• Objectif : rendre le consommateur toujours plus ignorant

    etiquette

    À partir du 13 décembre, les étiquettes du rayon viande en libre-service (bœuf, veau et agneau) changent.

    « Afin de mieux informer le consommateur, il sera permis de regrouper certains morceaux de viande sous une même dénomination générique » à la place du nom précis, par exemple : poire, merlan, araignée, aiguillette deviennent tous des steaks.

    Donc pour mieux informer le consommateur, on supprime des informations et on ajoute un flou artistique sur les étiquettes.

    La simplification n’est qu’un prétexte

    L’argument de la simplification pour le consommateur n’est qu’un prétexte. Le législateur pouvait faire le choix de maintenir le nom exact des morceaux (poire, aiguillette…) mais indiquer en plus sa catégorie (steak, rôti…) et le mode de cuisson (à griller, à cuisiner…).

    Ce nouvel étiquetage a été obtenu suite à un lobbying très efficace des industriels de la viande auprès des services publics de la consommation (DGCCRF). Un seul objectif : vendre à tout prix!

    C’est certainement une des raisons pour laquelle ils qualifient la réforme « d’historique »!

    Le projet, mené par les professionnels de la viande, est l’aboutissement d’une enquête ciblant les connaissances du consommateur sur les morceaux de viande. « Les gens citent en moyenne six muscles, et seuls 12 % sont capables d’en citer au moins dix, a constaté Dominique Langlois, le président d’Interbev, lors d’une conférence de presse au Carrefour d’Ivry-sur-Seine, le 3 décembre 2014. Dans l’anonymat d’un rayon de boucherie en libre-service, le consommateur a peu de lisibilité sur ce qu’il achète. »

    L’interprofession met ainsi fin à vingt ans de dénominations anatomiques. Seuls quelques termes, a priori familiers, conservent leur nom. C’est le cas du filet, du faux-filet, du rumsteck, de l’entrecôte, de la côte, du gigot… Mais l’araignée, la poire, le rond de gîte, le plat de mouvant, le bas de carré collier… sont balayés par le rôti, le steak, l’escalope, le pot-au-feu, la blanquette, le pavé…

    Que veulent nous faire croire les pros du marketing en notant les morceaux de 1 à 3 étoiles, comme les hôtels ?

    Que le nombre d’étoiles est un bon indice de qualité. On pourra alors penser qu’un « steak *** » issu d’un élevage industriel hors-sol (le mode de production, ce n’est jamais indiqué) est « de meilleure qualité » qu’un « steak * » provenant d’un élevage extensif d’animaux nourris à l’herbe.
    Les premiers critères de qualité sont le mode de production et le régime alimentaire des animaux. Or, on veut nous laisser penser que seuls la catégorie et la tendreté du morceau comptent.

    Cette réforme s’oppose à la transparence revendiquée de plus en plus par le consommateur

    Car elle amène de l’imprécision sur le morceau vendu, ce qui arrange bien l’industriel. Steaks, rôtis, escalopes… On uniformise l’offre ce qui garantit au supermarché de ne jamais manquer une vente : il peut mettre dans la même catégorie des pièces très différentes.

    Si les industriels de la viande ont un tel désir de réforme, une telle soif d’apporter plus de lisibilité au consommateur, qu’ils mettent donc la même énergie à obtenir l’étiquetage obligatoire du mode d’élevage : plein air ou bâtiments industriels ?

    Et la transparence sur l’alimentation donnée aux animaux que nous consommons ? C’est pour quand l’étiquetage obligatoire « nourri aux OGM »? Voilà des informations utiles qui permettraient au consommateur de faire un choix éclairé lors de ses achats de viande.

    Il découvrirait que non, les vaches ne sont plus engraissées à l’herbe des prairies ! Pourtant elles le devraient.

    On est gouverné par des imbéciles manipulés ou corrompus.


  • Il paraitrait que les français l’aiment, et en voudraient une comme ça chez eux !

    angelajpg

    Une fois de plus on nous prend pour des billes !

    L’IFOP pour le JDD a fait un sondage !
    La population de la France étant estimée au 1er janvier 2014 à 66 millions d’habitants ils ont interrogé 1011 personnes (0.000015 de la population) RE-PRE-SEN-TA-TI-VES et ont décréter que 72% de nos compatriotes avaient une bonne opinion d’Angéla Merkel et de sa politique !!!

    Est-ce que, par hasard, on voudrait nous influencer pour nous faire avaler la même politique que les allemands?

    C’est quoi le bilan de Merkel

    Pauvreté – le prix du «succès» de l’économie allemande

    Source Médiapart
    En 2013, selon le rapport du «Statistisches Bundesamt» (Office Fédéral des Statistiques), pas moins de 13 millions d’Allemands sont menacés par la pauvreté. Est considéré comme «pauvre» toute personne qui ne dispose pas plus de 60% du salaire moyen – pour une personne vivant seule, le seuil est de 979 € par mois (11.749 € par an), pour une famille de deux adultes et deux enfants, le seuil se situe à 2.056 € par mois (24.673 € par an). Cette situation concerne 16,1% de la population allemande et le clivage entre la population active et le nouveau «précariat» ne cesse de se creuser.

    Bien entendu, comparé à d’autres pays européens, ce seuil peut paraître élevé – mais il faut tenir compte du coût de la vie en Allemagne.

    Avec 979 € par mois, on ne va pas loin sur l’autre rive du Rhin. Beaucoup de personnes peu qualifiées sont tombées dans le piège des petits boulots, pourtant vivement recommandés par le personnel dans les Agences pour l’Emploi, les célèbres «boulots à 400 €».
    Ce format, initialement inventé pour permettre aux chômeurs de rester en contact avec le marché de l’emploi, s’est avéré comme un moyen pour les entreprises d’embaucher de la main d’œuvre au moindre coût, ne permettant que dans des cas exceptionnels, l’accès à un poste à temps plein.

    Est-ce que l’on peut parler d’un «succès» de la politique allemande ?

    Est-ce que les chiffres allemands sont vraiment si mirobolants que ça ?
    Est-ce que le «modèle allemand» est vraiment un exemple à suivre pour l’Europe ?

    Certainement pas !

    Considérant que plus de 69% des chômeurs en Allemagne sont sérieusement menacés de cette pauvreté de laquelle on ne revient plus, considérant que 35,2% des monoparentaux sont menacés de cette pauvreté, considérant que 15,7% des enfants en Allemagne sont également menacés, on ne peut plus parler de succès.

    Au contraire – en vue du fort pourcentage d’enfants qui naissent déjà dans le contexte de la précarité, force est de constater que le modèle de la société allemande est un échec.
    L’Allemagne est en train de non seulement stigmatiser un sixième de sa population, mais de barrer la route à une partie des générations futures qui demain, sont censées porter financièrement cette société.

    La solution à cet état des choses ne peut se trouver qu’au niveau européen. Une harmonisation des systèmes sociaux devrait rapprocher l’Allemagne des autres pays européens et non pas les autres pays européens du modèle allemand !

    Laisser un sixième des enfants dans la pauvreté, tout en injectant des milliards dans les marchés financiers, c’est cynique, injuste et un système qui ne pourra durer !!!
    Et du coup, le «premier de la classe» devrait modestement s’asseoir et passer une heure de colle en rédigeant un texte sur le respect des plus faibles éléments d’une société. La qualité d’une démocratie ne se mesure pas au succès des plus fortunés, mais dans la gestion des problèmes des plus faibles.

    Et dans ce domaine, l’Allemagne n’est pas «premier de la classe», mais se trouve en queue du classement.

    Le taux de pauvreté dépasse 20 % dans plusieurs États du nord (Berlin, Brême, Saxe-Anhalt et Mecklembourg-Poméranie-Occidentale).

    « Des centres pour jeunes ou personnes âgées, des bibliothèques, des piscines ferment dans beaucoup d’endroits, des régions entières sont plongées dans une spirale du déclin », selon M. Schneider, qui désigne la région de la Ruhr, ancien bastion industriel de l’ouest de l’Allemagne, comme la plus problématique.

    Il a apporté son soutien au projet du nouveau gouvernement allemand d’introduire un salaire minimum universel en Allemagne, pays qui en est dépourvu. Le gouvernement de coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates a prévu de fixer à 8,50 euros de l’heure la rémunération minimum à partir de 2015 (9,53 euros en France). Le pouvoir d’achat moyen des salariés en Allemagne a baissé sur les neuf premiers mois de 2013, a annoncé par ailleurs jeudi l’institut des statistiques dans un communiqué.
    Voilà le modèle pour la France, soi-disant plébiscité par les français !

    Soit on nous prend pour des c … soit on l’est vraiment ! Les deux possibilités ne sont pas incompatibles !

    ________________________________________________________________________


  • Jean AUVRAY (1590-1630)

    Laide
    Toute ressemblance avec une personne existante ou aillant existée ne serait que le fruit d’un incroyable hasard et indépendant de l’auteur du poème, du détenteur et de l’éditeur de ce blog …

    À une laide amoureuse de l’auteur

    Un œil de chat-huant, des cheveux serpentins,
    Une trogne rustique à prendre des copies,
    Un nez qui au mois d’août distille les roupies,
    Un ris sardonien à charmer les lutins,

    Une bouche en triangle, où comme à ces mâtins
    Hors œuvre on voit pousser de longues dents pourries,
    Une lèvre chancreuse à baiser les furies,
    Un front plâtré de fard, un boisseau de tétins,

    Sont tes rares beautés, exécrable Thessale.
    Et tu veux que je t’aime, et la flamme loyale
    De ma belle maîtresse en ton sein étouffer ?

    Non, non, dans le bordeau va jouer de ton reste ;
    Tes venimeux baisers me donneraient la peste,
    Et croirais embrasser une rage d’Enfer.


  • Le monde est dirigé par les psychopathes

    psycho

    Dans « On Killing », le Lt. Col. Dave Grossman explique pourquoi la science militaire est moins concernée par la stratégie et la technologie, que de surmonter la réticence humaine instinctive à tuer des membres de sa propre espèce !

    Révolution dans les Affaires Militaires

    La vraie « Révolution dans les Affaires Militaires » ne fut pas l’impulsion de Donald Rumsfeld vers la haute technologie en 2001, mais la découverte dans les années 1940 du Brigadier général S.L.A. Marshall que seulement 15 à 20% des soldats de la Seconde guerre mondiale sur la ligne de feu utiliseraient leurs armes :

    « Ceux (80 à 85%) qui n’ont pas tiré ne se sont pas enfuis ou cachés (dans beaucoup de cas ils étaient prêts à se mettre en grand danger pour leurs camarades, prendre des munitions, ou transmettre des messages), mais ils ne tiraient pas sur l’ennemi, même quand ils étaient confrontés à des vagues répétées d’attaques furieuses » (Grossman, p. 4)

    La découverte et la recherche subséquente de Marshall prouva que dans les guerres précédentes, ce sont les 5% de soldats qui sont des psychopathes innés, et peut-être quelques imitateurs temporairement fous qui ont causé presque tous les meurtres. Les gens normaux passaient à travers les mouvements et, si possible, refusaient de prendre la vie d’un soldat ennemi, même si cela signifiait perdre la leur.

    L’implication : les guerres sont des massacres de masse de non-psychopathes perpétrés par des psychopathes.

    L’ouvrage de Marshall apporta une révolution copernicienne à la science militaire. Dans le passé, tout le monde croyait que le soldat voulant tuer pour son pays était la norme (héroïque), tandis que celui qui refusait de se battre était une (lâche) aberration. La vérité était que le soldat normatif provenait des 5% psychopathologiques. La saine majorité préférerait mourir que combattre, ce qui est une chose positive à ajouter au crédit de l’humanité.

    Les normes du comportement du soldat au combat ont donc été établies par des psychopathes.

    Cela signifie que les psychopathes contrôlent l’armée en tant qu’institution. Pire, cela signifie que les psychopathes contrôlent la perception des affaires militaires par la société. Manifestement, les psychopathes exercent une quantité énorme de pouvoir dans une société normale, apparemment saine.

    Comment cela se peut-il ? C’est quoi un psychopathe ?

    Dans « Ponérologie Politique », Andrzej Lobaczewski explique que les psychopathes cliniques jouissent d’avantages même dans des compétitions non-violentes pour grimper les échelons dans les hiérarchies sociales. Parce qu’ils peuvent mentir sans remords et sans le stress physiologique révélateur qui est mesuré par les tests au détecteur de mensonge. Les psychopathes peuvent toujours dire tout ce qui est nécessaire pour obtenir ce qu’ils veulent.

    Au tribunal par exemple,

    Les psychopathes peuvent dire des énormes mensonges de manière plausible, tandis que leurs adversaires sont handicapés par une prédisposition émotionnelle à rester à portée de la vérité.
    Trop souvent, le juge ou les jurés imaginent que la vérité doit se trouver quelque part au milieu, et ensuite prennent les décisions qui bénéficient au psychopathe.

    Dans les entreprises, dans l’armée et au gouvernement.

    Comme avec le juge et les jurés, la même chose est valable pour les responsables des décisions concernant qui promouvoir et qui ne pas promouvoir dans les hiérarchies des entreprises, de l’armée et du gouvernement.
    Le résultat est que toutes les hiérarchies deviennent inévitablement surchargées à leur sommet par des psychopathes.
    Derrière la démence apparente de l’histoire contemporaine se trouve la démence réelle des psychopathes se battant pour préserver leur pouvoir disproportionné. Et à mesure que ce pouvoir devient toujours plus menacé, les psychopathes deviennent toujours plus désespérés.

    Normalement les gens civilisés vivent pacifiquement et en coopération avec leurs semblables, en partageant le travail nécessaire dans le but d’obtenir le loisir de développer les arts et les sciences. Mais, ce n’est pas une description exacte de ce qui s’est passé dans les cultures soi-disant avancées au cours des derniers 8 000 ans.

    La civilisation, telle que nous la connaissons, est largement la création des psychopathes. Toutes les civilisations, y compris la nôtre, ont été fondées sur l’esclavage et la « guerre». Incidemment, ce dernier terme est un euphémisme pour massacre de masse.

    Quelques citations :

    John Lennon, avant son assassinat par Mark David Chapman, sujet contrôlé mentalement par la CIA.
    « Notre société est dirigée par des fous ayant des objectifs démentiels. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques ayant des fins maniaques et je pense avoir des chances d’être mis à l’écart comme fou pour avoir dit ça. C’est ce qui est fou à propos de ça. »

    George H. W. Bush à la journaliste Sarah McClendon en décembre 1999,
    « Si le peuple savait ce que nous avons fait, il nous poursuivrait dans la rue et nous lyncherait. »

    Albert Einstein
    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

    Voilà le travail des psychopathes


    Vers une 3 ème guerre mondiale !!! par ted85


  • Mais qu’est-ce qu’ils veulent encore de plus, ces palestiniens

    palestinien
    Palestiniens fuyant les combats en 1948.

    Cet article, publié le 8 décembre sur le site en anglais d’Al-Akhbar, est une traduction de l’édition en arabe. Par Zouheir Andraos

    Voilà que maintenant ils veulent pouvoir planter des pommes de terre, élever des poulets et cueillir du thym !!

    Quelle outrecuidance on croirait qui sont sur leur terres !!

    Alors qu’Israël augmente sa mainmise économique sur les Palestiniens de 1948, sa politique raciste va jusqu’à leur interdire d’élever des poulets et de cultiver des pommes de terre. Ceci après la fermeture d’ateliers de vêtements, qui ont été transférés en Jordanie, et autres actions similaires.
    Haifa occupée – Tandis que la persécution économique contre les Palestiniens continue, le ministère de l’Agriculture israélien a récemment décidé d’empêcher les Palestiniens de 1948 d’élever des poulets et donc de produire des œufs, revendiquant cette activité comme un droit exclusif des juifs dans les villages coopératifs (moshav). Les œufs produits par les structures palestiniennes ont disparu du marché en quelques jours et ont été remplacés par des œufs israéliens produits dans les moshavs (communautés agricoles coopératives) construites sur les ruines des villages palestiniens détruits pendant la Nakba, la Catastrophe.

    Les autorités de Tel Aviv ont également publié un décret interdisant aux « Arabes » de cultiver des pommes de terre, cédant aux pressions des producteurs israéliens. Les autorités avaient découvert que la production de pommes de terre est bon marché et une source importante de revenus pour les Palestiniens.

    Ces deux décisions sont des preuves supplémentaires de l’ampleur du racisme institutionnel.

    La Palestine est célèbre pour ses terres fertiles, riches de toutes sortes de plantes utilisées dans l’alimentation par les Palestiniens (comme le thym et la mauve) mais qui ne sont ni connues ni consommées par les juifs. Cela a conduit le gouvernement israélien à donner instruction à ses prétendues autorités de la Protection de l’Environnement de poursuivre « les voleurs de plantes ». Il a officiellement annoncé que ces plantes étaient « des espèces protégées et ceux qui les ramassent seront poursuivis en justice. » !!!

    Les autorités de Protection de l’Environnement ont commencé à infliger des amendes aux Palestiniens qui cueillaient « des plantes protégées ». Pendant ce temps, des commerçants juifs, qui venaient de découvrir l’importance de ces plantes pour les Palestiniens, ont demandé les autorisations nécessaires au ministère de l’Agriculture pour les cultiver et les vendre sur les marchés arabes. Les Palestiniens de l’intérieur sont devenus la cible d’un commerce israélien lucratif et populaire.

    Dans le même contexte, les autorités d’occupation ont trouvé un autre canal pour accroître la mainmise économique sur les Palestiniens : la société de cigarettes Dubek (le seul cigarettier israélien) a annoncé qu’elle allait cesser d’acheter du tabac aux agriculteurs arabes. Le tabac est l’une des principales cultures de rapport pour les Palestiniens, en particulier en Galilée, à l’intérieur de ce qu’on appelle la ligne verte. Israël aura ainsi détruit l’une des cultures arabes les plus importantes en Palestine, et a commencé à importer le tabac de son allié turc.

    Persistant dans sa guerre économique et en collaboration avec la Jordanie, Israël a récemment fermé les petits ateliers de couture et de tricot en Galilée, dans le Triangle et dans le Negev (Naqab), la principale source de revenus pour de nombreuses familles palestiniennes. Les autorités d’occupation ont l’intention de les déplacer en Jordanie, sous prétexte que la main d’œuvre y est bon marché. La rumeur dit cependant que le projet vise à soutenir la fragile économie jordanienne, en plus de la détermination de l’occupation de couper les sources de revenus des Palestiniens de 1948.

    La politique de mainmise économique adoptée par Israël a entraîné le chômage d’un tiers de la main-d’œuvre dans le Naqab et à Umm al-Fahm. Elle a creusé l’écart entre le chômage palestinien et israélien, avec un taux de chômage de 25 pour cent pour les Palestiniens, et de 6,5 pour cent pour les Israéliens. Les mêmes statistiques indiquent que la moitié des enfants palestiniens dans les territoires de 1948 vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté.

    _________________________________________________________________________


  • L’étiquetage des produits alimentaires change dans l’UE à partir du samedi 13 déc. 14

    l'etiquetage
    Source : Reuters (Barbara Lewis, Marc Angrand)

    Des années qu’on attendait ça, et c’est bien le minimum !

    Les consommateurs européens seront mieux informés sur les produits alimentaires à partir de samedi avec l’entrée en vigueur de nouvelles règles d’étiquetage, qui visent à leur apporter des informations plus complètes et plus précises.

    « Les informations clés sur la composition apparaîtront dorénavant plus clairement sur les étiquettes, ce qui permettra aux consommateurs de faire des choix en connaissance de cause lorsqu’ils achètent des produits alimentaires », dit dans un communiqué le commissaire européen pour la santé et la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis.

    Les nouvelles règles imposent par exemple aux producteurs une taille minimale de police de caractères pour l’impression des mentions obligatoires.

    Pour la viande et le poisson, outre les indications obligatoires sur l’origine de l’animal, les producteurs de produits alimentaires seront maintenant obligés de faire figurer sur l’étiquette, le cas échéant, la mention « viande reconstituée » ou « poisson reconstitué ».

    Les modifications portent aussi, entre autres, sur la présentation de la présence de produits allergènes (soja, fruits à coque, gluten, lactose, etc.) et celle de nanomatériaux.
    En outre, aucune photo de fruit ne pourra figurer sur l’emballage d’un produit si celui-ci n’en contient pas.

    Ces nouvelles règles ont été élaborées en 2011 mais le secteur alimentaire a eu trois ans pour se préparer à leur entrée en vigueur (et pour le retarder – NDE).

    ____________________________________________________________________________


  • Terrine froide d’anguilles aux herbes.

    L’anguille, un excellent poisson oublié

    C’est sûr qu’aujourd’hui, il se consomme dans les familles plus de bâtonnets de colin panés que d’anguille !!!

    Et pourtant s’ils savaient, les consommateurs, ce qu’il y a dans le poisson pané … !

    Enfin chacun fait comme il peut, faute de faire comme il veut.

    Pour cette recette il nous faut

    3 kg d’anguilles (celles-ci viennent de l’Etang de l’OR à Mauguio)
    Un court bouillon : une carotte, un oignon piqué de 2 clous de girofle, laurier, thym, romarin, un demi-citron, sel et poivre.

    ??????????????????????

    Pour les herbes :

    – Verts de poireaux
    – Vert de blettes
    – Orties
    – Plantain
    – Pissenlit

    ??????????????????????

    ??????????????????????

    Mettre à cuire les anguilles dans le court bouillon pendant 20 à 25 mn d’ébullition douce.

    ???????????????????????

    Faire cuire les herbes dans ½ litre d’eau salée jusqu’à ce qu’elles soient tendre.

    ???????????????????????

    ???????????????????????

    Hacher menu les herbes cuites.
    Récupérer la chair des anguilles

    ???????????????????????

    Remplir la ou les terrines en alternant une couche de poisson, une couche d’herbes … ainsi de suite.

    ???????????????????????

    Couvrir d’une planchette et un poids et mettre au frigo, deux jours c’est bien.

    ???????????????????????

    Pour servir démouler et trancher

    ???????????????????????

    ???????????????????????

    Servir avec une mayonnaise bien relevée ou de l’aïoli.
    Miam, bon appétit.


  • 50 millions de $ de royalties sur un vaccin contre Ebola

    virus2
    Source : Lettre Santé Nature Innovation

    Mais Ebola ne fait pas que des malheureux, manifestement.

    Le géant pharmaceutique Merck & Co a annoncé le 24 novembre 2014 avoir payé 50 millions de dollars pour les droits sur un vaccin expérimental contre Ebola développé par une société américaine, NewLink Genetics Corp.

    La somme sera réglée en deux fois : 30 millions de dollars immédiatement, puis 20 millions de dollars supplémentaires lorsque les nouveaux tests cliniques seront en cours, pendant le premier trimestre 2015.

    Pourquoi un prix aussi faramineux ? Et comment les dirigeants de Merck & Co comptent-ils se « refaire » sur cette opération ?

    C’est bien simple : ils savent qu’ils pourront vendre des millions de dose de vaccins aux gouvernements occidentaux, qui paieront avec l’argent des citoyens comme vous et moi, que nous soyons d’accord ou non.

    Déjà les autorités sanitaires américaines ont donné leur accord pour un essai à grande échelle sur les êtres humains début 2015, ainsi que pour un vaccin développés par le concurrent GlaxoSmithKline.

    Bien entendu, aucune garantie n’est donnée sur l’innocuité de ces vaccins. On se contentera de rappeler que des milliers de cas de narcolepsie (une maladie grave et invalidante) avaient été provoqués par la campagne totalement inutile et ruineuse de vaccination contre la grippe H1N1.

    Des leçons de cette tragique expérience ont-elles été tirées ? Il semble bien que non.

    La suite du scénario

    Cela se produira en 2015.

    Que le virus Ebola continue ou non à se répandre sur le terrain (elle est en diminution au Libéria, le pays le plus touché, avec 20 nouveaux cas par semaine contre 80 au plus fort de l’épidémie, en septembre dernier), la psychose va continuer à être entretenue dans les médias et dans les milieux politiques, pour justifier :
    1. des rallonges budgétaires pour tous les « organismes internationaux » actifs dans cette lutte, et qui, à force de lobbying, sont en train d’obtenir 6,2 milliard de dollars, soit 1 million de dollars par personne décidée d’Ebola.
    Rappelons que, en Afrique, des millions de personnes meurent chaque année parce qu’on a pas su trouver quelques dollars pour un médicament contre la diarrhée citée plus haut, le paludisme, le choléra, la tuberculose et tout simplement la malnutrition ;
    2. Des autorisations et bourses seront données hâtivement au complexe pharmaco-industriel pour tester des médicaments et des vaccins massivement sur des êtres humains, qui seront ensuite administrés, si nécessaire par la force, à de larges pans de la population.

    Le troisième acte du scénario n’arrivera que plus tard, en 2016, 2017 ou peut-être 2018.

    On s’apercevra que ces milliards ont été mal investis. Qu’ils ont largement enrichi des personnes et réseaux qui ne le méritaient pas forcément, et que les bienfaits des médicaments et vaccins avaient été fortement exagérés, leurs risques minimisés.

    Des associations de victimes des médicaments et des vaccins seront créées, des procès retentissants auront lieu. Malheureusement, à ce moment, il sera trop tard. L’argent aura disparu. Les problèmes de santé provoqués par les médicaments et les vaccins resteront.

    ____________________________________________________________________________


  • Tout va bien … On continue !

    virus
    Source : « Les mots ont un sens »

    Des incidents potentiellement catastrophiques dans des labos de… biosécurité

    Le virus de la poliomyélite dans la nature, des fioles d’Anthrax expédiées sans avertissement, des tenues de protection souillées par le virus Ebola…

    Le 2 septembre 2014, à Rixensart, en Belgique, à 20 km de Bruxelles, 45 litres de solution contenant le redoutable virus de la poliomyélite ont été relâchés par erreur dans la nature par une employée étourdie d’une usine de fabrication de vaccins GSK. (lemonde.fr) A ce jour, ce regrettable incident est resté sans conséquence, pour la population comme pour l’usine fautive, qui n’a reçu qu’une toute petite réprimande orale de la part des autorités.

    En Grande-Bretagne (telegraph.co.uk),plus d’une centaine d’accidents de ce type ont eu lieu durant les cinq dernières années, d’après un rapport officiel publié jeudi dernier. Exemples : la négligence d’un organisme gouvernemental a provoqué l’envoi d’anthrax virulent à plusieurs laboratoires britanniques, sans précaution aucune. Une erreur qui a exposé des dizaines de scientifiques à la maladie. Seuls deux ont été contaminés, mais ils avaient été préalablement vaccinés. Ouf ! Dans une autre agence, le système de traitement de l’air permettant de neutraliser la fièvre aphteuse est resté hors service un long moment. Et, lors d’une inspection de sécurité dans un laboratoire du ministère de la Défense, des tissus animaux infectés par le virus Ebola ont été détectés sur les tenues de protection des chercheurs, hors zone de confinement.

    Jusqu’ici, tout va bien…

    Des laboratoires ont été sommés de se mettre aux normes, d’autres ont été fermés. Le rapport indique en outre que 70 incidents survenus dans des laboratoires gouvernementaux, universitaires ou hospitaliers ont été suffisamment sérieux pour qu’une enquête judiciaire soit lancée.


  • Appel de personnalités allemandes : « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »

    guerre froide
    Illustration, en partant d’en haut à gauche vers en bas à droite : 1) Gerhard Schröder, 2) Antje Vollmer, 3) Horst Teltschik, 4) Walter Stützle, 5) Roman Herzog, 6) Wim Wenders

    Source : Pino Cabras – IlFatto Quotidiano

    En Allemagne, d’anciens présidents, des artistes, des industriels lancent un puissant appel pour une politique de détente en Europe. Leurs collègues italiens et français se taisent.

    En Allemagne, des dizaines d’intellectuels de premier plan, d’hommes politiques de diverses tendances, d’anciens présidents de la République, de journalistes, de responsables religieux de niveau mondial, etc. ont lancé un appel dramatique en faveur d’une politique de détente pour arrêter de diaboliser la Russie. Cet appel s’intitule « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »

    Désormais, des pans entiers des classes dirigeantes allemandes voient se profiler le risque toujours plus grand d’une nouvelle guerre mondiale. Ils assistent effarés aux campagnes d’hystérie anti-russe dans les médias et font remarquer la soumission des gouvernants allemands et plus généralement européens qui, tel un troupeau allant au suicide, obéissent aveuglément aux mauvais bergers dirigés par les néocons de Washington. Les esprits les plus ouverts en Allemagne pointent du doigt la responsabilité primordiale des médias, infestés qu’ils sont par des éditorialistes et des commentateurs qui «diabolisent des nations entières, sans donner un crédit suffisant à leurs récits. »

    Ils rappellent les leçons dramatiques de l’Histoire, qui voient dans la Russie une puissance ayant une fonction dirigeante incontournable dans la vie politique européenne. Et même si d’éminentes personnalités allemandes appellent les classes dirigeantes russes au respect du droit international, leur doigt est clairement pointé vers cette tentative aussi folle que vouée à l’échec – la troisième après Napoléon et Staline – de dissocier la Russie de l’Europe. Ceux qui lancent cet avertissement sont des personnalités qui se sont toujours exprimées de façon modérée.

    (…) Pour comprendre à quel point les Républiques italienne et française sont mal en point, il ne suffit pas de s’indigner au sujet des derniers scandales de rétro-commissions à Rome ou à Paris- NdT, c’est toujours la même histoire.

    Il faut surtout constater combien les (soi-disant) classes dirigeantes ignorent la portée et les implications de la crise que traverse actuellement l’Europe. Alors que la crème des crèmes des artistes, scientifiques, et hommes politiques allemands ressentent le besoin de s’informer sur cette nouvelle Guerre froide, et après en avoir compris la gravité et s’en être horrifié, lancent ce gigantesque cri d’alarme, chez nous, rien de la sorte ne semble se profiler parmi nos éminents intellectuels et hommes politiques.

    Nous avons désormais une classe d’intellectuels totalement chloroformée ; artistes, hommes de cinéma, intellectuels, la plupart ont un électro-encéphalogramme plat, surtout à gauche, en plus d’avoir des hommes politiques pratiquement analphabètes en matière de politique internationale.

    Tous lisent des journaux plus mauvais les uns que les autres, se fient à eux, ou alors ils y écrivent eux-mêmes, mais ils ne comprennent plus rien. En attendant, ils répètent comme des perroquets les déclarations de John McCain et évoquent un soi-disant Adolf Poutine. Leurs collègues allemands font exactement le contraire, à savoir que c’est l’Occident qui se comporte comme Hitler. En fait, Kiev est en train de donner carte blanche aux militants à la croix gammée.

    Non seulement je vous recommande de lire cet appel, mais je vous invite à le diffuser tous azimuts à travers tous les réseaux dont vous disposez.

    Voici la traduction du texte publié en ligne par le quotidien allemand Zeit. Bonne lecture !

    * * * APPEL * * *

    « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »

    Personne ne veut la guerre. Mais l’Amérique du Nord, l’Union européenne et la Russie se dirigent tout droit vers une guerre si l’on ne met pas fin à la spirale mortelle des menaces et contre-menaces.

    Tous les Européens, y compris la Russie, partagent la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité. Seuls ceux qui ne perdent pas de vue cet objectif peuvent éviter de nous engager sur la mauvaise voie.
    Le conflit en Ukraine montre que la soif de pouvoir et de domination sont des problèmes toujours bien réels. En 1990, à la fin de la Guerre froide, nous avions tous espéré le contraire. Mais le succès de la politique de détente et les révolutions pacifiques nous ont rendus imprudents et nous ont endormis. À l’est comme à l’ouest. Aussi bien les Américains que les Européens et les Russes, ont oublié le principe fondamental de bannir définitivement la guerre des rapports internationaux. Sinon, on ne s’explique pas l’élargissement occidental vers l’Est, menaçant pour la Russie, en l’absence totale d’une collaboration contextuelle plus approfondie avec Moscou ; ou encore l’annexion de la Crimée par Poutine, contraire au droit international.
    Dans un moment de grand danger pour le continent comme celui que nous sommes en train de vivre, l’Allemagne a une responsabilité particulière dans le maintien de la paix.
    Sans la volonté de réconciliation du peuple de Russie, sans la clairvoyance d’un Mikhaïl Gorbatchev, sans le soutien de nos alliés occidentaux et l’action prudente du gouvernement fédéral d’alors, nous n’aurions jamais pu surmonter la fracture de l’Europe. Le fait de rendre possible la réunification pacifique de l’Allemagne fut un acte majeur et d’une grande sagesse de la part des puissances sorties vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. De la fin de cette fracture devait naitre un ordre européen durable fait de paix et de sécurité, allant de Vancouver à Vladivostok, comme cela fut établi en novembre 1990 par tous les chefs de gouvernement des 35 États membres de l’OSCE signataires de la « Charte de Paris pour une nouvelle Europe. »
    Sur la base des principes convenus ensemble et des premières mesures concrètes mises en oeuvre, il fallait construire une « maison européenne commune », dans laquelle chaque État membre pourrait jouir du même niveau de sécurité. Cet objectif fondamental de la politique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui n’a pas été atteint. Les Européens ont encore des raisons d’avoir peur.
    Nous, signataires de ce texte, appelons le gouvernement fédéral à agir de façon responsable pour la paix en Europe. Nous avons besoin d’une nouvelle politique de détente en Europe. Celle-ci ne peut exister que sur la base d’une sécurité égale pour tous, et entre partenaires aux droits égaux et au respect réciproque. Le gouvernement allemand serait dans son rôle si compte tenu de la situation de blocage, il lançait un appel au calme et au dialogue avec la Russie. Le besoin de sécurité des Russes est aussi vaste et légitime que celui des Allemands, des Polonais, des Ukrainiens ou des habitants des Pays baltes.
    Nous ne pouvons pas chasser la Russie de l’Europe. Ce serait contraire à l’Histoire, irrationnel et dangereux pour la Paix. Jusqu’au congrès de Vienne de 1814, la Russie était reconnue comme une des puissances dirigeante de l’action politique en Europe. Tous ceux qui ont essayé de changer cet état de fait par la violence ont failli et ont généré un immense bain de sang, comme ce fut le cas avec la tentative meurtrière et mégalomane de l’Allemagne d’Hitler qui s’aventura hors de ses frontières pour tenter de soumettre également la Russie à son propre régime.

    Nous exhortons tous les députés du Bundestag allemand,

    en tant que représentants du peuple, à être à la hauteur de la gravité de la situation, et à se faire les gardiens des engagements de Paix du gouvernement fédéral. Ceux qui ne font que construire l’image d’un ennemi, et manipuler les faits en lui attribuant unilatéralement les fautes, exacerbent les tensions à un moment où au contraire devraient prévaloir les signes de détente. Incorporer, intégrer, ne pas exclure, devraient être le leitmotiv des politiques allemands.

    Nous en appelons aux médias,

    afin qu’ils se conforment de façon plus convaincante à leurs obligations de rapporter les faits sans a priori. Les éditorialistes et les commentateurs diabolisent des nations entières, sans donner suffisamment de crédit à leurs récits. N’importe quel journaliste expert en politique étrangère comprendra facilement la crainte des Russes, depuis que fin 2008, les membres de l’OTAN invitent la Géorgie et l’Ukraine à entrer dans l’Alliance atlantique. Il ne s’agit pas de Poutine. Les chefs vont et viennent. Il s’agit de l’Europe. Il s’agit d’ôter aux gens la peur de la guerre. Dans ce contexte, un compte-rendu responsable des faits, basé sur des recherches solides, ne peut qu’être bénéfique.

    Le 3 octobre 1990, le jour de l’Unité allemande, le président Richard von Weizsäcker a dit :
    « La guerre froide est surmontée. Liberté et démocratie ont été rapidement appliquées à tous les États… Désormais ceux-ci peuvent intensifier leurs rapports et les consolider au niveau institutionnel, au point que pour la première fois, pourra se former un ordre commun de vie et de paix. […] C’est ainsi que commence pour les peuples d’Europe un nouveau chapitre de leur histoire. Son but est une union paneuropéenne. C’est un objectif formidable. Nous pouvons l’atteindre, mais nous pouvons aussi le rater. L’alternative qui se présente à nous est claire : unir l’Europe, ou bien retomber dans des conflits nationalistes dans la lignée d’autres exemples historiques douloureux. »
    Jusqu’au conflit ukrainien, nous avions cru, en Europe, que nous étions sur la bonne voie. Aujourd’hui, le discours de Richard von Weizsäcker, prononcé voilà un quart de siècle, n’a jamais été plus actuel.

    Les signataires :

    Mario Adorf, acteur
    Robert Antretter (e- parlementaire au Bundestag)
    Prof. Dr Wilfried Bergmann (Vice-président de l’Alma Mater Europaea)
    Luitpold Prinz von Bayern (Königliche Holding und Lizenz KG, manufacture de porcelain de Nymphenburg)
    Achim von Borries (metteur en scène et scénariste)
    Klaus Maria Brandauer (acteur, metteur en scène)
    Dr Eckhard Cordes (président de la commission pour les relations économiques avec l’Europe de l’Est)
    Prof. Dr Herta Däubler-Gmelin (ex-ministre de la Justice)
    Eberhard Diepgen (ex maire de Berlin)
    Dr Klaus von Dohnanyi (maire de la Cité libre de Hambourg)
    Alexander van Dülmen (Conseiller d’administration de la A-Company Filmed Entertainment AG)
    Stefan Dürr (Managing Partner et administrateur délégué de la Ekosem-Agrar GmbH)
    Dr Erhard Eppler (ex-ministre fédéral pour le développement et la coopération)
    Prof. Dr Heino Falcke (recteur)
    Prof. Hans-Joachim Frey (président du Conseil d’Administration de la Semper Opernball de Dresde)
    Père Anselm Grün (moine)
    Sibylle Havemann (Berlin)
    Dr Roman Herzog (ex-président fédéral)
    Christoph Hein (scénariste)
    Dr H. C. Burkhard Hirsch (ex Vice président du Bundestag)
    Volker Hörner (recteur)
    Josef Jacobi (agriculteur biologique)
    Dr Sigmund Jähn (ex-astronaute)
    Uli Jörges (journaliste)
    Prof. Dr H. C. Dr Margot Käßmann (ex-présidente du Conseil Protestant allemand et évêque)
    Dr Andrea von Knoop (Moscou)
    Prof. Dr Gabriele Krone-Schmalz (ex-correspondant de la chaine tv ARD à Moscou)
    Friedrich Küppersbusch (journaliste)
    Vera von Lehndorff Gräfin (artiste)
    Irina Liebmann (scénariste)
    Dr H. C. Lothar de Maizière (ex premier ministre de la RDT, ex-ministre de la RFT)
    Stephan Märki (directeur du Theatre de Bern)
    Prof. Dr Klaus Mangold (président de Mangold Consulting GmbH)
    Reinhard e Hella Mey (auteur chanteur)
    Ruth Misselwitz (pasteur protestant de Pankow)
    Klaus Prömpers (journaliste)
    Prof. Dr Konrad Raiser (ex-secrétaire général du Conseil oecuménique mondial des Églises)
    Jim Rakete (photographe)
    Gerhard Rein (journaliste)
    Michael Röskau (ex dirigeant ministeriel)
    Eugen Ruge (scénariste)
    Dr. H. C. Otto Schily (ex-ministre federal de Interieur)
    Dr H. C. Friedrich Schorlemmer (spécialiste en théologie, militant des droits civils)
    Georg Schramm (comique)
    Gerhard Schröder (ex-Chancellier federal)
    Philipp von Schulthess (acteur)
    Ingo Schulze (scénariste)
    Hanna Schygulla (actrice, chanteuse)
    Dr Dieter Spöri (ex-ministre des Affaires économiques)
    Prof. Dr. Fulbert Steffensky (théologue catholique)
    Dr Wolf-D. Stelzner (Managing Partner: WDS-Institut für Analysen in Kulturen mbH)
    Dr Manfred Stolpe (ex ministre fédéral, ex-gouverneur du Brandebourg)
    Dr Ernst-Jörg von Studnitz (ex-ambassadeur)
    Prof. Dr Walther Stützle (ex-secrétaire d’État à la Défense)
    Prof. Dr Christian R. Supthut (ex-Conseiller en Droit)
    Prof. Dr H. C. Horst Teltschik (ex-conseiller auprès du Bureau fédéral pour la sécurité et la politique étrangère)
    Andres Veiel (metteur en scène)
    Dr. Hans-Jochen Vogel (ex ministre federal de la Justice)
    Dr Antje Vollmer (ex-Vice-président du Bundestag)
    Bärbel Wartenberg-Potter (éveque emerite de Lubecca)
    Dr Ernst Ulrich von Weizsäcker (scientifique)
    Wim Wenders (metteur en scène)
    Hans-Eckardt Wenzel (Auteur chanteur)
    Gerhard Wolf (écrivain, éditeur)


  • Après avoir plombé la production, plombé l’emploi, le gouvernement s’attaque à la consommation… Que restera-t-il en France?

    taxes
    Source http://maviemonargent.info/

    La hausse de la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom) sera, dès 2015, augmentée de 50 % sur les surfaces de plus de 2 500 mètres carrés. Une aberration. Cela se répercutera ipso facto sur les prix de vente, donc sur le pouvoir d’achat des ménages et, par ricochet, sur l’emploi. Contre toute attente! La Tascom coûte déjà aujourd’hui entre 600 (chiffres finances publiques) et 710 millions d’euros (selon le Conseil du commerce de France) qui sont répercutés sur les prix de vente. Demain, elle s’approchera du milliard d’euros.

    Toutes les « grandes surfaces », de plus de 2500 m² sont impactées

    Actuellement, la Tascom est versées aux budgets des collectivités locales. L’augmentation, soit 25% de ce que paieront désormais les grandes surfaces, ira, quant à elle, au budget de l’Etat. Ce sont principalement les hypermarchés alimentaires de Leclerc, Carrefour, Auchan, Système U et Géant qui seront touchés, mais aussi bien sûr les grands magasins de bricolage, de meubles, d’électroménager ou de produits culturels. Les supermarchés y échappent, même si l’un des amendements prévoyait une hausse de 30 % des magasins de plus de 900 m2. Il n’a pas été adopté.

    Toujours la rhétorique des bons sentiments pour tenter de justifier

    Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a défendu ces amendements proposés in extremis par des députés socialistes et radicaux de gauche en affirmant qu’augmenter la fiscalité sur les grandes surfaces permettait d’aider le petit commerce (parce que si les Français ne peuvent pas acheter dans des magasins parce qu’ils sont chers ils pourront mieux demain parce que tout le monde sera cher?) et permettrait de « contrer » (oui, oui, vous ne rêvez pas) les effets du CICE dont certaines grandes surfaces bénéficieraient alors qu’elles ne sont pas « en situation de concurrence internationale » (ainsi donc, il ne s’agit pas, avec le CICE, de sauver l’emploi en France mais d’espérer sauver la balance commerciale. C’est nouveau, ça vient de sortir. Nous attendons donc les mesures du gouvernement à l’encontre de la Poste, qui n’est pas en situation de concurrence internationale et qui est LE principal bénéficiaire du CICE!)

    La réponse ne s’est pas fait attendre…

    Soulignant que cet impôt n’avait «aucune justification», la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a décidé de suspendre «la mise en œuvre de l’accord sur les contrats de génération, qui prévoyait 30.000 embauches sur trois ans», et d’annuler «toutes les négociations sociales en cours, notamment celles sur les contreparties du Pacte dit de responsabilité».

    «Pourquoi négocier des contreparties alors que les allègements prévus sont annulés par les nouvelles mesures?», s’est interrogé Fabienne Prouvost, porte-parole de la FCD.
    Un accord de branche relatif au contrat de génération a été signé à la mi-novembre avec les organisations syndicales, prévoyant le recrutement de 30.000 salariés de moins de 26 ans et de 1.600 de plus de 50 ans au cours des trois prochaines années. Les enseignes de la distribution s’étaient également engagées à maintenir à au moins 4% des effectifs la part des salariés de 57 ans et plus.

    Une accumulation de décisions néfastes

    La FCD évalue par ailleurs à 35.000 le nombre d’emplois qui seront perdus à court terme du fait de plusieurs mesures qu’elle juge «catastrophiques», comme l’intégration des temps de pause dans les allègements de charges, évaluée à 200 millions d’euros, ou encore la restriction de l’ouverture des magasins en soirée

    Qu’est-ce que cette taxe d’aménagement sur les cabanes de jardin?

    Le nom officiel de cette taxe est « taxe d’aménagement ». Vous la devez lorsque vous construisez un espace de plus de 5m² sur votre terrain : une maison, un garage, une grange et même votre abri de jardin (y compris en préfabriqué). Pour être taxé, cet espace doit dépasser 1,80 mètre de hauteur sous plafond. Les escaliers ne comptent pas.

    La taxe est reversée au département (conseil général) et à la commune (en Ile de France, il y a en plus une part régionale…). La base de calcul de la taxe est un tarif forfaitaire national au mètre carré. En 2014, il s’élève à 712 €. Les deux collectivités fixent les taux d’imposition qui sont votés chaque année en conseil municipal et en conseil général, avant le 30 novembre. Ces taux sont compris entre 1% et 5% pour la commune et entre 1% et 2,5% pour le département.

    Comme toujours en France, les règles étant compliquées, on les compliquent un petit peu plus avec, ici, un abattement fiscal de 50% sur les 100 premiers mètres carrés. Le mode de calcul de la taxe d’aménagement est donc: surface construite multipliée par valeur forfaitaire (356€ de 1 à 99m², 712€ au-delà) multipliées par les taux de votre département plus le même calcul multiplié par les taux de votre commune…..

    Et encore …

    Mais puisque notre président nous a dit qu’il n’augmenterait pas les impôts…

    Eh bien promesse tenue !! Il augmente toutes les taxes qui existent autour et n’hésitera pas à nous en inventer d’autres, tant la créativité fiscale de nos zélites est sans limites.

    C’est sûr qu’il faut taxer toutes les cabanes, c’est pour notre bien. De même que mettre des amendes aux cyclistes… Ben oui, se faire renverser en vélo c’est ballot. Vite, taxons les vélos ! N’oublions pas d’augmenter les taxes sur le diesel qui pollue après nous avoir presque obligé à tous rouler en diesel… Mais bon, ce n’est pas grave, maintenant il faut acheter une voiture essence… que l’on nous forcera à remplacer par une voiture électrique… qui ne marche pas !!

    __________________________________________________________________________________


  • Le Luxembourg ce pays pauvre qu’il fait aider !

    euros

    Le budget de l’UE devrait être voté mi-décembre par le parlement européen. La France y contribuera pour plus de 21 milliards. Mais elle recevra moins qu’elle ne versera. C’est le principe mais pas pour tous. Les premiers bénéficiaires sont les… Luxembourgeois et les Lettons.
    C’est bien normal il faut encourager les paradis fiscaux !

    Ce budget devrait atteindre 145 milliards d’euros. Sur ce total, la France contribuera pour 21 milliards, soit plus de 17% du total. C’est moins que l’Allemagne (environ 21%) mais plus que l’Italie ou le Royaume Uni.

    Ceux qui reçoivent plus qu’ils ne versent

    Luxembourg : 2.352 euros reçus par habitant
    Lettonie: 743
    Estonie: 582
    Hongrie: 496
    Grèce: 477
    Portugal: 415
    République Tchèque: 317
    Pologne: 313
    Lituanie: 268
    Belgique: 266
    Slovaquie: 232
    Malte: 213
    Bulgarie: 209
    Roumanie: 204
    Slovénie: 202
    Espagne: 55
    Irlande: 51
    Chypre: 50
    Croatie: 11

    Et ceux qui versent plus qu’ils ne reçoivent

    Italie: 74 euros versés par habitant
    Finlande: 128
    France: 143
    Royaume-Uni: 153
    Autriche: 168
    Pays-Bas: 171
    Allemagne : 189
    Danemark: 246
    Suède: 253

    Le Luxembourg est donc si pauvre !
    Notre pays perd donc 143 euros x 65 820 916 français (chiffre INSEE au 1er janvier 2014) = 9 412 390 988 euros chaque année dans cette affaire !!

    On pourrait en faire des choses avec ces 9 milliards et demi !
    Mais, bon! qu’est-ce que c’est 9,5 milliards pour nous !


  • Internet une liaison distribuée ou décentralisée ?

    L’ingénieur américain Paul Baran, a travaillé à concevoir un système de communication capable de résister à une attaque nucléaire.

    Ces travaux ont donné lieu à la parution, en 1964, d’une série de rapports intitulée « On Distributed Communications ». Le premier de la série — « Introduction to Distributed Communications Networks » — comporte, page 16, ce schéma :
    Internet

    C’est à la fois clair, d’une absolue simplicité, et incroyablement évocateur.

    Ce que propose Baran, sur le schéma (C) de manière très audacieuse pour l’époque, c’est une infrastructure de communication sans centre névralgique, sans «point unique de défaillance» (single point of failure), et dont le maillage assure la résilience : même si l’un des points du réseau disparaît, l’information continue à circuler entre les autres.

    L’idée qu’on puisse « imaginer » une part de notre réalité connectée dans un schéma technique vieux de cinquante ans est intéressante. Car rien ne dit mieux que les diagrammes de Baran ce qu’est l’infrastructure d’Internet.

    L’Internet, ce n’est rien d’autre que ça :

    Internet1

    Quand bien même le réseau serait, comme toute dimension de l’espace social, soumis à des rapports de force complexes, mouvants, parfois brutaux, et pas toujours — loin s’en faut — en faveur des « périphéries agiles ». Et c’est bien pourquoi la préservation d’une infrastructure distribuée (et non pas décentralisée) est un enjeu politique en soi, la condition technique à l’exercice des libertés civiles à l’ère numérique.

    Ça c’est ce qu’on nous dit et c’est ce qu’on aime croire. Mais …

    Internet ce n’est pas « ça » (voir le schéma d’un réseau distribué).

    Si internet était un vrai réseau distribué alors chaque nœud du système (notre box à la maison par exemple si on exagère un peu) posséderait toutes les fonctionnalités nécessaires à faire fonctionner tout le réseau.

    Or il existe des nœuds centraux, des plateformes de stockage et de redistribution (et donc vitaux) pour internet qui effectuent des tâches que eux seuls sont capables de réaliser et il est impossible pour quiconque de non autorisé de mettre sur le réseau une machine qui sera capable de faire ce que ces nœuds centraux font.

    Donc internet est un réseau décentralisé et non un réseau distribué. Voir le schéma (B).

    Tous (ou presque) ces nœuds vitaux se trouvent aux USA

    Ils sont gérés par des organismes américains, soumis au « patriot act » rappelons le !

    Les américains sont les rois dans la défense de leurs intérêts. Ils l’ont bien assez prouvé, et continue à le prouver, sur la scène internationale depuis la seconde guerre mondiale.

    Internet, si le besoin se fait sentir, deviendra un élément de leurs chantages ce n’est donc pas pour rien qu’ils font tout pour garder la main mise sur ces nœuds centraux !

    Ne soyons pas naïfs, les américains ne sont les alliés que de eux même et de leur intérêt et de leur dollar.

    Concluons en disant, qu’il nous faudra faire attention dans l’établissement de notre société distribuée à ne pas créer une fausse société distribuée, c’est à dire créer une société décentralisée !

    __________________________________________________________________________________


  • Jusqu’où ira la folie des hommes ? La vache Hublot !

    La hollande … cet autre pays du fromage … Beurkkk !

    Appel à boycott des produits laitiers industriels hollandais.

    Voici une « innovation » des services de l’INRA (Institut National de la Recherche Agricole) : Des vaches à hublot.
    D’après les chercheurs, ce hublot, qui donne accès à l’un des estomacs de la vache, permet d’analyser de manière simple et non douloureuse le contenu de ce qu’elle mange, afin de lui fournir plus tard la meilleure nourriture possible….
    Vache hublot
    La vache à hublot, une nouvelle torture au nom de la science

    Ceci n’est pas un canular ! Ni un hoax

    L’industrie ‘agricole’ hollandaise parvient à faire produire à des vaches 100.000 litres de lait par an.
    En s’assurant qu’elles digèrent bien et que le taux d’acidité est correct.
    En créant dans leur flanc un orifice (d’un diamètre de +10-15 cm) dans lequel on introduit une sonde. Cet orifice est cerclé de plastique ou je ne sais quoi, afin que j’imagine l’orifice ne se rebouche pas, pour avoir en permanence accès à son estomac ….
    Le rumen est le premier des quatre estomacs de la vache. Pour avoir accès plus facilement à l’intérieur de cet estomac, on a cousu ce dernier à la peau et on a ensuite refermé le tout avec un hublot en plastique. Dans les fermes expérimentales, ce hublot permet de passer le bras profondément dans l’animal afin de prélever des échantillons du bol alimentaire.

    Détail sordide: lorsque ce hublot est ouvert par temps froid, une vapeur s’en dégage qui monte jusqu’au plafond. Cette vision, accompagnée des chuintements causés par la digestion, donne au visiteur profane l’impression d’un mauvais rêve.
    Vache hublot
    Un documentaire intitulé « La fin des paysans » qui est passé ce 23 octobre, sur Arte à 20h45.
    Dans un reportage sur Arte sur l’élevage intensif de bovins, ils parlaient du fait que des hormones sont injectées aux vaches pour augmenter leur production de lait. Mais ce traitement contre nature provoque notamment des infections des pis, ce qui implique des traitements à base d’antibiotiques, que l’on retrouve malheureusement dans le lait que nous consommons, ce qui n’est pas sans conséquence… sans parler du pu que l’on retrouve aussi dans le lait, puisqu’avant que l’infection soit détectée et traitée, un peu de pu a le temps de s’écouler avec le lait.
    Pour remédier à ces soucis techniques, l’homme dans toute sa splendeur a ainsi inventé les vaches avec un hublot sur le côté… lui permettant de contrôler constamment la qualité de la digestion, et les médicaments à donner pour que tout soit « parfait »…

    Il y aurait 3 ou 4 producteurs en France qui utiliseraient cette méthode selon certains journalistes.

    Nous ne sommes pas mieux ! Le profit n’a pas de morale !


  • La retraite du président « fantoche » de l’Europe

    Fantoche
    Source : The Telegraph

    Certains en auront bien profité

    L’ancien président du Conseil européen recevra une énorme prime de plus de 600 000€ les trois prochaines années.
    Herman Van Rompuy est en droit de toucher une somme d’environ 600 000€, et ce sans aucune activité, au terme de son mandat de président du Conseil européen. Cette somme sera prise en charge par les contribuables européens ces trois prochaines années.

    Au terme de son mandat, lundi 1er décembre dernier, l’ancien président du Conseil européen touchera environ 170 000€ par an, 55% de son salaire de base, jusqu’à décembre 2017, de manière lui permettre de vivre en dehors du monde de la bureaucratie de Bruxelles.

    Le Telegraph a établi que M.Van Rompuy, agé de 67 ans, recevra également un paiement de 26 000€ et une pension à vie de 66 000€ par an.

    L’ »indemnité transitoire » n’exige pas que M. Van Rompuy exerce une activité pour cela et tout cet argent lui sera versé en vertu des taux fiscaux réduits, comme en bénéficient aujourd’hui les fonctionnaires européens.

    Ces allocations sont justifiées comme « le prix de l’indépendance totale » de hauts fonctionnaires de l’Union européenne. M. Van Romuy devra également « demander la permission pour tout travail qu’il aimerait faire pour 18 mois après avoir quitté ».

    Commentaire éclairé d’un internaute sur le site « agence info libre »

    1.la vie dans les bois 3 décembre 2014, à 19:53
    « Lorsqu’on voit que notre sort dépend(en partie) de ce genre d’individu content de lui et manifestement idiot, il y a de quoi avoir peur!……Argent, honneurs, médailles, illusions de pouvoir, voilà le moteur des crétins vendus au nouvel ordre mondial unipolaire. »


  • Black Friday la journée des zombies !

    Black Friday
    En haut la journée folle du Vendredi Noir aux States
    En bas extrais du film Les Zombies, chercher la différence.
    A part qu’ils ont meilleur teint, ils n’ont rien à envier aux films de zombies des années 80

    En France certaines soldes ne sont pas mieux !

    Et dans la vraie vie, qu’est-ce qui a changé en 30 ans?

    Mais le pire …

    Black Friday2

    Black Friday : les ventes d’armes à feu multipliées par 3

    Le «vendredi noir» ou «Black Friday», qui initie la fête prochaine saison des achats, est l’un des jours de l’année « le plus chargé » pour le FBI qui vérifie les transactions liées aux armes à feu. Selon la loi, le FBI doit terminer l’examen du casier judiciaire d’une personne qui veut acheter une arme à feu dans les trois jours, et s’il donne son feu vert, la vente ne dépend que de la décision du vendeur.
    L’année dernière, le FBI a complété 21 millions de demandes de vérifications des antécédents et refusé l’achat d’une arme dans seulement 1,1% des cas.
    Le président Barack Obama souhaite l’amélioration du système de vérification des antécédents pour empêcher que des criminels puissent détenir une arme à feu, mais le lobby des armes, institutionnalisées par la National Rifle Association (NRA), est l’un des plus redoutés par les législateurs, qui dans de nombreux cas ont eu leurs carrières ruinées pour avoir osé faire face à ce puissant groupe. Le droit de porter les armes est considéré comme un droit constitutionnel aux États-Unis, et les conservateurs défendent farouchement cette position, malgré les milliers de décès par an par armes à feu.


  • Petite revue de presse internationale

    Sarko

    Londres – The Independent

    « Trente mois après sa défaite à l’élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy comptait sur un retour sous la ferveur des acclamations, comme Napoléon après son évasion de l’île d’Elbe en 1815 », écrit The Independent au lendemain de l’élection à l’Union pour un mouvement populaire (UMP). « Il a obtenu 64,5 % des voix, ce qui a été presque universellement interprété comme un revers, deux acclamations plutôt que trois », note le quotidien britannique, donnant le ton des commentaires en ce 1er décembre.

    Allemagne – Süddeutsche Zeitung

    A Munich : « C’est reparti pour le grand show de Sarko », titre la Süddeutsche Zeitung qui s’étonne que la France « avance vers le passé ». « Le petit homme au grand ego est de retour. Mais l’UMP doit se demander si Sarkozy est vraiment le bon choix pour l’avenir. Certes, l’ex-président a du talent, de l’énergie, du panache, parfois même du charisme. Il sait parler et mobiliser l’électeur. Il est bien plus dynamique que le président actuel. Et, malgré son égocentrisme, il inspire plus confiance que Marine Le Pen. » Mais Sarkozy a déjà eu sa chance, écrit le quotidien allemand (de 2007 à 2012), il a beaucoup promis et… peu tenu.

    Londres – Financial Times

    Le Financial Times lui aussi refroidit les ardeurs de ceux qui voudraient voir Sarkozy de retour à l’Elysée : « Il doit se défaire de toutes illusions sur le fait qu’il est le sauveur que le pays attend. Premièrement, ce n’est pas évident que les Français veulent son retour. Il a remporté l’élection à l’UMP avec un score bien plus faible que sa première victoire en 2004. Monsieur Sarkozy n’est plus aussi respecté dans son parti qu’il ne l’était il y a dix ans. […] L’autre raison qui explique que Nicolas Sarkozy pourrait ne pas accéder à la présidence de la République est que son premier mandat fut décevant. Il ne fut pas le réformiste qu’il disait être », tempère le Financial Times.

    Pays Bas – Financieele Dagblad

    Même constatation aux Pays-Bas où le Financieele Dagblad explique ce « déclin d’enthousiasme » pour Sarkozy par « sa tendance trop forte à vouloir plaire. De manière tapageuse, il se met au-devant de la scène en espérant rallier le plus d’électeurs possible. » C’est un comportement qui fatigue l’opinion publique : « 75 % des Français trouvent qu’il a raté son retour », rappelle le quotidien.

    Londres – Daily Telegraph

    « Le meilleur atout de Sarkozy ? Sa haine de la gauche ». The Daily Telegraph observe que « l’homme surnommé par certains ‘le nain venimeux de l’Europe aux talonnettes’, inspire une rage aveugle à ses critiques », rappelle le quotidien britannique qui n’a pas oublié le côté bling-bling de l’ancien président. « Mais, finalement, cette frénésie anti-Sarkozy pourrait bien le rendre sympathique aux yeux des Français. Elle lui a conféré le statut d’outsider qui combat l’establishment sur tous les fronts […] et qui vole ainsi à Marine Le Pen sa principale promesse électorale. »

    Madrid – El País

    « Sauveur » est le qualificatif choisi par El País de Madrid pour commenter le retour de Sarkozy au premier plan. Un retour qui illustre les impasses de la société française, selon le quotidien. En effet, Sarkozy va essayer de résoudre à sa manière la question centrale de la vie politique française : le futur rôle du FN.

    « La défaite probable de François Hollande, les divisions de l’UMP, la crise de la morale publique, le rejet des élites politiques […] rendent inévitable la montée d’une identité néofasciste à la française qui menace de détruire l’Etat de droit et d’affaiblir pendant longtemps le pays. Face à cette situation, et sans avoir une seule miette de conviction idéologique, Sarkozy pourrait interpréter le rôle du sauveur suprême pendant les deux prochaines années », estime El País.


  • Préférez la cannelle en bâton plutôt que la cannelle en poudre

    CANNELLE

    Et préférez la cannelle cinnamom verum à la cannelle cassia

    En effet, il y a deux sortes de cannelle : la vraie cannelle (cinnamom verum) qui est chère et qui vient de Ceylan, des Seychelles et de Madagascar. Cette cannelle est aussi la meilleure au goût, et elle n’est pas dangereuse du tout.

    A cause de son coût, elle est malheureusement remplacée en général dans les pâtisseries et sodas industriels par de la cannelle « cassia », qui contient 63 fois plus de coumarine, la substance potentiellement dangereuse pour le foie.

    L’écorce du cannelier de Ceylan

    Ou cannelle vraie contient principalement: de l’amidon, des oligomères pro anthocyanidoliques et de l’huile essentielle en faible quantité (0,5 à 2%) qui comprend un dérivé aromatique majoritaire, le cinnamaldéhyde (65 à 80%) avec un peu d’eugénol (10%).
    La cannelle en poudre est un stimulant aromatique qui favorise la digestion, donne de l’appétit et facilite donc la prise de poids.

    L’écorce du cannelier de Chine

    Elle contient également des oligomères pro anthocyanidoliques, de l’huile essentielle et malheureusement une quantité notable de coumarine (environ 2 à 4 grammes par kilo de poudre d’écorce).

    Le problème de la COUMARINE

    La coumarine est une substance naturelle d’origine végétale (mais facile à synthétiser), très utilisée en parfumerie, en cosmétologie. Elle est potentiellement toxique pour le foie (hépatotoxique), pouvant provoquer une hépatite toxique et elle est probablement cancérigène à haute dose.

    L’écorce de cannelle de Ceylan (Cinnamomum verum) n’en contient quasiment pas mais par contre l’écorce de cannelle de Chine (Cinnamomum cassia) en est riche.

    Il est évidemment impossible d’être sûr de la provenance de la poudre de cannelle (écorce moulue) mais on peut plus facilement différencier les deux écorces à l’état brut :
    – Ecorce de cannelle de Ceylan : épaisseur fine (1mm) couleur orange-ocre, texture ferme mais friable, sucrée au gout.
    – Ecorce de cannelle de Chine : plus épaisse (2 à 3 mm), couleur orangé tirant vers le brun, plus facile à dissocier et de grain plus grossier, peu sucrée voir légèrement amère

    La quantité tolérable de coumarine dans l’alimentation est bien sur difficile à déterminer, actuellement on l’estime à 0,1 mg de coumarine par kilo de poids corporel et par jour. Certaines pâtisseries, comme les biscuits à la cannelle peuvent contenir des quantités significatives de coumarine s’ils sont faits avec de la cannelle de Chine.


  • Monsanto se paye une armée de mercenaires : les Blackwater

    Blackwater1
    Source : Résilience Québec

    Est-ce que ça annonce une nouvelle époque?

    Celle où tous ceux et celles qui oseront s’attaquer à Monsanto ou à leur champs OGM se feront passer à tabac par la troupe de mercenaires.

    « Academi » est une société militaire privée (SMP) américaine dont le siège se trouve à Moyock (Caroline du Nord), qui a notamment travaillé en Irak et en Afghanistan. Elle était précédemment connue sous le nom de « Blackwater Worldwide » et à l’origine sous celui de « Blackwater USA ». Elle a adopté le nom de « Xe » le 13 février 2009. En décembre 2011, elle change de nouveau son nom pour celui de « Academi. »

    Ils sont très présents en Ukraine au près des néo-nazis.

    La famille d’Erick Prince le fondateur et son entourage immédiat sont des fanatiques religieux américains et font partis des principaux donateurs du parti républicain du Michigan. Ils y ont même pris la direction à quelques reprises.
    Le principal contractant de « Blackwater » est le gouvernement américain via le Département d’État. Ainsi entre 2001 et 2006, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires augmenter de plus de 80000%, rien qu’avec les contrats avec le gouvernement américain.

    Blackwater2

    Pour en revenir à Monsanto…

    Un article de Jeremy Scahill, « Blackwater’s Black Ops » (Les opérations secrètes des Blackwater), paru dans « The Nation » le 15 septembre 2010, a révélé que la plus grande armée de mercenaires du monde, la compagnie de services clandestins d’intelligence Blackwater (aujourd’hui appelée Xe Services) a été vendue à la multinationale Monsanto.
    De nombreux militaires et anciens officiers de la CIA travaillent pour Blackwater ou des entreprises assimilées.
    Selon Scahill, les affaires avec les multinationales comme Monsanto et Chevron, et des géants de la Finance tels que Barclays et Deutsche Bank, sont conduites par deux sociétés appartenant à Erik Prince, le propriétaire de Blackwater : « Total Intelligence Solutions » et « Terrorism Research Center ». Leurs fonctionnaires et administrateurs ont en commun Blackwater.
    L’un d’eux, Cofer Black, l’un des directeurs de la CIA connu pour sa brutalité, est celui qui, en tant que directeur de Total Intelligence, a pris contact avec Monsanto en 2008 pour :
    >« conclure un contrat avec la compagnie pour espionner et infiltrer les organisations de militants des droits des animaux et des anti-OGM, et accomplir les autres sales boulots du géant de la biotechnologie. »

    Il n’est pas étonnant qu’une compagnie engagée dans la « science de la mort » comme Monsanto, dédiée dès l’origine à créer des poisons toxiques à répandre, de l’Agent Orange aux BPC (biphényles polychlorés), des pesticides, des hormones et des semences génétiquement modifiées, est associée à une autre compagnie de voyous.

    Et Bill Gates n’est pas loin …

    Quasi simultanément à la publication de cet article dans « The Nation », « Via Campesina »(1) a signalé l’achat de 500.000 actions de Monsanto, pour plus de 23 millions de dollars, par la Fondation Bill et Melinda Gates, qui, avec cette action, a complètement jeté le masque de la « philanthropie. » Encore une association qui ne surprendra guère.

    Il s’agit d’un mariage entre deux monopoles des plus cyniques de l’histoire de l’industrialisme : Bill Gates contrôle plus de 90 pour cent de part du marché de l’informatique propriétaire et Monsanto environ 90 pour cent du marché mondial des semences transgéniques et la majorité des semences commerciales du monde.

    Il n’existe aucun autre monopole aussi vaste de secteurs industriels.

    Gates et Monsanto sont tous deux très agressifs dans la défense de leurs monopoles.

    Bien que Bill Gates puisse être tenté de dire que sa Fondation n’a aucun rapport avec son entreprise, tout prouve le contraire : la plupart de ses dons finissent par favoriser les investissements commerciaux du magnat. Quoi que ce soit, ce ne sont pas vraiment des « dons, » puisque au lieu de payer des impôts à l’État, la Fondation investit ses bénéfices là où c’est favorable économiquement, y compris dans la propagande sur ses bonnes intentions présumées.

    Ses « dons » financent des projets aussi destructeurs que la géo-ingénierie ou le remplacement des médicaments de la communauté naturelle par des médicaments brevetés de haute technologie dans les régions les plus pauvres du monde. Quelle coïncidence !

    Comme Monsanto, Gates est aussi engagé dans une tentative de destruction de l’agriculture rurale dans le monde, principalement à travers l’« Alliance pour une révolution verte en Afrique » (AGRA). Il fait office de cheval de Troie dans le but de déposséder les agriculteurs pauvres africains de leurs semences traditionnelles, afin de les remplacer d’abord par des semences de leurs compagnies, et ensuite par des semences génétiquement modifiées. À cette fin, en 2006 la Fondation a embauché Robert Horsch, le directeur de Monsanto. Gates expose maintenant des bénéfices importants, directement revenus à leur source.

    Blackwater, Monsanto et Gates sont les trois faces d’un même calcul, la machine de guerre pour une mainmise sur la planète et la plupart des gens qui l’habitent : les paysans, les communautés autochtones, les gens qui veulent partager les informations et les connaissances ou tous ceux qui ne veulent pas être sous l’égide du profit et du pouvoir destructeur du capitalisme.

    (1) Via Campesina (la « voie paysanne » en espagnol) est un mouvement international qui coordonne des organisations de petits et moyens paysans, de travailleurs agricoles, de femmes rurales, de communautés indigènes d’Asie, des Amériques, d’Europe et d’Afrique. Ce réseau a vu le jour en 1993.

    _______________________________________________________________________________


  • Pour ne pas oublier – Tchernobyl vu des airs – Fascinante vidéo

    Un drone au dessus de la région de Tchernobyl

    Qu’est devenue la zone de Tchernobyl ? Le monde entier se souvient du drame nucléaire qui a coûté la vie à 31 personnes et poussé 50.000 hors de chez eux le 26 avril 1986. Toute la zone avait été évacuée puis interdite de manière définitive.

    Elle est désormais un spectacle hors du temps.


  • Une centrale de biomasse pour déforêster les Cévennes ?

    Source : REFLET-info

    La transition énergétique n’est pas une simple opération économico-écologique visant à basculer d’un mode de production d’électricité basé sur le nucléaire ou le charbon vers des énergies « propres » ou « vertes », respectueuses de l’environnement et sans danger. La centrale E.ON de Gardanne, bientôt en production, en est l’illustration parfaite. Premier aperçu d’une affaire qui risque de tourner très mal, enrichir des actionnaires et des propriétaires tout en ruinant écologiquement les (fragiles) vallées cévenoles dont beaucoup sont pourtant… « protégées ».

    cevennes1

    La centrale électrique de Gardanne commence à être médiatisé depuis que l’entreprise E.ON l’a rachetée et débute son rachat de bois. E.ON, l’un des plus gros producteur d’énergie européen a en effet décidé de reconvertir l’une des tranches de la centrale à charbon du site, en centrale à biomasse. Le principe est simple : au lieu de produire de l’électricité en brûlant du charbon, cette tranche de la centrale brûlera du bois. Le projet, en accord avec le Grenelle de l’environnement, semble donc parfaitement adapté au principe de transition énergétique, puisque les centrales à biomasse rejettent peu de CO2 par rapport à des centrales à charbon. Sauf que les choses ne sont pas si simples.

    Comment alimenter une centrale en bois ?

    E.ON explique précisément sur son site comment sera alimentée sa centrale :

    La biomasse permet la production d’électricité à partir de la combustion de différentes matières organiques (déchets verts, plaquettes, bois de récupération). Le mix combustible de la nouvelle unité Provence 4 biomasse sera composé à 90% de biomasse et à 10% de produits charbonniers (produits cendreux de récupération PCR). La centrale brûlera environ 850 000 tonnes de combustible biomasse par an.
    La biomasse issue du secteur forestier local, entrera pour près de la moitié dans le mix combustible de la centrale biomasse Provence 4. La zone d’approvisionnement couvrira les régions PACA et Languedoc-Roussillon, ainsi que les départements limitrophes, soit un rayon de 400 km.

    425 000 tonnes de biomasse seront donc issues des forêts françaises, dont une partie proviendra des Cévennes. Ces montagnes, très sauvages, aux routes étroites, aux paysages enchanteurs, sont pour une partie importante (en Lozère et dans le Gard, particulièrement) incluses dans le Parc national des Cévennes. E.ON compte donc acheter une partie de ses 425 000 tonnes de bois en Languedoc Roussillon, et les forêts cévenoles paraissent des candidates toutes désignées. D’ailleurs, le Parc des Cévennes a déjà signé un « protocole de travail » :

    Le parc national des Cévennes et la compagnie d’électricité allemande E.ON ont signé le 8 janvier un protocole de travail qui fixe « les actions à mener pour identifier les possibilités de conciliation entre la préservation des enjeux de territoire » identifiés dans la charte du Parc et l’approvisionnement du projet de centrale convertie à la biomasse de Gardanne (Bouches-du-Rhône), a annoncé le parc.

    L’engagement de départ est lui aussi établi, et en volume, la précision est apportée :

    La part de biomasse issue des Cévennes serait de 35.000 tonnes de bois/an. Ce qui représenterait de 200 à 1.000 ha de coupes de régénération et d’éclaircie sur un massif forestier d’environ 150.000 ha.
    Tout à l’air parfait, sauf que la réalité n’est pas du tout représentée par ces quelques chiffres.

    Les Cévennes, un nature sauvage…et fragile

    cevennes2

    Décrire le prélèvement en bois au sein d’un massif comme celui des Cévennes en donnant une valeur en hectares prélevés, comparée à l’ensemble est excessivement malhonnête. Ces montagnes sont difficiles d’accès, la végétation y est très hétérogène, et parler de massif forestier de 150.000 ha ne décrit pas la réalité. Les forêts de châtaigniers, par exemple, ne sont pas aussi importantes que celles de pins. Des parties très importantes de ces montagnes sont recouvertes de « bartasses » (des arbustes, des friches).

    Mais le problème central de la vente de l’abattage à E.ON se situe à un autre niveau, celui de l’accès aux exploitations et des nuisances écologiques causées par les camions de la centrale à biomasse. Si la vente des troncs, déposés par les propriétaires au bord des chemins s’effectue comme il l’est prévu, c’est un ballet incessant de ces engins qui se mettra en place. Les ponts en pierre ne pourront que difficilement résister à ces passages incessants, comme les murs de pierres sèches qui maintiennent de nombreux bords de routes ou de chemins. Entre pollution par les gaz d’échappements des camions d’E.ON, nuisances sonores et détérioration des accès, les petites montagnes (et leurs habitants) n’y résisteront pas.

    Cette affaire de Gardanne est loin d’être terminée, des manifestations ont déjà eu lieu, mais dans le même temps de chemins de terre des Cévennes ont déjà été « élargis » par des municipalités, sans concertation avec la population : l’ogre allemand arrive, et il risque bien de tout détruire sur son passage. Ne manquent que les gaz de schiste pour couronner le tout, et ce pays magnifique qu’est les Cévennes, sera détruit.

    Pour quelle raison ? Produire de l’électricité « propre ». Sauf qu’une fois tout comptabilisé, le site de Gardanne n’est pas rentable.

    Dommage, non ?

    Reflets restera vigilant sur cette affaire et publiera d’autres éléments. Il y a encore beaucoup à dire sur la centrale à biomasse de Gardanne.

    ______________________________________________________________________________


  • Patience ! C’est bientôt pour nous !

    Poulet
    Source: 7sur7.be

    Nous avons toujours un peu de retard par rapport aux anglo-saxons, mais bientôt, grâce à TAFFTA …

    En amérique

    La quasi-totalité du poulet acheté en grande surface aux Etats-Unis est contaminée par des bactéries dangereuses comme la salmonelle ou l’e.coli, affirme l’influent magazine de consommateurs américain Consumer Report dans une enquête publiée jeudi.
    Ce magazine explique que « l’analyse de 300 blancs de poulet crus achetés dans des magasins à travers les Etats-Unis a mis en évidence des bactéries potentiellement dangereuses dans presque tous les poulets, y compris les marques biologiques ».

    « Plus de la moitié des échantillons », achetés en juillet, « contenaient des matières fécales contaminantes » et « environ la moitié contenaient au moins une bactérie résistante à trois ou quatre antibiotiques parmi les plus couramment prescrits », détaille l’article.

    Le magazine souligne qu’aucune chaîne de distribution ni aucune marque sur des dizaines testées (Wal-Mart, Tyson, America’s Choice, Whole Foods, Traders’ Joe…etc.) n’est épargnée.

    Il met particulièrement à l’index la marque Foster Farms, dont trois usines du sud-ouest américain sont à l’origine d’une épidémie de salmonelle particulièrement virulente intervenue cet été aux Etats-Unis, et qui n’a pas lancé de rappel.

    Les Américains consomment 40 kilos de poulet par tête en moyenne chaque année. « 48 millions de gens tombent malade chaque année à cause d’aliments contaminés avec de la salmonelle, des campylobacter, de l’e. coli entre autres, mais plus de décès sont attribués à la volaille » qu’à tout autre aliment, précise l’article.

    AU ROYAUME-UNI

    70% de la viande de poulet vendue dans les supermarchés britanniques est contaminée par la bactérie Campylobacter qui peut s’avérer mortelle dans certains cas, a révélé jeudi l’Agence britannique de sécurité alimentaire (FSA).
    Presque 18% des produits concernés présentent même un taux de contamination au-delà des limites tolérées, a ajouté la FSA.

    L’agence a lancé en février une étude sur ces produits qui doit durer un an.

    Ne pas manipuler la viande crue

    Au printemps, l’agence avait alerté la population sur la présence de cette bactérie, l’invitant à ne pas laver la viande de poulet pour éviter sa dissémination sur les mains ou le plan de travail.

    La bactérie Campylobacter se trouve sur la viande, pas dedans, indique le site de l’ASFCA. Les problèmes apparaissent par exemple lorsque l’on manipule le poulet cru, qu’on le cuit et qu’on le manipule à nouveau alors que la bactérie colle encore aux mains.

    Sainsbury’s, Marks&Spencer, Tesco

    La FSA publiait aussi jeudi, pour le première fois, des chiffres par groupe de distribution, révélant que chez Asda par exemple 78% de la viande de poulet testée présentent cette bactérie, suivi de Co-operative (73%), Morrisons, Sainsbury’s et Waitrose (tous trois 69%), Marks&Spencer (67%) et Tesco (64%).

    Les chiffres concernant les chaînes de discount alimentaires Aldi et Lidl n’étaient en revanche pas disponibles.

    L’industrie doit agir

    « Ces résultats montrent que l’industrie alimentaire, en particulier les distributeurs, doivent agir davantage » contre le Campylobacter, a déclaré le directeur du FSA, Steve Wearne, cité dans l’étude.

    Des infections intestinales généralement bénignes

    Environ 280.000 Britanniques sont affectés tous les ans par la bactérie, qui provoque des infections intestinales en général bénignes mais qui peuvent être fatales chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les individus immunodéprimés.


  • La Tanzanie menace d’expulser 40.000 Maasaï de leurs terres, promises à de riches chasseurs

    Maasai
    Source : http://voyagerloin.com/

    C’est une des mauvaises nouvelles du jour : la Tanzanie envisage d’expulser des dizaines de milliers de Maasaï de leurs terres ancestrales pour, accrochez-vous, les transformer en terrain de chasse pour une société de restauration travaillant pour la famille royale des Emirats arabes unis.

    Il y a un an, le gouvernement de Tanzanie déclarait qu’il avait réservé près de 1.500 kilomètres carrés de terres qui bordent le parc national de Serengeti pour organiser des chasses commerciales d’Ortelo Business Corporation (OBC), une société organisatrice de safari de luxe basée aux Emirats arabes unis et créée par un fonctionnaire proche de la famille royale de Dubaï. Cette fois-ci c’est bien réel, les Maasaï ont été sommés de quitter leurs terres ancestrales d’ici la fin de l’année.

    Pour faire passer la pilule, le gouvernement aurait proposé aux Maasaï une compensation de 1000 millions de shillings (environ 10 euros par personne), sachant que cette somme ne leur serait pas directement reversée, mais investie dans des projets de « développement économique ». Les Maasaïs ont bien sûr refusé cette offre.

    Les choses les plus importantes pour un Maasaï sont son troupeau, ses enfants et sa terre, pour faire paître le bétail. Ces parcelles sont sacrées, leurs ancêtres ont émigré vers elles. Les os de leurs familles y sont enterrés : « je me sens trahi » a déclaré Samwuel Nangiria, coordinateur local de la Société civile Ngonett. « Cet argent ne vaut rien, vous ne pouvez pas comparer cela avec la terre, la terre est notre héritage. Nos mères et grands-mères y sont enterrées. Il n’y a rien au monde qui puisse être comparé à cette terre ».

    Mais ce n’est pas la première fois que ce genre de chose arrive. En 2009, ils avaient déjà été expulsés, certains incarcérés pour faire place à des concessions de chasse. Huit villages de la région de Loliondo avaient été totalement incendiés, laissant 3.000 personnes sans abri, sans nourriture et sans eau. Sans compter bien évidemment les femmes violées et violemment battues pendant les expulsions. Mais que voulez-vous, plus rien ne compte quand il s’agit de chasser le lion, ou l’éléphant… ou les humains .

    _______________________________________________________________________


  • La Russie et la Chine accusent les États-Unis de ne détenir aucun stock d’or

    or1Source MetaTV

    Les éditions King World News ont publié une interview de l’expert Steve Quayle, dans laquelle il a annoncé que la Chine et la Russie se préparent à exiger publiquement des USA la preuve de ce qu’ils détiennent un stock d’or.

    « J’ai eu accès à des informations quant à des plans de guerre économique. Parmi ces informations il était indiqué que dans un très proche avenir la Chine et la Russie se préparent à annoncer au monde qu’ils ne croient pas au fait que les USA détiendraient les 8.100 tonnes d’or, que ceux-ci affirment détenir dans leurs coffres » a annoncé Steven Quayle.

    L’expert a rappelé que la Chine détient d’énormes réserves d’or physique, bien plus que quiconque au monde. Auparavant, certains pays européens avaient évoqué leur souhait de rapatrier leur or, tels l’Allemagne et la Suisse.

    Selon le journaliste, grâce à son intervention, la question du rapatriement de l’or allemand est devenue un sujet sérieux dans la presse allemande. Il est de notoriété publique que lorsque les pays ont entrepris de demander le rapatriement (de leur or), la demande fut rejetée, ou alors le pays se voyait renvoyer une partie symbolique de son avoir.

    Selon la version officielle, l’Allemagne s’est vu répondre que l’or serait mieux conservé dans les coffres de la Réserve Fédérale qu’au pays. Selon une version officieuse, ressortir cet or des États-Unis n’est plus possible.

    Steve Quayle en arrive à la conclusion qu’il n’y a pas d’or dans les coffres de la Réserve Fédérale des USA. « Aucun or ne sera rapatrié. Pas un pays ne récupèrera en or ce qu’il a investi dans les USA, même si les contrats mentionnent des réserves ’or’ »

    L’or reçu (37 tonnes) récemment en Allemagne et représentant la première des livraisons de l’or allemand en provenance des États-Unis n’est en aucun cas l’or qui avait été confié il y a bien longtemps de cela à la garde des Américains.

    Chaque lingot étant numéroté, disons que les Allemands viennent de recevoir des lingots qui ne leur appartenaient pas et qui appartiennent à d’autres …

    Si cela n’a aucune conséquence en termes de valeur (à condition qu’ils ne soient pas fourrés au tungstène), cela aurait tendance à prouver qu’effectivement les États-Unis ont utilisé les réserves d’or à leur disposition y compris l’or qu’ils avaient en dépôt …

    Si cette information est confirmée, alors ce sera la preuve irréfutable de la plus grande manipulation monétaire de tous les temps.

    …et on ne serait pas étonné …
    or2


  • Les illusions perdues d’un jeune journaliste,

    Tintin

    Extraits du témoignage d’un jeune journaliste de la radio il se fait appeler : Léonard (le prénom a été changé)

    « (…)

    Mensonges par omission

    Quand j’observe la Libye d’aujourd’hui, il semble que l’enthousiasme qui a accompagné la chute du natif de Syrte a été un peu rapide. J’ai douté à l’époque comme j’ai douté ensuite sur la Syrie ou sur l’Ukraine. Je me suis étonné que sur bon nombre de sujets, l’Iran, le Vénézuela, nos agences de presse préférées et si peu nombreuses (il y en a trois principales) relatent certains faits et pas d’autres.
    Cette orientation est subtile, presque imperceptible.

    L’AFP ne ment pas, techniquement.

    Mais elle oriente la pensée par la sémantique et en omettant certaines informations. (…)

    L’AFP omet et oriente donc. Et les présentateurs radios suivent. L’AFP et ses deux consœurs (Reuters et AP) sont les bibles des présentateurs. Nous donnons à voir à nos auditeurs (car les présentateurs radios sont esclaves des dépêches qui représentent 90% de leurs sources) un monde orienté. Cela ne veut pas dire que cette orientation est mauvaise mais elle ne devrait tout simplement pas exister dans un travail journalistique sérieux.

    Autre carence de ce système relayant l’information. La surexposition de certains acteurs. Combien de fois ai-je ri avec mes collègues de l’inquiétude de Ban-Ki Moon ? Le secrétaire général des Nations-Unies s’inquiète de manière perpétuelle. De tel conflit larvé. De telle catastrophe humanitaire à venir. Son émotion est légitime, bien sûr, mais doit-on attendre qu’une agence de presse cite ce haut responsable pour parler d’une situation alarmante ? Et l’information à mettre en avant n’est-elle pas l’inefficacité et le manque de moyens de l’ONU ? Le fait que Ban Ki-Moon s’inquiète perpétuellement sans avoir les moyens d’agir n’est-il pas le plus inquiétant ? A quoi bon relayer systématiquement ses déclarations si sa marge de manœuvre est si faible ?

    Combien de fois nous sommes-nous fait la réflexion, avec mes jeunes collègues, qu’il est bizarre voir révoltant que nous traitions un sujet uniquement quand l’AFP le signale ?

    Avec un dialogue qui ressemble à celui-ci :
    – Bruno (le coordinateur), tu as vu les derniers chiffres de l’INSEE sur la démographie européenne ? C’est intéressant car…
    – L’AFP en parle ?
    – Euh, non mais…
    – Laisse tomber.

    Le traitement permanent des « sujets AFP » est une facilité professionnelle qui me paraît néfaste.

    Aujourd’hui, certains grands journaux nationaux ne traitent plus les sujets internationaux que par le biais de dépêches reprises telles quelles. Pour la valeur ajoutée et la vérification des sources, on repassera. Les responsables de cette situation sont multiples : manque de moyens humains et dictature de l’urgence (les fameuses « breaking news ») en premier lieu.

    Inconscience inconsciente ?

    Le journaliste est un observateur. Au pire, un commentateur. Il ne doit pas être un militant. Ou alors il doit l’assumer et le dire avec clarté à ceux qui le lisent ou l’écoutent. Or, dans les grands médias généralistes, nous nous flattons d’être indépendants et libres. Mais la base même de notre métier est biaisée par le fait que nous ne disposons pas des outils et des sources nécessaires pour assurer un suivi juste et objectif des situations. Partant de ce constat, nous n’avons tout simplement pas les ressources, le recul et la légitimité pour parler de ces sujets. Et pourtant nous en parlons, avec verve et certitude.

    C’est une des bases du métier apprise à l’école : « même quand vous ne savez pas de quoi vous parlez, donnez l’impression d’être un expert ».

    Je ne crois pas que cette orientation soit liée à un quelconque complot ou à un choix assumé. Cela a trait, selon moi, à quelque chose d’un ordre inconscient. Personne ne part du principe qu’il est dans le camp du méchant. Nous faisons partie de l’Occident, avec ses codes, ses références, ses intérêts, sa culture, son histoire. Les journalistes occidentaux, dans leur grande majorité, assument et intègrent donc, ce parti pris originel, cette identité initiale !
    Le travail d’un journaliste devrait donc être avant toute chose, quand il parle d’un sujet international aussi grave qu’une guerre ou qu’un conflit larvé, de s’oublier.
    De sortir de lui-même pour appréhender les situations sous un angle neuf, le plus objectif possible.
    (…)

    Complotiste !

    Et cela m’amène à une conclusion pessimiste. Je l’ai dit plus haut. Je suis un homme curieux. Je m’intéresse à peu près à tout et à tous les avis. Je ne pense pas que la légitimé se gagne par la reconnaissance, par les titres ou par les postes. Cette curiosité m’a amené à lire et à écouter des avis extrêmement variés. Certains m’ont fait peur, d’autres m’ont passionné, d’autres encore m’ont questionné. Mais je constate que, loin de créer une émulation naturelle dans toute société démocratique qui se respecte, la contestation et le questionnement de l’ordre économique et géopolitique établi, rencontrent dans l’immense majorité des cas, une limite insurmontable et insupportable : la délégitimation par l’insulte.

    Vous estimez que le néoconservatisme américain est une idéologie dangereuse, potentiellement guerrière ? Vous êtes un complotiste !

    Vous êtes impressionné par le travail de Naomi Klein sur le capitalisme du désastre ? Complotiste !

    Vous trouvez Michel Collomb un peu excessif mais redoutable quand il parle des médias mensonges ? Complotiste !

    La version officielle des attentats du 11 septembre vous semble un peu légère et vous estimez que nous sommes en droit de nous poser des questions (et d’inciter à lire l’enquête d’Éric Laurent, par exemple) ? Complotiste !

    Vous considérez que le traité euro-atlantique devrait être le principal sujet de discussion actuel tant ses implications à long terme sont lourdes ? Calmez-vous, excentrique complotiste!

    Et maintenant ?

    Que dire ? Que répondre face à des insultes et des qualificatifs si lourds de sens et pourtant si vides de contenus ? Pour l’instant, j’ai la chance de ne pas être trop exposé. Ma jeune carrière m’a amené à conduire ces débats en cercles restreints, avec pour conséquences bénignes, de rares énervements passagers entre collègues. Mais je constate qu’il coûte cher de se poser certaines questions dans cette profession.

    Or, je ne veux pas choisir de camp. Comme Brassens avec l’oncle Martin et l’oncle Gaston. Je ne veux pas choisir entre un système et des rebelles. J’aimerais juste être dans un monde où le débat est une chose reconnue comme importante et capitale. Il me semble qu’au contraire, nous nous dirigeons vers une société vidée de toute émulation de ce type. Une société uniformisée, aseptisée, manichéenne, où, pour reprendre la métaphore de Naomi Klein sur le capitalisme du désastre, des « zones vertes » officielles et adoubées s’affronteront à des « zones rouges » considérées comme menaçantes et maladives.
    Des solutions semblent émerger, les gens s’organisent, une portion de la jeunesse bouge, se mobilise. Mais je ne suis pas sûr que cela suffise. Une partie de cette frange se radicalise et se perd.
    Une autre s’essouffle et abandonne.

    Une dernière enfin, résiste et invente de nouveaux modes de pensées, d’échanges, de débats (éducation populaire, mouvements politiques, blogs, etc..).

    Le journalisme tel qu’il existe aujourd’hui doit écouter les critiques et ne pas s’enfermer dans une posture de victime. Les jeunes journalistes ont leur révolution à conduire. Exiger davantage de moyens humains, trouver de nouvelles sources de financement et d’information, refuser la marchandisation de l’information et assumer leurs positionnements idéologiques. Informer, simplifier, raconter, c’est notre métier, notre chance.

    A nous de le faire évoluer sans crainte, ni tabou, pour pouvoir le pratiquer honnêtement et plus sereinement. » (fin de citation partielle)

    Pour lire « ce papier » en entier cliquer ici


  • La Finlande, premier pays européen à suivre les Etats-Unis, ne va plus enseigner l’apprentissage de l’écriture cursive !

    Ecriture
    .Source © Direct Matin

    Evolution, révolution ou régression ?

    Les petits Finlandais commenceront à écrire à l’école d’abord sur les claviers comme les américains.
    C’est une initiative qui sonne le glas de l’apprentissage de l’écriture tel qu’on le connaît. Les élèves Finlandais vont devoir ranger leurs stylos dans leurs trousses dès la rentrée 2016 et sortir les claviers.

    Une première en Europe. Considérant que l’écriture cursive (c’est-à-dire manuelle) est devenue désuète, le gouvernement finlandais a annoncé hier avoir choisi d’abandonner son apprentissage en primaire, pour obliger les enfants à taper directement leurs cours sur des claviers d’ordinateurs
    « Ce changement sera un bouleversement culturel majeur mais il est plus pertinent pour la vie quotidienne », selon Minna Harmanen de l’Office national de l’Éducation.

    Une telle décision fait déjà polémique dans le pays scandinave, mais elle a été accueillie favorablement par le corps enseignant. L’écriture manuelle sera désormais enseignée sur option.

    Le linguiste Alain Bentolila s’élève contre de telles réformes. : « C’est une très mauvaise décision. Non pas que je sois un nostalgique de la calligraphie. Cependant, quand on écrit à la main, on fait un acte singulier. Le fait de tracer sereinement des lettres et des mots permet à mon esprit de les porter. Ce qui n’est pas le cas avec des machines ou des tablettes. »

    ___________________________________________________________________________


  • Ils sont forts ces américains ! Ou alors, plus vraisemblablement, notre Président est nullissime !

    Rafale

    Les américains vont réussir à enterrer définitivement l’industrie aéronautique française.

    Sous la pression des américains François Hollande, faisant fonction de président de la République française, sans doute plus préoccupé par sa virilité défaillante que par les intérêts du pays, s’apprête à ruiner une partie de notre industrie.

    Alors qu’il nous bassine avec son leitmotiv préféré, la croissance, la relance de l’économie, la courbe du chômage, et c’est à coup d’impôts, de gel des salaires, de taxes à rallonge, et d’augmentations (et ce n’est pas fini) qu’il compte y parvenir le cancre de service.

    L’Inde était en position de sauver l’industrie aéronautique française avec une commande potentielle de 126 « Rafale » pour environ 20 milliards d’euros. Cependant si le « Mistral » n’est pas livré comme convenu à leur allié la Russie, ce contrat disparaît, et l’un des fleurons de notre industrie avec.

    En un seul quinquennat (s’il le termine), et en une seule décision (trahir la parole de la France), Monsieur Flamby pourrait réussir à couler les Chantiers de St Nazaire ET notre industrie aéronautique. Tout en laissant une ardoise d’une bonne centaine de milliards (les avances de la Russie + la partie du « Mistral » déjà construite en Russie + les pénalités de retard + les dommages intérêts + les chômeurs + les sous-traitants en faillite (3 à 10 fois plus de nouveaux chômeurs si on les prend en compte) + la mort de notre crédibilité commerciale + …).

    Difficile de faire mieux, non ?

    La France a perdu sa souveraineté. (Et depuis longtemps)

    Hollande a pris une décision qui sera le clou dans son cercueil politique. Malheureusement, le cercueil de Hollande signifie également la disparition de nombreux postes pour les citoyens Français de la classe ouvrière qui vont perdre leur gagne-pain par le démantèlement imminent de l’industrie militaire de la France.

    Au lieu de fabriquer ses propres armes, la France pourra désormais acheter des armes de fabrication américaine. Le complexe militaro-industriel américain aura également éliminé un concurrent dans le secteur des armes.

    Je suppose que l’Ukraine est beaucoup plus importante pour le Président François Hollande que l’industrie et l’emploi Français.

    ______________________________________________________________________________


  • Encore une des raisons de la Guerre de 14-18

    Urinoir

    Lorsqu’il s’engage dans l’organisation, pour 1915, d’une Exposition universelle d’un genre nouveau, le gouvernement français ne s’attend pas à devoir composer avec les fantaisies des artistes d’avant-garde, aux premiers rangs desquels Marcel Duchamp, Erik Satie et Apollinaire. Pourtant, après quelques quiproquos, les voici bombardés responsables de l’évènement, sous la houlette de Mara Bijou, patronne lilliputienne d’une maison close des Boulevards, bien décidée à profiter de l’occasion pour redorer l’image de sa profession. Paris se transforme pour accueillir l’Expo lorsqu’un parti violemment hostile commence à se faire entendre : processions, manifestations et même attentat criminel menacent de tout remettre en cause. C’est que ce projet, pacifiste, féministe et social nuit à des intérêts très puissants. Il faudra toutes les ressources des brigades mobiles de la préfecture de police, assistées pour l’occasion par quelques monte-en-l’air et forceurs de coffre – forts, pour identifier les coupables.

    Mais cela suffira-t-il à les neutraliser? Seule l’Histoire en décidera.

    Laurent Flieder et Dominique Lesbros redonnent vie à des personnages ayant existé, de personnages mythiques, et leur font rencontrer des personnages fictifs mais paraissant tout aussi réels.
    C’est une carte postale de l’époque, de Paris dans les années d’avant-guerre (de 14), des conflits politiques, des divergences d’opinions et d’intérêts (notamment la confrontation pudibonderie/prostitution…), dans lesquels les auteurs (formant un duo hyper accordé) insufflent un vent de folie, de quiproquos et dialogues savoureux, au sein d’une enquête rythmée et loin d’être dénuée d’une réelle réflexion.

    Cette histoire va de la préparation de l’exposition Universelle de 1915 qui n’a jamais eu lieu à l’assassinat de Jean Jaurès qui a eu lieu !

    Au-delà du côté burlesque et drôle du roman, ce livre, à l’immense connaissance de l’époque, contient un discours général de tolérance en même temps que de vigilance, et souligne une certaine « ironie »/les bâtons mis dans les roues de la paix, l’instrumentalisation probable/possible de certains.

    On le referme en ayant beaucoup souri, mais en pensant aussi aux dégâts que provoquent parfois certains intérêts industriels et politiques, au détriment de l’humain.

    « … ce qui les gêne, ce n’est pas l’Expo mais le pacifisme qu’elle répand dans l’opinion. L’entente qu’elle établit entre les peuples des différentes nations, si contraire à la folie guerrière qui occupe ces temps-ci les discours et les actes de tous les dirigeants. Et nul ne sait jusqu’où ils peuvent aller, ni de quoi ils sont capables. »


  • L’Histoire du Bagdad-Bahn se répète avec d’autres acteurs…

    Dans l’article sur les raisons de la guerre de 14-18 (cliquer ce lien) je parlais de la liaison imaginée par l’Allemagne pour acheminer le pétrole de Bagdad à Hambourg «le Bagdad-Bahn» pour s’affranchir ainsi du monopole des transports maritimes anglais.
    Ce qui n’a vraiment pas plu à ceux-ci !

    Israël reprend une idée similaire et cette fois pour nuire à la Russie.

    Pipeline
    Source : www.timesofisrael.com –

    Israël a proposé que les états Européens investissent dans un pipeline de plusieurs milliards d’euros pour amener le gaz naturel sur le continent, tout en précisant que l’approvisionnement venant d’Israel réduirait la dépendance actuelle au gaz naturel de Russie.

    Une proposition pour un projet massif a été présenté par le ministre israélien de l’énergie Silvan Shalom aux ministres de l’énergie des pays de l’Euro-Méditerranée qui se réunissaient à Rome en début de semaine, rapporte jeudi la c haine « Israel’s Channel 2 »

    Il a déclaré que le projet nécessiterait un investissement de l’Europe de plusieurs milliards pour construire un pipeline qui irait des côtes méditerranéennes d’Israël à Chypre, d’où le gaz serait ensuite envoyé vers la Grèce et l’Italie.

    Le rapport de la télévision dit que Chypre, la Grèce et l’Italie étaient tous favorables à l’idée, et qu’Israël ferait une présentation officielle du projet aux représentants européens à Bruxelles dans un délai de trois semaines.

    Espérons que des causes similaires n’auront pas des effets similaires.