La justice a tranché : Jacqueline Sauvage (graciée !!!) va rester en prison.
Le tribunal d’application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne) a rejeté vendredi sa demande de libération conditionnelle, a annoncé la procureure de Melun, Béatrice Angelelli. Condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, cette femme de 68 ans a ensuite été graciée « de façon totalement bidon » par François Hollande, devenant ainsi le symbole des violences conjugales.
Le parquet qui avait pris des réquisitions favorables à la remise en liberté de cette femme de 68 ans, devenue un symbole des violences conjugales, « va faire appel », a ajouté la procureure.
C’est au sein de la prison de Réau (Seine-et-Marne), où Jacqueline Sauvage a été transférée début février pour subir une expertise psychologique et médicale destinée à « évaluer » sa « dangerosité » (on croit rêver !) que le tribunal d’application des peines (TAP) a siégé pour rendre sa décision sur sa demande de libération conditionnelle présentée à la suite de sa grâce.
Comment peut-on avoir une telle inhumanité, en se cachant derrières des règlements stupides ? Nous marchons toujours plus sur la tête !!!
Pour le juge, les 47 ans de violence conjugale sont de sa faute ! Il dit :
«L’importante médiatisation de l’affaire rend difficile une authentique démarche de réflexion pour madame Sauvage qui est encouragée à se cantonner dans un positionnement exclusif de victime sans remettre en question son questionnement psychique personnel et sans s’interroger sur sa part de responsabilité dans le fonctionnement pathologique de son couple» !!!!!!