Source : Pierre Gosselin Contrepoints
le calamiteux consensus scientifique
En ce qui concerne les maladies cardiaques, si des patients du passé avaient ignoré 97% des médecins et suivi le conseil des autres 3%, nombre d’entre eux seraient toujours en vie et en bonne santé aujourd’hui même.
La science a sa propre façon de se présenter comme l’art des lumières, et cependant, historiquement, elle a la mauvaise habitude de nous entrainer dans des impasses obscures. L’Histoire humaine en est remplie d’exemples.
Quand de nouvelles théories deviennent admises comme des faits solides, les politiques suivent habituellement et trompent la communauté des citoyens, les entraînant dans des directions nouvelles, et habituellement désastreuses. Les dissidents sont envoyés en exil académique. Au bout du compte, la société se retrouve entraînée vers des voies sans issue, à des années-lumière de la vérité. Elle ne se réveille, et ne change ses habitudes que lorsque la vraie science est à nouveau autorisée à intervenir.
Il en a été ainsi de la théorie des lipides, qui a avancé que le cholestérol provenant d’une alimentation riche en gras était un tueur majeur. Aujourd’hui, après six décennies, cela se révèle faux, et de façon frappante.
Le cas des lipides
Cette théorie des lipides a été propulsée dans les années 1950 par le Dr Ancel Keys et son regrettable et faux tableau d’étude comparative des habitudes alimentaires de sept pays, qui prétendait démontrer un lien direct entre la maladie cardiaque et l’apport de gras dans l’alimentation.
Et le résultat, durant une soixantaine d’années, fût la promotion dans les sociétés occidentales de l’adoption de la diète riche en glucides et pauvre en gras, pour une vie en bonne santé. Aujourd’hui, après le décès tragique de dizaines de millions de personnes atteintes de diabète, de maladies cardio-vasculaires et de cancers, la science commence enfin juste à admettre qu’elle s’est gravement trompée. Le consensus scientifique était faux.
Conséquences d’une théorie fausse
Dans cet article, Dr Dwight Lundell, un chirurgien cardiaque expérimenté, nous explique en quoi cette théorie était fausse, et quelles en ont été les affreuses conséquences.
Nous, les faiseurs d’opinion insistions sur le fait que les maladies cardiaques avaient pour origine un taux de cholestérol élevé.
La seule thérapie acceptée était de prescrire des médicaments pour faire baisser ce taux, et un régime restreignant fortement le gras. Les déviations à cette recommandation étaient considérées comme hérétiques, et il est bien possible qu’elles pouvaient mener à des accusations de faute professionnelle.
Le résultat, tel qu’il le décrit :
Bien que 25% de la population prend des statines très onéreuses, et bien que nous ayons réduit le gras dans notre alimentation, plus d’Américains que jamais auparavant mourront cette année de maladies cardiaques.
Les recommandations nutritionnelles longuement établies ont créé des épidémies d’obésité et de diabète, dont les conséquences dépassent de loin toutes les épidémies historiques en termes de mortalité, de souffrance humaine, et de terribles conséquences économiques.
Imaginez-vous qu’il a fallu six décennies pour qu’émerge la vérité.
Le consensus est la panne de freins de la science
Ce n’est qu’au début de l’année dernière que j’ai rejeté le vieux consensus sur le cholestérol et la santé, et que je suis passé à une alimentation pauvre en glucides, riche en gras, incluant beaucoup de viandes, d’œufs, de beurre issu de lait de vaches nourries à l’herbe, et de légumes. Depuis lors, j’ai perdu 9 kg, ma tension artérielle est revenue à la normale, et mes tests sanguins sont normaux. Cela fait au moins 20 ans que je ne me suis pas senti mieux. Voilà ce qu’il advient quand on rejette la « science par consensus ».
Quelle leçon en tirer ? Le consensus est la panne de freins de la science. Quand il se produit, tout ce qu’on peut espérer est qu’il ne nous entraîne pas jusqu’au bord de la falaise.
Les 97% auraient dû être ignorés.
En ce qui concerne les maladies cardiaques, si des patients du passé avaient ignoré 97% des médecins et suivi le conseil des 3% restants, nombre d’entre eux seraient toujours en vie et en bonne santé aujourd’hui.
Alors ? Gras ou pas gras ? Là est la question !