Ce matin en promenant Pépé (c’est le nom de mon chien) sur le bord du chemin de randonnée qui fait la limite entre St Marcel de Careiret et St André d’Olérargues, en dessous de Malanieu, j’ai eu la surprise de trouvr des restes de sanglier.
Viscères, tête, peau et autres boyaux jetés en tas.
Ces restes de cadavres commencent à pourrir et puer avant de se remplir d’asticots et d’insectes nécrophages qui vont pulluler.
C’est sans aucun doute l’œuvre de certains chasseurs car cette pratique est courante. Non contents de s’approprier les bois, les pâtures et les chemins depuis le mois d’aout jusqu’à la fin mars ils sèment leurs immondices n’importe où.
Que dis-je m’importe où ? Non, pas au fond des bois mais au bord du chemin à portée de leurs « 4×4 » ou de leurs quads.
Plutôt que d’enfermer ces puanteurs dans un sac poubelle et les mettre aux déchets ménagers, ou mieux les enterrer ou encore les incinérer pour l’hygiène, ils les abandonnent dans la nature en vertu d’une pratique stupide qui veut que ça soit la « vermine » (terme de chasseurs désignant les renards, les blaireaux et autres animaux dit nuisibles) qui s’en nourrisse.
Comme ces mêmes chasseurs n’ont pas de cerveau, leur bras droit ignore ce que fait leur bras gauche. Ainsi, d’une main ils jettent trippes et boyaux dans la nature « pour la vermine » et de l’autre main ils vont poser des collets et des pièges pour détruire cette même « vermine » qu’ils nourrissent.
En résumé ces chasseurs-la laissent derrière eux une trace qui pue, c’est insupportable et pas du tout hygiénique !
Mais connaissent-ils seulement le sens de ce mot ?
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