Aliments pour animaux : À quand la fin du scandale ?

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Pépé
Pépé chien abandonné qui a trouvé un foyer chez nous depuis bientôt 6 ans. Il a toujours refusé de manger des croquettes. Pas con le type !

Il était une fois Canis lupus, le loup, qui fait peur ou qui fascine.

Un peu d’histoire.

C’est l’ancêtre commun de toutes les races de chiens avec lesquelles nous vivons aujourd’hui. Le lien qui unit les humains et les canidés est ancien, comme l’attestent des vestiges âgés de 400.000 ans. D’après des études archéologiques et génétiques, la domestication du chien remonte au Paléolithique supérieur, il y a entre 17.000 et 14.000 ans.

Le chien a été la première espèce animale à avoir été domestiquée, avant la domestication d’autres espèces comme le porc et petits ruminants.
On a longtemps considéré que la domestication était le résultat de l’association entre deux prédateurs hautement performants qui pratiquaient une chasse en collaboration ou en rivalité.
Actuellement, sur la base d’analogies avec les sociétés humaines contemporaines vivant selon un mode préhistorique, on pense plutôt que de jeunes louveteaux ont été ramenés au campement pour plusieurs raisons :

• Ces animaux faisaient l’objet de soins de la part des femmes et étaient conservés pour diverses raisons : affectives, alimentaires, voire religieuses … Le chien aurait donc été au départ un animal de compagnie.

• Une étude des rapports entre aborigènes australiens et chien sauvages dingos révèle la possibilité d’une autre fonction peu connue. Pendant les nuits très froides du désert australien, hommes et dingos se blottissent les uns contre les autres afin de mieux se tenir chaud. Le dingo serait donc un petit chauffage sur pattes ou une couverture ambulante.

• Enfin, certains attirent l’attention sur le rôle psychologique du chien comme animal de compagnie, qui aide l’homme à conserver son équilibre psychologique. Plus spécifiquement, les jeunes chiens pourraient avoir été des substituts d’enfants. Tout comme les groupes humains récents vivant de chasse et de cueillette, l’homme du Paléolithique se trouvait confronté à une mortalité considérable de nouveau-nés et de jeunes enfants. Les chiots pouvant alors jouer un rôle dans l’apaisement des mères concernées.

• Plus tard seulement, on se serait rendu compte de leur utilité pour la garde et la chasse.
Ainsi pendant des millénaires les chiens vivaient proche des humains, dans la même meute, partageant les restes de l’alimentation carnée.

Et puis un jour le profit a débarqué dans leur vie

Comme dans d’autres domaines, l’industrie agroalimentaire toujours à l’affut du gain, a réussi, à coups de publications pseudoscientifiques et d’annonces publicitaires, 
à convaincre une grande partie des propriétaires d’animaux que l’alimentation de leur compagnon 
à quatre pattes est affaire de professionnels 
et qu’il est risqué, sous peine de carences graves, de préparer soi-même leur ration alimentaire !

On pourrait se demander comment ont fait les espèces canines et félines pour survivre plus de 20 000 ans avant l’invention des croquettes !

Et le résultat aujourd’hui …

Les différentes usines produisant des croquettes et autres aliments pour animaux de compagnie ont comme objectif principal de valoriser, par des profits financiers, les différents déchets de l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire humaine. Dans cette approche de nature purement financière, l’aspect de la santé est relégué au second plan et n’a, par conséquent, plus d’intérêt. Les ingrédients ne pouvant plus servir à la consommation humaine prennent ainsi le chemin de l’alimentation de nos animaux de compagnie. Les sources d’approvisionnement sont pour ainsi dire inépuisables et d’autres vont encore être découvertes. Il n’est donc absolument pas étonnant que toutes les grandes marques soient aux mains de grandes sociétés multinationales.

Animaux malades et viande impropre à la consommation

La partie carnée, généralement sous la forme de farine de viandes, dont la provenance est occultée, ainsi que les graisses animales entrant dans la composition des croquettes et des boîtes, sont achetées auprès de sociétés d’équarrissage : animaux de fermes malades ayant été traités par des médicaments divers dont des antibiotiques, euthanasiés pour des raisons diverses ou encore en putréfaction.

On peut également y retrouver des aliments périmés provenant de différentes grandes surfaces. Pour ne pas perdre de temps, certaines sociétés d’équarrissage ne prennent même pas la peine d’enlever les emballages, souvent sous forme de différentes matières plastiques. Dans certains pays, des chiens et chats, euthanasiés par des vétérinaires, peuvent prendre le chemin de l’équarrissage pour être transformés en farine de viande et en graisse animale!

Becs, plumes, pattes, excréments de volailles ou sabots, peaux, urines, glandes mammaires, tumeurs, matières fécales sont des parties intégrantes des farines de viandes.

Déchets végétaux : maladies et allergies

Dans l’ensemble, la grande partie de la composition des croquettes et des boites est formée de céréales et déchets végétaux variés provenant des différentes usines de transformation. Les céréales contenues dans la nourriture animale industrielle sont des lots déclassés pour la consommation humaine, par exemple à cause de mauvaises conditions de stockage (humidité, moisissures). Ces céréales impropres à la consommation peuvent provoquer des maladies chez l’animal comme la mycotoxicose (intoxication alimentaire par des mycoses), potentiellement mortelle.

Les différents déchets végétaux sont par exemple :

• Les glutens sous différentes formes, qui sont des résidus provenant de minoteries particulièrement indigestes. Ces mêmes glutens sont impliqués dans des allergies alimentaires, insuffisances rénales …

• Les farines de soja transgéniques, obtenues après extraction d’huiles souvent rances comme apport intéressant en protéines.

• La cellulose, un ingrédient d’après les fabricants particulièrement digeste qui n’est autre qu’un déchet encombrant et inépuisable en provenance des scieries.
Par ailleurs, la façon dont sont préparés les aliments détériore absolument toutes les vitamines des matières premières utilisées, au final rajoutées de façon synthétique. N’oublions pas non plus la dose de colorants chimiques intégrés pour leurrer les propriétaires d’animaux sur la qualité de la nourriture.

Des substances à scandale

Outre ces « aliments» révoltants que les industriels n’hésitent pas à faire entrer dans la composition des croquettes et des boites de nos animaux, de nombreux scandales démontrent l’addition d’autres substances. Parmi celles-ci, nous pouvons trouver de la mélamine (substance provenant du plastique) utilisée de façon frauduleuse afin d’augmenter le taux de protéines brut dans la nourriture pour animaux, du BHT, conservateur très controversé à cause de ses propriétés cancérigènes, ou bien encore de la mort au rat … Toutes ces substances ont provoqué la mort de milliers de chiens et de chats dans le monde.

Il parait évident que la nourriture industrielle pour animaux de compagnie n’est rien d’autre que du poison très rentable pour ceux qui les produisent. Impliquée dans de nombreuses maladies, elle altère la santé et la longévité de nos amis.

Elle est aussi souvent la cause des mauvaises odeurs du pelage, de l’haleine ou des matières fécales.

Il faut donc éviter à tout prix ce type d’alimentation au profit d’une alimentation saine et équilibrée adaptée à l’animal.

Aliment Frankenstein. Source : Dr Klaus Dieter Kammerer

Certains aliments industriels contiennent des ingrédients cancérigènes. C’est notamment le cas de conservateurs, le BHA (E320), le BHT (E321), de colorants, l’érythrosine (E127). Les croquettes ont tendance à avoir une teneur trop faible en vitamine du fait que lors de la fabrication des croquettes, les ingrédients ont été chauffés à haute température, détruisant ainsi la plupart des vitamines qu’elles contenaient. Ainsi, pour palier à ce manque, les industriels utilisent des vitamines de synthèse. Et pour combler le déficit en vitamines K, ils incorporent aux croquettes une de ses formes synthétiques:
La vitamine K3 pourtant connue pour sa toxicité sur le foie, a telle point que son utilisation a été prohibée pour les produits à destination de la consommation humaine.
Ainsi, à l’heure où de plus en plus de propriétaires de chats et de chiens s’intéressent à l’alimentation de leurs chiens, les croquettes apparaissent de moins en moins comme une nourriture appropriée.

De plus, l’important chauffage des matières premières dans de la vapeur d’eau à haut pression jusqu’ à 250° et le séchage ultérieur par air chaud désagrègent les glucides mais dénaturent les protéines et les lipides et détruisent toutes les vitamines naturelles. Les nutriments secondaires et substances bioactives essentiels à la santé de l’organisme animal à long terme sont également détruits ou altérés. C’est pourquoi, on ajoute ensuite aux aliments un pré mélange de sels minéraux et de vitamines qui est généralement trop fortement dosé. Les phyto-estrogènes sont en revanche largement conservés et agissent comme les hormones sexuelles endogènes au niveau de l’organisme en ayant également la même action sur le métabolisme osseux. De plus les dépôts lipidiques entrainent une sclérose vasculaire et par conséquent une hypertension et des maladies cardiovasculaires.
Chez le chien, ce mode de nutrition fait apparaître une suralimentation, une fibrose ostéo-dystrophique, une ostéochondrose (OCD), des dysfonctionnements hormonaux, des hypervitaminoses à vitamine A et D3 ainsi que leurs conséquences, à savoir des anomalies du squelette associées à une dysplasie de la hanche. Le surdosage en vitamine D3 dans la nourriture et les préparations vitaminées de sels minéraux peuvent à eux seuls entraîner la maladie de Legg-Calvé-Perthes qui se caractérise par une nécrose aseptique de la tête fémorale et des tuméfactions cylindriques et en forme de champignons.

Ceci peut donc faire apparaître une DH (dysplasie de la hanche). Les aliments prêts à l’emploi qui sont le plus souvent additionnés d’une substance stimulant l’appétit entraînent, du fait de la plus grande prise de nourriture, une adiposité plus ou moins marquée et à long terme, des affections chroniques de divers systèmes organiques, notamment du système cardiovasculaire. L’alimentation moderne pour animaux conçue en laboratoire a été à l’origine de la dysplasie de la hanche du chien. Alors que les veaux et les porcs présentant des anomalies pathologiques de leur squelette sont abattus lorsqu’ils ont atteint un certain stade staturo-pondéral après quelques mois, le chien est obligé de continuer à se déplacer le restant de sa vie sur ses os abîmés.

Et tous les propriétaires de chiens et chats sont persuadés (parce que ça les arrange bien) que « oui bien sûr, mais moi, j’utilise les produits MACHIN qui sont très bien. »

Le vice suprême de l’industrie agroalimentaire c’est d’avoir créé des marques pour vendre les mêmes produits plus chers et seulement chez les vétérinaires qui en profitent !

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