Une fois de plus on nous prend pour des billes !
L’IFOP pour le JDD a fait un sondage !
La population de la France étant estimée au 1er janvier 2014 à 66 millions d’habitants ils ont interrogé 1011 personnes (0.000015 de la population) RE-PRE-SEN-TA-TI-VES et ont décréter que 72% de nos compatriotes avaient une bonne opinion d’Angéla Merkel et de sa politique !!!
Est-ce que, par hasard, on voudrait nous influencer pour nous faire avaler la même politique que les allemands?
C’est quoi le bilan de Merkel
Pauvreté – le prix du «succès» de l’économie allemande
Source Médiapart
En 2013, selon le rapport du «Statistisches Bundesamt» (Office Fédéral des Statistiques), pas moins de 13 millions d’Allemands sont menacés par la pauvreté. Est considéré comme «pauvre» toute personne qui ne dispose pas plus de 60% du salaire moyen – pour une personne vivant seule, le seuil est de 979 € par mois (11.749 € par an), pour une famille de deux adultes et deux enfants, le seuil se situe à 2.056 € par mois (24.673 € par an). Cette situation concerne 16,1% de la population allemande et le clivage entre la population active et le nouveau «précariat» ne cesse de se creuser.
Bien entendu, comparé à d’autres pays européens, ce seuil peut paraître élevé – mais il faut tenir compte du coût de la vie en Allemagne.
Avec 979 € par mois, on ne va pas loin sur l’autre rive du Rhin. Beaucoup de personnes peu qualifiées sont tombées dans le piège des petits boulots, pourtant vivement recommandés par le personnel dans les Agences pour l’Emploi, les célèbres «boulots à 400 €».
Ce format, initialement inventé pour permettre aux chômeurs de rester en contact avec le marché de l’emploi, s’est avéré comme un moyen pour les entreprises d’embaucher de la main d’œuvre au moindre coût, ne permettant que dans des cas exceptionnels, l’accès à un poste à temps plein.
Est-ce que l’on peut parler d’un «succès» de la politique allemande ?
Est-ce que les chiffres allemands sont vraiment si mirobolants que ça ?
Est-ce que le «modèle allemand» est vraiment un exemple à suivre pour l’Europe ?
Certainement pas !
Considérant que plus de 69% des chômeurs en Allemagne sont sérieusement menacés de cette pauvreté de laquelle on ne revient plus, considérant que 35,2% des monoparentaux sont menacés de cette pauvreté, considérant que 15,7% des enfants en Allemagne sont également menacés, on ne peut plus parler de succès.
Au contraire – en vue du fort pourcentage d’enfants qui naissent déjà dans le contexte de la précarité, force est de constater que le modèle de la société allemande est un échec.
L’Allemagne est en train de non seulement stigmatiser un sixième de sa population, mais de barrer la route à une partie des générations futures qui demain, sont censées porter financièrement cette société.
La solution à cet état des choses ne peut se trouver qu’au niveau européen. Une harmonisation des systèmes sociaux devrait rapprocher l’Allemagne des autres pays européens et non pas les autres pays européens du modèle allemand !
Laisser un sixième des enfants dans la pauvreté, tout en injectant des milliards dans les marchés financiers, c’est cynique, injuste et un système qui ne pourra durer !!!
Et du coup, le «premier de la classe» devrait modestement s’asseoir et passer une heure de colle en rédigeant un texte sur le respect des plus faibles éléments d’une société. La qualité d’une démocratie ne se mesure pas au succès des plus fortunés, mais dans la gestion des problèmes des plus faibles.
Et dans ce domaine, l’Allemagne n’est pas «premier de la classe», mais se trouve en queue du classement.
Le taux de pauvreté dépasse 20 % dans plusieurs États du nord (Berlin, Brême, Saxe-Anhalt et Mecklembourg-Poméranie-Occidentale).
« Des centres pour jeunes ou personnes âgées, des bibliothèques, des piscines ferment dans beaucoup d’endroits, des régions entières sont plongées dans une spirale du déclin », selon M. Schneider, qui désigne la région de la Ruhr, ancien bastion industriel de l’ouest de l’Allemagne, comme la plus problématique.
Il a apporté son soutien au projet du nouveau gouvernement allemand d’introduire un salaire minimum universel en Allemagne, pays qui en est dépourvu. Le gouvernement de coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates a prévu de fixer à 8,50 euros de l’heure la rémunération minimum à partir de 2015 (9,53 euros en France). Le pouvoir d’achat moyen des salariés en Allemagne a baissé sur les neuf premiers mois de 2013, a annoncé par ailleurs jeudi l’institut des statistiques dans un communiqué.
Voilà le modèle pour la France, soi-disant plébiscité par les français !
Soit on nous prend pour des c … soit on l’est vraiment ! Les deux possibilités ne sont pas incompatibles !
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