Le Sucre blanc un poison exquis

Partager

Sucre1
Source : http://www.franceagrimer.fr/content/download/2411/12196/file/Canne_Publique.pdf

Au début du XXe siècle, chaque Français consommait 1 kg de sucre par an, 35 kg aujourd’hui. Le sucre blanc est un sucre raffiné. Les aliments raffinés sont inadaptés à l’organisme humain et produisent sur lui un effet néfaste constant, apprenez dès maintenant à les repérer, et à les éliminer, les effets sur votre santé en seront considérables.

Fabrication :

Le sucre blanc raffiné est un véritable poison.

Il est obtenu en râpant les betteraves dont on extrait le jus.

Ce jus est mélangé à de la chaux, puis à l’anhydride carbonique. Il est épuré avec de l’anhydride sulfureux et filtré sur du noir animal composé de débris d’os calcinés d’animaux.

Une très longue ébullition permet la concentration.

Décoloration (traitement au sulfoxylate de sodium). Une fois le sucre « brut » le raffinage est facilité par divers produits chimiques.

Déshydratation par chauffage (emploi de l’alcool, isoprophylique l’acétate de sodium), azurage par le bleu anthraquinonique.

Le raffinage

Le raffinage pour obtenir du sucre blanc nécessite à la fois une dépense folle d’énergie et tout un arsenal de moyens chimiques :

Traitements physiques :

• lavage (dans un sirop saturé pour dissoudre la couche superficielle des cristaux) ;
• centrifugation (pour retirer la mélasse résiduelle en surface) ;
• broyage ;
• filtrage.

Traitements chimiques :

• addition de lait de chaux (pour neutraliser les acides organiques) : impuretés retirées par flottaison et filtration ;
• clarification avec de l’anhydride carbonique et de l’anhydride sulfureux ;
• décoloration par passage dans des citernes remplies de « noir animal » (particules calcinées d’os de bœuf) puis dans des colonnes de résines ;
• finalisation à l’aide d’autres réactifs chimiques, comme l’alcool isopropylique.
Sucre2

LES DANGERS ET LA TOXICITE DU SUCRE

Qui pourrait donc imaginer, en plaçant un morceau de sucre chaque matin dans sa tasse de café ou de thé, que ce frêle carré de sucre incarne depuis plusieurs décennies le symbole par excellence de la pollution agro-alimentaire moderne ? Afin d’y voir plus clair, voici une étude des raisons chimiques, biologiques et physiologiques des méfaits sur l’homme du saccharose industriel par Bernard Herzog.

1. Quelques précisions pour éviter les confusions

Il faut bien distinguer les sucres naturels assimilables des sucres artificiels qui ne le sont pas. Nos enzymes cellulaires sont adaptés au galactose (sucre du lait), au fructose (dans les fruits) et au miel.
Le saccharose est un disaccharide (glucose + fructose), un sucre artificiel d’origine industrielle qui apporte une énergie factice, car elle ne se consume pas mais se caramélise au niveau des muqueuses intestinales
Le saccharose résulte d’une production chimique qui utilise la chaux vive, pour l’extraction, et des colles. C’est un faux ami que nous conseillent vivement les publicités alors qu’il faut absolument l’éviter, la portée de ses effets néfastes étant incalculable pour l’espèce humaine.

2. Effets sur l’estomac et le pancréas

Le saccharose oblige l’estomac à une sécrétion en hyperchlorhydrie (HC1) accrue qui provoque des aigreurs. L’hyperchlorhydrie est nécessaire pour dissocier le cycle pentose et l’hexose, mais la molécule se reforme aussitôt après le pylore et le pancréas doit tam¬ponner l’excès d’HCl. Il s’y épuise et, secondairement, s’atrophie.
Le monde bactérien interne va être disposé à épouser tout étranger apportant une carte génétique supérieure à l’existant. On observera donc progressivement des méfaits secondaires sans en déceler l’origine. Les enfants ou les adultes vont évoluer peu à peu vers une déficience générale.
En ce qui concerne le saccharose, cette intoxication sournoise et for mal connue se déroule sur une période de cinq à vingt-cinq ans.

3. Effets sur l’odorat, les glandes, le foie

Il atténue l’odorat, modifie et endort les glandes salivaires, est à l’origine des caries dentaires. Le système endocrinien, lui aussi, accuse une bonne partie de cette agression, notamment le foie qui s’encrasse de plus en plus.

4. Stérilités secondaires

Il affaiblit, non seulement celui qui l’ingère, mais aussi sa descendance, car il va jouer un rôle important dans l’installation d’une stérilité à long terme. Les cellules germinales vont se trouver toutes asphyxiées par l’apport trop important de carbone. Si le carbone est la source de vie, en excès il la menace. Le saccharose devient une plaie s’il est consommé de façon régulière il provoque une intoxication lente et progressive.

5. Maladies de surcharge, obésité, diabète

Depuis longtemps, les nutritionnistes et les endocrinologues le soupçonnent d’être à l’origine d’un grand nombre de maladies de surcharge, diabète, obésité. Il faut y ajouter les insuffisances immunitaires, entraînant des infections ORL récidivantes mais également des problèmes de plus en plus fréquents de stérilité. La diminution générale de la résistance de notre population aux agressions infectieuses en découle pour une bonne part. J’avancerais le chiffre de 30 % et vraisemblablement autant pour les pesticides…
Il faut remplacer le sucre industriel par les sucres naturels. La consommation de deux fruits par jour est excellente. Le miel est un sucre très assimilable, en outre, il renferme des oligo-éléments nécessaires et les substances bactéricides car il ne fermente jamais. Son usage est sans danger, mais il est hyper-calorique.

6. Autres effets funestes, cancers inclus.

Lorsqu’on mange un morceau de sucre, que se passe-t-il dans la cavité buccale? Que retrouve-t-on au niveau du palais? Une explosion de la molécule de saccharose dans le liquide salivaire. Cela entraîne cette sensation que « cela colle », car, en effet, on a là un com¬posant du bitume, ou du moins un composant chimique initiatique du goudron. Certes, ce n’est pas avec un seul morceau que vous allez vous précipiter dans le jardin de St-Pierre, mais voyez-vous, les effets cumulatifs, cela existe en biologie. Il ne s’agit pas seulement des radi¬ations ionisantes ou la somme de toutes les petites agressions quoti¬diennes çà et là. Mais, en ce qui concerne le sucre, utilisé chaque matin, chaque midi, etc., c’est une habitude prise de bitumer le tube digestif, tout comme le fumeur qui, lui, goudronne son larynx, ses cavités ORL, et bien sûr, ses alvéoles pulmonaires.
Bien entendu, la chaux vive reste active, c’est un carbonate actif qui, lui aussi, est cancérigène. Les dérivés mercuriels (HgO) utilisés pour le blanchiment apportent leurs composantes pathogènes, notamment par les dérivés sulfurés et les nitratés.
L’antique alliance de l’homme et de la nature étant désormais rompue, les déséquilibres, les fléaux, semblent occuper une place importante sur la scène.

7. Remarques

Eliminer le sucre ?
L’exercice ne va pas être facile vu que nous en consommons près de 35 kilos par an et par personne, soit plus de 80gr par jour. Et que la tendance est au toujours plus sucré.
Selon l’INSEE, les ventes de produits sucrés on fait un bond de 300% depuis les années soixante et représentent aujourd’hui 45,6% du budget alimentaire.
Il va pourtant falloir s’y résoudre car le sucre est responsable d’un grand nombre de nos tracas. Les kilos en trop, les caries, le diabète, la fatigue de l’après-midi, les maux de tête, les palpitations, les vertiges, le foie détraqué : tout çà c’est à cause de lui.
Mais ce n’est pas tout !

Des chercheurs américains de l’université de Birmingham, en Alabama, viennent de montrer qu’en plus de nous faire grossir, le sucre nous abrutirait. Des souris, dites « soda » ont ingurgité pendant 175 jours de l’eau sucrée alors que leurs consœurs sont restées à l’eau plate. Après 25 semaines de test, les cerveaux des souris « soda », contiennent trois fois plus de bêta-amyloïde, une protéine constituante des plaques séniles caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, et 2,5 fois plus d’apoliproprotéine E, molécule qui favorise la formation des plaques séniles autour des neurones.

Pour bien comprendre le mécanisme du sucre, il faut savoir que lors de la digestion les molécules de lactose (produits laitiers), d’amidon (pâtes, céréales…) de saccharose (sucre blanc) se décomposent en molécules de glucose pour être utilisées comme carburant dans nos cellules. Dès lors, on comprend mieux que notre corps a besoin de glucides mas pas de saccharose. « Le sucre blanc est un aliment mort, sans intérêt nutritionnel, précisent les experts, il ne contient pratiquement que du saccharose, une substance à calories vides qui consomme les minéraux de l’organisme sans lui en apporter en retour ».
Changeons nos habitudes, nourrissons nos cellules avec des fruits, des pâtes, du pain complet, des lentilles, des pois, des fèves et autres légumineuses…. Et jetons aux orties notre paquet de sucre blanc en morceaux.

Du sucre complet sinon rien !

Quelle est la différence entre un sucre blanc et raffiné et un sucre complet biologique ? Le sucre blanc (saccharose) provient de la canne à sucre ou de la betterave. Par divers procédés chimiques, on arrive à un produit très concentré mais dépourvu de tout intérêt nutritionnel. Le sucre complet, quant à lui, est un sucre de canne cristallisé qui a conservé une partie de sa mélasse. Il renferme des enzymes, des vitamines, des acides aminés. Il contient 50 fois plus de sels minéraux que le sucre blanc, 80 fois plus de fer, 10 fois plus de calcium.
Alors que le sucre blanc en est dépourvu, le sucre complet apporte des vitamines B1, B2, B5, E et du magnésium. Attention à l’arnaque, cependant : le sucre roux vendu en grandes surfaces est parfois du sucre blanc, rehaussé avec des colorants !!!!

Sucre3


2 Responses to Le Sucre blanc un poison exquis

  1. Ping :Roupié