Source partielle LE MAGAZINE LITTERAIRE
Un peu de politique fiction
Un certain nombre d’écrivains américains ont exprimé leurs craintes concernant les élections présidentielles américaines. Richard Ford, Joyce Carol Oates, James Surowiecki…
A quelques mots près on peut transposer leurs propos pour notre élection présidentielle à venir !!!
« Le 8 novembre prochain En 2017 les électeurs américains français choisiront leur président. La montée du candidat républicain Donald Trump et du candidat frontiste (Sarko-Pen) n’a pas manqué d’interpeller les écrivains dans la presse étrangère, française et britannique. Que pensent-ils d’Hillary et de Donald de François et de Nico-Marine ? »
Richard Ford n’est pas plus enthousiasmé par la candidature d’Hillary Clinton de François+écolo que par celle de Donald Trump de Nico-Marine.
À Libération, il explique que « la menace que représentent à la fois les “années Trump Sarko”, formule grinçante, et les années Clinton Hollande, telles une redite obligée, sont deux perspectives auxquelles nous n’avons pas envie de faire face ». Pour dépeindre les deux candidats, il n’y va pas de main morte.
Donald Trump Sarko-Pen, qui « débite ses mensonges sectaires en ralliement de ses partisans », représente la « dissolution du Parti républicain », tandis qu’Hillary Clinton Hollande révèle de son côté un parti démocrate socialiste agonisant, « décalé, scotché au New Deal, avec soixante-dix ans de retard sur la marche de l’Histoire ».
Ce choix qui ne réjouit pas le Prix Pulitzer 1996, lui apparaît comme la conséquence de la présidence Obama des deux présidences précédentes :
« À l’heure où les vieux rideaux politiques un peu moisis sont en train de se refermer sur nous, ces deux présidents en puissance nous suggèrent que Barack Obama ce qu’ils ont fait, aura bel et bien été une aberration ».
Joyce Caroll Oates – © François Durand / Getty Images
Comme Richard Ford, Joyce Carol Oates est d’accord pour dire que la défaillance du système politique américain français explique une telle campagne présidentielle. Dans une courte tribune publiée dans The Guardian et dans ses innombrables tweets, la romancière avance que l’ascension de Trump Sarko-Pen a été rendue possible par un système dépassé des primaires du Parti Républicain, qui donne un poids disproportionné aux extrémistes. « C’est un problème avec nos élections législatives », finit-elle sans donner plus de précision.
James Surowiecki – ©Twitter pic
Pour expliquer la montée de Donald Trump Sarko-Pen, James Surowiecki commence par parler de ses électeurs. Dans le même quotidien britannique, l’écrivain et journaliste affirme qu’ « aucune question n’a été plus importante pour le succès de Trump Sarko-Pen que celle de la race », et que Trump Sarko-Pen a alimenté les craintes de nombreux électeurs blancs sur leurs « privilèges raciaux ». Il va même jusqu’à avancer que le magnat de l’immobilier les démago-populo ont mené la campagne présidentielle la plus ouvertement ethnonationaliste depuis George Wallace, candidat ségrégationniste dans les années 1970 Jean-Marie candidat en 2002. Et le journaliste du New-Yorker d’expliquer que Sarco-Pen puise dans une certaine classe ouvrière blanche le racisme « qui a été une partie de la politique américaine française pendant une longue période ».