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N’ayez plus confiance dans vos médias ! Multipliez vos sources d’informations.
Article paru dans Politis n° 1371Bolloré, Drahi, Pigasse, Arnault : OPA sur les médias
Pour ces nouveaux magnats dont « l’intérêt premier n’est pas la presse », celle-ci est un levier d’influence. L’information est le cadet de leurs soucis.
Martin Bouygues et Arnaud Lagardère font figure de dinosaures. Le paysage médiatique s’est en effet recomposé comme jamais ces derniers mois. Après Libération, en 2014, Patrick Drahi s’est offert l’Express en début d’année. Cet été, il a pris la moitié du gâteau de Next Radio (BFMTV et RMC).
Parallèlement, Matthieu Pigasse, déjà coactionnaire du Monde, ajoute Radio Nova aux Inrockuptibles dans son panier personnel.
Dans le même temps, Vincent Bolloré, propulsé à la tête de Vivendi, reprend fermement Canal +, intervenant directement sur les programmes, du talk-show au divertissement en passant par la case investigation.
Ce mois-ci, Bernard Arnault, patron de LVMH et propriétaire des Échos, met la main sur le Parisien : la coupe est pleine ! On appelle ça une OPA. Brutale.
Parce qu’elle ne s’opère pas seulement en termes d’acquisitions capitalistiques, en ces temps de logiques industrielles. Faisant fi des lois anti-concentration, elle se joue avec l’aval des législateurs qui ne disent mot, telle Fleur Pellerin, « garante du pluralisme des idées » mais déclarant à propos de Bolloré « qu’aucune enquête n’a révélé une intervention directe ».
Dans un contexte de chute des ressources publicitaires et des ventes, cette OPA s’impose avec ses réductions d’effectifs et son ingérence dans les lignes éditoriales. Pour ces nouveaux magnats dont « l’intérêt premier n’est pas la presse », comme l’explique le journaliste Jean Stern, celle-ci n’est jamais qu’un levier d’influence.
L’information, ce bien public et socle de la démocratie, est le cadet de leurs soucis !
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La France envisage l’arrêt des négociations du TTIP
Aurions-nous en France un ministre efficace ? !!
Dans une interview publiée dans le quotidien Sud-Ouest, le secrétaire d’État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, affirme que la France pourrait choisir « l’arrêt pur et simple des négociations » avec les États-Unis, si celles si ne progressent pas dans le bon sens.
Les négociations du traité transatlantique se déroulent dans un « manque total de transparence », et une « grande opacité », ce qui pose un « problème démocratique », a fustigé Matthias Fekl dans une interview au quotidien régional Sud-Ouest.
Le secrétaire d’État au commerce extérieur a appelé les États-Unis à faire preuve de « réciprocité » dans le cadre des négociations. « Les parlementaires américains ont accès à un nombre de documents beaucoup plus important que les parlementaires européens » a-t-il notamment dénoncé.
Les américains ne veulent pas de contreparties ! (tout pour ma gueule !)
« L’Europe a multiplié les offres, sur tous les sujets, et n’a reçu en contrepartie aucune offre sérieuse des Américains. Ni pour l’accès à leurs marchés publics, ni pour l’accès aux marchés agricoles et agroalimentaires qui restent fermés » a-t-il poursuivi.
Des sujets particulièrement sensibles pour la France , très attentive à la protection de ses indications géographiques dans le cadre du TTIP.
Autre sujet de contrariété, « celui de l’arbitrage par des tribunaux privés, sur lesquels la France a fait des propositions très offensives largement reprises par la Commission européenne » souligne le secrétaire d’État.
Lire :
Matthias Fekl: «l’UE doit se doter de sa propre cour d’arbitrage»
Les négociations entre l’UE et les États-Unis pour conclure un partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) se sont ouvertes en juillet 2013, et achoppent sur plusieurs sujets, en particulier celui de la transparence des négociations ainsi que la mise en place d’un système de règlement des différends entre investisseurs et États.Réserves
La France, mais aussi l’Allemagne ont à plusieurs reprises manifesté des réserves fortes quant au déroulement des négociations.
Lire aussi:
Naissance d’un front franco-allemand contre l’arbitrage dans le cadre du TTIP
Face à une situation de plus en plus tendue sur la direction que prennent les négociations, Matthias Fekl a annoncé que la France était prête à suspendre les négociations. «Si rien ne change, cela montrera qu’il n’y a pas la volonté d’aboutir à des négociations mutuellement bénéfiques» a-t-il expliqué.« La France envisage toutes les options, y compris l’arrêt pur et simple des négociations » affirme Matthias Fekl. Une option qui devra trouver des appuis parmi les États membres de l’UE, puisque c’est la Commission européenne qui négocie au nom des pays, et non chaque pays de manière indépendante.
Rappel du contexte
Les négociations entre les États-Unis et l’Union européenne sur le partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP) ont débuté en juillet 2013.
Si un accord est conclu, il concernerait plus de 40 % du PIB mondial et représenterait les plus grandes parts commerciales et d’investissement direct étranger. Les échanges commerciaux entre les deux continents sont déjà les plus importants au monde. Le commerce des biens et services équivaut à 2 milliards d’euros.
Cet accord pourrait faire économiser des millions d’euros aux entreprises et créer des centaines de milliers d’emplois, selon les estimations controversées de la Commission européenne.
Qu’ils disent ! C’était les mêmes promesses avec l’Europe unie !
Bruxelles et Washington avaient établi l’objectif ambitieux de conclure les négociations d’ici la fin 2014, mais les divergences entre les deux partenaires commerciaux notamment sur la question de la clause de règlement des différends entre investisseur et État ont fortement ralenti les négociations.
Tenez-bon Monsieur le ministre !
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Explosion du phénomène migratoire = effondrement de la société globale
Source Giulietto Chiesa Traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.frExemple d’effondrement.
Lorsqu’un phénomène, que l’on a laissé croitre démesurément, se présente soudain sous une forme et des dimensions telles qu’il ne peut plus être tenu sous contrôle par la société, que ce soit du point de vue économique ou du point de vue organisationnel.
Les causes de ce qui se passe actuellement sont extrêmement complexes. Elles proviennent à la fois de la globalisation sauvage, des guerres, de la liberté de circulation des capitaux, du pillage opéré par l’Occident vis-à-vis du reste du monde, de la révolution technologique des moyens de communication, des moyens de transport, mais aussi de la coexistence de sociétés extrêmement différentes en termes de rythmes de vie et de culture.
Le rythme et les accélérations imposés par l’Occident ont créé une situation explosive telle, que désormais l’Occident n’est plus capable de la contrôler. Les peuples occidentaux, insuffisamment préparés à ce phénomène, n’ayant pas mis en place les moyens d’accueil, n’étant pas informés sur ses causes, réagissent violemment et par la peur, et ne sont pas en mesure de l’arrêter. Les peuples qui émigrent en fuyant leur terre, agissent par nécessité, par instinct de survie, hypnotisés aussi par le modèle de vie et de consommation qu’ils entrevoient sur leurs téléphones portables ou leurs ordinateurs.
Ni les uns ni les autres ne sont en mesure de comprendre ce qui se passe, et pourquoi.
Il faut absolument réfléchir avec attention. Cela n’est que l’un des nombreux «effondrements» qui menacent la société globale.D’autres vont survenir : finance, énergie, eau, nourriture, climat : tous sont déjà hors de contrôle et candidats pour le prochain effondrement.
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Les Etats pourront-ils être condamnés pour crime climatique et violation des droits des générations futures ?
Source : d’après Valérie Cabanes www.bastamag.netC’est une lacune du droit international.
Comment garantissons-nous aux générations futures le droit de vivre dignement dans un environnement sain ?
Des déclarations – celles de Stockholm, de Rio et de Vienne – appellent à reconnaître notre droit à un environnement sain et notre devoir de le léguer aux générations suivantes. Mais aucune sanction n’est prévue pour ceux qui menacent ce droit, il n’a même pas été élevé au rang de droit fondamental de l’homme. Et pourtant il en va de la pérennité des conditions de la vie sur terre.Nous avons franchi des limites.
Le réchauffement climatique mais aussi toutes les autres limites planétaires que nous avons franchies ou que nous sommes sur le point de franchir – érosion de la biodiversité, déforestation massive, pollution des eaux et des sols, acidification des océans – sont des conséquences directes de nos modes de consommation et de production depuis l’avènement de l’ère industrielle. En 150 ans, en misant sur son développement et son confort via les énergies fossiles et l’exploitation effrénée des ressources terrestres, l’homme a bouleversé l’écosystème terrestre.
Et nos choix menacent aujourd’hui la Paix et la sécurité humaine.
Quand des enfants font trembler des industriels.
Rassurez-vous je dis seulement « trembler ».
Pour protéger leur avenir, des jeunes américains se sont regroupés en 2011 et ont intenté ce qu’on appelle aux États-Unis une « class action » contre six agences fédérales américaines. Kids vs. Global Warming (« Enfants contre le réchauffement climatique ») représentée par son fondateur Alec Loorz, activiste depuis l’âge de 12 ans, et WildEarth Guardians (« Guardiens de la Terre sauvage ») représentée par son fondateur Xiuhtezcatl Martinez, 14 ans, ont attaqué collectivement le gouvernement américain.
Celui-ci est accusé par les jeunes plaignants d’avoir condamné leur avenir en ne mettant pas en place une stratégie pour éviter le scénario catastrophe d’une augmentation de 2°C d’ici à la fin du siècle.
La Cour suprême a rejeté la plainte début mai 2014 considérant qu’elle n’avait pas la compétence pour protéger des ressources naturelles. (Ben tiens ! C’est pas nous, on ne sait pas !)L’affaire a cependant fait trembler la plus grande association d’industriels américains, l’American Association of Manufacturers, qui représente notamment les intérêts du secteur des énergies fossiles.
Les peuples arctiques face à la fonte des glaces
Les peuples arctiques, dont les moyens d’existence sont menacés par la fonte des glaces, ont eux-aussi décidé de déposer une plainte contre le gouvernement américain auprès de la Commission interaméricaine des Droits de l’Homme. Ils demandent à ce que les États-Unis soient contraints de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Si la plainte est jugée recevable, la Cour interaméricaine des droits de l’homme l’instruira. Cela paraît peu probable car les États-Unis n’ont pas ratifié la déclaration des Droits de l’homme de 1948, aussi incroyable que cela puisse paraître.
Mais toute dénonciation de la Commission aura un impact diplomatique percutant, aucun État n’appréciant d’être pointé du doigt.
Pour l’heure, les intérêts de nos gouvernants restent intimement liés aux intérêts du secteur privé, en particulier à toutes les entreprises multinationales qui financent les campagnes politiques et où l’État est parfois lui-même actionnaire.
Cette collusion des intérêts permet aux 90 entités (multinationales, certains États) qui produisent les deux-tiers des émissions de gaz à effet de serre de dicter des normes qui leur sont favorables dans un souci de profits.
Une lueur d’espoir.
Un espoir nous vient des Pays Bas.
En juin dernier, un tribunal de La Haye a donné raison à la plainte de 886 citoyens contre leur gouvernement. Les plaignants avaient demandé aux juges de qualifier un réchauffement climatique de plus de 2 °C de «violation des droits humains».
Dans son jugement, le tribunal a estimé que l’État néerlandais devait réduire ses émissions afin de respecter « la norme de 25 à 40 % que les scientifiques et les politiques internationales estiment nécessaire pour les pays industrialisés (…) en raison de son devoir de vigilance pour protéger et améliorer l’environnement ».
Depuis ce verdict, des citoyens s’organisent dans de nombreux pays pour agir en justice contre leur propre gouvernement, notamment en France.
Les secteurs polluants doivent répondre de leurs décisions.
Mais pour le mouvement End Ecocide on Earth, il faut aller encore plus loin. Nous demandons en effet que ceux qui détiennent notre destin commun en mains, en particulier ceux qui dirigent le secteur pétrolier, celui de l’agro-industrie, du nucléaire, ceux qui subventionnent et spéculent sur ces marchés, soient encadrés par le droit pénal international.
Il faut qu’ils puissent répondre de leurs décisions quand celles-ci impactent la survie de populations entières en détruisant leurs conditions d’existence, même si cela permet d’offrir plus de confort à quelques-uns d’entre nous.
C’est tout simplement immoral et suicidaire à long-terme.
Mais tout le monde s’en fout !
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Eclipse totale d’une super lune suivie d’une super lune de sang ce week-end 27/09/15
Pour débuter, lundi matin à partir de 4h11, une éclipse totale de super Lune sera visible depuis l’Europe. Ce sera l’occasion d’observer notre satellite dans des conditions très particulières. Elle sera aussi visible en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique et certaines régions d’Asie de l’Ouest et l’est du Pacifique.
Une pleine Lune à son périgée
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, se produira un phénomène relativement rare : la Terre, la Lune ainsi que le Soleil se sont en effet donné rendez-vous pour nous proposer un spectacle qui ne se reproduira pas avant 2033, une éclipse totale d’une super Lune. Les précédentes avaient eu lieu en 1964 et 1982.
Mais qu’est-ce qu’une super lune?
En astronomie, cela définit une pleine Lune qui se trouve en plus être à son périgée, c’est à dire le moment où elle est le plus proche du centre de la Terre (environ 363 000 km, contre 405 000 à son apogée). Lorsque ces deux éléments se produisent en même temps (périgée et pleine Lune), notre satellite naturel apparaît comme étant plus gros de 14 % environ selon la NASA.
Une super luneAprès l’éclipse dans la nuit de dimanche, nous aurons droit à une super lune de sang !
Mais qu’est-ce qu’une super lune de sang?
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, il sera possible d’observer une éclipse totale de la lune, mais pas seulement!
À sa réapparition, elle devrait être d’une couleur rouge sang si la qualité de l’atmosphère est bonne.La lune devrait va s’habiller de rouge dans la nuit de dimanche à lundi lors d’une éclipse totale, un événement qu’on ne reverra pas avant 2033. Pendant plus d’une heure, de 04h11 à 05h23, notre satellite naturel disparaîtra, privé de rayons du soleil, pour réapparaître teintée de rouge d’où son nom de «lune de sang». Dans un même temps, en étant à son point le plus proche de notre planète, il paraîtra 14% plus grand et 30% plus lumineux.
Si les conditions météorologiques sont optimales, il sera possible d’observer l’éclipse partout en France.
Ces phénomènes engendreront évidemment de nombreux rituels de sang, de croyances et de sacrifices autour du monde… Il faut en avoir conscience et ne pas l’oublier.
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Oliver Stone : « les États-Unis ne sont pas menacés. Nous sommes la menace !»
By Mickael – Fondateur de News360x –Parole d’un américain lucide.
Alors qu’il lance une nouvelle série documentaire offrant un point de vue critique sur les actions américaines outremer, le réalisateur explique à MEE qu’il n’a pas toujours vu les choses de cette manière.
NATIONS UNIES
Les controverses américaines sont le fort d’Oliver Stone. Le réalisateur hollywoodien a braqué ses caméras sur l’assassinat de John F. Kennedy, la guerre du Vietnam et les attentats du 11 septembre 2001.
Lors de la préparation de sa nouvelle série documentaire pour la télévision, The Untold History of the United States (Une Autre histoire de l’Amérique), ce sont les « exploits » américains au Moyen-Orient qui l’ont le plus marqué, a-t-il déclaré à Middle East Eye mercredi dernier.« En étudiant ces non-dits de l’histoire, une chose qui m’a vraiment beaucoup frappé a été l’histoire de notre implication au Moyen-Orient » a-t-il dit.
« Une implication abjecte. »
Stone retrace l’interventionnisme de Washington dans la région depuis les années 30, indiquant que celui-ci a atteint son apogée lors de l’envoi par l’ancien président George H. W. Bush de centaines de milliers de soldats américains pour libérer le Koweït après son invasion par l’Irak en 1990.
L’Union Soviétique s’était effondrée depuis peu et la porte était alors grande ouverte pour la domination de la région par une unique superpuissance, a-t-il expliqué.
« Nous n’en sommes jamais sortis. Une fois que nous y étions, nous y étions pour toujours. »
« Nous avons déstabilisé toute la région, semé le chaos. Et maintenant, nous accusons l’État islamique du chaos que nous avons nous-même créé »
-t-il ajouté, en référence à la milice extrémiste qui contrôle désormais de larges pans de la Syrie et de l’Irak.
Stone a préparé et écrit la série et le livre qui l’accompagne en partenariat avec Peter Kuznick, un professeur de l’American University spécialiste de la question des frappes nucléaires américaines sur le Japon qui ont mis fin à la Seconde Guerre Mondiale.
« Tout tourne autour du pétrole. Vous vous souvenez de cet autocollant pour voiture où était écrit :
‘’Qu’est-ce que notre pétrole fait sous leur sable ?” »
a demandé Kuznick à MEE.
La soif américaine de l’or noir est au fondement de l’alliance des États-Unis avec l’Arabie Saoudite, du coup contre le Premier ministre iranien Mohammad Mossadegh en 1953, appuyé par la CIA, et du soutien américain aux miliciens religieux qui combattaient les Soviétiques en Afghanistan dans les années 80, a-t-il poursuivi.
« Nous avons créé ces pagailles, et ensuite nous avons élaboré un plan militaire grandiose pour y mettre un terme. Mais les solutions militaires ne marchent tout simplement pas. »
Les opinions de Stone et de Kuznick ne risquent guère de faire froncer les sourcils dans les rues du Caire, de Moscou ou de Paris.
En revanche, aux États-Unis, elles sont loin d’être majoritaires.
Selon Stone, les Américains vivent dans un bulle, influencés par un système éducatif, une classe politique et des médias qui dépeignent les États-Unis comme un symbole de stabilité et une force bienveillante dans le monde.
Un exemple célèbre est la description faite par l’ancien président Ronald Reagan des États-Unis comme d’une «ville scintillante sur une colline ».« Être américain est très confortable », a avancé Stone. « Vous avez le sentiment d’être en sécurité et de jouir de la prospérité des biens matériels. Mais en même temps, vous pensez que vous avez des ennemis partout – en Russie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord.
« Vous habitez dans ce cocon qu’est ce grand pays entouré de deux océans, mais avec l’impression de vivre toujours sous la menace. »
Oliver Stone a déclaré comprendre ce sentiment pour l’avoir lui-même vécu.
Stone est né à New York, d’un père républicain exerçant la profession d’agent de change, Louis Stone. Oliver a toujours été créatif – il écrivait souvent de courtes pièces de théâtre pour amuser sa famille – mais n’avait jamais remis en question la manière dont ses professeurs d’histoire enjolivaient les actes des États-Unis, a-t-il raconté.
« J’avais toujours entendu une seule partie de l’histoire, celle qui met en valeur l’exceptionnalisme américain, qui présente l’Amérique comme un pays altruiste et bénéfique pour le reste du monde. »
En 1967, Stone se porta volontaire pour aller combattre dans l’armée américaine au Vietnam. Il fut blessé deux fois et, à son retour, il fut décoré de l’Étoile de bronze de l’héroïsme et d’un Purple Heart, une médaille accordée aux personnes blessées ou tuées au service de l’armée américaine.
« Je suis revenu du Vietnam perplexe, complètement désorienté vis-à-vis de ce qui s’y passait.
« J’avais été soumis à une lourde dose de langue de bois, de langage militaire. »
Il a commencé à poser des questions et à lire les travaux d’« historiens progressistes », tout en étudiant la réalisation de films à l’université de New York avec Martin Scorsese et d’autres enseignants.
Ces idées ont inspiré les films à caractère politique qu’il a produits dans les années 80.
Ainsi, l’un de ses premiers films, Salvador (1986), se déroule dans le contexte d’une guerre en Amérique centrale dans les années 80. Platoon (1986), l’opus qui l’a rendu célèbre, met en scène un jeune soldat, interprété par Charlie Sheen, servant au Vietnam. Il a continué à enquêter sur cette guerre dans Né un 4 juilet (1989), avec Tom Cruise.
Puis en 1991, il a réalisé JFK, un film qui expose ses théories sur l’assassinat de l’ancien président, et qui sera suivi par deux autres portraits de commandants en chef des États-Unis, Nixon (1995) et W (2008).
Quant à son dernier film sur le lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden, sa sortie a été ajournée à 2016, a-t-il indiqué.Oliver Stone a également à son palmarès des interviews de chefs d’État étrangers ayant défié Washington – du révolutionnaire cubain Fidel Castro au président russe Vladimir Poutine, en passant par le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovytch.
The Untold History of the United States, une série documentaire en dix parties et un livre de 750 pages, offre aux Américains une version alternative de l’histoire de leur pays depuis la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à nos jours.
Oliver Stone a affirmé que l’un de ses objectifs était de combattre le « crime éducatif » consistant à tromper les écoliers américains.« Nos programmes scolaires doivent être débarrassés de l’exceptionnalisme américain », a-t-il insisté.
« Nous ne sommes pas menacés. Nous sommes la menace. »
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C’est très beau l’Amitié !!!
Sarkozy enfonce son rival Copé
Interrogé par les enquêteurs de la brigade anticorruption le 4 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois nié sa participation au système de fausses factures mises en place entre l’UMP et la société Bygmalion. Pendant l’audition – dont les grandes lignes ont été révélées par L’Obs –, l’ex-président de la République en a profité pour enfoncer Jean-François Copé : il était informé du système de fausses factures et a tout cautionné.
L’ex-président de la République a passé sept heures devant l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) pendant lesquelles il a paru énervé, exaspéré, et a perdu plusieurs fois patience. Les enquêteurs cherchaient à savoir s’il a ou non donné des consignes à ses collaborateurs pour l’organisation des meetings. Non, répond Nicolas Sarkozy. Il n’était au courant de rien et sa préoccupation principale était de « gagner les élections ». « Quant à la maîtrise des coûts, elle relevait de la responsabilité de mon équipe », explique-t-il.
Un coup de poignard dans le dos.
Puis les policiers ont montré à l’ancien président de la République un SMS de Jérôme Lavrilleux envoyé à Guillaume Lambert, le directeur de la campagne : « Nous n’avons plus d’argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [le président de la République]. »
Mais Nicolas Sakorzy nie en bloc et dit ne pas se souvenir d’une telle conversation. Selon lui, il ignorait également que Jérôme Lavrilleux tenait informé Jean-François Copé de l’évolution des comptes de campagne : « Il [Jean-François Copé] ne m’en a en tout cas jamais parlé. Mais j’observe que Jérôme Lavrilleux en parlait à Copé. Partout où est passé Jean-François Copé, il a pris Bygmalion », déclare le chef de file des Républicains, comme un coup de poignard.
« On sous-estime gravement mon intelligence »
Nicolas Sarkozy ne savait rien et tente de se disculper. Il a appris le nom de Bygmalion dans la presse et ignorait qu’elle avait organisé sa campagne. Impossible d’imaginer qu’il ait pu se faire avoir dans ce système grossier de fausses factures. « Cela implique qu’on sous-estime gravement mon intelligence et mon bon sens. […] Le préjudice qui m’est fait pour ma réputation par cette scandaleuse affaire Bygmalion est immense », se défend Nicolas Sarkozy.
Comment peut-il gouverner la France s’il ne maitrise même pas ses comptes de campagne !
Au total, la campagne 2012 du candidat sortant n’a pas coûté 22 millions d’euros (soit le montant maximum autorisé par la loi), mais 40 millions. 18 millions d’euros supplémentaires ont en effet été facturés à la société d’événementiel Bygmalion. Un montant qui couvrait le dépassement des frais de campagne du candidat, affirment les dirigeants de Bygmalion.
Dans cette affaire, 13 personnes ont été mises en examen, mais Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy sont, eux, entendus sous le statut de suspect libre. Reste à savoir si le nouvel axe de défense de l’ancien président – qui fait porter le chapeau à Jean-François Copé – pourrait modifier le cours du dossier.
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Pesticides. Fruits et légumes les plus et moins pollués
Qu’il s’agisse de l’Inserm, de l’EWG, ou de l’association Pesticide Action Network PanEurope – fondée sur les données de l’Autorité européenne de sécurité sanitaire -, les études vont toutes dans le même sens : on trouve des pesticides partout ! A la suite des analyses menées par ces organismes, le classement des fruits et légumes les plus contaminés est dressé. Plus ou moins alarmant !
Des pesticides dans nos assiettes
De nombreux polluants se retrouvent dans notre alimentation : outre les pesticides dont il est ici question, le PCB, le chlordecone, le mercure, l’aluminium, les mycotoxines, de l’acrylamide, du cadmium, bref… peuvent se trouver dans certains aliments.
Des études concordantes
L’Environmental Working Group (EWG), une ONG environnementale de Washington, publie chaque année une étude sur la contenance en résidus de pesticides de 47 fruits et légumes, basée sur 87.000 tests réalisés entre 2000 et 2009 puis en 2013 et 2014(4). Une autre étude publiée par l’association Pesticide Action Network PanEurope (fondée sur les données de l’Autorité européenne de sécurité sanitaire) souligne que la la majorité des pesticides contaminants les fruits et légumes sont des perturbateurs endocriniens néfastes pour le système hormonal. L’association en a déduit une liste des 18 fruits et légumes les plus pollués !
La conclusion tirée par l’étude de l’EWG sur les fruits et légumes permet de mieux cerner ce phénomène (voir tableau ci-dessous) et les risques d’exposition :
• Une personne qui consomme les 12 fruits et légumes les plus contaminés ingurgiterait en moyenne 10 pesticides par jour !
• Alors que manger les 15 fruits et légumes les moins contaminés exposerait une personne à moins de 2 pesticides par jour en moyenne.Le classement des fruits et légumes contaminés
Le classement suivant est basé sur un score global établi à partir de 6 mesures de contamination différentes. Il permet au consommateur de savoir quels fruits et légumes privilégier pour réduire le nombre de pesticides dans son alimentation.
Selon ce classement, voici les 12 fruits et légumes les plus contaminés :
• pêche,
• pomme,
• poivron,
• céleri,
• nectarine,
• fraise,
• cerises,
• chou frisé,
• laitue,
• raisins importés,
• carotte,
• poire.
Voici les 15 fruits et légumes les moins contaminés :
• oignon,
• avocat,
• maïs doux,
• ananas,
• mangue,
• asperge,
• petits pois,
• kiwi,
• chou,
• aubergine,
• papaye,
• pastèque,
• brocoli,
• tomate,
• patate douce.
Le palmarès 2015 du groupe de recherche sur l’environnement Environmental Working Group ne bouleverse pas celui des années précédentes.Les fruits et légumes les plus traités – palmarès 2014
Dans la liste des “Dirty Dozen”, certains fruits ou légumes ont jusqu’à 15 résidus de pesticides différents (raisin), ou 13 (pommes).
• Pommes – Fraises – Céleri – Épinards – Nectarines – Concombres – Myrtilles – Laitue – Pèches – Petits pois – Pommes de terre – Piments – Poivrons – Raisin – Tomates cerisesLes moins traités – palmarès 2014
Les “Clean fifteen” sont les fruits ou légumes présentant de moindres doses de pesticides Selon l’EWG, la plupart de ces végétaux ne présentaient pas de traces de pesticides, ou alors très peu.
• Ananas – Asperges – Aubergines – Avocat – Champignons – Chou – Chou-fleur – Maïs doux – Oignons – Mangue – Papaye – Kiwi – Pamplemousse – Melon – Patates douces –Fruits et légumes : avec ou sans la peau ?
Le rinçage réduit, mais n’élimine pas les pesticides, alors que l’épluchage réduit également les risques d’exposition mais retire aux aliments bon nombre de leurs vertus nutritionnelles, vitamines et minéraux étant principalement contenus dans la peau.
Pour plus d’efficacité, vous pouvez ajouter du bicarbonate de soude à votre eau de rinçage et nettoyer la peau de vos fruits et légumes avec une brosse à légumes écolo.
Selon l’EWG, la meilleure solution reste de varier son alimentation, de rincer tous les aliments et d’acheter bio dans la mesure du possible.Pesticides et alimentation, quels risques ?
Des études réalisées cette fois-ci en France avaient déjà souligné que la moitié de nos fruits et légumes contenaient des résidus de pesticides, et même 10 % dans des proportions supérieures aux normes légales. Le céleri branche, le poivron ou encore les pêches figuraient également parmi les aliments les plus pollués.
Les pesticides en 2014
En 2014, une étude sur les pesticides dans les aliments en Europe a un peu rassuré. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport sur les résidus de pesticides dans l’alimentation observés dans l’Union européenne. 97,4 % des échantillons analysés étaient conformes aux limites maximales de résidus de pesticides autorisés dans les produits alimentaires dans l’UE…
Encore trop utilisés en France (75000 tonnes / an), les pesticides sont non seulement toxiques pour l’environnement mais auraient également des répercussions sur notre santé, et ce, à des doses pourtant jugées « sans risque » par les industriels.Différents pesticides ont été reconnus comme ayant des effets toxiques sur l’homme, tels que :
• des effets sur le système nerveux,
• des effets cancérigènes,
• des effets sur le système hormonal,
• irritations de la la peau, des yeux et des poumons.La teneur en pesticides des fruits et légumes
La teneur en pesticides mesure la teneur en milligramme par kilo (mg/kg) la quantité de pesticides des différents fruits et légumes :
• Salades : jusqu’à 4.3 mg d’insecticides (acéphate) (limite de 0.02 mg/kg)
• Persil : 12.8 mg (fongicides) (limite de 5mg/kg)
• Mandarine : 0.17 mg d’insecticides (du fenthion)
• Fraises : elles contiennent parfois des fongicides (cyprodinil, 3.1 mg vs limite de 2 mg / bénomyl, 0,25 mg vs une limite de 0.1 mg/kg )
• Pomme : une pomme est traitée en moyenne avec 35 pesticides différents.
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Le vent – Francis Jammes
Francis Jammes, né à Tournay le 2 décembre 1868 et décédé à Hasparren le 1er novembre 1938, est un poète, romancier, dramaturge et critique français. Il passa la majeure partie de son existence dans le Béarn et le Pays basque, principales sources de son inspiration.“Et le vent n’est-il pas la voix de Dieu, autant que celle du poète qui ne l’a que par Lui?”
Francis Jammes
Le vent triste souffle dans le parc,
comme dans un livre que je lus enfant,
où une écolière perdue était hagarde.
Le vent.Il va casser, peut-être, le tulipier.
Il fait voir le dessous des feuilles blanc
du vernis du Japon qu’il semble essuyer,
Le vent.Le baromètre est descendu subitement.
Peut-être que ça va être un ouragan.
Il ne peut pas pleuvoir, mais on entend
Le vent.Dans les livres de prix, monsieur et madame d’Arvan
reviendraient en pressant le pas chez eux,
vers un château tout bleu malgré le mauvais temps.
Le vent.Sortez de ma tête, ô manoirs moisissants
où devaient se passer d’étranges adultères,
par les temps tristes, en Angleterre.
Le vent.Sortez de ma tête, gentilles écolières
qui jouiez à cache-cache dans la clairière
et reveniez vers le grenier sombre, à cause du grand
vent.Sortez de ma tête, vieux marquis des villes
qui, dans les maisons pluvieuses, lisiez Virgile
dans des fauteuils à oreillettes, par des temps
de vent.Sors de ma tête, ma douce tristesse,
et va-t’en vers le coteau fané, va-t’en
où va, sur un air un peu Chateaubriand,
le vent.
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Durée de vie de nos déchets ?
Juste pour en avoir conscience
Jeter les déchets dans la nature, ce n’est pas sans conséquence… ils y restent longtemps, parfois très, très longtemps. Un objet qu’on jette négligemment va polluer parfois bien longtemps après qu’on ne soit plus de ce monde. Voici une sélection d’objets ou produits avec leur durée de vie « naturelle » : en combien de temps se dégrade-t-il sans intervention extérieure, dans la nature ?
Les déchets, c’est une véritable marée qui va finir par nous noyer ; leur recyclage nous coûte 10 milliards € chaque année.
Durée de vie des déchets les plus rapidement « biodégradables » :
• Papier toilette : 2 semaines à 1 mois
• Trognon de pomme : 1 à 5 mois
• Mouchoir en papier : 3 mois
• Pelure de fruit : de 3 à 6 mois
• Papier journal : de 6 à 12 mois
• Brique de lait : jusqu’à 5 mois
• Allumette : 6 mois
• Journal (quotidien) : 3 à 12 moisDéchets se dégradant de 12 mois à 10 ans :
• Mégot de cigarette : de 1 à 2 ans (1 mégot est susceptible à lui seul de polluer 500 litres d’eau,1 m3 de neige est pollué par 1 mégot)
• Ticket de bus ou de métro : environ 1 an
• Gant ou chaussette en laine : 1 an
• Filtre de cigarette : 1 à 5 ans
• Papier de bonbon : 5 ans
• Chewing-gum : 5 ans
• Huile de vidange : 5 à 10 ans (1 litre d’huile peut couvrir 1000 m² d’eau et ainsi empêcher l’oxygénation de la faune et de la flore sous-marine pendant plusieurs années. De plus, rejetée dans le réseau des eaux usées, l’huile usagée colmate les filtres dans les stations de traitement de l’eau et perturbe les process d’épuration biologiques.)Déchets se dégradant de 10 ans à 1000 ans :
• Canette en acier : 100 ans
• Canette en aluminium : de 10 à 100 ans
Un adulte moyen consomme tout près de 600 canettes de boissons gazeuses par année.
• Pneu en caoutchouc : 100 ans
• Cartouche d’encre : 400 à 1000 ans
• Briquet plastique : 1 siècle
• Planche en bois (peinte) : 13 à 15 ans
• Césium 137 : 30 ans
• Boîte de conserve : 50 ans
• Récipient en polystyrène : 50 ans
• Objet en polystyrène : 80 ans
• Boîte en aluminium : 100 à 500 ans
• Pile au mercure : 200 ans
• Couche jetable : 400 à 450 ans
• Serviette ou tampon hygiénique : 400 à 450 ans
• Sac en plastique : 450 ans
• Filet de pêche moderne : 600 ansDurée de vie des déchets les plus résistants :
• Carte téléphonique : 1000 ans
• Polystyrène expansé : 1000 ans
• Bouteille en plastique : 100 à 1000 ans
• Forfait de ski : 1000 ans
• Polystyrène expansé : 1000 ans
• Verre : 4 à 5000 ans (voire beaucoup plus, mais ce n’est pas le pire).Durée de vie des déchets nucléaires :
• Iode 131 : 8 jours
• Iode 125 : 60 jours
• Radium 226 : 1600 ans
• Carbone 14 : 5730 ans
• Plutonium 239 : 24 000 ans
• Potassium 40 : 1,3 milliard d’années
• Uranium 238 : 4,5 milliards d’annéesUne famille de 4 personnes génère 1,5 t.de déchets par an (24 litres par jour) contre 350 kg pour un célibataire (6 litres/ jour).
Les archéologues extraterrestres vont se régaler dans quelques millénaires !
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Huile de palme … Beurk !
Bornéo : la forêt qui couvrait complètement l’île en 1950 est sur le point de disparaître si le rythme de déforestation de la forêt primaire ne ralentit pas.
Il n’y a aucune raison que la déforestation s’arrête.
Que peuvent quelques arguments écologiques contre le profit des multinationales !
Le fric est plus fort que la destruction de la planète et que l’extinction d’une folle humanité.
Déforestation à grande échelle
Depuis le début du mois de septembre 2015, d’épais nuages de fumées provoqués par des incendies dans les forêts sont visibles sur l’île de Sumatra. Pendant la saison sèche, les feux volontaires se multiplient en Indonésie pour faire des anciennes forêts des terres propices à la culture de l’huile de palme.
Pendant plusieurs jours, la fumée a recouvert une large surface à Sumatra, affectant même Singapour et la Malaisie. Ces nuages, qui proviennent des forêts au sud du pays, se propagent vers le Nord. Cette pollution aurait causé d’importants retards et annulations du trafic aérien.
Cette situation en Indonésie est récurrente et symptomatique de l’importante production d’huile de palme en Indonésie. Ce business s’avère extrêmement rentable pour l’archipel, qui concentre 51% de la production mondiale. Les forêts vierges sont ainsi sacrifiées pour des palmiers : entre 2000 et 2012, l’Indonésie a perdu environ 6 millions d’hectare de forêt.
Un lourd bilan
Plus d’un million d’hectares de forêts tropicales est détruite chaque mois ! Chaque seconde, la moitié de la superficie d’un terrain de football est détruite, irrémédiablement.
Cette déforestation représente un cinquième des émissions mondiales de gaz à effets de serre : L’Indonésie est le troisième producteur de CO2 au monde, après les USA et la chine.
La culture du palmier représente la dispersion d’engrais chimique et de pesticides dans les rivières bordant des cultures : Les poissons disparaissent et la population locale est privée de nourriture.
Les espèces animales telles que l’Orang-Outan sont décimées : la forêt tropicale en Indonésie est son habitat naturel et il est détruits pour le remplacer par des palmiers.
L’huile de palme, une monoculture qui menace la biodiversité
Depuis 40 ans, la consommation mondiale d’huile de palme double tous les 10 ans. Et chaque semaine, pour satisfaire l’industrie mondiale assoiffée d’huile de palme, 250 000 hectares de forêts disparaissent. Malgré sa mauvaise réputation et bien qu’elle ne représente que 26 % des huiles végétales, l’huile de palme se retrouve partout. Faisons un point sur la situation.
Cette déforestation menace gravement la biodiversité locale, très importante, des plus petits animaux aux plus grands dans des écosystèmes riches et fragiles.
Les palmiers sont des plantes et non pas des arbres et les palmiers à huile capturent 3 fois moins de co2 que les arbres. La déforestation pour l’huile de palme a fait de l’Indonésie l’un des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde.
Chaque semaine, 250.000 hectares de forêts tropicales disparaissent, selon le WWF, pour alimenter une demande internationale en augmentation constante en produits contenant de l’huile de palme ou en viandes nourries au soja. Rien qu’en Indonésie, près de la moitié des forêts de Sumatra a disparu entre 1985 et 2007.
Et nous ne parlerons pas de ça, il y aurait trop à dire … !
La production d’huile de palme
Première huile végétale sur le plan mondial devant le soja (26 % de la production totale), l’huile de palme connaît un développement impressionnant depuis les années 1980. Après l’Indonésie et la Malaisie, c’est l’Amérique du Sud et l’Afrique qui passe à l’huile de palme, une des cultures les plus rentables.
Cela s’explique par un rendement à l’hectare supérieur aux autres oléagineux (environ 8 fois supérieur à celui de l’huile de soja) et un faible coût de production (20 % de moins que l’huile de soja).
La Malaisie, 2ème pays producteur derrière l’Indonésie, est le 1er exportateur mondial d’huile de palme (47 % du total).La consommation d’huile de palme : à quoi sert-elle ?
Environ 80 % de l’huile de palme sont consommés dans les pays du Sud, surtout comme huile de table. Dans les pays industrialisés, l’huile de palme sert surtout comme matière première pour l’industrie agroalimentaire et, depuis quelques années, pour la production de biocarburant. L’huile de palme représentait en 2008 environ 10 % de la production de biodiesel.
Le grand avantage de l’huile de palme à part son prix très bas, est d’avoir une tenue et une consistance qui permettent de fabriquer des produits (gâteaux, chips …) qui se conservent longtemps et qui sont croustillants.Et n’allez pas croire en l’huile de palme BIO !! Du foutage de gueule (quelque hectare pour faire bonne conscience) ! Ni de sa culture raisonnée,encore de la foutaise, c’est plus cher et c’est idem !
L’effet de l’huile de palme sur la santé
Huile de palme et mauvaises graisses
L’huile de palme contient 4 fois plus de mauvaises graisses que l’huile de colza. Elle contient en effet une forte proportion d’acides saturés qui la rend peu recommandée à la consommation.
Or, ce type de graisses saturées n’est pas bonne : les études scientifiques montrent qu’une alimentation riche en graisses saturées, favorise le développement des maladies cardio-vasculaires, une augmentation du taux sanguin de cholestérol, certains cancers et du diabète et toutes les autres maladies chroniques très courantes dans nos pays.
Il est recommandé d’augmenter la consommation d’acides gras mono-insaturés, les aliments les plus riches étant les olives et l’huile d’olive, l’avocat, l’huile de colza, les arachides et l’huile d’arachide, les margarines molles fabriquées à partir de ces huilesL’huile de palme, on n’y échappe pas
• En 2008, chaque Français aurait consommé près de 2kg d’huile de palme selon le Ministère de l’alimentation.
• Chaque consommateur absorberait sans s’en rendre compte 57g d’huile de palme par mois !Conclusion rassurante :
TOUT LE MONDE S’EN FOUT !
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Braquage de banque, quelle est la différence entre le voleur et le banquier?
Source Charles Sannat 7 septembre 2015 http://insolentiae.com/Des cambrioleurs entrent dans une banque d’une petite ville.
L’un d’eux crie : « On ne bouge plus ! L’argent appartient à la banque. Vos vies vous appartiennent ».
Immédiatement toutes les personnes présentes se couchent sur le sol calmement et sans aucune panique.Ceci est un exemple de la façon dont le bon choix des mots d’un énoncé peut conduire toute personne à modifier sa vision du monde.
L’une des femmes est allongée sur le sol dans une pose provocante. L’un des voleurs s’approche et lui dit : «Madame, c’est un cambriolage, ce n’est pas un viol. Veuillez s’il vous plaît vous comporter de façon appropriée ».
Ceci est un exemple de la façon de se conduire professionnellement et de se focaliser sur l’objectif.
Alors qu’ils courent hors de la banque, le plus jeune voleur, titulaire d’un diplôme universitaire, dit au plus vieux, qui avait au mieux fréquenté l’école primaire : «Hé, nous devrions peut-être compter combien nous avons volé ?».
Le vieux lui répond : « Ne sois pas stupide, on a un gros paquet d’argent et il suffit d’attendre les prochaines infos à la télé pour savoir combien on a volé ».
Ceci est un exemple où l’expérience vécue est plus importante qu’un diplôme universitaire.
Après le braquage, le directeur de la banque dit à son comptable : «Il faut appeler la police et leur dire combien on nous a dérobé».
«Attendez», dit le comptable, «avant de faire cela, ajoutons à cette somme ce que nous avons pris pour nous-mêmes au cours des derniers mois ainsi que divers petits détournements et déclarons que le tout nous a été volé»
Ceci est un exemple de la façon de tirer avantage d’une opportunité
Le lendemain, on apprend par les infos que le montant volé à la banque est de trois millions de dollars. Les voleurs se mettent alors à compter leur butin et ne trouvent qu’un million, ce qui les fait râler : «Nous avons risqué nos vies pour un million de dollars alors que la direction de la banque en a dérobé deux millions sans prendre aucun risque. Nous devrions peut-être apprendre comment fonctionne le système plutôt que d’être de simples voleurs».
Ceci est un exemple du fait que le savoir peut être plus efficace que l’intimidation physique.
Moralité générale
DONNEZ UN REVOLVER A QUELQU’UN, IL POURRA VOLER UNE BANQUE A SES RIQUES ET PERILS
DONNEZ-LUI UNE BANQUE, IL POURRA VOLER TOUT LE MONDE EN TOUTE IMPUNITE…
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Que cache la grande générosité allemande face aux migrants ?
La situation actuelle
La hausse du coût du travail s’accélère en Allemagne. Au deuxième trimestre, elle a atteint 3,1 %, le pourcentage le plus élevé depuis plus de deux ans. Apparemment c’est une bonne nouvelle pour les pays voisins, mais il faut affiner l’analyse en tenant compte de l’arrivée massive des migrants.
Il faut tout d’abord comprendre exactement ce qui se passe chez nos voisins.
Au début des années 2000, les lois Hartz ont profondément réformé le marché allemand du travail. Elles l’ont notamment dérégulé, durci les conditions de chômage et développé les emplois à bas salaires, les midijobs (salaires plafonnés) et mini jobs.
Une cure d’austérité appliquée avec l’accord des syndicats qui a permis à l’Allemagne de restaurer sa compétitivité avant tout le monde. C’est ce que les voisins ont appelé la dévaluation compétitive.
Le revers médaille : Grèves et manifs
Ces mesures ont été très efficaces, c’est le moins qu’on puisse dire. La concurrence a senti passé le vent du boulet. Mais une telle austérité ne pouvait pas être durable.
A un moment, les syndicats ont dit « ça suffit » comme l’explique Laurence Nayman, économiste au CEPII, le centre de recherche français sur l’économie internationale :
« Depuis l’année dernière, l’Allemagne a eu des négociations salariales très serrées notamment dans le secteur des services. Le puissant syndicat allemand des services, Verdi, a organisé des manifestations et des grèves qui ont été de longue durée et assez violentes. Il a pu obtenir des augmentations de salaires assez conséquentes ce qui explique la hausse actuelles des coûts salariaux ».
Il y a un double effet: le relèvement des rémunérations brutes et des coûts non salariaux, comme par exemple la sécurité sociale et l’assurance-maladie. Avec comme conséquence que les produits made in Germany sont aujourd’hui plus chers ce qui fait l’affaire des pays concurrents.
La solution : Pas chers les migrants !
Mais en pratique, il y a une nouvelle donnée qui pourrait bien rendre caduque le raisonnement sur la compétitivité.
La hausse des salaires est-elle vraiment une menace pour l’Allemagne?
La réponse de Laurence Nayman :« Elle menacerait la compétitivité allemande s’il n’y avait pas cet afflux de gens qui fuient les guerres et les persécutions. Ces arrivées fournissent un bassin de main d’œuvre bon marché. Comme il s’agira de contrats individuels, les employeurs pourront payer ces travailleurs moins chers que les autres salariés ».
Sans réduire les mérites d’Angela Merkel dans son appel à la générosité vis-à-vis des migrants, on peut affirmer que leur arrivée est une vraie aubaine pour l’économie de la république fédérale. Les voisins européens, notamment la France, ne peuvent pas en dire autant, au-delà de toute réflexion sur l’obligation d’accueil.
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Qui est responsable de la crise des réfugiés en Europe?
Source Bill Van Auken 5 septembre 2015L’hypocrite réveil international
Les images déchirantes de la dépouille d’un petit garçon syrien, Alan Kurdi, sur une plage turque, le visage dans le sable, puis dans les bras d’un travailleur de sauvetage, ont révélé au monde entier l’horreur de la crise qui se déroule aux frontières de l’Europe. Alors que des milliers sont morts avant lui !
Sa famille était venue de Kobani, fuyant avec des centaines de milliers d’autres. Un siège prolongé du groupe Etat islamique (EI) et d’intenses bombardements américains n’ont laissé de cette ville syrienne que des ruines, détruit ses maisons, son approvisionnement en eau et en électricité, son système d’assainissement, et ses infrastructures médicales. En tout, douze réfugiés ont trouvé la mort avec Alan, dont sa mère et son frère âgé de cinq ans, noyés en essayant d’atteindre la Grèce. Son père, seul survivant de la famille, a dit qu’il retournerait en Syrie avec leurs corps pour dire à ses parents qu’il espérait seulement mourir et être enterré à côté d’eux.
Coupables ET responsables
Les coupables de ces décès ne manquent pas, comme pour plusieurs milliers d’autres morts, noyés en Méditerranée ou asphyxiés après avoir été entassés dans des fourgons surchauffés.
Le gouvernement du Parti conservateur au Canada a ignoré une demande faite en juin par la tante de l’enfant, qui vit en Colombie-Britannique, d’accorder l’asile à la famille d’Alan.
Les pays de l’Union européenne tentent de réprimer et de dissuader les réfugiés en mettant en place des camps de concentration et en déployant la police anti-émeute, afin de créer une Europe forteresse qui garde à distance les familles désespérées comme celle d’Alan. Un geste est fait ils ont mis en place des quotas. Ils condamnent ainsi à mort des milliers de personnes innocentes.
Mais qu’en est-il des puissances de l’OTAN, dont les Etats-Unis et la France, et de leurs guerres?
Les politiciens et les médias sont volontairement muets ou nient leur rôle central dans la création de cette tragédie aux frontières de l’Europe.
Ainsi, le Washington Post a publié un éditorial cette semaine pour indiquer que « l’on ne peut pas s’attendre à ce que l’Europe puisse résoudre toute seule un problème dont les origines se situent en Afghanistan, au Soudan, en Libye et avant tout en Syrie ».
Au New York Times, c’est le même son de cloche: «Les racines de cette catastrophe se trouvent dans des crises que l’Union européenne ne peut pas résoudre toute seule: les guerres en Syrie et en Irak, le chaos en Libye … ».
Mais quelles sont les «racines» des crises dans ces pays, qui ont donné naissance à la «catastrophe» des réfugiés ?
Ces journaux ne répondent à cette question que par un silence coupable.
Tout examen sérieux des causes de l’afflux de réfugiés vers l’Europe conduit à la conclusion qu’il ne s’agit pas seulement d’une tragédie, mais d’un crime. C’est le sous-produit tragique d’une politique criminelle de guerres d’agression et de changement provoqué de régime poursuivies sans interruption par l’impérialisme américain, avec l’aide et la complicité active de ses alliés d’Europe occidentale, au cours de près d’un quart de siècle.
Hégémonie américaine
Suite à la dissolution de l’URSS en 1991, l’élite dirigeante américaine a conclu qu’elle était libre d’exploiter la puissance militaire inégalée des USA afin de compenser le déclin économique à long terme du capitalisme américain. Par le biais de l’agression militaire, Washington a suivi une stratégie visant à établir son hégémonie sur les marchés clés et les sources de matières premières. Les régions riches en énergie du Moyen-Orient et d’Asie centrale furent la première cible.
Le Wall Street Journal l’a résumé crûment en lançant ce slogan après la première guerre contre l’Irak en 1991: « La force, ça marche » !
Aujourd’hui, la vague des réfugiés désespérés qui tentent d’atteindre l’Europe témoigne des effets horribles de cette politique poursuivie inlassablement depuis un quart de siècle.
Des guerres de plus de dix ans en Afghanistan et en Irak, menées sous prétexte de «guerre contre le terrorisme» et justifiées par les infâmes mensonges de l’existence d’ « armes de destruction massive » en Iraq, n’ont réussi qu’à détruire des sociétés entières. Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts.
Les Etats-Unis et l’OTAN ont ensuite mené une guerre, soutenue par la France, pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi. La Libye fut transformée en chaos sanglant, ravagée par des combats continus entre milices islamistes rivales.
Puis vint la guerre civile syrienne. Attisée, armée et financée par l’impérialisme américain et ses alliés, elle devait leur permettre de renverser Bachar al-Assad et d’imposer une marionnette occidentale plus malléable à Damas.
On a justifié les interventions prédatrices en Libye et en Syrie au nom des «droits de l’homme» et de «la démocratie».
Avec cette rhétorique creuse et malhonnête, toute une gamme d’organisations politiques, droite et gauche confondue, a justifié de soutenir cette guerre. Beaucoup d’entre elles ont même salué comme des «révolutions» les actions des milices islamistes armées et financées par la CIA.
La situation actuelle et la menace de mort insoutenable qui force des centaines de milliers de personnes à fuir, représentent la confluence de tous ces crimes impérialistes. Les guerres civiles sectaires sanglantes en Libye et en Syrie sont le produit de la dévastation de l’Irak, suivi par le soutien apporté par la CIA et les services de renseignement européens aux milices islamistes en Libye, en Syrie, et à travers la région.
Personne n’a été tenu responsable de ces crimes.
Bush et son administration ont mené une guerre d’agression en Irak avec le soutien des gouvernements britannique, italien, et espagnol, à laquelle la république française s’est ralliée sur le tard sous Nicolas Sarkozy, et joui d’une impunité totale.
Ni Obama ni Hollande, pas plus que leurs alliés européens et moyen-orientaux, n’ont de comptes à rendre pour les catastrophes provoquées par leurs guerres en Libye ou en Syrie.
Leurs complices sont nombreux, du Congrès américain qui entérine des guerres sans discussion, aux médias occidentaux qui justifient sans broncher toutes les guerres, aux partis de la pseudo gauche qui applaudissent les interventions « humanitaires » de l’impérialisme.
Ensemble, ils sont responsables de ce qui se déroule aux frontières de l’Europe et qui est en fait un vaste crime de guerre en train de se produire.
Le saviez-vous ?
La méprisable autant que célèbre éditorialiste britannique Katie Hopkins est parvenue à toucher le fond en comparant, dans l’exécrable et populiste journal anglais The Sun, les immigrés à des “cafards” et en affirmant qu’il fallait leur envoyer des navires de guerre pour les empêcher d’atteindre l’Europe.
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« L’EXIL » de John Berger
John Berger, né le 5 novembre 1926 à Londres, est un écrivain engagé, romancier, auteur de nouvelles, poète, peintre, critique d’art et scénariste britannique, il vit en France à Quincy, petit hameau de Mieussy, Haute-Savoie. Il est le père du cinéaste Jacob Berger, du peintre Yves Berger et de Katya Andreadakis.Extrait d’un texe de John Berger, L’exil, 1985,
[ … ] Jamais au cours de l’histoire autant de gens n’ont été déracinés qu’à notre époque.
L’émigration, imposée ou choisie, au-delà des frontières nationales ou du village à la métropole, est l’expérience essentielle de notre temps.
Que l’industrialisation et le capitalisme devaient exiger un tel déplacement des hommes, d’une ampleur sans pareille et accompagnée d’une violence d’un nouveau genre, l’annonce en avait été faite par l’ouverture des marchés d’esclaves au seizième siècle.
Le front occidental de la première guerre mondiale, avec ses armées de conscrits « massés », fut une illustration plus tardive de la même pratique qui bouleverse, transporte, et concentre les humains dans un no man’s land. Plus tard, les camps de concentration à travers le monde ont suivi la logique de cette pratique continue. Comparer les maux est répugnant, car un mal plus grand ne justifie pas un plus petit. Si j’aligne ces événements, c’est simplement pour montrer l’ampleur du déracinement qui caractérise le monde moderne. Ce déracinement a créé et crée toujours le monde dans lequel nous vivons – même si parfois il se développe d’une façon moins spectaculaire.
[ … ] La notion de foyer constitue le noyau central de la moralité domestique, qui protège la propriété de la famille (femmes comprises) ; simultanément, elle s’est étendue à la patrie (homeland), a fourni le premier commandement de la loi patriotique, et aidé à persuader les hommes de mourir dans des guerres qui, souvent, ne servaient que les intérêts de la classe dirigeante minoritaire. Et ces deux notions ont effacé le sens original du terme.
A l’origine, le foyer représente le centre du monde, non pas au sens géographique, mais au sens existentiel.
[ … ] Le foyer est le centre du monde, car c’est là où la ligne verticale croise l’horizontale. La ligne verticale monte au ciel et descend au pays des morts, sous la terre. La ligne horizontale représente la circulation terrestre, toutes les routes qui mènent à travers la terre à d’autres lieux. Ainsi c’est au foyer que l’on est le plus près des dieux du ciel et des morts sous la terre.
Cette proximité permet d’espérer pouvoir les atteindre. Et en même temps, on se trouve au point de départ et de retour (si tout va bien) de tous les voyages terrestres.
Le croisement des deux lignes, le réconfort promis par leur intersection sont des idées qui existaient probablement à l’état embryonnaire dans la pensée et dans les croyances des peuples nomades, mais ils emportaient avec eux la ligne verticale, tout comme les montants de leurs tentes. Pareillement, de nos jours, à la fin de ce siècle de déplacements sans précédent, des vestiges de ces sentiments subsistent dans la pensée et le cœur de millions de gens.
J’y insiste car si on ne saisit pas ce que le foyer a signifié à l’origine, on ne comprendra jamais pleinement le sens de l’émigration.
L’émigration n’est pas uniquement le fait de quitter un pays, de traverser l’eau, de vivre parmi des étrangers, c’est aussi défaire le sens du monde – et à l’extrême limite – s’abandonner à l’irréel qui est l’absurde.
Naturellement, si l’émigration n’est pas imposée par la force des baïonnettes, elle est peut-être motivée par l’espoir. Au fils d’un paysan, par exemple, l’autorité traditionnelle du père peut sembler plus absurde et répressive que le chaos. (Le film Padre Padrone illustre ce cas avec une grande sincérité.) La pauvreté du village peut apparaître plus absurde que la criminalité de la métropole. Vivre et mourir parmi des étrangers peut sembler moins absurde que vivre persécuté et torturé par ses compatriotes. Tout cela est vrai. Mais émigrer signifie toujours démanteler le centre du monde, et l’aménager dans un monde confus, désorganisé et fragmentaire.Baudelaire est parmi les premiers qui nomment et décrivent le dénuement des nouvelles foules citadines, sans feu ni lieu :
« Fourmillante cité, cité pleine de rêves
où le spectre, en plein jour, raccroche le passant ! »Mais il ne faut pas généraliser. Le sentiment de perte lui-même alimente une attente. Il est facile de perdre de vue ce qui est historiquement invisible – comme si les gens ne vivaient que dans l’histoire et nulle part ailleurs !
[ … ] Le foyer « de rechange » a peu de rapports avec le bâtiment.
Le toit au-dessus de la tête, les quatre murs, sont devenus des choses « profanes », sans rapport avec ce que l’on vénère et garde au fond du cœur. Cette désacralisation est la conséquence directe des conditions sociales, de la pauvreté, du surpeuplement, de l’urbanisation hâtive, de la spéculation immobilière. En dernière instance, c’est la conséquence de l’absence de choix. Sans le processus de choix, aucun logement ne peut être un foyer.
Dans le cas du logement traditionnel qui était un foyer, le choix avait pu être ancestral, même hors de portée de la mémoire des vivants. Mais tout acte de maintien ou d’amélioration approuvait et répétait le choix initial, qui n’était pas influencé par le goût. L’intuition avait fait choisir le lieu où se croisaient les deux lignes de vie. Aujourd’hui, les femmes et les hommes ont peut-être plus de choix que dans le passé – et cela est souvent vrai même pour les défavorisés de la société. Mais on a perdu d’une façon irrémédiable la possibilité de dire : « Ici, c’est le centre du monde. »
[ … ] Pour les défavorisés, ce n’est pas la maison qui représente le foyer, c’est un ensemble de pratiques. Chacun a les siennes. Même si elles sont éphémères, grâce à leur répétition, ces pratiques choisies librement offrent plus de stabilité et plus de protection qu’aucun logement. Le foyer n’est plus un habitat, c’est l’histoire indicible d’une vie. Dans un cas extrême, le foyer n’est rien de plus que votre nom, car pour la plupart des gens vous êtes anonyme.
[ … ] Après avoir quitté son foyer, l’émigrant ne trouvera plus jamais de nouvel endroit où se croisent les deux lignes de vie.
La ligne verticale n’existe plus. Il n’y a plus de continuité entre lui et les morts ; maintenant les morts disparaissent tout simplement. Les dieux sont devenus inaccessibles. La ligne verticale s’est confondue avec le cercle du vécu individuel qui ne mène nulle part ailleurs qu’en soi-même. Les lignes horizontales, comme il n’y a plus de points fixes, d’appuis, constituent une sorte de plaine de distance nue, balayée par tout ce qui la traverse.
[ … ] Depuis le début du XIXe siècle, au moins deux nouvelles aspirations se sont répandues dans une plus grande mesure.
La première, c’est l’amour romantique et passionné. Dans un sens, ce qui arrive entre une femme et un homme en amour est hors de l’histoire. Dans les champs, sur les routes, dans les ateliers, à l’école, les choses se modifient continuellement ; au lit, il y a peu de changement. Mais la superstructure ajoutée à l’événement se modifie. Les émotions sont les mêmes, mais tout ce qui les entoure, change les attitudes sociales, les systèmes légaux, la moralité, l’eschatologie.
L’amour romantique, au sens moderne, est un amour qui unit, ou espère unir, deux personnes déplacées. L’amitié, la solidarité, l’intérêt commun peuvent également unir ; mais c’est alors grâce à l’expérience et aux circonstances.
[ … ] L’autre aspiration est d’ordre historique. Chaque émigrant sait au fond de son âme que le retour est impossible. Même si, physiquement, il est capable de revenir, il ne revient pas vraiment parce que l’émigration l’a profondément changé. Il est également impossible de retourner au vécu historique lorsque chaque village était au cœur du réel. Le seul espoir de refaire un centre est de faire un centre du monde entier. Une seule chose peut transcender le manque de foyer moderne ; la solidarité mondiale.
Fraternité est un terme trop facile. Sans tenir compte de Caïn et d’Abel, la fraternité laisse espérer que tous les problèmes seront résolus. En réalité, beaucoup sont insolubles.
D’où l’éternel besoin de solidarité.
Aujourd’hui, dès la fin de la petite enfance, la maison ne peut plus jamais être un foyer, comme elle le fut en d’autres temps. Ce siècle, malgré ses richesses et ses systèmes de communication, est celui du bannissement. Un jour peut-être la promesse dont Marx fut le grand prophète sera-t-elle tenue ; alors le substitut de la protection d’un foyer ne sera pas uniquement notre propre nom, mais aussi notre présence collective et consciente dans l’histoire, et nous vivrons à nouveau au cœur du réel. Malgré tout, je peux l’imaginer.
Entre temps, nous assumons non seulement notre propre vie, mais aussi les attentes de notre siècle.
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Des nouvelles d’un de nos pseudo-intellectuels « va-t-en guerre » .
Laurent Fabius accusé d’avoir aggravé la situation en Syrie
Procès en appel Des Syriens demandent dans un procès en appel réparation pour des violences subies en Syrie où la responsabilité du chef de la diplomatie française est, selon eux, engagée.
Les plaignants affirment que plusieurs déclarations publiques de Laurent Fabius ont contribué à aggraver la situation dans leur pays en encourageant notamment une faction rebelle au régime du président syrien Bachar el-Assad, le Front al-Nosra.
Le chef de la diplomatie avait ainsi estimé, en août 2012, que «Bachar el-Assad ne mériterait pas d’être sur terre». Dans des propos rapportés par Le Monde en décembre 2012, il aurait affirmé que «le Front al-Nosra fait du bon boulot», alors même que cette branche syrienne d’Al-Qaïda venait d’être classée parmi les organisations terroristes par les États-Unis.
Les plaignants poursuivent l’État français «pour des fautes personnelles commises par Laurent Fabius», dont la «provocation à commettre des crimes de masse», et demandent un euro symbolique, selon leur avocat Me Damien Viguier.
Le 19 décembre 2014, le tribunal administratif de Paris avait rejeté ces requêtes, estimant que les déclarations de M. Fabius étaient des actes de gouvernement relevant de la politique extérieure de la France et qu’il était incompétent pour en juger.
Hors contexte.
Lundi, le rapporteur public a appelé la cour d’appel à confirmer cette décision, estimant que les déclarations du ministre des Affaires étrangères se rapportaient «exclusivement à la politique étrangère de la France» et «ne pouvaient être détachées» de ce contexte.
L’avocat des plaignants a de son côté affirmé que les déclarations du ministre avaient «attisé la guerre civile» et dénoncé à nouveau une «faute personnelle distincte de la politique du gouvernement» d’une gravité suffisante pour que l’État apporte réparation.
Actes de terrorisme.
«Si on considère que les faits imputés à Laurent Fabius relèvent de la politique étrangère de la France, soit c’est que l’on suppose que de dire que le Front al-Nosra fait du bon boulot en Syrie n’a aucune incidence sur les événements, soit, si cela en a (…), cela signifie que l’État français se livre à des actes de terrorisme», a ajouté Me Viguier.
La cour administrative d’appel rendra son arrêt le 21 septembre.
Les plaignants avaient déjà porté plainte contre Laurent Fabius devant la Cour de justice de la République, habilitée à juger les infractions des membres du gouvernement pendant leurs fonctions, mais la procédure avait été classée janvier 2014.
Silence radio dans les medias !
Maître Damien Viguier nous parle du procès en appel de ce lundi 7 septembre 2015. A la demande de 14 victimes syriennes de Daech, il a porté plainte contre Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères français.
Maître Damien Viguier aborde également dans cet entretien les causes de cette immigration qui déferle sur l’Europe.
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Encore un méfait des empoisonneurs industriels
Bayer conseille aux vignerons de ne plus utiliser son fongicide Moon Privilege© Fotolia
Source ZURICH (Reuters) –Le groupe chimique allemand Bayer conseille aux vignerons de ne plus utiliser son fongicide Moon Privilege dans l’attente des conclusions d’une enquête lancée par sa filiale CropScience sur un lien éventuel entre ce produit et des altérations de la vigne.
Certains vignerons, en particulier en Suisse, ont signalé que le vignoble avait une forme inhabituelle et que les rendements étaient inférieurs cette année.
Evoquant des « symptômes atypiques » dans les vignes aspergées en 2014 de Moon Privilege, appelé Luna Privilege sur certains marchés, Bayer écrit sur son site internet : « Tant que la cause de ces modifications dans les vignes demeure inexpliquée, nous recommandons par mesure de précaution de ne pas utiliser Luna Privilege pour la culture de la vigne. »
Bayer exprime aussi ses regrets et dit tout mettre en oeuvre pour découvrir la cause de cette situation.
Certains vignerons suisses accusent le fongicide de Bayer d’être responsable de leurs maux et ils réclament des indemnités, rapporte dimanche le journal Schweiz am Sonntag. Ils estiment que le vignoble suisse pourrait perdre 10% de sa récolte, ajoute le journal.Selon le Schweiz am Sonntag, Bayer reconnaît dans une lettre adressée aux vignerons une « probabilité élevée » de lien entre le fongicide et les dégâts subis par le vignoble.
Il n’a pas été possible de joindre CropScience dans l’immédiat.
L’an dernier, Bayer a estimé à plus de 250 millions d’euros le chiffre d’affaires annuel maximum de sa gamme de produits Luna, lancée en 2012 et utilisée dans la culture fruitière et maraîchère.
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Elections aux Etats-Unis : et si l’algorithme de Google déterminait le vainqueur ?
Il est temps d’ouvrir les yeux!Source Par Sylvain Rolland La Tribune
« l’effet de manipulation du moteur de recherche »
Au terme d’une expérience de plusieurs mois, réalisée sur 4.500 sujets dans deux pays, les chercheurs arrivent avec une théorie, qu’ils ont baptisé le « Search engine manipulation effect » (SEME), ou « l’effet de manipulation du moteur de recherche ».
Leurs conclusions font froid dans le dos. La méthode de l’enquête est la suivante : les chercheurs ont divisé les participants, de manière aléatoire, en trois groupes. Chacun disposait de quinze minutes pour rechercher en ligne des informations sur deux candidats à une élection fictive, sur la base de 30 articles reprenant leurs positions et propositions sur différents thèmes.
Pour déterminer si l’ordre des articles qui s’affiche sur le moteur de recherche influe sur le vote, les chercheurs ont manipulé l’algorithme pour que le candidat A soit favorisé dans le groupe 1, que le candidat B soit favorisé dans le groupe 2, et que les résultats soient équilibrés dans le groupe 3.
Avant de commencer l’expérience, les participants devaient lire une description de la personnalité et du programme des deux candidats. Ils devaient aussi indiquer celui qui leur inspire le plus confiance, celui qui leur paraît le plus sympathique et celui pour lequel ils pensaient, a priori, voter.L’ordre des résultats influence entre 20% et 60% des indécis
A la fin du quart d’heure de recherche, l’équipe a reposé les mêmes questions au panel. Surprise (ou pas) : lors de tous les tests, au moins 20% des électeurs indécis basculent vers le candidat favorisé par le moteur de recherche. Une proportion qui peut atteindre 60% chez certaines catégories de la population, notamment les plus pauvres et les moins éduqués.
« L’impact peut être encore plus important dans les pays dominés par un seul moteur de recherche », précise l’étude.
Aux Etats-Unis, Google pèse environ 70% du marché de la recherche en ligne, mais la proportion monte à 90% en Europe…
« En sachant que les élections se gagnent souvent avec une marge de moins de 10 points, Google peut potentiellement influer sur l’issue du scrutin », en déduisent les chercheurs. Le tout, sans que les utilisateurs en aient conscience, juste par le pouvoir d’un algorithme de recherche dont personne ne connaît les secrets et que personne ne peut contrôler.
Une étude à relativiser, mais riche d’enseignements
Voilà qui donne beaucoup de pouvoir -et de responsabilité- à Google comme aux autres géants de la high-tech. Et soulève une question majeure : une démocratie peut-elle accepter de confier autant de pouvoir à une multinationale qui échappe à tout contrôle ?
Bien sûr, les résultats de cette enquête doivent être relativisés car Internet n’est pas le seul moyen d’information pour les électeurs indécis. En revanche, le Net prend une place de plus en plus importante à chaque élection, au point que les candidats mettent au point de véritablement stratégies numériques, à l’image de Barack Obama, champion dans ce domaine en 2008 et en 2012. Pour autant, les résultats de l’étude montrent une capacité d’influence massive, de nature à influer considérablement sur le vote.
L’algorithme de Google, comme celui de Facebook, fait partie des secrets les mieux gardés de la planète. On sait toutefois que les équipes de Google modifient leur algorithme environ 600 fois par an, mais la firme ne communique pas sur ses raisons et ses finalités.
Et sur le même sujet de notre manipulation
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Et pour vous c’est comment la France ?
La France vue par les Parisiens
La France des viennoiseries
Vous êtes plutôt pain au chocolat ou chocolatine?La France vue par les Chinois
Cette carte de France nous en dit long sur la manière dont les Chinois voient notre beau pays.La France vue par les japonais
Les prénoms les plus populaires suivant les régions
La France vue par les Bretons
La France vue par les gens du sud
La France vue par les gens du Nord
Une, deux ou trois bises?
Ah les français sont bien subtils, surtout quand il s’agit de faire la bise. Une, deux, trois ou quatre bises? Difficile de le retenir, voici une petite carte de France bien pratique.La France vue par plusieurs Australiens. Ah ! les clichés ont la vie dure.
Daniel Dalet / BuzzFeed
Vins, fromages, baguettes et béret, rien ne manque sur cette carte.Un peu de culture dans ce monde d’inculte
Daniel Dalet / BuzzFeed FranceUn peu de culture aussi sur celle-ci. La Tour Eiffel fait son apparition ainsi que Clémence Poesy, actrice française qui a joué dans Harry Potter. Cultivés ces Australiens
Tiens Zidane devient une ville ?
Dalet / BuzzFeed France
Nantes se retrouve à l’Est, Zidane devient une ville et La Martinique se nomme Sardaigne, quelle imagination !On progresse et on frôle (presque) la perfection
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2020 – Les J.O. de Tokyo !
Source : http://nosvoisins311.wix.com/voisins311-france#!blog/ckfi http://nosvoisins311.wix.com/voisins311-france#!blog/ckfi
Où en est-on à Fukushima ? Que fait le gouvernement ?
Actuellement, la politique gouvernementale nippone est de faire retourner la population aux territoires qui sont toujours contaminés, présentant des risques sanitaires sérieux.
Dans cet objectif l’ordre d’évacuation va être levé.
Ainsi, les gens vivent ou vont revivre dans des territoires dont la mesure de contamination correspond à celle des zones d’évacuation à Tchernobyl, voire à celle de la zone d’exclusion.
Beaucoup de familles souhaitant protéger leurs enfants ne disposent pas de moyens pour fuir les territoires contaminés ou pour continuer à vivre dans des lieux d’accueil sains, choisis pour éviter les risques sanitaires lorsque dans le cadre de la politique de retour l’aide publique s’achève.
Nous sommes dans une situation de violation des droits de l’homme les plus fondamentaux, dont celui de vivre dans un environnement sain.
Un témoignage
Publication datée du 25 août 2015 dans Facebook de M. Katsumi HASEGAWA, déplacé de Fukushima.
L’Indifférence qui anéantit le cœur
Aujourd’hui le Conseil des ministres du Cabinet va prendre la décision sur le projet d’amendement de la loi concernant la promotion des mesures de soutien auprès des victimes incluant les enfants affectés par l’accident nucléaire de TEPCo.
La conférence de presse a été organisée précipitamment, et je me suis rendu à Tokyo.
Depuis l’accident de la centrale nucléaire, beaucoup de réfugiés m’ont fait part de leur sentiment mortifiant.La phrase utilisée par le gouvernement, « la situation n’exige plus l’évacuation », représente la manœuvre rusée qu’il avait préparée depuis longtemps pour le moment opportun.
Cette phrase viole le droit de l’homme de tout le monde, au-delà de celui des refugiés.
C’est la première voix annonçant qu’on se prépare à tirer le rideau sur l’accident nucléaire avant les Jeux Olympiques de Tokyo.
L’autre jour, mon épouse, en perdant l’équilibre psychologique, a murmuré « je n’en peux plus ».
Ce qui anéantit le cœur, plus que la réalité en face, ce sont sans doute la pression exercée par le gouvernement central et l’indifférence générale.
Aujourd’hui, mes collègues de travail sont restés indifférents vis-à-vis de moi qui me rendais à Tokyo.Cela ne les concerne pas.
Que puis-je faire d’autres que continuer à lever la voix ?
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Réflexions sur le totalitarisme post-moderne
Par Yovan Menkevick pour Reflet InfoLorsque vos dernières bribes d’autonomie individuelle vous auront été retirées pour votre bien et celui de tous, il sera trop tard pour venir vous indigner et réclamer un retour en arrière. La société dans laquelle vous êtes plongé est une société totalitaire, bien que vous ne le sachiez pas et que — probablement — vous ne vous en rendiez pas vraiment compte.
La raison principale de votre ignorance, au sujet du totalitarisme exercé quotidiennement par cette société — et dans laquelle vous vivez — est que vous êtes un acteur clef de ce totalitarisme.
Bien entendu, cette affirmation vous révulse et vous semble inacceptable.
Regardons ce qu’il en est…Boucle rétroactive du citoyen 2.0 (citoyen connecté)
La majorité des citoyens n’aime pas trop la liberté. Particulièrement celle d’autrui.
Fondamentalement, la liberté d’autrui est un affront, telle une aiguille plantée dans le corps débile des vies modernes et esclaves, fondées sur la pensée creuse.
La liberté est pourtant là, à bout de bras, mais son exercice requiert quelques changements que peu d’entre vous effectue.
Le premier exercice de la liberté est de refuser toute intrusion par l’image et le son des programmes télévisuels. Ces programmes sont un des piliers du totalitarisme post-moderne. Des piliers, il y en a 5, comme dans l’islam, (et comme dans tous les dogmes des religions monothéismes, même si leur nombre fluctue) :
— La propagande tu regarderas, écouteras et digèreras
— Des produits industriels tu consommeras
— Les puissants tu contesteras
— Ton impuissance tu constateras
— Ton indignation sur le réseau tu délivrerasLes deux premiers piliers sont des fondamentaux, les trois suivants sont avant tout des conséquences, une sorte de deuxième voie permettant au totalitarisme de se légitimer.
Qui, en effet, accepterait d’être à ce point contraint, pressé, obligé, limité dans une société humaine, sans avoir le moindre espoir, une seule possibilité de se défendre ? La contestation, l’indignation, mêlées au constat d’impuissance sont les clés du totalitarisme post-moderne.
Sans eux, la propagande et la consommation ne pourraient pas fonctionner : chaque esclave a besoin de penser et croire qu’il n’en est pas un, qu’il peut lutter contre ces phénomènes et changer les choses. Avec, à chaque fois qu’il tente de se rebeller, un constat amer : l’impuissance. Mais l’espoir d’y arriver la prochaine fois, ou sur la durée, persiste. Alors, pourquoi ne pas retourner devant les écrans, acheter quelques babioles et recommencer, tout en s’indignant de l’ensemble ?
Bétail humain et Olympe moderne
Une infime partie de l’humanité — quelques milliers d’individus — possèdent la quasi-totalité des ressources financières de la planète.
C’est une première dans l’histoire.
Le mode de vie de ces nouveaux dieux de l’Olympe est sans commune mesure avec le reste, au point qu’ils ne se considèrent même plus comme faisant partie de ce qui est nommé humanité.
Ils ne mangent pas, ne se déplacent pas, ne se logent pas, ne se vêtissent pas comme les 99,9% des autres êtres humains. Leur pouvoir est immense, au point que les structures financières — les consortiums — qu’ils possèdent, sont en mesure de dicter leurs lois aux Etats, étant devenues puis puissantes que ceux-ci.
Pour ces individus, les êtres humains sont devenus du bétail.Ils fournissent massivement l’alimentation industrielle de mauvaise qualité à ce même bétail afin de maximiser leurs profits, tout comme les vêtements confectionnés à la chaîne par des esclaves modernes, les appareils technologiques de distraction, et même les contenus des programmes : la totalité des besoins humains est couverte par cette poignée d’individus à la tête de quelques centaines de consortiums.
Le monde comme terrain de jeu
Le totalitarisme post-moderne est en passe de devenir la clef de voute des sociétés humaines. Le monde, dans sa globalité, est voué à se plier aux exigences des nouveaux dieux de l’Olympe qui, rappelons-le, n’ont de pouvoir que celui qui leur est offert par les populations fortement consommatrices de leurs biens et services. Le grand terrain de jeu du monde leur appartient, et les dernières barrières permettant aux superstructures financières de finir de s’emparer pleinement des sociétés humaines sans entraves sont en cours de sauter : TTP, TTIP, TISA, sont en cours de validation.
Il ne restera absolument plus aucune restriction à l’appétit des dieux, qui finiront de verrouiller leur grand terrain de jeu.
Leur but ultime ?L’immortalité physique et la continuation à travers les âges de leur domination sans partage. Il n’y a aucune raison qu’ils n’y parviennent pas avec un bétail aussi docile, qui leur mange dans la main. Particulièrement dans les pays les plus riches.
Des grains de sable dans l’engrenage existent pourtant
Ce que ne peuvent maîtriser les maîtres des consortiums est réduit et pourtant excessivement puissant.
Le premier grain de sable est technologique.
La pieuvre mondiale activée par les nouveaux dieux de l’Olympe s’appuie sur la technologie numérique. Des groupes de très haute compétence technologique sont en mesure de porter des coups sévères aux consortiums, et l’ont déjà fait. Les attraper est presque impossible, leur pouvoir de nuisance est bien plus grand que ce que le bétail humain ne l’imagine.
Le deuxième grain de sable est ontologique.
Le totalitarisme post-moderne demande le consentement des individus. Etre au monde autrement que dans le sens qui nourrit les consortiums est une arme qu’ils ne peuvent parer. Ne pas [ou presque pas] consommer leurs produits, ne pas regarder leurs images, exister dans la plus grande autonomie possible face à leurs produits, services et volontés.
Le totalitarisme post-moderne est vaste, complexe, en pleine expansion, et pourtant il ne tient qu’au bétail de s’en préserver. S’il accepte de prendre conscience de son existence…
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Des nouvelles de St André d’Olérargues …
La « mine » de St André d’Olérargues
Il existe à St andré d’Olérargues une cavité verticale dite « le trou de la mine ». C’est un trou d’environ 4,5 mètres de diamètre et d’une dizaine de mètres de profondeur.
Il est situé au milieu des bois, dans une zone pas fréquentée et difficile d’accès et de localisation.
Il est creusé dans l’étage géologique Turonien C3.
Les questions que l’on peut se poser sont quelle est son origine (datation) et si c’est une réalisation humaine quelle a été son utilité ?
Trou de la mine dans la végétation.
Vue de dessus de la cavité. Ce n’est pas une galerie horizontale mais un trou vertical.
Quatre hypothèses possibles entre autres.
1° hypothèse :
c’est une cavité naturelle de type aven.
Cette supposition ne tient pas car les cavités naturelles se creusent dans les terrains karstiques et l’étage Turonien C3 n’est pas un étage karstique.2° hypothèse :
Cette cavité a un rapport avec l’exploitation minière du lignite qui a été faite sur la commune au 19° siècle.
L’exploitation du lignite s’est faite par une extraction à ciel ouvert et à flanc de collines avec de petites galeries horizontales et dans l’étage géologique Paulétien C2.
L’hypothèse serait que cette cavité ait été créée pour faire une prospection afin d’atteindre le niveau à lignite par un puits.
Cette supposition ne tient pas non plus car si on regarde une coupe du terrain dans cette zone, on se rend compte que pour atteindre l’étage à lignite il faudrait creuser plus de 200 m de profondeur.
Localisation du « trou de la mine » par rapport à l’étage stratigraphique du lignite.
3° hypothèse :
C’est une mine Néolithique d’exploitation du silex.
C’est au cours du Néolithique, surtout à partir de 4500 ans avant notre ère, que vont apparaître un peu partout à travers l’Europe des mines d’extraction du silex.
Ces mines de silex vont perdurer jusqu’à l’apparition d’outils en métal. En Europe du nord, les dernières mines de silex sont encore en activité vers – 2200 à – 2000 avant notre ère, en Pologne et en Angleterre. Le remplacement du silex par le métal se fera progressivement et l’outillage en silex continuera à être utilisé durant la première partie de l’Age du Bronze.
Les terrains Turoniens comme celui où se trouve la cavité sont riches en blocs de silex.
Les bancs de silex sont extraits par le creusement de courtes galeries de 2 à 5 mètres de long partant du puits d’accès.
Si cette hypothèse est la bonne on doit trouver à proximité des éclats et des rognons de silex.
Ceci est assez difficile car la végétation est dense et le sol dans la forêt est recouvert d’un épais humus.
Cependant, sur le chemin passant au-dessus de la cavité à une quarantaine de mètre, on trouve de nombreux blocs et éclats de silex noir ou gris.4° hypothèse :
C’est une mine d’extraction de silex pour la fabrication des pierres à fusil.
La taille du silex est effectuée comme pour les pierres percutées du néolithique, par des outils à percussion styles masses ou marteaux
l’homme a réinventé la percussion, vers la fin du XVI° siècle comme dans la préhistoire
Tailleur de pierres à fusils.
Pierres à fusils trouvées sur la commune.
Exemple: platine à silex du fusil mle 1777 an IX de la révolution.Cela peut être aussi une hypothèse, bien que ce soient les silex blonds qui étaient préférés pour cette utilisation, et quoique ceux trouvés sur la commune sont gris…
Le seul bémol concernant cette hypothèse est que, depuis que les terres sont cultivées il est facile de trouver au sol du silex à tailler sans être obligé de creuser une cavité de plus de 150m3 !
Mais ce sont des hypothèses et comme toutes hypothèses elles doivent être démontrées.
Après on peut imaginer tout un tas d’autres hypothèses …
Très sérieuses :
Comme par exemple « c’est une singularité de l’espace/temps » permettant de changer de dimension …
Ou encore c’est un puits sans fond, au fond duquel se trouve LA VERITE
Que sais-je encore …?
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La fin des Guignols : une censure qui ne veut pas dire son nom.
Les directives de Bolloré aux « Guignols »: parodier Madona plutôt que Sarkozy
Quant aux « Guignols », leur date de rentrée est retardée mais toujours pas connue. « Quand ils seront prêts, ils reviendront », élude Canal+.
La faute à Vincent Bolloré qui, au début de l’été, a dynamité les émissions de la chaîne, en changeant producteurs et animateurs de la plupart d’entre elles.Les instructions : faire creux et popu !
Le prétexte : l’internationalisation
Aux « Guignols », l’été a été court et studieux. De nouveaux recrutements sont toujours en cours pour renforcer l’équipe d’auteurs, après le limogeage de certains d’entre eux. A la demande de leur nouveau patron venu leur rendre visite, les équipes préparent une nouvelle formule.
Objectif : « internationaliser » le programme. « Les Guignols », désormais diffusés en crypté à 20h50, seront aussi proposés gratuitement sur Dailymotion. Si un sketch avec Isabelle Balkany ne fera pas trembler l’Angleterre, une séquence avec Madonna peut avoir un fort potentiel de viralité (diffusion suivant le mode des virus).
« Les Guignols » ne devront s’intéresser donc plus seulement à la politique intérieure et internationale, mais de plus en plus à la culture. Les marionnettes seront donc doublées en anglais et en espagnol avec de nouvelles voix.
Rajeunir leur public pour parler de choses plus anodines
Vincent Bolloré veut aussi rajeunir l’audience d’un programme qui lui coûte chaque saison plus de 17 millions d’euros.
Ces dernières années, « Les Guignols » ont perdu de leur influence et n’ont pas su se décliner sur le web pour capter de nouveaux publics.
L’ouverture à la pop culture se fera-t-elle au détriment de sujets plus graves et polémiques, comme la politique et la religion ?
« Non, le vrai brief, c’est l’internationalisation. Par exemple, on va suivre de très près les élections américaines », explique un auteur.
Les doubles en latex de Chirac, Hollande et Sarko n’ont pas été tout de suite mis au placard. Et Nikos Aliagas n’est pas encore près de remplacer PPD.
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Réflexions sur l’avenir de la civilisation industrielle et nucléaire
Source : «Comment tout peut s’effondrer » Pablo Servigne et Raphaël Stevens
Editions du SEUIL – 19€Un petit extrait de la présentation du livre
Que savons-nous de l’état global de notre terre ?
De l’état de notre civilisation ?
Un effondrement des cours de la bourse est-il comparable à un effondrement de la biodiversité ?
La conjonction et la pérennisation des «crises» peuvent-elles réellement entraîner notre civilisation dans un tourbillon irréversible ?
Jusqu’où tout cela peut-il aller ?
En combien de temps ?
Pourra-t-on maintenir le geste démocratique ?
Est-il possible de vivre un effondrement «civilisé», plus ou moins pacifiquement ?
L’issue sera-t-elle forcément malheureuse ?En voici quelques extraits concernant le nucléaire qui n’est qu’un des problèmes abordés
page 199
…se pose un autre problème majeur, toujours le même: le risque nucléaire.Comment gérer la transmission du savoir
Comment faire en sorte que les générations futures arrivent à «gérer» cette filière énergétique?
Rien qu’aujourd’hui, celle-ci se trouve face à une situation dramatique de renouvellement du savoir.
En France, par exemple, «le président d’EDF a déclaré en 2011 que, jusqu’en 2017, la moitié des agents travaillant dans le nucléaire partiront à la retraite.Comment est-ce qu’on forme la moitié des techniciens d’une flotte de 58 réacteurs nucléaires en 6 ans ? […]
Beaucoup d’ingénieurs nucléaires jeunes diplômés n’entrent pas dans la filière ou la quittent après peu de temps».La perte de la transmission orale.
Plus cocasse, des chercheurs américains se sont rendus compte que la meilleure manière de transmettre des savoirs sur de très longues périodes était la tradition orale, c’est à dire la transmission des mythes par la parole (et non par des écrits ou, pire, par des données électroniques).
Ainsi, les experts nucléaires sont donc allés chercher conseil auprès des «spécialistes» de ces traditions: les rares indigènes américains encore vivants, ceux précisément dont le peuple a été chassé pour l’exploitation de l’Uranium …
Sans le savoir technique déjà accumulé, comment feront les générations futures pour tenter de traiter la toxicité des déchets que notre génération a produits ?Voilà une question cruciale qui ne se pose que dans le meilleur des cas, celui où les quelque 230 réacteurs actuellement en fonctionnement auront pu être arrêtés avec succès.
La pire des catastrophe : l’effondrement financier.
En effet, non seulement les instabilités géopolitiques et le réchauffement climatique menacent gravement le fonctionnement normal des réacteurs (terrorisme, conflits armés, manque d’eau pour le refroidissement, innondations, etc), mais, en cas d’effondrement financier, économique puis politique des régions nucléarisées, qui pourra garantir le maintien en poste des centaines de techniciens et d’ingénieurs chargés de la simple extinction des réacteurs ?
Bien entendu la vie ne s’arrête pas après un accident nucléaire, comme en témoigne le retour de la vie sauvage dans la région autour de la centrale de Tchernobyl et en particulier dans la ville fantôme de Pripiat ou encore à Fukushima.
Mais de quelle vie s’agit-il ?
De celle qui permettra à nos descendants de reconstruire une civilisation ?
Exemple de Fukushima: les habitants de Naraha peuvent revenir !
Avec l’objectif de faire revenir la population dans la région dévastée par l’accident nucléaire de Fukushima, le gouvernement japonais à l’intention de lever début septembre l’ordre d’évacuation de la localité de Naraha, dans la préfecture de Fukushima. Il s’agit d’une première pour une ville contaminée et entièrement évacuée après l’accident nucléaire de mars 2011.
Les autorités nippones estiment que le niveau d’exposition à la radioactivité à Naraha, à 30 km de la centrale de Fukushima Daiichi, est revenu à un niveau inférieur à 20 millisieverts par an. Ce niveau permet en théorie, selon le gouvernement nippon, aux habitants d’y revivre presque normalement, même si la décontamination n’est ni intégrale ni parfaite.
La levée de l’ordre d’évacuation suppose que les 7’400 habitants de l’agglomération pourront regagner leur domicile et y séjourner durablement. Mais les avis divergent sur cette question et les organisations écologistes s’insurgent contre ces conclusions.De très grands doutes
«Le niveau de contamination est très variable dans cette localité et selon les maisons, ce qui risque de créer des tensions entre les personnes», a souligné Jan Vande Putte de Greenpeace.
Initialement, le gouvernement voulait lever l’ordre d’évacuation mi-août, mais les anciens habitants ont protesté, encore apeurés par les radiations et jugeant que les infrastructures et les commerces de la ville n’étaient pas encore prêts. «Un mois de report ne change pas grand-chose et l’on peut avoir de très grands doutes sur l’état de préparation de la ville», a encore relevé M. Vande Putte.
Jusqu’ici, le retour a été autorisé dans les parties évacuées de Kawauchi et Tamura, également dans la province de Fukushima, mais c’est la première fois que la levée va concerner une cité intégralement vidée de ses habitants.
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Le chef du parti de gauche allemand « Die Linke » dénonce le pillage de l’État Grec
L’Allemagne en profite pour piller la Grèce
Extraits de l’intervention de Gregor Gysi, chef de Die Linke (La gauche) devant le Bundestag le 18 août 2015, où il fustige le pillage de la Grèce par le gouvernement allemand, à commencer par la vente des 14 aéroports régionaux bradés à une société publique allemande pour un prix démesurément bas.
TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO
« À ce propos M. Shauble, j’apprends que 14 aéroports grecs rentables vont être vendus à la société allemande Fraport, une société détenue pajoritairement par l’État allemand. Nous parlons ici de la privatisation d’un propriété publique grecque au bénéfice d’une propriété publique allemande.
Mais ce n’est pas tout. En fait, le prix de vente est incroyablement bas. En procédant ainsi, le gouvernement grec ne pourra jamais réaliser les 50 milliards que vous lui avez demandé de faire avec ces privatisations. Le 5e point est difficile à croire, mais pourtant vrai. Le gouvernement grec n’est pas autorisé à licencier ou à embaucher, ni directeurs ni managers de banque.
Les institutions européennes sont responsables de cela. Comment voulez-vous dans ces conditions combattre la corruption ? C’est une limitation insensée de la souveraineté grecque.
Et le pire est que le gouvernement grec ne peut pas discuter publiquement des propositions de loi, et encore moins la présenter devant le parlement. C’est la destruction de la démocratie parlementaire. Nous ne pouvons pas être complices de ces pratiques.
À ce jour, l’Allemagne n’a pas donné un centime à la Grèce depuis le début de la crise. Il faut le dire et le répéter, 100 fois si nécessaire. »
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C’était quoi la démocratie ?
Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l’adoption, d’une constitution, c’est-à-dire le texte fondamental d’organisation des pouvoirs publics d’un pays.
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir
“Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
Pour ces raisons, nous vous proposons ces vidéos destinées à être projetées dans les lieux publics afin de sensibiliser la population au concept de vraie démocratie.
Intervenants: Jacques BREL, Etienne CHOUARD, Francis DUPUIS-DERI, Michel HOUELLEBECQ, Henri GUILLEMIN, Paul JORION, Cornelius CASTORIADISReprenons le pouvoir : Best-of d’Étienne Chouard
Pour aller plus loin voir le site : Le Message
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Les dictateurs de la commission européenne.
Source : mrmondialisation.org
1 million de signatures contre TAFTA à la poubelle !
La Commission Européenne (organisme dirigeant non élu !) a invalidé l’initiative citoyenne de « Stop TTIP » contre TAFTA qui vient de dépasser le million de signatures.
Plus de 320 organisations de la société civile européenne se sont regroupées afin de s’opposer avec fermeté aux traités entre l’UE et les États-Unis (TAFTA / TTIP) mais aussi entre l’UE et le Canada (CETA).
Ces millions de voix ne seront scandaleusement pas entendues!
En 2 mois, 1 million d’engagements
C’est du jamais vu. Il n’aura fallu que 60 jours pour rassembler le million de signatures nécessaire pour qu’une initiative citoyenne européenne soit prise en compte par la Commission Européenne.
En effet, selon les règles européennes, une « ICE » (initiative citoyenne européenne) doit recueillir un million de soutiens pour orienter la politique de la Commission sur un sujet déterminé. En théorie, une audition publique devrait être organisée au Parlement Européen. C’était sans compter sur la décision de la Commission aux relents antidémocratiques.
Refus catégorique de la Commission
Les négociations commerciales sont devenues une priorité pour l’exécutif européen qui vient d’opposer une fin de non-recevoir envers la pétition. Pour le million de personnes impliquées, le statut d’initiative citoyenne européenne s’est vu refusé d’une manière unilatérale. Le pouvoir estime que ces initiatives citoyennes sont prévues pour instaurer de nouvelles lois, pas pour contester un texte en cours de législation. En d’autres termes, la contestation n’est pas autorisée. L’association Stop TTIP a immédiatement saisi la Cour de justice européenne.
Un tel mouvement de masse démontre qu’il existe une véritable inquiétude citoyenne au sein de l’Union Européenne concernant ces accords transatlantiques. Selon ces centaines d’associations, les accords représentent un véritable danger pour la démocratie. Nous aurions là le terreau d’une « corporacratie » (si tant est qu’elle n’existe pas déjà), un système de plus en plus gouverné par les multinationales.
Au prochain virage, la « World Company » ?
Parmi les grands dangers dénoncés par Stop TTIP, il y a cette mise en place de tribunaux d’arbitrages qui offriront la possibilité aux entreprises de contester des décisions gouvernementales. Toute décision collective qui entraverait le libre marché transatlantique serait susceptible d’être punie. Par exemple, si la France estime qu’il faut interdire un conservateur déterminé afin de protéger la population d’un risque sanitaire donné et que cette interdiction engendre une perte pour une multinationale, cette entreprise pourrait poursuivre l’état et exiger des dommages et intérêts.
Il s’agit là d’un pouvoir inédit dans l’histoire de l’Humanité qui serait offert aux grandes entreprises. Une menace directe contre toutes formes de démocraties. L’idée même de prendre des décisions démocratiques au nom de l’environnement contre une industrie serait implicitement compromise. Allons-nous laisser la démocratie mourir sous une salve d’applaudissements ?
Et pour ceux qui n’ont pas encore compris : TTIP/TAFTA expliqués en quelques minutes
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Petit florilège de tous ces «politiques» qui ont la chance d’être élus en République bananière de France
Source : Olivier Drouin © Capital
Patrick Balkany : il a de la chance de ne pas être britannique
Particulièrement dans le collimateur des juges actuellement, le député-maire de Levallois avait déjà été condamné à deux ans d’inéligibilité en 1996 pour prise illégale d’intérêts.
Mais il avait pu reprendre sa carrière politique comme si de rien n’était.
Au Royaume-Uni, la seule publication des plantureuses notes de frais de députés avait entraîné en 2009 la démission immédiate de plusieurs d’entre eux, dont le président de la Chambre des communes.
Thomas Thévenoud : il ne serait plus député s’il était suédois
Parce qu’il ne payait pas ses impôts par « phobie administrative », le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur a dû quitter son poste en septembre 2014, neuf jours après sa nomination.
Exclu du PS et poursuivi par Bercy, il est cependant toujours député non inscrit. Une situation impensable en Suède, où les politiques soupçonnés de fraude fiscale ne restent jamais en poste. Pour ne pas avoir acquitté ses redevances audiovisuelles, une ministre a ainsi démissionné il y a quelques années.
Serge Dassault : Outre-Rhin, il devrait quitter son siège
Et oui, c’est comme ça, mes enfants !A 90 ans, le doyen du Sénat s’accroche à son siège malgré ses ennuis judiciaires. Déjà condamné en 1998 à deux ans de prison avec sursis en Belgique pour corruption, il a été mis en examen à Paris l’an dernier pour achat de votes et complicité de financement illicite de campagne.
En Allemagne, les élus mis en cause attendent rarement la fin de leur procès pour abandonner leur siège, à l’image de l’ex-député SPD Peter Hartz, soupçonné de corruption.
Sylvie Andrieux : elle aurait été chassée du Parlement, au Canada.
Bof ! Raté. Ca passe ou ça casse.Députée des Bouches-du-Rhône, elle a été condamnée l’an dernier en appel à quatre ans de prison dont trois avec sursis pour détournement de fonds publics.
Elle s’est pourvue en cassation et siège toujours comme non inscrite à l’Assemblée (elle a été exclue du PS).Inimaginable au Canada: en novembre dernier, le député Dean Del Mastro, reconnu coupable d’avoir dépassé ses frais de campagne autorisés, a illico démissionné, afin d’éviter l’humiliation du vote d’une motion d’exclusion.
Jean-Noël Guérini : il ne serait plus sénateur aux Pays-Bas
Malgré sa mise en examen en 2011 pour « prise illégale d’intérêts », « trafic d’influence » et « association de malfaiteurs » (suivie de deux autres en 2013), l’ex-homme fort du PS marseillais a attendu 2014 pour quitter son parti.
Mais il reste sénateur. Et seul le verdict des urnes lui a fait perdre au mois de mars la présidence du conseil départemental des Bouches-du-Rhône.
Aux Pays-Bas, le député Mark Verheijen n’a pas eu droit à tant d’indulgence: soupçonné de corruption, il a dû lâcher son siège sans attendre fin février à la demande de son parti.
Nicolas Sarkozy : il aurait du mal à se représenter en Allemagne
Affaires Tapie, Bygmalion, Libye, sondages, comptes de campagne… C’est peu dire que l’ex-président de la République, mis en examen en juillet 2014 pour corruption active et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes téléphoniques, est cerné par les juges.
Outre-Rhin, comme dans beaucoup de pays, ses chances de retour au sommet seraient quasi nulles. Soupçonné de s’être fait payer un séjour à Munich, l’ancien président allemand Christian Wulff a dû démissionner début 2012, un an avant sa mise en examen.
Jérôme Cahuzac aurait payé cher son mensonge aux Etats-Unis
« Je n’ai jamais eu de compte à l’étranger », jure l’ancien ministre délégué au Budget devant l’Assemblée nationale, fin 2012, avant de reconnaître les faits quatre mois plus tard. Il a été renvoyé en correctionnelle et sera jugé dans quelques mois.
Certes il a abandonné son mandat de député à la suite de l’affaire, mais aux Etats-Unis, un tel mensonge public devant le Parlement serait passible d’une lourde sanction. En 2013, l’ex-maire de Détroit Kwame Kilpatrick a ainsi été condamné à vingt-huit ans de prison pour fraude fiscale, détournement de fonds, et surtout parjure.
…et bien d’autres encore …