• Redécoupage des régions de France

    François Hollande mise beaucoup sur la réforme, censée symboliser l’acte II de son quinquennat, mais sa nouvelle France des régions est loin de faire l’unanimité.
    54% des Français désapprouvent le redécoupage proposé par le président de la République, qui prévoit de passer de 22 à 14 régions en France métropolitaine, selon un sondage Ifop pour le Midi Libre et i-Télé, publié samedi 7 juin.

    Seules 42% des personnes interrogées se disent satisfaites de la carte dévoilée par le chef de l’Etat.

    Une exception cependant dans le Sud-Ouest, signale le Midi Libre, où 57% des sondés sont favorables à la réforme.
    Rien d’inattendu, commente l’Ifop, car l’Aquitaine n’est pour l’heure pas concernée et Midi-Pyrénées devrait en sortir « renforcée ».

    Tout ça pour finalement en revenir au découpage existant 1000 ans plus tôt !

    Comparons ces deux cartes :

    Le royaume de France sous Hugues CAPET en 987 et celui de François Hollande en 2014
    carte1

    Le Comté de Flandre s’appelle maintenant Nord Pas de Calais et la Comtesse Martine

    Le Comté de Vermandois s’appelle aujourd’hui Champagne Ardenne Picardie

    Le Duché de Normandie ne change qu’en n’étant plus Duché

    Le Duché de Bretagne perd pareillement son titre de Duché

    Le Comté d’Anjou prend un morceau du Duché de Bretagne et du Duché d’Aquitaine pour faire les Pays de Loire.

    A remarquer que le Duché de Gascogne est devenu l’Aquitaine et le Duché d’Aquitaine de naguère est devenu un Centre Limousin Poitou Charente qui remonte jusqu’à la région parisienne.

    L’alsace-Lorraine est piquée au St Empire Romain Germanique (mais c’est une autre histoire…)

    Le Duché de Bourgogne fusionne avec le nord du Royaume de Bourgogne.

    Le reste du Royaume de Bourgogne forme au nord Rhône Alpe Auvergne et au sud PACA.

    Quant au Comté de Toulouse il fusionne avec le Marquisat de Gothie (ancienne Septimanie créée par les romains) pour devenir Midi Pyrénées Languedoc Roussillon.

    Mille ans passés et peu de choses changées !


  • Non, une femme blonde n’est pas moins intelligente qu’une brune !

    Blondes

    Source : A molecular basis for classic blond hair color in Europeans, Nature Genetics, 1 juin 2014

    Pour mettre fins aux clichés, une étude britannique confirme que le processus qui définit la couleur des cheveux n’altère en rien les capacités cérébrales. (Ouf!)

    Fini les blagues sur les blondes ?

    « Le mécanisme génétique qui contrôle le fait d’avoir des cheveux blonds ne modifie pas la biologie de toute autre partie du corps. »

    Telle est la conclusion d’une étude menée par les chercheurs de l’université de Stanford en Grande-Bretagne. Ils ont étudié une espèce de poissons dont les variétés peuvent avoir plusieurs couleurs : les Gastoresteus aculeatus. Ils se sont alors aperçus que la coloration des poissons dépendait de la mutation d’un seul gène, présent aussi chez les humains.

    Ce gène appelé « Lit-ligans » a été implanté sur des souris pour étudier son mécanisme. Résultat ? Le gène a une influence sur l’éclaircissement des follicules pileux mais rien d’autre, et surtout pas sur l’intelligence. Plus aucune raison de penser qu’une femme blonde est donc plus stupide qu’une brune !

    C’est quand même quelque chose d’étudier les poissons rouges et les souris blanches pour comparer les QI respectif des brunes et des blondes !!!!!!!!!!!!!!!

    UN GRAND MERCI A TOUS LES CHERCHEURS QUI DEPENSENT NOTRE POGNON A CHERCHER DES CONN… QUI NE SERVENT A RIEN !

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  • Edward Snowden, futur citoyen d’honneur de la république française ?

    Au Sénat, une proposition de résolution a été déposée afin de proclamer Edward Snowden citoyen d’honneur de la République française, en plus de son asile politique. Une démarche similaire doit être effectuée à l’Assemblée nationale.

    snowden

    La pétition appelant les autorités françaises à accorder l’asile politique à Edward Snowden continue son petit bonhomme de chemin, avec plus de 130 000 signatures dont 53 personnalités de premier plan.

    Pour signer la pétition PETITION SNOWDEN
    Même si notre président n’osera JAMAIS faire une chose pareille et se mettre à dos les américains !

    Une autre initiative vient d’émerger de la classe politique. Celle-ci vise à « proclamer Edward Snowden citoyen d’honneur de la République française ».

    Enregistrée jeudi au Sénat et défendue par Chantal Jouanno et Catherine Morin-Desailly, cette proposition de résolution reprend en fait l’exposé des motifs de la pétition. Autrement dit, les deux parlementaires membres de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) considèrent elles aussi qu’il faut accorder l’asile politique – probablement sur une base constitutionnelle – au lanceur d’alerte.

    Cependant, elles considèrent que qu’il est « nécessaire d’aller plus loin dans l’expression de notre gratitude envers lui ». Dans la mesure où Edward Snowden s’est mis en danger pour défendre nos libertés à tous, il est proposé par la présente résolution que notre assemblée se fasse héritière de l’Assemblée législative de jadis et ressuscite cette pratique, en le proclamant citoyen d’honneur de la République française ». »

    Dans sa proposition de résolution, il est notamment rappelé, outre les actions courageuses d’Edward Snowden au péril de sa sécurité, « qu’il en va de l’honneur de la France que soient préservés son héritage gaullien de courage diplomatique et sa longue tradition du droit d’asile politique », car elle « fut et demeure la patrie des droits de l’Homme, a en la matière un devoir d’exemplarité morale ».

    Interrogée par l’Express, Chantal Jouanno a fait savoir qu’elle voulait que cette proposition de résolution « soit rapidement inscrite à l’ordre du jour ».
    Selon la sénatrice, une demande similaire arrivera à l’Assemblée nationale via Yves Jégo, député et président de l’UDI. La parlementaire espère que des élus de tous les groupes politiques « soutiendront » cette démarche.

    Ça serait bien que la France relève la tête face à ceux qui se prennent pour les « MAITRES DU MONDE »


  • Visite guidée de St André d’Olérargues

    Clocher

    La communauté d’agglomérations du Gard Rhodanien organise le 19 juin une visite du village.

    Un guide professionnel et des bénévoles du village feront découvrir les bâtiments et les ruelles en racontant l’histoire, les anecdotes (vraies et fausses) et les potins du village.

    A l’issue de la visite, un verre de l’amitié sera offert par le Mairie dans la salle communale.

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  • Le rêve américain du gaz de schiste serait un mirage !

    Gaz de schiste
    Source: www.economiematin.fr – June 5, 9:17 AM

    Le nouveau rêve américain – redevenir les rois du pétrole – n’était bien qu’un rêve : l’EIA (Energy Information Administration) a ramené sur terre les espoirs de trouver en quantité énorme du gaz et du pétrole de schiste en Californie en diminuant les estimations de 2011 de 96%.

    Au lieu de contribuer activement à l’autonomie énergétique souhaitée par les Etats-Unis, cette réserve ne devrait plus fournir que 32 jours de pétrole à l’économie américaine. Ce n’est pas sans conséquence sur le prix du pétrole et l’évolution du dollar.

    La déception des prévisions

    En 2011, la société Intek publiait une étude démontrant que le sol californien regorgeait d’un trésor : de l’or noir ou du gaz en abondance. La réserve nouvellement étudiée était ainsi censée contenir l’équivalent de 15,4 milliards de barils, autrement dit le site de Monterey représentait donc 64% des ressources américains en pétrole de schiste. Le début d’un nouvel âge d’or pour les Etats-Unis.

    Finalement, après correction faite par l’EIA il semble que les réserves réelles soient inférieures de 96% à celles annoncées précédemment, soit 600 millions de barils… Au final c’est donc une dépréciation de deux tiers des espoirs partis en fumée.

    Les retombées pourraient être dramatiques pour les Américains, et plus particulièrement pour la Californie. En effet cette immense réserve supposée devait permettre de créer 2,8 millions d’emplois et rapporter quelques 24,6 Mds $ de recettes fiscales. Les Américains envisageaient même d’exporter le pétrole et le gaz nouvellement découverts, en modifiant l’Export Administration Act de 1979 (jusqu’ici l’énergie fossile est considérée comme étant une ressource stratégique en cas d’embargo et donc interdite d’export). Pour ce faire, il aurait évidemment fallu que l’extraction de pétrole soit plus que suffisante pour satisfaire les besoins des Etats-Unis, pour que le pays stoppe ses importations. Ce scénario semble bien loin désormais. Ces espoirs n’étaient fondés que sur du vent ; beaucoup de vent même.

    Comment la première étude a-t-elle pu être aussi imprécise ? Certains spécialistes, dont le géologue David Hughes, avaient pourtant menés des estimations empiriques et conclue que la Californie ne devrait pas, pour son futur économique et énergétique, compter sur ces ressources car les réserves probables étaient bien trop optimistes. De même il y a un an, Bill Powers (auteur de Cold Hungry and in the Dark) contredisait les chiffres et dénonçait les manipulations de la « la machine médiatique de l’industrie pétrolière ». Lorsque l’EIA anticipait 100 ans d’indépendance énergétique, Bill Powers n’y voyait que 5 à 7 ans. Si ces spécialistes indépendants sont arrivés à de telles conclusions, pourquoi Intek et l’EIA ont-ils pu se tromper ?

    Comment expliquer de telles erreurs d’appréciation ?

    Les chiffres sont particulièrement importants en économie : c’est sur quoi repose tout raisonnement et tout projet. Ainsi en surévaluant très largement ces anticipations de réserves, les Etats-Unis ont pu temporairement faire croire à une reprise durable dans le pays et ainsi soutenir la solidité du dollar face aux diverses attaques récentes dénonçant l’usage de la « planche à billets » électronique.

    C’était aussi un parfait prétexte de lobby pour légitimer l’exploitation du site de Monterey. Il est en effet délicat de faire accepter la fracturation hydraulique aux riverains. Mais dans le cas de Monterey l’importance des réserves semblait largement compenser les dommages écologiques et économiques : endommagement des infrastructures locales, anomalies sur le marché du travail, pollution de nappes phréatiques, etc. Désormais, non seulement la réserve a « diminué » de 96%, mais de nouvelles recherches publiées le mois dernier ont démontré que les émissions de méthane (gaz dangereux pour l’environnement) étaient quant à elles sous-estimées de 100 à 1 000 fois.

    En diminuant de 96% l’intérêt supposé de ces sols schisteux et en multipliant ainsi le risque environnemental, le site de Monterey n’a plus d’intérêt.

    Le pétrole nord-américain dans des plus hauts

    Le pétrole flambe. Certes pas autant qu’en 2007 où le baril avait atteint 150 $ environ, mais il touche des niveaux très élevés depuis cette année record. Serait-ce dû une reprise de l’activité économique, énergivore, aux Etats-Unis ? Les chiffres de PIB le démentent.

    En réalité, la production de pétrole aux Etats-Unis a fortement progressé depuis 2008, passant de 5 millions de barils par jour à près de 7,5 millions en 2013. Pourtant, les marges des raffineurs n’ont pas cessé de diminuer depuis mi-2013 et s’approchent désormais des niveaux les plus bas depuis 5 ans. Plus de pétrole, mais plus enfoui et de qualité moindre, donc de plus en plus coûteux de l’exploiter. Tendance générale dans le monde : là où jadis le pétrole sortait tel un geyser il faut aujourd’hui forer à des kilomètres de profondeur ou fracturer les sous-sols pour n’en trouver qu’un peu.

    La hausse des prix du pétrole semble donc une tendance installée.

    La revue à la baisse des réserves ne devrait pas arranger les choses.

    Les Etats-Unis importeront toujours 40% du pétrole dont ils ont besoin et exporteront des dollars qu’ils créent à volonté en faisant fonctionner la planche à billets !

    Gaz de schiste1

    Gaz de schiste2

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  • Cœur de bœuf

    tomate
    Source www.challenges.fr – Jean-François Arnaud

    C’est la star des tomates mais 90% de celles que nous achetons sont des contrefaçons, issues de croisements avec des variétés industrielles sans saveur.

    Mais, presque aussi grave, une gigantesque supercherie qui risque de longtemps prolonger la défiance des consommateurs envers ce qu’on leur donne à manger. Cela fait une quinzaine d’années maintenant que la tomate, deuxième produit le plus consommé du rayon primeurs, derrière la pomme de terre, est devenue l’enjeu d’une bataille commerciale acharnée.

    Il se consomme aujourd’hui plus de 14 kg de tomates par an et par habitant en France. Ce marché pèse 1,3 milliard d’euros.

    Dans les années 2000, la grande distribution a senti que ses clients étaient en train de se lasser des tomates en vrac, sans odeur, sans saveur, cultivées hors sol, qui étaient alors sur le marché.
    Il faut bien reconnaître que le comportement des consommateurs est paradoxal. Ils demandent des tomates toute l’année, ce qui oblige les commerçants à s’approvisionner au Maroc, avec des produits pouvant supporter le transport et une conservation plus longue, et donc moins de goût, et, dans le même temps, ils se plaignent du goût insipide des tomates qu’ils achètent en plein hiver.
    La recette bretonne pour appâter le chaland

    C’est la filière bretonne qui a trouvé la solution grâce plusieurs innovations.

    Une réactivité qui permet à la Bretagne et à sa voisine, les Pays de la Loire de fournir aujourd’hui plus de la moitié de la production française. La tomate grappe est alors née. Avec son aspect plus sauvage, sa couleur rouge éclatant, et ses fruits reliés entre eux par une tige libérant un fort parfum caractéristique, elle a été longtemps le produit parfait.

    Elle a été suivie par la tomate cerise, qui a permis à ce produit de s’inviter à l’heure de l’apéritif et dans les utilisations nomades. La tomate a aussi bénéficié des recommandations sanitaires sur la consommation de 5 fruits et légumes par jour. Il est plus facile de prendre des tomates cerises que des brocolis ou même des endives. Mais ce n’était pas encore suffisant.

    Les consommateurs ont fini par se lasser aussi de la grappe pour la simple raison qu’elle n’est pas très bonne. Produite hors sol, son goût est assez fade même si son odeur est puissante. « On n’en veut même pas pour faire du ketchup, car cela obligerait à rajouter beaucoup d’arômes et de sucre », confie un professionnel.

    Le filon juteux des tomates anciennes

    Les experts en marketing, ont bien entendu ce qui revient constamment dans les commentaires des consommateurs: « les tomates étaient meilleures autrefois! ».
    Qu’à cela ne tienne, il suffisait de relancer, en les adaptant, les variétés de tomates anciennes. Surfant sur la mode des légumes oubliés et le discours des grands cuisiniers passionnés par leurs potagers, la filière bretonne s’est mise à produire en quantité industrielle des croisements de tomates ayant l’aspect des « coeurs de boeuf » ou d’autres variétés anciennes.

    L’idée de départ consistait à segmenter à nouveau le marché en créant cette catégorie plus lucrative encore, des tomates oubliées, après une segmentation par la taille, par la forme et par la couleur. Un énorme succès. Ces variétés sont largement plébiscitées par les consommateurs. Mais le seul inconvénient, toujours le même, c’est le goût. « Ce que l’on appelle « cœur de bœuf » sont à 90% des produits insipides, creux, à la peau épaisse et de consistance farineuse, s’indigne Alain Cohen, grossiste à Rungis.

    La véritable cœur de bœuf est savoureuse, molle quand elle est mûre et ne se conserve pas plus de trois jours ».

    Consciente du problème, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a invité les commerçants à ne qualifier de cœur de bœuf que les tomates, elles sont très rares dans les commerce, de cette variété et non pas les nombreux croisements que l’on en fait. L’enjeu économique est considérable quand on sait que les variétés croisées ont un rendement cinq à six fois plus efficace à l’hectare. Et le problème n’est pas près d’être résolu car derrière cette cœur de bœuf plébiscitée par les Français, d’autres variétés contrefaites sont annoncées : la tomate ananas, la noire de Crimée, la green zebra.

    La salade va prendre des couleurs mais le consommateur qui rit jaune, risque de faire une colère noire.


  • Pas que des mauvaises nouvelles …

    Baleine a bosses
    Source : www.ladepeche.fr – Juin 1 2014

    UNE JOLIE HISTOIRE : Un naufragé survit en s’accrochant toute une nuit à une baleine à bosses

    C’est une histoire incroyable qu’a vécue un pêcheur de Madagascar. Alors que sa pirogue avait chaviré au sud de Nosy Be, le naufragé a été miraculeusement sauvé par une baleine à bosses. L’homme a survécu en s’accrochant à l’aileron du cétacé pendant toute une nuit, selon L’Express de Madagascar.

    Vendredi 23 mai, Mara Beanjara se trouvait avec deux autres pêcheurs dans une pirogue lorsque celle-ci a sombré au large d’Antsaravibe Nosy Be Helville. « La pirogue à voile de ces pêcheurs s’est cassée. À la tombée de la nuit, leur embarcation a fini sous les eaux » a expliqué le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie de Nosy Be.

    Mara Beanjara a alors eu la chance d’apercevoir une baleine. « J’ai cru voir comme un monticule ou une sorte d’île fugitive. Tentant le tout pour le tout, je me suis approché. Lorsque je m’y étais accroché, il s’est mis à bouger. C’est alors que j’ai réalisé que j’étais tombé sur une baleine » raconte le rescapé. Une baleine à bosses à laquelle il va s’agripper pendant près de dix-huit heures.

    Le marin a finalement été repêché par l’équipage d’un cargo côtier le samedi, vers midi. « Il s’en est sorti avec de graves écorchures à la jambe. Sitôt sur la terre ferme, il a été transporté à l’hôpital de Nosy Be. En plus de ses blessures, il était très épuisé » commente le commandant. De son côté, le naufragé raconte : « Cela a été un véritable cauchemar. A un moment, je pensais que je n’allais pas m’en sortir. Tantôt la baleine plongeait en profondeur, tantôt elle jouait à la surface avec des baleineaux de sa colonie. Fort heureusement, son aileron dorsal sortait la plupart du temps à la surface ».

    Quant aux deux autres pêcheurs, Bandro et Tino, ils sont toujours portés disparus, hélas.

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  • Un grand espoir contre l’hépatite C, surtout pour les labos qui se frottent les mains !

    Source d’après blog du Dr Moulinier

    Comme vous le savez, il y a quelques temps le gouvernement a changé et il va falloir encore plus nous serrer la ceinture car les caisses sont vides et tout particulièrement dans le domaine de la santé. On nous prend vraiment pour des poires !
    Poire

    Comme d´habitude les médecines alternatives vont être encore plus concernées ainsi que tous les médicaments dit de confort qui ont le privilège de soulager les souffrances des patients depuis de nombreuses années sans avoir à constaté d´effets secondaires majeurs et, comble de l´indécence, d´être affreusement bon marché et donc peu rentables, voire plus du tout rentables pour l´industrie pharmaceutique.

    C´est peut-être vrai finalement que nous sommes des poires en continuant à faire aveuglément confiance à nos élites car les infos que je vais vous révéler ne sont nullement cachées.

    Poire3

    Et pourtant, l´air de rien, on va l’avoir dans le dos (si on a le temps de se baisser à temps sinon …)
    Cela a commencé par une info qui s´est diffusée très rapidement sur Internet :
    « L´hépatite C peut être guérie en 3 mois par un nouveau médicament le SOVALDI (Sofosbuvir) commercialisé maintenant par le groupe américain GILEAD. »

    Émission de France Inter du samedi 25 mai 2014.

    Le coup de génie de ce labo est de vendre ce médicament au prix exorbitant de 56 000 € en France pour 12 semaines de traitements, soit 666 € le comprimé!
    C´est très fort ! Ensuite il suffit d´appliquer les recettes habituelles pour obtenir le jackpot.

    Allez explorer le site du laboratoire Gilead, je vous conseille de visiter leurs pages.

    Vous allez ainsi très vite comprendre en voyant les subventions conséquentes que reçoivent les associations AIDES, ACT-UP-PARIS, SOS hépatites entre autres de la part de ce laboratoire. Vous verrez comment ils se mobilisent aussi activement auprès des médias pour permettre la mise sur le marché de ce médicament.
    D´ailleurs cela a marché car il n´y a pas trois semaines nous avons eu une offensive sans précédent sur France Inter et les deux journaux télévisés grand public de France 2 et de TF1. Ces annonces ont été avalisées par les grands experts médicaux de la question qui participent au comité scientifique de l´ANSM qui permet la mise sur le marché de ce produit.

    Pour les participants à ce comité on trouve par exemple :

    – Le professeur Stanislas POL qui, ne cache pas, comme la loi l´ y oblige, ses conflits d´intérêts notamment avec le laboratoire GILEAD.

    – Le professeur Jean Michel PAWLOTSKY, président de la commission ARNS, est celui qui me parait le plus digne d´intérêts. En septembre 2013, il signe sa déclaration qui confirme, sans donner de précision, ses liens d´intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques. Et il publie aux États-Unis que lui aussi touche des rémunérations de la part du laboratoire GILEAD.

    Alors, vous commencez à comprendre!

    Poire4

    Le plus intolérable, c´est quand on étudie le document officiel du laboratoire Gilead qui est publié pour prouver l´efficacité de leur médicament si merveilleux qui n´aurait pratiquement aucun effet secondaire…. On y apprend que pour eux, dans le cadre de l´hépatite C, la définition de la guérison c´est d´avoir deux analyses de sang à 3 mois d´intervalle qui attestent de la disparition du virus (voir page 43 du document).

    Mais « quid » à 6 mois, à 9 mois, à 2 ans, à 5 ans d´arrêt du traitement ? Et « quid » des conséquences éventuelles de ce traitement à 3 ans, à 5 ans et à 10 ans ? Car nous n´avons pas un an de recul vis à vis de ce médicament.

    Alors ne vous étonnez pas de la décision de l´ANSM du 14 février 2014 décidant d´autoriser en France la prescription du Solvadi (ou Sofosbuvir).
    On n´est pas à 56 000 € près, par patient, quand même !

    Alors, quand on va vous expliquer que vos retraites doivent diminuer, que les salaires ne peuvent plus augmenter, que les médicaments que vous aviez l´habitude d´utiliser ne peuvent plus être pris en charge par la sécurité sociale car les caisses de l´État sont vides, rappelez-vous au moment d´exprimer votre avis devant les urnes des propos de Stéphane Hessel « Indignez-vous ».

    Ne soyez donc pas surpris de voir la Bourse s´intéresser de près à la vente du médicament Solvadi et d´observer l´évolution du cours des actions du laboratoire américain GILEAD.

    Ne soyez plus étonnés de voir nos spécialistes de l´ANSM et de l ´ARNS recommander le dépistage précoce à outrance de l´hépatite C pour les malades qui s´ignorent, à 56 000 €, il n´y a pas de petits profits.

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  • Dérive et manipulation télévisuelle ou le plaisir des médias de mettre de l’huile sur le feu !

    Télé1
    Source : Breizh-info jeu., 29 mai 2014

    Cam Clash est une nouvelle émission réalisée et diffusée par France 4 , chaîne du service public, financée avec la redevance audiovisuelle et les impôts que payent l’ensemble des Français.

    Le concept de l’émission qui vient des Etats-Unis ? Des acteurs simulent des scènes de tensions sociales et des réactions réelles viennent se greffer à la fiction, sous l’œil de la caméra. Les intervenants sont ensuite interrogés sur leurs motivations.
    Le concept est si bluffant que la vidéo d’une intervention raciste contre une jeune femme voilée a fait le buzz. Pourtant, il s’agit en partie d’une mise en scène puisque le commencement de l’action raciste est provoqué par des acteurs.
    L’absence de distinction du faux et du vrai de ce type de vidéos, qui peuvent se répandre très vite sur la toile, risque de porter préjudice à des situations vraiment vécues en faisant planer le doute leurs réalité et d’induire le spectateur en erreur.

    Souhaitant mettre en avant et dénoncer certaines réactions jugées racistes, sexistes, homophobes, la chaîne publique organise en fait tout simplement à une sorte de manipulation mentale.

    Télé2

    Le fait de provoquer une situation ou une remarque raciste, sexiste, homophobe avec des acteurs et d’agresser un individu, lui aussi acteur, peut créer un clivage au sein de la population et des tensions qui n’auraient pas existé sans l’intervention des médias.

    Une technique de manipulation des masses – celles qui assistent et participent à la scène et celles qui regardent l’émission – que ne renieraient pas certaines dictatures.

    Quelques jours avant un scrutin qui a vu près de 45% des électeurs s’abstenir et un quart des votants choisir le Front National, le service public voudrait-il agrandir un peu plus le fossé qui sépare la classe dirigeante et médiatique du peuple ?

    Télé3

    Quand on pense qu’il suffirait d’éteindre sa télévision pour amorcer une révolution.
    En même temps pourquoi passer à l’action quand on peut se prélasser dans l’indolence neuroleptique des « Feux de l’Amour » ? Car, même un téléspectateur averti demeure, au mieux, disposé à se désinformer en se divertissant, au pire, heureux de se divertir en s’abrutissant. Il ne souhaite aucunement échapper à cette dialectique de la propagande.

    Voir (éventuellement) un extrait de la vidéo de l’émission pour comprendre mon propos.


  • C’est quoi une frontière ?

    Alors même que la question des territoires en Europe est une actualité brulante, il peut être intéressant de voir à quel point le «quoi appartient à qui» est une question plus que complexe sur notre vieux continent …

    Dans ce « défilé du temps » hallucinant, découvrez 1000 ans d’évolution des frontières en Europe au grès des différentes crises et évènements qui ont secoué notre histoire.

    Ce que nous tenons pour acquis aujourd’hui … ne l’a pas toujours été au long de notre histoire. Raison de plus pour ne pas oublier ce qui se passe pas si loin de chez nous …

    Cliquez sur la carte et mettez-vous en plein écran. Les années défilent au bas de la carte. Edifiant !

    Frontieres

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  • Et si nous parlions un peu du Traité Transatlantique

    Traité1
    Source : site Donde Vamos mer., 28 mai 2014

    C’est un peu long, désolé, mais il faut en parler

    Alors que nos impôts ont financé des spots de propagande destinés à nous faire voter pour un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement des délires ultralibéraux, il est temps de rappeler ce qui nous attend avec le « Traité Transatlantique », un machin imposé contre l’avis des peuples, de manière aussi malhonnête qu’efficace pour la Finance.

    Pourtant, c’est le plus gros accord commercial existant, qui concerne la moitié du PIB mondial et 40% des échanges mondiaux.

    A Quoi sert ce parlement européen ?
    Réponse : il ne sert à rien. Il est censé représenter le peuple, alors qu’on veut nous imposer un texte inique, qui coupera l’herbe sous le pied à TOUTE initiative citoyenne ou nationale dès lors qu’elle nuira aux intérêts du commerce, des « investisseurs » comme on dit.

    Si ce texte est en passe de se concrétiser, c’est parce que beaucoup de monde a un intérêt financier à ce que les choses se passent ainsi.

    Derrière, il y a l’idée de favoriser les mêmes lois des deux côtés, sachant que les lobbies sont présents dès l’origine d’un grand nombre de textes législatifs.

    Et si l’on mettait des « barrières au commerce » ?

    Cela finira devant l’OMC ou un machin du même genre, qui obligera l’Etat coupable à céder et à verser des millions de dollars aux entreprises lésées.

    Ce n’est pas de la science-fiction : c’est déjà ce qui est arrivé au Mexique ou au Canada, déjà sous le joug d’un traité similaire. Le Canada a ainsi perdu les 30 procédures intentées par des entreprises contre l’Etat, en vertu de l’accord de libre échange local, l’ALENA.

    Traité2

    L’idée avec ce traité est de rendre automatiques les sanctions contre les Etats souverains récalcitrants. Déjà aujourd’hui, ces lois commerciales passent systématiquement avant l’intérêt général. Ainsi, l’Allemagne, qui veut cesser avec le nucléaire, devra payer à Vattenfall (production et de distribution d’électricité suédoise) 1,7 milliard de dollars.

    La Colombie a du détruire des tonnes et des tonnes de semences, juste parce qu’elles n’ont pas été brevetées par les multinationales. C’est aussi ce qui arrivera chez nous si le traité passe, car la « propriété intellectuelle » des investisseurs passe avant la santé des citoyens. Oui aux OGM, non aux semences ancestrales.

    Les droits de douane aujourd’hui fixés autour de 4% seront abolis. Nos produits agricoles, moins subventionnés que les OGM US, auront du mal à s’imposer sur les étals.

    Evidemment, il faut oublier toute idée de nationalisation d’entreprise privée.

    Les cabinets d’avocats se frottent les mains

    Avant même que les lois ne passent, les cabinets d’avocats n’hésitent pas à écrire aux gouvernements concernés pour les menacer de poursuites. De nombreux textes finissent ainsi à la poubelle, encore à l’état de brouillon. En effet, contrairement aux multinationales, les Etats n’ont pas des budgets illimités pour les procédures internationales.
    Ces menaces de poursuites sont même devenues des outils de lobbying comme les prostituées ou les bons dîners.

    Les « droits des investisseurs » sont clairement opposés à l’intérêt général, mais c’est bien leurs droits qui primeront encore davantage sur ceux des citoyens. L’accord sur le « droit des investisseurs » en matière de commerce et d’investissement (on pourrait plutôt parler de casse sociale) donne aux investisseurs étrangers une protection bien plus élevée que ne le font aujourd’hui les constitutions des Etats.

    Même les profits escomptés sont considérés comme des biens.

    Alors logiquement, si un Etat veut nationaliser, il devra verser de très importantes compensations. Par exemple, la Libye a été poursuivie par un promoteur touristique koweitien, qui réclamait plus de 900 millions de dollars pour les « profits perdus » liés à « des pertes d’opportunités » pour un projet touristique. Et cela, alors que le promoteur n’a investi que 5 millions de dollars dans ce projet, et que la construction du complexe n’avait même pas commencé. Eh bien, la Libye a été condamnée à verser 935 millions de dollars !!!

    On va même créer un droit et des tribunaux spéciaux rien que pour lesdits « investisseurs », qui les fera passer outre les lois nationales auxquelles nous sommes tous assujettis.
    Aujourd’hui, la France peut encore bloquer les velléités procédurières des multinationales qui cherchent à attaquer l’Etat. Ainsi, le conseil constitutionnel a pu bloquer les poursuites d’une pétrolière texane, Schuepbach, vexée qu’on lui refuse le droit d’extraire du gaz de schiste en France.

    Désormais, c’est un tribunal d’arbitrage basé à Washington, le CIRDI, qui décidera.

    Avec ce traité, aucun Etat ne pourra plus interdire quoi que ce soit en matière commerciale.
    Pas possible d’interdire l’extraction de gaz de schiste (d’autant qu’un accord secret cherche à favoriser ce type de technique), pas possible d’interdire le nucléaire, pas possible d’interdire les OGM ou les produits chimiques, ni les médicaments, pas possible d’imposer un salaire minimum, pas possible de prendre des mesures de protection de la santé ou de l’environnement, pas possible de faire du protectionnisme, de réguler les produits dérivés, les placements à risque, l’opacité financière…

    Ces dernières années, le nombre de poursuites par des entreprises contre des Etats a fortement augmenté, et de nombreux cabinets d’avocats spécialisés se sont créés grâce à ces accords bilatéraux sur l’investissement.

    Mensonges

    On nous vend ce traité comme une chance pour la croissance, car, nous dit-on, un climat favorable à l’investissement favorise l’investissement. Cela pourrait sembler basique, mais des études montrent que ces accords n’augmentant pas les investissements venus de l’étranger. Ils enlèvent juste des droits aux citoyens des Etats qui n’ont plus rien de souverains. Le Brésil, par exemple, n’a signé aucun accord d’investissement, mais les investisseurs continuent d’y investir.

    La commission européenne affirme le « droit des Etats à réguler », mais c’est un mensonge, du même acabit que les mensonges concernant la « constitution européenne »: en réalité, le droit des investisseurs passera avant le droit des Etats à limiter les droits des investisseurs.

    C’est comme quand la commission assurait que la constitution garantit les droits des citoyens : rien de plus faux, puisque tous ces droits sont conditionnés à la sacro sainte « concurrence libre et non faussée ». En outre, on sait déjà que les pays signataires devront assurer la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité.

    La commission dit que les Etats pourront rejeter des investisseurs quand cela concerne l’intérêt public. Là encore il s’agit d’un mensonge : la commission sait très bien que les tribunaux condamnent systématiquement les Etats à la demande des investisseurs  » lésés ». Et puis, « même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de by DiscountExtensi »>dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen », précise Le Monde Diplomatique de novembre 2013.

    La commission ose dire que ce traité est destiné à renforcer la « transparence » des procédures. Mais en réalité, le public n’est jamais informé des tenants et des aboutissants de ces procédures. Ben oui : secret industriel.

    Et en réalité les arbitres de ces conflits commerciaux sont très peu nombreux, et d’après Le Monde Diplomatique, une quinzaine d’entre eux se partagent 55% des affaires.

    La commission dit qu’elle favorisera le règlement des conflits au niveau national. En fait, elle ne fera rien, et les investisseurs savent qu’ils ont toutes les chances de gagner avec un tribunal supra national.

    Rappelons que ces accords sont secrets.

    Traité3

    Impossible pour les citoyens de connaître le contenu des discussions. Tandis que les multinationales, elles, très bizarrement, connaissent exactement l’évolution des négociations.

    Pourquoi ce manque de transparence flagrant ? Parce qu’on sait très bien que les citoyens ne veulent pas de ce truc. Celui qui négocie ledit traité pour l’Europe, un gugusse tout seul aux commandes, s’appelle Ignacio Garcia Bercero, commissaire au commerce qui hante les couloirs de la commission depuis 25 ans. Eh bien figurez vous qu’il est impossible de trouver sa biographie complète. De savoir par où il est passé, avec qui il a fricoté…

    Comme disait Coluche: « Si voter changeait quelque chose, ça fait longtemps que ce serait interdit ».

    Depuis Jean Monnet, l’Europe se fait contre les peuples, à force de propagande, de mensonges, de magouilles et de tractations de couloirs. A force, les citoyens sont devenus vigilants. C’est le peuple qui est souverain, pas les élites technocrates qui nous dirigent.

    L’Europe est aujourd’hui face à son histoire, face à près de 70 ans de mensonges. Les citoyens en ont marre d’être les seuls moutons à se faire tondre par une clique qui, en outre, a montré maintes fois son haut niveau de corruption.

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  • Un documentaire à voir concernant l’appropriation des semences mondiales par 5 multinationales !

    Semences

    Si vous avez la patience de trente seconde de Pub je vous conseille de regarder ce documentaire de Stenka Quillet et Clément Montfort durant 50 mn, c’est édifiant et ça fait réfléchir au monde que nous fabriquons malgré nous.

    Cliquez ici : La Guerre des Graines

    L’émission : En Europe, une loi censée contrôler l’utilisation des semences agricoles devrait bientôt voir le jour. Derrière cette initiative, qui empêchera les agriculteurs de replanter leurs propres graines, se cachent cinq grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché. Direction la France, où des paysans cherchent une alternative aux graines issues de l’industrie, puis les couloirs du Parlement à Bruxelles, où se joue un épisode déterminant de la législation. En Inde, Vandana Shiva, scientifique militante, est devenue la bête noire de la multinationale Monsanto. Au Spitzberg, près du cercle polaire, une chambre forte a été creusée dans la glace pour préserver des graines issues du monde entier, en cas de catastrophe écologique … (Voir la suite en images)

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  • Voyage au centre de la terre III

    RESUME des épisodes précédents : cliquez ces liens

    Voyage au centre de la terre, un ouvrage exceptionnel et méconnu

    Retour vers le centre de la terre

    La Fontaine recoule …

    Florent Gandi et son fils Lucas, lors d’une visite de contrôle, ont découvert une habitante à la Font de Vendras.
    Lucas l’a immortalisée sans la réveiller …

    La chauve sourit


  • Jean ROBERTET – L’exposition des couleurs

    J. Robertet

    POESIE DU 15° SIECLE Jean ROBERTET (14??-1503)

    L’exposition des couleurs

    Le blanc
    Entre toutes couleurs suis la premiere,
    Humilité signiffie et simplesse,
    Dont le lys blanc est des fleurs la maistresse :
    Saincte Escripture en donne foy planiere.

    Bleue
    Et moy qui suis de coulleur celestine,
    Dont fin azur a son pris et valleur,
    Signiffiant loyaulté pour meilleur,
    Je doy au blanc par droit estre voisine.

    Rouge
    Rouge ne doit des autres couleurs moindre
    Soy repputer, car il monstre victoire,
    Pompe, orgueil, arrogant veyne gloire,
    Qui ne peult hault et bas ne veult descendre.

    Gris
    Je qui suis gris signiffie esperance,
    Coulleur moyenne de blanc et noir meslée ;
    Et soye seulle ou à autre assemblée,
    Le moyen tiens en commune actrempence.

    Vert
    A l’esmeraulde ressemble precieuse,
    Me delectant en parfaicte verdeur ;
    Mal seant suis avec noire couleur
    Et n’appartiens qu’à personne joyeuse.

    Jaulne
    De rouge et blanc entremeslez ensamble,
    Ma coulleur est ressemblant à soucie ;
    Qui joyra d’amours ne se soussie,
    Car il me peult porter se bon luy semble.

    Violé
    Je suis de noir et rouge composée
    Coulleur viollée ainsi m’appelle l’on.
    Vestu en fut le traistre Gannellon,
    Dont par le monde encor suis diffamée.

    Tanné
    Je porte ennuy en couverte pencée,
    Car ma coulleur est de sorte terrestre,
    De faitz et ditz qui doubteux peuvent estre,
    je suis changeant et de peu de durée.

    Noir
    Je signiffie dueil et merencolie,
    Desplaisance, tristesse, aspre courroux ;
    Obscure noire coulleur desplaist à tous ;
    Qui son cueur taint en moy fait grant folie.

    Riolépiolé
    Et moy qui suis riolé piolé,
    Broille meslé de rouge, noir et blanc,
    Comparé suis de sorte à Faulx Semblant,
    Qui a maint homme destruit et afollé.

    L’acteur
    Prince, qui veult porter coulleur diverse
    En devise, cecy luy peult valloir ;
    Chascun choisisse et preigne à son vouloir :
    Quant est à moy, j’ay prins la blanche et perse.


  • Peut-être qu’en France, il y a aussi beaucoup de démence sénile. Ceux-ci expliquant cela !

    Elections

    En Allemagne 1,4 millions de personnes atteintes de démence sénile

    Certains des électeurs allemands qui ont voté pour les élections européennes ce dimanche ne se souviennent déjà plus pour qui ils ont voté, et pour cause : ils souffrent de démence sénile, et certains d’entre eux n’ont plus assez de capacités cognitives pour réaliser qu’ils ont participé à une élection.

    L’Allemagne connait un sévère problème de vieillissement démographique, et on estime qu’un tiers des électeurs est âgé d’au moins 60 ans.

    Mais le pays compte aussi 1,4 millions de personnes atteintes de démence sénile, quasiment toutes en âge d’aller voter. La moitié d’entre elles, soit 700.000 personnes, n’est déjà plus capable de prendre des décisions. Le problème, c’est que la plupart d’entre elles disposent toujours du droit de vote.
    En effet, ce droit ne peut leur être soustrait que par une mise sous tutelle, mais seulement 120.000 personnes auraient été radiées des listes électorales pour cette raison. Les autres peuvent donc théoriquement continuer à exercer ce droit, ou plus exactement, à se faire assister par des personnes de leur entourage pour exprimer leur opinion.

    La possibilité du vote par correspondance ouvre la porte à toutes sortes d’abus.

    La possibilité du vote par correspondance ouvre la porte à toutes sortes d’abus quant au choix du vote des proches qui s’expriment pour le compte d’un électeur gâteux, indique le journal allemand.
    Beaucoup affirment qu’ils continuent de voter pour le parti que la personne atteinte de démence sénile avait soutenu lorsqu’elle était encore valide. Mais on peut se demander ce qui se passe lorsque ce parti n’existe plus, par exemple. On peut également supposer que certains de ces électeurs auraient pu changer d’avis selon les circonstances, et que le vote par procuration ne reflète pas l’opinion qu’ils auraient eue s’ils avaient encore toutes leurs facultés. Enfin, on ne peut évidemment pas exclure les abus probables des proches qui utilisent le vote d’un proche affaibli pour voter une seconde fois et soutenir le parti de leur choix sans tenir compte des opinions que leur proche pouvait avoir autrefois.

    Des associations caritatives se chargent des votes…

    On peut spéculer que c’est ce qui se passe dans certaines maisons de retraite, affirme le journal allemand. Dans ces établissements, il est monnaie courante que ce soit le personnel soignant qui assure le vote à la place des pensionnaires séniles.
    Ainsi, certains votes provenant des établissements de Heimen der Arbeiterwohlfahrt, une association caritative plutôt de gauche, sont quasiment tous en faveur du SPD, le parti socialiste allemand, tandis que les pensionnaires des maisons de retraite Caritas-Heimen, une association plutôt teintée à droite, ne votent que pour les politiciens de la CDU, le parti conservateur d’Angela Merkel.
    Ce problème épineux embarrasse particulièrement les dirigeants politiques allemands, du fait de sa sensibilité. Mais tôt ou tard, il faudra mener ce débat, affirme le journal. Il rappelle que la démographie particulière de l’Allemagne risque de le rendre rapidement explosif. Dans 20 à 30 ans, le nombre des électeurs séniles aura doublé, et ces 3 millions d’électeurs particuliers représenteront alors 5% de l’électorat allemand.

    Je me demande s’il n’y en a pas encore plus en France …

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  • Ou va s’arrêter « le Progrès » ! (Si cela en est un …)

    usine légumes

    Source : www.leparisien.fr – May 26, 10:01 AM

    Connu pour ses appareils électroniques ou ses réacteurs nucléaires, le conglomérat industriel japonais Toshiba va maintenant faire parler de lui dans le monde de… l’agriculture. Il vient en effet d’annoncer ce jeudi qu’il allait vendre des légumes fabriqués en usine. «Nous allons donner une nouvelle dimension à notre division de soins sanitaires», a expliqué Toshiba dans un communiqué

    Sans pesticides ni autres substances chimiques

    Le groupe s’apprête ainsi à produire des légumes sans pesticides ni autres substances chimiques dans une usine totalement close et aseptisée mais régie par un phénoménal appareillage électronique.

    Toshiba, qui est aussi un spécialiste des équipements médicaux et gère son propre hôpital à Tokyo, veut, dit-il, contribuer à maintenir les hommes en bonne santé. Cela passe selon lui par l’absorption d’une nourriture saine, laquelle peut être fabriquée en usine sous certaines conditions technologiques.

    C’est ainsi que Toshiba est en train d’équiper une usine inutilisée dans la banlieue de Tokyo pour la doter «d’éclairages fluorescents spéciaux optimisés pour la croissance des végétaux, d’un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d’humidité constant, d’un dispositif de surveillance de l’état physique des plantes et d’équipements de stérilisation pour l’emballage des produits».

    La délicate gestion de l’ensemble reposera sur des moyens similaires à ceux employés dans les usines de semi-conducteurs, une autre spécialité de l’éclectique groupe centenaire. «En minimisant l’entrée en contact de particules avec les produits, il est possible d’en augmenter considérablement la conservation en bon état», rappelle Toshiba.

    3 millions de salades, épinards et autres légumes

    Sur une surface de près de 2.000 mètres carrés, le groupe va produire l’équivalent de 3 millions de salades par an et approvisionner en laitues, épinards et autres légumes des supermarchés, supérettes et restaurants. Toshiba prévoit aussi de cultiver, en fonction de la demande, des légumes ayant des particularités précises, comme une plus forte teneur en vitamine C. Il dit étudier en outre la construction d’une grande usine de légumes hors du Japon ainsi que la vente d’équipements dédiés à ce type d’installations.

    Toshiba n’est pas le premier groupe d’électronique du Japon à s’intéresser aux «usines à légumes». Ses compatriotes Panasonic et Fujitsu ont aussi chacun des «exploitations agricoles» de ce type, mises en exploitation récemment dans la préfecture de Fukushima où une partie de la population préfère des légumes cultivés en lieu clos de crainte que ceux des champs ne soient radioactifs.

    Cela me laisse sans voix …

    usine légumes2

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  • Médocs or not médocs – La est la question !

    Médoc

    885 000 « événements indésirables graves »
    causés par des soins médicaux ont lieu chaque année en France. La moitié nécessite une hospitalisation en urgence. L’autre moitié non, parce que les patients sont déjà à l’hôpital !!!

    Ces chiffres sont tellement énormes qu’on a peine à y croire. Rapportés au nombre de personne en France qui sont en mauvaise santé, ils semblent indiquer que la plupart d’entre nous, serons, un jour ou l’autre, victimes des « soins » de la médecine conventionnelle.

    Et pourtant, ces chiffres émanent de la Drees, la direction de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé, peu susceptible d’avoir noirci le tableau. Car quand une administration ou une entreprise s’évalue elle-même, elle a plutôt tendance à se jeter des fleurs.

    Lorsqu’on pense aux effets secondaires des médicaments, ce qui vient d’abord à l’esprit sont les maux de tête, les vertiges, la bouche sèche, ou encore les accidents cardiaques graves comme dans le cas du Médiator (valvulopathie).
    Mais on oublie souvent une autre catégorie d’effets secondaires, beaucoup plus insidieux, et répandus : de nombreux médicaments drainent les nutriments essentiels de votre corps, ce qui provoque par carence : fatigue, affaiblissement de notre système immunitaire, et augment notre risque de maladies cardiaques et même de cancer sur le long terme.

    Cette conséquence intéresse peu les médecins qui manquent de formation en biochimie et en nutrition. Certains, qui considèrent les déficits en vitamines, minéraux et acides gras comme des fables, vont jusqu’à ignorer complètement le problème, parfois même rire de leurs patients qui s’en préoccupent.

    Quels sont nos risques ?

    L’épuisement de nos réserves de nutriments essentiels (vitamines et minéraux), qui provoque des symptômes tels que la fatigue, des crampes musculaires et l’accélération du rythme cardiaque, peut se produire en quelques semaines après le début de la prise d’un médicament.

    Le plus souvent, ces symptômes apparaissent cependant progressivement, au fil des mois, voire des années – et, par conséquent, sont considérés par les patients qui prennent les médicaments comme bénins, quand ils ne sont pas carrément confondus avec des signes de vieillissement.

    Dans certains cas, une carence non décelée en éléments nutritionnels augmente votre risque d’attraper d’autres maladies – par exemple, une carence en acide folique (vitamine B9) peut augmenter votre risque de cancer, ou causer des changements physiologiques qui peuvent ouvrir la voie à une crise cardiaque ou un AVC (accident vasculaire cérébral).

    Quelques exemples :

    Aspirine et autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS : ibuprofène, diclofénac)

    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’aspirine, sont couramment utilisés pour réduire la douleur et l’inflammation. Des millions de Français prennent aussi des micro doses d’aspirine pour fluidifier leur sang, dans le but de réduire leur risque d’une crise cardiaque ou d’AVC.

    Les nutriments éliminés par les AINS sont l’acide folique (vitamine B9) et la vitamine C.
    L’insuffisance en acide folique est soupçonnée d’augmenter le risque de plusieurs cancers, y compris les tumeurs malignes du sein et du côlon. Un taux réduit d’acide folique a également été mis en relation avec des niveaux élevés d’homocystéine, un acide aminé qui peut augmenter le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

    Les personnes qui ont peu de vitamine C attrapent plus de rhumes, de grippe et d’infections que celles ayant des taux normaux. Une carence en vitamine C peut également nuire à la capacité du corps à produire et réparer le cartilage – ce qui peut expliquer pourquoi les gens souffrant d’arthrose qui prennent régulièrement un AINS ont souvent plus de douleurs à long terme.

    Les inhibiteurs calciques

    La plupart des personnes qui ont besoin d’être soignées contre l’hypertension savent que les diurétiques (médicaments provoquant une excrétion de l’eau) peuvent épuiser leurs réserves en micronutriments essentiels, notamment le potassium. Il est moins bien connu en revanche que les inhibiteurs calciques, y compris l’amlodipine (Amlor, prescrit contre les crises d’angor, ou angines de poitrine) et la nicardipine (Loxen, prescrit contre l’hypertension), peuvent avoir le même effet.

    Nutriment éliminé par le médicament : le potassium. Les personnes qui ont un taux faible de potassium peuvent ressentir des faiblesses musculaires et de la fatigue. Leur pression artérielle peut également augmenter, ce qui annule les effets bénéfiques du médicament !

    Le GEMFIBROZIL

    Les personnes qui souffrent d’un taux élevé de cholestérol que les statines ne parviennent pas à faire baisser, ou qui souffrent de douleurs musculaires ou d’autres effets secondaires lors de la prise de statines, peuvent se voir prescrire du gemfibrozil (Lipur). Ce médicament et les autres appartenant à la catégorie des fibrates, élèvent le niveau de HDL (bon cholestérol) et réduisent les taux de (mauvais) cholestérol LDL et de triglycérides.

    Nutriments éliminés par le médicament : la vitamine E et le coenzyme Q10 (CoQ10). Une carence en vitamine E, un antioxydant puissant, peut augmenter le risque de cancer, de maladies cardiaques et d’autres problèmes de santé, tels que les troubles nerveux.
    L’insuffisance de CoQ10 se traduit souvent par des douleurs et des faiblesses musculaires, et peut provoquer des troubles du rythme cardiaque.

    Le METFORMINE

    La metformine (Glucophage) est un médicament oral contre le diabète de type 2 répandu. Il réduit la glycémie en rendant les cellules plus sensibles à l’insuline. Il entraîne également une moindre prise de poids et moins d’épisodes d’hypoglycémie (chute du taux de sucre sanguin) que d’autres médicaments contre le diabète.

    Nutriment éliminé par le médicament : la vitamine B12. Une étude publiée dans le journal Archives of Internal Medicine a révélé que les patients prenant de la metformine avaient un niveau moyen de vitamine B12 qui était de la moitié de celui des personnes qui ne prenaient pas le médicament. La metformine réduit également le niveau de vitamine B9. Une carence en ces éléments nutritifs peut causer de la fatigue, des pertes de mémoire et de la dépression.

    Il serait temps que notre médecine occidentale et sa complice l’industrie pharmaceutique trouvent des remèdes aux causes de nos maladies plutôt que de les entretenir en nous vendant des médicaments qui nous soulagent que des effets.

    Médoc 2
    Dessin de AH-Texte de Pierre-Alain


  • ON COMMENCE PAR LA VOLAILLE … A QUAND LES HUMAINS … ?

    VOLAILLE
    Source : bigbrowser.blog.lemonde.fr – 19/05/14

    C’est une alliance étonnante entre le casque à réalité virtuelle Oculus Rift et le jeu de simulation Second Life, mais appliquée au monde des volailles. Des poulets de batterie pourraient avoir l’illusion d’être des volailles fermières élevées en plein air.

    Ce n’est encore qu’un projet né du cerveau (fou?) d’un professeur assistant américain de l’université de l’Iowa (États-Unis), dans la faculté de design, baptisé Second Livestock et présenté à l’occasion d’un salon sur l’art et le design à Ames, dans l’Etat de l’Iowa, en avril.

    L’idée : les poulets seraient trop nombreux aux États-Unis pour tous vivre en plein air. Ils peuvent être élevés en cage de manière plus humaine si, depuis leur plus jeune âge, ils se tiennent sur une espèce de tapis de course et portent un casque à réalité virtuelle sur leur tête, un casque reproduisant un monde en 3D. Herbes, buissons, poulets virtuels …

    Les poulets fermiers vivraient dans l’illusion d’une vie en plein air depuis leurs espaces confinés. (tout ce qu’il faut aux humains)

    Ce genre d’expérience les protégerait aussi des prédateurs qui menacent les volailles à l’extérieur.

    Dans une interview donnée à l’Ames Tribune, le professeur a expliqué que l’objectif du projet était aussi de regarder « la façon dont nous nous traitons. Nous vivons dans ces petites cages, comme les poulets », a-t-il ajouté.

    Selon Austin Stewart, le système Second Livestock pourrait être utilisé pour des traitements d’autres animaux fermiers, de même que pour les animaux de zoo, dépressifs à cause de leur vie en captivité.
    Mais “il serait trop coûteux de mettre en place tout le système maintenant”, dit-il. (Ouf!) Je dois montrer que cette technologie est plausible pour que les gens y croient.”

    L’HOMO SAPIENS SANS SAPIENCE EST DE PLUS EN PLUS FOU !

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  • La rivière noire – Alnaldur Indridason

    riviere noire

    Que dit la « Quatrième de couverture » :

    Le sang a séché sur le parquet, le tapis est maculé. Egorgé, Runolfur porte le t-shirt de la femme qu’il a probablement droguée et violée avant de mourir… Sa dernière victime serait- elle son assassin? Pas de lutte, pas d’arme. Seul un châle parfumé aux épices gît sur le lit.
    L’inspectrice Elinborg enquête sur cet employé modèle qui fréquentait salles de sport et bars… pour leur clientèle féminine.

    En quelques mots l’histoire …

    Un certain Runolfur se préparait à passer une soirée agréable : il avait séduit une jeune femme dans un pub, lui avait versé un somnifère dans son verre, et l’avait raccompagnée chez lui. Cependant, les choses ne se sont apparemment pas passées comme prévues car le lendemain, il est retrouvé mort, égorgé, son corps baignant dans une mare de sang. C’est donc l’inspectrice Elinborg qui se retrouve chargée de l’affaire, car le commissaire Erlendur est parti dans les montagnes mener une quête solitaire. Mais elle n’est certainement pas en reste, car son flair va rapidement lui permettre de découvrir que Runolfur n’est pas une victime, ou en tout cas, pas seulement.

    Encore un très bon Indridason

    Cet auteur islandais si particulier, qui semble avoir un don pour nous plonger dans des atmosphères épaisses et presque sordides, occupé qu’il est à narrer la misère humaine dans sa banalité la plus douloureuse. Le roman est dense, captivant, le suspense mené d’une main de maître, et il s’agit une nouvelle fois d’un très bon roman policier, bien qu’il puisse sembler surprenant de voir Indridason évoquer un sujet aussi contemporain que la drogue du viol. Signe que l’Islande n’est plus à l’abri de la contamination d’une criminalité nouvelle, moins spontanée, plus réfléchie et donc plus perverse, et l’on se dit qu’il est bien que le commissaire Erlendur ne soit pas là pour voir ça, lui qui est si attaché aux traditions de son île et à son passé historique.

    L’inspectrice Elinborg

    Cette fois-ci, le commissaire étant absent, (et cette absence fait elle-même peser comme une menace sur ses co-équipiers qui, bien que ne mentionnant que rarement leur supérieur, semble malgré tout affligés et inquiets par son départ inattendu), c’est à l’inspectrice Elinborg qu’il revient de mener l’enquête.
    Elinborg est une femme moderne, qui vit avec ses trois enfants et son compagnon, qui aime la cuisine indienne et qui tente de mener une vie des plus saines possibles, tout en ayant bien peu de temps à consacrer à sa petite famille. Bien que plus ancrée dans la réalité matérielle qu’Erlendur, Elinborg semble avoir, comme lui, le plus grand mal à créer le lien avec ses enfants, et surtout son fils aîné, qui écrit sur son blog toutes les misères que sa stupide mère lui fait subir, au plus grand désarroi de celle-ci.
    Et ce fil de la fragilité du lien familial est bien quant à lui dans la plus pure lignée de la série des Erlendur. En effet, en évoquant l’inquiétude de cette mère face à l’éloignement de son fils aîné, nous retrouvons la préoccupation constante d’Indridason, qu’il n’affronte jamais directement, en tant qu’énigme, mais toujours en bruit de fond, comme un parasitage constant. Un peu comme avec Erlendur, toujours tracassé par la déchéance de sa fille toxicomane, les petits déboires d’Elinborg nous rappellent que même si une enquête est bouclée, la vie de famille, elle, ne peut jamais l’être.

    Une enquête captivante

    Comme il est de coutume avec Indridason, c’est sur les traces d’un mort qu’il nous faut partir puisque nous nous trouvons face à un corps dont personne ou presque ne sait rien, et que c’est pourtant dans le passé de cet homme que doit se cacher le coupable.
    Qu’il s’agisse d’un passé lointain ou d’un passé plus proche, si l’une de ses victimes a décidé de se venger. Se pose alors une question dérangeante : si cet homme est coupable d’avoir infligé à des jeunes filles une des pires douleurs qui soit, en étant même allé jusqu’à leur confisquer leurs souvenirs en les droguant, n’a-t-il pas eu ce qu’il méritait, et faudrait-il réellement aller jusqu’à mettre en prison celle qui se serait ainsi vengée ?

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  • Le fluor, cet ami qui vous veut du mal

    Fluor

    L’ensemble des additifs qualifiés à tort d’« alimentaires » sont aussi des additifs cosmétiques (les codes Exxx bien connus disparaissent au profit de codes CIxxxxx lorsqu’il s’agit de colorants, ou de leurs noms).
    Ainsi la peau, le cuir chevelu, et particulièrement les gencives deviennent des portes d’entrée secondaire.

    Utilisé régulièrement le fluor, sous sa forme ajoutée dans les dentifrices et les médicaments (c’est à dire le fluor minéral, par opposition au fluor organique présent en minuscules quantités dans l’alimentation) serait un agent toxique et neurotoxique.

    Plusieurs études scientifiques ont mis en avant une nocivité physiologique à terme, ainsi que psychologique.
    Cet extrait est traduit d’un article en anglais de Reuters.com de 2008 :

    « (…) Des études récentes montrent que la surconsommation de fluorure peut provoquer des problèmes aux dents, aux os, au cerveau et à la glande thyroïde.
    (…) Il n’y a pas de niveau optimal universellement reconnu pour la prise quotidienne de fluorure. Certains chercheurs se demandent même si les 1 mg/L. ajoutés dans l’eau du robinet n’est pas excessif.
    M.Fagin (journaliste de l’environnement récompensé et directeur de la New York University’s Science) ajoute dans son rapport : « une série d’études épidémiologiques en Chine ont associé une exposition élevée au fluorure avec un faible quotient intellectuel (…) » ».

    Chacun concluera ou pas, mais le tabou est levé. Il existe de nombreuses sources. Ainsi le document suivant est rédigé par le Dr. Pascal Labouret et confirme la toxicité du fluor, on y apprend notamment qu’il a été utilisé pour réduire la volonté de révolte des prisonniers dans les camps nazis et communistes, qu’il est aussi – sous d’autres proportions – un composant de la mort-aux-rats, du gaz sarin et d’autres poisons comme le psychotrope Prozac ® : à lire cet édifiant article par le Dr. Pascal Labouret

    La bonne nouvelle, et ceci aussi est avéré, est qu’il est tout à fait possible d’avoir une bonne dentition sinon une meilleure en supprimant définitivement les dentifrices commerciaux !!!

    Mais c’est une autre histoire …


  • Les choses simples s’énoncent clairement !

    Quand j’étais jeune, oui je sais ma pauv’ dame ça fait un bail. Donc quand j’étais jeune mon instituteur me disait que pour s’exprimer avec clarté il était bon d’utiliser des phrases courtes et d’avoir dans sa tête au départ les idées claires.

    Mais les temps changent …

    Voici une circulaire de Monsieur le directeur académique du Gard, concernant « la réforme des rythmes scolaires ».

    Régalez-vous … après on s’étonne …

    rythmes scolaires 1

    rythmes scolaires 2

    Voilà, voilà, voilà …

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  • Comment faire des anchois au sel ?

    Il faut acheter des anchois chez le poissonnier ou sur le marché au bon moment c’est-à-dire de mai à fin juillet. Donc c’est le moment !

    Prévoir de grands bocaux à conserve sans oublier que le sel fait rouiller les fermetures en acier. Donc l’idéal c’est de prendre des bocaux avec un couvercle en plastique ou des seaux à olives en plastique alimentaire.

    Acheter 2 à 3 kg d’anchois. Pour 2 Kg d’anchois, il faut environ 1kg et 1/2 de gros sel.

    Placer les anchois tels quels dans un plat assez vaste et peu profond et saupoudrer-les de gros sel (ou de sel fin). Le but est de les faire dégorger 24 heures au frais MAXIMUM.
    Anchois1

    Les anchois rendent une eau foncée et légèrement huileuse. Les rincer rapidement.
    Égouttez-les.

    Les étêter et enlever les viscères.

    Pour cela placer un anchois sur une planche en bois et avec un couteau pointu bien affûté, couper sa tête en biais derrière les branchies sans trop appuyer tout en déplaçant le couteau.

    Les viscères suivent… C’est très facile.
    De temps en temps, jeter les têtes et nettoyer la planche avec un papier ménage puis continuer…
    Anchois2

    Puis mettre les anchois au fur et à mesure sur du papier absorbant sans les rincer.
    Anchois3

    Reprendre le récipient de départ, y verser une bonne couche de gros sel. Placer tête bêche les anchois bien serrés. Recouvrir de gros sel et appuyer fortement pour bien tasser.

    Recommencer jusqu’à épuisement des stocks. Terminer toujours par du gros sel.

    Au bout de quelques jours, l’eau rendue par les anchois doit recouvrir toute la préparation.

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    Les anchois ainsi préparés sont consommables au bout de deux ou trois mois.

    On les met, alors dans des bocaux plus petits, et on prélève au fur et à mesure des besoins.

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    Raidis par le sel, il sera facile de lever les filets en ouvrant en deux le poisson par le ventre (même pas besoin d’un couteau pour ça). On ôte les quelques arêtes qui restent accrochées, puis on met les filets au fur et à mesure dans un bol empli d’eau. Puis on rince à l’eau claire encore deux fois et c’est prêt !

    On peut les utiliser tels quels sur des pizzas, pour fabriquer de la tapenade, dans des salades composées, …

    On peut aussi les recouvrir d’huile d’olive, d’ail frais écrasé et d’aromates (basilic, persil, citron…) et les laisser mariner 24 heures avant de les déguster en apéritif, ou sur du pain en entrée avec une bonne salade de tomates mûries au soleil de l’été et du midi !!

    Un plaisir simple et délicieux quelques tartines de beurre avec 1 ou 2 anchois et un verre de « Viognier ».
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    Humm … Miam …

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  • Et on continue de marcher sur la tête !

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    C’est l’histoire d’un « rappel réglementaire » dont se serait bien passé une éleveuse installée dans la Drôme.

    Son infraction ?

    Soigner son troupeau avec de l’homéopathie ou des huiles essentielles. Cette affaire révèle la jungle réglementaire qui freine l’automédication et le soin par les plantes au profit de médicaments homologués.
    Une situation qui, sous couvert de sécurité sanitaire de la chaîne alimentaire, renforce la mainmise de l’industrie pharmaceutique sur la santé animale. Alors qu’à Genève, l’OMS s’inquiète de la résistance aux antibiotiques qui se généralise sur la planète et appelle à modérer leur usage.

    Voici l’histoire.

    Des tubes de granulés homéopathiques, quelques flacons d’huiles essentielles et des préparations à base de plantes. Voilà ce qui constitue la pharmacie vétérinaire de Sandrine Lizaga, une éleveuse de 60 brebis en agriculture biologique. Installée près de Bourdeaux, dans la Drôme, Sandrine assure elle-même la transformation en fromages et yaourts, avec l’appui de son mari.

    Toute la production est écoulée dans un rayon d’une dizaine de kilomètres autour de la ferme. « J’ai une politique d’ultra-local ! Et j’essaie d’être le plus autonome possible. » Avec ses 52 hectares en zone de montagne – et malgré les « 16 % de pentes » sur la plupart de ses terres – l’éleveuse espère bientôt atteindre l’autonomie en fourrage.

    Dotée d’une sensibilité ancienne pour les « remèdes de grand mère », Sandrine a profité de ses formations agricoles pour suivre quelques stages en aromathérapie – thérapie par les huiles essentielles – et en phytothérapie – soins par les plantes. « Savoir soigner ses animaux avec des plantes locales, c’est efficace et c’est beaucoup moins cher que de recourir à l’allopathie », explique-t-elle.
    Les économies réalisées ne sont pas négligeables pour Sandrine qui, malgré ses 70 heures de travail par semaine, gagne environ 800 euros par mois. « Toute la philosophie de l’élevage est différente dans le sens où l’on fait beaucoup de préventif en vue d’éviter les maladies. »
    Cela ne l’empêche pas de recourir de façon ponctuelle aux antibiotiques. « La tendance est à la main lourde avec les antibiotiques, mais quand ils sont utilisés pour soigner les vraies pathologies, je n’ai rien contre. Je ne suis pas ultra-radicale non plus ! », plaisante-t-elle.

    Rappel à l’ordre réglementaire

    Mouton2

    Le 6 août 2013, deux inspectrices de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) viennent contrôler la ferme de Sandrine.

    L’inspection a trait au bien-être animal qui conditionne l’attribution des aides de la politique agricole commune (PAC). « Tout se passait bien jusqu’à ce qu’elles me demandent de présenter ma pharmacie pour les animaux, relate Sandrine. A la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées ! »
    Les deux agents réclament les ordonnances vétérinaires liées à l’utilisation de ces produits. Sandrine rétorque que les huiles essentielles et les granulés homéopathiques sont en vente libre, mais l’argument ne convainc pas.
    « Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions, et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix. »
    Dans leur compte-rendu de visite les agents de la DDPP relèvent une « anomalie pour non présentation d’au moins une ordonnance ».

    Un mois plus tard, Sandrine reçoit une lettre de la DDPP qui stipule que « l’utilisation de médicaments homéopathiques et d’huiles essentielles hors prescription » sont non conformes à la réglementation !!!!!

    Cela pourrait avoir des conséquences sur le paiement des aides PAC.

    Des plantes interdites

    L’éleveuse alerte aussitôt la Confédération paysanne de la Drôme qui prend rendez-vous avec la DDPP en vue d’obtenir des éclaircissements. «Les agents de l’État nous ont informés que selon le Règlement UE 230-2013 et une note de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, ndlr) définissant le médicament animal, il fallait à présent une ordonnance d’un vétérinaire pour soigner ses animaux avec des plantes », précise l’éleveur.

    L’Union européenne a en effet publié en mars 2013 un règlement imposant le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles. L’avoine, la prêle des champs, l’ortie, le trèfle, l’orge ou la luzerne ne sont plus utilisables par exemple dans les aliments complémentaires buvables pour les animaux !!!!!!!

    Comment expliquer cette réglementation ?

    « Ces extraits végétaux n’ont pas fait l’objet de l’achat d’une homologation par des entreprises », selon Philippe Labre, docteur vétérinaire.
    Or, nombre de ces plantes interdites sont alimentaires pour les herbivores et poussent sur les terrains des agriculteurs. « Cela rend leur interdiction techniquement injustifiable, dénonce le vétérinaire. Le problème de cette liste européenne, c’est qu’elle fait l’amalgame entre des plantes non préoccupantes parfaitement connues et quelques plantes toxiques comme la cigüe ».

    « Quand je garde le troupeau, les brebis mangent de la prêle, de la fougère, du buis, témoigne Jean-Louis Meurot de la Confédération paysanne. Elles se nourrissent et se soignent en même temps. Faut-il détruire les plantes que les bêtes mangent ? »

    L’État s’inquiète d’une « recrudescence » des médecines douces

    Le vétérinaire Philippe Labre, n’en démord pas. « Les pouvoirs publics favorisent et renforcent le monopole des médicaments industriels prescrits par les professionnels médicaux. » « Obtenir une autorisation demeure hors de portée pour un producteur de plantes et même pour un petit laboratoire de phytothérapie», confirme Thierry Thévenin du Syndicat des Simples, qui regroupe les « producteurs cueilleurs » de plantes médicinales.

    Jean-Louis Meurot, fervent partisan de l’automédication, y voit « la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend becs et ongles le monopole de la prescription ».

    Ben, tiens !

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  • Coach, guide, psy, gourou, maitre …

    guru

    Je suis toujours étonné par le nombre de personnes qui ont besoin aujourd’hui, d’avoir quelqu’un pour prendre les décisions de leur vie à leur place.

    Nous assistons à une croissance extraordinaire du nombre de « Coach » en tous genres. On se fait « coacher » pour tout ou presque.

    Que cela soit un psy, un gourou spirituel (sans humour), un maitre, un guide, il y en a pour tous les goûts.

    Qui n’a pas son coach est presque considéré comme un arriéré.

    Il faut entendre les conversations entre personnes parlant de leur expérience de « coaching » que ce soient des consommateurs ou des professionnels. Ces « coach » véhiculent et transmettent des pensées, des concepts et des méthodes d’applications qui ne sont pas autre chose que des manipulations mentales.
    Assister à une grand-messe de coaching collectif par exemple dans une entreprise est tout simplement hallucinant. Le but premier du dit coach est de faire de l’argent en présentant à un troupeau de moutons comment ils vont pouvoir trouver de l’herbe fraîche à brouter et bien évidemment au détriment du voisin.

    Bref un véritable bouillon de culture égocentrique. C’est encore pire quand ces coach jouent les messies spirituels et répandent la bonne nouvelle du merchandising spirituel. Le bonheur et la réussite assurés en trois ou quatre séminaires qui coûtent une fortune.

    Un coach vous éveille à tous les mondes parallèles et à dieu, bien entendu, en vidéoconférence en salle ou sur internet si vous voulez. Il faut voir le nombre de sites qui existent pour donner des conseils. Ça doit être les plus nombreux après les sites pornos.

    Et dire qu’il y a une flopée de pigeons qui en réclame. Le pire c’est que ça marche, le marché est très juteux. Les grandes entreprises payent des fortunes pour ça. Il paraîtrait qu’après ce genre de séances, les moutons sont plus rentables. Ils remplissent leur rôle d’esclave avec le sourire. Ça explique tout.

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas au nom de la rentabilité !

    Le jour où les gens auront compris qu’il n’y a personne d’autre que eux-mêmes pour vivre leur vie. Et qu’ils auront conscience que :
    • Personne d’autre ne peut vivre ses peurs, ses rêves, ses amours, ses relations, ses désirs, ses défis, sa vie et son style de vie que soi-même.
    • Personne d’autre ne peut souffrir, être responsable et apprécier pleinement les décisions ou les actions qu’il prend que soi-même.
    • Personne d’autre que soi n’est mieux équipé pour se connaitre.
    • Personne d’autre que soi ne peut agir.

    Mais comment résister quand on vous dit :

    « Untel est coach certifié, master en sophrologie, hypnose ericksonienne, hypnose humaniste et programmation neuro-linguistique, formé également à l’orientation solutions et à la systémique. » !!!

    Est-ce que des fois on ne nous prendrait pas pour des c…?

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  • Tout va bien aux « States », quoique …

    glockers moms

    “Glocker moms”. En français les « Mamans Glock » (Le mot Glocker fait référence à Glock, le célèbre fabricant autrichien de pistolets.

    Un phénomène américain.

    Selon la célèbre et puissante association du lobby des armes à feux la NRA (National Rifle Association, 25 % des participants à son dernier congrès annuel, à Indianapolis, étaient des femmes, contre 5 à 10 % il y a dix ans. L’organisation a aussi affiché un gigantesque poster d’une militante pro-armes sur la façade du bâtiment et a distribué à l’entrée des badges avec l’inscription “I’m an NRA mom” (Je suis une maman qui adhère à la NRA).

    La NRA est ravie de cette nouvelle tendance.

    Effectivement. On peut aussi parier sur le fait qu’elle cherchera à en tirer profit le plus possible. Il faut noter que davantage de femmes américaines semblent réellement se passionner pour les armes. Le nombre de permis attribués à des femmes dans l’Indiana, par exemple, a augmenté de presque 43 % depuis 2012 et il y a beaucoup plus de pistolets, de cibles et d’étuis roses sur le marché.

    Les fabricants d’armes, qui sont la principale source de financement de la NRA, n’ont toutefois pas le choix et doivent plaire aux femmes et aux minorités s’ils veulent garantir leur croissance à l’avenir. Il s’agit aussi d’une riposte opportune contre le groupe « Moms Demand Action for Gun Sense in America », qui a été créé à la suite du massacre à l’école élémentaire Sandy Hook et qui rassemble de plus en plus de militants antiarmes.

    Quand on y pense, qu’est-ce qui pousse tant de femmes à soudainement vouloir une arme ?

    Elles affirment que c’est essentiellement pour se protéger des hommes. Malgré tout, les statistiques montrent que les femmes qui ont accès à des armes à feu risquent avant tout d’être victimes d’homicides, et ce bien plus que les hommes qui possèdent des armes.

    Il y a beaucoup plus de pistolets par personne aux Etats-Unis que dans n’importe quel autre pays développé et le taux de décès liés aux armes à feu y est aussi plus élevé !!!!

    Quand je pense à tous ces européens (pour ne pas dire français) qui rêvent de faire un voyage aux états unis ! Je n’ai pas encore compris pourquoi!

    Peut-être pour acheter un pistolet rose à leur femmes …
    Va savoir !
    glockers moms2

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  • Le prix Nobel de la lâcheté et de l’opportunisme est attribué à …

    Dalaïsaumon1
    Source : blogs.rue89.nouvelobs.com – May 5, 8:52 PM

    Le pays du prix Nobel de la paix envoie un message effrayant aux Tibétains et nous sert une leçon étonnante de lâcheté et d’opportunisme.

    Cette année, cela fait 25 ans que le dalaï-lama a reçu le prix Nobel de la paix en Norvège. Il y revient pour l’occasion du 7 au 10 mai, invité par l’Institut Nobel, le comité de soutien norvégien pour le Tibet et la communauté bouddhiste Karma Tashi Ling. Sa visite est bien désignée comme n’étant pas officielle.

    La Norvège, qui distribue le prix Nobel de la paix, a donc décidé de faire passer les intérêts économiques devant la défense des droits de l’homme.

    Certains membres du Storting (le Parlement) vont le rencontrer, mais aucun du gouvernement. Il sera admis, de plus, par la porte de derrière. Ceci est une première. Car en temps normal, n’importe qui peut rentrer par la porte principale pour n’importe quel rendez-vous.

    Des vestes retournées à la pelle

    Olemic Thommessen, le président du parlement norvégien (Stortinget) estime que « ce n’est pas dans l’intérêt de la Norvège de rencontrer le dalaï-lama ».
    Le ministre des Affaires étrangères Børge Brende n’ose pas le rencontrer non plus.

    Ces deux personnages ont été actifs dans le Comité de soutien norvégien du Tibet.

    Børge Brende était en 1998 le leader du groupe pour le Tibet au Parlement.
    Son parti, la Droite, était alors dans l’opposition. Lors d’une manifestation pour le Tibet cette année-là, il avait tenu ce discours :
    « Nous exigeons que le ministre norvégien des affaires étrangères et le gouvernement traitent la question du Tibet à l’ONU. »

    Aujourd’hui il est dans la majorité :
    « Le but est de normaliser nos relations bilatérales avec la Chine », dit-il.

    La première ministre Erna Solberg n’a même pas daigné répondre à l’invitation de rencontrer le dalaï-lama. En 2008, pourtant, elle avait demandé à la Chine d’améliorer sa politique en matière de droits de l’homme au Tibet.

    Le saumon norvégien, raison principale

    On savait le lobby du saumon norvégien très fort.
    Le 23 avril, le représentant de l’équivalent du Parti de gauche au Storting, Audun Lysbakken, a résumé la question comme suit :
    « La Norvège ne peut pas se laisser dicter sa conduite par le Parti communiste chinois en échange de l’ouverture du marché pour le saumon norvégien. »

    Mais …

    En janvier 2014, la Fédération des produits de la mer de Norvège a fait très vite savoir qu’elle craignait que la visite du dalaï-lama ne fasse qu’empirer une situation déjà extrêmement difficile pour le saumon d’élevage norvégien, que le pays a beaucoup de peine à écouler sur le marché chinois depuis que le prix Nobel de la paix a été remis à l’activiste chinois Liu Xiaobo en 2010.

    Depuis, la Norvège est dans une situation unique. Le contact entre les deux pays est pour ainsi dire inexistant, des visites politiques ont été annulées et les entreprises norvégiennes n’arrivent plus à entrer sur le marché chinois. Ça va vraiment très mal.

    En avril 2014, l’industrie des produits de la mer de Norvège continuait sur sa position, craignant le pire si le gouvernement acceptait de rencontrer le dalaï-lama.

    Le peuple norvégien est choqué

    Les Norvégiens, des personnalités politiques et du showbiz ont manifesté le 29 avril devant le Parlement pour montrer que le dalaï-lama était le bienvenu en Norvège, que le gouvernement leur faisait honte et que le pays le plus riche du monde ne devait pas penser qu’à son porte-monnaie. Des pétitions et des groupes Facebook foisonnent.

    Pour une fois, cette affaire a même été largement couverte par les médias norvégiens, tentant de mettre le gouvernement au pied du mur, sans succès…

    Pour aller plus loin avec le saumon norvégien quelques liens.

    Petits et gros mensonges autour du saumon norvégienn

    La Norvège reconnait que son saumon peut-être dangereux pour la santé

    Dalaïsaumon2

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  • Maistre François Villon

    Villon 2
    Illustrations des Œuvres de Maistre François Villon
    Bois. Ambroise Vollard, éditeur à Paris 1918
    Imprimé sur les presses à bras d’Emile Fequet et par les soins de l’illustrateur Emile Bernard.

    BALLADE DES MENUS PROPOS

    Je congnois bien mouches en laict;
    Je congnois à la robe l’homme;
    Je congnois le beau temps du laid;
    Je congnois au pommier la pomme;
    Je congnois l’arbre à veoir la gomme;
    Je congnois quand tout est de mesme;
    Je congnois qui besongne ou chomme(1) ;
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.

    Je congnois pourpoinct au collet;
    Je congnois le moyne à la gonne(2) ;
    Je congnois le maistre au varlet;
    Je congnois au voyle la nonne;
    Je congnois quand pipeur jargonne;
    Je congnois folz nourriz de cresme;
    Je congnois le vin à la tonne;
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.

    Je congnois cheval du mulet;
    Je congnois leur charge et leur somme,
    Je congnois Bietrix et Bellet(3) ;
    Je congnois gect (4) qui nombre et somme,
    Je congnois vision en somme;
    Je congnois la faulte des Boesmes(5);
    Je congnois le pouvoir de Romme,
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.

    Prince, je congnois tout en somme;
    Je congnois coulorez et blesmes;
    Je congnois mort qui tout consomme;
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.

    (1) qui travaille ou chôme
    (2) tunique, froc
    (3) Béatrice et Isabelle
    (4) jeton servant à compter
    (5) bohémiens

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