Le bureau politique des Républicains a tranché : François Fillon reste l’unique candidat de la droite et du centre. Certains de ceux qui s’apprêtaient à lui tourner le dos redeviennent ses soutiens.
La valse des yoyos
De rebondissements en rebondissements. Tandis que Marine Le Pen et Emmanuel Macron poursuivent tranquillement leur campagne, la droite continue de se débattre. Après la manifestation de soutien populaire organisée dimanche au Trocadéro, le retrait d’Alain Juppé ce lundi, François Fillon est redevenu le premier choix des Républicains. Seulement ? Le centre, c’est à dire l’UDI, l’a lâché…
En manque de plan B pour le remplacer, le bureau politique des Républicains n’a donc pas eu d’autre choix que de renouveler sa confiance à François Fillon, le large vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Lors de ce comité, Gérard Larcher, un soutien vacillant de François Fillon a estimé que « son » candidat avait « mis fin aux hésitations. Le débat est clos ».
Pas de plan B, ni C, ni D … etc
Ceux qui commençaient à douter de lui et à tourner casaque au sein même de son propre camp en sont pour leurs frais. C’est le cas par exemple de Valérie Pécresse, de Bernard Accoyer ou encore de Xavier Bertrand.
Ce matin, face aux dirigeants de PME conviés par la CPME, François Fillon est apparu déterminé, se présentant, comme depuis le début de la campagne lorsque les questions économiques ont pu être abordées, comme le seul candidat proposant un programme de rupture.
Toutefois, la suite de la campagne ne risque pas d’être un long fleuve tranquille pour François Fillon. L’enquête judiciaire se poursuit. Sa mise en examen est même envisageable. Le débat n’est donc peut-être pas clos.