Les employés de Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen jusqu’à nouvel ordre. Monsanto est notamment accusé d’avoir influencé les évaluations de dangerosité du Roundup, son désherbant qui contient du glyphosate.
Par « employés » entendez lobbyistes !
La conférence des présidents de l’institution a pris cette décision à l’unanimité jeudi matin, deux semaines après que les responsables du géant américain de la chimie ont refusé de se présenter devant le Parlement pour discuter des Monsanto Papers. Monsanto est notamment accusé d’avoir influencé les évaluations de dangerosité du Roundup, son désherbant qui contient du glyphosate.
Les responsables de l’entreprise avaient décliné l’invitation dans un courrier envoyé mi-septembre, arguant que l’hémicycle européen n’était pas le lieu où discuter de tels sujets. « En d’autres termes, Monsanto veut pouvoir accéder au Parlement uniquement lorsque ça l’arrange, pour défendre ses intérêts derrière des portes fermées, mais pas pour débattre démocratiquement lors d’une audition ouverte », constate Philippe Lamberts. « Le Parlement a donc décidé de ne pas se laisser dicter les termes du dialogue. »