Extrait de la lettre du professeur Joyeux concernant les vaccins. Extrait II.

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Pr Joyeux
Source : Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

Extrait II. Qui et quand faudrait-il vacciner

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Les vaccinations, les “obligatoires” et les “recommandées”

Je rappelle d’abord qu’en septembre 2014, le Conseil technique de la vaccination a préconisé la levée de l’obligation de la vaccination contre Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP).

Cette obligation reste présente à ce jour. Un couple, Samia et Marc Larère, est même actuellement poursuivi devant les tribunaux parce qu’il refuse de faire vacciner ses enfants âgés de 15 mois et 3 ans. À mon humble avis, ils ne devraient pas être condamnés.

Qui et quand faudrait-il vacciner contre la diphtérie-tétanos-polio-grippe-hépatite ?

Les nourrissons

Les nourrissons allaités par la maman héritent de l’immunité maternelle qui les protège jusqu’à l’âge de 9 mois environ. Je souligne l’importance de l’allaitement maternel, si possible complet pendant au moins 6 mois comme le préconise l’OMS.

Ce doit être le choix de la maman et non du médecin !

L’allaitement chez les jeunes mères doit être soutenu et accompagné ; signalons le travail considérable de la Leche League et des associations similaires, qui n’est pas assez mis en valeur !

Le calendrier vaccinal propose abusivement dès le 2e mois le vaccin Hexavalent contre 6 pathologies à la fois, ce qui est très lourd : Diphtérie-Tétanos-Polio-Coqueluche-Grippe-Hépatite B, auxquelles il faut ajouter, à part, le vaccin contre le Pneumocoque (Prevenar 13 avec phosphate d’aluminium comme adjuvant).

Ce dernier permet d’éviter pneumonies et otites moyennes aiguës causées par 13 des 90 sérotypes de Streptococcus pneumoniae chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 semaines à 5 ans.

Les rappels pour ces vaccins ont lieu à 4 mois et à 11 mois.

Mieux vaut donc allaiter son enfant pour éviter une telle vaccination trop tôt.

Mais lorsque les nourrissons ne sont pas allaités et sont en contact avec d’autres enfants fragiles susceptibles d’être atteints par une des maladies citées ci-dessus (dans son pays ou à la crèche), ils doivent être vaccinés contre DTP-Coqueluche-Grippe-Hépatite et Pneumocoque.

La Haute Autorité de Santé recommande Infanrix Hexa qui contient hydroxyde d’aluminium et phosphate d’aluminium comme adjuvant. Il y a aussi l’Hexyon qui contient hydroxyde d’aluminium et phosphate d’aluminium.

Leur concurrent Hexavax a été retiré en 2005, 5 ans après sa mise sur le marché, du fait de complications cérébrales graves chez les nourrissons (preuve qu’un vaccin n’est jamais sans risque).

Ainsi une seule injection intramusculaire regroupe les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et contre certaines infections comme la méningite.

Je ne recommande pas cette injection, sauf cas spécifiques.

En Guyane, en outre, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire après 9 mois, uniquement dans les centres agréés de vaccination internationale. Elle est déconseillée chez la femme enceinte et chez les personnes immunodéprimées.

Dans des cas particuliers, à risques, d’enfants en contact avec des adultes porteurs du bacille de la tuberculose, du virus du Sida ou de l’hépatite B, on fera vacciner l’enfant :
• contre la tuberculose, avec le BCG qui est uniquement destiné aux enfants exposés à un risque élevé (résidant en Île-de-France ou en Guyane, avec des antécédents familiaux, nés ou issus de parents originaires d’un pays très touché par la tuberculose, vivant dans un habitat précaire…). Chez les enfants à risques, la vaccination peut être pratiquée jusqu’à l’âge de 15 ans, avec un test par intradermoréaction préalable à la vaccination à partir de l’âge de 3 mois.
• La très forte réduction d’immunité observée chez les personnes atteintes par le virus du Sida, et la marginalisation sociale de certaines d’entre elles, ont entraîné la réapparition des cas graves et même mortels de tuberculose, car les antibiotiques perdent de leur efficacité contre le bacille de Koch, qui devient résistant. Toute personne non sidéenne qui attraperait ce bacille de Koch résistant aux antibiotiques mettrait sa vie en danger. D’où la nécessité du retour à la vaccination antituberculeuse pour les personnes à risques.
• contre l’hépatite B : pour les enfants nés de mère porteuse de l’antigène de l’hépatite B, la 1re dose de vaccin doit être administrée dans les 24 heures après la naissance, associée à l’administration d’immunoglobulines. Les 2e et 3e doses doivent l’être à 1 et 6 mois, puis un contrôle sérologique doit être fait entre 7 et 12 mois.

À 2 ans, deux vaccinations en cas d’alerte épidémique

• Contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) : pour tous les enfants la 1re dose ; la 2e sera faite au moins 1 mois après.
• Contre la méningite du méningocoque C, la 1re dose.

À 6 ans, si l’enfant a déjà été vacciné

Le rappel contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite doit être fait et celui contre la coqueluche est recommandé.

À 11 ans, chez les enfants à risques ou en cas d’épidémie

Hors des épidémies hivernales, les spécialistes proposent la vaccination DTP, avec des rappels aux âges fixes de 25 ans (+ coqueluche), 45 et 65 ans, puis 75 et 85 ans du fait d’une « immunosénescence ».

Au-delà de 65 ans, la vaccination contre la grippe

Le vaccin contre la grippe est recommandé tous les ans mais n’est indiqué que chez les personnes à risques, porteurs de pathologies aiguës ou chroniques cardiaques, respiratoires, rénales, neurologiques, hépatiques…

On ajoute les femmes enceintes, mais je ne suis pas sûr qu’elle soient toutes fragiles et à risque majeur de complications de la grippe pour elles-mêmes ou leurs enfants.

Ce qu’il faut bien comprendre, au total, c’est que la vaccination ne se justifie qu’en cas de situations de risques.

Pour ce qui me concerne tant que je suis en bonne santé, grâce à l’alimentation et à une saine activité physique, il n’est pas question de me faire vacciner.

Je préfère l’ENERGIE VITALE que me procurent les amis des abeilles (www.Apimab.com et www.secretsdemiel.com) qui mélangent miel + propolis + gelée royale + ginseng + papaye + acérola à raison d’une cuillerée à café chaque matin au petit-déjeuner entre octobre et mars.
http://www.boutique-abeille.fr/index.cfm

Rappelons, comme l’a parfaitement indiqué notre ami Jean-Marc Dupuis, que « C’est l’amélioration des conditions de vie, de l’hygiène, de l’eau potable, le recul de la malnutrition et du paupérisme qui expliquent l’effondrement du nombre de morts par ces maladies tout au long du XXe siècle ».

J’ajoute les découvertes virales, celles des antibiotiques, certaines vaccinations comme celle de la variole et toutes les découvertes pour la compréhension du système immunitaire à partir de l’arrivée du SIDA sur la planète en 1982. [ … ]

Signé du Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

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