ou que sais-je encore), accaparant le pouvoir au détriment de tous.

    Ensuite, c’est la meilleure méthode pour se prémunir d’une grande quantité de problèmes de harcèlements (Tron), de scandales d’ordre sexuel (DSK), de paternité cachée (Mazarine) et autres complications et embarras publics (Clinton), garantissant mieux l’intégrité du sommet de l’état.

    Les garanties supplémentaires que cela apporte à leur réputation ne sont pas non plus négligeables, il est alors impossible de les salir par des accusations de viol ou de s’être laissés mener par le bout de la braguette.

    Un nouveau président de la république est élu démocratiquement par le peuple. Il est alors, avant de prendre ses fonctions, démocratiquement castré !

    Déjà sachant ce qui l’attend, n’importe quel ambitieux ne sera pas candidat. Il va réfléchir à la fonction et s’y sacrifier. S’il veut se présenté et être élu, c’est qu’il a une haute idée de la fonction. Ce ne sera pas ses testicules qui gouverneront. Quand il sera élu il ne partira pas de nuit sur son scooter pour courir le guilledou. S’il n’a pas sommeil il travaillera sur ses dossiers pour lutter contre le chômage et évitera aussi au passage de disperser son action et sa concentration en futilités.

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    François hollande partant courir le guilledou

    Ensuite sur le plan agressivité

    Il semblerait aussi, de par l’expérience qu’en avait nos prédécesseurs, que la castration favorise un comportement de serviteur zélé – plutôt que de maître abusif – ce qui est toujours souhaitable chez ceux en qui on place de hautes responsabilités et dans les mains desquels on concentre les pouvoirs.
    Tel ou tel militaire de haut rang, si avant d’accéder à cette haute fonction était castré, il serait plus réfléchi, moins impulsif, moins agressif, moins belliqueux. Il n’irait pas falsifier ou tronquer des rapports et influencer son président pour assouvir son instinct belliqueux, puisque qu’il serait devenu calme, doux et réfléchi.

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    Powell présentant de fausses preuves pour envahir l’Irak

    Et sur le plan moral

    Si tous ces capitaines d’industrie qui attendent leurs parachutes dorés et n’hérite pas à licencier des centaines de travailleurs d’un trait de plume pour le grand profit de leur actionnaires, si avant d’être donné à la tête de leur multinationale ils étaient castré, leur gestion serait plus réfléchie et plus humaine.

    Bon, vous allez me dire oui mais, les femmes, on ne va pas les castrer !

    Non, car en règle générale et, par définition les femmes sont moins agressives et moins belliqueuses que les hommes.

    J’ai dit « en règle générale » car il y a bien sûr des exceptions. Par exemple il y a des Nadine, Rachida, Françoise, Hilary, Martine voire même des Angéla ou encore des Margaret …

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    Hillary une femme calme et réfléchie …

    Pour elles toutes, je propose que pour accéder aux plus hautes fonctions et pendant toute la durée de leur mandat on leur fasse un traitement hormonal pour faire baisser significativement leur taux de testostérone !
    Et elles gagneront du temps en épilation …

    «Ne balayons donc pas sans réfléchir la sagesse des grandes civilisations qui nous ont précédés. Cyrus le Grand, fondateur de l’empire perse, savait ce qu’il faisait en nommant des eunuques à chaque poste dans son palais. De même, on ne peut pas rejeter le bon sens des romains et après eux des byzantins quand ils leur confiaient la bonne marche des aspects les plus importants de leur société… et ce pendant plus d’un millénaire ! Et ce n’est pas un hasard si les eunuques accumulèrent tant de prestige et d’influence, particulièrement sous la prospère dynastie Han, en Chine. Très sérieusement, donc, en regard des leçons du passé comme celles du présent, la castration devrait être une étape obligatoire et éliminatoire dans l’examen d’entrée à l’ENA et même au concours de la fonction publique, au niveau national.» (Jesrad)