Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.
Extrait I. Le Papillomavirus
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Il est important de bien réfléchir, pour chaque vaccin, à son rapport bénéfice/risque pour vous, selon votre situation individuelle, qui n’est pas celle d’un autre.
Je maintiens d’abord ma méfiance contre Gardasil et Cervarix en milieu scolaire.
J’ai lancé il y a moins de 15 jours, avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN), une pétition contre le projet de vaccination des enfants, filles et garçons du primaire dès 9 ans, à propos du cancer du col de l’utérus et d’autres localisations d’infections virales dues au papilloma virus (HPV).
La pétition que vous pouvez encore signer – si ce n’est déjà fait – et faire tourner, a été signée ce jour par près de 350 000 personnes.
Vous la trouverez sur le site :PETITION
Je rappelle que 700 professionnels de santé avaient déjà signé en mars 2014 une pétition demandant « la mise en place d’urgence d’une mission parlementaire sur l’opportunité de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, arguant de l’absence de preuves de son efficacité, de son coût particulièrement élevé et du risque d’effets indésirables graves. »
Mais lors de la présentation du Plan Cancer 3, le président de la République François Hollande, mal informé, a affirmé que « ce vaccin a fait la preuve de son efficacité ». (Note de l’auteur du blog : Mais pas le président!)
Il ne sait pas que le frottis reste à ce jour le meilleur moyen de prévenir le cancer du col utérin. En effet, il permet de détecter des lésions risquant d’évoluer vers le cancer.
Soulignons que 6 millions de frottis sont réalisés chaque année alors que 500 000 seraient suffisants si l’on expliquait clairement et sans le moindre jugement quelles sont les personnes qui sont à risques.
Je suis convaincu que les 2 vaccins concurrents contre le cancer du col de l’utérus ne sont pas fiables d’une manière certaine et qu’il ne faut pas accepter la vaccination des enfants dès 9 ans, comme cela était proposé par certains experts. Même si les autorités se veulent rassurantes, même si les laboratoires fabricants réfutent toutes les critiques et les dangers, n’insistant que sur les bénéfices en nous inondant de publicités sous le titre « Un rendez-vous vaccinal pour les adolescents ».
Voici leurs arguments majeurs sans cesse répétés : 170 millions de doses ont été injectées et déjà 5 millions en France, et les conclusions sont toujours les mêmes : « aucun lien de causalité ne peut être établi entre le vaccin et les complications. » Pour renforcer cette pression, une pétition favorable à la vaccination contre le HPV, signée par 5000 praticiens de seize sociétés savantes est lancée, soutenue en outre par l’Académie de médecine.
Évidemment, quand il y a décès on parle de « cause inexpliquée », ou bien c’est la « mort subite du nourrisson ». Et si vous n’êtes pas d’accord, vous n’êtes pas d’un bon niveau scientifique. Je connais bien ce genre d’attaque qui vise à ce que nos enfants et petits-enfants soient vaccinés en masse et sans discuter. [ … ]
Signé du Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.
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