Bornéo : la forêt qui couvrait complètement l’île en 1950 est sur le point de disparaître si le rythme de déforestation de la forêt primaire ne ralentit pas.
Il n’y a aucune raison que la déforestation s’arrête.
Que peuvent quelques arguments écologiques contre le profit des multinationales !
Le fric est plus fort que la destruction de la planète et que l’extinction d’une folle humanité.
Déforestation à grande échelle
Depuis le début du mois de septembre 2015, d’épais nuages de fumées provoqués par des incendies dans les forêts sont visibles sur l’île de Sumatra. Pendant la saison sèche, les feux volontaires se multiplient en Indonésie pour faire des anciennes forêts des terres propices à la culture de l’huile de palme.
Pendant plusieurs jours, la fumée a recouvert une large surface à Sumatra, affectant même Singapour et la Malaisie. Ces nuages, qui proviennent des forêts au sud du pays, se propagent vers le Nord. Cette pollution aurait causé d’importants retards et annulations du trafic aérien.
Cette situation en Indonésie est récurrente et symptomatique de l’importante production d’huile de palme en Indonésie. Ce business s’avère extrêmement rentable pour l’archipel, qui concentre 51% de la production mondiale. Les forêts vierges sont ainsi sacrifiées pour des palmiers : entre 2000 et 2012, l’Indonésie a perdu environ 6 millions d’hectare de forêt.
Un lourd bilan
Plus d’un million d’hectares de forêts tropicales est détruite chaque mois ! Chaque seconde, la moitié de la superficie d’un terrain de football est détruite, irrémédiablement.
Cette déforestation représente un cinquième des émissions mondiales de gaz à effets de serre : L’Indonésie est le troisième producteur de CO2 au monde, après les USA et la chine.
La culture du palmier représente la dispersion d’engrais chimique et de pesticides dans les rivières bordant des cultures : Les poissons disparaissent et la population locale est privée de nourriture.
Les espèces animales telles que l’Orang-Outan sont décimées : la forêt tropicale en Indonésie est son habitat naturel et il est détruits pour le remplacer par des palmiers.
L’huile de palme, une monoculture qui menace la biodiversité
Depuis 40 ans, la consommation mondiale d’huile de palme double tous les 10 ans. Et chaque semaine, pour satisfaire l’industrie mondiale assoiffée d’huile de palme, 250 000 hectares de forêts disparaissent. Malgré sa mauvaise réputation et bien qu’elle ne représente que 26 % des huiles végétales, l’huile de palme se retrouve partout. Faisons un point sur la situation.
Cette déforestation menace gravement la biodiversité locale, très importante, des plus petits animaux aux plus grands dans des écosystèmes riches et fragiles.
Les palmiers sont des plantes et non pas des arbres et les palmiers à huile capturent 3 fois moins de co2 que les arbres. La déforestation pour l’huile de palme a fait de l’Indonésie l’un des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde.
Chaque semaine, 250.000 hectares de forêts tropicales disparaissent, selon le WWF, pour alimenter une demande internationale en augmentation constante en produits contenant de l’huile de palme ou en viandes nourries au soja. Rien qu’en Indonésie, près de la moitié des forêts de Sumatra a disparu entre 1985 et 2007.
Et nous ne parlerons pas de ça, il y aurait trop à dire … !
La production d’huile de palme
Première huile végétale sur le plan mondial devant le soja (26 % de la production totale), l’huile de palme connaît un développement impressionnant depuis les années 1980. Après l’Indonésie et la Malaisie, c’est l’Amérique du Sud et l’Afrique qui passe à l’huile de palme, une des cultures les plus rentables.
Cela s’explique par un rendement à l’hectare supérieur aux autres oléagineux (environ 8 fois supérieur à celui de l’huile de soja) et un faible coût de production (20 % de moins que l’huile de soja).
La Malaisie, 2ème pays producteur derrière l’Indonésie, est le 1er exportateur mondial d’huile de palme (47 % du total).
La consommation d’huile de palme : à quoi sert-elle ?
Environ 80 % de l’huile de palme sont consommés dans les pays du Sud, surtout comme huile de table. Dans les pays industrialisés, l’huile de palme sert surtout comme matière première pour l’industrie agroalimentaire et, depuis quelques années, pour la production de biocarburant. L’huile de palme représentait en 2008 environ 10 % de la production de biodiesel.
Le grand avantage de l’huile de palme à part son prix très bas, est d’avoir une tenue et une consistance qui permettent de fabriquer des produits (gâteaux, chips …) qui se conservent longtemps et qui sont croustillants.
Et n’allez pas croire en l’huile de palme BIO !! Du foutage de gueule (quelque hectare pour faire bonne conscience) ! Ni de sa culture raisonnée,encore de la foutaise, c’est plus cher et c’est idem !
L’effet de l’huile de palme sur la santé
Huile de palme et mauvaises graisses
L’huile de palme contient 4 fois plus de mauvaises graisses que l’huile de colza. Elle contient en effet une forte proportion d’acides saturés qui la rend peu recommandée à la consommation.
Or, ce type de graisses saturées n’est pas bonne : les études scientifiques montrent qu’une alimentation riche en graisses saturées, favorise le développement des maladies cardio-vasculaires, une augmentation du taux sanguin de cholestérol, certains cancers et du diabète et toutes les autres maladies chroniques très courantes dans nos pays.
Il est recommandé d’augmenter la consommation d’acides gras mono-insaturés, les aliments les plus riches étant les olives et l’huile d’olive, l’avocat, l’huile de colza, les arachides et l’huile d’arachide, les margarines molles fabriquées à partir de ces huiles
L’huile de palme, on n’y échappe pas
• En 2008, chaque Français aurait consommé près de 2kg d’huile de palme selon le Ministère de l’alimentation.
• Chaque consommateur absorberait sans s’en rendre compte 57g d’huile de palme par mois !
Conclusion rassurante :
TOUT LE MONDE S’EN FOUT !