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  • L’important pour la finance européenne, c’est de détruire Syriza

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    Des ministres des finances contents d’eux !

    Source : Par Michel Soudais – Politis.fr

    En représailles d’un référendum en Grèce

    En représailles, à l’annonce d’un référendum en Grèce sur le « plan d’aide » de l’UE, de la BCE et du FMI, les ministres des Finances, réunis au sein de l’Eurogroupe ce samedi à Bruxelles, ont catégoriquement refusé la prolongation d’un mois du programme d’aide actuel, demandé par Athènes afin de pouvoir tenir au-delà du référendum prévu pour le 5 juillet.

    Après s’être entendus sur les termes d’un communiqué très dur qui
    – accuse la Grèce d’avoir rompu les négociations unilatéralement, et
    – affirme que le programme d’aide prend fin mardi 30 juin, ce qui revient à mettre la Grèce en faillite à cette date, les ministres de l’Eurogroupe ont poursuivi leur réunion, sans le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, pour discuter des conséquences de cette décision. Par ce geste, les Dix-huit ont symboliquement acté que la Grèce ne faisait plus partie de la zone euro.

    Un coup d’Etat contre Syriza

    En décidant de couper les vivres à la Grèce mardi, l’Eurogroupe ne fait que mettre un point final au coup d’Etat financier initié par la BCE, dès le 4 février, contre le gouvernement Syriza issu des élections du 25 janvier. Un « coup d’Etat », hélas (mais est-ce si surprenant ?) cautionné par François Hollande. Il est vrai que Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, avait donné le signal de l’hallali en affirmant, dès le 29 janvier :

    « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    Au sein de l’Union européenne, on ne consulte pas le peuple.

    Cet interdit, qui constituait une sorte de clause secrète au traité de Lisbonne, ne souffre plus d’exception dès lors qu’il est question de politique économique. Pour les néo-libéraux aux commandes de l’Union européenne, l’économie est une sorte de loi naturelle qui ne peut être discutée d’aucune manière. Et prime donc sur la démocratie. C’est proprement insupportable.

    Français, rappelez-vous comment votre NON au référendum sur l’Europe a été détourné par Sarko grâce au traité de Lisbonne !


  • Comment empêcher les grecques de s’exprimer par référendum ?

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    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble (au centre) lors d’une réunion de l’Eurogroupe à Bruxelles, le 27 juin 2015. Ces vieillards qui tirent les ficelles.

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras annonce un référundum

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé dans la soirée de vendredi, de l’organisation d’un référendum le 5 juillet sur la proposition des créanciers C’est la décision la plus démocratique qu’il pouvait faire au pays des inventeurs de la démocratie.

    “Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple.

    Or on nous a demandé d’appliquer les politiques issues des mémorandums [de la Troïka] comme l’avaient fait nos prédécesseurs.

    Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, [Lire ici], ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens.

    Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique.

    Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec.

    J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.

    La question qui sera posée au référendum ce dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.

    Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit.

    La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.”
    (Traduction:Vassiliki Papadaki)

    Mais où a-t-il vu que l’on demande son avis au peuple, celui-ci ???!

    Les ministres des Finances de la zone euro ont immédiatement refusé samedi de prolonger une nouvelle fois le programme d’aide grec au-delà du 30 juin et ont décidé de poursuivre les discussions à 18, sans la Grèce, dans un climat de grande confusion après l’annonce par Athènes de l’organisation d’un référendum sur l’offre de ses créanciers.

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a affirmé samedi à la chancelière allemande Angela Merkel et au président français François Hollande, lors d’un entretien téléphonique, que le référendum sur la proposition des créanciers pour la Grèce «se tiendra indépendamment de la décision de l’Eurogroupe», a indiqué une source gouvernementale.

    Etienne La Boétie : « ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »


  • Quand c’est vraiment trop c … , il faut en parler !

    voile au volant

    La conduite automobile affecte les ovaires de la femme, avertit un des principaux chefs religieux d’Arabie saoudite.

    Une future mère risque donc d’accoucher d’enfants atteints de maladies chroniques, dit-il. L’interdiction du permis de conduire pour les femmes fait débat dans ce pays.

    « Si une femme conduit une voiture, à l’exception d’une véritable nécessité, cela pourrait avoir un impact physiologique négatif, car des études médicales physiologiques et fonctionnelles montrent que cela affecte automatiquement les ovaires et relève le bassin », affirme Cheikh Saleh al Lohaidan, un des 21 membres du Conseil des grands oulémas, la plus haute autorité religieuse du pays.

    « C’est la raison pour laquelle nous constatons que celles qui conduisent régulièrement ont des enfants marqués par des problèmes cliniques de différents degrés », ajoute-t-il dans une interview publiée vendredi sur le site Internet sabq.org.

    Les femmes doivent placer « la raison avant leur coeur, leurs émotions et leurs passions », ajoute ce religieux. Celui-ci ne fait état sur son site Internet d’aucune formation médicale et qui ne cite pas les études invoquées.

    Actes de désobéissance

    Des organisations féministes ont récemment appelé à des actes de désobéissance afin que soit reconnu aux femmes le droit de conduire des véhicules automobiles dans le royaume wahhabite. La loi saoudienne n’interdit pas explicitement aux femmes de conduire, mais elle exige l’obtention d’un permis qui ne leur est jamais délivré.

    En tant que membre du Conseil des oulémas, Cheikh Lohaidan peut édicter des fatwas et conseiller le gouvernement. Il dispose d’une grande audience auprès du courant conservateur en Arabie saoudite.
    Déclarations polémiques

    Ses précédentes déclarations, dans lesquelles il se déclarait un farouche adversaire de l’extension des droits des femmes, ont provoqué des polémiques dans le pays.
    Le roi Abdallah, qui tente de donner aux femmes une place plus importante dans la société, l’a limogé en 2009 de la présidence du Haut Conseil judiciaire, la plus importante institution judiciaire du pays.

    Ouf !


  • Julian Assange (Wikileaks) appelle la France à prendre la tête d’une rébellion

    wikileaks 1
    Je suis fier de toi mon petit !

    … et pendant ce temps-là …

    Julian Assange, fondateur de Wikileaks, était mercredi soir invité du journal télévisé de TF1. L’occasion pour lui de charger les Etats-Unis et d’appeler la France à prendre la tête d’un mouvement européen de rébellion contre la puissance américaine.

    Tout en promettant de nouvelles révélations à venir, plus importantes encore que celles publiées mardi sur l’espionnage des présidents français et de leurs proches conseillers, Julian Assange a chargé les Etats-Unis, mercredi soir, dans une interview accordée à TF1. Les écoutes « touchent directement l’emploi en France », a-t-il affirmé, sûr de toucher une corde sensible des spectateurs du journal télévisé. « Le chômage en France est particulièrement élevé ; il y a une raison à cela, l’une des raisons, c’est que les Etats-Unis jouent un sale jeu et cherchent à marginaliser la compétitivité économique des entreprises françaises et européennes ».

    Le fondateur de Wikileaks suggère par ailleurs à la France d’entamer des poursuites contre les Etats-Unis, après convocation d’une commission d’enquête.

    « Wikileaks compte sur la France, qui doit être une nation souveraine, nos services sont hébergés en France, un certain nombre de membres de ma famille sont en France, et pour des raisons personnelles, d’organisation, nous avons besoin de la France », a-t-il conclu. « Il n’y a que la France qui peut prendre les rênes et mener les choses en Europe ».

    Mon pôôôvre !

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    Ah ! Soyons fiers de nos dirigeants !

    Et qu’en pensent les Russes ?

    Le président russe Vladimir Poutine est persuadé que la mise sur écoute des responsables politiques français va être étouffée.

    – Comment va se terminer ce scandale? , a demandé M. Poutine à Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères.
    – A vrai dire, je crois que l’exemple allemand apporte déjà la réponse: les deux parties vont essayer de l’étouffer et de l’oublier le plus vite possible, a répondu le ministre.
    – Tout à fait d’accord , a répondu le président.

    D’un autre côté, d’après l’Elysée, « des responsables français du renseignement se rendront très prochainement à Washington pour approfondir la coopération », a-t-on annoncé dans un communiqué.

    Il s’avère alors que même si l’ambassadrice des Etats-Unis a été convoquée par le président à l’issue d’un conseil de défense exceptionnel, la France ne peut se permettre de se brouiller avec l’allié américain, vu le nombre d’opérations extérieures dans lesquelles l’armée française est engagée (Mali, Centrafrique, Sahel) et la situation politique et économique en général.

    Donc les américains continuent de tirer les ficelles …


  • Et on continue à marcher sur la tête ! Pour le profit des «syllogomanes».

    Rappel : Syllogomanie – Ou «accumulation compulsive». C’est le fait d’accumuler de manière excessive des objets. Les capitalistes souffrent d’une forme particulière qui les pousse à accumuler des richesses par tous et n’importe quels moyensPotager

    Interdiction future des potagers privés ?

    Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité, l’Agence européenne des variétés végétales.
    En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.
    Les eurodéputés verts voient d’un mauvais oeil la proposition de la Commission jugée « contreproductive et dangereuse » : « La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole » , affirme José Bové.
    Plus de semences régionales, plus de variétés ancestrales ou endémiques. Bref des semences F1, transgéniques ou pire OGM. Fin de la bio-variété dans nos jardins. Fini les jardins ouvriers et les marchés d’échanges de plants et semences entre particuliers. Bref finie la bonne bouffe.
    Le texte pondu par notre chère, corrompue et incompétente commission européenne, rien que le titre vaut le jus :
    « Des règles plus intelligentes pour des denrées alimentaires plus sûres: la Commission propose un paquet législatif primordial pour moderniser, simplifier et renforcer la filière agroalimentaire en Europe ».


  • Vive le gras ! Nous ne savons plus ou nous en sommes !

    vive le gras
    Source : Pierre Gosselin Contrepoints

    le calamiteux consensus scientifique

    En ce qui concerne les maladies cardiaques, si des patients du passé avaient ignoré 97% des médecins et suivi le conseil des autres 3%, nombre d’entre eux seraient toujours en vie et en bonne santé aujourd’hui même.

    La science a sa propre façon de se présenter comme l’art des lumières, et cependant, historiquement, elle a la mauvaise habitude de nous entrainer dans des impasses obscures. L’Histoire humaine en est remplie d’exemples.

    Quand de nouvelles théories deviennent admises comme des faits solides, les politiques suivent habituellement et trompent la communauté des citoyens, les entraînant dans des directions nouvelles, et habituellement désastreuses. Les dissidents sont envoyés en exil académique. Au bout du compte, la société se retrouve entraînée vers des voies sans issue, à des années-lumière de la vérité. Elle ne se réveille, et ne change ses habitudes que lorsque la vraie science est à nouveau autorisée à intervenir.

    Il en a été ainsi de la théorie des lipides, qui a avancé que le cholestérol provenant d’une alimentation riche en gras était un tueur majeur. Aujourd’hui, après six décennies, cela se révèle faux, et de façon frappante.

    Le cas des lipides

    Cette théorie des lipides a été propulsée dans les années 1950 par le Dr Ancel Keys et son regrettable et faux tableau d’étude comparative des habitudes alimentaires de sept pays, qui prétendait démontrer un lien direct entre la maladie cardiaque et l’apport de gras dans l’alimentation.

    Et le résultat, durant une soixantaine d’années, fût la promotion dans les sociétés occidentales de l’adoption de la diète riche en glucides et pauvre en gras, pour une vie en bonne santé. Aujourd’hui, après le décès tragique de dizaines de millions de personnes atteintes de diabète, de maladies cardio-vasculaires et de cancers, la science commence enfin juste à admettre qu’elle s’est gravement trompée. Le consensus scientifique était faux.

    Conséquences d’une théorie fausse

    Dans cet article, Dr Dwight Lundell, un chirurgien cardiaque expérimenté, nous explique en quoi cette théorie était fausse, et quelles en ont été les affreuses conséquences.
    Nous, les faiseurs d’opinion insistions sur le fait que les maladies cardiaques avaient pour origine un taux de cholestérol élevé.

    La seule thérapie acceptée était de prescrire des médicaments pour faire baisser ce taux, et un régime restreignant fortement le gras. Les déviations à cette recommandation étaient considérées comme hérétiques, et il est bien possible qu’elles pouvaient mener à des accusations de faute professionnelle.

    Le résultat, tel qu’il le décrit :

    Bien que 25% de la population prend des statines très onéreuses, et bien que nous ayons réduit le gras dans notre alimentation, plus d’Américains que jamais auparavant mourront cette année de maladies cardiaques.

    Les recommandations nutritionnelles longuement établies ont créé des épidémies d’obésité et de diabète, dont les conséquences dépassent de loin toutes les épidémies historiques en termes de mortalité, de souffrance humaine, et de terribles conséquences économiques.

    Imaginez-vous qu’il a fallu six décennies pour qu’émerge la vérité.

    Le consensus est la panne de freins de la science

    Ce n’est qu’au début de l’année dernière que j’ai rejeté le vieux consensus sur le cholestérol et la santé, et que je suis passé à une alimentation pauvre en glucides, riche en gras, incluant beaucoup de viandes, d’œufs, de beurre issu de lait de vaches nourries à l’herbe, et de légumes. Depuis lors, j’ai perdu 9 kg, ma tension artérielle est revenue à la normale, et mes tests sanguins sont normaux. Cela fait au moins 20 ans que je ne me suis pas senti mieux. Voilà ce qu’il advient quand on rejette la « science par consensus ».

    Quelle leçon en tirer ? Le consensus est la panne de freins de la science. Quand il se produit, tout ce qu’on peut espérer est qu’il ne nous entraîne pas jusqu’au bord de la falaise.
    Les 97% auraient dû être ignorés.

    En ce qui concerne les maladies cardiaques, si des patients du passé avaient ignoré 97% des médecins et suivi le conseil des 3% restants, nombre d’entre eux seraient toujours en vie et en bonne santé aujourd’hui.

    Alors ? Gras ou pas gras ? Là est la question !


  • 1957, Pierre Mendes France exprime ses doutes européens avec lucidité

    Mendes

    Le 18 janvier 1957 à l’Assemblée nationale, lors du débat sur la ratification du traité de Rome créant le marché commun, Pierre Mendes-France intervient contre ce texte, en particulier au nom de la démocratie.

    Un discours qui laisse perplexe tant la vision parait actuelle et prémonitoire. Ce discours est utile aujourd’hui comme il le fut en 1957 pour démontrer le piège européen dans lequel la France, par ses représentants, s’est volontairement enchaînée.

    De plus qui, savait que l’Angleterre proposait alors un traite de libre échange susceptible de donner une autre perspective européenne moins intégrée ?

    Pour lire le discours en totalité : Discours de Mendes France en 1957

    Extraits du discours

    Sur le plan social

    […] Tout relèvement de salaire ou octroi de nouveaux avantages sociaux n’est-il pas dès lors, et pour longtemps, exclu pour les ouvriers français ?
    Mes chers collègues, il m’est arrivé souvent de recommander plus de rigueur dans notre gestion économique. Mais je ne suis pas résigné, je vous l’avoue, à en faire juge un aréopage européen dans lequel règne un esprit qui est loin d’être le nôtre.
    Sur ce point, je mets le gouvernement en garde : nous ne pouvons pas nous laisser dépouiller de notre liberté de décision dans des matières qui touchent d’aussi près notre conception même du progrès et de la justice sociale ; les suites peuvent en être trop graves du point de vue social comme du point de vue politique.
    Prenons-y bien garde aussi : le mécanisme une fois mis en marche, nous ne pourrons plus l’arrêter.
    La France avait demandé qu’à la fin de la première étape de quatre ans la continuation de la progression vers le Marché commun ne puisse être décidée qu’à l’unanimité des pays participants, c’est-à-dire avec notre assentiment. Une disposition de ce genre a été catégoriquement refusée et il ne reste dans le projet de traité, comme on l’a rappelé à maintes reprises, qu’une clause qui permet, après quatre ans, de faire durer la première étape un an ou deux ans de plus. Ensuite, les décisions sont prises à la majorité.
    Même si l’expérience des six premières années s’est révélée néfaste pour nous, nous ne pourrons plus nous dégager. Nous serons entièrement assujettis aux décisions de l’autorité supranationale devant laquelle, si notre situation est trop mauvaise, nous serons condamnés à venir quémander des dérogations ou des exemptions, qu’elle ne nous accordera pas, soyez-en assurés, sans contreparties et sans conditions.
    Jusqu’à présent, j’ai envisagé les relations commerciales entre pays associés et la disparition progressive des droits de douane et des protections entre eux. Mais il faut aussi examiner leurs relations avec les pays tiers, étrangers à la communauté.

    Ouverture vers la mondialisation du commerce

    […] Il me paraît impossible que l’Assemblée se prononce définitivement sur un objet aussi vaste et qui implique pour notre main-d’œuvre un risque terrible de chômage, sans qu’elle connaisse exactement, par l’étude du nouveau tarif, cependant facile à calculer lorsqu’on dispose des éléments d’information que le gouvernement possède, les conséquences précises qui peuvent en résulter pour l’ensemble de nos productions.

    Toutefois, certaines clauses me paraissent plus préoccupantes encore. C’est, d’abord, celle qui consiste à dire que le tarif externe, déjà très bas, qui protège l’industrie des six pays associés contre la concurrence des autres pays du dehors, pourra être, pour certains produits, totalement suspendu par simple décision de la majorité.

    Compte tenu des tendances vers la fixation de tarifs très bas qui règnent aujourd’hui en Allemagne et en Belgique, nous risquons donc de voir sacrifiées, totalement privées de protection, certaines productions essentielles pour nous et pour notre main-d’œuvre.

    C’est une clause parmi les plus préoccupantes, les plus graves. C’est une clause à écarter en tout cas.
    N’oublions jamais que, parmi nos associés, l’Allemagne, le Benelux et, pour certains produits, l’Italie, voudraient un tarif commun le plus bas possible. Demain, l’autorité supranationale étant chargée de fixer ce tarif, il sera donc inévitablement modéré, parfois même il sera nul ou bien, comme je viens de l’indiquer, il pourra être suspendu. Notre industrie se trouvera alors découverte contre toutes les concurrences du dehors, celle des États-Unis comme celle du Japon.

    Je le répète, il faut que nous sachions que le démantèlement, la libération vers lesquels nous nous acheminons ne vont pas seulement s’appliquer aux échanges entre les six pays participants, ils s’appliqueront aussi à l’égard des importations venues du dehors. C’est bien ce qui explique la déclaration officielle qu’a faite le « State Department » et que vous avez lue dans la presse hier matin, déclaration dans laquelle le gouvernement américain se félicite particulièrement du projet actuellement en discussion et, dit-il, de la libéralisation des contrôles sur les importations provenant de la zone dollar.
    Je le répète, c’est là un aspect du problème sur lequel l’opinion parlementaire et l’opinion publique ne sont peut-être pas suffisamment averties.

    Il ne s’agit pas, mes chers collègues, d’un danger lointain. Il s’agit d’une situation qui va être rapidement sensible.

    Sur les délocalisations prévisibles

    [ … ] Il est prévu que le Marché commun comporte la libre circulation des capitaux. Or, si l’harmonisation des conditions concurrentielles n’est pas réalisée et si, comme actuellement, il est plus avantageux d’installer une usine ou de monter une fabrication donnée dans d’autres pays, cette liberté de circulation des capitaux conduira à un exode des capitaux français. Il en résultera une diminution des investissements productifs, des pertes de potentiel français et un chômage accru.
    M. le secrétaire d’État aux Affaires étrangères indiquait hier que la libération des mouvements de capitaux ne sera pas complète et qu’un certain nombre de précautions seront prises. Je m’en réjouis. Mais il a aussitôt précisé que la liberté des mouvements de capitaux serait entière pour les investissements à réaliser à l’intérieur des six pays participants.

    La question qui se pose est alors la suivante : où se feront les investissements futurs, créateurs de nouvelles occasions de travail pour la classe ouvrière, créateurs de nouvelles occasions de production pour le pays tout entier ? Où les capitaux des six pays participants se dirigeront-ils pour financer de nouveaux investissements ?

    Il est évident que le mouvement naturel des capitaux, surtout des capitaux privés, sera orienté vers les pays à faibles charges, c’est-à-dire vers les pays où la politique sociale, les obligations militaires et autres sont les moins coûteuses.

    Sur l’indépendance de la France

    [ … ] Eh bien ! Mes chers collègues, le salut de la monnaie — je l’ai dit souvent à cette tribune — exige parfois une politique financière de courage et de rigueur. Des sacrifices peuvent être nécessaires et peut-être avons-nous quelquefois dans ces dernières années manqué du courage qu’il aurait fallu pour les faire aboutir. Mais il appartient néanmoins au Parlement de choisir ces sacrifices et de les répartir et je supporte mal l’idée que ces sacrifices peuvent être demain dosés pour nous, choisis pour nous, répartis pour nous par les pays qui nous sont associés et dont l’objectif premier n’est pas nécessairement le mieux-être en France pour la masse de nos concitoyens et le progrès de notre économie.


  • Vous souvenez-vous du professeur caennais Gilles-Eric Séralini ?

    Pr Seralini
    Source : Pauline Latrouitte France 3

    Lorsqu’il a publié son étude tonitruante en 2012 sur la toxicité des OGM sur les rats, ses détracteurs lui avaient rétorqué que les rats présentaient naturellement des tumeurs mammaires et que son étude ne prouvait rien du tout.

    La réponse du berger à la bergère

    Le professeur caennais – Gilles-Eric Séralini – révèle ce jeudi 18 juin une nouvelle étude selon laquelle les aliments, utilisés pour les rats de laboratoire sont contaminés. En analysant, lui et son équipe ont détecté des traces de pesticides, de métaux lourds et d’OGM.

    Contexte de l’étude :

    Alors, le professeur caennais a voulu comprendre pourquoi ces animaux de laboratoire sont prédisposés à développer de nombreuses pathologies :

    – 13 à 71% des animaux eux présenteraient spontanément ou naturellement des tumeurs mammaires
    – 26 à 93% des tumeurs hypophysaires
    – Le fonctionnement des reins de ces animaux serait fréquemment déficient
    L’origine de ces pathologies est-elle génétique ou bien relève-t-elle de l’influence de l’environnement ?

    L’étude sur l’alimentation des rats de laboratoire

    Le Professeur Gilles-Éric Séralini et son équipe, soutenus par le CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique), ont donc analysé, avec l’aide de laboratoires accrédités, la nourriture des animaux de laboratoire. Cette alimentation, provenant des cinq continents, est habituellement considérée comme équilibrée et hygiénique. Or, sur 13 échantillons communs de croquettes pour rats, provenant de 9 pays, l’équipe a trouvé des traces de :

    – 262 pesticides
    – 4 métaux lourds
    – 17 dioxines et furanes
    – 18 PCB et 22 OGM

    Les résidus du Roundup et ses génériques, ont été détectés dans 9 des 13 régimes, et 11 d’entre eux contenaient des OGM avec lesquels ce Roundup est amplement utilisé.
    « On se rend compte que la nourriture donnée aux rats est extrêmement contaminée. » Gilles-Eric Seralini

    Quelles conclusions en tirer ?

    L’étude de G.E Séralini jette le discrédit sur toutes les études faites sur les rats avant la commercialisation de tels ou tels produits chimiques.
    G.E Séralini : « La composition de cette nourriture augmente le bruit de fond à un tel niveau que ça cache tous les effets secondaires des produits testés. »

    Qu’en pense le docteur et journaliste Dominique Dupagne assez critique par le passé avec G.E Séralini ? Il affirme aujourd’hui :
    « C’est une étude remarquable. (..) Là il démontre que les études des industriels sont faites avec une rigueur absolument nulle. Et moi honnêtement, je trouve qu’on devrait rétracter toutes les études de Monsanto » !!!

    Retard de la publication : lobby ?

    La revue PLOS ONE qui avait accepté et mis en forme l’étude de Gilles-Eric Séralini a décidé à la veille de sa publication de la reporter. A noter que par deux fois, dans Food and Chemical Toxicology et Biomed Research Int, des personnes liées à l’industrie étaient intervenues pour faire annuler leurs parutions, sans y parvenir pour Biomed Research Int.


  • Quand les adeptes de la dépopulation sont à nouveau en mouvement

    Dépopulation
    Source : http://fawkes-news.blogspot.fr/

    Voir mon article précédent : Ces élites qui considèrent que les humains sont une plaie sur terre

    Le spécialiste du climat du Vatican pense que nous sommes 6 milliards de trop sur Terre

    Les adeptes de la dépopulation sont à nouveau en mouvement, faisant pression pour l’élimination de six milliards de personnes sur la planète Terre afin de permettre à celle-ci d’atteindre sa «capacité de développement durable d’un milliard de personnes. »

    Mais cette fois, l’ordre du jour du dépeuplement pourrait être codifié par le Vatican !

    Le Professeur John Schellnhuber a été choisi par le Vatican comme porte parole pour l’élaboration de l’encyclique papal sur le changement climatique. Il est le professeur qui avait précédemment déclaré que la planète est surpeuplée par au moins six milliards de personnes.

    « Le document pédagogique, appelé une encyclique, est prévue pour le mois de Juin à la Cité du Vatican», rapporte Breitbart.com . « Peut-être à l’exception de l’encyclique de 1968 sur la contraception, aucun document du Vatican n’a été attendu à ce point. »

    UNE NOUVELLE COUR PLANÉTAIRE DÉTENANT LE POUVOIR SUR TOUTES LES NATIONS … UN ANNEAU POUR LES GOUVERNER TOUS

    Le professeur Schellnhuber rêve d’une « Cour planétaire » guidée par une nouvelle « Constitution de la Terre » qui détiendrait le pouvoir sur toutes les nations et gouvernements. Comme il explique lui-même dans ce document sur HumansAndNature.org, il est le promoteur d’un tout-puissant, gouvernement mondial axé sur le climat qui régnerait sur la planète … littéralement une « dictature scientifique » basée sur n’importe quelle «science» que les promoteurs du changement climatique auront bricoler ensemble chaque année.
    Dépopulation1
    « Un anneau pour les gouverner tous » – De la fiction à la réalité

    Comme Schellnhuber l’indique:

    « Permettez-moi de conclure cette courte contribution avec un rêve à propos de ces institutions clés qui pourraient déboucher sur une version sophistiquée – et donc plus appropriée – du conventionnel « gouvernement mondial ». La démocratie mondiale pourrait être organisée autour de trois activités de base, à savoir :
    1. d’une Constitution de la Terre;
    2. un Conseil mondial;
    3. une Cour planétaire.

    Je ne peux pas discuter de ces institutions dans les détails ici, mais je voudrais indiquer au moins que:

    – La Constitution de la Terre serait de transcender la Charte des Nations Unies et d’identifier les premiers principes directeurs de l’humanité dans sa quête pour la liberté, la dignité, la sécurité et la durabilité;

    – Le Conseil mondial serait un ensemble d’individus élus directement par tous les peuples de la Terre, où l’admissibilité ne devrait pas être limitée par des quotas géographiques, religieux ou culturels; et

    – La Cour planétaire serait un organe juridique transnational ouvert aux appels de tout le monde, en particulier en ce qui concerne les violations de la Constitution de la Terre. »

    Schellnhunber, en d’autres termes, estime qu’un nouveau gouvernement mondial peut créer la «liberté» pour l’humanité en lui dictant ce qu’elle a à faire avec une nouvelle Cour planétaire guidée par une Constitution de la Terre qui va sans doute commencer par déclarer que la planète ne peut soutenir qu’un milliard de personnes. Les six autres milliards et plus n’auront qu’à simplement… »s’en aller » . Ainsi, au lieu d’un Bill of Rights, cette nouvelle Constitution de la Terre sera fondée sur un projet de loi de décès et un gouvernement mondial qui pourrait ordonner l’extermination des milliards d’êtres humains afin de « sauver le climat. »

    « Dans une encyclique inédite sur le thème de l’environnement, le pontife devrait faire valoir que l’exploitation par l’humanité des ressources de la planète a franchi les frontières naturelles de la Terre », rapporte The Guardian . «… Le monde est confronté à la ruine sans une révolution dans les cœurs et les esprits. »

    The Guardian poursuit :

    Le pape « vise à un changement dans les cœurs. Ce qui va nous sauver n’est pas la technologie ou la science. Ce qui va nous sauver est la transformation éthique de notre société », a déclaré le père carmélite Eduardo Agosta Scarel, un scientifique du climat qui enseigne à l’Université Catholique pontificale à Buenos Aires.

    Note Fawkes pour aller plus loin : A noter que l’ONU est un partenaire de premier choix du Vatican dans ce projet de gouvernement mondial puisque le secrétaire général Ban Ki Moon était présent à la dernière conférence du mois d’Avril pour la préparation de l’encyclique papale et une fois encore, notre adepte de la dépopulation le professeur Schellnhuber était de la partie.

    En 2013, la secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques avait aussi rappelé que, d’après les mondialistes, la solution au réchauffement climatique passe par la dépopulation mondiale.

    Voila ,voila, voila …!


  • Ils disent : « Je fais de la politique pour servir mon pays !»

    Sénat2
    Source : tempsreel.nouvelobs.com

    Ces Messieurs du Palais

    Le même rituel depuis douze ans. Chaque mois de décembre, « l’arrivée du Père Noël » était annoncée dans les couloirs. Un défilé ininterrompu de sénateurs démarrait alors dans le bureau de la comptable du groupe UMP. Le temps que tout le monde passe (plus de 140 élus) et fasse ses politesses, la distribution s’étalait sur deux ou trois jours. À chacun, la comptable tendait une enveloppe contenant un chèque d’environ 8 000 euros, parfois plus, puis faisait signer la liste d’émargement. Nom de code : « étrennes ».

    Ainsi chaque veille de Noël, de 2003 à 2014, plus d’un million d’euros était extrait discrètement des caisses du groupe UMP du Sénat pour le bénéfice personnel de ses membres… Soit environ 15 millions d’euros en 12 ans, révèle le site « Mediapart » ce mercredi. Cette pratique mise en place en 2003 se déroulait dans le plus grand secret, étant donné que les groupes parlementaires, à l’inverse des partis, n’ont jamais publié leurs comptes.

    Questionné par « Mediapart », l’ancien président du groupe Josselin de Rohan, qui a initié la coutume, tient néanmoins à la relativiser. « C’est un 13e mois comme dans les entreprises. Vous n’allez pas me dire que ça ne se fait pas dans les entreprises ! »

    Parce que les sénateurs sont dans le besoin !

    Rappelons qu’un sénateur touche 5.400 euros net par mois, auxquels s’ajoutent une indemnité de 6.000 euros net pour ses frais de mandat et une enveloppe de 7.500 euros brut pour rémunérer son équipe d’assistants.

    Argument imparable avancé par l’ancien président de la région Bretagne : ces étrennes correspondaient grosso modo aux cotisations versées par les sénateurs à leur groupe, soit environ 700 euros par mois. Le groupe UMP se serait ainsi contenté de rendre à ses membres, pour Noël, les cotisations privées qu’il leur prélevait tout au long de l’année… « Ça nous faisait de l’avance de trésorerie », justifie l’ancien sénateur.

    Et ils n’ont pas honte ! Et ils s’étonnent que les gens n’aillent plus voter.

    Vous n’aimeriez pas une retraite comme ça !!!

    Par curiosité : Tableau de l’Age moyen des sénateurs !
    Sénat

    Ça va mal se terminer !


  • Témoignage du fonctionnement des TAP au village (temps d’activités périscolaires)

    TAP
    Une partie de la classe de Saint André d’Olérargues (Gard)

    Hommage aux animateurs et surtout «trices» de notre village qui ont fait un travail remarquable tout au long de l’année.

    Et bien sûr, à toute l’équipe pédagogique exceptionnelle que nous avons!

    Car ce n’était pas gagné !

    Vu que l’Etat baisse ses dotations et que de très nombreuses villes et villages vont devoir augmenter fortement les impôts et revoir leurs investissements,
    Vu que les enfants sont fatigués, voir épuisés par une semaine sans matinée de repos,
    Vu que personne dans la plupart des cas, ne peut assurer la bonne moralité des animateurs etc.
    Vu que la réforme est sans souplesse, sans moyens, et faite dans l’improvisation la plus totale.
    Vu que nous avons dû embaucher par obligation une employée communale supplémentaire.
    Vu que c’est très bien et tant mieux pour elle, c’est malheureusement une charge pour le budget d’une commune sans ressource particulière.
    Vu que nous avions essayé de répartir ces TAP en parts égales sur 4 jours, par tranches de ¾ heure et non bloquer tout en un seul jour le vendredi (comme cela s’est fait dans certains villages).
    Vu que la conséquence de ces horaires équilibrés a été que nous n’avons pas eu d’aides de l’état, car dans sa grande malignité il ne donne des aides que pour les TAP d’une heure et plus !

    Comment ça se passe ailleurs ?

    Article de Sophie Roquelle sur http://www.lopinion.fr/

    « L’année scolaire touche à sa fin et un peu partout en France, l’heure est au premier bilan d’une réforme qui a profondément bouleversé l’organisation des écoles primaires et qui a totalement raté sa cible : l’aménagement des rythmes scolaires.

    Vous vous souvenez d’un certain Vincent Peillon, éphémère et nullissime ministre de l’éducation, jurant la main sur le cœur que sa réforme était « nécessaire au bien-être des enfants » ? Qu’elle allait alléger leurs journées de classe et, au passage, réduire « les inégalités sociales » en offrant des activités culturelles ou sportives à des enfants qui, sinon, n’y auraient pas accès ?

    Que de louables intentions !

    Les enseignants avaient râlé d’avoir à travailler une demi-journée de plus, les maires avaient protesté de devoir financer ces activités nouvelles mais tout le monde était rentré dans le rang, sauf le ministre qui avait dû démissionner, laissant à ses successeurs le soin de gérer l’imbroglio des rythmes.

    Je ne veux pas refaire ici le débat sur le bien-fondé de ces nouveaux rythmes. On connaît les arguments de ses partisans : « C’est mieux pour les enfants », « C’est ce que font les autres pays » ou encore « Mais comment faisait-on avant ? »… Je ne suis pas chrono-biologiste et je n’ai rien contre le fait d’aller à l’école cinq matinées par semaine au lieu de quatre. Lorsque j’étais enfant, j’allais à l’école le samedi matin et pas le mercredi, ce qui est, paraît-il, le rythme idéal. […]

    Mais le fait est qu’après une année entière d’application, voire deux dans certaines villes comme Paris, les enfants sont épuisés et les enseignants découragés. Quant aux inégalités sociales, elles perdurent. Et ce ne sont pas quelques activités dispensées par des animateurs recrutés à la va-vite et à peine formés qui vont changer quoi que ce soit. Je pense même qu’au-delà des questions d’organisation, la réforme Peillon aura, à moyen terme, des conséquences négatives sur le niveau de l’enseignement primaire.

    Ce qui est en cause, évidemment, c’est la mise en œuvre de cette réforme, sans souplesse, sans moyens, dans l’improvisation la plus totale.

    Et aujourd’hui, un an après, le fait qu’aucune réflexion ne soit engagée sur la façon de corriger les évidents défauts de cette réforme est tout simplement choquant. D’autant que la majorité des maires a joué le jeu et déployé une énergie folle pour offrir aux enfants de leur commune des activités périscolaires censées être «intéressantes », au risque de vider leurs caisses.

    Mais l’aide de l’Etat ne suffit plus. A ce propos, la lecture de la presse régionale est édifiante. On y découvre que dans beaucoup de petites villes, les moyens sont épuisés ou les animateurs introuvables, voire les deux. Les maires reviennent peu à peu sur les activités périscolaires qu’ils avaient mises en place l’an dernier et proposent pour la prochaine rentrée une simple garderie.

    Est-ce pour cela que l’on va à l’école ?

    Dans les grandes villes comme Paris, où les élèves sont plus nombreux à rester à l’école toute la journée, les conséquences sont peut-être pires encore pour les enfants. Il faut écouter les instits, un peu vite traités de tire-au-flanc il y a deux ans, raconter leur quotidien, obligés de laisser « leurs » élèves et « leur » classe à des animateurs qu’ils connaissent à peine, furieux de retrouver leur salle sens dessus-dessous le lendemain matin, s’épuisant à essayer de rendre utiles les courtes après-midis du mardi et du vendredi, 1h30. «On n’a le temps de rien faire, le temps d’aller en classe et d’expliquer quelque chose, c’est déjà presque la fin », m’a dit l’un d’eux.

    Enfin, il y a la question des animateurs qui prennent le relais l’après-midi pour le périscolaire. Sait-on vraiment qui ils sont ? Comment ils ont été recrutés ? Sont-ils formés pour s’occuper d’enfants ? Enfin, j’ose poser la question au regard des derniers scandales de pédophilie à l’école : a-t-on vérifié leur casier judiciaire ?

    La réforme des rythmes scolaires, c’est l’histoire d’une belle idée, mise en œuvre sans discernement, qui aboutit à un fiasco dont les premières victimes, les enfants, sont ceux qu’on croyait aider ! »

    Encore bravo Monsieur le ministre pour cette brillante prestation dont je suis sûr que vous êtes très fier !


  • Paranoïa ou tentative désespérée d’un maintien de leadership – Deux visions du monde.

    Vladimir Poutine : «La Russie ne pourrait attaquer l’OTAN que dans le rêve d’un fou»

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    Source : RT en français.

    «La Russie ne renforce pas ses capacités militaires à l’étranger, elle ne fait que répondre aux menaces engendrées par les expansions américaine et de l’OTAN à ses frontières», a indiqué Vladimir Poutine dans une interview au Corriere della Sera.

    Dans le quotidien italien, le président russe, a souligné que personne ne devrait prendre au sérieux l’hypothèse d’une «agression russe», dont l’Occident n’arrête pas de parler, étant donné que l’existence d’un conflit global dans le monde moderne est inimaginable.

    «Je crois que seul un fou, et seulement dans un rêve, peut imaginer que la Russie attaque soudainement l’OTAN. Il me semble que certains pays tirent simplement profit des craintes des gens par rapport à la Russie. Ils veulent juste jouer le rôle de pays aux avant-postes qui devraient recevoir certains équipements militaires supplémentaires, des aides économiques, financières autres», a fait remarquer Vladimir Poutine.

    D’autre pays pourraient délibérément alimenter de telles craintes, a-t-il ajouté en expliquant qu’hypothétiquement les Etats-Unis pourraient avoir besoin d’une menace extérieure pour maintenir leur leadership au sein de la communauté atlantique. «L’Iran n’est évidemment pas assez dangereux ou assez grand pour ça», a noté le président russe non sans ironie.

    Vladimir Poutine a invité les journalistes à comparer le déploiement militaire global des forces russes et celui des Etats-Unis/OTAN, de même que leur niveau respectif de dépenses militaires. Il les a aussi encouragés à observer les mesures prises concernant le Traité anti-missile ABM (Anti-Balistic Missile) depuis que l’Union soviétique s’est effondrée.

    La politique militaire de la Russie n’est «ni globale, ni offensive, ni agressive», a ajouté le président russe, ajoutant que la Russie n’avait pratiquement pas de bases militaires à l’étranger et que les rares bases qui subsistent sont des vestiges de son passé soviétique.

    Pathologie en action : les responsables américains envisagent des frappes nucléaires contre la Russie

    Parano2

    Source : Niles Williamson WSWS

    Hier, au siège de l’US European Command à Stuttgart, le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter a rencontré des dizaines de chefs militaires américains et de diplomates européens pour discuter de l’intensification de leur campagne contre la Russie. Ils ont évalué l’impact des sanctions économiques actuelles, ainsi que leur stratégie d’exploiter les combats dans l’est de l’Ukraine afin de déployer davantage de troupes et de matériel en Europe de l’Est.

    Ils en ont envie ! Ils en ont envie ! Surtout que c’est loin de chez eux !

    Un responsable militaire américain a déclaré à Reuters que l’objectif principal de la réunion était «d’évaluer et de planifier comment États-Unis et leurs principaux alliés doivent réagir aux tensions accrues avec la Russie au cours de la dernière année ». Il a ajouté qu’Ashton Carter était prêt à fournir des armes létales au régime ukrainien, une proposition mise en avant plus tôt dans l’année.

    Une information même plus provocatrice publiée par l’Associated Press jeudi rapporte que le Pentagone envisage de lancer des frappes nucléaires contre la Russie pour punir de prétendues violations russes du traité de 1987 sur les Forces nucléaires à portée intermédiaire (INF).
    La Russie nie les allégations américaines selon lesquelles elle aurait violé l’INF en effectuant des vols d’essai de missiles de croisière d’une portée interdite.

    Le Pentagone envisage trois stratégies possibles : le placement de défenses anti-missiles en Europe pour détruire des missiles russes en vol; une option « antiforces », avec des frappes préventives non-nucléaires sur des sites militaires russes; et enfin, des « frappes compensatrices », impliquant le lancement de missiles nucléaires contre des cibles à l’intérieur de la Russie.


  • Comment des politiciens et bûcherons brésiliens ont assassiné le Chef indien Eusébio Ka’apor

    Raoni
    Source : racismoambiental.net.br

    Brésil – Les agressions et les menaces qui ont été initiées il y a plus de deux mois par les bûcherons et les commerçants de la région de Centro do Guilherme lié au commerce illégal de bois à l’intérieur de la terre indigène Turiaçu à l’encontre des indiens Ka’apor ont culminé ce 26 Avril 2015, avec l’homicide de Eusébio Ka’apor.

    Eusébio était l’un des défenseurs de la terre indigène et un farouche opposant aux bûcherons et aux politiciens locaux vivant de l’extraction quotidienne du bois noble depuis la terre indigène. Eusébio qui était résident du village de Ximborendá, dépendant de la municipalité de Santa Luzia du Parua, a reçu deux tirs d’armes à feu dans le dos dans une petite ville près de Centro do Guilherme.

    Le leader indigène, avec un autre compagnon, revenait en moto d’un petit village venant d’être créé au sein de la terre indigène Alto Turiaçu lorsqu’en passant près d’un groupement d’habitations plusieurs personnes armées ont surgit comme s’ils les attendaient. Les Indigènes ont continué leur route vers l’avant quand, soudain, plusieurs coups de feu ont été tirés dans leur direction, deux atteignant Eusébio Ka’apor dans le dos. Transporté par l’autre indigène dans un village voisin il a été secouru par des gens qui ont essayé de l’emmener en voiture à l’hôpital de Santa Inês. Malheureusement, à peine arrivé dans la ville de Nova Olinda, il n’a pas tenu le coup et a succombé.

    Nombreux étaient ceux ayant été témoins du climat de tension et de violence dans la région de Centro do Guilherme qui s’attendaient à un tel drame. Ils savaient que les Ka’apor, depuis quelques années déjà, avaient décidé de devenir intransigeants face au commerce illégal existant sur leur terre, à l’origine de nombreux préjudices. Ils avaient organisé récemment certaines opérations coup-de-poing d’expulsions de bûcherons, mettant le feu à des camions après avoir pris en flagrant délit quelques individus. Les représailles, toutefois, ont été promptes à se manifester.

    De Janvier jusqu’à aujourd’hui les Ka’apor ont vécu en résidence surveillée, empêchés de quitter leurs villages parce que constamment agressés et menacés. Durant ces quelques mois quatre motos ont été volées à l’arrachée aux Indiens et 10 personnes autochtones, au moins, ont été battues et humiliées, en représailles à l’action des Indiens et pour les dissuader d’engager de nouvelles actions d’expulsion. Les Indigènes racontent qu’ils n’ont même pas tenté de déposer plaintes face à ses exactions, parce que les agresseurs reçoivent la complicité de la police militaire dans la région, sans parler de l’appui et de la participation directe de conseillers municipaux et maires de la région, certains d’entre-eux ayant même été incarcérés quelques jours après une opération menée par la police fédérale, il y a un peu plus d’un an.

    Le secrétariat d’État aux droits humains, le ministère public fédéral et l’OAB/MA ont été témoins de la situation, sans parvenir jusqu’à aujourd’hui à mettre en place une stratégie de maintien d’une présence institutionnelle permanente dans la région dans le but de désarmer et pacifier les bûcherons rebelles ayant été empêchés par les Indiens de continuer à exploiter de façon irrationnelle et illégale le bois dans la terre indigène.

    A présent, on attend que la police fédérale et d’autres organismes enquêtent et punissent les auteurs de ce crime barbare, mais qu’il soit également initié une planification de présence institutionnelle, car dans la région de Centro do Guilherme il y a longtemps que le loi du plus fort est en vigueur, mais l’Etat n’a jamais rien fait.

    Nb: l’auteur de l’article, Cláudio Bombieri, est un Missionnaire Combonien.


  • LA DISPARITION PROGRAMMEE DU CASH

    Cash
    Source : galadriel Les Brindherbes Engagés – par Martin-Pêcheur

    Première étape – Les paiements en liquide limités à 1000 euros

    Depuis quelques semaines des économistes, libéraux, s’expriment sur les médias
    à propos des nombreux avantages qu’aurait la suppression du cash.
    Ainsi Larry Summers (économiste, enseignant et ancien secrétaire au Trésor sous Obama),
    Kenneth Rogoff (ex économiste en chef au FMI), Peter Bofinger (économiste, enseignant) Willem Buter (économiste en chef de Citigroup), Jim Leaviss (ex économiste de la Bank Of England) développent les avantages de cette pratique monétaire (1).

    En France, en mettant en avant le terrorisme on y arrive tout doucement. Ainsi, à partir de Septembre 2015, pour tout paiement en espèces, le maximum sera de 1000 €. Bon ! C’est pour les résidents. Pour les non-résidents ce sera 10 000€ (2)

    Plus récemment notre Ministre de l’économie, M. Sapin, pense lui, que diminuer
    le montant minimum de paiement d’une carte de crédit va faciliter les achats…où comment prendre le problème à l’envers. (3)

    A une époque pas si lointaine, nous étions fiers d’avoir de l’argent et de pouvoir le sortir de son compte en espèces. C’était le fruit d’un labeur.
    Aujourd’hui, on doit justifier, au guichet, d’une telle sortie

    Alors pourquoi restreindre le cash ?

    Les arguments officiels :

    La lutte contre le blanchiment, le travail au noir, la criminalité (prostitution, drogue etc.). Possibilité de relance de l’économie par des taux négatifs (cf. en fin d’article la théorie de Summers et Rogoff).

    Vos achats peuvent/pourront être faits par des cartes de crédits, des cartes bancaires rechargeables pour des « petits » achats (ex baguette de pain…), mais aussi votre téléphone portable et demain avec une puce implantée dans votre main (se pratique déjà dans pour les noctambules sur la côte espagnole entre autre).

    Le commerçant s’équipera d’un Terminal de Paiement Electronique (TPE) avec ou sans contact.
    Très pratique pas besoin de monnaie, c’est toujours juste ! De la même façon pas besoin d’en rendre non plus, un porte-monnaie léger, léger…Et rapide avec ça, un paiement aussi rapide que l’achat, dès que j’en ai envie, c’est MOI qui décide.

    Pas de risque d’erreur de comptabilité à la fin du mois vous pouvez suivre vos achats avec une grande précision. Exact !

    Mais vous n’êtes pas le seul …

    La gestion de ces méga données d’informations raconteront toutes vos transactions et vous suivront à la trace, une traçabilité parfaite pour des boîtes comme Google, Twitter ou les grandes surfaces qui ne manqueront pas de vendre leurs infos pour mieux vous plumer (cf en fin d’article : la rente du consommateur).

    Vous contribuerez à développer des entreprises françaises hight- tech comme Gemalto (fabricant de cartes à puces), Ingénico (solutions de terminaux de paiements), Visa et consorts, donc vous défendez l’emploi c’est du patriotisme économique !

    Bref, le bonheur technologique sur un bout de plastique.

    Comment organiser cette transition ? Progressivement et en douceur : ex de la Chase Bank sur Cleveland (USA) en mars 2015 (4).

    Imaginons maintenant que nous sommes dans une société sans cash…

    Votre salaire/indemnité/allocation est versé sur votre compte, vous réalisez vos achats habituels par les moyens de paiements démonétisés mis à votre disposition (TPE, portable, cartes etc.) à la fin du mois il vous reste par ex. 100€ (c’est votre épargne).
    Économiquement la situation n’est pas bonne (pays endetté, déficit, chômage de masse etc.) bref, comme aujourd’hui mais en pire.

    La Banque Centrale Européenne (BCE) décide de frapper fort et impose des taux négatifs sur les comptes bancaires par ex. 2% mensuel. Vous avez vite compris qu’à la fin du mois il ne vous reste plus 100 € mais 98 €, vous décidez donc de dépenser votre argent. C’est le but recherché ! Vous allez alimenter le circuit économique et la consommation (aujourd’hui 70% du PIB c’est la consommation des ménages).
    La BCE espère que l’économie reparte…

    Comme vous êtes un(e) petit(e) malin(e), en raison de vos lectures sur le net, vous décidez d’acheter des conserves de nourriture (ou des actions en bourse) car vous avez aussi remarqué que les prix progressent et dans quelques mois vous pensez les échanger avec d’autres choses, cela peut-être une bonne stratégie. Accessoirement vous êtes en train d’inventer une nouvelle monnaie.

    Le temps passe et l’économie ne repart pas. Les financiers s’affolent un jeudi (un crach boursier c’est souvent un jeudi, sans doute l’approche du week-end) et la bourse plonge, votre banque perd des sommes colossales, son cours plonge, elle est virtuellement en dépôt de bilan.

    Rassurez-vous l’État va agir pour la sauver… en prenant directement sur votre compte ! L’argent de votre compte appartient en fait à la banque, vous détenez juridiquement une créance sur votre banque (d’où l’appel aux actionnaires et créanciers de la banque en fin d’article). Aucune échappatoire.
    De la même façon, l’État pourra créer de nouveaux impôts sur les dépôts en sachant exactement combien il percevra. Ce n’est pas de la bonne gestion, ça ? De même il pourra sanctionner un individu par prélèvement direct sur son compte, via une Haute Autorité, une sorte de prison économique…

    En conclusion :

    Imaginez que vous avez un peu de sous devant vous et que votre banque fait faillite, comment récupérer votre argent ? Et bien on ne peut pas… ! (cf en fin d’article : Conseils pour un coffre).
    Le but, pour les banques (banques centrales et banques commerciales) c’est d’éviter la tentation des épargnants de convertir leurs dépôts en liquide en billets, car si cela arrive et bien… elles coulent car il n’y aura pas assez d’espèces pour satisfaire la demande c’est ce qu’on appelle un « bank run » ou course aux guichets des banques pour retirer ses avoirs (pensez à Chypre, à la Grèce) .

    Ne rigolez-pas c’est déjà arrivé pour la Washingthon Mutual (4) Et dans les années 60 à Hong Kong, relisez « La Noble Maison » de James Clavell.

    Comprendre comment (4 Bis).

    Une société où le cash n’existe plus où en parallèle toutes les transactions peuvent être tracées et bien, c’est le pouvoir maximum des gouvernements sur le peuple.
    Si une autorité quelconque décide de vous couper l’accès à votre compte pour « déviance », les révolutions ne seront plus possibles – imaginez, il y a quelques années, les cadres du FLN (guerre d’Algérie) sans accès au cash : plus de collecteurs d’impôts révolutionnaires = plus de révolution).
    Mais ces gens-là sont des terroristes dans les livres d’histoire français mais en Algérie ce sont des résistants qui ont libéré le pays.

    Bill Bonner dans son article se pose la question : pourquoi mettre un terme à 5000 ans d’histoire ? (5)

    Le cash protège votre vie privée, il vous offre un surcroît de liberté, tout simplement.

    Mais ça, tout le monde s’en fout …

    Note pour aller plus loin

    (1) http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-pourquoi-l-argent-liquide-pourrait-etre-aboli.aspx?contributor=Mac+Slavo.&article=6905394848H11690&redirect=False
    (2) http://votreargent.lexpress.fr/consommation/les-paiements-en-especes-en-voie-de-disparition_1662875.html
    (3) http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/021104802760-michel-sapin-paiement-par-carte-jai-decide-que-la-part-fixe-de-la-commission-interbancaire-sera-supprimee-1124255.php#
    (4) http://leblogalupus.com/2015/05/20/la-fed-a-declare-la-guerre-a-largent-liquide-une-taxe-sera-bientot-appliquee/
    (4Bis) http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-pourquoi-les-banques-centrales-n-apprecient-pas-l-argent-physique.aspx?article=6905341014H11690&redirect=false&contributor=Phoenix+Capital
    (5) http://la-chronique-agora.com/cash/

    Et surtout à lire : La théorie de Summers et Rogoff

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/85c30566-02f8-11e5-a2d8-dac5eea792f9/La_guerre_contre_le_cash_est_immorale

    …et aussi …

    La rente du consommateur :
    http://www.24heures.ch/signatures/reflexions/Une-petite-et-mechante-idee-qui-creuse-son-sillon/story/27375773
    L’appel aux actionnaires et aux créanciers de la banque :
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/05/28/97002-20150528FILWWW00147-legislation-bancaire-pression-sur-11-pays-ce.php
    Conseils pour le choix d’un coffre :
    http://votreargent.lexpress.fr/consommation/nos-conseils-pour-bien-choisir-un-coffre-fort-castorama-fichet-bauche-numerique_1631901.html


  • La grande hypocrisie de Touraine sur les Vaccins devrait valoir sa démission

    Marisole T
    Source : Réseau International

    Dans un pays « normal », dans un Etat normal, la preuve qui suit et signée de la main de Marisol Touraine elle-même devrait lui valoir une démission immédiate.

    Car l’hypocrisie sans nom de Mme Touraine est responsable de handicaps et d’effets post-vaccinaux graves irréversibles au quotidien. Elle qui critiquait Roselyne Bachelot lors du H1N1 pour se profiler en futur ministrable ne vaut finalement pas mieux du tout qu’elle et elle apparaît ainsi comme une électoraliste vraiment peu soucieuse du bien commun et qui n’a aucune parole ni aucune fidélité à ses engagements.

    C’est donc une Ministre en qui personne ne peut avoir confiance.

    Marisol Touraine a tenté de descendre en flamme la pétition du Pr Joyeux sur le vaccin DTP en disant que « la vaccination, ça ne se discute pas! ».

    Sans argument, elle a fait une attaque personnelle sur la personne contre le Pr Joyeux.

    Mais voici maintenant venu le temps où la honte publique lui revient de droit car voyez plutôt les propos exacts qu’elle a tenus sur l’aluminium et sur les vaccins dans un courrier du 20 avril 2012 dans le cadre de la campagne présidentielle de François Hollande et qu’elle avait alors envoyé à l’association E3M…

    « De nombreuses études ont ainsi alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d’aluminium.

    […] « La nature des adjuvants utilisés dans leur fabrication doit faire l’objet d’une attention particulière et doit être communiquée aux familles afin qu’elles soient pleinement informées. Elles doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d’aluminium, d’autant plus que cela était le cas jusqu’en 2008. »

    Lire le courrier/la preuve irréfutable que Marisol DOIT démissionne…

    Marisole


  • Peut-on faire confiance aux recherches et publications médicales ?

    publication médicale
    Source : Zerohedge relayé par Express.be

    « Une grande partie des recherches médicales, peut-être la moitié, pourrait être fausse »

    « Que les rédacteurs en chef des deux revues médicales les plus prestigieuses au monde, Lancet et le New England Journal of Medicine, écrivent publiquement que la corruption sape la science est particulièrement frappant»,

    Le mois dernier, le rédacteur de Lancet, Richard Horton, écrivait :

    « Une grande partie de la littérature scientifique, la moitié peut-être, pourrait être tout simplement fausse. Affaiblie par des études avec de petits échantillons, des effets minuscules, des analyses exploratoires invalides, des conflits d’intérêts flagrants, le tout cumulé à une obsession en ce qui concerne la poursuite des tendances à la mode d’une importance douteuse, la science a pris un virage vers l’obscurité.

    Et comme l’a bien dit un responsable « de mauvaises méthodes aboutissent à des résultats».

    L’Académie des sciences médicales, le Conseil de la recherche médicale et le Conseil de recherche en sciences biotechnologiques et biologiques ont joué leur réputation lors d’une enquête sur ces pratiques douteuses.

    L’endémicité apparente de la mauvaise conduite de la recherche scientifique est alarmante. Lors de leur quête de narration d’une histoire convaincante, les scientifiques sculptent trop souvent les données pour s’adapter aux théories mondiales favorites. Ou alors ils renouvellent leurs hypothèses pour qu’elles répondent aux données. Les rédacteurs en chef doivent être également critiqués. Nous aidons et encourageons les pires comportements. Notre acceptation des facteurs d’impact engendre une concurrence malsaine pour remporter une place au sein d’un nombre restreint de revues ».

    Corruption et conflits d’intérêts

    Toujours selon Richard Horton, les universités et les procédures nationales d’évaluation figurent également parmi les coupables. Les scientifiques ont aussi leur part de responsabilité car ils font peu pour modifier cette culture de la recherche qui vire parfois à l’erreur.

    En 2009, le Dr. Marcia Angell, rédactrice en chef du New England Journal of Medecine, écrivait qu’il était pratiquement impossible de croire aux recherches scientifiques publiées.

    Dans un essai, Angell explique que les compagnies pharmaceutiques, les départements universitaires et les groupes médicaux qui établissent des critères pour les diagnostics et les traitements sont souvent corrompus et affectés par les conflits d’intérêts.

    « La corruption ne se limite pas aux domaines médicaux et scientifiques. Elle est devenue systémique au sein de chaque profession », conclut Zerohedge.

    … et maintenant, qui croire, quand par exemple on vous dit prenez des Statines, c’est bon pour ce que vous avez … et c’est sans danger !

    CECI ETANT DIT …

    ESPERONS QUE LA PUBLICATION SUIVANTE SOIT VRAIE !

    Un nouveau concept scientifique sonne le glas du marché mondial des statines

    Avril 2015 – Si ce n’est pas encore le crépuscule du marché multimilliardaire des statines, ça y ressemble, un nouveau concept révolutionnaire sonne le glas du marché mondial des statines dans le domaine de la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Les scientifiques de l’Institut du Dr Rath en Californie viennent d’en publier l’essentiel dans le très sérieux «American Journal of Cardiovascular Disease».

    Selon ce groupe de scientifique, l’athérosclérose, la cause sous-jacente des arrêts cardiaques et attaques cérébrales est causée non pas par des niveaux élevés de cholestérol dans le sang mais plutôt par une faiblesse structurelle de la paroi artérielle, celle-ci résultant elle-même d’une déficience chronique d’acide ascorbique (vitamine C).

    Les statines – médicaments utilisés contre le cholestérol par la médecine allopathique- prennent la part du lion en matière de couts de soins de santé dans les systèmes actuels d’assurance maladie. Le monde scientifique, les médias et les patients sauront-ils entendre l’appel à la raison et au bon sens – Le Manifeste de Maastricht – que viennent de lancer les scientifiques de l’Institut de Recherche du Rath à l’occasion du Symposium de Maastricht ?

    Artériose sclér

    Il y a à peine un mois «l’American Heart Association» (Agence américaine chargée de la lutte contre les maladies cardiovasculaires) avait tiré la sonnette d’alarme sur le dogme du cholestérol, soulignant au passage l’inutilité et la dangerosité de la méthode actuelle de traitement contre l’hypercholestérolémie.

    En effet, avec 17 millions de décès par an soit environ 9 fois la population d’une ville comme Paris, la capitale française, les arrêts cardiaques, les attaques cérébrales et autres formes de maladies cardiovasculaires constituent la première cause de décès sur notre planète. Ceci montre que les traitements actuels par les statines ont échoués. Plus grave encore, la progression des maladies cardiovasculaires prend des dimensions épidémiques. Les deux facteurs combinés prouvent que la cause de l’hypercholestérolémie – niveaux élevés de cholestérol sanguin- reste incomprise.

    L’hypothèse actuelle consistant à affirmer que des niveaux élevés de cholestérol dans le sang sont responsables des maladies cardiovasculaires ne tient pas debout, elle ne répond pas aux questions élémentaires de cardiologie : comme les niveaux de concentration du cholestérol sont les mêmes dans les artères et dans les veines, pourquoi les dépôts d’athérome s’accumulent ils uniquement dans les artères et non dans les veines ?

    De plus, pourquoi ces dépôts d’athéromes se développent ils seulement dans les petites superficies des artères et rarement dans les organes?

    Ou alors pourquoi l’athérosclérose, une caractéristique de la race humaine, est-elle inconnue chez les espèces animales?

    D’éminents scientifiques de l’Institut de Recherche du Dr Rath en Californie viennent d’en percer le secret grâce à un modèle unique d’animal-une souris transgénique- et dont le métabolisme ressemble à celui des humains sur deux aspects essentiels: l’incapacité de synthétiser la vitamine C et en même temps la capacité de fabriquer la lipoprotéine(a)- une variante de la LDL (la lipoprotéine à faible densité).

    En utilisant ce modèle animal, ces scientifiques sont parvenus à démontrer que l’athérosclérose naît d’une déficience de la vitamine C dans l’alimentation entrainant ainsi une faiblesse structurelle de la paroi artérielle. Cette situation métabolique conduit à la production d’une quantité considérable de sérum de lipoprotéine et son accumulation dans la paroi vasculaire donnant naissance à des lésions athérosclérotiques.

    Cette étude confirme le concept scientifique publié déjà en 1990 dans le «Proceedings of the National Academy of Sciences, USA» par le Dr Matthias Rath en collaboration avec le double Prix Nobel Dr Linus Pauling. Ils ont établi que la lipoprotéine(a) est une molécule de réparation qui agit comme un substitut de la vitamine C dans la paroi vasculaire endommagée.

    L’aspect le plus fascinant du modèle animal utilisé est le fait qu’il met en place un interrupteur génétique qui n’existe plus chez l’homme depuis environ 40 millions d’années,[ note de l’éditeur du blog : « les hominidés ont seulement environ 4 millions d’années !!! Faute de frappe ? »] couplant la disparition de la vitamine C à l’apparition de la lipoprotéine (a). Ceci prouve le concept selon lequel, au cours de l’évolution de l’homme, un évènement particulier peut expliquer la sensibilité de l’homme face aux maladies cardiovasculaires.

    Le symposium de Maastricht tenu aux Pays Bas les 22 et 25 avril vient de renouveler «l’Appel pour la fin des maladies cardiovasculaires» (Call to End Heart Disease) lancé et signé par les Drs. Rath et Pauling voici deux décennies. Le Manifeste de Maastricht appelle les scientifiques, thérapeutes, les patients et le public en général à soutenir ce noble objectif visant une prévention efficace des maladies cardiovasculaires, en sauvant ainsi des millions de vie et économisant des milliards en matière de couts des soins de santé. Le Manifeste de Maastricht souligne à juste titre la consommation de certains nutriments, minéraux et vitamines comme l’acide ascorbique (vitamine C) de nature à éviter l’accumulation des niveaux importants de cholestérol dans les zones du système cardiovasculaire ou le stress mécanique sanguin est le plus important.

    Accès en ligne: http://www.ajcd.us/files/ajcd0007056.pdf

    Auteurs de l’étude: John Cha, Aleksandra Niedzwiecki, Matthias Rath


  • Nous avons vendu notre âme aux GAFAM !

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    Source BRUCE SCHNEIER dans Framablog

    Cet article paru dans The Guardian est une adaptation de Data and Goliath, publié chez Norton Books. Traduction Framalang : KoS, Piup, goofy et un anonyme

    Comment nous avons vendu nos âmes – et bien davantage – aux géants de l’Internet

    Attaqué par les pouvoirs d’État redoutant la liberté qu’il donne à chacun, Internet est aussi l’objet d’une constante mise en coupe réglée par les puissances économiques qui exploitent notre paresseuse inertie. Car c’est bien notre renoncement qui leur donne un énorme pouvoir sur nous-mêmes, ce sont nos données et nos secrets que nous leur livrons prêts à l’usage. Et ceci tandis que le futur redouté est en somme déjà là : les objets connectés sont intrusifs et démultiplient un pistage au plus près de notre intimité qui intéresse les GAFAM. Voici un échantillon de nos petites lâchetés face aux grandes manœuvres, extrait du livre récemment paru d’un grand spécialiste en sécurité informatique.

    La où nous en sommes.

    L’an dernier, quand mon réfrigérateur est tombé en panne, le réparateur a remplacé l’ordinateur qui le pilotait. J’ai pris alors conscience que je raisonnais à l’envers à propos des réfrigérateurs : ce n’est pas un réfrigérateur avec un ordinateur, c’est un ordinateur qui garde les aliments au froid.

    Eh oui c’est comme ça, tout est en train de devenir un ordinateur. Votre téléphone est un ordinateur qui effectue des appels.

    Votre voiture est un ordinateur avec des roues et un moteur.

    Votre four est un ordinateur qui cuit les lasagnes.

    Votre appareil photo est un ordinateur qui prend des photos.

    Même nos animaux de compagnie et le bétail sont maintenant couramment équipés de puces ; on peut considérer que mon chat est un ordinateur qui dort au soleil toute la journée.

    Les ordinateurs sont intégrés dans toutes sortes de produits qui se connectent à Internet. La société Nest, que Google a racheté l’an dernier pour plus de 3 milliards de dollars, fait un thermostat connecté à Internet. Vous pouvez acheter un climatiseur intelligent qui apprend vos préférences et optimise l’efficacité énergétique.

    Des appareils qui pistent les paramètres de votre forme physique, tels que Fitbit ou Jawbone, qui recueillent des informations sur vos mouvements, votre éveil et le sommeil, et les utilisent pour analyser à la fois vos habitudes d’exercice et de sommeil. Beaucoup de dispositifs médicaux commencent à être connectés à Internet et ils collectent toute une gamme de données biométriques. Il existe – ou il existera bientôt – des appareils qui mesurent en permanence nos paramètres vitaux, les humeurs et l’activité du cerveau.
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    Nous n’aimons pas l’admettre, mais nous sommes sous surveillance de masse.

    Cette année, nous avons vu apparaître deux nouveautés intéressantes dans le domaine des technologies qui surveillent nos activités : les téléviseurs Samsung qui écoutent les conversations dans la pièce et les envoient quelque part pour les transcrire – juste au cas où quelqu’un demande à la TV de changer de chaîne – et une Barbie qui enregistre les questions de vos enfants et les revend à des tiers.

    Tous ces ordinateurs produisent des données sur leur activité et une majeure partie sont des données de surveillance. C’est la localisation de votre téléphone, à qui vous parlez et ce que vous dites, ce que vous recherchez et écrivez. C’est votre rythme cardiaque. Les entreprises recueillent, stockent et analysent ces données, souvent à notre insu, et généralement sans notre consentement. En se basant sur ces données, ils tirent des conclusions sur les choses avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord, ou auxquelles nous sommes opposés et qui peuvent affecter nos vies profondément. Nous n’aimons pas l’admettre, mais nous sommes sous surveillance de masse.

    La surveillance sur Internet a évolué en une architecture scandaleusement vaste, robuste et rentable. Vous êtes traqué à peu près partout où vous allez, par de nombreuses entreprises et intermédiaires : 10 entreprises différentes sur un site, une douzaine sur un autre. Facebook vous traque sur tous les sites possédant un bouton Like (que vous soyez connecté ou non), tandis que Google vous traque sur tous les sites avec un bouton Google+ ou qui utilisent Google Analytics pour analyser leur trafic.

    La plupart des entreprises qui vous traquent ont des noms dont vous n’avez jamais entendu parler : Rubicon Project, AdSonar, Quantcast, Undertone, Traffic Marketplace. Si vous voulez voir qui vous traque, installez un de ces plug-ins qui vérifient vos cookies sur votre navigateur web. Je vous garantis que vous serez étonné. Un journaliste a découvert que 105 entreprises différentes traquaient ses utilisations d’Internet sur une période de 36 heures. En 2010, le site a priori anodin qu’est Dictionary.com a installé installait plus de 200 cookies pisteurs dans votre navigateur quand vous le visitiez.

    Ce n’est pas différent sur votre smartphone. Les applications vous traquent aussi. Elles traquent votre localisation et parfois téléchargent votre carnet d’adresses, votre agenda, vos favoris et votre historique de recherche.

    En 2013 le rappeur Jay Z et Samsung se sont associés pour offrir la possibilité aux personnes qui téléchargeaient une application d’écouter son nouvel album avant la sortie. L’application demandait la possibilité de voir tous les comptes du téléphone, de traquer la localisation et les personnes en contact avec l’utilisateur.

    Le jeu Angry Birds collecte votre localisation même lorsque vous ne jouez pas. Ce n’est plus Big Brother, ce sont des centaines de « little brothers » indiscrets et bavards.

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    La surveillance est le modèle économique de l’Internet

    La plupart des données de surveillance d’Internet sont anonymes par nature, mais les entreprises sont de plus en plus capables de corréler les informations recueillies avec d’autres informations qui nous identifient avec certitude. Vous vous identifiez volontairement à un grand nombre de services sur Internet. Vous le faites souvent avec un nom d’utilisateur, mais de plus en plus les noms d’utilisateur sont liés à votre nom réel. Google a essayé de renforcer cela avec sa « politique du vrai nom », qui obligeait les utilisateurs de Google Plus à s’enregistrer avec leur nom légal, jusqu’à ce qu’il l’abandonne en 2014. Facebook exige aussi des vrais noms. À chaque fois que vous utilisez votre carte de crédit, votre vraie identité est liée à tous les cookies mis en place par les entreprises impliquées dans cette transaction. Et toute la navigation que vous faites sur votre smartphone est associée à vous-même en tant que propriétaire du téléphone, bien que le site puisse ne pas le savoir.

    La surveillance est le modèle économique de l’Internet pour deux raisons principales : les gens aiment la gratuité et ils aiment aussi les choses pratiques. La vérité, cependant, c’est qu’on ne donne pas beaucoup le choix aux gens. C’est la surveillance ou rien et la surveillance est idéalement invisible donc vous ne devez pas vous en soucier. Et tout est possible parce que les lois ont échoué à faire face aux changements dans les pratiques commerciales.

    En général, la vie privée est quelque chose que les gens ont tendance à sous-estimer jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus. Les arguments tels que « je n’ai rien à cacher » sont courants, mais ne sont pas vraiment pertinents. Les personnes qui vivent sous la surveillance constante se rendent rapidement compte que la vie privée n’est pas d’avoir quelque chose à cacher. Il s’agit de l’individualité et de l’autonomie personnelle. Il faut être en mesure de décider à qui vous révélez et dans quelles conditions. Il faut être libre d’être un individu sans avoir à se justifier constamment vis-à-vis d’un surveillant.

    Cette tendance à sous-estimer la vie privée est exacerbée délibérément par les entreprises qui font en sorte que la vie privée ne soit pas un point essentiel pour les utilisateurs. Lorsque vous vous connectez à Facebook, vous ne pensez pas au nombre d’informations personnelles que vous révélez à l’entreprise ; vous discutez avec vos amis. Quand vous vous réveillez le matin, vous ne pensez pas à la façon dont vous allez permettre à tout un tas d’entreprises de vous suivre tout au long de la journée ; vous mettez simplement votre téléphone portable dans votre poche.

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    Ces entreprises sont analogues à des seigneurs féodaux et nous sommes leurs vassaux

    Mais en acceptant les modèles économiques basés sur la surveillance, nous remettons encore plus de pouvoir aux puissants. Google contrôle les deux tiers du marché de la recherche des États-Unis.
    Près des trois quarts de tous les utilisateurs d’Internet ont des comptes Facebook. Amazon contrôle environ 30% du marché du livre aux États-Unis, et 70% du marché de l’ebook.

    Comcast détient environ 25% du marché du haut débit aux USA. Ces entreprises ont un énorme pouvoir et exercent un énorme contrôle sur nous tout simplement en raison de leur domination économique.

    Notre relation avec la plupart des entreprises d’Internet dont nous dépendons n’est pas une relation traditionnelle entreprise-client. C’est avant tout parce que nous ne sommes pas des clients – nous sommes les produits que ces entreprises vendent à leurs vrais clients.

    Ces entreprises sont analogues à des seigneurs féodaux et nous sommes leurs vassaux, leurs paysans et – les mauvais jours – leurs serfs. Nous sommes des fermiers pour ces entreprises, travaillant sur leurs terres, produisant des données qu’elles revendent pour leur profit.

    Oui, c’est une métaphore, mais c’est souvent comme cela qu’on le ressent. Certaines personnes ont prêté allégeance à Google. Elles ont des comptes Gmail, utilisent Google Calendar, Google Docs et utilisent des téléphones Android. D’autres ont prêté allégeance à Apple. Elles ont des iMacs, iPhones et iPads et laissent iCloud se synchroniser automatiquement et tout sauvegarder. D’autres encore ont laissé Microsoft tout faire. Certains d’entre nous ont plus ou moins abandonné les courriels pour Facebook, Twitter et Instagram.

    On peut préférer un seigneur féodal à un autre. On peut répartir notre allégeance entre plusieurs de ces entreprises ou méticuleusement en éviter une que l’on n’aime pas. Malgré tout, il est devenu extrêmement difficile d’éviter de prêter allégeance à l’une d’entre elles au moins.

    Après tout, les consommateurs ont beaucoup d’avantages à avoir des seigneurs féodaux.

    C’est vraiment plus simple et plus sûr que quelqu’un d’autre possède nos données et gère nos appareils. On aime avoir quelqu’un d’autre qui s’occupe de la configuration de nos appareils, de la gestion de nos logiciels et du stockage de données. On aime ça quand on peut accéder à nos courriels n’importe où, depuis n’importe quel ordinateur, et on aime que Facebook marche tout simplement, sur n’importe quel appareil, n’importe où.

    Nous voulons que notre agenda apparaisse automatiquement sur tous nos appareils. Les sites de stockage dans le nuage font un meilleur travail pour sauvegarder nos photos et fichiers que si nous le faisions nous-mêmes ; Apple a fait du bon travail en gardant logiciels malveillants en dehors de son apple store.
    On aime les mises à jour automatiques de sécurité et les sauvegardes automatiques; les entreprises font un bien meilleur travail de protection de nos données que ce que l’on n’a jamais fait. Et on est vraiment content, après avoir perdu un ordiphone et en avoir acheté un nouveau, que toutes nos données réapparaissent en poussant un simple bouton.

    Dans ce nouveau monde informatisé, nous n’avons plus à nous soucier de notre environnement informatique. Nous faisons confiance aux seigneurs féodaux pour bien nous traiter et nous protéger de tout danger. C’est le résultat de deux évolutions technologiques.

    La première est l’émergence de l’informatique dans le nuage.

    Pour faire simple, nos données ne sont plus ni stockées, ni traitées par nos ordinateurs. Tout se passe sur des serveurs appartenant à diverses entreprises. Il en résulte la perte du contrôle de nos données. Ces entreprises accèdent à nos données – aussi bien le contenu que les métadonnées – dans un but purement lucratif.

    Elles ont soigneusement élaboré des conditions d’utilisation de service qui décident quelles sortes de données nous pouvons stocker sur leurs systèmes, et elles peuvent supprimer la totalité de notre compte si elles soupçonnent que nous violons ces conditions. Et elles livrent nos données aux autorités sans notre consentement, ni même sans nous avertir. Et ce qui est encore plus préoccupant, nos données peuvent être conservées sur des ordinateurs situés dans des pays dont la législation sur la protection des données est plus que douteuse.

    La seconde évolution est l’apparition d’appareils grand public sous le contrôle étroit de leur fabricant

    C’est le cas de iPhones, iPad, téléphones sous Android, tablettes Kindles et autres ChromeBooks. Avec comme conséquence que nous ne maîtrisons plus notre environnement informatique. Nous avons cédé le contrôle sur ce que nous pouvons voir, ce que nous pouvons faire et ce que nous pouvons utiliser.
    Apple a édicté des règles concernant les logiciels pouvant être installés sur un appareil sous iOS. Vous pouvez charger vos propres documents sur votre Kindle, mais Amazon a la possibilité d’effacer à distance les livres qu’ils vous ont vendus.

    En 2009, ils ont effacés des Kindles de leurs clients certaines éditions du roman de George Orwell 1984, en raison d’un problème de copyright.

    Il n’y a pas de façon plus ironique pour illustrer ce sujet.
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    Amazon is watching what you read – Amazon surveille ce que vous lisez

    les logiciels ne vous appartiendront plus

    Ce n’est pas qu’une question de matériel.

    Il devient difficile de simplement acheter un logiciel et de l’utiliser sur votre ordinateur comme vous en avez envie. De plus en plus, les distributeurs de logiciels se tournent vers un système par abonnement (c’est ce qu’a choisi Adobe pour le Creative Cloud en 2013) qui leur donne beaucoup plus de contrôle.

    Microsoft n’a pas encore renoncé à son modèle de la vente, mais s’arrange pour rendre très attrayant l’abonnement à MS Office. Et il est difficile de désactiver l’option d’Office 365 qui stocke vos documents dans le cloud de Microsoft. Les entreprises nous incitent à aller dans ce sens parce que cela nous rend plus rentables en tant que clients ou utilisateurs.

    Compte tenu de la législation en vigueur, la confiance est notre seule possibilité. Il n’existe pas de règles cohérentes et prévisibles. Nous n’avons aucun contrôle sur les actions de ces entreprises. Je ne peux pas négocier les règles concernant le moment où Yahoo va accéder à mes photos sur Flickr. Je ne peux pas exiger une plus grande sécurité pour mes présentations sur Prezi ou ma liste de tâches sur Trello.

    Je ne connais même pas les fournisseurs de cloud chez lesquels ces entreprises ont délocalisé leurs infrastructures. Si l’une de ces entreprises supprime mes données, je n’ai pas le droit d’exiger qu’on me les restitue. Si l’une de ces entreprises donne au gouvernement l’accès à mes données, je n’ai aucun recours. Et si je décide d’abandonner ces services, il y a de grandes chances que je ne puisse pas emporter facilement mes données avec moi.

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    Big Dat – Données – donnez-nous !

    Les données, c’est le pouvoir, et ceux qui ont nos données ont du pouvoir sur nous.

    Le politologue Henry Farrell observe : « Une grande partie de notre vie se déroule en ligne, ce qui est une autre façon de dire que la majeure partie de notre vie est menée selon les règles fixées par les grandes entreprises privées, qui ne sont soumises ni à beaucoup de règlementation, ni à beaucoup de concurrence réelle sur le marché. »

    La bonne excuse habituelle est quelque chose comme « les affaires sont les affaires». Personne n’est obligé d’adhérer à Facebook ni d’utiliser la recherche Google ni d’acheter un iPhone. Les clients potentiels choisissent de se soumettre à des rapports quasi-féodaux en raison des avantages énormes qu’ils en tirent. Selon ce raisonnement, si ça ne leur plaît pas, ils ne devraient pas y souscrire.
    Ce conseil n’est pas viable. Il n’est pas raisonnable de dire aux gens que s’ils ne veulent pas que leurs données soient collectées, ils ne devraient pas utiliser les mails, ni acheter en ligne, ni utiliser Facebook ni avoir de téléphone portable. Je ne peux pas imaginer des étudiants suivre leur cursus sans faire une seule recherche sur Internet ou Wikipédia, et encore moins au moment de trouver un emploi, par la suite.

    Ce sont les outils de la vie moderne. Ils sont nécessaires pour une carrière et une vie sociale. Se retirer de tout n’est pas un choix viable pour la plupart d’entre nous, la plupart du temps ; cela irait à l’encontre de ce que sont devenues les normes très réelles de la vie contemporaine.
    À l’heure actuelle, le choix entre les fournisseurs n’est pas un choix entre la surveillance ou pas de surveillance, mais seulement un choix entre les seigneurs féodaux qui vont vous espionner. Cela ne changera pas tant que nous n’aurons pas de lois pour protéger à la fois nous-mêmes et nos données de ces sortes de relations. Les données, c’est le pouvoir, et ceux qui ont nos données ont du pouvoir sur nous.

    Il est grand temps que le gouvernement intervienne pour rééquilibrer les choses.

    Mais il n’interviendra pas. Et tout le monde s’en fout !


  • TAFTA – TTIP – A force de taper dans la fourmilière, ça bouge un peu.

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    Photo d’illustration. © REVERT BERNAL/ISOPIX/SIPA
    Source AFP relayé par Le POINT

    Libre-échange : Paris propose sa réforme des arbitrages

    L’objectif est de refondre les mécanismes de règlement des différends entre États et investisseurs dans le cadre des futurs accords de libre-échange.

    La France envoie mardi à la Commission européenne ses propositions pour refondre les mécanismes de règlement des différends entre États et investisseurs dans le cadre des futurs accords de libre-échange, a indiqué le secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur.

    La démarche vise à réformer les mécanismes d’arbitrages privés (ISDS). Ces procédures inquiètent nombre de pays européens (et de citoyens), qui y voient la porte ouverte à une remise en cause par des multinationales de leurs politiques publiques.

    Le document, qui affiche notamment l’ambition de « préserver le droit des États à réguler » et de « créer un nouveau cadre institutionnel », est présenté alors que le Parlement européen se prononcera dans son ensemble le 10 juin sur l’accord entre l’Union européenne et les États-Unis (TTIP) en cours de négociation.

    « La position des États a connu une érosion lente mais certaine ces dernières années au profit des droits des investisseurs », constate le gouvernement dans un résumé remis à la presse.

    Les États comme seuls régulateurs

    « Un investisseur ne peut s’attendre à ce qu’un simple changement de loi qui fait varier, même fortement, ses profits soit un motif suffisant pour attaquer un État », précise le document d’une quinzaine de pages remis à Bruxelles.

    Quant à la notion d’expropriation invoquée dans des procédures d’arbitrage, elle doit être « clairement délimitée » et « l’entreprise doit être seule à subir un préjudice spécial et anormal ». Les États doivent « garder la main sur l’interprétation des traités » et être seuls à lever les ambiguïtés, selon les propositions de Paris.

    Contre les plaintes abusives, des sanctions financières allant jusqu’à la moitié des dommages demandés par les investisseurs « pourraient être prévues ».

    « Une entreprise réfléchira à deux fois avant de demander des milliards puisque si cette plainte est jugée abusive, potentiellement cela peut vouloir dire la fin de l’entreprise », a déclaré à la presse le secrétaire d’État Matthias Fekl.

    Paris propose aussi la création d’une cour permanente publique destinée à intervenir pour tous les traités futurs de l’UE et à préfigurer une cour permanente multilatérale. Celle-ci « réexaminera les sentences proposées par les tribunaux arbitraux, quels qu’ils soient, pour tous les traités futurs de l’UE », indique le résumé du texte.

    Encadrer les activités de jugement

    En matière d’éthique, « nous proposons d’encadrer les activités de jugement par une double période de quarantaine (5 ans avant, 5 ans après) pour empêcher tout conflit d’intérêts entre ces fonctions et celle d’avocat », a précisé M. Fekl.

    L’épineuse question des arbitrages, entre autres, pourrait, selon lui, remettre en cause la conclusion du TTIP, qui serait le plus grand accord commercial du monde, touchant environ 60 % de la production économique du globe et un marché colossal de 850 millions de consommateurs.

    « Je n’imagine pas un traité être soumis au Parlement ou entrer en vigueur sans que les sujets que nous soulevons aient trouvé une réponse », a-t-il déclaré.

    « Le fond passe avant le calendrier. (Bravo !) Je ne suis pas le défenseur ou l’avocat du Traité transatlantique mais des intérêts de la France, qui sont très clairs pour notre industrie, notre agriculture, nos services, nos choix de souveraineté », a-t-il ajouté.

    « Ce n’est pas parce qu’une négociation est engagée qu’elle aboutit forcément. » Une fois que le traité sera rédigé après de longues négociations qui pourraient durer plusieurs années, il devra, pour entrer en vigueur, être adopté à l’unanimité par les 28 gouvernements européens puis ratifié par l’ensemble des parlements.

    Y en aurait-il un d’efficace ? Un nom à retenir.

    Matthias Fekl Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger
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    C’est bien tout ça, mais ATTENTION gardons la pression et restons vigilants !

    Car pendant ce temps là …

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    Merkel, pour ses intérêts, est pressée de négocier le traité transatlantique avec Obama

    La chancelière allemande estime que l’arrivée d’un(e) nouvel(le) occupant(e) à la Maison Blanche début 2017 suppose une « longue interruption » des négociations sur le traité commercial entre l’UE les États-Unis. Il faudrait donc rapidement faire avancer les négociations.

    Pour Angela Merkel, il faut faire vite.

    La chancelière allemande souhaite que les négociations en cours entre l’Union européenne et les États-Unis soient conclues avant le départ de Barack Obama après l’élection de novembre 2016, à laquelle il ne peut pas se présenter selon la loi électorale américaine. Sans un accord avant son départ en janvier 2017, la chancelière allemande craint une « longue interruption ».

    Des arguments égoïstes

    Dans une interview publiée samedi dans le Süddeutsche Zeitung, quelques jours avant le G-7 organisé par l’Allemagne, Angela Merkel avance ses arguments en faveur de ce traité qui créera la plus grande zone de libre-échange au monde:

    « Les États-Unis sont l’un de nos plus importants partenaires commerciaux. (…) En particulier pour notre économie basée sur les exportations, les États-Unis sont le principal marché en dehors de l’UE, même bien plus grand que la Chine. »

    Il est « dans l’intérêt de nos emplois et de notre prospérité que nous encouragions le commerce avec les États-Unis et que nous ne l’abandonnions pas à des concurrents d’autres régions du monde ».

    Angela Merkel juge important « que le libre-échange transatlantique suive le rythme de la région Pacifique ». Les négociations entre les États-Unis et plusieurs pays d’Asie et d’Océanie sur la création d’un partenariat transpacifique (TPP) sont également en cours, à un plus stade avancé.

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  • La Mer Adriatique sous la menace de nouveaux forages pétroliers

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    Chantier naval de Pula
    Photos : © Laurent Geslin.

    SOURCE : JEAN-ARNAULT DERENS, LAURENT GESLIN, SIMON RICO – BASTA

    Vers l’inéluctable pollution de la Méditerranée.

    Le Monténégro se voit déjà en futur «Koweït des Blakans».

    La Croatie envisage des plateformes pétrolières au large de ses superbes îles. L’Albanie agite les cadeaux fiscaux pour attirer géologues et foreurs. La Mer Adriatique va-t-elle changer de visage pour s’ouvrir aux compagnies pétrolières et gazières ?
    Au risque de sacrifier son attrait touristique et de vivre sous la menace d’une marée noire qui, dans cette mer fermée, aurait des conséquences dévastatrices. Ecologistes et citoyens commencent à se mobiliser.

    Les vacanciers n’ont pas encore envahi les ruelles étroites de la ville de Pula, tout au sud de l’Istrie (Croatie). Sur la place centrale, quelques clients prennent le soleil aux terrasses des cafés. On aperçoit au loin les grues du chantier naval Ugljanik qui dominent les vieilles bâtisses vénitiennes. Mais Dušica Radojčić, la présidente de l’organisation écologiste Zelena Istra (« Istrie verte »), n’a guère le temps de profiter de la douceur printanière. La jeune quadragénaire est à la pointe de la mobilisation contre les projets de prospection et d’exploitation des hydrocarbures en Mer Adriatique.

    « Il y a quelques mois encore, la majorité des Croates étaient favorables aux forages, selon les enquêtes d’opinion. Ils faisaient confiance aux arguments économiques avancés par le gouvernement, explique-t-elle. Depuis, nous avons multiplié les réunions d’information et la population est en train de changer d’avis. Les pêcheurs et les professionnels du tourisme sont, bien sûr, les premiers à avoir pris conscience du danger ».

    Le gouvernement croate rêve de voir le pays devenir un nouvel Eldorado gazier et pétrolier. Le 2 janvier, il a dévoilé la liste des compagnies qui pourront explorer durant cinq ans les fonds marins de l’Adriatique à la recherche de gaz et de pétrole : le croate INA, l’autrichien OMV, l’américain Marathon Oil, l’italien ENI et le britannique Med-Oil-Gas. Dix zones de 1000 à 1600 km² ont été attribuées le long des côtes, à seulement dix kilomètres du continent et à six kilomètres des îles.

    « Pourquoi a-t-on autorisé une exploration si près des îles, qui ont toutes un environnement particulièrement fragile ? Personne ne le comprend », s’indigne Dušica Radojčić.

    Le Monténégro, futur «Koweït des Blakans»

    L’existence de gisements de carburants fossiles est connue de longue date dans la région. L’Italie et la Yougoslavie ont commencé à exploiter le gaz naturel du nord de l’Adriatique dès les années 1960, et quinze plateformes gazières sont toujours en exploitation au large de l’Istrie, à une quarantaine de miles au sud-ouest de Pula. Plus au sud, le plateau continental recèlerait également du pétrole, au large de Dubrovnik, tout près des parcs naturels des îles de Mljet et de Lastovo.

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    La bouche de Kotor (Monténégro)

    Les voisins de la Croatie ne sont d’ailleurs pas en reste. Le gouvernement monténégrin, bien décidé à lancer la prospection, avance depuis plusieurs années la présence d’importants gisements pétroliers en face de la péninsule de Prevlaka et de la Bouche de Kotor. Il serait question de réserves de l’ordre de sept milliards de barils, mais les conditions d’exploitation n’ont jamais été précisées.

    Les autorités de Podgorica rêvent elles aussi de voir leur pays, rongé par la corruption, devenir un « Koweït balkanique ». Problème : selon la Constitution adoptée en 2007, le Monténégro est officiellement devenu « un État écologique ». Un argument de poids pour les écologistes, fermement opposés à la reprise des forages à proximité des côtes.

    « Pouvez-vous imaginer l’impact sur le tourisme et ce que nous appelons ’notre beauté sauvage’ ? », fulmine Nataša Kovačević, coordinatrice de l’ONG Green Home.

    Avantages fiscaux en Albanie

    En Albanie, on s’intéresse également à la manne pétrolière depuis plusieurs décennies. Le champ de Patos-Marinza, au sud du pays, est d’ailleurs le site on-shore le plus important du continent européen, même si, depuis la fin du communisme, la plupart des derricks s’écoulent dans la montagne.

    Quant à la raffinerie de Ballsh, elle est connue comme un haut lieu de trafic de brut. C’est par elle que transitait, dans les années 1990, une bonne part des carburants vendus par l’Irak dans le cadre du programme « pétrole contre nourriture », ainsi que l’essence destinée à la Serbie, alors frappée par un embargo international.

    Plus récemment, en juin 2012, l’Albanie a accordé à la société Emanuelle Adriatic Energy Ltd., enregistrée à Chypre et filiale de l’israélienne ILDC, une concession de recherche et d’exploitation des hydrocarbures sur une large zone de 5070 km² dans partie sud de l’Adriatique, malgré le conflit qui l’oppose à la Grèce dans la délimitation de ses eaux territoriales.

    Voilà qui n’a pas empêché le Premier ministre Edi Rama d’annoncer début mars l’ouverture « d’un nouveau chapitre de l’histoire de la gazéification de l’Albanie ». Une phase d’exploration va commencer dans 13 zones déjà identifiées.

    Pour inciter les compagnies étrangères à s’installer, Tirana a consenti toute une série d’avantages sonnants et trébuchants : exonération totale de TVA pendant la phase d’exploration et durée de concessions allongées à 30 ans pour l’exploitation. Les sommes mobilisées dans les hydrocarbures représenteraient 40% du total des investissements étrangers et, selon les estimations des experts locaux, les réserves albanaises en pétrole et gaz s’élèveraient à 400 millions de tonnes.

    Pas d’étude d’impact environnemental en Croatie. Pognon – pognon.

    C’est cependant en Croatie que les projets sont le plus avancé, malgré la ferme opposition des défenseurs de l’environnement.

    « Nous rejetons ces projets pour des questions de sécurité : des accidents sont toujours possibles et ils pourraient avoir des conséquences dramatiques pour le milieu naturel. Une exploitation ’normale’, même sans accident, entraine déjà des nuisances visuelles et un certain niveau de pollution. Or il ne faut pas oublier que l’Adriatique est une mer fermée », explique Bernard Ivčić, de l’ONG Zelena Akija de Zagreb, qui a créé un réseau d’organisations réunies sous le label « SOS pour l’Adriatique ».

    « En Croatie, aucune étude d’impact environnemental n’a été menée, elle sera à la charge des entreprises concessionnaires, qui minimiseront bien sûr les risques », souligne-t-il.

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    La ville et la baie de Pula (Croatie)

    La dynamique des courants marins est bien connue en Adriatique : ils remontent le long de la côte orientale pour redescendre la rive italienne, chargés de la pollution des grandes villes du nord – Rijeka en Croatie, Trieste et Venise en Italie – et des industries de la plaine du Pô. Pour l’instant, malgré l’incurie environnementale, la quasi-absence de traitements des déchets et les fréquents dégazages, les eaux albanaises, monténégrines et croates restent relativement propres. Néanmoins, la moindre pollution survenant en Adriatique-sud affecterait immédiatement l’ensemble des îles dalmates, l’Istrie et le golfe de Venise.

    Développement industriel ou risque pour le tourisme ?

    Le gouvernement croate et les industriels de l’énergie balayent pourtant d’un revers de la main les inquiétudes des écologistes et des professionnels du tourisme. Pour eux, le transit de 4000 pétroliers par an, qui longent les côtes croates pour filer vers les grands ports du nord de l’Adriatique, représente un bien plus grand danger que l’installation de quelques plateformes en mer.

    « Une catastrophe est toujours envisageable », reconnaît Igor Dekanić, professeur à l’École des mines de Zagreb, « mais l’industrie pétrolière est très expérimentée, elle peut réduire les risques au minimum. Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu d’accident lié aux hydrocarbures en Adriatique ».

    Pour l’universitaire, pas de doute, ces forages sont un atout pour le pays, notamment en termes d’activité économique.

    Un argument de poids dans une Croatie en crise. Membre de l’Union européenne depuis le 1er juillet 2013, en récession constante depuis 2008, elle présente le plus fort taux de chômage des 28 pays membres, après la Grèce et l’Espagne – 18% de la population active et 45,5% des jeunes. Dans ce contexte, toute initiative industrielle serait donc bonne à prendre. Zagreb risque pourtant de scier l’une des principales branches de son économie, le tourisme.

    À ceux qui assurent que la Croatie ne peut pas miser uniquement sur la trop courte saison d’été, Bernard Ivčić rétorque que le pays devrait engager sa transition vers une « économie verte ».

    « Nous ne tirons que 2% de notre énergie électrique du soleil et du vent. C’est un secteur qui pourrait créer beaucoup d’emplois », explique le responsable de l’ONG Zelena Akija.
    Les écologistes soulignent en outre que le gouvernement n’a jamais communiqué d’informations sur les bénéfices réels que Zagreb pourrait tirer de l’exploitation des gisements fossiles.

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    Le village de Perast, dans la baie de Kotor (Monténégro)

    Le professeur Dekanić reste prudent.

    « Il ne faut pas rêver, la Croatie ne va pas devenir une nouvelle Norvège. Au mieux, nous pourrions satisfaire nos propres besoins en gaz naturel et peut-être en pétrole. Le seul vrai avantage, c’est de se trouver à la frontière de l’Union européenne dans une zone géopolitiquement stable ».

    L’universitaire reconnaît d’ailleurs que la plus grande menace qui pèse désormais sur ce projet tient moins aux mobilisations écologistes qu’à la chute du prix du pétrole, passé d’environ 110 dollars le baril à tout juste 60 en moins d’un an, qui pourrait compromettre la rentabilité des projets croates.

    « Le contexte économique est loin d’être favorable et, avec les élections législatives qui doivent se tenir à la fin de l’année, tous les partis politiques du pays se trouveront de bonnes raisons de s’ériger en protecteurs de l’environnement pour s’attirer les faveurs des électeurs ».

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  • Les 4 cas de haute trahison commis par l’ex président Sarkozy

    sarkozy_de_dos
    par zevengeur

    Parce qu’il ne faut pas oublier si vite !

    Le lundi 7 mai 2012, le président Sarkozy perd l’élection présidentielle au profit de François Hollande.

    Le jour même, il annonce son retrait définitif de la politique.

    En novembre 2014, c’est sans surprise que ce dernier revient sur sa parole et reprend la tête de l’UMP après un vote, certes majoritaire, mais très loin de faire l’unanimité.

    Le personnage, comme son successeur, avait été élu en 2007 sur des promesses mensongères, mais il a surtout été l’auteur de décisions allant gravement à l’encontre des intérêts de la France.
    A l’heure où ce dernier est annoncé comme le très probable (*) futur candidat de l’UMP (les républicains ?) en 2017, il est un devoir de salubrité publique de rappeler les plus grandes trahisons du président Sarkozy envers le pays.

    (*) Dans la mesure où il arrivera à se sortir des multiples affaires où il est impliqué.

    TRAHISON N°1. SOUMISSION MILITAIRE : RETOUR DE LA FRANCE DANS LE COMMANDEMENT INTÉGRÉ DE L’OTAN

    L’Otan est une instance militaire occidentale créée en 1949 dans un monde bipolaire pour garantir aux pays d’Europe de l’Ouest leur sécurité face à l’Union soviétique. Le pacte de Varsovie, réponse du bloc soviétique à l’Otan, fut créé en 1955 par Khrouchtchev.
    A la suite de la dislocation endogène de l’URSS en 1989, le pacte de Varsovie fut officiellement dissous en 1991.
    A ce stade, l’Otan aurait du subir le même sort, n’ayant plus aucune raison d’être, mais ce ne fut pas le cas. En effet, les américains avaient d’autres projets.
    En 1990, James Baker, le secrétaire d’état (*) de Ronald Reagan, prend l’engagement verbal vis à vis de Gorbatchev de ne jamais étendre l’Otan vers l’est. Dans la grande et perfide tradition anglo-saxonne, cet engagement n’a pas été respecté comme l’ont montré les adhésions ultérieures de 12 pays de l’est.
    C’est là un point fondamental qui a brisé la confiance naissante de la Russie post soviétique envers l’occident.

    (*) Équivalent de notre ministre des affaires étrangères.

    Pour lire la suite de cet excellent article cliquer ici : Les 4 cas de haute trahison commis par l’ex président Sarkozy


  • Giscard d’Estaing : l’UE n’est pas libre de définir ses relations avec Moscou

    VGE
    Source : http://fr.sputniknews.com/

    L’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing estime que l’influence américaine empêche l’Europe d’établir des relations plus constructives avec la Russie.

    Le 28 mai, l’ancien président français a rencontré le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine pour évoquer avec lui la crise en Ukraine et les relations entre la Russie et l’UE.

    Officiellement, Valéry Giscard d’Estaing se trouvait à Moscou pour présenter la version russe de son livre consacré à la Grande armée napoléonienne.

    Les relations entre l’Europe et la Russie seraient meilleures si Bruxelles était réellement indépendant, estime l’ex-président français Valéry Giscard d’Estaing.

    Si l’Europe pouvait agir seule, ses relations avec la Russie seraient moins compliquées, car l’opinion publique européenne n’est pas hostile à la Russie, a indiqué l’ancien chef de l’Etat français dans une interview à la télévision russe.

    Selon lui, certains responsables américains cherchent à promouvoir la politique antirusse et utilisent n’importe quel prétexte pour aggraver les relations entre les deux pays. La France est pour sa part prête à contribuer au règlement pacifique des discordes qui opposent la Russie et l’Occident.

    Valéry Giscard d’Estaing estime également que les médias occidentaux doivent cesser de donner une vision unilatérale de la crise ukrainienne et de passer sous silence certains dérapages de Kiev.

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  • Les jeux du cirque – Scandale à la FIFA

    FIFA
    Source : Avic – Réseau International

    Sepp Blatter : rien entendu, rien vu, rien dit !

    Ne serait-ce point encore un nouvel assaut contre la Russie ?

    L’arrestation en Suisse, hier matin, de plusieurs hauts responsables de la FIFA peut être qualifiée de coup de filet spectaculaire, tellement spectaculaire que l’on peut s’attendre à ce que cette affaire n’en soit qu’à son début. Nous avons donc tout notre temps pour voir où cela mènera et observer quels moyens seront utilisés.

    Dès le début ça commence fort.

    Aussitôt après l’annonce des arrestations des hauts responsables de la FIFA, le journal britannique The Guardian envoie la première fausse information.

    Il annonce que le ministre russe des Sports Vitali Moutko avait été convoqué par le parquet suisse dans le cadre de l’enquête.

    Annonce démentie par l’intéressé, mais qu’importe. L’essentiel est que la graine soit semée.
    Dans la même journée, le New York Times annonce les noms de ceux qui sont impliqués et la décision de les extrader vers les Etats-Unis.

    Curieux. La justice mondiale doit maintenant être rendue par des tribunaux américains !
    Plus curieux encore, ça ne choque nullement The Guardian qu’un ministre en exercice soit convoqué par un pays tiers pour être interrogé.

    Bien entendu, c’est le FBI, devenu pour la circonstance l’International Bureau of Investigation, qui même l’enquête.

    La Suisse (en bon valet des USA) n’est là que pour officialiser les actes sur son territoire et conserver une apparence de pseudo-légalité qui n’en est pas une. Cela lui est d’autant plus facile qu’une très grosse partie de cet argent a transité dans les coffres de ses banques (et qu’elle a accueillie avec joie). Le secret des banques suisses est définitivement une légende …

    Nous n’en sommes qu’au premier round dans cette affaire, mais il n’y a pas de hasard. Ce n’est pas un désir effréné de justice qui a fait bouger les tribunaux américains qui savent, comme tout le monde, que dès lors que de très grosses sommes d’argent sont en jeu, il y a forcément des dessous de table. Les quelques arrestations pour corruption que l’on voit ici ou là sont, soit des règlements de compte, soit des sacrifiés servant de soupapes pour faire baisser les pressions. Il y a donc forcément quelque chose d’autre qui est visé, même si nous ne le voyons pas encore.

    La première chose importante à laquelle on peut penser est évidemment le Championnat du Monde de Football 2018 qui aura lieu en Russie. On ose encore parler de sport en parlant de ces grandes manifestations mondiales qui sont devenues des enjeux géostratégiques et financiers dans lesquels le sport, en lui-même, n’a que peu de place.

    C’est, en revanche, l’occasion de toutes les entourloupes et de tous les coups bas.

    Et, en matière de coups bas, l’Occident a montré ces dernières décennies ce dont il était capable, avec ses boycotts, ses pressions et ses chantages quand l’évènement se déroule dans un pays non ami.

    Pour 2018 en Russie, la question de savoir qui boycottera ou qui ne boycottera pas se pose déjà, comme si le boycott était un paramètre naturel dans les jeux internationaux. Et nous sommes à 3 ans du championnat ! Nous venons à peine de sortir du précédent au Brésil qui a failli se terminer par un changement de régime. En s’y prenant 3 ans à l’avance pour la Russie, ils ont peut-être l’intention de faire du grandiose.

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  • Le prélèvement de l’impôt à la source ou le risque d’une confiscation exponentielle du contribuable

    Impot a la source
    Source : Xavier Celtillos, Médias-Presse-Info, l

    Dernière velléité en date de nos gouvernants : le prélèvement de l’impôt à la source.

    Pour votre bien, naturellement. Car vous, contribuable, vous souffrez de remplir votre déclaration chaque année, vous la trouvez trop complexe, il vous faut payez ensuite avec douleur…

    Heureusement, le président Normal a engagé sa grande réforme, son choc de simplification : le prélèvement de l’impôt à la source. En d’autres termes, cela signifie tout simplement que vous n’aurez plus rien à déclarer, plus rien à payer, l’Etat calculera et prendra pour vous. Si vous êtes salarié, l’Etat se servira directement sur votre bulletin de paye, avant même que vous ne soyez rémunéré.

    Un peu comme la TVA : le racket fiscal sera le même, mais il sera indolore. Qui se rend compte qu’il paye 20% de taxe sur tout ce qui est acheté ? Que les impôts augmentent, vous ne vous apercevrez de rien, le fisc aura simplement modifié une ligne de votre bulletin de paye, vous savez, ces lignes que vous ne regardez même plus tellement elles sont nombreuses et complexes.

    Mais là n’est pas le plus grand bénéfice pour l’Etat Républicain.

    Par ce système il souhaite surtout gagner une année de trésorerie publique, car si aujourd’hui le contribuable paye l’impôt à N+1, demain, avec cet artifice, l’impôt sera payé en temps réel.

    Qui payera cette année de décalage ?

    Le contribuable !

    Quelle question !!! Mais rassurez-vous, «il y a une période de trois ou quatre ans sur laquelle il faut étaler cette réforme de prélèvement à la source » dixit le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux.

    Car comme le dit si bien le porte parole du gouvernement, Stéphane Le Foll le bien nommé, il n’est pas question «d’affoler les gens» !

    De la fiction croyez-vous ? Michel Sapin nous annonce la mise en place ce racket supplémentaire dès 2016 ! Histoire de traficoter les chiffres de l’endettement avant 2017…


  • Il y a dix ans, déjà, les Français votaient « non » au projet de Constitution européenne

    constitution europeenne
    Source d’après Olivier Demeulenaere https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/author/olivierdem/

    Le 29 mai 2005, il y a dix ans, c’était le référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe.

    Le 29 mai 2005, le peuple français vote « non » à la constitution européenne avec 54,67 % des suffrages exprimés.

    Pourtant, la classe politique et la classe médiatique avaient appelé à voter « oui ».

    464 députés, 266 sénateurs, 22 présidents de région, les Eglises, les dirigeants syndicaux, les dirigeants patronaux, les grands intellectuels, les grands éditorialistes des journaux, les grands éditorialistes des radios, des télévisions, les élites universitaires, les enseignants des grandes écoles avaient appelé à voter oui !

    Les élites avaient appelé à voter oui. La nouvelle aristocratie avait appelé à voter oui.

    Et pourtant, malgré toute cette propagande médiatique en faveur du oui, le peuple a dit non.
    Le peuple a voté pour son intérêt. Dernière pulsion de vie. Dernier désir de vie. Baroud d’honneur. Chant du cygne.

    A la sortie des urnes, l’institut de sondage TNS-SOFRES a interrogé 1 500 personnes sur leur vote.

    Le profil des votants :

    Qui a voté non ?

    1 – 96 % des sympathisants d’extrême-droite (FN + MNR) ont voté non.
    2 – 95 % des sympathisants du Parti Communiste ont voté non.
    3 – 81 % des ouvriers ont voté non.
    4 – 79 % des chômeurs ont voté non.
    5 – 65 % des Français âgés de 35 à 49 ans ont voté non.
    6 – 64 % des sympathisants des Verts ont voté non.
    7 – 61 % des Français sans préférence partisane ont voté non.
    8 – 60 % des employés ont voté non.
    9 – 59 % des sympathisants du Parti Socialiste ont voté non.
    10 – 59 % des Français âgés de 25 à 34 ans ont voté non.
    11 – 59 % des Français âgés de 18 à 24 ans ont voté non.
    12 – 56 % des professions intermédiaires ont voté non.
    13 – 55 % des commerçants, artisans, chefs d’entreprise, ont voté non.

    Précisons que l’extrême-gauche, les partis trotskistes avaient appelé à voter non. Les gaullistes du mouvement « Debout La République » avaient eux-aussi appelé à voter non.

    Deux chiffres retiennent l’attention. 81 % des ouvriers ont voté non. 79 % des chômeurs ont voté non. Ce sont les classes populaires qui ont le plus voté non.

    Enfin, les jeunes de 18 à 24 ans ont voté non à 59 %.

    Qui a voté oui ?

    1 – 76 % des sympathisants de l’UDF ont voté oui.
    2 – 76 % des sympathisants de l’UMP ont voté oui.
    3 – 63 % des Français de 65 ans et plus ont voté oui.
    4 – 62 % des cadres et des professions intellectuelles ont voté oui.
    5 – 60 % des retraités ont voté oui.
    6 – 41 % des sympathisants du Parti Socialiste ont voté oui.

    En clair : les sympathisants démocrate-chrétiens (UDF), les sympathisants de la droite non-gaulliste et libérale (UMP), la moitié (même pas la moitié : 41 %) du Parti Socialiste, les baby-boomers, les vieux, les plus de 65 ans, et les riches.

    Comme d’habitude, la nouvelle aristocratie est pour la construction européenne.

    Quels sont les cinq endroits de France où le oui fait ses plus gros scores ?

    Réponse : ce sont les cinq endroits les plus riches de France !

    1- Neuilly-sur-Seine : 82,51 % de oui !
    2- Paris, 7ème arrondissement : 80,52 % de oui !
    3- Paris, 16ème arrondissement : 80,03 % de oui !
    4- Paris, 8ème arrondissement : 79,67 % de oui !
    5- Paris, 6ème arrondissement : 79,41 % de oui !

    Résultats du ministère de l’intérieur0.

    La construction européenne est anti-sociale.

    La construction européenne est anti-populaire.

    La construction européenne est anti-démocratique.

    Sans même parler du traité de Lisbonne que Sarkozy s’est empressé, sitôt élu, de faire ratifier par le Parlement, chacun peut mesurer à quel point ce vote a été entendu et respecté par nos dirigeants … !


  • Et si nous reparlions un peu de TAFTA

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    Source : http://www.huffingtonpost.fr Florent Marcellesi Eurodéputé, Equo

    Rappel : Le but du TAFTA

    Nous savons aujourd’hui que le Traité de libre-échange entre l’Union européenne et les États Unis (le désormais fameux TAFTA) va dérouler le tapis rouge aux entreprises multinationales des deux côtés de l’Atlantique, remettant en cause les droits sociaux et environnementaux de l’ensemble des citoyens européens et américains.

    Mais si un certain nombre d’aspects du Traité transatlantique ont été jusqu’à présent abordés grâce à la mobilisation de l’opinion publique, très peu de choses ont été dites sur l’impact que le TAFTA aura sur les animaux d’élevage. Or c’est une question écologique très importante pour notre santé, notre environnement et pour la condition animale.

    Tout d’abord, le TAFTA, en cherchant à supprimer les barrières commerciales non-tarifaires entre l’Union européenne et les États-Unis, représente un risque de révision à la baisse des normes régulant les conditions d’élevage des animaux. La situation européenne en la matière, certes non idéale, est plus avancée que dans les autres pays.
    L’UE régule la protection des animaux « de la ferme à l’assiette », c’est à dire sur l’ensemble des étapes de la production (élevage, transport et abattage). Elle interdit les hormones de croissance et est nettement moins tolérante avec les aliments génétiquement modifiés et les antibiotiques que les États-Unis.
    De plus, depuis 2013, l’UE interdit l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques, ainsi que l’importation de produits qui ont été testés sur les animaux.

    Les normes étasuniennes

    Alors que l’Europe a inscrit le bien-être animal dans ses principes fondamentaux (Traité de Lisbonne de l’Union Européenne, 2009), la législation fédérale étasunienne n’en a clairement rien à faire : il existe une seule régulation fédérale qui inclut quelques aspects de protection des animaux uniquement lors de l’abattage, centrée sur le produit final.

    Mais, à l’exception de quelques États :

    – elle n’interdit pas : le confinement extrême,
    – elle soutient, aux côtés des multinationales, l’utilisation des produits transgéniques pour la consommation humaine et animale,
    – elle admet le clonage animal pour la consommation humaine,
    – elle accepte l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques et d’hygiène,
    – elle n’inclut pas dans sa loi sur le bien-être animal les oiseaux, les poissons, les rats et les souris, qui sont les espèces les plus utilisées en laboratoire, etc.

    – Quant à sa législation sur le transport d’animaux, elle date de 1873 !

    De son côté, le lobby agro-industriel américain de la viande a un objectif clair : les négociations du TAFTA doivent servir à contrer les normes européennes.

    Par exemple, le Conseil National des Producteurs de Porcs des États-Unis déclare, en s’appuyant sur les accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), que le TAFTA ne devrait permettre aucune restriction des importations européennes basée sur le bien-être animal.

    Il souhaite notamment la fin de toutes les barrières non-tarifaires, dont les restrictions sanitaires et phytosanitaires. Par exemple, les producteurs de porc américains exigent l’autorisation de la ractopamine (La ractopamine est un médicament (numéro CAS : 97825-25-7), qui est aussi utilisé comme additif bêta-agoniste aux porcs ou à d’autres animaux élevés pour leur viande afin d’obtenir de la viande plus maigre et plus protéinée.), qui est pourtant interdite dans l’UE et dans plus de 150 pays pour ses effets secondaires sur les animaux et sur la santé humaine.
    La ractopamine est interdite dans l’Union européenne, à Taïwan ainsi qu’en Chine et en Russie, mais pas en Amérique !
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    Illustration : L’association de défense pour la cause animale américaine Mercy For Animals a réussi à infiltrer les bâtiments de l’un des plus gros producteurs de porcs de l’Iowa, Iowa Farms Select. Quand on sait ce qu’ils ont fait aux indiens puis aux esclaves noirs, il ne faut pas être étonné.

    Étant donnée la position dominante des multinationales qui a primé au cours des négociations précédentes, tout semble indiquer que :

    Tirer les normes vers le bas

    Dans le cas d’une convergence normative au sein du TAFTA, celle-ci se fera en tirant vers le bas les normes sur le bien-être animal en vigueur en Europe (puisqu’il est difficile d’imaginer que les États-Unis alignent les leurs sur celles de l’UE).

    De plus, la position de négociatrice initiale de l’Union européenne (publiée le 8 janvier 2015) n’est pas réjouissante : alors qu’elle souhaite « préserver le droit de chaque partie à protéger la vie humaine, animale ou végétale sur son territoire », elle ajoute au point suivant que « les mesures sanitaires et phytosanitaires ne devront pas créer de barrières inutiles au commerce ». Le commerce prime sur tout.

    Par ailleurs, les précédents en la matière ne sont pas rassurants : le traité de libre-échange actuellement négocié entre le Canada et l’UE, appelé CETA et véritable cheval de Troie du TAFTA, ne fait qu’une seule mention, insignifiante et non obligatoire, au « bien-être animal ».

    En cas d’approbation du TAFTA sans convergence, nous risquons d’assister en matière de protection animale à un véritable dumping, avec des multinationales tentant de baisser leurs coûts par le déménagement de leur production vers les lieux les moins contraignants. Les différences de législations entre les deux rives de l’Atlantique placeront de plus les fermiers européens dans une situation économique difficile. Nous avons bien connu cela avec l’importation d’œufs du Brésil.

    L’objectif du traité

    L’objectif de ce traité est limpide : augmenter le commerce et les investissements entre l’UE et les États-Unis, grâce notamment à la baisse du coût de production des produits d’élevage (principalement viande, œufs et lait). Une réalité clairement insoutenable tant d’un point de vue éthique que vis-à-vis de la qualité des produits et des dégâts causés sur l’environnement.

    Mieux vaudrait privilégier la réduction de notre consommation de produits animaux pour en privilégier la qualité, tant pour notre santé que pour lutter contre le dérèglement climatique et pour améliorer la condition animale, plutôt que de continuer dans cette course au toujours plus, mortifère pour l’homme, son environnement et l’ensemble des autres espèces.

    Aujourd’hui, les conditions d’élevage dans tous les ateliers industriels hors sols sont déplorables, que ce soit aux États-Unis où dans certaines régions européennes comme la Bretagne, la Catalogne ou encore le nord de l’Allemagne. Elles offrent aux agriculteurs s’étant pliés à ce modèle des avantages économiques tandis que les éleveurs qui respectent leurs animaux (élevage en plein air de poules, vaches, cochons, etc. ), notamment dans les zones de montagne, sont étouffés par cette concurrence déloyale qui tirent les prix toujours vers le bas.

    Les fermes usines transforment les paysans en ouvriers précaires et les animaux en machines, au seul bénéfice des financiers et de quelques industriels qui sont en train de mettre la main sur l’agriculture et l’alimentation. Ce modèle d’ores et déjà insoutenable risque bien d’être renforcé avec l’entrée en vigueur du Traité transatlantique.

    En d’autres termes, le TAFTA signifie une vraie progression en Europe de la marchandisation et la régression de la vie en générale et de celle des animaux en particulier.

    Une raison supplémentaire de dire non au Traité transatlantique. N’en déplaise à certain …

    TAFTA5
    Un prisonnier condamné à mort …


  • Warren Buffett se prépare-t-il à l’hyperinflation en imitant Hugo Stinnes ?

    Warren Buffett
    Source :
    Warren Buffett2
    By James Rickards traduit par http://www.chaos-controle.com/

    Dans cet article très instructif et passionnant du 18 mai 2015, Jim Rickards nous donne une leçon d’histoire en montrant comment Hugo Stinnes, un industriel allemand, est devenu l’un des hommes les plus riches de la planète durant l’une des pires catastrophes économiques de l’histoire, la république de Weimar, tout en mettant en évidence les étranges similitudes entre sa stratégie et les décisions d’investissement récentes de Warren Buffett.

    Les protagonistes

    Warren Buffett

    Né le 30 août 1930 à Omaha est un homme d’affaires et investisseur américain. Surnommé « l’oracle d’Omaha », il fait partie des hommes les plus riches du monde depuis le début du XXIe siècle.

    En mars 2008, avec une fortune évaluée à 65 milliards de dollars américains, il était considéré comme l’homme le plus riche au monde selon le classement annuel du magazine Forbes. En 2011, toujours d’après le même classement, sa fortune est estimée à 50 milliards de dollars américains, ce qui en fait le troisième homme le plus riche du monde.
    En 2012, encore d’après le magazine Forbes, sa fortune est estimée à 44 milliards de dollars ce qui le classe au troisième rang de la liste des milliardaires du monde derrière Bill Gates. En 2013, toujours d’après le magazine Forbes, il se classe quatrième, après Amancio Ortega, avec une fortune estimée à 53,5 milliards (9,5 milliards de plus par rapport à 2012). En 2014 d’après le classement Bloomberg des milliardaires, c’est un chiffre de 73,8 milliards1 (une progression de 13 milliards) qui est annoncé, ce qui le place en deuxième place de la liste (entre B. Gates et C. Slim) des plus grosses fortunes.

    Hugo Stinnes

    « Hugo Stinnes est quasi un inconnu aujourd’hui, mais ce ne fut pas toujours le cas. Au début des années 20, c’était l’homme le plus riche d’Allemagne, du temps où le pays était la 3e puissance économique mondiale. C’était un industriel et un investisseur qui possédait un portefeuille varié en Allemagne et à l’étranger.

    Les chanceliers et les ministres de la république de Weimar prenaient souvent conseil auprès de lui sur des questions économiques et politiques. À de nombreux points de vue, Stinnes jouait en Allemagne un rôle similaire à celui de Warren Buffett aujourd’hui aux États-Unis.

    C’était un investisseur richissime dont les opinions comptaient, qui exerçait une influence importante dans les coulisses et qui semblait toujours prendre les bonnes décisions au bon moment sur les marchés.
    Stinnes est né en 1870 dans une famille allemande aisée active dans le secteur du charbon. Il a travaillé lui-même dans des mines afin d’acquérir une expérience pratique du secteur et s’est formé à l’académie des mines de Berlin.

    Plus tard, il a repris le flambeau de l’affaire familiale en la développant. Il s’est ensuite diversifié dans le transport maritime en achetant des sociétés. Ses propres bateaux servaient à transporter son charbon en Allemagne sur le Rhin, ainsi qu’à l’exporter. Ses navires transportaient aussi du bois et des céréales. Il avait également acheté un grand journal qu’il utilisait pour asseoir son influence politique.

    Un peu d’histoire

    Si vous connaissez un peu l’histoire économique, vous savez qu’en 1922-1923, l’Allemagne a vécu le pire épisode d’hyperinflation qu’un pays développé n’ait jamais connu. Le taux de change entre le reichsmark et le dollar est passé de 208 au début de 1921 à 4,2 trillions à la fin 1923 !

    Warren Buffett3

    C’est ce qui traumatise encore les allemands aujourd’hui. D’où leur peur panique de l’inflation et du non-respect des critères de Maastricht.

    Cette période est appelée la République de Weimar et fut instauré au sortir de la première guerre mondiale, consécutivement à la défaite de l’Empire allemand.

    À ce moment, le reichsmark avait perdu toute valeur, on balayait les billets de banque dans le caniveau comme de vulgaires détritus.

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    Crédit photo : http://rarehistoricalphotos.com/ Des enfants jouant avec des liasses de billets et le transport d’un salaire mensuel !

    Pourtant, Stinnes ne s’est pas fait lessiver durant cet épisode. Pourquoi ?

    Avant l’hyperinflation de Weimar, Stinnes a emprunté d’énormes sommes d’argent en reichsmarks. Lorsque l’hyperinflation s’est manifestée, Stinnes s’était parfaitement positionné. Son charbon, son acier et ses bateaux conservaient leur valeur.

    Ce qui se passait avec la devise allemande n’avait aucune espèce d’importance, un actif tangible dispose toujours d’une valeur intrinsèque, même lorsque la monnaie perd toute valeur. Les actifs de Stinnes à l’étranger lui ont également été d’un grand secours vu qu’ils généraient du profit en devises solides, et pas en reichsmarks sans valeur. Une partie de ces profits fut conservée à l’étranger sous la forme d’or gardé dans des coffres en Suisse.

    De cette façon, il pouvait se protéger de l’hyperinflation et de la taxation allemande. En définitive, Stinnes a pu effacer ses dettes en reichsmarks en les remboursant avec du papier sans valeur. Non seulement il ne fut pas impacté par l’hyperinflation de Weimar, mais son empire financier prospéra pour le rendre plus riche que jamais.

    Il étendit son portefeuille d’actifs en rachetant ses concurrents en faillite. Stinnes a gagné tellement d’argent durant la république de Weimar qu’il fut surnommé l’Inflationskönig, le Roi de l’Inflation.
    Lorsque les choses rentrèrent dans l’ordre et que l’Allemagne réintroduisit une devise adossée à l’or, Stinnes faisait partie des hommes les plus riches du monde alors que la classe moyenne allemande avait été détruite.

    Warren Buffett imite Stinnes presque un siècle plus tard

    Chose intéressante, Warren Buffett utilise aujourd’hui la même stratégie. Il semblerait que Buffett ait méticuleusement étudié Stinnes et se prépare à la même catastrophe que Stinnes avait anticipée : l’hyperinflation. En 2009, Buffet a beaucoup investi dans les transports, notamment en achetant la société ferroviaire Burlington Northern Santa Fe.

    Cette société compte de nombreux actifs tangibles, comme des droits de passage, des droits d’exploitation minière, un réseau ferroviaire et du matériel roulant. Le chemin de fer rapporte de l’argent en transportant des actifs tangibles, comme du minerai ou des céréales. Ensuite, Buffett a investi dans l’énergie au Canada en achetant Suncor.

    Aujourd’hui, Buffett transporte son pétrole Suncor avec ses trains de la même façon que Stinnes transportait son charbon avec ses bateaux en 1923.

    Pendant des décennies, Buffett fut également le propriétaire de l’un des journaux les plus puissants des États-Unis, le Washington Post. Il a récemment vendu sa participation majoritaire, mais il possède toujours des médias. Il a également acheté de gros actifs en Chine et ailleurs qui produisent des profits en devises autres que le dollar, qui peuvent être parqués à l’étranger sans être taxés.

    Buffett possède également beaucoup d’actions du secteur financier, notamment de banques et d’assurances, soit des emprunteurs très leveragés. Comme Stinnes dans les années 20, Buffett pourra être bénéficiaire de l’effacement de la dette par l’inflation de ces géants financiers lorsqu’ils redéployeront leurs propres actifs pour se protéger de leurs propres expositions.

    En bref, Buffett imite Stinnes. Il emprunte pour se diversifier sur des actifs tangibles comme l’énergie, les transports et les devises étrangères. Il utilise ses médias et son prestige pour connaître tous les petits secrets des coulisses de la politique. Aujourd’hui, le positionnement de Buffett ressemble furieusement à celui de Stinnes en 1922.

    Si les États-Unis devaient être victime d’hyperinflation aujourd’hui, les résultats de Buffett seraient similaires à ceux de Stinnes. La valeur de ses actifs tangibles exploserait, sa dette disparaîtrait comme par magie et il serait en position de racheter ses concurrents en faillite. Bien sûr, les classes moyennes américaines seraient détruites comme ce fut le cas en Allemagne.


  • Un pas de plus vers la dictature bancaire.

    dictature bancaire
    Source : Avic – Réseau International

    La suppression de l’argent liquide,

    Il y a quarante ans, mon employeur me donnait mon salaire en liquide dans une enveloppe, et libre à moi de le garder à la maison ou de le déposer à la banque. Puis vint le temps où il a été OBLIGATOIRE d’avoir un compte en banque pour pouvoir toucher son salaire, c’a été le début de la dictature des banques.

    Aujourd’hui sans en avoir l’air, nous sommes en train de franchir un grand pas vers leur dictature totale.

    Il y a un peu moins d’un an, la revue Challenge titrait : « L’argent liquide pourrait disparaître dès 2020 en Norvège ».

    La proposition de se débarrasser de l’argent liquide était faite par une association regroupant 200 établissements financiers du pays.

    Mais déjà un an auparavant, Israël avait donné le la. Le gouvernement de Tel Aviv avait mis en place un comité chargé d’étudier la mise en œuvre d’un système permettant de pouvoir se passer d’argent liquide. Raison invoquée ? Lutter contre la fraude fiscale. Et dès qu’il s’agit de lutter contre la fraude fiscale, tout le monde applaudit sans se poser d’autres questions.

    Les banques passent à la vitesse supérieure

    La Norvège se dit prête à passer aux paiements sans espèces. Pas en 2020, mais maintenant. JP Morgan Chase, une des plus grosses banques du monde a averti ses clients qu’elle ne leur permettrait plus de déposer des liquidités dans ses coffres.

    Pour leur sécurité, bien sûr !

    Plusieurs banques travaillent de concert pour amener le gouvernement américain à limiter l’usage du cash.
    En Allemagne aussi, la campagne bat son plein. L’économiste Peter Bofinger cité par Spiegel , dit ceci : « Avec les possibilités techniques, les pièces de monnaie et les billets, aujourd’hui, sont en fait un anachronisme ».

    Il est loin le temps où l’on planquait ses économies sous son matelas.

    C’est un rappel brutal de ce que nous sommes devenus : des consommateurs, rien de plus. Des consommateurs qui, pour consommer doivent le payer de leur travail pour lequel on leur alloue de quoi faire valoir le droit à consommer. L’argent du travail ne représente que le droit à consommer et il semble que les vrais propriétaires de l’ensemble argent-produits à consommer veulent renforcer le contrôle sur la gestion de ce binôme, l’homme devenant un simple paramètre.

    Ce qui semble être un bon plan, est en fait plus que cela, mais pour les banquiers.

    C’est même un plan d’enfer, grâce auquel ils pourront gérer toutes les crises. En passant au tout numérique en matière de mode de paiement, ils pourront augmenter ou ralentir la consommation selon la conjoncture économique.

    Selon Zero Hedge, il suffit de taxer les avoirs pour inciter à la dépense et inversement. Les jalons ont déjà été testés à Chypre et posés sans aucune résistance.

    En France, nous n’en sommes pas encore là. Quoique …

    Est-ce à cause de la fameuse exception culturelle ? Mais les journaux serviles commencent déjà à vanter le nouveau système, mettant en avant tous les avantages qu’il présente, et nous citant les autres pays d’Europe que l’idée soi-disant séduit.

    Bien que les français n’y soient pas encore prêts, y aurait-il un rapport entre les menées des banques et les projets du gouvernement français au sujet des contrôles des comptes bancaires qui, pour l’instant, ne concernent qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre ?

    Wait and see …

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