Qui n’a pas encore eu son cancer ? Episode I

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Source Jean-Paul Pougala – Cameroon Voice

Comment l’Europe empoisonne sa propre population

Il existe une histoire terriblement triste qu’on a cachée à des générations d’Européens. Ils sont donc nés, ont grandi et sont morts restant complètement idiots, ignares de tout ce qui les entourait. Ils sont morts idiots car ils n’ont jamais pu se poser une question qui pourtant était tellement élémentaire : Depuis la révolution industrielle au 19ème siècle, qu’a-t-on fait de tous les déchets toxiques résultats des erreurs et tâtonnements du début de l’industrialisation ?

Je parlerai seulement des déchets, pas des fuites et accidents nucléaires ni de la conséquence des essais nucléaire en altitude c’est à ajouter.

Je dirai aussi qu’il y a de plus en plus de cancer. Les « autorités » vous ont mis dans le crane qu’autrefois on ne savait pas de quoi on mourrait, mais c’était pareil. Et vous l’avez cru !
Regardez autour de vous, ouvrez les yeux. L’OMS prédit «La fréquence des cancers pourrait augmenter de 50 % dans le monde, avec 15 millions de nouveaux cas par an en 2020.»
Et on nous dit : « C’est à cause du tabac !!! » Facile ! Comme ça c’est de votre faute, pas de la nôtre !
Une femme sur 7 a un cancer du sein et un homme sur 5 un cancer de la prostate et ils n’étaient pas forcément fumeurs (je sais de quoi je parle).

L’Europe, une vraie poubelle radioactive

La vérité tenue secrète est que l’Europe, toute l’Europe est une sorte de poubelle radioactive. En Europe s’est passé quelque chose de très préoccupant. C’est que chaque pays cherchant à faire le malin a en toute confidentialité enfoui ses déchets radioactifs chez le voisin. Et ce voisin, ignare de ce que l’autre était venu enterré chez lui, est aussi allé enterrer ses propres déchets chez un autre voisin encore. Des années ont passé. Et la facture se présente très lourde à supporter et se traduit en prolifération des cancers dans toute l’Europe.

Historique

Nous sommes en 1949, le Royaume-Uni, va débuter une activité nocturne légèrement suspecte aux larges des côtes françaises : immerger ses déchets radioactifs dans la mer, à 15 km seulement des côtes françaises du Cap de La Hague. Cette activité va durer 17 longues années avant que la France ne le découvre et y mette fin.

Au même moment, dans les années 60, la France allait aux larges des côtes espagnoles enfouir ses propres déchets dans l’Océan Atlantique. Elle reconnait avoir ainsi enterré 14 000 tonnes de déchets radioactifs en mer.

En 1967, accompagnée de 4 complices : l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, la France va immerger 36 000 fûts contenant 11 000 tonnes de déchets radioactifs aux larges des côtes espagnoles de la Galice.

Elle va récidiver en 1969, cette fois-ci avec une nouvelle bande de complices : l’Italie, la Suède et la Suisse vont venir s’ajouter à l’ancienne bande de la Belgique et du Royaume-Uni pour l’immersion de 9 000 tonnes de déchets radioactifs en mer. Cette fois-ci, on le fait aux larges des côtes françaises de la Bretagne. De toutes façons, les Bretons sont un peuple à part, un peu rebelle qui ne se sent pas très français ; il peut donc être sacrifié. Encore aujourd’hui en 2014, il n’existe aucune station de péage sur les autoroutes bretonnes, parce qu’ils n’en veulent pas et donc, chez eux toutes les autoroutes sont gratuites. Et en 1969, ce peuple breton n’est pas au courant et ne peut donc pas réagir et se rebeller.

Tout cela a été interdit en 1983, avec la Convention de Londres. Conséquence, tous les pays européens ne savent plus quoi faire de leurs déchets qu’ils continuent à produire. C’est un peu le sauve-qui-peut avec pour conséquence naturelle l’augmentation exponentielle du nombre de décès dus à des cancers.

Mais en 1996, l’association écologique italienne Legambiente a tenu une conférence pour dire qu’une entreprise britannique dénomméeODM (Oceanic Disposal Managemnt) proposait ses services pour contourner l’interdiction de la Convention de Londres. Elle justifiait ses services en disant que la convention de Londres interdisait de ne pas enfouir les déchets radioactifs dans les mers et les océans alors qu’elle les enfouissait plutôt sous la mer.
Et pendant 20 ans tous les États européens se sont cachés derrière cette nuance pour continuer à enterrer des bateaux entiers pleins de déchets. C’est ce qui explique que la plupart des poissons pêchés aux larges des côtes européennes sont radioactifs.

C’était en tout cas la technique la plus utilisée par tous les Européens pendant plusieurs décennies, une vraie politique de l’autruche : enfouir la tête dans le sable pour ne pas affronter le problème en face. Et cela consistait tout simplement à prendre un vieux bateau destiné à la casse, le remplir de déchets radioactifs ou toxiques et aller le faire couler aux larges des côtes européennes.
Ainsi, pratiquement toutes les côtes européennes de la Méditerranée et de l’océan Atlantique, mais aussi de la Manche sont pleins d’épaves de bateaux contenant des déchets toxiques. De temps en temps, quelques déchets remontent à la surface ou sont tout simplement découverts par les pécheurs. Dans toute l’Europe c’est une véritable catastrophe nucléaire avec une montée vertigineuse des cas de cancer de tout genre.

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