Parler d’un livre est une tâche délicate … Ce qui peut plaire à l’un peut déplaire à l’autre. De plus c’est le premier de cette rubrique et la question qui se pose est par lequel commencer, qui aura le privilège d’être le premier. Quand je finis de lire un livre et s’il m’appartient, j’ai pris l’habitude de lui attribuer une note sur dix que j’écris au crayon sur la dernière page.
J’avais mis 9/10 à l’écrivain Haruki Murakami pour son livre « Chronique de l’oiseau à ressort » de même pour son dernier ouvrage paru en France en 2012 intitulé « 1Q84 ».
C’est de celui-ci que je dirai deux mots et dont bien sûr je conseille la lecture.
Je ne vous ferez pas l’injure de recopier une partie de l’article Wikipédia sur Haruki Murakami, allez-y et vous saurez tout sur l’auteur.Parlons de 1Q84, attention aux paresseux ou à ceux qui ont peu de temps pour lire, comme par exemple ceux qui ne lisent qu’aux toilettes (j’en connais et pas que pour la littérature de m…) attention donc il y a trois tomes d’environ 530 pages chacun ! Rassurez-vous ça se lit très bien. Comme souvent chez Murakami on a l’impression qu’on pourrait en lire un quatrième et un cinquième tome.
L’histoire se déroule dans deux mondes, un monde réel de 1984 et un monde parallèle de 1Q84 avec un ciel à deux lunes, deux mondes qui se mêlent, cohabitent et qui peuvent être tous deux la réalité. C’est une œuvre de fiction troublante, un roman d’aventure et une histoire d’amour entre Aomamé et Tengo. Il aborde aussi le problème des sectes, des groupes d’illuminés créés par les échecs de nos sociétés.Pour bien comprendre l’esprit un peu tordu de Haruki Murakami je le citerai, voici ce qu’il dit de son roman : « Partant du principe que le futur, comme nous le concevons, fait déjà partie des inventions de notre passé, j’ai pensé prendre le chemin inverse et reconstruire depuis le présent ce qui a pu arriver dans d’autre futurs également révolus, des fait qui ne sont pas advenus mais qui auraient pu être. Moins réels qu’une prémonition, moins diffus qu’une simple invention. Un temps possible, avec sa nostalgie propre. »
Bonne lecture.