Une étude récente montre que le goût des tomates et des fraises vendues en supermarché déçoit, dans l’ensemble, les consommateurs.

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Un sondage qui n’enchante pas les producteurs locaux.

L’étude a été largement reprise et diffusée dans les grands médias nationaux la semaine passée. Réalisée par l’association de consommateurs «Consommation Logement Cadre de vie» (CLCV), elle tend à montrer que les consommateurs sont déçus par le goût des tomates et des fraises commercialisées dans les grandes surfaces.
CLCV a organisé cinquante-deux séances de dégustation à l’aveugle auprès de mille consommateurs, entre le 15 mai et le 30 juin.

Que répond la profession à ces critiques :

« Le goût, c’est trop subjectif »

«Faire une enquête objective sur du subjectif…», déplore Jean-Michel Ruchaud, président de Fruits & Légumes d’Aquitaine.
«Qu’y a-t-il de plus subjectif que le goût ? Mais c’est l’été, et depuis dix ans, on nous sort deux, trois études de ce genre chaque année. Je peux vous sortir une étude où 10 000 personnes affirmeront le contraire. On n’a pas accès à toutes les données de ce test. Certes, il existe des produits médiocres mais qui sont bien identifiés, qui ont un aspect particulier. La production de la tomate et de la fraise en France est enviée dans le monde entier. Qui peut dire que les gariguettes ou les ciflorettes ne sont pas bonnes ? Ce qui pousse le mieux, c’est la peur. La rigueur intellectuelle, en revanche, non.»

Comment sont cultivées, par exemple, les gariguettes :

Fraise

Et elle est où la terre ?
Arrosage et nutriments chimiques circulent dans des tuyaux plastiques (et je ne parle pas des pesticides …)

Et vos « merveilleuses tomates », siiiii bonnes, dans quoi elles poussent ?

Fraise1

Les producteurs, que dis-je, les producteurs ? Les industriels, ont perdu le sens du goût et sont toujours contents d’eux tant qu’il y a du profit.

Il serait temps qu’ils prennent un moment pour cultiver un petit coin de jardin pour y faire pousser en pleine terre et au soleil des fraises et des tomates, qu’ils les mangent pour refaire leur sens du goût. Et après qu’ils goutent à leur production industrielle et insipide, alors seulement, ils pourront nous dire si Le goût, c’est trop subjectif !

Ils ont le droit de produire et vendre de la M … à nous de ne pas l’acheter ! Mais, au moins qu’ils nous laissent le droit à la critique.

Comme dirait Reymond : « J’avais déjà marché dedans, mais j’en avais jamais mangé !»

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