« Diogène, reviens ! »

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Ce que la Grèce – le berceau de la civilisation occidentale – a déjà montré au monde devrait rendre leurs citoyens fiers ; rien de tel qu’un coup de feu de la démocratie pour rendre cinglés les dieux du néolibéralisme.
On peut être tenté d’invoquer un Diogène post-moderne, le premier philosophe sans-abri [il vivait dans un tonneau, NdT], avec une lanterne, à la recherche d’un honnête homme (à Berlin? Bruxelles? Francfort?) Et ne jamais en trouver un.
Diogène1

Imaginons une autre rencontre que notre post-moderne Diogène pourrait avoir alors qu’il lézarde au soleil sur une place à Athènes, il eut alors la visite de la plus grande célébrité de l’époque, Alexandre le Grand :

– Je suis Wolfgang Schäuble, le roi de la finance allemande.
– Je suis Diogène le Cynique.
– Y a-t-il une faveur que je puisse t’accorder ?
– Oui. Ôte-toi de mon soleil !

Diogène2

Le Premier ministre Tsipras et le ministre des Finances Varoufakis ont récusé les rumeurs insistantes disant qu’ils accepteraient l’humiliation de rester dans la zone euro. Cela n’a servi qu’à radicaliser encore plus l’élite politico-économique allemande – de la Dame de Fer Merkel au ministre des Finances Schäuble. Leur secret pas si caché est qu’ils veulent virer la Grèce de l’euro aujourd’hui.