Source : http://www.bioetbienetre.fr/dioxyde-de-titane-l-empoisonnement-continue/ar290.htmlhttp://www.alternativesante.fr/additifs/le-dioxyde-de-titane-nanometrique-aussi-dangereux-que-l-amiante
L’E171 – le dioxyde de titane est partout
Le dioxyde de titane (TiO2) ou oxyde de titane est une molécule composée d’oxygène et de titane, elle a été autorisée comme additif alimentaire, sous le code E171.
Connu pour ses propriétés opacifiantes et pour être le plus blanc des pigments blancs, le dioxyde de titane est très utilisé dans le domaine de la peinture, de la papeterie, du plastique et de la céramique.
Notre alimentation n’est pas en reste, fromages, pâtisseries, chewing-gum, confiseries en contiennent pour séduire le consommateur.
On retrouve le dioxyde de titane aussi dans nos produits d’hygiène, savons, crèmes cosmétiques et dentifrices.
D’autres domaines comme le traitement de l’eau ( en tant qu’agent bactéricide), ou le milieu hospitalier (utilisation en tant que photo-catalyseur) montrent l’ampleur du phénomène TiO2.
Selon certaines études, l’inhalation, l’ingestion ou le contact régulier avec la peau mettent la santé de l’homme plus ou moins en danger en fonction des doses auxquelles il est exposé.
Le dioxyde de titane : molécule cancérigène, mutagène ?
Le TiO2 est d’ailleurs classé depuis 2006 « potentiellement cancérigène pour l’homme » et certains toxicologues n’hésitent pas à le montrer du doigt en tant que molécule mutagène qui en pénétrant les barrières biologiques lèse l’ADN et endommage sérieusement les cellules, alors que les laboratoires cosmétiques affirment avec conviction qu’il est sans danger pour nos cellules.
Crèmes solaires (pour son effet anti UV), maquillage dont les fards à paupières, rouges à lèvres, fond de teint en crème, poudre libre ou compacte (pour son pouvoir anti-agglomérant); la plupart des cosmétiques, qu’ils soient conventionnels ou de qualité bio en contiennent et chacun d’entre nous se trouve exposé continuellement à ce produit réputé toxique.
Quelques laboratoires ont décidé de ne pas commercialiser la molécule pour sa toxicité sur l’homme et son impact sur l’environnement mais la plupart l’utilise allègrement.
Que faire contre l’utilisation du dioxyde de titane ?
L’éviter !
À nous consommateurs de refuser l’E171, ce produit dangereux au même titre que les OGM ou les pesticides.
S’il est difficilement repérable chez votre pâtissier (un macaron ou une crème blanche comme neige devraient vous interpeller !), il est très facilement identifiable sur les produits cosmétiques dans la liste INCI du produit sous le nom de Titanium oxide.
En février 2011, UFC que Choisir titrait « Dioxyde de titane, une bombe à retardement ? ».
Devant la manne financière, les pouvoirs publics ne semblent pas pressés d’en interdire la fabrication, alors évitons simplement d’ en consommer pour notre propre santé.
Si on a bien identifié la dangerosité de l’amiante, on est encore loin d’avoir découvert toutes les substances toxiques auxquelles nous sommes confrontés régulièrement et dont la nocivité est au moins aussi importante. C’est le cas, du dioxyde de titane nanométrique.
Selon le Professeur Jürg Tschopp, qui a dirigé pendant des années le département Biochimie de L’Université de Lausanne, l’amiante et le dioxyde de titane sont vraiment similaires et ont la même puissance toxique. Le problème est que le dioxyde de titane est désormais présent partout, et en grande quantité.
Depuis quelques années, les nanoparticules (un million de fois plus fines qu’un cheveu), nouveau créneau de la nanotechnologie, inquiètent certaines autorités sanitaires, d’autant plus qu’elles échappent à toute législation, en raison du manque de moyens techniques de contrôle. Du coup, les industriels s’en donnent à cœur joie.
Plus de 2 millions de tonnes de dioxyde de titane nanométrique (nano-TiO2) sont produites chaque année dans le monde, un chiffre qui a doublé en moins de dix ans !
Principalement utilisé comme pigment et opacifiant, le dioxyde de titane entre dans la composition de peintures, de cosmétiques, de crèmes solaires mais aussi médicaments, dentifrices, confiseries et plus généralement dans les colorants alimentaires et différents produits d’usage courant.
Sous forme nanotec, c’est de la dynamite !
Les études se suivent et se ressemblent.
• Dès 2003, les premiers soupçons sont apparus.
• En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane cancérogène possible pour l’homme.
• En 2007, la représentante de l’AFSSAPS a dit craindre des maladies auto-immunes conséquentes, à partir de phénomènes observés au niveau d’implants médicaux.
• En 2009, plusieurs études ont montré que les nanoparticules pouvaient endommager l’ADN, sans même pénétrer dans les cellules. D’où un possible effet cancérigène.
• En mars 2010, l’AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a officiellement sonné l’alerte : « Le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu », et a recommandé d’agir sans attendre au nom du principe de précaution. Mais les lanceurs d’alerte, même publics, n’ont guère la cote chez les puissants lobbies.