Quelques-uns des événements climatologiques extrêmes de 2014 qui en font une des pires années enregistrées. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg …
… et pendant ce temps, il y en a qui massacrent au nom de croyance à la c…
Quelques-uns des événements climatologiques extrêmes de 2014 qui en font une des pires années enregistrées. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg …
… et pendant ce temps, il y en a qui massacrent au nom de croyance à la c…
Source : http://www.consoglobe.com/fraude-alimentaire-huile-olive-mieux-cocaine-cg
L’huile d’olive ne serait pas aussi pure que l’image qu’on en a. Le marché qu’elle représente est si juteux qu’il attire aigrefins et mafias.
Une enquête italienne est très inquiétante : 4 bouteilles d’huile d’olive extra-vierge «italienne» sur 5 sont en réalité coupées avec de l’huile étrangère !
La fraude porterait donc sur des quantités énormes car le marché pèse 5 milliards d’euros par an. La question est : faut-il vérifier l’huile d’olive que nous achetons dans nos magasins ?
De l’huile bas de gamme en provenance du Maroc, de Grèce, d’Espagne et de Tunisie se trouvait mélangée à de l’huile « de qualité » italienne. L’huile d’olive italienne étant plus chère, le bénéfice des fraudeurs est très important. En Italie les douanes et la police fiscale ont ouvert une enquête européenne.
L’Italie réussit grâce aux filières de fraude « bien huilée » à faire un tour de passe-passe monumental : elle exporte plus d’huile d’olive qu’elle n’en produit ! Bien entendu, l’agri-mafia qui magouille dans l’huile d’olive joue sur la non-traçabilité des olives et des huiles pour embrouiller le consommateur.
L’Italie produit environ 700 000 tonnes d’huiles d’olive et en exporte 1,5 million de tonnes ! (production mondiale = 2,1 Mt.) Chercher l’erreur.
« Il y a un groupe puissant dans l’agroalimentaire qui s’enrichit illégalement grâce à l’importation et l’absence de traçabilité des huiles mélangées » décrypte Stefano Masini, dans La Repubblica.
La Grèce, le Maroc, l’Espagne et la Tunisie sont des pays producteurs d’huile d’olive qui vendent à des importateurs qui mélangent des huiles de toute provenance pour faire une huile passe-partout, pourtant présentée dans des emballages flatteurs aux couleurs de la Méditerranée.
Celle-ci est ensuite ré-exportée aux États-Unis, au Canada, au Japon ou en Europe. Le gain est énorme : selon La Repubblica, l’huile d’olive étrangère est importée pour seulement 0,2 €/kg, puis est revendue plus de 4 €/kg. Ces importateurs « contrôlent les prix, ils contrôlent le marché. Il fut un temps où ces entreprises réputées pressaient les olives. Maintenant, ils ont des silos », a-t-il poursuivi.
Vous avez trouvé une bouteille d’huile de 750 ml, vierge extra, extraite à froid, bio etc… à 3,50 € ?
Vu les coûts de production, de transport et de commercialisation des huiles de qualité, il n’est tout simplement pas possible d’avoir une authentique huile d’olive vierge extra à ce prix.
Un problème qui ne date pas d’hier
La fraude à l’huile d’olive ne serait pas nouvelle : déjà dans la Rome antique on avait été obligé de recourir à des étiquetages antifraudes sur les amphores stockant l’huile d’olive.
Au Moyen Age, l’huile d’olive dont on se sert pour les Saintes huiles pouvait être « coupée » avec des huiles d’une autre provenance.
Tom Mueller, un écrivain américain a publié un livre sur la fraude dans l’industrie de l’huile d’olive italienne à partir d’une enquête publiée sur le sujet dès 2007 pour le New Yorker.
Un grand marchand d’huile d’olive italien, Domenico Ribatti, a été condamné à 13 mois de prison au cours des années 1990 pour avoir fait passer de l’huile de noisette turque, raffinée dans sa propre usine, pour de l’huile d’olive italienne.
Un autre grand importateur, Leonardo Marseglia, a été accusé de vendre des huiles non-européennes.
Selon l’Union Européenne en 2007, 95% de toutes les fraudes connues sur les subventions agricoles européennes sont recensées en Italie. (2) Pas étonnant donc que l’huile d’olive, chère à produire, soit concernée. Concrètement, la fraude commence par les étiquettes : elles doivent préciser le contenu des bouteilles et les mélanges. Celles provenant d’Italie ou exportées sont souvent trompeuses voire carrément illisibles. Ainsi les mentions «extra vierge» sont souvent très bien contrefaites.
En 2009, les mouliniers de PACA avaient protesté publiquement contre les revendeurs qui usurpent le qualificatif géographique « AOC Provence » pour vendre de l’huile provenant surtout d’Espagne. Cette huile d’olive faussement provençale était vendue à des prix bien moins élevés que les AOC régionales :
« L’ huile d’olive AOC Vallée des Baux est vendue en moyenne entre 16 et 23 € le litre. En Espagne, en vrac, elle est vendue 1,80 € et revendue l’été sur les marchés 14 € ! »
Cette huile frelatée fait souvent son chemin jusqu’à nos rayons ; ainsi en Grande-Bretagne un haut fonctionnaire a déclaré que «les filières criminelles s’éloignent de la drogue car la contrefaçon aux denrées alimentaires encourent des peines de prison bien moindres. 10 ans et plus pour la contrefaçon de médicaments, contre moins de la moitié pour la fraude alimentaire ».
Il confirmait ce que dit Tom Mueller: «Les bénéfices de la fraude d’huile d’olive sont comparables à ceux du trafic de cocaïne, sans les risques. »
C’est très logiquement que l’huile d’olive frelatée se retrouve dans bien des produits : en fait des centaines de produits contiennent de l’huile d’olive, qui est un produit très polyvalent. Au Québec, il a été estimé qu’environ 20% de ces produits contiennent autre chose que l’huile d’olive annoncée. Dans certains cas, le contenu en huile d’olive ne dépasse pas 40% : à la place, on a trouvé des résidus de branches, de noisettes ou de feuilles, différentes huiles végétales (tournesol, colza, soja) bien moins chères. On y a même trouvé divers produits chimiques allant du savon au solvant.
En France, où la consommation d’huile d’olive dépasse très largement la production nationale (100 000 tonnes contre 4 500 tonnes), l’une des fraudes les plus fréquentes consiste en l’incorporation d’huile de grignons d’olive à l’huile vierge.
Les huiles importées concurrencent souvent les huiles françaises, de qualité et plus chères, et parfois en les contrefaisant, notamment sur les marchés de Provence. Heureusement, on dispose maintenant de moyens réglementaires et techniques pour déceler les huiles de pauvre qualité mélangées aux bonnes.
Non, bien sûr. Il faut juste savoir que le marché de l’huile d’olive « manufacturée » obéit à des règles dont le consommateur doit être conscient pour savoir ce qu’il achète.
Les huiles d’olive les plus courantes en grande distribution sont des huiles dont l’origine et l’année de récolte ne sont pas indiquées.
Pourquoi ?
1. Les industriels mélangent différentes huiles provenant de différents pays pour en faire un “mélange” destiné à l’exportation. Un peu comme si on embouteillait un vin qui soit un mélange de 3 ou 4 vins d’origines différentes. Ce n’est pas illégal : la fraude vient du fait qu’on ne dit pas au consommateur qu’on a utilisé des huiles de qualité inférieure et qu’on fasse passer le mélange pour « un grand cru ».
2. L’huile d’olive est un produit qui vit et qui, contrairement au vin, se détériore avec le temps.
Dans une huile d’olive très récente, fraîche, l’amertume est plus prononcée, ce qui lui donne souvent son ardence, c’est-à-dire un côté poivré et piquant synonyme de qualité. Une huile plus vieille a des arômes moins prononcés. Les industriels s’en tirent donc en mélangeant 2 années de production afin de niveler le goût de l’huile… pas toujours en le déclarant.
Pas de panique mais une extrême vigilance.
On peut trouver des huiles d’olive de qualité en France.
Préférer les huile BIO (encore que …)
Acheter de la production locale, malheureusement beaucoup plus chère.
Il suffit de suivre quelques conseils pratiques pour la choisir en fonction des sigles et labels (IGP, AOC, AOP, DOC, Origine UE) et ensuite pour la conserver dans de bonnes conditions.
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Certes, sa cadette (39 printemps, contre 54) qui a entamé plus tôt sa fulgurante ascension. (La Princesse des glaces, 2003)
L’histoire
Nous partons découvrir, la baie de Stockholm, nous allons visualiser l’île de Sandhamn, celle de Harö et bien sûr le phare de Grönskär. Cette localisation géographique est plutôt agréable et donne des envies de visite, plutôt bonne impression !
Un petit matin de juillet, sur une plage de Sandhamn, un homme tombe sur un corps mutilé entortillé dans un filet de pêche… Krister Berggren, cariste chez un grossiste en alcool, avait disparu depuis Pâques. Bientôt, sa cousine, croupier, est également trucidée. Puis c’est au tour d’un insulaire, vaguement peintre. Le tout en pleine saison touristique! L’inspecteur Andreasson, aidé par sa camarade Nora, prend l’affaire en main. Un équipage chaleureux, un scénario bien ficelé, et surtout le portrait ingénieux de ces îliens du Nord.
Ce que j’en ai pensé
Le style est un peu simplet, pas trop de recherche, juste descriptif peut être un peu maladroit mais efficace et jamais ennuyeux !
Nous faisons connaissance de personnages qui nous semblent au début un peu caricaturaux, le policier malheureux, replié sur lui et son mal de vivre, l’amie d’enfance débordée par une vie de famille un peu envahissante et qui se pose des questions sur son rôle dans la société et se retrouve mêlée à une enquête policière, et puis la petite secrétaire qui se découvre un attrait pour le beau policier.
Je reprocherai à Viveca Sten ce qui m’a fait lâcher Camilla Läckberg mais que certains lecteurs peuvent apprécier, je veux parler des états d’âme et de la vie privée des personnages, leurs gamins, leurs conjoints et autre belle famille. Des chapitres sur le sommeil des gosses ou leurs caprices, ça ralentit un peu l’action et ça n’apporte rien, à mon goût !
Alors bien sûr, raconté comme ça, on doute très fort, on se dit encore les mêmes recettes, peut-être un peu éculées ! Oui c’est sûr !
Mais au final c’est agréable à lire.
Une série est diffusée sur ARTE jeudi 29 janvier à 21h35 (44 min) MEURTRES A SANDHAMN – SAISON 1 LA REINE DE LA BALTIQUE
Des policiers arrêtent des manifestants lors d’un défilé contre la réforme du droit à l’avortement, le 20 décembre 2013 à Madrid (Andres Kudacki/AP/SIPA)
Je retourne du coté obscur … désolé !
Sous couvert de l’inattaquable excuse de la sécurité, le gouvernement de Mariano Rajoy considère préventivement le manifestant comme dangereux. Il est ainsi automatiquement regardé comme une menace à la loi grâce au nouveau projet législatif de « Sécurité citoyenne » adopté par le conseil des ministres le 29 novembre dernier.
Sa lettre ci-dessous était initialement adressée aux journalistes suédois et a été publiée le 19 décembre. Avec l’autorisation de l’auteure, la traductrice a pu la retranscrire Mathilde Rambourg en français.
« Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation. L’Espagne, dans peu de temps, empruntera le chemin qui mène d’une démocratie ouverte à ce qui risque de devenir une démocratie fasciste et autoritaire.
Je vous écris après les événements qui se sont produits dans le quartier de Kärrtorp à Stockholm (où un groupe néonazi ultraviolent a attaqué une manifestation antirasciste il y a quelques jours).
Je vous écris à propos de qui se trame en Espagne. Je crois en tout cas que la Suède et l’Espagne se ressemblent en un point : l’avancée du fascisme devant l’indifférence de la société. Le 19 novembre, le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi dont le but est d’en finir avec les manifestations et les contestations au régime actuel. La méthode est classique : instaurer le silence grâce à la répression.
Je vous demande maintenant de l’aide, je vous demande d’informer, (…)
Ces dernières années, le réseau de protection sociale a été ébranlé : privatisation des théâtres, tentatives de privatiser les hôpitaux, droit du travail ébranlé et transformé depuis sa base, licenciements innombrables, familles chassées de leur domicile, éducation civique suspendue dans les écoles, etc.
Et afin de clore une longue liste, le vendredi 20 décembre, le gouvernement a approuvé la réforme du droit à l’avortement.
Ce que l’on a désigné comme une crise économique est, depuis le début, avant tout une crise démocratique. La couverture médiatique en Suède et en France sur la situation en Espagne a été très faible, et son analyse d’un point de vue social, inexistante.
La manifestation qui s’est tenue au pied du Congrès de Madrid le samedi 14 décembre, avait pour but de protester contre une nouvelle proposition de loi : la « ley de Seguridad Ciudadana », loi de Sécurité citoyenne.Durcissement de la loi
Cette loi, qui contient 55 articles punit autant d’actes différents, prévoit des amendes pour le manifestant, allant de 100 à 600 000 euros.
Les infractions ?
• Pour commencer, toutes les manifestations non-déclarées et prenant place devant le Congrès ou autre édifice appartenant à l’Etat – comme celle qui s’est déroulée samedi 14 à Madrid – seront interdites et la sanction ira jusqu’à 30 000 euros par participant. Cela sera le cas lorsque plusieurs personnes seront considérées comme un groupe.
• L’interdiction des manifestations non-déclarées s’appliquera également aux réseaux sociaux. Se rassembler en tant que groupe sur Internet, autour d’une opinion, sera sanctionné de 30 000 euros. Créer un groupe, sur les réseaux sociaux ou dans un lieu public, autour de symboles ou de drapeaux, sera interdit : 30 000 euros d’amende.
• Si dans une manifestation, un citoyen manifeste avec une capuche ou avec le visage couvert : 30 000 euros d’amende.
• Refuser de décliner son identité devant un policier : 30 000 euros.
• Empêcher un policier de remplir sa fonction : 30 000 euros, ce qui, dans la pratique, signifie que les sit-in comme ceux qui initièrent le mouvement du 15-M en Espagne « Les Indignés », seront strictement interdits.
• Déshonorer le drapeau espagnol : 30 000 euros [en France, cet acte est passible de 1 500 euros d’amende, ndlr].
• Réaliser un dessin satirique, prenant pour sujet, par exemple, un politique, sera interdit.
• Utiliser des pancartes critiquant la nation espagnole : 30 000 euros.
• Filmer ou photographier un policier en service : 30 000 euros.
Et la liste n’est pas exhaustive. Dans tous les cas, le témoignage d’un policier ou d’un agent de sécurité sera suffisant pour infliger une amende au citoyen. (1)
D’aucuns peuvent par conséquent se demander : l’Espagne fait-elle face à un mouvement de manifestations violentes ? Eh bien non. Le chef de la police Ignacio Casido a déclaré que ces 6 000 manifestations annuelles sont jusqu’à ce jour le mouvement le plus pacifique de l’histoire de l’Espagne.Il n’y a pas si longtemps, l’Espagne était encore une dictature. Il n’y a pas si longtemps non plus que la guerre civile a eu lieu. Tous les débats sont politiques. Informer d’un événement est un acte politique. Ne pas le faire est un acte politique. Le silence est, au plus haut point, un acte politique. Le choix de garder le silence se fige dans la mémoire des générations.
Cette loi néofasciste qui va être votée n’est pas sans lien avec la montée des fascismes en Europe. Cela nous concerne tous.Je m’adresse à tous les journalistes, aux éditorialistes en France. Vous qui détenez l’espace médiatique. Je vous demande sincèrement de briser le silence vis-à-vis du régime qui est en train de s’imposer en Espagne.
Je vous demande de commencer à informer. Je vous demande de soutenir la liberté d’expression avec vos articles et vos apports au débat, je vous demande d’y apporter des analyses rigoureuses et profondes. Informez !Informez sur tout ! »
(1)
Les dénonciations faites par des policiers bénéficient de la présomption de véracité. Par conséquent, c’est celui qui fait l’objet de l’accusation qui devra démontrer la non-véracité de ce qui est avancé par les agents. Le système d’accusation fonctionnait ainsi également sous la dictature franquiste.
Selon l’écrivain Javier Marias, c’est une négation de la justice : cela revient à condamner directement l’accusé car il sera incapable de démontrer qu’il n’a pas pas commis l’acte dont on l’accuse puisque l’on part de la base que si, il l’a fait. Il sera d’autant plus difficile à l’accusé d’apporter des preuves à cause de la loi qui interdit de photographier ou de filmer des agents de l’ordre.
Le 29 novembre dernier, le Conseil des ministres du gouvernement conservateur espagnol a approuvé le projet de loi « Sécurité citoyenne » qui réforme le code pénal. Le texte, qui réduit les droits et libertés civiles (mais pas celle de faire l’apologie du franquisme) est unanimement rejeté par les mouvements sociaux, les syndicats, l’opposition, les organisations professionnelles comme celles des juges pour la démocratie, l’association unifiée des gardes civils ou la fédération des journalistes d’Espagne.
Alors que le Parti socialiste espagnol a demandé à ses alliés européens de se mobiliser contre le projet de loi réduisant les droits d’accès des femmes à l’avortement, certains se demandent pourquoi il n’a pas entrepris la même démarche sur la loi « Sécurité citoyenne ».
Blandine Grosjean
Après tous ces jours d’une grande noirceur, dont les médias nous rabattent les oreilles à longueur de journée, je voudrais mettre ici quelques fraicheurs, quelques couleurs.
Un peu ras le bol de tous les Charlie et les Charlots … Rendons hommage à ceux dont l’imagination n’est pas bridée par le fanatisme et les religions
Voici une grande question existentielle :
Aux confins de l’Ethiopie, à des siècles de la modernité, Hans Sylvester a photographié pendant six ans des tribus où hommes, femmes, enfants, vieillards, sont des génies d’un art ancestral.
A leurs pieds, le fleuve de l’Omo, à cheval sur un triangle Ethiopie-Soudan-Kenya, la grande vallée du Rift qui se sépare lentement de l’Afrique, une région volcanique qui fournit une immense palette de pigments, ocre rouge, kaolin blanc, vert cuivré, jaune lumineux ou gris de cendres.
Ils ont le génie de la peinture, et leur corps de deux mètres de haut est une immense toile.
SourceLes tribus de la vallée de l’OMO
Evidemment, c’était trop beau, l’avenir de ces peuples est incertain. Un barrage hydroélectrique géant, Gibe III est en construction sur l’Omo. Une fois achevé, il anéantira un environnement fragile et le mode de vie de ces peuples qui dépendent étroitement du fleuve et de sa crue annuelle.
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Après ces évènements tragiques et avec un peu de recul que nous permet la tension retombée, je me suis posé quelques questions, innocemment et sans mauvais esprit.
A quoi rime cette ruée d’achat de Charlie Hebdo, pire que les soldes ou le Black Friday, tant mieux pour le journal mais je ne comprends pas !
Et si, un groupuscule fanatique d’extrême gauche comme étaient « Brigades rouges » ou « Action Direct » s’en était pris à un journal d’extrême droite genre « Minute » avec le même bilan meurtrier, qu’est-ce qui se serait passé ? Aurait-on eu près de 4 millions de personnes dans la rue au nom de la liberté de la presse ? Le journal d’extrême droite aurait-il vendu 3 millions d’exemplaires une semaine après ?
Je ne pense pas. Ce que nous avons vécu ressemble plutôt à une réaction contre la progression de l’islam fanatique dans le monde et de l’islam tout cour en France. Serions-nous raciste ?
Pourquoi fait-on tant d’histoire contre le foulard islamique dans les lieux publics alors que les juifs portent kippas et chapeaux noirs avec nattes ou ils veulent ?
Pourquoi la France a accepté de défiler derrière les représentants des forces de l’OTAN ?
Pourquoi la France a accepté de défiler derrière le Premier ministre Netanyahu dont le bilan des victimes côté palestinien au 22-8-14 est de 2 042 morts, dont au moins 1 444 civils, parmi lesquels 478 enfants. (Source : Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU et l’OCHA).
Pourquoi la France a accepté de défiler derrière Porochenko sachant que le nombre de morts dans le conflit dans l’est de l’Ukraine a été multiplié par deux en quinze jours atteignant un total de 2 086, a indiqué mercredi la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme ?
Pourquoi tous ces Politiques ainsi réunis n’en ont pas profité pour décider de stopper Boko Haram qui a assassiné 2000 personnes entre le 6 et le 9 janvier, personne ne s’émeut, tout le monde s’en fou. Il y avait des femmes, des enfants, des vieillards, des villageois qui ne demandaient rien d’autre que de vivre ou survivre sur leur terre.
L’occident expansionniste, colonialiste et impérialiste a créé ces monstres et le boomerang nous revient en pleine figure.
Mais ces gens au Nigéria n’ont rien demandé, ils ne profitent pas des dernières technologies qui épuisent la terre, ils ne profitent pas de la manne financière du pétrole qui détruit leur région. Tant que Boko Haram ne s’en prendra pas aux intérêts pétroliers, l’occident laissera cette guerre au gouvernement du Nigéria qui est bien plus occupé à dépenser l’argent de la corruption lié au pétrole qu’à assurer la sécurité de ses concitoyens.
Citation de Karim Émile Bitar, directeur de rechercher à l’IRIS :
« Il est pour le moins ironique de voir une cinquantaine de chefs d’État, dont une belle brochette de chantres de l’autoritarisme, venir honorer des journalistes issus pour la plupart d’un courant de pensée de la gauche radicale, anarchiste et libertaire, hostile à toutes les formes d’État et d’autorités. Tristement ironique également d’assister depuis quelques jours à ce festival de tartufferies, qui aurait donné la nausée, ou peut-être aussi amusé, les victimes de la tuerie. »
Comme par exemple le communiqué absurde du ministère des affaires étrangères du Maroc, annonçant sa présence à la manifestation, qui précise :
« Au cas où des caricatures du Prophète — prière et salut sur Lui —, seraient représentées pendant cette marche, le ministre des affaires étrangères et de la coopération ou tout autre officiel marocain ne pourraient y participer ».
Et encore l’Arabie Saoudite, qui dénonce la « couardise » de ces assassinats, alors que débute la flagellation du blogueur libéral Raïf Badawi, condamné à 1000 coups de fouet pour avoir critiqué le clergé wahhabite.
La France reste encore, quand même, le pays ou on peut rire de tous même du Prophète, mais pas de la Shoa (voir Monsieur Dieudonné) !!!
Siné, dessinateur et caricaturiste, renvoyé de Charlie Hebdo.
Les raisons officielles : antisémitisme. Prétexte de ce licenciement, ce texte du 2 Juillet 2008 paru dans Charlie Hebdo :
«Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit !»
Philippe Val, directeur de la publication de Charlie Hebdo explique le départ de Siné :
«Je suis rarement d’accord avec ce que Siné raconte mais il y a une latitude à Charlie pour exprimer des opinions différentes des miennes» et «cette latitude est bordée par une charte qui proscrit notamment tout propos raciste et antisémite dans le journal».
Mais rappelons que l’armée américaine est responsable, dans le cadre de ses guerres menées au Moyen-Orient, de la mort d’au moins 15 journalistes. Dans ce discours d’«attaque contre la liberté d’expression», il n’y a aucune place pour mentionner la frappe de missile air-sol contre le siège d’Al Jazeera à Bagdad qui avait tué trois journalistes en blessé quatre autres.
Rien n’a été écrit ou dit sur le meurtre en 2007 de deux journalistes de l’agence internationale de presse Reuters qui travaillaient à Bagdad, et du photographe de l’agence, Namir Noor-Eldeen, ainsi que de son chauffeur, Saeed Chmagh. Les deux hommes furent délibérément ciblés par des hélicoptères de combat Apache américains alors qu’ils étaient en mission à Bagdad Est.
L’opinion publique américaine et internationale fut pour la première fois en mesure de visionner une vidéo du meurtre de sang-froid des deux journalistes et d’un groupe d’Irakiens – vidéo filmée depuis l’un des hélicoptères de combat – qu’après que WikiLeaks ait diffusé du matériel classifié que le site avait obtenu d’un soldat américain, le caporal Bradley Chelsea Manning.
Nos sincères condoléances à toutes les victimes du terrorisme, en Syrie, en Irak, en Libye, au Mali, au Nigeria, au Cameroun, en France et partout dans le monde. Et nos vœux sincères pour les élites occidentales, en cette nouvelle année qui vient de débuter, souhaitons-leur d’ouvrir les yeux sur les conséquences de leur politique chaotique aussi bien au Moyen-Orient que dans leurs propres pays. C’est sûr que le sang des soldats et civils syriens représente bien peu, sinon rien, pour ces « élites » hypocrites, néanmoins lorsque le même mal frappe leurs propres citoyens, il serait peut-être temps de cesser de jouer aux pompiers pyromanes, qu’ils sont incontestablement.
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ink’ab’a’ Xajliiy = Je suis Charlie » écrit en maya classique
Dessin de Uxlajuun Pih Ch’oktaak
Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 par Dominique et Sofy Guillet, et qui a pris le relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte fondés, dans l’Allier, respectivement en 1992 et en 1994.
Les militants de l’association œuvrent pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles.
« L’Association Kokopelli a décidé de présenter « Avaaz : un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri », – un article d’investigation concernant l’organisation Avaaz, rédigé par Dominique Guillet et posté sur son site Liberterre – car nous sommes scandalisés qu’une pétition en défense de Kokopelli ait été présentée, sans notre consentement, par cette organisation militariste.
Cette pétition, de plus, colporte des informations complètement erronées.
Par la même occasion, nous dénonçons tout autant l’opacité de l’organisation « Change.org » qui, elle aussi, a mis en ligne une pétition concernant Kokopelli sans notre accord.
Ces sites pétitionnaires sont une gigantesque farce : Dominique Guillet, en utilisant une fausse adresse e-mail et un pseudonyme, a lancé une parodie de pétition adressée au directeur de Change.org pour demander que la pétition pour sauver Kokopelli soit supprimée !
Cela prouve amplement le niveau de non-sécurisation de Change.org – une organisation basée à San Francisco, employant plus de 100 salariés et mettant en ligne 500 nouvelles pétitions tous les jours.
La première question fondamentale que l’on doit se poser : quels sont les gentils financiers qui rémunèrent plus de 100 salariés chez Change.org ?
L’un de ces gentils financiers est l’incontournable milliardaire prédateur George Soros, évoqué dans l’article de Dominique sur Avaaz, car Change.org fait partie de Media Consortium, un pseudopode de l’empire Soros.
Change.org et Avaaz partagent de la même opacité quant à leurs finalités intrinsèques ; d’ailleurs, Ben Wikler, le directeur de campagne d’Avaaz vient de devenir le vice-président et directeur exécutif de Change.org.
Quel est l’objectif réel de toutes ces pétitions – prétendument destinées à sauver Kokopelli (par exemple) – dont le premier effet collatéral est de semer le doute, dans le public, quant à notre capacité de continuer notre travail de libération des semences et d’exister ?
Nous remercions tous les amis de Kokopelli de faire circuler ce présent communiqué. »
Alexandrins de Patrick le Gavrian. Glané sur le site de Jean-Pierre PETIT
La scène se passe au Paradis. Sur un petit nuage Tante Yvonne est assise sur un pliant et tricote. Elle voit arriver le Général la mine défaite, titubant, prêt à défaillir. Après quelques pas il s’effondre dans un fauteuil à ses côtés.
Depuis que de Saint Pierre vous eûtes permission
De retourner sur terre ausculter la nation,
Sur ce petit pliant j’attends votre venue….
Mais… je lis dans vos yeux une déconvenue.
Parlez-moi sans tarder de celle qui toujours
Fut jadis, avec moi, l’objet de vos amours.
Vous voulez dire… la France… à qui j’ai voué ma vie;
Ne cachons point son nom. Je vous sais gré, ma Mie,
– Malgré les embarras, les peines et les tracas
Qu’elle a pu vous donner et dont je fais grand cas, –
Pendant aussi longtemps, de l’avoir tolérée.
Eh bien ?
Eh bien Madame, elle est défigurée !
Charles, je compatis, c’est une peine extrême
De voir les traits meurtris d’une femme qu’on aime
Elle a vieilli, triste réalité……
Oh, ce n’est pas cela !
Il m’en faudrait bien plus pour être en cet état.
Non ! Je n’attendais pas de la revoir pucelle,
Car on peut décliner sans cesser d’être belle.
Si le corps en hiver n’est plus à son printemps
L’âme de l’être aimé sait résister au temps.
C’est donc son âme ?
Hélas, si je n’étais au Ciel
Près de vous, à l’abri des chocs existentiels
Ce que j’ai vu m’aurait donné le coup de grâce !
Mais qu’avez-vous donc vu ? Vos silences me glacent.
France, mère des arts, des armes et des lois… !
Ô Dieu, l’étrange peine ! Et quel affreux émoi !
Quelle désillusion, quelle désespérance
De revoir sa maitresse en telle déshérence !
Mais encore.. ? Précisez ! Je reste sur ma faim ;
Vous me turlupinez ! Qu’avez-vous vu enfin ?
J’ai vu…J’ai vu…Oh Ciel !…J’ai vu… Comment vous dire ?
Comment bien s’exprimer quand on a vu le pire ?
J’ai vu le Titanic s’abîmer dans les flots
Et son grand timonier repeindre les hublots.
J’ai vu un président la cravate en goguette
L’air niais, le regard flou et la mine défaite,
Un casque sur le chef, juché sur un scooter.
(On avait dû lui dire : « Il faut sortir couvert »).
Vous voyez le tableau ! Oh Madame, j’ai honte
De certifier pour vrai ce que je raconte !
C’est la chienlit, vous dis-je, et pas qu’en les faubourgs
Comme ce fut le cas quand nous jouissions du jour….,
Mais dans le Saint des Saints…..au cœur de l’Etat même…
Où tout devrait baigner dans un accord extrême.
– J’ai vu des gouvernants qui ne gouvernent rien
Et un peuple hébété les traiter de vauriens…
– J’ai vu des « ministrons » se tirer dans les pattes
Plus divisés entre eux que ne sont les Carpates.
– J’ai vu, comme jadis, tous ces « politichiens »
Se disputer leur os, hargneux comme des chiens.
– J’ai vu, dans la maison où j’ai régné dix ans
Un orchestre amateur gratter des instruments
Dans la cacophonie…et dans ce grand bazar
Le moindre « palotin » se prendre pour César;
L’un, fraichement nommé, jouant les petits saints,
S’exonérer d’impôts et trouver çà très bien ;
L’autre, obscure conseiller, quérir à son de trompe
Un larbin stipendié pour lui cirer les pompes.
Geste surréaliste au temps qui fut le mien !
Mais j’allais oublier, et là, tenez-vous bien
Pour couronner le tout, j’ai vu, (serrez les cuisses)
Le gardien du budget, planquer son fric en Suisse.
N’êtes-vous point sévère avec ces jeunes gens
Tout fiers d’avoir acquis un certain entregent ?
Ces nouveaux Rastignac jadis vous faisaient rire
Et ne vous mettaient pas dans une telle ire.
Nous connûmes souvent et du temps de nos rois
Nombre de grands coquins qui s’exemptaient des lois
Et même pour certains sombraient dans la débauche.
Mais aucun de ceux-là ne se disait de gauche
Alors que ces pignoufs, sinistres polissons,
Se pavanent le jour en donnant des leçons.
Je me suis renseigné sur l’Histoire récente
Pour comprendre un peu mieux ces façons indécentes.
Et qu’ai-je appris ? Grands dieux !…Mille calamités
Sur un gouvernement qui semble tout rater.
Depuis plus de deux ans, on s’agite, on spécule ;
Ce qu’on avance un jour ensuite on le recule.
Dans un rythme effréné qui donne le tournis
Ce n’est plus un tango, c’est la danse de saint Guy.
Le peuple abasourdi par ces folles pratiques
Ne voit pour l’avenir que funestes musiques.
Il s’agite à son tour, ployant sous les impôts
Résiste à tout diktat, discute à tout propos,
Tire à hue et à dia et renverse la table.
Un peuple ingouverné devient ingouvernable.
Je confirme et j’illustre…. Ecoutez bien ceci !
C’est un tableau d’en bas que je vous fais ici:
A-t-on pris décision dans les formes légales,
Que l’on voit illico se former des cabales !
L’un met un bonnet rouge et l’autre un bonnet vert
En prétendant agir au nom de l’Univers.
Quelques illuminés ou quelques fous furieux
Hurlent en vomissant des slogans injurieux,
Pillent les magasins, éructent, gesticulent
Cassent trois abris-bus… Et le pouvoir recule.
Mais que fait la police et que font les gendarmes
Le moins possible, hélas ! Ils ont du « vague à l’arme ».
Car si par aventure on coffre un malfaisant
C’est la Garde des Sceaux qui porte les croissants.
Les socialos, naïfs, rêvent dans les nuages
Se bercent d’illusions dans leurs lits d’enfants sages.
Confrontés au réel, ancrés dans leur déni
Ils sont tout étonnés quand ils tombent du nid.
Les jeunes snobinards, que bobos on appelle,
Vitupèrent la droite en faisant bien pis qu’elle.
Les tribuns de la plèbe agitent leurs grelots;
L’un veut saigner Neuilly pour nourrir le prolo;
L’autre clame à grands cris qu’il faudrait tout secouer
En virant les négros, les bicots, les niaquoués.
Et les deux réunis proposent des programmes
Qui traduisent à plat leur encéphalogramme.
Mais où sont les anciens, gaullistes et cocos,
Ceux qui savaient pousser de grands cocoricos.
Leur QG moscovite ayant pété les câbles
Les cocos d’autrefois sont quasi introuvables.
Au gué ! Bonne nouvelle. Tout espoir n’est pas mort.
Souvenez-vous du temps où ils étaient si forts.
Ah ! Plus de rouges, enfin, en travers de la route.
Mais… la race est teigneuse…Il en reste sans doute.
Oui ! Vous avez raison, ce sont de grands pervers…
Les derniers survivants se font repeindre en vert.
Quant à nos vieux amis, gaullistes de baptême,
On fleuri leur logis avec des chrysanthèmes.
C’est leurs petits neveux qui piaillent à présent
Et se bouffent le nez pour occuper leur temps.
L’un d’eux, le plus remuant, habile en artifices
Se débat aujourd’hui en des cours de justice.
Je crains pour mon malheur avoir œuvré en vain.
Mon costume est trop grand pour habiller ces nains.
Oubliez tout ceci; laissons la politique
Qui vous fait enrager et tourner en bourrique.
Parlons d’autres sujets, plus gais et plus légers;
Des lieux que j’ai connus… Paris a-t-il changé ?
(devenant plus calme)
Heureusement pas trop. On reconnait la ville.
J’ai pu me promener jusqu’à saint Louis en l’Ile.
Pompidou, un peu snob, pour marquer son séjour
Fit une usine à gaz au quartier de Beaubourg.
Giscard n’a rien cassé, c’est déjà quelque chose.
Mitterrand l’a suivi, tenant au poing la rose.
Mais lui, plus mégalo, se croyant pharaon
S’est plu à imiter le roi Toutankhamon.
Il sema pyramides aux parterres du Louvre.
C’est l’Egypte à présent qu’en ces lieux on découvre.
Chirac plus primitif a voulu, Quai Branly,
Honorer les Dogons, les Peuls, les Chamboulis.
A leur art, dit premier, il a su rendre hommage.
Le monument s’efface au milieu des feuillages.
Je n’ai pas retrouvé les Halles de Baltard.
A leur place un chantier avait pris du retard.
Et quant à l’Elysée ou vous fûtes naguère
Ce n’est plus un palais, c’est une garçonnière.
J’ai même cru comprendre en lisant leurs canards
Que peu s’en est fallu qu’il fut un lupanar.
Un lupanar ! Grands dieux ! Comment est-ce possible ?
Vous me faites plonger dans un monde indicible.
Je ne puis y songer sans trembler de dégoût.
….Notre chambre à coucher, annexe du « one two two » !….
(qui s’échauffe progressivement)
Oui ! les mœurs d’aujourd’hui connaissent quelque audace
La contrainte est bannie et la honte fugace;
Ce qu’on cachait jadis on l’étale à présent;
L’inverti manifeste et la lesbienne autant.
On divorce partout. Mariage ?…Anachronique !
Sauf pour certains homos qui, eux, le revendiquent
La déviance est très mode et ne fait plus horreur ;
On l’exhibe à tout vent mieux que légion d’honneur.
Le travelo s’affiche et le camé ne cesse
De réclamer sa dose aux frais de la princesse.
Le moindre hurluberlu fait son intéressant
Quitte à montrer son cul au regard des passants.
A quand le zoophile ? A quand le coprophage ?
Du calme mon ami, modérez cet orage !
Mais, mon cœur, laissez-moi m’expliquer plus avant
Et vous aurez la clé de cet emportement.
Si vous aviez pu voir, même de votre rive
Ce qui m’est advenu juste avant que j’arrive,
Vous eussiez, c’est certain, eu le souffle coupé.
Je reprends mon discours où je l’avais laissé
Ayant à satiété subi les psychodrames
Des gauchos, des fachos et de tous ceux qui brament
Avant de repartir j’ai voulu, bon époux,
Me rendre chez Chaumet vous choisir un bijou,
Sur la Place Vendôme. Au pied de la colonne
Que vis-je alors, Madame ? En cent, je vous le donne,
Le sommet m’a-t-on dit de l’art contemporain :
Un enculoir géant en guise de sapin.
Il m’a fallu trouver le salut dans la fuite
Pour ne pas m’exposer au viol d’un sodomite.
Afin qu’il me remonte aussitôt chez les miens,
J’ai convoqué, presto, mon bon ange gardien.
Et c’est ainsi, tremblant et d’horreur et de rage
Que vous me revoyez en ces nobles parages.
Calmez-vous ! les Français autrefois ont fait pis.
Et même en votre temps vous fûtes déconfit
Par leur acrimonie et par leur inconstance.
N’ont-ils pas bien des fois frôlé la décadence ?
Je me souviens d’un jour où par eux, excédé
Vous les aviez, je crois, traités de bovidés.
C’est possible, en effet, dans un accès de doute
Où leur grande inertie entravait trop ma route.
Mais, Yvonne, aujourd’hui ils ont fait bien plus fort.
Les Français sont des veaux gouvernés par des porcs.
Mais vous n’y pouvez rien ; laissez à Dieu le Père
Le soin de réprimer tous ces coléoptères.
C’est ainsi et c’est tout ! Le Français, Français né,
Sera toujours paillard et indiscipliné ;
Toujours libidineux, frondeur si nécessaire
Arrogant, belliqueux et même téméraire
Et cela en dépit de centaines de lois
Car s’il n’est plus gaulliste, il demeure Gaulois.
(se levant, plus détendu)
Oui, vous avez raison ! J’ai tort, je m’obnubile
Et ne fais rien de mieux que m’échauffer la bile.
Laissons aux successeurs ce monde convulsif
Et allons chez Malraux prendre l’apéritif.
Ils sortent
J’aime quand nous clamons tous ensemble notre solidarité et notre unité pour défendre la liberté de notre presse quelle qu’elle soit, notre diversité et notre tolérance, nous parviendrons à couvrir les discours haineux et le bruit des armes.
J’ai dit SPONTANEMENT.
Je n’aime pas quand nos soi-disant élites me demandent de le faire. Je suis libre de ma spontanéité et je ne défile pas comme un mouton docile derrière des représentants qui ne me représentent pas. Je n’ai pas besoin des recommandations de nos dirigeants pour manifester mon indignation.
C’est leur incurie qui nous a conduits là où nous en sommes et ils voudraient que nous soyons tous derrière eux !
C’est pourquoi je n’irai pas aux manifestations ORGANISEES !
La liberté d’expression c’est bien, la Liberté c’est mieux. Ce qui est vraiment dommage c’est qu’il faut un acte odieux pour rassembler les Français qui vont eux-mêmes demander et voter à une grande majorité la suppression de leur liberté en acceptant le Patriot Act à la française qui est en cours de préparation depuis plusieurs mois !
Au prétexte de la lutte contre le terrorisme, l’arsenal législatif français va être encore renforcé par des dispositions qui étendent dangereusement le pouvoir de surveillance des autorités et accentuent les restrictions des libertés individuelles
« Les Français d’aujourd’hui sont comme les petits cochons des abattoirs de Chicago ; plein de grognements et de réticences. Mais à la fin, ils sortent bel et bien en boîtes de conserve…»
(Confidence du Général de Gaulle à son secrétaire particulier le 2 février 1947)
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« Attention ces forces ont des crayons ! »
Alors que le monde entier est saisi d’effroi, certains internautes turcs se sont félicités de l’attaque meurtrière contre Charlie Hebdo.
Tout est dit !
« Et si l’inutilité, la gratuité, le don, l’insouciance, le plaisir, la recherche désintéressée, la poésie, la création hasardeuse engendraient de la valeur ? Et si les marchands dépendaient – ô combien ! – des poètes ? Et si la fourmi n’était rien sans la cigale ? Voici venu le temps d’affirmer, contre les économistes, que l’inutile crée de l’utilité, que la gratuité crée de la richesse, que l’intérêt ne peut exister sans le désintéressement. »
Source : D’après « proactiveinvestors » Traduction Guillaume Borel pour « les moutons enragés », www.alterinfo.net et RFI
« Alors que l’écroulement du prix du pétrole envoie dans les cordes la Russie qui, déjà en crise à cause des sanctions des États-Unis et de l’Union européenne, voit se restreindre les débouchés de ses exportations énergétiques, les États-Unis sont en train de devenir le plus grand producteur mondial de brut, à la place de l’Arabie saoudite, et seront bientôt non seulement autosuffisants mais en mesure de fournir à l’Union européenne du pétrole et du gaz en abondance et bon marché. »
Telle est la narration diffusée par les médias. Essayons de la récrire sur une base réelle, en partant de l’interrogation : pourquoi le prix du pétrole chute-t-il ? »
La chute est due non seulement à des facteurs économiques, comme le ralentissement de la demande mondiale, mais à des facteurs géopolitiques. Avant tout la décision de l’Arabie Saoudite, plus grand exportateur pétrolier mondial devant la Russie, de maintenir haute la production pour que, l’offre augmentant, diminue le prix du brut. Quel intérêt l’Arabie Saoudite a-t-elle à effectuer cette manœuvre, qui risque de réduire ses propres entrées pétrolifères ? Celui de frapper d’autres pays exportateurs de pétrole, surtout la Russie, l’Iran et le Venezuela … et les Etats Unis
Les cours du pétrole se sont effondrés à cause d’une surabondance de l’offre de la part des USA et des pays de l’OPEP conjuguée à une faiblesse de la demande.
Pourquoi l’Arabie Saoudite, le pays leader de l’OPEP, a-t-elle ignoré le mois dernier l’appel des producteurs les plus pauvres de l’organisation, incluant le Venezuela et l’Iran, à réduire la production afin de stopper la chute des cours ? Ne serait-il pas dans son intérêt d’essayer de maintenir les cours à leur niveau de juin ? Après tout, en vendant à un prix plus élevé, ils peuvent produire moins et augmenter la durée de vie de leurs réserves tout en gagnant autant d’argent.
On ne peut pas savoir quelles discussions ont eu lieu en coulisse, mais une chose est certaine, la décision de l’OPEP a un impact sur l’économie mondiale. L’OPEP c’est majoritairement l’Arabie Saoudite !
Les prix du pétrole affectent tout, des prix alimentaires à l’électronique, aux vacances de rêve que vous prévoyez de passer en famille.
Parce que son intérêt est de limiter l’exploitation du pétrole des schistes américain qui risque de leur détourner une clientèle qui peut prendre l’habitude de de ne plus s’approvisionner en Arabie Saoudite.
La technique d’extraction est très coûteuse : selon l’Agence internationale pour l’énergie, extraire du pétrole des schistes coûte 50 à 100 dollars le baril, par rapport aux 10 dollars le baril du pétrole moyen-oriental. Selon les experts, l’extraction du gaz de schiste est intéressante économiquement si le prix international du pétrole reste au-dessus des 70 dollars le baril. Depuis juin, au contraire, celui-ci est descendu de 40 %, à environ 60 dollars et peut chuter ultérieurement.
Mais aux USA l’État consacre des milliards de dollars d’incitations à ce secteur, dans lequel sont engagées généralement de petites compagnies pétrolières. Il est significatif que les plus grandes compagnies y restent extérieures, y compris parce que les gisements exploités avec la technique de la fracturation s’épuisent bien avant ceux conventionnels. Il faut ensuite considérer que cette technique provoque des dégâts environnementaux très graves, dont le coût retombe sur les collectivités locales. Nombre d’entre elles s’opposent, même si c’est avec de maigres résultats, à l’utilisation de leur territoire pour l’extraction du pétrole et du gaz de schiste.
– d’un côté frapper la Russie et d’autres pays,
– de l’autre faire en sorte que les alliés européens remplacent les fournitures énergétiques russes par celles provenant des USA.
En réalité les USA, les plus grands importateurs mondiaux de brut, ne pourraient pas fournir à l’Europe leur pétrole et leur gaz naturel dans les quantités et dans les prix russes. Un véritable bluff du « poker américain » de la guerre.
C’est là que ça devient intéressant, parce que les saoudiens semblent jouer sur deux tableaux à la fois.
Bien qu’ils soient les alliés de Washington pour ce qui concerne la politique régionale, les saoudiens ont été contrariés par la renaissance pétrolière des Etats-Unis qui a conduit à ce que la production américaine dépasse celle de Riyad. Au contraire des saoudiens, les Etats-Unis forent des puits qui reviennent bien plus cher que les méthodes de production conventionnelles. Les rentrées nettes d’argent sur ces puits, après la soustraction des coûts de production et de transport, sont variables.
Mais globalement, les petits producteurs aux Etats-Unis vont hésiter à forer de nouveaux puits aux cours actuels du pétrole. La méthode utilisée pour forer et mettre en production ces puits (fracturation hydraulique, inondation artificielle) conduit également à un déclin beaucoup plus rapide que pour les puits traditionnels.
Les USA doivent forer continuellement de nouveaux puits pour maintenir le niveau de la production existante et compenser le déclin très rapide des champs existants. La majeure partie des réserves d’un puits moyen ont été extraites au bout d’un an et demi. Si les producteurs américains ne maintiennent pas le rythme de forage nous verrons sûrement la production énergétique US diminuer. Nous avons déjà pu observer une réduction du nombre d’appareils de forage à l’échelle nationale.
De plus, les producteurs américains ont massivement recours à l’endettement pour financer leurs forages, comparé à leurs homologues canadiens. Quand les cours étaient supérieurs à 100$ le baril, les capitaux affluaient dans le secteur pétrolier. Maintenant que les cours se sont effondrés, les banques vont commencer à resserrer leurs conditions de crédit, forçant les entreprises à rembourser leurs dettes plutôt qu’à réinvestir dans de nouveaux forages.
Une fois que les cours actuels auront causé suffisamment de dommages pour mettre à mal la production concurrente aux USA, je pense que l’OPEP va graduellement réduire sa production et forcer le monde à payer un prix plus élevé pour le pétrole. Pour les investisseurs qui sont engagés dans l’énergie sur le long terme cela pourra être une opportunité majeure.
En ce qui concerne le pétrole de schiste, Jacques Sapir directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) note que les compagnies américaines qui travaillent dans ce secteur ont souscrit des assurances en cas de la baisse des prix du pétrole. Ces contrats ont été conclus en septembre 2014 pour une période variant entre 6 mois et un an, et ils vont bientôt expirer.
« Dès que les assurances cesseront de couvrir les pertes, la fermeture d’un grand nombre de sociétés va devenir inévitable. La chute de la vente de concessions et la baisse rapide des nouvelles mises en production est un signe très net que l’ensemble de l’huile de schiste est d’ores et déjà entrée dans une crise », conclut Jacques Sapir, en ajoutant que ces problèmes auront des conséquences géopolitiques pour les Etats-Unis.
Les finances publiques de la Russie et de l’Iran sont fortement dépendantes des exportations d’énergie, ainsi que leur taux de change. Les deux pays ont également des intérêts géopolitiques divergents avec l’Arabie Saoudite, qui créent des tensions. L’Arabie Saoudite, sous influence de Washington, est en conflit avec les deux pays sur un certain nombre de sujets, incluant la Syrie et le renversement de Bachar-al-Assad. Bien que les saoudiens souffrent également financièrement, ils savent que les russes et les iraniens ont bien plus à perdre politiquement, à la fois sur la scène internationale et intérieure, d’une chute des cours.
Pour résumer, l’inaction de l’Arabie Saoudite concernant la chute des cours est loin d’être irrationnelle. C’est la chose la plus sensée à faire à court terme.
Combien de temps sera-t-elle disposée à maintenir la production aux niveaux actuels ? C’est ce que tout le monde se demande, mais elle ne changera rien jusqu’à ce qu’elle ait le sentiment que ses intérêts sont sécurisés.
Les saoudiens détiennent environ 750 milliards de dollars de réserves monétaires, ce qui selon Barclays, est suffisant pour couvrir 30 mois d’importations. Cela nous donne un ordre d’idée du scénario le plus pessimiste concernant la disposition des autorités saoudiennes à laisser chuter les cours.
On devrait s’attendre à voir l’OPEP maintenir sa production jusqu’à ce que la production US marque le coup. Pour les saoudiens, un déclin de la production US semblerait suffisant pour être débarrassés de leur concurrence pendant que dans le même temps ils limitent l’influence de l’Iran et de la Russie.
D’après le commentaire de « engel » un internaute sur « les moutons enragés »
Depuis le début de cette baisse, totalement anticipée et créée par l’Arabie Saoudite, y aurait-il un retournement d’alliance qui se met en place ?
Pour rappel:
– L’Arabie Saoudite se dit furieux du fait que les USA ne soient pas intervenues militairement contre la Syrie.
– L’Arabie Saoudite vit ce énième fait comme une trahison. Vu que l’accord sur la naissance du pétro-dollar stipulait un soutien militaire régional en cas de conflit. Ce soutien s’entendait officieusement comme inconditionnel pour défendre les intérêts saoudiens.
– L’Arabie Saoudite voit pertinemment que les USA perdent pied dans leur propre bourbier moyen-oriental.
– L’Arabie Saoudite sait que le groupe Daesh est un mouvement para-militaire de mercenaires dont le seul but et de mater toutes velléité d’indépendance (Arabie Saoudite comprise) au profit des commanditaires US.
– L’Arabie Saoudite sait que leurs principaux acheteurs de pétrole actuels et futurs sont concentrés dans le nouveau monde oriental, avec comme principal leader la RPC.
– L’Arabie Saoudite voit que sur le marché le pétro-dollar perd énormément de terrain vis à vis d’autres monnaies émergentes.
Et bien d’autres choses comme par exemple :
Source RFI :
Trois gardes-frontières saoudiens, dont un haut gradé, ont été tués lundi dans un attentat suicide de Daech et des affrontements avec quatre «terroristes» qui ont aussi trouvé la mort à la frontière avec l’Irak, selon un nouveau bilan fourni par le ministère de l’Intérieur.
L’attentat et les accrochages ont eu lieu dans la région de Arar où « quatre terroristes ont tenté de franchir la frontière saoudienne par le poste Souif », précise un porte-parole du ministère dans un communiqué, cité par l’agence officielle Spa. Après avoir essuyé des tirs, une patrouille de gardes-frontières a répliqué, « tuant un (assaillant) alors qu’un deuxième a fait détonner sa ceinture d’explosifs ».
Il ne serait pas étonnant que certains, pour des raison financières, aient pragmatiquement fait le choix de retourner leurs vestes discrètement!
Mais pas de panique, vu la longue histoire d’harmonie et de paix de nos sauveurs étasuniens ceci ne peut finir que par un somptueux feu d’artifices.
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que ce festival soit de nature économique et assèche tout « le carburant » prévu pour autre chose plus militaire !!!
Souvenez-vous : en 2008, avec la crise financière, l’attention se focalise sur les banques, les marchés financiers et leur folie spéculative. Et puis… plus rien, ou presque. La question de la régulation financière a quasiment disparu des radars médiatiques et politiques. Remplacée par la focalisation sur les dettes publiques ou par un débat sur le coût du travail ou des dépenses de santé, qui seraient devenus soudainement insupportables.
Pourquoi, à peine sept ans après la crise financière, les grandes promesses d’encadrement de la finance sont-elles passées aux oubliettes ?
Pourquoi les responsables politiques ont-ils accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes ?
Pourquoi les réformes annoncées ont-elles été réduites à minima ?
En février 2015, le site Basta !, avec l’association Attac, publiera un ouvrage sur les banques françaises, Le livre noir des banques… Affaire à suivre.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin de stimuler la reprise économique.
Autrement dit, il recommande que les contribuables financent des garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit leur semblent trop risqué.
Dans son Rapport sur la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40% des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en prêtes à fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l’économie.
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Jusqu’il y a encore deux ans il y avait une dizaine de mésanges qui se disputaient les boules de graisse pendues sur la terrasse. L’hiver dernier il n’y en avait plus que deux ou trois. Cette année, malgré le froid pas une seule !
Si quelqu’un a une explication je suis preneur ! Merci.
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———— Extrait du Rapport n°13 de décembre 2014 du CF2R ————
Conclusion: la trahison des élites
Derrière un discours circonstancié sur l’inéluctabilité de la mondialisation, nos élites sont en train de vendre nos joyaux industriels à l’étranger, motivées par la satisfaction d’intérêts personnels ou la dissimulation d’erreurs stratégiques, n’hésitant pas à sacrifier notre indépendance militaire et nucléaire sous de faux prétextes.
Elles semblent ne plus croire à la nécessité d’une industrie française, et ne se considèrent plus comme solidaires avec leurs concitoyens. De tels comportements ne s’observent nulle part ailleurs en Europe.
Rappelons que dès l’arrivée des socialistes au pouvoir, en 2012, Patrick Kron avait commencé à préparer le déménagement du siège d’Alstom à Singapour afin de s’affranchir de la fiscalité française et de s’installer dans un pays n’ayant pas d’accord d’extradition avec la France. Par ailleurs, la campagne de communication lancée par GE en France au printemps 2014 pose la question des agences médias françaises y ayant collaboré à des fins mercantiles.
Ce phénomène se trouve amplifié par l’incompétence ou la compromission d’une partie des dirigeants politiques et des hauts fonctionnaires. Dans ce dossier, le gouvernement n’a pas été à la hauteur des enjeux. Rien n’a été fait.
Pire, certains, dans la haute administration ont torpillé dès le départ la solution d’un un rachat d’Alstom par la France. Cette option a donc à peine été étudiée. 139 hauts fonctionnaires de Bercy ont eu le culot – faute d’autres arguments valables – de justifier cette décision au nom de l’intégration silencieuse des discours du Front national dans la politique économique de la France. Affligeant. Défendre les intérêts nationaux, c’est aujourd’hui être du Front national !
De plus, il convient de signaler l’irresponsable passivité des parlementaires sur ce dossier, qui n’ont jamais mesuré l’ampleur des enjeux en cours et ont laissé le gouvernement cafouiller à sa guise. En particulier, pourquoi Jean-Pierre Chevènement, dans un premier temps fortement opposé au démantèlement d’Alstom, a-t-il aussi rapidement changé d’avis? Serait-ce à cause de sa circonscription de Belfort où GE et Alstom sont les premiers employeurs ?
Enfin, il convient de ne pas oublier le silence assourdissant des syndicats, que l’on n’a pas entendus dans cette affaire. Comment la CGT, d’habitude plus réactive, a-t-elle pu rester aussi silencieuse sur ce dossier et pendant autant de temps ? En effet, rappelons que le 4 novembre 2014, au terme de la procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel, le conseil d’administration d’Alstom a autorisé, à l’unanimité, la signature d’un accord avec General Electric pour la cession des activités Énergie. Ainsi que l’a déclaré lui-même Patrick Kron, les partenaires sociaux ont émis un avis favorable, ce qui n’est pas très fréquent dans ce type d’opérations.
Ce sont là autant de signes inquiétants d’une démission collective. Entre la trahison des élites, l’amateurisme dont a fait preuve le gouvernement dans ce dossier, l’abandon par la France de son indépendance et sa souveraineté nationales et les multiples affaires, la cession des activités énergie d’Alstom est un véritable scandale d’État.
L’affaire Alstom révèle par ailleurs l’incompréhension de la compétition économique des dirigeants politiques français. Elle est à rapprocher d’autres offensives que les États-Unis ont déclenché contre nous, profitant de notre faiblesse politique du moment à cause d’un président impopulaire et passif : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie et le racket dont a été victime BNP/Paribas.
C’est pourquoi il est temps de sortir de l’aveuglement dans lequel nous baignons : nous ne sommes plus amis avec les États-Unis, tout au plus alliés… La guerre économique est depuis longtemps déclarée et il est affligeant que nous ne rendions pas les coups ! »
Signé : Éric Denécé ,Leslie Varenne, Centre français de recherche sur le renseignement sur l’affaire Alstom (rapport n°13 de décembre 2014 ; source : http://www.cf2r.org/images/stories/RR/rr13.pdf )
Fondé en 2000, le Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) est un « think tank » (laboratoire d’idées, d’analyse et de réflexion) indépendant, régi par loi de 1901, spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale.
Comme il se présente lui-même, le CF2R a pour objectifs :
– le développement de la recherche académique et des publications consacrées au renseignement et à la sécurité internationale ,
– l’apport d’expertise au profit des parties prenantes aux politiques publiques (décideurs, administration, parlementaires, médias, etc.),
– la démystification du renseignement et l’explication de son rôle auprès du grand public.
Depuis sa création il y a 14 ans, le CF2R a réalisé un travail considérable pour une meilleure connaissance du renseignement en France et dans le monde francophone. Il a publié plus de 70 livres, 60 rapports de recherche, 300 articles, 350 notes d’analyse et 700 bulletins d’écoute radio. Le Centre a créé quatre revues ou lettres électroniques et a organisé 40 dîners-débats et une dizaine de colloques. Ses chercheurs ont donné plus de 150 conférences, animé de nombreux séminaires et ont accordé plus de 2 000 interviews dans les médias (TV, radio, presse écrite).
La suite de l’article sur le site UPR.fr
Source : Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Florence Olier-Robine
« Qui contrôle l’argent contrôle le monde »
Henry Kissinger
On lui doit notamment le New Deal, plan de relance économique et de lutte contre le chômage, entre autres, dans la conclusion de la Grande Dépression de 1929 aux Etats-Unis d’Amérique.
Le 5 avril 1933 le président Roosevelt émet l’ordre n°6102 qui interdit la possession d’or pour les citoyens américains ou étrangers résidant sur le territoire, que ce soit en pièces, en lingots ou en certificats, les forçant à les vendre à la Réserve Fédérale pour 20,67 dollars l’once troy d’or (31,1 grammes). Les contrevenants encourent une peine de prison de dix ans et une amende de 10,000 dollars.
Grâce à cette seule mesure, on estime à trois mille millions de dollars l’augmentation du Trésor US à cette époque.
C’est ainsi qu’en 1944, leurs coffres remplis d’or, du leur et de celui des autres, alors que la défaite imminente du nazisme est déjà pressentie, Washington décide qu’il est temps de prendre la tête du Nouvel Ordre Economique Mondial. L’annonce en est rendue publique en juillet 1944, lors de la conférence internationale tenue à Bretton Woods (USA). On y adopte un étalon de change-or où les Etats-Unis sont chargés de maintenir le cours de l’or à 35,00 dollars l’once et on leur accorde le droit de convertir des dollars en or à ce prix, sans restrictions ni limitations. Le boom économique américain de l’après-guerre doit aussi beaucoup à l’or accumulé par le pays.
Les grandes banques nord-américaines ont alors, pris le contrôle du secteur financier mondial depuis et durant la Seconde Guerre Mondiale.
C’est précisément en ces temps troublés que plus de 122 pays se virent dans l’obligation de déplacer leurs réserves d’or à la Réserve Fédérale des Etats- Unis, plus précisément à la Federal Reserve Bank of New York, l’une des douze banques de la Réserve Fédérale des Etats-Unis et au dépôt de Fort Knox (Kentucky).
De plus si les Etats-Unis se devaient d’être généreux envers leurs alliés, (générosité toute relative, le Plan Marshall a été remboursé en or par la France aux américains) leur principale motivation était surtout leur souci de démontrer la supériorité du système capitaliste sur le modèle socialiste.
Presque tout était financé par les réserves d’or mais ces largesses avaient un prix. Et, postérieurement, quand le coût de la guerre du Vietnam les ponctionna plus encore, elles avaient atteint un seuil critique en 1968.
Tout ceci obligea le président Richard Nixon à mettre un terme aux accords de Bretton Woods et à désolidariser l’or du dollar, déclarant ce dernier nouvelle monnaie de réserve mondiale !!
Depuis lors, le dollar dépend exclusivement de la capacité d’impression de la Réserve Fédérale à mettre la monnaie en circulation. On évalue qu’aujourd’hui elle imprime un billion de dollars par an !!!!
La domination du dollar est telle que les réserves des Banques Centrales de 193 pays sont à 67% en dollars, environ 15% en euros et les18% restants en devises nationales. Les Etats-Unis sont parvenus à mettre en place un système financier international qui protège leurs intérêts et leur économie, malgré leur déficit commercial de 500 000 millions et leur dette tant intérieure qu’extérieure de « 70 millions de millions de dollars. »
Les autres pays du monde sont si étroitement engagés vis à vis de la Réserve Fédérale qu’ils ne peuvent cesser de l’alimenter sur leurs deniers pour éviter l’effondrement de l’actuel Système Financier Mondial. On calcule qu’environ 2,5 mille millions de dollars rentrent chaque jour dans les caisses américaines en provenance de sources étrangères !!!
Personne ne le sait vraiment. Selon la Réserve Fédérale, en 1945 Fort Knox en était venu à stocker 20 000 tonnes d’or qui en 2013 se réduisaient à seulement 4175 tonnes. Dans le même temps, selon le web officiel de la Maison de la Monnaie, il y aurait environ 5 000 tonnes métriques d’or dans les coffres de la Federal Reserve Bank of New York (Réserve Fédérale de New York). Mais ces chiffres restent sujets à caution, car personne n’a pu les accréditer ni les contrôler.
Ce qui est arrivé à l’or déposé dans les caves souterraines des 5 et 7 WTC après la tragédie du 11 septembre 2001, demeure également un mystère. En effet, il devait s’y trouver, selon les informations officielles pour environ 1000 millions de dollars en or. Et seuls 230 millions ont été retrouvés. Par ailleurs, l’hebdomadaire US American Free Press a publié le 27 août 2011 une interview de l’ex parrain de la mafia Tony Gambino qui déclare « je sais que le gouvernement de George W. Bush non seulement avait connaissance, mais a aussi contribué à organiser le 11 septembre aux fins de, premièrement provoquer une guerre en Irak, deuxièmement s’emparer de l’or caché sous le World Trade Center ».
En février 2014, le républicain membre du Congrès Paul Ron tira la sonnette d’alarme quand il déclara que depuis 40 ans il n’y avait eu ni audit à Fort Knox ni accès autorisé à aucun des membres du Congrès qui aurait pu permettre de s’assurer de l’existence de l’or. Durant la séance, il parvint même à mettre en doute la réalité des richesses supposées à Fort Knox ou à la Banque de Réserve de New York. Une tentative avortée de l’Allemagne pour rapatrier 300 des 1 560 tonnes conservées à New York décupla les doutes quant aux stocks d’or aux Etats-Unis.
En définitive, l’Allemagne n’a recouvré que 34 tonnes et la promesse de livrer les 266 tonnes restantes dans les sept ans à venir.
L’ex sous-secrétaire du Trésor, Paul Craig Roberts, ajoute « les Etats-Unis d’Amérique ne détiennent pas d’or et ne peuvent donc le restituer, c’est pourquoi l’Allemagne a été sommée d’entériner cette situation et de cesser de réclamer ce qui lui appartient. Les Etats-Unis ont fait pression sur leur Etat allemand pantin pour qu’il taise la vérité et fasse paraître un communiqué modifié. »
De par la crise économique que traversent les Etats-Unis, on pourrait en conclure que le Grand Patron a dilapidé son or et celui des autres, mais à ce jour, personne n’est réellement en mesure de savoir ce qu’il se passe dans les profondeurs de Fort Knox et dans celles de la Banque de Réserve Fédérale. Entre temps de nombreux pays font tout leur possible pour rapatrier leur or en pensant à l’avenir compliqué qui se profile.
Il y a quelques années, l’ex président Hugo Chávez réussit à recouvrer 39 des 300 tonnes du trésor vénézuélien dont les Etats-Unis étaient dépositaires.
Mais, qu’en sera-t-il pour les autres pays ?
Voir l’article précédent : Huitres modifiées en labo
Sans doute, mais vous ne le saurez jamais étant donné que les pouvoirs publics n’ont exigé aucun étiquetage de ces huîtres qui ne sont pas des OGM mais des OVM, c’est-à-dire des organismes vivants modifiés. En clair, une huître triploïde, c’est une huître dont le nombre de chromosomes a été modifié en laboratoire, passant de deux paires à trois paires.
Objectif de cette manipulation ?
L’huître devient stérile, ce qui lui évite un cycle de reproduction qui la rend laiteuse, et donc moins bonne (pour certains qui n’aiment pas les huitres). Grâce à cette version triploïde, vous pouvez désormais manger des huîtres toute l’année. Génial ?
Cette innovation chromosomique, on la doit à l’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, un établissement public à caractère industriel et commercial qui dépend du ministère de l’Écologie. Qui dépend du ministère de l’Écologie ? Oui, sauf qu’ici, il est davantage question de commerce plus que d’écologie. Car ces fameuses huîtres triploïdes poseraient problème.
Dès 2012, Le Point avait soulevé le souci de ces OVM non étiquetés : « Il y a un véritable consensus de la communauté scientifique mondiale sur les risques liés aux OVM et sur l’importance d’une évaluation avant la mise sur le marché », expliquait Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d’histoire naturelle.
Mais encore ? « Aujourd’hui, ils ne sont pas assez évalués ni encadrés alors que l’on n’a aucun recul. Les cas des huîtres triploïdes (…) sont emblématiques : on les a introduits massivement au risque de déséquilibrer complètement les écosystèmes, sans appliquer le principe de précaution ».
Concrètement, les producteurs d’huîtres naturelles accusent les huîtres triploïdes d’être responsables du développement d’une maladie, le virus de l’herpès (appelé OsHV-1), qui décime, depuis 2008, les parcs à huîtres dont la production est passée de 130 000 à 80 000 tonnes. Des accusations qui ont toujours été démenties par l’Ifremer, l’institut soulignant que le lien de causalité entre la triploïde et cette maladie n’a jamais été établi.
La bataille entre huîtres naturelles et huîtres modifiées s’est déplacé sur le terrain judiciaire. Il y a quatre ans, les producteurs d’huîtres naturelles ont saisi le tribunal administratif pour « développement de biotechnologies sans en mesurer les conséquences ».
Résultat ? La procédure est toujours en cours : des producteurs ont déposé un référé devant le tribunal administratif de Rennes contre l’Ifremer en octobre 2014 pour négligence. Un nouveau rebondissement intervenu à la suite de la publication d’un rapport, rendu public par Le Canard enchaîné en août 2014, épinglant l’Ifremer. « S’il n’accuse pas nommément l’huître triploïde d’avoir facilité le travail de l’éradicateur OsHV-1, ce rapport reproche à l’institut de recherche d’avoir tardé à sonner le tocsin, en gardant confidentiels des résultats d’analyses sur la vélocité du virus », écrit Le Canard.
Pourquoi l’Ifremer aurait-elle tardé à sonner l’alerte devant la rapidité de la diffusion de la maladie de l’herpès, qui touche aujourd’hui entre 60 et 90 % de la production des huîtres de moins d’un an ? Selon les défenseurs de l’huître naturelle, ce « manque de zèle » s’expliquerait « par la volonté de l’Ifremer de ne pas ternir la réputation de sa triploïde, dûment brevetée jusqu’à cette année, ce qui lui aurait rapporté pas loin de 200 000 euros par an ».
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Abandonnez les civets et autres sauces au vin et faites une cuisson au lait !
Pour cette recette il faut :
– Une cuisse de sanglier de 4 à 5 Kg (pour environ 15 personnes)
– 1 litre de lait
– 4 ou 5 grosses échalotes avec la peau
– 1 une dizaine de grosses gousses d’ail avec la peau.
– 100 gr de moutarde forte
– Une branche de romarin
– Une branche de sauge (ici de la sauge des prés sauvage en fleur le 26 décembre ! salvia prétensis)
– Du sel du poivre
– Un peu de cognac
– De l’huile d’olives
– Mélange d’herbes de Provence séchées.
Déroulement de la recette
Bien enlever le gras sur l’extérieur de la cuisse. C’est le gras qui peut donner un goût «fort».
Frotter avec du Cognac toute la surface de la cuisse.
Badigeonner d’huile d’olives, saler, saupoudrer d’herbes de Provence.
Laisser reposer au frais mini 2 heures ou mieux jusqu’au lendemain.
Après ce temps de repos faire revenir dans une grande cocotte la cuisse, dans de l’huile
d’olives, sur toutes ses faces.
Bien mélanger le lait et la moutarde.
Ajouter la sauge, le romarin, les échalotes, l’ail. Saler
Napper avec le lait-moutarde.
Couvrir et faire cuire à feu très doux pendant 4 heures !
En fin de cuisson, retirer la cuisse du lait. La sauce a coagulé et formé des sortes de grumeaux pas très appétissants, mais ne la jetez surtout pas.
Enlever les branches des herbes aromatiques
Sortir la cuisse, les aulx et les échalotes, les réserver.
Eplucher les gousses d’ail et les échalotes en pressant dessus et ajouter cette pulpe au lait.
Passez le tout au mixeur après puis remettez la sauce dans la cocotte et les échalotes, faites-la un peu épaissir à feu moyen, en remuant sans cesse. Une merveille de saveurs et d’onctuosité !
Découper la viande en tranches et les remettre dans la sauce. Servir dans la cocotte.
Pour accompagner : UN GRATIN DE POMMES DE TERRE BOULAGERES (qui n’est pas un gratin dauphinois !)
Avec le retour de la neige et des froids hivernaux, nous allons à nouveau avoir les yeux rivés sur le thermomètre. Depuis quelques temps, c’est devenu la grand mode dans les bulletins météo de nous parler de la fameuse « température ressentie ».
Comme les températures ressenties sont toujours inférieures aux températures réelles, voilà qui permet de faire du sensationnalisme météorologique et d’alimenter les conversations de comptoir.
Mais au fait, c’est quoi la température ressentie ?
Eh bien vous allez voir que le concept n’est pas aussi scientifiquement carré qu’il n’y parait !
Tout d’abord, pourquoi est-ce qu’on a froid ?
Vous avez déjà certainement fait l’expérience qui consiste à toucher d’une main un morceau de bois et de l’autre un morceau de métal. Le métal paraît beaucoup plus froid que le bois ! Et pourtant ils sont bien tous les deux à la même température, celle de la pièce où vous vous trouvez.
Ce qui provoque la sensation de froid, ça n’est pas la température, c’est le flux thermique ! Le flux thermique, c’est la quantité de chaleur qui passe à travers la surface de votre peau pour en sortir (ou parfois y entrer). Comme le métal conduit mieux la chaleur que le bois, quand vous touchez du métal à 20 degrés, il y a beaucoup plus de chaleur qui vous quitte que quand vous touchez du bois à 20 degrés. D’où la sensation de froid plus importante !!!
Ce qui compte c’est le flux thermique ! J’en veux pour preuve qui si vous êtes à l’ombre ou au soleil, vous n’aurez pas du tout la même sensation. Pas parce que la température y est différente, mais parce que les rayons du soleil vous apportent un supplément de flux thermique qui atténue la sensation de froid.
Je préférerai qu’on revienne à une appellation qui n’entretient pas la confusion avec la température usuelle.
Forcément, ça fait moins spectaculaire mais c’est plus sérieux. Et puis ça éviterait d’avoir à se demander si à +2°C réels mais -8°C « ressentis » l’eau risque de geler ou pas (réponse : non !).
D’ailleurs il me semble que l’idée de la température ressentie est plus maniée par les bulletins météo des télés et radios que par les météorologistes eux-mêmes.
Autre point important : la température ressentie ne concerne que la peau nue! Pour les parties couvertes, la température ressentie n’a aucun sens (il vous faudra quand même des fringues étanches au vent !).
Dernier point pour finir, il me semble que le côté spectaculaire de la température ressentie repose sur une confusion psychologique liée au référentiel.
Je m’explique : nous avons tous une notion intuitive de ce que +10 ou -10 degrés signifient au sens usuel. Et quand on nous annonce une température, nous allons la juger par rapport à ce référentiel. Maintenant si je vous annonce une température de -10 « ressentie », vous allez l’interpréter en vous souvenant des jours où il faisait -10 « réels », mais où il faisait peut-être -20 « ressenti ». Bref nous sommes décalés dans nos référentiels, et avec la température ressentie nous aurons toujours l’impression qu’il fait plus froid que ce qu’il ne fait réellement.
Les sables bitumineux de l’Alberta sont d’importants gisements de pétrole brut lourd situés dans le nord-est de l’Alberta au Canada, couvrant 142 200 km2 de forêt boréale, soit environ 21 % du territoire de la province. C’est la seule réserve pétrolière au monde à pouvoir être exploitée à ciel ouvert à grande échelle, car les gisements de sables bitumeux sont recouverts de moins de 75 mètres de terre.
L’exploitation à ciel ouvert implique une déforestation massive, et la destruction de la forêt boréale provoque des émanations de méthanes et autres polluants, sans compter la contamination des sols.
Les sables bitumeux sont un mélange de pétrole lourd, de silice, de minéraux argileux et d’eau. Pour isoler le pétrole, ce mélange doit passer par une usine de valorisation. Les fumées qui s’en échappent sont riches en sulfites et en benzène.
Les seuils de sulfites et de benzène tolérés dans les rejets sont deux fois plus élevés dans l’Alberta, qu’aux États-Unis. Si bien que ce que rejettent les usines de valorisation demeure en dessous des limites autorisées.
Chaque baril de bitume génère 1,5 baril de déchets, des boues toxiques qui contiennent des acides naphthéniques, de l’arsenic, du benzène, de l’ammoniac, du plomb, du mercure, du toluène, des sulfides, etc.
Ces boues sont contenues dans d’immenses étangs de décantation entourés de digues. La décantation est un processus lent et les “bassins de résidus” s’accumulent et s’étendent, devenant de véritables lacs de déchets toxiques à ciel ouvert.
Les “bassins de résidus” s’étendaient sur 176 km2 en 2010. En 2020, ce sera 250 km2.
Boues de résidus.
Montagne de soufre, produit résiduel du raffinement des sables bitumeux.
Oui, avant d’aller les choisir sur le marché ou d’acheter votre bourriche chez votre poissonnier en ligne… renseignez-vous ! (De toutes façon c’est trop tard !)
Les HUITRES TRIPLOÏDES, (qu’on appelle aussi d’un nom flatteur l’huître des 4 saisons), sont une nouvelle variété sur les étals… Une huître singulière, invisible par absence d’étiquetage, née dans les laboratoires… de recherche d’IFREMER (Institut public Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) à la fin du 20è siècle.
Cette huître possède non pas 2n chromosomes comme il se doit (espèce diploïde, où chaque chromosome est apparié avec son homologue) mais 3n.
Interrogé par Inf’OGM, M. Leborgne, président du syndicat des ostréiculteurs, ne tarit pas d’éloges sur cette huître qui « pousse » plus vite, et dans des milieux non favorables aux huîtres classiques. Du coup, elle peut être vendue en été. (Pognon ! Pognon !)
Elle représente actuellement environ 50% des huîtres vendues en France, tendance qui, selon lui, va continuer à la hausse.
Actuellement, seules les huîtres et les truites sont modifiées pour devenir triploïdes. (Ouf !)
Attention à ne pas tout confondre… me dira-t-on… Elles ne sont pas des Organismes Génétiquement Modifiées (OGM) (Allons, Monsieur, on ne modifie pas les gênes, on modifie les CHROMOSOMES !!!).
On la rend stérile et elle n’est plus laiteuse ! C’est aussi simple que cela !
La première conséquence est que ces huîtres sont stériles. Les ostréiculteurs qui élèvent des huîtres triploïdes ont donc perdu leur indépendance : ils sont dans l’obligation de passer par des écloseries pour renouveler leurs huîtres.
La deuxième conséquence de cette stérilité est que les huitres ne sont jamais laiteuses (tant pis pour nous qui les aimons comme ça !).
La laitance correspond à la période de reproduction … et donc les mollusques, l’été, se vendent moins bien. Celles-ci, les huîtres des 4 saisons, peuvent par contre être écoulées toute l’année.
Troisième conséquence, leur stérilité implique qu’elles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent donc plus vite que les autres. Une huître « naturelle » est consommable à 3 ans, celles-ci mettent à peine un an à avoir la taille requise pour être vendue.
Dernier problème ! Sait-on si elles sont encore aphrodisiaques, ces huîtres d’un nouveau genre ?
Les défenseurs de l’huître de 4 saisons me diront que c’est la crainte d’une nouvelle épizootie (épidémie) qui a poussé la recherche à créer une variété résistante. Sûrement… Déjà l’huitre portugaise avait été anéantie dans les années 70… On a peur que la dernière qui pouvait la remplacer, l’huitre japonaise n’ait le même problème et qu’on n’ait plus d’huitres du tout…
Ils ajouteront que la triploide n’est finalement que le chapon des mollusques… Sauf que le chapon on ne l’a pas créé en laboratoire… !
IFREMER précise aussi que l’infection bactérienne de cet été 2004 a touché de façon similaire les huîtres diploïdes et triploïdes et que d’une manière générale, il n’a pas constaté une meilleure résistance chez les huîtres triploïdes. (CQFD)
Autre point noir, l’Inra précise dans un avis de 2004 que si quelques huîtres tétraploïdes (huitres utilisées pour la reproduction en écloserie) s’échappaient des écloseries, cela entraînerait « en une dizaine de générations, le basculement vers une population exclusivement tétraploïde qui ne pourrait se reproduire».
Pour les risques potentiels de ce nouveau produit, l’Afssa regrette que les études de l’Ifremer ne soient pas publiées et conclut que « dans l’état actuel des données disponibles, […] le caractère polyploïde des huîtres ne paraît pas constituer en lui-même un facteur de risque sanitaire au regard de l’existence de ce phénomène, à l’état naturel dans les règnes animal et végétal, et de son recul d’utilisation à des fins d’amélioration des espèces ; […] les huîtres triploïdes sont consommées depuis de nombreuses années, sans qu’aient été rapportés d’incidents particuliers liés à leur consommation. Cependant, aucune donnée disponible ne permet d’évaluer si l’incidence des toxi-infections alimentaires observées après consommation d’huîtres est différente entre des huîtres triploïdes et diploïdes ».
L’Afssa reconnaît, dans son avis, qu’il y a peu de données bibliographiques « qui concernent les triploïdes issues d’un croisement tétraploïdes / diploïdes » et pas de données disponibles sur le pouvoir potentiel accumulateur des huîtres triploïdes comparé aux diploïdes en fonction des conditions de milieu et vis-à-vis des polluants de l’environnement ».
Ainsi, l’Afssa recommande-t-elle, d’une part, « d’étudier de manière comparative, […], les capacités de bioaccumulation et de dépuration des huîtres triploïdes et diploïdes vis-à-vis des métaux lourds, des bactéries et des phycotoxines [toxine produite par les algues], en prenant en compte l’influence des perturbations liées aux facteurs environnementaux » ; et d’autre part, dans l’attente de ces résultats, « un renforcement des contrôles sanitaires sur les zones de production d’huîtres triploïdes à l’égard des contaminants de l’environnement ».
Comme d’habitude, on a oublié de lui demander son avis ! Dommage pour lui ! Et puis, on a peu de recul sur cette nouvelle espèce… sur les dangers que cela peut provoquer… Mais qu’à cela ne tienne, la recherche a fait la même chose pour les moules ! On ne change pas une équipe qui gagne !
Et pire, on ne pense surtout pas à l’informer…
Selon le comité national de la conchyliculture, l’absence de règlementation spécifique aux huîtres triploïdes est logique, car elles ne sont pas considérées comme un « nouveau produit ». Ainsi, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage particulier. De même, le fait d’être triploïde n’a pas à être précisé, puisque, selon la Commission européenne, ces huîtres peuvent exister en infime quantité à l’état naturel.
Le ministère français de l’Agriculture n’est pas plus favorable à l’étiquetage obligatoire pour le consommateur. Et si la Satmar (Société Atlantique de Mariculture ) indique bien, sur les lots de naissains qu’elle vend, le caractère triploïde ou non, cette information disparaît une fois les huîtres sur les étals des commerçants.
L’huître triploïde, modifiée chromosomiquement, n’est pas un OGM, au sens juridique car il n’y a pas eu d’apport de gêne étranger.
Cependant, comme les OGM, elle implique une dépendance de l’hostriéculteur vis-à-vis des écloseries, et elle nécessiterait davantage d’études d’impacts sanitaires et environnementaux.
Source : Philippe Hillion
Voilà qui en dit long sur les conditions et les compétences de travail des liquidateurs.
Tepco a laissé fuir 6 T d’eau extrêmement radioactive dans l’environnement le 17 décembre 2014.
Ils rapportent que c’était de l’eau traitée par ALPS (Advanced Liquid Processing System). La fuite s’est produite alors que l’eau était en cours de transvasement depuis ALPS vers une citerne de stockage.
D’après l’avis de Tepco, un opérateur s’est trompé dans le branchement des tuyaux en faisant s’écouler l’eau par un tuyau ouvert.
L’eau de la fuite a été absorbée à la fois par le sol et dans une tranchée. Ils estiment la fuite à 6 tonnes.
Tepco affirme que les dernières analyses de la radioactivité montrent une radioactivité β (dont du Strontium 90) entre 89 000 et 120 000 Bq/m³.
Ils ne donnent la radioactivité d’aucun autre nucléide.
Au 18 décembre 2014, ils ont récupéré 9 m³ d’eau extrêmement radioactive mélangée à des eaux de pluies et 5,7 m³ de sol.
Tepco déclare que ça n’a pas fui dans la mer mais ceci sans prendre en compte l’eau absorbée par le sol.
Ce qu’il y a de frappant dans la crise que traverse le rouble, c’est le contraste entre la gravité de l’évènement, avec tout ce que cela sous-entend, et « l’inquiétude tranquille » des autorités de Moscou, qui passerait presque pour de la passivité.
N’importe quel pays qui verrait sa monnaie dégringoler ne serait-ce quelques points serait sur pied de guerre, mobilisant tout l’arsenal dont il dispose pour arrêter les dégâts. La Russie, elle, avec une chute de plus de la moitié de la valeur de sa monnaie, se contente d’observer, faisant semblant de râler un peu, mais sans plus. La Banque Centrale Russe fait bien quelques gestes, mais rien de radical, juste ce qu’il faut pour maîtriser la situation.
Dans le contexte actuel de guerre larvée contre la Russie avec ses sanctions et contre-sanctions, la chute brutale du rouble et la baisse constante du prix du pétrole sont perçues comme autant de coups portés à l’économie russe. Or, en y regardant de près, il semble difficile de croire que ces deux phénomènes soient le fait de quelqu’un qui chercherait à porter un coup à l’économie russe. C’est comme si quelqu’un envoyait un missile à son ennemi tout en lui offrant un bouclier anti-missile pour s’en protéger. Si les Etats-Unis ou leurs alliés du golfe avaient planifié la baisse du prix du pétrole, leur intérêt serait d’empêcher la Russie de compenser ses pertes par la dépréciation du rouble.
Il semble donc que la chute du rouble ne soit pas causée par une attaque extérieure. En tout cas, elle n’arrange en rien les affaires des ennemis de la Russie. Le gouvernement russe pourrait-il en être l’origine ?
L’homme le plus riche de Russie, Alicher Ousmanov, vient de rapatrier tous ses actifs, sous couvert de respect des nouvelles mesures de lutte contre la fuite des capitaux. On se serait attendu à un autre comportement de la part de quelqu’un de cette envergure voyant s’effondrer la monnaie qui sera désormais la base de son business.
D’autre part, durant les derniers mois, Vladimir Poutine a effectué des voyages un peu partout dans le monde et a rencontré quasiment tous ses partenaires, avec lesquels des dizaines de contrats ont été signés. Un des accords récurrents à chacune des rencontres est la possibilité d’effectuer les paiements en roubles ou en monnaie locale.
La Russie laisse chuter sa monnaie le plus bas possible. Au moment voulu, avec ses partenaires, ils rachètent tous les roubles en circulation. Le rouble étant adossé sur l’or, les partenaires pourront le réutiliser à sa vraie valeur dans leurs transactions avec la Russie. Pour l’instant, le prix bas du pétrole semble être un obstacle à la réalisation d’un tel projet, si jamais il existe.
Mais, projet ou pas, le calme des russes ne veut dire qu’une chose : ils attendent et maîtrisent la situation.
Vladimir Poutine et Alicher Ousmanov
Roubles ou roublards ?
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L’arrêté est paru mardi 10 décembre au Journal Officiel. Le plafond des sommes qu’on peut soustraire du compte d’un défunt pour payer ses obsèques va passer de 3.050 à 5.000 euros. A première vue, c’est une bonne nouvelle. Au moins pour les Français qui n’ont pas les moyens de faire une avance de fonds à la société de pompes funèbres qu’ils ont choisi pour enterrer leur être cher.
Car il faut ensuite attendre des mois voire des années que la succession soit réglée pour avoir accès au(x) compte(s) bancaire(s) du défunt. Pourtant, Michel Kawnik, le Président de l’Association Française d’Information Funéraire qui défend les intérêts des consommateurs, crie au scandale.
« Le lobby des pompes funèbres demandait depuis longtemps une réévaluation. Mais 5.000 euros c’est énorme. Songez que le prix moyen des obsèques est plutôt autour de 2.600-2.800 euros ». Selon lui, cette décision va se traduire par une hausse des tarifs: « les sociétés de pompes funèbres demandent toujours comment leurs prestations seront réglées et quand il n’y a pas de contrats obsèques (NDLR: un Français sur cinq en détient un), elles se débrouillent pour savoir combien il y a sur le compte bancaire afin d’adapter leur devis ».
Comme les opticiens et les dentistes avec les mutuelles …
Si le lobby qu’il représente est parvenu à faire plier le gouvernement sur ce sujet c’est peut-être aussi parce que ce dernier a quelque chose à se faire pardonner. La Commission européenne autorise en effet les États membres de l’UE à exonérer de TVA, ou à appliquer un taux réduit, les prestations de service dans le domaine funéraire. Mais la France se refuse à appliquer cette directive.
Seul le transport du corps bénéficie de la TVA à taux réduit en vigueur pour… tous les transports (7% aujourd’hui, 10% au 1er janvier 2014).
Pour les autres services, c’est le taux normal qui s’applique (19,6% jusqu’au 31 décembre, 20% ensuite).
« La France est désormais le seul pays d’Europe à appliquer une TVA sur les services funéraires » assure le directeur général de la CFPM. Un sénateur socialiste, Jean-Marc Pastor a bien tenté d’interpeler Bercy sur les raisons justifiant cette exception fiscale qui selon ses calculs permet à l’Etat de gagner 185 millions d’euros par an. La réponse du ministère était un peu dans la question.
Toutes les étoiles du ciel que nous voyons la nuit ne font partie que de ce cercle jaune !
Mais ouvrons davantage notre esprit.
Avec seulement cette image prise par le télescope spatial Hubble, il y a des milliers et des milliers de galaxies, chacune contenant des millions d’étoiles, et chacune ayant ses propres planètes.
Cette image, dans le ciel représente le petit carré vert ci-après !
Notez qu’il faut garder cela à l’esprit – ceci est une image d’une très petite et minuscule partie de l’univers. Ce n’est juste qu’une fraction insignifiante du ciel de nuit.
Mais peut-on assimiler l’épidémie de l’Ebola à celle de la grippe espagnole qui aurait emporté entre 60 et 150 millions de personnes, ou celle du Sida, qui a coûté la vie de 35 millions d’autres ? Certainement pas, répond Michael Fumento dans le New York Post. Il affirme que l’Ebola a fait l’objet d’une dramatisation exagérée qui a abouti à exagérer l’attention accordée à l’épidémie au détriment d’autres maladies avec une létalité bien supérieure.
Le lendemain de la déclaration de Smith, le New York Times avait prédit 10 000 nouveaux cas d’Ebola par semaine dès la première semaine du mois de décembre ; mais on n’a finalement déploré que 529 cas, et en moyenne, au cours des 3 dernières semaines, il n’y en a eu que 440.
En fait, l’épidémie avait déjà atteint son paroxysme lorsque Smith avait participé à la conférence de presse, comme le montrent des documents de l’OMS, qui indiquent que le pic de l’épidémie avait été franchi à la mi-septembre. Mais à cette époque, l’OMS réclamait un milliard de dollars pour tenter de juguler l’épidémie, tandis que le président américain Barack Obama s’était engagé à verser 1,26 milliard et à envoyer des troupes sur le terrain pour assister les équipes médicales africaines à lutter contre la maladie.
Selon Fumento, la notion des 10 000 nouveaux cas hebdomadaires serait une improvisation du responsable de la crise Ebola au sein de l’OMS, Bruce Aylward, et aucun calcul ne soutiendrait ce chiffre.
En août, l’OMS avait anticipé qu’il y aurait 20 000 cas au 2 octobre, et aux Etats-Unis, le Centers for Disease Control (CDC) a publié une estimation de 540 000 à 1,4 million de cas d’ici le 20 janvier 2015. Pour le moment, nous n’en sommes qu’à 19 000 cas, observe Fumento.
La Banque Mondiale, qui avait prédit que la crise de l’Ebola coûterait 36,2 milliards de dollars à l’Afrique, est revenue sur ce chiffre, et n’évalue plus désormais son impact qu’à 3 ou 4 milliards de dollars.
« Ne vous méprenez pas sur mes propos », tempère Fumento. « Nos troupes, et des gens comme Médecins Sans Frontières, ont accompli un travail gigantesque face à cette épidémie. Mais il est dingue de jeter plus de milliards pour l’Ebola, comme le Congrès semble voué à le faire (5 milliards de dollars), alors que le besoin réel serait de combattre des maladies endémiques moins « glamours » comme la malaria, la tuberculose et la diarrhée infantile, qui tuent chaque jour plus de personnes que l’Ebola n’en a tuées depuis le début de l’épidémie ».
Il conclut: « Quand l’OMS admettra finalement que l’épidémie n’a jamais atteint les niveaux qu’elle avait prédit, elle revendiquera certainement le crédit pour les nombres plus faibles, suggérant qu’une action rapide et intense aura permis d’éviter le désastre ».