• Archives de la Catégorie De la m … pour ne pas dire du poison dans nos assiettes
  • Additifs alimentaires et émulsifiants : Danger

    emulsifiants
    Sources :
    Dietary emulsifiers impact the mouse gut microbiota promoting colitis and metabolic syndrome. Février 2015. Benoit Chassaing, Omry Koren, Julia K. Goodrich, Angela C. Poole, Shanti Srinivasan, Ruth E.Ley, Andrew T. Gewirtz

    Régulièrement, les chercheurs rouvrent le dossier sensible de l’impact sur la santé des additifs alimentaires, émulsifiants, colorants… utilisés par l’industrie agro-alimentaire.
    Plusieurs chercheurs ont mis en évidence les effets délétères sur la flore intestinale de deux émulsifiants :

    le carboxyméthylcellulose (E466)
    le polysorbate-80 (E433).

    Stabiliser les émulsions et empêcher de tourner

    Les émulsifiants sont des agents de texture (au même titre que les épaississants, les gélifiants, les stabilisants). Ils servent à stabiliser les émulsions et mousses, à empêcher les mayonnaises et autres sauces de « tourner ».

    Relations entre le microbiote et l’intestin

    L’expérience de l’Université de Georgia, menée sur des souris, tend à prouver que les agents chimiques viennent perturber les relations « pacifiées » entre la flore intestinale (le microbiote) et son hôte, l’intestin. En « temps normal », la surface interne de l’intestin est recouverte de couches de mucus qui la protègent contre les agressions des bactéries de la flore intestinale. Les additifs émulsifiants viendraient perturber ces mécanismes et générer diverses réactions inflammatoires.

    Maladies inflammatoires et obésité

    De faibles quantités d’émulsifiants pourraient ainsi faciliter l’apparition de maladies inflammatoires (maladie de Crohn, colites…) et diverses affections liées à l’obésité regroupées sous le terme générique de syndrome métabolique (conjonction d’obésité, tension, cholestérol, diabète…).

    Ces derniers mois, les études se succèdent soulignant le rôle essentiel de la flore intestinale sur la santé humaine, les conséquences graves de son dysfonctionnement sur le métabolisme. Dans cette logique, les divers additifs alimentaires ingérés quotidiennement sur de longues périodes pourraient ne pas être innocents.

    Prudence … et lisons les étiquettes.

    _____________________________________________________________________________________


  • Survie des abeilles : un géant du miel tire la sonnette d’alarme

    Abeilles
    Photo d’illustration. © Amanda Lucier/AP/SIPA

    Voir aussi l’article Les abeilles se meurent mais on s’en fout !

    La production française s’effondre :

    Elle est passée de 32 000 tonnes en 1995 à moins de 10 000 tonnes en 2014.

    En cause, les pesticides.

    Petite entreprise familiale devenue numéro un du miel en Europe, la société Michaud est confrontée comme tous les apiculteurs français à la raréfaction des abeilles, menacées notamment par les pesticides.

    Pour préserver les abeilles, et assurer la pérennité de son activité, elle a lancé sa fondation, « Lune de miel ». Avec un chiffre d’affaires de 114 millions d’euros en 2013 et une croissance annuelle à deux chiffres depuis 1990, la société Famille Michaud, presque centenaire et installée sur les coteaux de Gan (Pyrénées-Atlantiques), près de Pau, produit aujourd’hui 40 000 pots de miel toutes les heures.

    Mais Michaud a de plus en plus de mal à se fournir dans l’Hexagone, dont la production s’effondre : elle est passée de 32 000 tonnes en 1995 à moins de 10 000 tonnes en 2014.

    « Les 500 apiculteurs français couvrent seulement un quart de nos besoins. Les trois quarts de notre production sont importés de Hongrie, d’Espagne, du Portugal ou d’Argentine », indique Vincent Michaud, P-DG de l’entreprise.
    En France comme ailleurs, la surmortalité des abeilles est due à différents facteurs « dont l’utilisation massive de pesticides », rappelle M. Michaud, qui pointe du doigt l’usage des « néonicotinoïdes ».

    « Contrairement aux pesticides pulvérisés, qui s’éliminent assez rapidement en raison des pluies et de la croissance des végétaux, les néonicotinoïdes, eux, sont présents en permanence dans toutes les parties de la plante et pendant toute sa durée de vie puisqu’ils sont véhiculés par la sève à partir de la graine », tempête-t-il.

    En 2013, trois substances néonicotinoïdes ont été provisoirement interdites au niveau européen pour deux ans pour certaines cultures (maïs, colza, tournesol et coton). Mais d’autres molécules de la même famille restent autorisées et l’interdiction ne concerne pas les céréales d’hiver.

    Ce moratoire avait été décidé à la suite d’un avis de l’agence européenne sanitaire (Efsa) qui avait reconnu que certains néonicotinoïdes étaient dangereux pour les abeilles, dont les taux de mortalité sont en forte hausse (30 %).

    ____________________________________________________________________________


  • Douleurs chroniques, attention au Paracétamol

    paracetamole
    Source AFP

    Remèdes des maux du quotidien, le Doliprane, le Dafalgan ou encore l’Efferalgan seraient, à long terme, néfastes pour la santé. Tel est le résultat observé par des chercheurs britanniques qui viennent de publier leur étude dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases.

    Problèmes gastro-intestinaux et rénaux

    Et c’est sur la surconsommation que s’attardent les chercheurs qui tirent, d’ailleurs, la sonnette d’alarme: les personnes qui consomment quotidiennement et à forte dose du paracétamol (3 comprimés de Doliprane 1000 par jour, ou 6 d’Efferalgan 500 par exemple) pendant une période prolongée s’exposent à davantage de risques.

    En se fondant sur huit études existantes, les experts ont, ainsi, montré un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu’à 63% chez les patients consommant de manière répétée ces doses importantes.
    Le risque de développer des problèmes gastro-intestinaux et rénaux est également augmenté en cas de consommation régulière. Pour les problèmes rénaux, le risque serait ainsi multiplié par deux en cas de prise cumulée de plus de 500g de paracétamol au cours de la vie.

    Risque de maladies cardiovasculaires

    Si l’on connaissait déjà la toxicité de la molécule qui, ingérée à haute dose, était mauvaise pour le foie, pour la première fois, les chercheurs pointent du doigt les effets secondaires de la substance. Prendre du paracétamol augmenterait ainsi de 20% le risque de maladies cardiovasculaires, notamment les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Par ailleurs, les scientifiques font également état d’un risque plus élevé d’ulcère.

    En se fondant sur huit études existantes, ils ont montré un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu’à 63 % chez les patients consommant de manière répétée des doses importantes de paracétamol (3 grammes par jour).

    La prise régulière de paracétamol augmenterait également le risque de maladies cardiovasculaires pouvant aller jusqu’à 68 % en cas de consommation de plus de 15 comprimés par semaine.

    Des risques sous-estimés

    Le paracétamol est en général vendu sous la forme de comprimés dosés à 500 mg ou 1000 mg.
    Les chercheurs dirigés par le Pr Philip Conaghan, de l’hôpital britannique de Leeds, reconnaissent que les risques évoqués restent faibles dans l’absolu, mais estiment que leur étude montre « que le véritable risque du paracétamol est supérieur à ce que pense actuellement la communauté médicale ».

    « Compte tenu de son usage important et du fait qu’il est disponible sans ordonnance, il parait justifié de faire une revue systématique de son efficacité et de sa tolérance dans des pathologies particulières », concluent-ils.


  • Le Sucre blanc un poison exquis

    Sucre1
    Source : http://www.franceagrimer.fr/content/download/2411/12196/file/Canne_Publique.pdf

    Au début du XXe siècle, chaque Français consommait 1 kg de sucre par an, 35 kg aujourd’hui. Le sucre blanc est un sucre raffiné. Les aliments raffinés sont inadaptés à l’organisme humain et produisent sur lui un effet néfaste constant, apprenez dès maintenant à les repérer, et à les éliminer, les effets sur votre santé en seront considérables.

    Fabrication :

    Le sucre blanc raffiné est un véritable poison.

    Il est obtenu en râpant les betteraves dont on extrait le jus.

    Ce jus est mélangé à de la chaux, puis à l’anhydride carbonique. Il est épuré avec de l’anhydride sulfureux et filtré sur du noir animal composé de débris d’os calcinés d’animaux.

    Une très longue ébullition permet la concentration.

    Décoloration (traitement au sulfoxylate de sodium). Une fois le sucre « brut » le raffinage est facilité par divers produits chimiques.

    Déshydratation par chauffage (emploi de l’alcool, isoprophylique l’acétate de sodium), azurage par le bleu anthraquinonique.

    Le raffinage

    Le raffinage pour obtenir du sucre blanc nécessite à la fois une dépense folle d’énergie et tout un arsenal de moyens chimiques :

    Traitements physiques :

    • lavage (dans un sirop saturé pour dissoudre la couche superficielle des cristaux) ;
    • centrifugation (pour retirer la mélasse résiduelle en surface) ;
    • broyage ;
    • filtrage.

    Traitements chimiques :

    • addition de lait de chaux (pour neutraliser les acides organiques) : impuretés retirées par flottaison et filtration ;
    • clarification avec de l’anhydride carbonique et de l’anhydride sulfureux ;
    • décoloration par passage dans des citernes remplies de « noir animal » (particules calcinées d’os de bœuf) puis dans des colonnes de résines ;
    • finalisation à l’aide d’autres réactifs chimiques, comme l’alcool isopropylique.
    Sucre2

    LES DANGERS ET LA TOXICITE DU SUCRE

    Qui pourrait donc imaginer, en plaçant un morceau de sucre chaque matin dans sa tasse de café ou de thé, que ce frêle carré de sucre incarne depuis plusieurs décennies le symbole par excellence de la pollution agro-alimentaire moderne ? Afin d’y voir plus clair, voici une étude des raisons chimiques, biologiques et physiologiques des méfaits sur l’homme du saccharose industriel par Bernard Herzog.

    1. Quelques précisions pour éviter les confusions

    Il faut bien distinguer les sucres naturels assimilables des sucres artificiels qui ne le sont pas. Nos enzymes cellulaires sont adaptés au galactose (sucre du lait), au fructose (dans les fruits) et au miel.
    Le saccharose est un disaccharide (glucose + fructose), un sucre artificiel d’origine industrielle qui apporte une énergie factice, car elle ne se consume pas mais se caramélise au niveau des muqueuses intestinales
    Le saccharose résulte d’une production chimique qui utilise la chaux vive, pour l’extraction, et des colles. C’est un faux ami que nous conseillent vivement les publicités alors qu’il faut absolument l’éviter, la portée de ses effets néfastes étant incalculable pour l’espèce humaine.

    2. Effets sur l’estomac et le pancréas

    Le saccharose oblige l’estomac à une sécrétion en hyperchlorhydrie (HC1) accrue qui provoque des aigreurs. L’hyperchlorhydrie est nécessaire pour dissocier le cycle pentose et l’hexose, mais la molécule se reforme aussitôt après le pylore et le pancréas doit tam¬ponner l’excès d’HCl. Il s’y épuise et, secondairement, s’atrophie.
    Le monde bactérien interne va être disposé à épouser tout étranger apportant une carte génétique supérieure à l’existant. On observera donc progressivement des méfaits secondaires sans en déceler l’origine. Les enfants ou les adultes vont évoluer peu à peu vers une déficience générale.
    En ce qui concerne le saccharose, cette intoxication sournoise et for mal connue se déroule sur une période de cinq à vingt-cinq ans.

    3. Effets sur l’odorat, les glandes, le foie

    Il atténue l’odorat, modifie et endort les glandes salivaires, est à l’origine des caries dentaires. Le système endocrinien, lui aussi, accuse une bonne partie de cette agression, notamment le foie qui s’encrasse de plus en plus.

    4. Stérilités secondaires

    Il affaiblit, non seulement celui qui l’ingère, mais aussi sa descendance, car il va jouer un rôle important dans l’installation d’une stérilité à long terme. Les cellules germinales vont se trouver toutes asphyxiées par l’apport trop important de carbone. Si le carbone est la source de vie, en excès il la menace. Le saccharose devient une plaie s’il est consommé de façon régulière il provoque une intoxication lente et progressive.

    5. Maladies de surcharge, obésité, diabète

    Depuis longtemps, les nutritionnistes et les endocrinologues le soupçonnent d’être à l’origine d’un grand nombre de maladies de surcharge, diabète, obésité. Il faut y ajouter les insuffisances immunitaires, entraînant des infections ORL récidivantes mais également des problèmes de plus en plus fréquents de stérilité. La diminution générale de la résistance de notre population aux agressions infectieuses en découle pour une bonne part. J’avancerais le chiffre de 30 % et vraisemblablement autant pour les pesticides…
    Il faut remplacer le sucre industriel par les sucres naturels. La consommation de deux fruits par jour est excellente. Le miel est un sucre très assimilable, en outre, il renferme des oligo-éléments nécessaires et les substances bactéricides car il ne fermente jamais. Son usage est sans danger, mais il est hyper-calorique.

    6. Autres effets funestes, cancers inclus.

    Lorsqu’on mange un morceau de sucre, que se passe-t-il dans la cavité buccale? Que retrouve-t-on au niveau du palais? Une explosion de la molécule de saccharose dans le liquide salivaire. Cela entraîne cette sensation que « cela colle », car, en effet, on a là un com¬posant du bitume, ou du moins un composant chimique initiatique du goudron. Certes, ce n’est pas avec un seul morceau que vous allez vous précipiter dans le jardin de St-Pierre, mais voyez-vous, les effets cumulatifs, cela existe en biologie. Il ne s’agit pas seulement des radi¬ations ionisantes ou la somme de toutes les petites agressions quoti¬diennes çà et là. Mais, en ce qui concerne le sucre, utilisé chaque matin, chaque midi, etc., c’est une habitude prise de bitumer le tube digestif, tout comme le fumeur qui, lui, goudronne son larynx, ses cavités ORL, et bien sûr, ses alvéoles pulmonaires.
    Bien entendu, la chaux vive reste active, c’est un carbonate actif qui, lui aussi, est cancérigène. Les dérivés mercuriels (HgO) utilisés pour le blanchiment apportent leurs composantes pathogènes, notamment par les dérivés sulfurés et les nitratés.
    L’antique alliance de l’homme et de la nature étant désormais rompue, les déséquilibres, les fléaux, semblent occuper une place importante sur la scène.

    7. Remarques

    Eliminer le sucre ?
    L’exercice ne va pas être facile vu que nous en consommons près de 35 kilos par an et par personne, soit plus de 80gr par jour. Et que la tendance est au toujours plus sucré.
    Selon l’INSEE, les ventes de produits sucrés on fait un bond de 300% depuis les années soixante et représentent aujourd’hui 45,6% du budget alimentaire.
    Il va pourtant falloir s’y résoudre car le sucre est responsable d’un grand nombre de nos tracas. Les kilos en trop, les caries, le diabète, la fatigue de l’après-midi, les maux de tête, les palpitations, les vertiges, le foie détraqué : tout çà c’est à cause de lui.
    Mais ce n’est pas tout !

    Des chercheurs américains de l’université de Birmingham, en Alabama, viennent de montrer qu’en plus de nous faire grossir, le sucre nous abrutirait. Des souris, dites « soda » ont ingurgité pendant 175 jours de l’eau sucrée alors que leurs consœurs sont restées à l’eau plate. Après 25 semaines de test, les cerveaux des souris « soda », contiennent trois fois plus de bêta-amyloïde, une protéine constituante des plaques séniles caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, et 2,5 fois plus d’apoliproprotéine E, molécule qui favorise la formation des plaques séniles autour des neurones.

    Pour bien comprendre le mécanisme du sucre, il faut savoir que lors de la digestion les molécules de lactose (produits laitiers), d’amidon (pâtes, céréales…) de saccharose (sucre blanc) se décomposent en molécules de glucose pour être utilisées comme carburant dans nos cellules. Dès lors, on comprend mieux que notre corps a besoin de glucides mas pas de saccharose. « Le sucre blanc est un aliment mort, sans intérêt nutritionnel, précisent les experts, il ne contient pratiquement que du saccharose, une substance à calories vides qui consomme les minéraux de l’organisme sans lui en apporter en retour ».
    Changeons nos habitudes, nourrissons nos cellules avec des fruits, des pâtes, du pain complet, des lentilles, des pois, des fèves et autres légumineuses…. Et jetons aux orties notre paquet de sucre blanc en morceaux.

    Du sucre complet sinon rien !

    Quelle est la différence entre un sucre blanc et raffiné et un sucre complet biologique ? Le sucre blanc (saccharose) provient de la canne à sucre ou de la betterave. Par divers procédés chimiques, on arrive à un produit très concentré mais dépourvu de tout intérêt nutritionnel. Le sucre complet, quant à lui, est un sucre de canne cristallisé qui a conservé une partie de sa mélasse. Il renferme des enzymes, des vitamines, des acides aminés. Il contient 50 fois plus de sels minéraux que le sucre blanc, 80 fois plus de fer, 10 fois plus de calcium.
    Alors que le sucre blanc en est dépourvu, le sucre complet apporte des vitamines B1, B2, B5, E et du magnésium. Attention à l’arnaque, cependant : le sucre roux vendu en grandes surfaces est parfois du sucre blanc, rehaussé avec des colorants !!!!

    Sucre3


  • Cancer – Ne vous inquiétez pas il y en aura pour tous.

    Cancer1
    Source zevengeur Article publié sur Agoravox : lien direct

    Si je traite ce sujet, ce n’est ni par désespoir ni par pessimisme et encore moins par morbidité. Ce n’est malheureusement que par réalisme. J’ai moi-même eu un cancer et plusieurs membres de ma famille ont ou ont eu un cancer et tant d’autres dans notre entourage …
    Pourtant nous vivons à la campagne, nous avons toujours essayé d’avoir une vie saine, de manger équilibré voire bio. Et cependant …

    L’équivalent de villes comme Nice, Nantes voire Toulouse atteinte en totalité par le cancer chaque année !!

    Connaissez-vous le nombre de nouveaux cas de cancers déclarés chaque année en France ?
    Peut-être pensez-vous à un ordre de grandeur de 10 000 cas, peut-être 20 000…

    Vous êtes très loin du compte car rien qu’en 2010, 360 000 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en France [6] c’est-à-dire 1000 nouveaux cas par jour et plus de 150 000 personnes en sont décédées !

    De plus, la maladie progresse chaque année à un taux proche de 3%, cette progression est également vérifiée chez les jeunes ce qui prouve qu’elle n’est pas une fatalité due au vieillissement.
    Soyons trivial durant un instant, dans 60 ans (donc vers 2070) rien qu’en France le taux actuel de progression de l’incidence du cancer (3%) nous conduit pied au plancher vers un nombre annuel de nouveaux cas proche des 2 millions à population constante.

    Il est évident que dans ce cas de figure les capacités des systèmes de soin auront été débordés depuis longtemps et que la plus grande partie des nouveaux malades seront – dans le meilleur des cas – envoyés directement en centres de soins palliatifs ou dit autrement dans des mouroirs de masse.

    QUELQUES CHIFFRES

    La courbe ci-dessous montre la progression annuelle du nombre de nouveaux cas de cancer, on remarque qu’en 25 ans, ce nombre a doublé alors que la population n’a augmenté que de 16%.
    Cancer2

    Depuis 25 ans, le taux de guérison piétine au voisinage de 45 à 50 % faisant estimer à de nombreux spécialistes [7] [10] que malgré les énormes moyens de recherches mis en œuvre, nous sommes en situation d’échec thérapeutique.
    Sauf dans de rares cas et pour certains cancers très particuliers, la médecine ne fait pratiquement aucun progrès significatif dans le traitement « intelligent » de la maladie.
    Les fréquentes annonces médiatiques faites prématurément et porteuses de faux espoirs n’y changent rien.
    Au sujet de la prévention, mises à part les campagnes anti-tabac parfaitement justifiées, l’état reste passif car comme on le verra, de lourdes mesures seraient nécessaires et ces dernières entreraient en conflit avec de puissants intérêts commerciaux.

    UNE MALADIE DE CIVILISATION

    Les études épidémiologiques mondiales montrent une grande disparité dans la fréquence du cancer. La planète peut approximativement être divisée en 3 grandes zones qui se différencient par le taux d’incidence (Nombre de cas pour 100 000 habitants) de la maladie.
    Zone 1 : Pays en voie de développement : Chine (Sauf pour les grandes villes qui ont plutôt une incidence de type zone 3.), États Africains, Inde…
    Zone 2 : Pays asiatiques développés : Japon…
    Zone 3 : Pays occidentaux : USA, Europe, Canada…

    Incidence du cancer par zones géographiques

    La base de données du CIRC de l’OMS montre que l’on compte 9 fois plus de cancers aux USA et en Europe qu’en Afrique et 4 fois plus qu’au Japon.

    Cancer3

    Corrélations

    L’analyse mondiale chiffrée des tendances de l’épidémie de cancer montre 2 corrélations :

    1. L’épidémie est corrélée GEOGRAPHIQUEMENT avec le mode de vie occidental comme on le constate sur la carte mondiale de l’incidence du cancer.

    2. Cette épidémie est également corrélée TEMPORELLEMENT avec le début du déploiement de l’agriculture et de l’élevage intensifs en occident associé à l’utilisation massive des produits chimiques dans les cultures.

    Premières remarques

    Les pays de la zone 3 sont soumis à une forte pollution chimique contrairement à ceux de la zone 1. Pour la zone 2, la pollution chimique est présente mais la population semble mieux résister à la maladie, l’explication sera fournie plus loin.

    De plus, l’incidence est bien liée au mode de vie car une population qui migre d’une zone vers une autre acquiert progressivement l’incidence de la nouvelle zone.

    LES PRINCIPALES CAUSES DE CANCER

    L’analyse croisée des causes de la maladie (toutes exogènes) issue des travaux de Belpomme [7], Beliveau [11], Servan Schreiber [9] ainsi que les statistiques détaillées INVS (Institut de veille sanitaire0 données 2005), conduisent aux ratios suivants :
    Cancer4

    Pesticides dans nos assiettes

    Selon un rapport officiel de l’UE portant sur l’année 2006 dévoilé par le MDRGF (mouvement pour les droits et le respect des générations futures), près de la moitié des fruits, légumes et céréales testés contiennent des résidus de pesticides.
    Cinq des pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les aliments sont classées comme cancérogènes, mutagènes, ou perturbateurs pour le système hormonal.

    Et dans nos verres…

    Ces résidus se retrouvent alors dans notre assiette et dans l’eau courante car les stations d’épuration ne filtrent ni les pesticides ni les nitrates.
    De plus, 96% des eaux de surface et 61% des nappes phréatiques sont polluées aux pesticides et nitrates (IFEN, 09/2006)

    L’erreur fondamentale de la FAO : DJA vs DTC

    Pour les produits toxiques comme les pesticides, la notion de Dose Journalière Admissible (DJA) a été introduite dans les années 60 au niveau mondial par la FAO. (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture).
    Cependant, comme le montre très bien Marie Monique Robin dans son documentaire « Notre poison quotidien » [13], la valeur de cette DJA basée sur des expériences sur les animaux, utilise un facteur de sûreté décidé arbitrairement par la FDA (Food and Drug Administration) dans les années 60.
    Le professeur en cancérologie Dominique Belpomme [7] déclare sur la genèse des cancers : «…car ce qui compte, c’est la répétition des doses de toxines et leur étalement dans le temps et donc finalement la Dose Totale Cumulée (DTC) reçue par l’organisme. »
    Cette notion est bien assimilée pour ce qui concerne le tabac, mais elle est également exacte pour toute substance cancérigène.
    C’est donc l’absorption régulière et sur le long terme de faibles quantités de produits toxiques qui provoque le cancer…

    Alertez les bébés

    Pour les femmes enceintes qui sont « polluées » aux pesticides et/ou aux métaux lourds, un grave problème se pose pour le bébé. En effet, la nature purge ces produits toxiques dans le placenta.
    Le bébé arrive donc au monde avec une DTC initiale non nulle…

    Et le nucléaire tant civil que militaire

    Voir mon article : 2053 explosions nucléaires dans le monde de 1945 à 1998.

    Les radiations et contaminations des 2053 explosions nucléaires tests, plus les accidents de Three Mile Island, plus Tchernobyl et la cerise sur le gâteau de Fukushima, plus les quelques 32 accidents répertoriés dans les centrale, tout ça ce n’est pas grave à côté de la fumée des cigarettes !

    COMMENT AGIR ?

    Guérir un cancer

    Pour guérir un cancer, le principe est en fait assez simple, il suffit de supprimer toutes les cellules cancéreuses sans en laisser une seule !

    Les traitements classiques

    Les personnes atteintes par la maladie n’ont pas le choix, elles doivent bien entendu s’adresser à la médecine qui utilisera les traitements classiques seuls ou combinés [10] :
    – chimiothérapie
    – chirurgie
    – radiothérapie
    – curiethérapie
    Cependant, ces traitements sont très lourds, ils laissent des séquelles et le taux de guérison ne dépasse pas les 50% car ils ne ciblent pas intelligemment et spécifiquement que les cellules cancéreuses.

    Il faut donc tout faire en amont pour éviter d’être atteint par cette maladie. Facile à dire …

    « Que ton aliment soit ta médecine » Hippocrate

    Ce qui est nouveau, c’est que l’on sait aujourd’hui qu’il est possible de contribuer à travers son alimentation à lutter contre la maladie.
    Cette approche est d’abord efficace en terme de prévention pour diminuer la probabilité d’être atteint, elle est ensuite également utile pour les personnes victimes d’un cancer en complément des traitements classiques.

    Substances phytochimiques

    Les recherches du Dr Beliveau [11] au Canada ont mis en évidence la présence de substances naturellement anticancer dites « phytochimiques » dans certains aliments (curcuma, thé vert, soja, choux, etc.).

    A noter qu’il n’est pas prétendu que ces aliments soient capable à eux seuls de guérir un cancer installé mais par contre ils sont efficaces au stade où de petites quantités de produits chimiques commencent à provoquer des désordres cellulaires lors de la phase dite d’initiation [3].

    La liste des principaux aliments anticancer identifiés iciformat PDF). Aliments

    Ces aliments sont donc à privilégier dans l’alimentation courante.

    Terrain favorable au cancer : l’état inflammatoire

    La cancer se développe par ailleurs sur un terrain inflammatoire qui lui est favorable [9]. L’alimentation occidentale favorise cet état.
    Un certain nombre de règles basées sur un rééquilibrage de l’alimentation peuvent donc être appliquées par chacun.

    La prévention individuelle suivant 3 axes

    Trois axes peuvent donc être dégagés pour diminuer la probabilité d’être atteint par la maladie :
    (Axe 1) Stopper au maximum l’absorption de produits cancérigènes [8] [12]

    (Axe 2) Rééquilibrer son alimentation pour retrouver un terrain qui ne favorise pas le développement de la maladie [9]

    (Axe 3) Absorber des aliments riches en substances phytochimiques naturelles actives contre le cancer [11]
    Cancer5

    Les principales règles de base – Pas toujours facile à respecter.

    Manger des produits BIO pour éviter les produits chimiques (Axe 1)

    Boire de l’eau en bouteille à bas nitrates et à faible résidu à sec. (Axe 1)Attention aux bouteilles plastiques !

    Diminuer les sucres et les mauvais glucides (Axe 2)

    Préférer les aliments à base de céréales complètes (Axe 2)

    Diminuer sa consommation de viandes au profit des céréales riches en protéines (Axe 2)

    Équilibrer les graisses en augmentant les Oméga 3 (Axe 2)

    Absorber régulièrement les aliments identifiés anticancer (Axe 3)

    Le paradoxe apparent des pays de la zone 2

    A l’issue de cette analyse, on comprend alors pourquoi les pays de la zone 2 présentent une incidence de cancer moindre que ceux de la zone 3 même si la pollution chimique est du même ordre. En effet, les pays asiatiques ont un régime alimentaire bien mieux équilibré que les autres induisant donc un terrain moins favorable à la maladie.

    CONCLUSION

    Comme on l’a vu les ordres de grandeur sont proprement stupéfiants. Sur une population d’environ 65 millions d’habitants, tous les 3 ans, environ 1 million de personnes nouvelles vont être détectées atteintes par la maladie [6].

    La moitié d’entres elles en décéderont dans les 5 ans [6]…

    Tout cela n’est que le résultat de 60 ans de prise en charge débridée de la production de nourriture par ce que l’on appelle « L’industrie agroalimentaire ».

    [8][12]
    La question immédiate est de savoir pourquoi cette véritable pandémie ne devient pas le sujet de santé ultra prioritaire sur tout le reste, en 2009 lors de la pseudo pandémie de grippe H1N1, une meilleure réactivité a été constatée !

    Par ailleurs, les médias mainstream sont une fois de plus pris en défaut pour ne pas s’emparer du sujet, même si l’autisme de ces derniers devient banal.
    C’est un véritable contexte de non assistance à population en danger …

    Un élément de réponse au silence ambiant est le suivant : les lobbies de l’agriculture intensive et des produits chimiques mènent avec de grands moyens des actions de désinformation. Les groupes d’intérêts sont très efficaces dans ce domaine comme le montre par exemple le délai de près de 60 ans gagné par le lobby du tabac. C’est le temps écoulé entre les premières études scientifiques démontrant le lien avec le cancer du poumon (1950) et les premières interdictions dans les lieux publics en France [2].
    Les cyniques pourraient estimer que les lobbies de l’agroalimentaire nous empoisonnent et que le lobby pharmaceutique tente de réparer les dégâts. Tout ceci se traduisant alors pour les industries concernées en gains financiers, ce contexte absurde est une fois de plus lié à l’idéologie ultralibérale dont le credo est « laisser faire » !
    La première mesure d’urgence devrait concerner l’interdiction totale par l’état de toute utilisation de pesticides et autres engrais nitratés dans l’agriculture.
    Puisque cela n’arrivera pas de sitôt, il ne reste plus qu’à prendre des mesures individuelles de prévention après avoir pris conscience de ce qui précède.

    Liens et références pour aller plus loin

    Retrouvez l’intégralité de cette étude en 5 parties ici
    [1] Cancer, la catastrophe – Partie 1 : État des lieux
    [2] Cancer, la catastrophe – Partie 2 : Pesticides sur l’occident
    [3] Cancer, la catastrophe – Partie 3 : Les causes
    [4] Cancer, la catastrophe – Partie 4 : Que fait l’état ?
    [5] Cancer, la catastrophe – Partie 5 : Se protéger
    [6] Données INVS (L’Institut de veille sanitaire)

    [7] « Ces maladies créées par l’homme » Pr Dominique Belpomme  »
    [8] « Pesticides, révélations sur un scandale Français » Nicolino/Veillerette
    [9] « Anticancer » Dr David Servan Schreiber
    [10] « Le cancer, hier, aujourd’hui, demain » M. Tubiana
    [11] « Les aliments contre le cancer » Drs Beliveau/Gingras
    [12] « Toxiques alimentaires » M. Rabache – A. Dessalangre
    [13] « Notre poison quotidien » (documentaire Marie Monique Robin)


  • Ne vous inquiétez pas, Monsanto va bien !

    Monsanto2
    Source : Le Canard Enchaîné du 11/02/2015 – Conflit de Canard –

    Qui a dit que Monsanto était une menace pour la biodiversité ?

    Bien au contraire, le géant des pesticides et le leader mondial des OGM (13,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel) participe activement à la folle créativité du monde végétal.

    D’après ses propres estimations, 31 espèces de mauvaise herbe résistent désormais au glyphosate, le principe actif du Roundup, son produit phare et l’herbicide chimique le plus utilisé sur la planète. Ces « super mauvaises herbes » ne cessent de proliférer, surtout aux États-Unis, où l’on consomme du glyphosate à gogo.

    Là-bas, la moitié des agriculteurs y seraient aujourd’hui confrontés. Contre 34% l’année d’avant ! Pour essayer de se débarrasser des parasites qui sévissent dans leurs champs de coton, de soja ou de maïs, les fermiers appuient donc sur le pulvérisateur… Les quantités de glyphosate aspergées aux États-Unis augmentent de 25% par an.

    C’est là que l’on mesure la perfection du modèle Monsanto. Il y a vingt ans, la firme invente son premier OGM résistant au glyphosate, lequel encourage les agriculteurs à y aller à fond avec le fameux herbicide. Du coup, comme les bactéries badigeonnées aux antibiotiques, les mauvaises herbes entrent en résistance. Ce qui oblige les agriculteurs à forcer sur la dose. Et l’agrochimie à inventer un nouveau super-désherbant.

    C’est ainsi que l’américain Dow AgroSciences, concurrent de Monsanto, a eu la riche idée de mettre au point un pesticide, concocté avec le 2,4D, le fameux agent orange, utilisé comme défoliant par l’armée américaine au Vietnam ! Pour rassurer les agriculteurs qui auraient peur de « cramer » leurs cultures, Dow AgroSciences a, comme il se doit, bidouillé de nouvelles semences de soja et de maïs, insensibles à l’éradicateur…

    Récapitulons :

    Voilà donc de super OGM conçus pour résister à ces supes pesticides et désherbants mis au point contre de super mauvaises herbes, elles-mêmes rendues résistantes à cause des pesticides commercialisé par des fabricants d’OGM. Le plus drôle est que les plantes transgéniques qui devaient enrichir les agriculteurs ne donnent pas forcément de meilleurs rendements. C’est ce qu’a démontré l’enquête la plus complète jamais réalisée sur le sujet. En Australie, par exemple, le colza de Monsanto affiche 89 kilos l’hectare de moins que le colza conventionnel ! Mais l’essentiel est que les fabricants d’OGM puissent continuer de faire de super profits…

    __________________________________________________________________________________________


  • Pollution de l’air et pollution domestique liées au trouble déficit d’attention et hyperactivité (TDAH)

    Pollution

    Un lien entre la pollution et le trouble déficit de l’attention et hyperactivité

    L’exposition, pendant la grossesse, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des polluants de l’air généré par la combustion du carburant automobile et la production industrielle, augmente les risque de trouble de déficit de l’attention et/ou hyperactivité (TDAH), selon une étude américaine publiée dans la revue PLOS ONE.
    Frederica Perera de l’Université Columbia et ses collègues ont suivi 233 femmes pendant leur grossesse et leur enfant jusqu’à ce qu’il ait 9 ans.

    Ceux qui avaient été exposés à des niveaux élevés de HAP pendant la grossesse étaient 5 fois plus à risque de présenter les symptômes du TDAH à l’âge de 9 ans.

    Vers des populations dociles

    Inutile de diminuer l’accès à l’éducation, il suffit de réduire le quotient intellectuel.

    Des études précédentes de cette équipe avaient montré un lien entre les HAP et un retard de développement à 3 ans, une réduction du quotient intellectuel à 5 ans, et des symptômes d’anxiété/dépression ainsi que des problèmes d’attention à 6 et 7 ans.

    Les mécanismes en cause, expliquent les chercheurs, pourraient être des perturbations du système endocrinien, des altérations de l’ADN, un stress oxydatif, et l’interférence avec des polluants domestiques liés au trouble déficit d’attention et hyperactivité.

    Où se trouvent ces produits toxiques ?

    Des chercheurs de l’Université de Boston ont constaté un lien entre des taux sanguins élevés de composés perfluorés (PFC) et le trouble déficitaire de l’attention et hyperactivité (TDAH).

    Cette étude est publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.
    Les composés perfluorés (PFC) sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans une vaste gamme de produits industriels et de consommation tels que :
    • emballages alimentaires (notamment emballages allant au micro-onde tel que les sacs de popcorn),
    • revêtements antiadhésifs (poêles),
    • revêtements antitaches, vêtements imperméabilisés,
    • adhésifs,
    • cosmétiques,
    • produits de nettoyage,
    • mousses extinctrices, etc.

    Kate Hoffman et ses collègues ont utilisé les données de l’étude National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). Ils ont comparé les niveaux de PFC chez 571 adolescents âgés de 12 à 15 ans, dont 48 avaient un diagnostic de TDAH.

    Quatre types de PFCs étaient étudiés: le perfluorooctane sulfonate (PFOS),
    le perfluorooctanoate (PFOA), l’acide perfluorononanoïque (PFNA) et l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS).

    Une étude NHANES, menée en 2003-2004, avait déjà montré que des taux
    sanguins de PFCs sont détectables chez 98 % de la population. Une fois les PFCs absorbés par l’organisme, des années peuvent être nécessaires pour que certains types soient partiellement éliminés.

    Des études sur des animaux ont suggéré que l’exposition aux PFCs pouvait avoir des effets neurotoxiques. Il y a peu d’informations cependant sur les effets de ces produits sur le développement humain, car peu d’études.

    Cependant il existe plein de médicaments pour lutter contre l’hyperactivité ! Sans doute fabriqués par les mêmes qui produisent les polluants


  • Croquer la pomme, ce n’est plus ce que c’était !

    Pomme
    La « transparente de Croncels » est une vieille variété de pommes, obtenue par les pépinières Baltet à Troyes en 1869.

    Pourquoi il faut 100 pommes d’aujourd’hui pour égaler une pomme des années 1950

    Source : terraeco.net

    Avec l’augmentation des rendements agricoles, nos aliments sont devenus des coquilles vides… de nutriments. Combien de pêches, d’oranges, de brocolis faut-il ingurgiter pour retrouver les bienfaits d’il y a un demi-siècle ?

    Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel.

    Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments.

    Ces travaux résumés dans l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute confirment l’essor de la « calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé.

    Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par vingt-cinq, voire par cent, en un demi-siècle. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !

    Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

    Hier, quand nos grand-parents croquaient dans une transparente de Croncel, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune !!!
    Soit cent fois moins. « Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif », déplore Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes.

    Vitamine A : une orange hier = 21 oranges aujourd’hui

    Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News. Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme !
    Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 1950 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

    Fer : la viande en contient deux fois moins

    Au début de la chaîne, il y a la céréale.
    Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres. En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes.
    Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas.
    Dans son étude publiée dans la revue Nutrition et Health, il constate qu’à poids égal un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant. Or, celui-ci sert à l’élaboration. Autre dommage collatéral : le lait « a perdu ces acides gras essentiels », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

    Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

    Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, ils n’en renfermaient plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l’université du Texas, soit quatre fois moins. Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

    Le bio est-il une solution ?

    Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance…
    Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, « pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible », note Brian Halweil, dans son étude.
    Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

    A contrario, « l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance », indique Brian Halweil dans son étude.
    De fait, à conditions climatiques équivalentes « les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres ».
    Le chercheur met pourtant en garde : « Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder. »
    De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle.
    Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées et locale. Une épopée.


  • Fraude alimentaire. L’huile d’olive mieux que la cocaïne !

    Huile1
    Source : http://www.consoglobe.com/fraude-alimentaire-huile-olive-mieux-cocaine-cg

    Huile d’olives – Gare à la fraude !

    L’huile d’olive ne serait pas aussi pure que l’image qu’on en a. Le marché qu’elle représente est si juteux qu’il attire aigrefins et mafias.

    Une enquête italienne est très inquiétante : 4 bouteilles d’huile d’olive extra-vierge «italienne» sur 5 sont en réalité coupées avec de l’huile étrangère !

    La fraude porterait donc sur des quantités énormes car le marché pèse 5 milliards d’euros par an. La question est : faut-il vérifier l’huile d’olive que nous achetons dans nos magasins ?

    De quoi s’agit-il ?

    De l’huile bas de gamme en provenance du Maroc, de Grèce, d’Espagne et de Tunisie se trouvait mélangée à de l’huile « de qualité » italienne. L’huile d’olive italienne étant plus chère, le bénéfice des fraudeurs est très important. En Italie les douanes et la police fiscale ont ouvert une enquête européenne.

    L’Italie réussit grâce aux filières de fraude « bien huilée » à faire un tour de passe-passe monumental : elle exporte plus d’huile d’olive qu’elle n’en produit ! Bien entendu, l’agri-mafia qui magouille dans l’huile d’olive joue sur la non-traçabilité des olives et des huiles pour embrouiller le consommateur.

    L’Italie produit environ 700 000 tonnes d’huiles d’olive et en exporte 1,5 million de tonnes ! (production mondiale = 2,1 Mt.) Chercher l’erreur.

    Huile2

    L’agri-mafia de l’huile d’olive contrôle le marché

    « Il y a un groupe puissant dans l’agroalimentaire qui s’enrichit illégalement grâce à l’importation et l’absence de traçabilité des huiles mélangées » décrypte Stefano Masini, dans La Repubblica.
    La Grèce, le Maroc, l’Espagne et la Tunisie sont des pays producteurs d’huile d’olive qui vendent à des importateurs qui mélangent des huiles de toute provenance pour faire une huile passe-partout, pourtant présentée dans des emballages flatteurs aux couleurs de la Méditerranée.

    Celle-ci est ensuite ré-exportée aux États-Unis, au Canada, au Japon ou en Europe. Le gain est énorme : selon La Repubblica, l’huile d’olive étrangère est importée pour seulement 0,2 €/kg, puis est revendue plus de 4 €/kg. Ces importateurs « contrôlent les prix, ils contrôlent le marché. Il fut un temps où ces entreprises réputées pressaient les olives. Maintenant, ils ont des silos », a-t-il poursuivi.

    Huile3

    Vous avez trouvé une bouteille d’huile de 750 ml, vierge extra, extraite à froid, bio etc… à 3,50 € ?

    Vu les coûts de production, de transport et de commercialisation des huiles de qualité, il n’est tout simplement pas possible d’avoir une authentique huile d’olive vierge extra à ce prix.

    Un problème qui ne date pas d’hier

    La fraude à l’huile d’olive ne serait pas nouvelle : déjà dans la Rome antique on avait été obligé de recourir à des étiquetages antifraudes sur les amphores stockant l’huile d’olive.

    Au Moyen Age, l’huile d’olive dont on se sert pour les Saintes huiles pouvait être « coupée » avec des huiles d’une autre provenance.

    « On peut désormais parler de mafia agricole dans le secteur de l’huile d’olive »

    Tom Mueller, un écrivain américain a publié un livre sur la fraude dans l’industrie de l’huile d’olive italienne à partir d’une enquête publiée sur le sujet dès 2007 pour le New Yorker.
    Un grand marchand d’huile d’olive italien, Domenico Ribatti, a été condamné à 13 mois de prison au cours des années 1990 pour avoir fait passer de l’huile de noisette turque, raffinée dans sa propre usine, pour de l’huile d’olive italienne.

    Un autre grand importateur, Leonardo Marseglia, a été accusé de vendre des huiles non-européennes.

    La fraude à l’huile d’olive, une vraie spécialité italienne

    Selon l’Union Européenne en 2007, 95% de toutes les fraudes connues sur les subventions agricoles européennes sont recensées en Italie. (2) Pas étonnant donc que l’huile d’olive, chère à produire, soit concernée. Concrètement, la fraude commence par les étiquettes : elles doivent préciser le contenu des bouteilles et les mélanges. Celles provenant d’Italie ou exportées sont souvent trompeuses voire carrément illisibles. Ainsi les mentions «extra vierge» sont souvent très bien contrefaites.

    En 2009, les mouliniers de PACA avaient protesté publiquement contre les revendeurs qui usurpent le qualificatif géographique « AOC Provence » pour vendre de l’huile provenant surtout d’Espagne. Cette huile d’olive faussement provençale était vendue à des prix bien moins élevés que les AOC régionales :

    « L’ huile d’olive AOC Vallée des Baux est vendue en moyenne entre 16 et 23 € le litre. En Espagne, en vrac, elle est vendue 1,80 € et revendue l’été sur les marchés 14 € ! »

    L’huile d’olive mieux que la cocaïne

    Cette huile frelatée fait souvent son chemin jusqu’à nos rayons ; ainsi en Grande-Bretagne un haut fonctionnaire a déclaré que «les filières criminelles s’éloignent de la drogue car la contrefaçon aux denrées alimentaires encourent des peines de prison bien moindres. 10 ans et plus pour la contrefaçon de médicaments, contre moins de la moitié pour la fraude alimentaire ».
    Il confirmait ce que dit Tom Mueller: «Les bénéfices de la fraude d’huile d’olive sont comparables à ceux du trafic de cocaïne, sans les risques. »

    C’est très logiquement que l’huile d’olive frelatée se retrouve dans bien des produits : en fait des centaines de produits contiennent de l’huile d’olive, qui est un produit très polyvalent. Au Québec, il a été estimé qu’environ 20% de ces produits contiennent autre chose que l’huile d’olive annoncée. Dans certains cas, le contenu en huile d’olive ne dépasse pas 40% : à la place, on a trouvé des résidus de branches, de noisettes ou de feuilles, différentes huiles végétales (tournesol, colza, soja) bien moins chères. On y a même trouvé divers produits chimiques allant du savon au solvant.

    De quoi faire peur car cela peut poser des problèmes d’allergie ou de santé non négligeables !

    En France, où la consommation d’huile d’olive dépasse très largement la production nationale (100 000 tonnes contre 4 500 tonnes), l’une des fraudes les plus fréquentes consiste en l’incorporation d’huile de grignons d’olive à l’huile vierge.
    Les huiles importées concurrencent souvent les huiles françaises, de qualité et plus chères, et parfois en les contrefaisant, notamment sur les marchés de Provence. Heureusement, on dispose maintenant de moyens réglementaires et techniques pour déceler les huiles de pauvre qualité mélangées aux bonnes.

    Les vendeurs d’huile d’olive, tous pourris ?

    Non, bien sûr. Il faut juste savoir que le marché de l’huile d’olive « manufacturée » obéit à des règles dont le consommateur doit être conscient pour savoir ce qu’il achète.
    Les huiles d’olive les plus courantes en grande distribution sont des huiles dont l’origine et l’année de récolte ne sont pas indiquées.

    Pourquoi ?

    1. Les industriels mélangent différentes huiles provenant de différents pays pour en faire un “mélange” destiné à l’exportation. Un peu comme si on embouteillait un vin qui soit un mélange de 3 ou 4 vins d’origines différentes. Ce n’est pas illégal : la fraude vient du fait qu’on ne dit pas au consommateur qu’on a utilisé des huiles de qualité inférieure et qu’on fasse passer le mélange pour « un grand cru ».

    2. L’huile d’olive est un produit qui vit et qui, contrairement au vin, se détériore avec le temps.

    Dans une huile d’olive très récente, fraîche, l’amertume est plus prononcée, ce qui lui donne souvent son ardence, c’est-à-dire un côté poivré et piquant synonyme de qualité. Une huile plus vieille a des arômes moins prononcés. Les industriels s’en tirent donc en mélangeant 2 années de production afin de niveler le goût de l’huile… pas toujours en le déclarant.

    Conclusion :

    Pas de panique mais une extrême vigilance.

    On peut trouver des huiles d’olive de qualité en France.
    Préférer les huile BIO (encore que …)

    Acheter de la production locale, malheureusement beaucoup plus chère.

    Il suffit de suivre quelques conseils pratiques pour la choisir en fonction des sigles et labels (IGP, AOC, AOP, DOC, Origine UE) et ensuite pour la conserver dans de bonnes conditions.

    ______________________________________________________________________


  • Huîtres triploïdes (suite)

    Voir l’article précédent : Huitres modifiées en labo

    Huitre2
    Source : Politique.net

    Avez-vous mangé des huîtres modifiées, baptisées triploïdes, pendant les fêtes ?

    Sans doute, mais vous ne le saurez jamais étant donné que les pouvoirs publics n’ont exigé aucun étiquetage de ces huîtres qui ne sont pas des OGM mais des OVM, c’est-à-dire des organismes vivants modifiés. En clair, une huître triploïde, c’est une huître dont le nombre de chromosomes a été modifié en laboratoire, passant de deux paires à trois paires.
    Objectif de cette manipulation ?
    L’huître devient stérile, ce qui lui évite un cycle de reproduction qui la rend laiteuse, et donc moins bonne (pour certains qui n’aiment pas les huitres). Grâce à cette version triploïde, vous pouvez désormais manger des huîtres toute l’année. Génial ?

    Cette innovation chromosomique, on la doit à l’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, un établissement public à caractère industriel et commercial qui dépend du ministère de l’Écologie. Qui dépend du ministère de l’Écologie ? Oui, sauf qu’ici, il est davantage question de commerce plus que d’écologie. Car ces fameuses huîtres triploïdes poseraient problème.

    Des OVM dont les risques seraient mal évalués

    Dès 2012, Le Point avait soulevé le souci de ces OVM non étiquetés : « Il y a un véritable consensus de la communauté scientifique mondiale sur les risques liés aux OVM et sur l’importance d’une évaluation avant la mise sur le marché », expliquait Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d’histoire naturelle.
    Mais encore ? « Aujourd’hui, ils ne sont pas assez évalués ni encadrés alors que l’on n’a aucun recul. Les cas des huîtres triploïdes (…) sont emblématiques : on les a introduits massivement au risque de déséquilibrer complètement les écosystèmes, sans appliquer le principe de précaution ».

    Concrètement, les producteurs d’huîtres naturelles accusent les huîtres triploïdes d’être responsables du développement d’une maladie, le virus de l’herpès (appelé OsHV-1), qui décime, depuis 2008, les parcs à huîtres dont la production est passée de 130 000 à 80 000 tonnes. Des accusations qui ont toujours été démenties par l’Ifremer, l’institut soulignant que le lien de causalité entre la triploïde et cette maladie n’a jamais été établi.

    Quand la justice s’en mèle…

    La bataille entre huîtres naturelles et huîtres modifiées s’est déplacé sur le terrain judiciaire. Il y a quatre ans, les producteurs d’huîtres naturelles ont saisi le tribunal administratif pour « développement de biotechnologies sans en mesurer les conséquences ».

    Résultat ? La procédure est toujours en cours : des producteurs ont déposé un référé devant le tribunal administratif de Rennes contre l’Ifremer en octobre 2014 pour négligence. Un nouveau rebondissement intervenu à la suite de la publication d’un rapport, rendu public par Le Canard enchaîné en août 2014, épinglant l’Ifremer. « S’il n’accuse pas nommément l’huître triploïde d’avoir facilité le travail de l’éradicateur OsHV-1, ce rapport reproche à l’institut de recherche d’avoir tardé à sonner le tocsin, en gardant confidentiels des résultats d’analyses sur la vélocité du virus », écrit Le Canard.

    Des huîtres modifiées qui rapporteraient 200 000 euros par an à l’institut public

    Pourquoi l’Ifremer aurait-elle tardé à sonner l’alerte devant la rapidité de la diffusion de la maladie de l’herpès, qui touche aujourd’hui entre 60 et 90 % de la production des huîtres de moins d’un an ? Selon les défenseurs de l’huître naturelle, ce « manque de zèle » s’expliquerait « par la volonté de l’Ifremer de ne pas ternir la réputation de sa triploïde, dûment brevetée jusqu’à cette année, ce qui lui aurait rapporté pas loin de 200 000 euros par an ».

    200 000 euros par an pour breveter des huîtres modifiées par un institut dépendant du ministère de l’Écologie ? On se pince pour le croire.
    En attendant l’issue judiciaire, on vous souhaite bon appétit.

    _____________________________________________________________________________


  • Huitres modifiées en labo à l’insu du consommateur (comme d’Hab !)

    Huitre

    Huitres triploides : OGM ou pas ? Une «manipulation» bien cachée!

    Amateurs d’huitres laiteuses dépêchez-vous … il n’y en aura bientôt plus … Vous êtes minoritaires, on vous ignore !!!

    Oui, avant d’aller les choisir sur le marché ou d’acheter votre bourriche chez votre poissonnier en ligne… renseignez-vous ! (De toutes façon c’est trop tard !)

    Les HUITRES TRIPLOÏDES, (qu’on appelle aussi d’un nom flatteur l’huître des 4 saisons), sont une nouvelle variété sur les étals… Une huître singulière, invisible par absence d’étiquetage, née dans les laboratoires… de recherche d’IFREMER (Institut public Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) à la fin du 20è siècle.
    Cette huître possède non pas 2n chromosomes comme il se doit (espèce diploïde, où chaque chromosome est apparié avec son homologue) mais 3n.

    Elle est donc dite triploïde.

    Interrogé par Inf’OGM, M. Leborgne, président du syndicat des ostréiculteurs, ne tarit pas d’éloges sur cette huître qui « pousse » plus vite, et dans des milieux non favorables aux huîtres classiques. Du coup, elle peut être vendue en été. (Pognon ! Pognon !)
    Elle représente actuellement environ 50% des huîtres vendues en France, tendance qui, selon lui, va continuer à la hausse.

    Actuellement, seules les huîtres et les truites sont modifiées pour devenir triploïdes. (Ouf !)

    Attention à ne pas tout confondre… me dira-t-on… Elles ne sont pas des Organismes Génétiquement Modifiées (OGM) (Allons, Monsieur, on ne modifie pas les gênes, on modifie les CHROMOSOMES !!!).
    On la rend stérile et elle n’est plus laiteuse ! C’est aussi simple que cela !

    La culture des huîtres dites triploïdes a des conséquences

    La première conséquence est que ces huîtres sont stériles. Les ostréiculteurs qui élèvent des huîtres triploïdes ont donc perdu leur indépendance : ils sont dans l’obligation de passer par des écloseries pour renouveler leurs huîtres.

    Ça ne vous rappelle pas le monopole des Grands semenciers ! Croyant gagner les horticulteurs vont tout perdre et surtout leur LIBERTE.

    La deuxième conséquence de cette stérilité est que les huitres ne sont jamais laiteuses (tant pis pour nous qui les aimons comme ça !).

    La laitance correspond à la période de reproduction … et donc les mollusques, l’été, se vendent moins bien. Celles-ci, les huîtres des 4 saisons, peuvent par contre être écoulées toute l’année.

    Troisième conséquence, leur stérilité implique qu’elles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent donc plus vite que les autres. Une huître « naturelle » est consommable à 3 ans, celles-ci mettent à peine un an à avoir la taille requise pour être vendue.

    Dernier problème ! Sait-on si elles sont encore aphrodisiaques, ces huîtres d’un nouveau genre ?

    Les défenseurs, leurs arguments …et quelques points noirs.

    Les défenseurs de l’huître de 4 saisons me diront que c’est la crainte d’une nouvelle épizootie (épidémie) qui a poussé la recherche à créer une variété résistante. Sûrement… Déjà l’huitre portugaise avait été anéantie dans les années 70… On a peur que la dernière qui pouvait la remplacer, l’huitre japonaise n’ait le même problème et qu’on n’ait plus d’huitres du tout…

    Ils ajouteront que la triploide n’est finalement que le chapon des mollusques… Sauf que le chapon on ne l’a pas créé en laboratoire… !
    IFREMER précise aussi que l’infection bactérienne de cet été 2004 a touché de façon similaire les huîtres diploïdes et triploïdes et que d’une manière générale, il n’a pas constaté une meilleure résistance chez les huîtres triploïdes. (CQFD)

    Autre point noir, l’Inra précise dans un avis de 2004 que si quelques huîtres tétraploïdes (huitres utilisées pour la reproduction en écloserie) s’échappaient des écloseries, cela entraînerait « en une dizaine de générations, le basculement vers une population exclusivement tétraploïde qui ne pourrait se reproduire».

    Et que dit notre incompétent AFSSA

    Pour les risques potentiels de ce nouveau produit, l’Afssa regrette que les études de l’Ifremer ne soient pas publiées et conclut que « dans l’état actuel des données disponibles, […] le caractère polyploïde des huîtres ne paraît pas constituer en lui-même un facteur de risque sanitaire au regard de l’existence de ce phénomène, à l’état naturel dans les règnes animal et végétal, et de son recul d’utilisation à des fins d’amélioration des espèces ; […] les huîtres triploïdes sont consommées depuis de nombreuses années, sans qu’aient été rapportés d’incidents particuliers liés à leur consommation. Cependant, aucune donnée disponible ne permet d’évaluer si l’incidence des toxi-infections alimentaires observées après consommation d’huîtres est différente entre des huîtres triploïdes et diploïdes ».

    L’Afssa reconnaît, dans son avis, qu’il y a peu de données bibliographiques « qui concernent les triploïdes issues d’un croisement tétraploïdes / diploïdes » et pas de données disponibles sur le pouvoir potentiel accumulateur des huîtres triploïdes comparé aux diploïdes en fonction des conditions de milieu et vis-à-vis des polluants de l’environnement ».
    Ainsi, l’Afssa recommande-t-elle, d’une part, « d’étudier de manière comparative, […], les capacités de bioaccumulation et de dépuration des huîtres triploïdes et diploïdes vis-à-vis des métaux lourds, des bactéries et des phycotoxines [toxine produite par les algues], en prenant en compte l’influence des perturbations liées aux facteurs environnementaux » ; et d’autre part, dans l’attente de ces résultats, « un renforcement des contrôles sanitaires sur les zones de production d’huîtres triploïdes à l’égard des contaminants de l’environnement ».

    Mais interrogé par Inf’OGM, un responsable du comité national de la conchyliculture (CNC) nous informe qu’à sa connaissance, aucun plan de surveillance particulier n’a été imposé.

    Et le consommateur…

    Comme d’habitude, on a oublié de lui demander son avis ! Dommage pour lui ! Et puis, on a peu de recul sur cette nouvelle espèce… sur les dangers que cela peut provoquer… Mais qu’à cela ne tienne, la recherche a fait la même chose pour les moules ! On ne change pas une équipe qui gagne !

    Quel étiquetage ?

    Et pire, on ne pense surtout pas à l’informer…

    Aucune mention ne permet au consommateur de les reconnaitre.

    Selon le comité national de la conchyliculture, l’absence de règlementation spécifique aux huîtres triploïdes est logique, car elles ne sont pas considérées comme un « nouveau produit ». Ainsi, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage particulier. De même, le fait d’être triploïde n’a pas à être précisé, puisque, selon la Commission européenne, ces huîtres peuvent exister en infime quantité à l’état naturel.

    Le ministère français de l’Agriculture n’est pas plus favorable à l’étiquetage obligatoire pour le consommateur. Et si la Satmar (Société Atlantique de Mariculture ) indique bien, sur les lots de naissains qu’elle vend, le caractère triploïde ou non, cette information disparaît une fois les huîtres sur les étals des commerçants.

    L’huître triploïde, modifiée chromosomiquement, n’est pas un OGM, au sens juridique car il n’y a pas eu d’apport de gêne étranger.

    Cependant, comme les OGM, elle implique une dépendance de l’hostriéculteur vis-à-vis des écloseries, et elle nécessiterait davantage d’études d’impacts sanitaires et environnementaux.

    Elles n’étaient pas bien les huitres comme elles étaient !!!


  • Objectif : rendre le consommateur toujours plus ignorant

    etiquette

    À partir du 13 décembre, les étiquettes du rayon viande en libre-service (bœuf, veau et agneau) changent.

    « Afin de mieux informer le consommateur, il sera permis de regrouper certains morceaux de viande sous une même dénomination générique » à la place du nom précis, par exemple : poire, merlan, araignée, aiguillette deviennent tous des steaks.

    Donc pour mieux informer le consommateur, on supprime des informations et on ajoute un flou artistique sur les étiquettes.

    La simplification n’est qu’un prétexte

    L’argument de la simplification pour le consommateur n’est qu’un prétexte. Le législateur pouvait faire le choix de maintenir le nom exact des morceaux (poire, aiguillette…) mais indiquer en plus sa catégorie (steak, rôti…) et le mode de cuisson (à griller, à cuisiner…).

    Ce nouvel étiquetage a été obtenu suite à un lobbying très efficace des industriels de la viande auprès des services publics de la consommation (DGCCRF). Un seul objectif : vendre à tout prix!

    C’est certainement une des raisons pour laquelle ils qualifient la réforme « d’historique »!

    Le projet, mené par les professionnels de la viande, est l’aboutissement d’une enquête ciblant les connaissances du consommateur sur les morceaux de viande. « Les gens citent en moyenne six muscles, et seuls 12 % sont capables d’en citer au moins dix, a constaté Dominique Langlois, le président d’Interbev, lors d’une conférence de presse au Carrefour d’Ivry-sur-Seine, le 3 décembre 2014. Dans l’anonymat d’un rayon de boucherie en libre-service, le consommateur a peu de lisibilité sur ce qu’il achète. »

    L’interprofession met ainsi fin à vingt ans de dénominations anatomiques. Seuls quelques termes, a priori familiers, conservent leur nom. C’est le cas du filet, du faux-filet, du rumsteck, de l’entrecôte, de la côte, du gigot… Mais l’araignée, la poire, le rond de gîte, le plat de mouvant, le bas de carré collier… sont balayés par le rôti, le steak, l’escalope, le pot-au-feu, la blanquette, le pavé…

    Que veulent nous faire croire les pros du marketing en notant les morceaux de 1 à 3 étoiles, comme les hôtels ?

    Que le nombre d’étoiles est un bon indice de qualité. On pourra alors penser qu’un « steak *** » issu d’un élevage industriel hors-sol (le mode de production, ce n’est jamais indiqué) est « de meilleure qualité » qu’un « steak * » provenant d’un élevage extensif d’animaux nourris à l’herbe.
    Les premiers critères de qualité sont le mode de production et le régime alimentaire des animaux. Or, on veut nous laisser penser que seuls la catégorie et la tendreté du morceau comptent.

    Cette réforme s’oppose à la transparence revendiquée de plus en plus par le consommateur

    Car elle amène de l’imprécision sur le morceau vendu, ce qui arrange bien l’industriel. Steaks, rôtis, escalopes… On uniformise l’offre ce qui garantit au supermarché de ne jamais manquer une vente : il peut mettre dans la même catégorie des pièces très différentes.

    Si les industriels de la viande ont un tel désir de réforme, une telle soif d’apporter plus de lisibilité au consommateur, qu’ils mettent donc la même énergie à obtenir l’étiquetage obligatoire du mode d’élevage : plein air ou bâtiments industriels ?

    Et la transparence sur l’alimentation donnée aux animaux que nous consommons ? C’est pour quand l’étiquetage obligatoire « nourri aux OGM »? Voilà des informations utiles qui permettraient au consommateur de faire un choix éclairé lors de ses achats de viande.

    Il découvrirait que non, les vaches ne sont plus engraissées à l’herbe des prairies ! Pourtant elles le devraient.

    On est gouverné par des imbéciles manipulés ou corrompus.


  • L’étiquetage des produits alimentaires change dans l’UE à partir du samedi 13 déc. 14

    l'etiquetage
    Source : Reuters (Barbara Lewis, Marc Angrand)

    Des années qu’on attendait ça, et c’est bien le minimum !

    Les consommateurs européens seront mieux informés sur les produits alimentaires à partir de samedi avec l’entrée en vigueur de nouvelles règles d’étiquetage, qui visent à leur apporter des informations plus complètes et plus précises.

    « Les informations clés sur la composition apparaîtront dorénavant plus clairement sur les étiquettes, ce qui permettra aux consommateurs de faire des choix en connaissance de cause lorsqu’ils achètent des produits alimentaires », dit dans un communiqué le commissaire européen pour la santé et la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis.

    Les nouvelles règles imposent par exemple aux producteurs une taille minimale de police de caractères pour l’impression des mentions obligatoires.

    Pour la viande et le poisson, outre les indications obligatoires sur l’origine de l’animal, les producteurs de produits alimentaires seront maintenant obligés de faire figurer sur l’étiquette, le cas échéant, la mention « viande reconstituée » ou « poisson reconstitué ».

    Les modifications portent aussi, entre autres, sur la présentation de la présence de produits allergènes (soja, fruits à coque, gluten, lactose, etc.) et celle de nanomatériaux.
    En outre, aucune photo de fruit ne pourra figurer sur l’emballage d’un produit si celui-ci n’en contient pas.

    Ces nouvelles règles ont été élaborées en 2011 mais le secteur alimentaire a eu trois ans pour se préparer à leur entrée en vigueur (et pour le retarder – NDE).

    ____________________________________________________________________________


  • Jusqu’où ira la folie des hommes ? La vache Hublot !

    La hollande … cet autre pays du fromage … Beurkkk !

    Appel à boycott des produits laitiers industriels hollandais.

    Voici une « innovation » des services de l’INRA (Institut National de la Recherche Agricole) : Des vaches à hublot.
    D’après les chercheurs, ce hublot, qui donne accès à l’un des estomacs de la vache, permet d’analyser de manière simple et non douloureuse le contenu de ce qu’elle mange, afin de lui fournir plus tard la meilleure nourriture possible….
    Vache hublot
    La vache à hublot, une nouvelle torture au nom de la science

    Ceci n’est pas un canular ! Ni un hoax

    L’industrie ‘agricole’ hollandaise parvient à faire produire à des vaches 100.000 litres de lait par an.
    En s’assurant qu’elles digèrent bien et que le taux d’acidité est correct.
    En créant dans leur flanc un orifice (d’un diamètre de +10-15 cm) dans lequel on introduit une sonde. Cet orifice est cerclé de plastique ou je ne sais quoi, afin que j’imagine l’orifice ne se rebouche pas, pour avoir en permanence accès à son estomac ….
    Le rumen est le premier des quatre estomacs de la vache. Pour avoir accès plus facilement à l’intérieur de cet estomac, on a cousu ce dernier à la peau et on a ensuite refermé le tout avec un hublot en plastique. Dans les fermes expérimentales, ce hublot permet de passer le bras profondément dans l’animal afin de prélever des échantillons du bol alimentaire.

    Détail sordide: lorsque ce hublot est ouvert par temps froid, une vapeur s’en dégage qui monte jusqu’au plafond. Cette vision, accompagnée des chuintements causés par la digestion, donne au visiteur profane l’impression d’un mauvais rêve.
    Vache hublot
    Un documentaire intitulé « La fin des paysans » qui est passé ce 23 octobre, sur Arte à 20h45.
    Dans un reportage sur Arte sur l’élevage intensif de bovins, ils parlaient du fait que des hormones sont injectées aux vaches pour augmenter leur production de lait. Mais ce traitement contre nature provoque notamment des infections des pis, ce qui implique des traitements à base d’antibiotiques, que l’on retrouve malheureusement dans le lait que nous consommons, ce qui n’est pas sans conséquence… sans parler du pu que l’on retrouve aussi dans le lait, puisqu’avant que l’infection soit détectée et traitée, un peu de pu a le temps de s’écouler avec le lait.
    Pour remédier à ces soucis techniques, l’homme dans toute sa splendeur a ainsi inventé les vaches avec un hublot sur le côté… lui permettant de contrôler constamment la qualité de la digestion, et les médicaments à donner pour que tout soit « parfait »…

    Il y aurait 3 ou 4 producteurs en France qui utiliseraient cette méthode selon certains journalistes.

    Nous ne sommes pas mieux ! Le profit n’a pas de morale !


  • Préférez la cannelle en bâton plutôt que la cannelle en poudre

    CANNELLE

    Et préférez la cannelle cinnamom verum à la cannelle cassia

    En effet, il y a deux sortes de cannelle : la vraie cannelle (cinnamom verum) qui est chère et qui vient de Ceylan, des Seychelles et de Madagascar. Cette cannelle est aussi la meilleure au goût, et elle n’est pas dangereuse du tout.

    A cause de son coût, elle est malheureusement remplacée en général dans les pâtisseries et sodas industriels par de la cannelle « cassia », qui contient 63 fois plus de coumarine, la substance potentiellement dangereuse pour le foie.

    L’écorce du cannelier de Ceylan

    Ou cannelle vraie contient principalement: de l’amidon, des oligomères pro anthocyanidoliques et de l’huile essentielle en faible quantité (0,5 à 2%) qui comprend un dérivé aromatique majoritaire, le cinnamaldéhyde (65 à 80%) avec un peu d’eugénol (10%).
    La cannelle en poudre est un stimulant aromatique qui favorise la digestion, donne de l’appétit et facilite donc la prise de poids.

    L’écorce du cannelier de Chine

    Elle contient également des oligomères pro anthocyanidoliques, de l’huile essentielle et malheureusement une quantité notable de coumarine (environ 2 à 4 grammes par kilo de poudre d’écorce).

    Le problème de la COUMARINE

    La coumarine est une substance naturelle d’origine végétale (mais facile à synthétiser), très utilisée en parfumerie, en cosmétologie. Elle est potentiellement toxique pour le foie (hépatotoxique), pouvant provoquer une hépatite toxique et elle est probablement cancérigène à haute dose.

    L’écorce de cannelle de Ceylan (Cinnamomum verum) n’en contient quasiment pas mais par contre l’écorce de cannelle de Chine (Cinnamomum cassia) en est riche.

    Il est évidemment impossible d’être sûr de la provenance de la poudre de cannelle (écorce moulue) mais on peut plus facilement différencier les deux écorces à l’état brut :
    – Ecorce de cannelle de Ceylan : épaisseur fine (1mm) couleur orange-ocre, texture ferme mais friable, sucrée au gout.
    – Ecorce de cannelle de Chine : plus épaisse (2 à 3 mm), couleur orangé tirant vers le brun, plus facile à dissocier et de grain plus grossier, peu sucrée voir légèrement amère

    La quantité tolérable de coumarine dans l’alimentation est bien sur difficile à déterminer, actuellement on l’estime à 0,1 mg de coumarine par kilo de poids corporel et par jour. Certaines pâtisseries, comme les biscuits à la cannelle peuvent contenir des quantités significatives de coumarine s’ils sont faits avec de la cannelle de Chine.


  • Patience ! C’est bientôt pour nous !

    Poulet
    Source: 7sur7.be

    Nous avons toujours un peu de retard par rapport aux anglo-saxons, mais bientôt, grâce à TAFFTA …

    En amérique

    La quasi-totalité du poulet acheté en grande surface aux Etats-Unis est contaminée par des bactéries dangereuses comme la salmonelle ou l’e.coli, affirme l’influent magazine de consommateurs américain Consumer Report dans une enquête publiée jeudi.
    Ce magazine explique que « l’analyse de 300 blancs de poulet crus achetés dans des magasins à travers les Etats-Unis a mis en évidence des bactéries potentiellement dangereuses dans presque tous les poulets, y compris les marques biologiques ».

    « Plus de la moitié des échantillons », achetés en juillet, « contenaient des matières fécales contaminantes » et « environ la moitié contenaient au moins une bactérie résistante à trois ou quatre antibiotiques parmi les plus couramment prescrits », détaille l’article.

    Le magazine souligne qu’aucune chaîne de distribution ni aucune marque sur des dizaines testées (Wal-Mart, Tyson, America’s Choice, Whole Foods, Traders’ Joe…etc.) n’est épargnée.

    Il met particulièrement à l’index la marque Foster Farms, dont trois usines du sud-ouest américain sont à l’origine d’une épidémie de salmonelle particulièrement virulente intervenue cet été aux Etats-Unis, et qui n’a pas lancé de rappel.

    Les Américains consomment 40 kilos de poulet par tête en moyenne chaque année. « 48 millions de gens tombent malade chaque année à cause d’aliments contaminés avec de la salmonelle, des campylobacter, de l’e. coli entre autres, mais plus de décès sont attribués à la volaille » qu’à tout autre aliment, précise l’article.

    AU ROYAUME-UNI

    70% de la viande de poulet vendue dans les supermarchés britanniques est contaminée par la bactérie Campylobacter qui peut s’avérer mortelle dans certains cas, a révélé jeudi l’Agence britannique de sécurité alimentaire (FSA).
    Presque 18% des produits concernés présentent même un taux de contamination au-delà des limites tolérées, a ajouté la FSA.

    L’agence a lancé en février une étude sur ces produits qui doit durer un an.

    Ne pas manipuler la viande crue

    Au printemps, l’agence avait alerté la population sur la présence de cette bactérie, l’invitant à ne pas laver la viande de poulet pour éviter sa dissémination sur les mains ou le plan de travail.

    La bactérie Campylobacter se trouve sur la viande, pas dedans, indique le site de l’ASFCA. Les problèmes apparaissent par exemple lorsque l’on manipule le poulet cru, qu’on le cuit et qu’on le manipule à nouveau alors que la bactérie colle encore aux mains.

    Sainsbury’s, Marks&Spencer, Tesco

    La FSA publiait aussi jeudi, pour le première fois, des chiffres par groupe de distribution, révélant que chez Asda par exemple 78% de la viande de poulet testée présentent cette bactérie, suivi de Co-operative (73%), Morrisons, Sainsbury’s et Waitrose (tous trois 69%), Marks&Spencer (67%) et Tesco (64%).

    Les chiffres concernant les chaînes de discount alimentaires Aldi et Lidl n’étaient en revanche pas disponibles.

    L’industrie doit agir

    « Ces résultats montrent que l’industrie alimentaire, en particulier les distributeurs, doivent agir davantage » contre le Campylobacter, a déclaré le directeur du FSA, Steve Wearne, cité dans l’étude.

    Des infections intestinales généralement bénignes

    Environ 280.000 Britanniques sont affectés tous les ans par la bactérie, qui provoque des infections intestinales en général bénignes mais qui peuvent être fatales chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les individus immunodéprimés.


  • Pollution de l’air et pollution domestique liées au trouble déficit d’attention et hyperactivité (TDAH)

    hyper activité

    Un lien entre la pollution et le trouble déficit de l’attention et hyperactivité

    L’exposition, pendant la grossesse, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des polluants de l’air généré par la combustion du carburant automobile et la production industrielle, augmente les risque de trouble de déficit de l’attention et/ou hyperactivité (TDAH), selon une étude américaine publiée dans la revue PLOS ONE.

    Frederica Perera de l’Université Columbia et ses collègues ont suivi 233 femmes pendant leur grossesse et leur enfant jusqu’à ce qu’il ait 9 ans.

    Ceux qui avaient été exposés à des niveaux élevés de HAP pendant la grossesse étaient 5 fois plus à risque de présenter les symptômes du TDAH à l’âge de 9 ans.

    Des études précédentes de cette équipe avaient montré un lien entre les HAP et un retard de développement à 3 ans, une réduction du quotient intellectuel à 5 ans, et des symptômes d’anxiété/dépression ainsi que des problèmes d’attention à 6 et 7 ans.

    Les mécanismes en cause, expliquent les chercheurs, pourraient être des perturbations du système endocrinien, des altérations de l’ADN, un stress oxydatif, et l’interférence avec des polluants domestiques liés au trouble déficit d’attention et hyperactivité.

    Des chercheurs de l’Université de Boston ont constaté un lien entre des taux sanguins élevés de composés perfluorés (PFC) et le trouble déficitaire de l’attention et hyperactivité (TDAH).

    Cette étude est publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.
    Les composés perfluorés (PFC) sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans une vaste gamme de produits industriels et de consommation tels que :

    • emballages alimentaires (notamment emballages allant au micro-onde tels que les sacs de popcorn),
    • revêtements antiadhésifs (poêles),
    • revêtements antitaches, vêtements imperméabilisés,
    • adhésifs,
    • cosmétiques,
    • produits de nettoyage,
    • mousses extinctrices, etc.

    Kate Hoffman et ses collègues ont utilisé les données de l’étude National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). Ils ont comparé les niveaux de PFC chez 571 adolescents âgés de 12 à 15 ans, dont 48 avaient un diagnostic de TDAH.

    Quatre types de PFCs étaient étudiés: le perfluorooctane sulfonate (PFOS),
    le perfluorooctanoate (PFOA), l’acide perfluorononanoïque (PFNA) et l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS).

    Une étude NHANES, menée en 2003-2004, avait déjà montré que des taux
    sanguins de PFCs sont détectables chez 98 % de la population. Une fois les PFCs absorbés par l’organisme, des années peuvent être nécessaires pour que certains types soient partiellement éliminés.

    Des études sur des animaux ont suggéré que l’exposition aux PFCs pouvait avoir des effets neurotoxiques. Il y a peu d’informations cependant sur les effets de ces produits sur le développement humain.

    ___________________________________________________________________________


  • Le secteur agroalimentaire déploie des trésors d’inventivité pour appâter le consommateur.


    Source : www.arte.tv – 25 s de pub, désolé, et en plus qui ne me rapporte rien !

    Le secteur agroalimentaire déploie des trésors d’inventivité pour appâter le consommateur. Mais derrière une publicité trompeuse se cachent pesticides, sucres et additifs souvent nocifs pour la santé… Que mangeons-nous réellement ?
    À l’heure où la production alimentaire est devenue un processus de haute technologie visant les plus bas coûts, les aliments sont-ils aussi sains et naturels que les industries agroalimentaires voudraient le faire croire ? C’est à coup de publicités mensongères que les marques persuadent les consommateurs des prétendues vertus de leurs produits pour la santé.

    Non seulement celles-ci sont rarement prouvées par des analyses sérieuses, mais quand la science s’en mêle, ses conclusions font froid dans le dos : vitamines de synthèse nocives à trop haute dose, recrudescence des réactions allergiques, addiction au sucre… Des artifices législatifs permettent également aux agriculteurs de multiplier les pesticides sans réel contrôle.

    Malgré les protestations des associations de défense des consommateurs, les législateurs font souvent passer l’industrie et ses lobbies avant la sécurité alimentaire du citoyen…

    En nous dévoilant une réalité peu ragoûtante, ce documentaire rappelle que si le consommateur n’a qu’une seule arme, elle est de taille : lui seul est à même de faire évoluer la demande en changeant son mode de consommation.


  • Les céréales Kellogg’s : Double dose de pesticide OGM et d’antibiotiques

    kelloggs
    Source – Résistance 71 –

    Même si l’article ci-après mentionne le fait que Kellogg’s n’utilise pas de produits OGM dans sa production européenne, cela ne peut s’avérer exacte que si les produites utilisés dans la fabrication des denrées alimentaires proviennent à 100% d’Europe. Si des produits importés des USA entrent dans la composition des denrées de cette entreprise, les chances que des OGM y soient mélangés sont très élevés. Si les produits OGM sont interdits à l’importation par l’UE, les mélanges de produits agricoles ne sont pas testés.

    Prenons un exemple concret:

    Quelqu’un achète une huile de colza. Le colza s’avère provenir de différentes productions et une partie est importée de USA. Renseignement pris auprès du producteur de l’huile, le colza états-uniens étant un mélange, il est impossible de savoir s’il est non-OGM ou partiellement OGM. Les chances qu’il y ait un pourcentage plus ou moins élevé de colza OGM sont donc grandes. Ainsi, du colza OGM américain peut entrer dans la composition d’une huile fabriquée en Europe, sans que personne ne sache vraiment. Le producteur est de « bonne foi » en disant que le colza n’est pas étiqueté OGM … Officiellement il ne ment pas … Il n’en sait rien (surtout ne veut pas savoir non plus …). Le tour est joué, les OGM s’écoulent.

    Le cas du maïs.

    Bref, si Kellogg’s utilise des ingrédients américains pour une partie de sa production européenne, les chances qu’il y ait des OGM dedans sont très élevées. La bagarre de l’étiquetage fait rage aux USA où les cultures de maïs, colza, coton, soja, papaye (Hawaii) sont quasiment à 100% OGM. Une très grande partie du maïs est destinée à la nourriture bovine (où a t-on vu une vache ou un bœuf manger du maïs dans la nature ?…). Le cheptel bovin est également soumis à un gavage hormonal et antibiotique. Tout cela bien sûr se retrouve dans le lait et la viande.
    Kellogg’s utilise du maïs 100% OGM dans un grand nombre de produits.

    Il y a une bonne raison pour comprendre pourquoi l’entreprise multinationale Kellogg’s a dépensé plus de 1 million de dollars en propagande médiatique en Californie et à Washington pour battre l’initiative de vote qui aurait obligé l’étiquetage de la nourriture utilisant des ingrédients OGM et qui contribue encore à battre maintenant les initiatives de loi d’étiquetage en Oregon, contribuant 250 000 US$ à la campagne du “Non à l’étiquetage”.

    Que disent les analyses?

    Un consommateur a récemment envoyé une boîte de Fruit Loop (Kellogg’s) à un laboratoire pour y effectuer des tests génétiques. Les résultats ont trouvé que le maïs et le soja utilisés dans les céréales étaient à 100% des OGM Monsanto RoundUp Ready (génétiquement modifiées pour résister à l’herbicide RoundUp).

    Ainsi l’était également le sucre. Sans parler des autres ingrédients toxiques composant les céréales. Ce qui veut dire que dans une boîte de céréales Kellogg’s (et il est plus que possible que les autres céréales contiennent aussi des ingrédients OGM), vous mangez une double-dose de glyphosate (pesticide) et de toxines Bt, alors que le glyphosate est patenté en tant qu’ “antibiotique” par Monsanto depuis 2011.

    Kellogg’s a fabriqué des céréales depuis 1898, mais je doute très sérieusement que ses fondateurs aient pu penser empoisonner le monde au petit-déjeuner chaque matin.

    Non seulement le maïs des céréales est arrosé de Roundup, qui est un pesticide enregistré et réglementé par l’EPA. Mais ce n’est pas juste un produit qui est problématique, pour tous ceux d’entre vous qui évitent les céréales bourrées de sucres. Les marques de Kellogg’s soi-disant “Pleine de Santé” en sont bourrées également.

    Kellogg’s affirme que, bien qu’ils n’utilisent pas d’ingrédients génétiquement modifiés en Europe, aux Etats-Unis, “les préoccupations des consommateurs au sujet de l’utilisation d’ingrédients issus de la bio-technologie sont basses.”

    Kashi, Bare Naked, Morningstar Farms et Garderburger, toutes ces marques auxquelles vous vous êtes probablement fiées pour obtenir une nourriture saine pour votre famille, sont aussi contaminées !
    Kellogg’s a promis de changer les étiquetages de ses marques Kashi, mais ils avaient aussi promis que leurs produits ne contenaient pratiquement pas d’OGM en première instance !

    Kellogg’s donne à manger aux enfants des pesticides et des antibiotiques, sans le consentement des parents ni même leur information. Allez-vous continuer à tolérer cela ?

    En réponse à la question: “Utilisez-vous des ingrédients OGM ?”

    Kashi a répondu: “Des facteurs comme la pollinisation des cultures avoisinantes et les pratiques agricoles courantes dans le stockage, la manipulation et le transfert, a mené à un environnement nord-américain où les OGM ne sont plus suffisamment isolés. En résultat, certains de nos produits alimentaires contiennent des ingrédients provenant de cultures OGM.”

    Et nous n’avons pas parlé des additifs comme par exemple le E102 TARTRAZINE, JAUNE ACIDE 23. (pour ne parler que de celui-là)

    Très utilisé pour donner de belles couleurs aux chips, corn flakes, mélanges apéritifs, muesli, soupes instantanées, pickles, moutarde, sirops de menthe (mélangé à du bleu), petits pois en conserve, couscous, crèmes pâtissières, glaces, confiseries(enrobages de sucreries), boissons goût orange, paëlla en conserve, chocolats…

    La Tartrazine est appélée Yellow 5 aux USA où elle est interdite comme d’ailleurs en Autriche, en Norvège, en Finlande et en Tunisie. Elle est limitée ou déconseillée dans d’autres pays européens mais autorisée en France, en Suisse et en Angleterre.

    La consommation d’E102 peut provoquer :
    – un syndrome d’hyperactivité chez les enfants s’il est associé à des benzoates (= les additifs de E210 à E215)
    – déclencher des crises chez les asthmatiques
    – provoquer de l’urticaire et de l’eczéma notamment si elle est couplée avec de l’aspirine (intolérance aux salicylates)


  • Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ?

    Source : http://www.additifs-alimentaires.net/index.php

    Les colorants alimentaires de E100 à 182

    Près d’un colorant sur deux est dérivé d’hydrocarbures : jadis de goudron de houille, aujourd’hui pétrochimiques, ils sont presqu’unanimement suspectés de dérèglements latents chez l’enfant comme l’hyperactivité, les déficits de l’attention, des résultats scolaires et de la sociabilité. Ils sont également suspectés d’être cancérigènes.
    E 1

    Les amidons modifiés E1400 à 1452

    Sauf preuve du contraire, des matières premières transgéniques (maïs, pomme-de-terre, blé,…) sont autorisées voire vraisemblables vu leur excellente compétitivité commerciale.
    Ces matières sont ensuite modifiées de façon chimique, principalement, parfois enzymatiquement ou physiquement. La chimie recourt à des principes actifs connus pour être toxiques comme de l’acétate de vinylePotentiel cancérigène (2B) reconnu auprès du Centre International de Recherches sur le Cancer (CIRC)., de l’oxyde de propylène ou de l’hypochlorite de sodium…
    E 2

    Les huiles minérales dites de qualité alimentaire E905a/d/e/f/g

    Une huile minérale est un extrait hydrocarbure utilisé entre autres comme huile moteur ou pétrole de lampe. L’alimentation transformée raffine abondamment ces huiles avant de les nommer officiellement « huiles de qualité alimentaire » et les normaliser comme agents de glaçage, par ex.
    E 3

    La litholrubine BK E180

    La litholrubine BK est une encre pétrochimique, et le classique composant magenta des imprimantes domestiques à jet d’encre. Désignée au Codex comme colorant alimentaire, elle est autorisée dans l’Union Européenne pour teindre des croûtes comestibles de fromage.
    E 4

    Le noir de carbone E152

    Connu pour être entre autres un polluant des moteurs diésel et de la combustion domestique, il est exploité industriellement pour noircir la couleur des pneus et pour fabriquer des encres d’imprimantes laser (toners). Il est traité et « purifié » dans l’alimentation transformée avant d’être désigné comme colorant .
    E 5

    Le dioxyde de soufre E220

    Gaz toxique des émanations volcaniques comme des émanations industrielles, le dioxyde de soufre est la molécule de base des fameux sulfites. Le Codex alimentarius, programme commun de l’ OMS et de la FAO (ONU), le normalise notamment comme conservateur et antioxydant. Très utilisé dans les vins et sur les abricots séchés.
    E 6

    Le formol (dit formaldéhyde) E240

    Mieux connu comme conservateur de cadavres d’animaux et d’humains, le formol (solution aqueuse commercialisée) est renommé formaldéhyde (forme brute gazeuse) pour raison commerciale.
    Toxique et cancérigène, il est interdit dans l’Union Européenne mais des traces sont présentes dans une douzaine d’additifs autorisés (UE 231/2012).
    E 7

    Le nitrate de potassium ou salpêtre E252

    Connues depuis le moyen-âge sous le nom de salpêtre, ces fibres blanches duveteuses ont une longue histoire dans la fabrication de la poudre à canon et la conservation de la viande, de laquelle on ignorait encore vraisemblablement la cancérogénicité. Aujourd’hui synthétiques, elles étaient à l’époque extraites des murs des caves et des lieux sombres et humides.
    E 8

    L’urée dite carbamide E927b

    Renommée plus commercialement carbamide, l’urée est le principal déchet évacué par l’urine. Listée comme agent de traitement des farines au Codex, l’Union Européenne l’utilise dans les chewing-gums sans sucre et les produits de blanchiment des dents.
    E 9

    Les additifs à traces fécales E457, E428, E441, E234, E1103, E424

    L’alpha-cyclodextrine E457 est produite avec l’enzyme transgénique CGTase sur des sirops d’amidon hydrolysés, son gène codant est dérivé d’un bacille de la flore fécale.
    La gélatine E428, aujourd’hui « décodifiée », la nisine E234 et l’invertase E1103 peuvent contenir de faibles quantités de coliformes (< 100/gr. en théorie), soit des bactéries d'origine fécale. E 10

    Le péroxyde d’acétone E929

    Explosif presqu’aussi puissant que le TNT, à même d’exploser dans les mains d’un manipulateur distrait, le péroxyde d’acétone a de par sa fabrication simple, accessible, et sa difficulté de détection, une histoire connue dans l’armement artisanal de terroristes — Agent de traitement des farines.
    E 11

    Le Propylène glycol E1520

    Composé chimique artificiel aux applications nombreuses et diverses, c’est notamment un anti-gel pour avions, le principe actif des nouvelles cigarettes électroniques, un fumigène de spectacles et discothèques, ainsi qu’un principe actif létal pour pièges à coléoptères.
    Vu dans l’alimentation comme agent humectant, dispersant, de glaçage et de blanchiment.
    E 12

    Les additifs à l’ammoniaque E150c, E150d, E239, E503, E510, E527…

    L’ammoniaque est un produit ménager très caustique efficace pour nettoyer et dégraisser. Près d’une trentaine de dérivés d’ammoniaque sont aujourd’hui commercialisés, comme le Caramel au sulfite ammoniacal E150d régulièrement ingéré par les enfants dans les sodas, ou encore l’hydroxyde d’ammonium E527, un extrait à 30% de gaz ammoniac.
    E 13

    L’huile de soja thermo-oxydée E479b

    Esters glycériques d’acides gras contenant près de 10% d’huile de soja oxydée par chauffage, ce qui peut être assimilé à 10% d’huile de friture usée — Emulsifiant.
    E 14

    La cellulose transformée E469, le pullulane E1204,

    le béta-carotène E160a et le lycopène E160d
    E469 et E1204 sont biosynthétisés à l’aide de champignons pathogènes des plantes et opportunistes sur l’homme : Trichoderma longibrachiatum et Aureobasidium pullulans.
    E160a(iii) et E160d(iii) sont biosynthétisés avec un champignon parasite des plantes, saprophyte (i.e. se nourrit de matières organiques en putréfaction) et transgénique : Blakeslea trispora (photo). Sur une étiquette, les suffixes de codes (i,ii, …) de ces additifs sont généralement tus.
    E 15

    La cochenille E120 et la gomme laque E904

    Standardisés comme colorant et agent de glaçage, les matières premières de ces additifs sont des insectes parasites des plantes : respectivement Dactylopius coccus (photo) et Laccifer lacca.

    E 16

    POUR CONCLURE

    La majorité de ces additifs est exclue de la filière biologique, à l’exception d’une poignée comme le dioxyde de soufre, le salpêtre et la gélatine.

    MANGER BIO (si on peut), AVEC VIGILANCE, C’EST MANGER SAIN (peut-être, on est sûr de rien)!

    Plus de 350 additifs alimentaires autorisés dans l’U.E., moins de 50 dans la filière d’alimentation biologique, pas de pesticides toxiques sur les fruits et légumes, pas d’additifs transgéniques, pas de denrées irradiées (normalement).

    ________________________________________________________________________


  • Lingettes et produits pour bébés : La moitié est à éviter (dont des « hypoallergéniques »)

    bebe
    Source : Psychomedia

    La moitié des lingettes, crèmes pour le lange, liniments, laits nettoyants et eaux micellaires pour bébés sont à éviter car ils contiennent des substances toxiques, selon une enquête de 60 Millions de consommateurs, le magazine de l’Institut national de la consommation français.

    L’association de consommateurs a analysé la composition de 52 produits d’hygiène et de soin pour bébés et conclut que 28 sont à éviter. Ils contiennent des perturbateurs endocriniens ou des substances toxiques allergisantes telles que le propylparaben (parabène), le phénoxyéthanol (mise en garde de l’ANSM), le méthylisothiazolinone (souvent utilisé comme substitut des parabènes mais également toxique)…
    Ces substances représentent des risques accrus pour les bébés qui « sont particulièrement sensibles, parce qu’ils sont en plein développement et ont une faible capacité de détoxication », souligne le magazine.

    Les autorités sanitaires ont récemment émis plusieurs recommandations à ce sujet: « Il est par exemple conseillé de ne plus utiliser de phénoxyéthanol, suspecté d’être toxique, dans les produits pour le siège et, à partir du 16 avril 2015, le propylparaben, perturbateur endocrinien potentiel, sera interdit dans les produits sans rinçage à appliquer sur le siège des enfants de moins de 3 ans », rappelle le magazine.

    Les produits à éviter appartiennent à des grandes marques : notamment les lingettes Pampers et Mixa bébé, qui contiennent du phénoxyéthanol ou l’eau nettoyante Biolane « bourrée de composés allergisants et sensibilisants ».

    Sont notamment à éviter, 7 laits nettoyants sur les 10 testés (dont Mixa Bébé, Poupina, Carrefour baby, Auchan Baby…) et 5 crèmes hydratantes sur 7 (Bébé cadum, Nivea Baby, Pommette, Corine de Farme, Prim’âge).

    Plus globalement, l’association dénonce la mention hypoallergénique qui peut induire en erreur les consommateurs sur l’absence d’ingrédients à risque.

    Les bébés en ont plein le c… !

    ____________________________________________________________________________


  • 20 utilisations quotidiennes avec du Coca-Cola

    cocacolaSource et article complet sur Swagactu.com

    Le Coca agit comme un nettoyant acide. La quantité d’acide contenue dans le soda est suffisante pour enlever l’émail de vos dents, ce qui les rend plus sensibles aux caries.
    Dans les tests effectués sur les niveaux d’acidité des sodas, on a relevé que certains d’entre eux avaient des niveaux de PH très faibles (2,5).
    Pour mieux visualiser tout ça, prenons comme exemple l’acide sulfurique qui a un pH de 1 et de l’eau pure qui a un pH de 7.

    Et pour prouver que Coca n’a pas sa place dans le corps humain, voici comment vous pouvez utiliser le Coca de 20 manières différentes en vous en servant comme nettoyant domestique:

    1. Enlève les taches de graisse sur les vêtements et les tissus

    2. Enlève la rouille, les méthodes incluent l’utilisation de tissu trempé dans le Coca, une éponge ou même une feuille d’aluminium. Desserre également les boulons rouillés.

    3. Enlève les taches de sang sur les vêtements et les tissus.

    4. Nettoie les taches d’huile sur un plancher de garage, laissez tremper la tache, puis lavez à grande eau.

    5. Tue les limaces et les escargots, l’acide les tue. (rassurant non ?)

    6. Nettoie les casseroles brûlées, laissez-le Coca tremper dans la casserole , puis rincez.

    7. Détartre une bouilloire (même méthode qu’avec les casseroles brûlées)

    8. Nettoie les bornes de la batterie de la voiture en versant une petite quantité de Coca sur chacun d’eux.

    9. Nettoie votre moteur; les distributeurs de Coca ont eu recours à cette technique pendant des décennies.

    10. Rend les pièces de monnaie brillantes; les tremper dans Coca, elles ne seront plus du tout ternes.
    11. Nettoie le coulis : versez du Coca sur le plancher de la cuisine, laissez agir quelques minutes, puis essuyez.

    12. Dissout une dent. Utilisez un récipient hermétique … cela prend un certain temps, mais ça fonctionne.

    13. Enlève le chewing-gum des cheveux; faire trempette dans un petit bol de Coca-Cola, laisser quelques minutes.

    14. Enlève les taches de porcelaine vitrifiée.

    15. Vous avez une piscine sale? Ajoutez deux bouteilles de 2 litres de Coca, cela efface la rouille.

    16. Vous pouvez supprimer (ou faire disparaître) la couleur de vos cheveux en versant du Coca 0 dessus.

    17. Enlève les taches de marqueur sur la moquette et les tapis. Mettez du Coca, lavez et nettoyez à l’eau savonneuse.

    18. Nettoie les WC ; verser autour de la cuvette, laissez pendant un certain temps, rincez et c’est propre.

    19. Du Coca et une feuille d’aluminium apporteront du Chrome pour une haute brillance.

    20. Enlève les bandes de peinture sur les meubles en métal. Faire tremper une serviette dans le Coca et le poser sur la surface peinte.

    N’oubliez pas de stocker ce produit corrosif hors de la portée des enfants !

    _________________________________________________________________________


  • Semaine du goût: 81% des enfants ne savent pas reconnaître un poireau ou une aubergine !

    obèse

    Source : 20 Minute.fr

    Quand il s’agit de se mettre à table, souvent les enfants en font voir des vertes et des pas mûres à leurs parents.

    Mais, n’est-ce pas la faute des parents ?

    De fait, 81% des enfants âgés de 5 à 10 ans ne savent pas reconnaître un poireau ni une aubergine, selon une étude réalisée par le site wecook.fr !!!

    Si la tomate connaît, elle, un vrai succès avec 90% de réponses positives, la courgette, elle, n’est reconnue que par 38% des chères «têtes blondes» !!!

    Alors qu’a débuté, ce lundi, la Semaine du goût, les résultats de cette enquête ne surprennent pas vraiment la diététicienne-nutritionniste Véronique Liégeois. «Notre alimentation est de plus en plus dénaturée, transformée. Rares sont aujourd’hui les parents qui achètent encore des produits bruts pour les cuisiner eux-mêmes.» Incroyable !

    Si, dans un quotidien surchargé, cela permet de gagner un peu de temps, l’achat de plats préparés n’est pas sans conséquences sur l’équilibre alimentaire des plus jeunes.

    «Alors qu’un enfant sur cinq est touché par le surpoids (3,5% par l’obésité), la consommation de fruits et légumes sous toutes leurs formes (cuits, crus, surgelés…) est indispensable pour notre santé», rappelle ainsi l’Association santé environnement France (Asef) qui avait mené le même type d’étude voilà un an.

    «La première saveur que le bébé apprécie est le sucré, décrypte Véronique Liégeois. Si, par la suite, l’enfant n’est pas éduqué sur les goûts, il ira toujours vers cette saveur.»
    Marché, cuisine: tout est bon pour leur apprendre à ne pas prendre des radis pour des concombres.

    Les poissons panés nagent, les nuggets ont des plumes

    Si la cuisine peut faire office de salle de classe, les travaux pratiques en plein air ne sont pas à dénigrer non plus. Les vacances à la plage peuvent être l’occasion d’expliquer que les poissons ne sont pas «carrés» et «panés» quand ils nagent dans la mer. Et un week-end à la campagne d’apprendre aux petits que les nuggets de poulet ont des plumes et courent dans la basse-cour avant d’être transformés.
    C’est bien d’expliquer, mais c’est mieux de boycoter ces aliments industriels et préparer soit-même ses poissons et blancs de poulet panés. C’est quand même ni long ni compliqué !

    Trouvé sur le site de Femme Actuelle :

    obèse1
    Capture d’écran

    Ce journal se voulant éduquer la femme actuelle propose un article intitulé :

    4 enfants sur 5 en France ne savent pas à quoi ressemble un poireau

    Bravo, mais ces ignares illustrent leur article avec des oignons nouveaux !!!!!
    Confondre les oignons et les poireaux … honteux !

    Et d’après eux il faudrait que les enfants le sachent …!

    ______________________________________________________________________________


  • Dans les espèces en voie de disparition, je demande : Le fromage !

    Fromage1
    Taccuinum Sanitatis, XIVe siècle, fabrication du fromage.

    Source : Ana Pouvreau et Mark Porter Newsweek (extraits)

    Les normes européennes et l’appétit des géants de l’agroalimentaire bousculent la tradition du fromage au lait cru.

    En 1962, Charles de Gaulle remarquait qu’il était impossible de gouverner un pays qui compte autant de fromages. La France est peut-être tout aussi difficile à gouverner aujourd’hui, mais ce n’est plus à cause de ses fromages, puisque 90 % des producteurs ont soit mis la clé sous la porte, soit fini entre les mains des géants de l’industrie laitière.

    Et cela grâce à un cocktail de mesures sanitaires draconiennes prises à Bruxelles contre les produits au lait cru et de rachats hostiles par ceux qui veulent accaparer le marché. Le lait non pasteurisé, qui donne un goût unique au fromage, a été peu à peu marginalisé sous des prétextes fallacieux de santé publique après un lobbying acharné de l’industrie agroalimentaire, mené au détriment du consommateur mais à l’immense avantage de ceux qui fabriquent des fromages pasteurisés.

    Ces derniers pourront rester jusqu’à un mois dans les rayons des supermarchés, alors que beaucoup de fromages au lait cru risquent fort de ne plus être consommables au bout de dix jours.

    La France produit plus de 1 000 sortes de fromages et elle est le deuxième consommateur de fromages en Europe après la Grèce.

    Mais les produits au lait cru ne représentent plus aujourd’hui que 10 % du marché, contre 100 % il y a soixante-dix ans. La guerre du fromage est particulièrement féroce autour du village de Camembert, où il ne reste plus que cinq producteurs locaux authentiques.

    La région Normandie n’a pas résisté à une culture qui favorise les chaînes de fabrication capables de débiter 250 000 camemberts par jour. “Les gros industriels ne tolèrent pas l’existence d’autres modes de production”, explique Véronique Richez-Lerouge, fondatrice de l’association Fromages de terroirs, qui lutte pour protéger les fromages traditionnels au lait cru et a récemment publié un livre intitulé France, ton fromage fout le camp. “Ils sont déterminés à imposer une homogénéité fade au consommateur, des objets en forme de fromage au goût médiocre et de mauvaise qualité, car le processus de pasteurisation tue le produit. Les multinationales se fichent complètement des petits producteurs et, avec l’entière coopération des pouvoirs en place, elles ont balayé deux mille ans de savoir-faire”, poursuit-elle.

    “Les grands fromages français sont aujourd’hui en voie d’extinction. Les petits producteurs sont tout simplement écrasés par des compagnies comme Lactalis et ses 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires ou Bongrain (4,4 milliards d’euros). Ce qui est en jeu ici, ce n’est rien d’autre que le patrimoine culturel français et la liberté de choix du consommateur.”

    Variétés disparues

    Les fromagers industriels ont également réussi, par la voie juridique, à détourner l’appellation d’origine protégée (AOP). Résultat : les fromages pasteurisés et fabriqués à la chaîne représentent presque 50 % de cet espace protégé, menaçant encore plus une espèce en voie de disparition. Aujourd’hui, 70 % du cantal AOP est pasteurisé, ainsi que 80 % de l’ossau-iraty du Pays basque.

    Pour la fourme d’Ambert, on atteint le taux ahurissant de 97 %.

    Où est le problème, me direz-vous ?

    Pourquoi le fromage fabriqué par un géant alimentaire ne serait-il pas aussi bon qu’un vacherin des Bauges ou qu’un colombier des Aillons, pour ne citer que deux nobles noms de la liste de plus en plus longue des variétés disparues ? “Pour commencer, presque tout le prix du fromage d’un petit producteur sert à couvrir le coût du matériel utilisé”, explique Romain Olivier, maître fromager affineur à la fromagerie Philippe Olivier à Boulogne-sur-Mer, du nom de son père, président du syndicat des 3 200 derniers détaillants de fromage en France.

    “Pour les gros producteurs, les coûts logistiques du fromage au lait cru sont beaucoup trop élevés, parce qu’il faut collecter le lait, le transporter, l’analyser (il est parfois refusé) avant d’entamer le processus de fabrication. C’est pourquoi ils préfèrent le lait pasteurisé.”

    Les détaillants de fromage sont eux aussi une espèce en voie de disparition. Les fromages français sont vendus pour 95 % dans les supermarchés, et même là les comptoirs spécialisés disparaissent les uns après les autres en faveur de rayons débordant de produits tartinables, chimiques et aux arômes artificiels.

    Une vraie lueur d’espoir vient de Chine !

    Selon Romain Olivier, après les réticences qu’ils montraient par le passé à consommer du fromage, les Chinois viennent de découvrir qu’il se marie à merveille avec le vin rouge, qu’ils importent aujourd’hui par pièces entières.

    Les sous-marques de LACTALIS !
    Fromage


  • Fours à micro-ondes la plus grosse arnaque du siècle. (Une de plus)

    mico-onde
    Au cours des dernières décennies, de nombreuses études sur les impacts des micro-ondes sur la santé ont été effectuées. Les conclusions de certaines, toutes démenties par d’autres chercheurs, font dresser les cheveux sur la tête. Un scientifique américain, le Dr George Louis Carlo, a publiquement dénoncé les dangers liés à l’exposition aux micro-ondes.

    Voici quelques-unes des découvertes récentes sur les aliments cuits au micro-onde :

    1. Les aliments cuits au micro-onde perdent entre 60 et 90 % de leur énergie vitale et ce type de cuisson accélère la désintégration structurelle des aliments.

    2. La cuisson au micro-onde crée des agents cancérigènes dans le lait et les céréales.

    3. Cuire au micro-onde modifie les éléments de base des aliments, entraînant des désordres digestifs.

    4. Cuire au micro-onde change la chimie des aliments, ce qui peut conduire à des dysfonctionnements du système lymphatique et une dégénérescence de la capacité du corps à se protéger contre le cancer.

    5. La nourriture cuite au micro-onde entraîne un pourcentage plus élevé de cellules cancéreuses dans le courant sanguin.

    6. Cuire au micro-onde altère la décomposition des substances élémentaires si on expose des légumes crus, cuisinés ou congelés pour très peu de temps et il y a une formation de radicaux libres (ce qui détruit l’argument de la seule utilisation du four pour décongeler).

    7. Des aliments au micro-onde ont causé des tumeurs cancéreuses à l’estomac et aux intestins, une dégénération des tissus cellulaires périphériques, et un affaiblissement graduel des systèmes digestif et excrétoire chez un fort pourcentage de gens.

    8. Des aliments cuits au micro-onde ont abaissé la capacité du corps à utiliser les vitamines du complexe B, la vitamine C, la vitamine E, les minéraux essentiels et les lipotropiques (qui corrigent ou empêche une accumulation de graisse dans le foie)

    9. L’environnement dans le champ d’un micro-onde engendre aussi un tas de problèmes de santé.

    10. Des mets préparés et chauffés au micro-onde ont créé :

  • Du d-Nitrosodiethanolamine (un agent cancérigène bien connu)
  • Une déstabilisation des composants biomoléculaires des protéines actives
  • La création d’un effet reliant à la radioactivité de l’atmosphère
  • La création d’agents cancérigènes dans les composants protéinés du lait et des grains de céréales.
  • 11. Les émissions de micro-onde ont aussi entraîné une altération du comportement catabolique du glucoside et du galactoside – élements à l’intérieur de fruits congelés puis décongelés de cette manière.

    12. Les micro-ondes ont modifié le comportement catabolique de l’alcaloïde de plantes quand des légumes crus, cuits ou congelés ont été exposés même très peu de temps.

    13. Des radicaux libres cancérigènes se forment dans certaines formations minérales de plantes, surtout dans les légumes-racine crus.

    14. En raison des altérations chimiques des substances alimentaires, des dysfonctionnements surviennent dans le système lymphatique, entraînant l’aptitude à une dégénération des systèmes immunitaires de se protéger contre des tumeurs cancéreuses.

    15. Le catabolisme instable des aliments cuits au micro-onde altère leurs substances élémentaires, amenant des désordres du système digestif.

    16. Ceux qui ingèrent des aliments cuits au micro-onde ont montré une incidence statistiquement plus élevée de cancers stomacaux et intestinaux, plus une dégénération générale des tissus cellulaires de périphérie avec une baisse graduelle de la fonction digestive et excrétoire.

    17. L’exposition aux micro-ondes a entraîné une diminution significative de la valeur nutritionnelle de tous les aliments étudiés et une accélération marquée de la désintégration structurelle de tous les aliments.

    mico-onde1

    Chers amis, accros au micro-onde, continuez … Et surtout bon appétit à tous !


  • Attention aux produits chinois !

    On entend très souvent parler des produits chinois, comme par exemple les habits, les jouets, qui sont parfois toxiques et à éviter. Mais cet avertissement est également valable pour ce que nous mettons dans notre assiette et qui vient aussi de Chine.

    En plus des pollutions qui dépassent largement toutes les prévisions, l’utilisation des pesticides en Chine est beaucoup moins réglementée et contrôlée qu’en Europe.

    Voici, entre autres, 5 aliments chinois à ne pas acheter ! Lisez les étiquettes !

    1/ L’AIL

    AIL

    C’est peut-être l’aliment qui est le plus problématique, car de nos jour, l’ail que nous trouvons au supermarché provient presque toujours de Chine !
    En plus d’une production avec de grandes quantités de pesticides, l’ail chinois a le désavantage de mettre beaucoup de temps à nous parvenir. Ce qui veut dire, qu’il est moins frais, germé bien qu’il est été traité anti-germination et il est moins digeste. Les personnes qui ne digèrent pas l’ail, ne mangent pas de l’ail local !
    Il faut boycotter l’ail chinois et ne pas dire « je n’ai pas le temps de regarder quand je fais les courses. »

    2/ LES CHAMPIGNONS

    Chanpignon

    Les champignons dit « chinois » qui nous sont vendus sont soit en conserve soit séchés, 1/3 de cette importation vient de Chine. Ils sont pleins de pesticides, certains pays ont même interdit temporairement l’importation de ces champignons venant de chine.
    Ils contiennent de la tétramétrine, un insecticide puissant et cancérigène qui provoque aussi des spasmes musculaires ou des difficultés respiratoires.

    3/ LE JUS DE POMME

    Jus de pomme

    La France est un grand producteur de pomme, donc il faut vraiment faire exprès pour consommer du Chinois Mais on en trouve dans des produits transformés bons marchés.
    La pomme est le fruit qui demande le plus de pesticides pour sa culture. En Chine la quantité de pesticide est beaucoup plus élevée que ce qui est autorisé chez nous.

    4 / LE RIZ

    Riz

    Les chinois ont récemment vécu un énorme scandale concernant le riz, lorsque des tests ont mis en évidence que sa teneur en cadmium, un métal lourd toxique, était beaucoup trop élevée. Le cadmium est cancérigène, provoque des malformations osseuses, des insuffisances rénales etc. La contamination s’est faite par l’eau, quand les usines extrêmement polluantes se sont implantées près des rizières.
    Le riz chinois est heureusement destiné aux marchés locaux. Mais vérifiez toujours la provenance.

    5/LE TILAPIA

    Tilapia

    La majeur partie de la production de ce poisson provient de Chine. Arrivé assez récemment dans nos assiettes, ce poissons chinois est très apprécié pour sa chaire ferme, son goût peu prononcé de « poisson » et son absence d’arêtes.
    Mais c’est du poisson d’élevage ! Les fermes de piscicultures chinoises sont peu reluisantes, des bassins trop petits, des eaux fétides, pas d’hygiène, trop de produit chimiques, d’antibiotiques, d’hormones de croissance et des insecticides !!!


  • Danone obligé de retirer sa publicité mensongère après 15 années de matraquage et de dégâts

    Activia
    J’en avais parlé en début d’année voir ce lien :
    Actimel, Câlin and Co

    APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS AVEC LES YAOURTS « ACTIVIA » ET « ACTIMEL » : DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ.

    Danone avait oublié de nous dire que ses yaourts étaient destinés aux sujets anorexiques.

    Le « pavé dans le pot de yaourt » qu’a lancé Didier Raoult, chercheur français, dans la prestigieuse revue scientifique Nature de septembre 2009 a fini par être payant.

    Pour le patron du labo de virologie de la Timone, à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l’on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l’épidémie d’obésité qui frappe les enfants.

    Les probiotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont, selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées booster les défenses immunitaires. On en trouve plus d’1 milliard par pot d’Activia ou d’Actimel.

    Le hic, c’est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets. Un porc ainsi gavé de probiotiques, c’est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets !

    En fait, en début d’année, des chercheurs ont eu l’idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non-obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques, ceux qu’on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».

    Didier Raoult commente :

    « On a autorisé pour l’alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l’effet sur les enfants
    Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l’épidémie d’obésité infantile. En outre, il n y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie : « J’ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles ». Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles… »

    Finalement, les semeurs d’alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n’éclate trop au grand jour. C’est ainsi qu’ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l’obligeant, selon les termes délicats des grands journaux « à revoir sa copie » (un monstre comme Danone, ça se ménage).
    Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby, puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble plus de 1,5 milliards d’euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %. Mais ne nous faisons guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manœuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs, il n’y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu’on nous invente une autre « salade à la mode ».

    Activia1
    Didier Raoult est professeur de microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses. Il dirige l’Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Émergentes (URMITE) de Marseille. Le Grand Prix Inserm 2010 lui a été décerné à 58 ans pour l’ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa découverte des virus géants.


  • En Allemagne, la grande distribution veut bannir les OGM

    OGM1

    Finis les poulets et les pintades nourris aux OGM en Allemagne ?

    A Quand en France ?

    Selon le journal professionnel de l’agroalimentaire Lebensmittelzeitung, des supermarchés allemands ont demandé à leurs fournisseurs, le 28 août dernier, de cesser d’utiliser des aliments génétiquement modifiés pour la production d’œufs et de volailles. Une exigence que la grande distribution souhaite voir mise en pratique dès le 1er janvier 2015.

    « Nous refusons de céder au chantage » a réagi, dans un premier temps, le président de la fédération de l’industrie allemande des volailles (ZDG).

    Ces dix dernières années, les agro-industriels s’étaient abstenus de recourir aux aliments OGM pour nourrir les volailles. Mais en février 2014, la fédération allemande décide de suivre les industries anglaises et danoises en introduisant des aliments génétiquement modifiés. Ils justifient ce changement par une pénurie présumée de soja sans OGM. Ce que contestent les supermarchés allemands : ces derniers affirment qu’il y a assez d’aliments brésiliens sans OGM pour fournir les besoins du marché européen.

    L’industrie de la volaille a finalement consenti à la création d’un groupe de travail sur « le soja dans l’alimentation animale » qui sera placé sous l’égide d’une association de bien-être animal [1]. Des analyses sur les potentielles contaminations seront menées, et des clarifications juridiques apportées en matière d’étiquetage. Si le groupe de travail parvient à la conclusion qu’une alimentation sans OGM est possible, la fédération de l’industrie allemande des volailles s’engagera à suivre cette voie.

    «C’est une étape importante vers la démocratie alimentaire, le droit de choisir ce que vous mangez, et le droit de savoir comment cela a été produit», a réagi la militante écologiste indienne Vandana Siva.
    « En prenant position contre les industries biotechnologiques et des volailles, les supermarchés allemands ont prouvé qu’il est possible de répondre à la demande des consommateurs pour des volailles nourries avec des aliments sans OGM et, ce faisant, d’imposer des changements importants dans la chaîne d’approvisionnement, malgré la pression de Monsanto et des associations professionnelles du secteur », se réjouit Ronnie Cummins, directeur international de Organic Consumers Association.

    Des détaillants allemands indiquent également travailler à la mise en place d’une chaine d’approvisionnement en viande de porcs et de bœufs nourris sans OGM.

    OGM2


  • REACTION DU CORPS APRES AVOIR BU UN COCA

    COCA

    Soleil, chaleur, gorge sèche. Votre main se referme sur la canette en fer-blanc, glacée, et constellée de petites gouttes d’eau. Vous faites pivoter l’anneau du couvercle… « Pshhht ! », c’est le soulagement. Le liquide pétillant s’écoule à flots dans votre gorge. Le gaz carbonique vous monte au nez, vous fait pleurer, mais c’est si bon ! Et pourtant …

    Une dizaine de minutes plus tard


    La canette vide,
    vous avez avalé l’équivalent de 7 morceaux de sucre ! En principe, vous devriez vomir d’écœurement. Mais l‘acide phosphorique contenu dans la boisson gazeuse masque le sucre par un goût acidulé, donnant ainsi l’illusion de désaltérer.

    Après une vingtaine de minutes

    Votre taux de sucre sanguin augmente brutalement, mettant une première fois votre organisme à l’épreuve. Votre pancréas s’emballe, sécrète de l’insuline en masse. Celle-ci est malgré tout vitale, elle seule peut permettre de transformer l’énorme surplus de sucre que vous avez dans le sang en graisse, ce que votre corps est mieux capable de supporter. En effet, il peut stocker la graisse, certes, sous forme de bourrelets disgracieux, mais provisoirement inoffensifs, tandis que le glucose est pour lui un poison mortel lorsqu’il est en haute dose dans le sang. Seul le foie est capable de stocker le glucose mais sa capacité est très limitée.

    Après une quarantaine de minutes

    La grande quantité de caféine présente dans le Coca est entièrement absorbée par votre corps. Elle dilate vos pupilles et fait monter votre pression sanguine. Au même moment, les stocks de sucre dans votre foie saturent, ce qui provoque le rejet du sucre dans votre sang.

    Après ¾ d’heure

    Votre corps se met à produire plus de dopamine. Il s’agit d’une hormone qui stimule le « centre du plaisir » dans le cerveau. Notez que la même réaction se produirait si vous preniez de l’héroïne. Et ce n’est pas le seul point commun entre le sucre et les drogues. Le sucre peut également provoquer une dépendance. A tel point qu’une étude a démontré que le sucre était plus addictif que la cocaïne. Ce n’est donc pas un hasard si « l’accro » qui s’apprête à boire son Coca est aussi fébrile qu’un narcomane en manque.

    Après 1 heure

    Vous entrez en chute de sucre (hypoglycémie), et votre niveau d’énergie, aussi bien physique que mental, s’effondre. Vous avez envie de reprendre un Coca-Cola.
    Pour éviter cette cascade de catastrophes, la seule véritable solution est de boire de l’eau.

    Pourquoi arrêter le Coca

    Réfléchissez-y. Après l’effort, vous pouvez aussi avoir envie de boire un Coca-Cola ou une bière bien fraîche, mais vous vous rendrez compte que cela ne vous procure pas un plaisir aussi intense que l’eau.
    L’eau est le plaisir suprême quand on a vraiment soif, de même que, lorsqu’on a faim, lors d’une grande promenade en montagne par exemple, il n’y a rien de tel qu’un saucisson, qu’on ne touchera plus une fois rentré à la maison et repris le rythme habituel (quoique …).
    Mais il n’y a pas que le plaisir.

    Boire de l’eau réduira votre consommation de toutes les substances néfastes qu’on trouve dans les sodas, à commencer par :

    • l’acide phosphorique, qui interfère avec le métabolisme du calcium, et cause de l’ostéoporose ainsi qu’un ramollissement des dents et des os ;
    • le sucre, facteur de diabète, maladies cardiovasculaires, inflammation chronique, arthrose, cancer ;
    • l’aspartame : il y a plus de 92 effets secondaires liés à la consommation d’aspartame, dont les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la fragilité émotionnelle, le diabète ;
    • la caféine, qui provoque tremblement, insomnie, maux de crâne, hypertension, déminéralisation et perte de vitamines.

    Sans compter que l’acidité du Coca-Cola est désastreuse pour les dents. Avez-vous déjà remarqué comme vos dents sont râpeuses après avoir bu du Coca-Cola ? Plus acide que le jus de citron, il peut-être utilisé pour décaper les pièces en métal (faites l’expérience de laisser une pièce sale de 50 centimes pendant une demi-heure dans un verre de Coca). L’émail de vos dents devient poreux, jaunâtre, grisâtre lorsque vous buvez souvent du Coca-Cola et c’en est la conséquence. Inutile enfin, de parler des effets sur l’obésité : surtout chez les enfants, la consommation de sodas augmente le risque de 60 %.

    Il n’y a aucune bonne raison de faire boire des sodas à vos enfants, sauf si vous voulez
    • augmenter leur risque de diabète ;
    • augmenter leur risque de cancer ;
    • leur créer une dépendance au sucre.

    Alors voilà une bonne source d’économies en ces temps difficiles : ne plus laisser aucune boisson sucrée franchir le seuil de votre maison. Et réapprendre à boire de l’eau : commencez votre journée par boire un grand verre d’eau, avant même le petit-déjeuner. Vous ferez un merveilleux cadeau à vos reins, eux qui travaillent si dur à nettoyer votre sang toute la journée. Ils seront plus sains, plus propres, et vous vous sentirez en meilleure forme.

    _____________________________________________________________________________________


  • Comme nous sommes tristes !!! … Quoique …

    nutella

    La pénurie de noisettes en Turquie menace le Nutella

    Avis aux accros à la plus célèbre pâte à tartiner : il est encore temps de vous ruer au supermarché pour faire des stocks ! En raison de conditions météorologiques désastreuses, la Turquie, premier producteur de noisettes – 70 % des récoltes mondiales – est touchée par une importante pénurie, rapporte Le Parisien, reprenant une information diffusée par plusieurs médias anglo-saxons.

    Le prix des noisettes ayant déjà augmenté de plus de 60 % cette année, celui du Nutella, mais aussi du Kinder ou des Ferrero Rocher risque, par ricochet, d’en pâtir. Le cours de la tonne de noisettes a littéralement explosé, passant de 6 500 dollars en février à 10 500 dollars aujourd’hui, note le Guardian.

    La faute à une météo qui n’en finit pas de désespérer les producteurs : en mars, des épisodes de gel et de grêle dans le nord de la Turquie, près de la mer Noire – là où sont cultivées les noisettes –, ont frappé plus des deux tiers des fleurs de noisetier. Conséquence : seules 540 000 tonnes du petit fruit à coque devraient être vendues cette année, contre 800 000 tonnes en temps normal, soit un déficit de 260 000 tonnes.

    Un pot de Nutella contenant une cinquantaine de noisettes, la compagnie Ferrero achète, à elle seule, un quart des noisettes produites dans le monde pour confectionner ses célèbres sucreries, selon l’Agence italienne pour le commerce. Si les Français – premiers consommateurs de Nutella, selon le site Ferrero – sont d’ores et déjà inquiets, le groupe, lui, n’a pas encore fait de commentaires.

    Finalement on s’en fout un peu …

    _______________________________________________________________________________________