Quelques nouvelles de notre belle presse !

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Encore une grosse intox de nos médias.

Moscou n’avait jamais officialisé cette mesure. Nos médias se sont cependant empressés de déformer les propos du gouvernement russe.

Les diplomates deviennent des espions !!!

En réponse aux sanctions draconiennes décrétées contre la Russie le 29 décembre par Barack Obama, la Russie aurait décidé de se venger sur les enfants américains en fermant leur école. C’est en tous cas ce que croient certains médias qui ont relayé l’information de CNN.

«Les autorités russes ont ordonné la fermeture de l’école anglo-américaine de Moscou, nous a confié un représentant américain informé de ce fait. L’ordre venu du gouvernement russe a entraîné la fermeture de l’école, que des enfants du personnel diplomatique des ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada fréquentent», a affirmé la chaîne CNN.

Cette école est entre autres fréquentée par les enfants des diplomates américains, britanniques et canadiens présents à Moscou.
La nouvelle a alors été reprise dans toute la presse. Certains médias tels qu’Europe 1 se sont bien gardés de prendre la moindre précaution journalistique en relayant l’information à l’indicatif, sûrs de leur fait.

La vérité est ailleurs

Le président russe a affirmé qu’il n’y aurait pour le moment aucune expulsion de diplomates américains ou d’autres mesures de rétorsion, même si le pays se gardait le droit de répondre à ces sanctions. «Nous n’allons pas nous abaisser à faire de la diplomatie de cuisine», a-t-il affirmé, avant d’inviter le personnel diplomatique des Etats-Unis et leurs enfants aux célébrations du Nouvel An du Kremlin.

Quand l’AFP se fait corriger par sa consœur suisse après avoir diffusé des «fake news» sur la Russie

Cela aurait pu être un nouvel épisode de la saga des hackers russes, mais l’information reprise du Washington Post par l’AFP a été démentie. L’AFP a tenté de rectifier, mais trop tard : l’agence Romandie a entre temps recadré sa consœur française.
L’agence de presse suisse Romandie s’est permis de donner une petite leçon de professionnalisme à l’AFP, sa consœur française, en l’interpellant sur Twitter, dénonçant la diffusion par celle-ci d’une «fake news» concernant la Russie, et la priant de cesser la diffusion d’informations erronées.

De quoi s’agissait-il ?

«Des hackers russes ont piraté un fournisseur d’électricité américain».

Tel était le titre de la dépêche en question, publiée le 31 décembre à 20h26 précisément. Derrière l’intitulé choc, le contenu se fondait en réalité sur un article du Washington Post affirmant que la compagnie d’électricité Burlington Electric avait été victime d’un piratage de la part de hackers russes. De quoi faire paniquer l’Amérique entière !

Hélas, il s’est rapidement avéré que l’article du Washington Post avait quelque peu dramatisé la situation… Ayant reçu, comme tous les opérateurs fédéraux, une note du Département de la sécurité intérieure des Etats-Unis concernant un malware identifié peu de temps auparavant, la Burlington Electric a effectué une vérification de ses ordinateurs : elle a finalement retrouvé la trace du logiciel espion sur un seul ordinateur portable, «qui n’était pas connecté au réseau», précise la compagnie.

L’AFP toujours la pire agence qui sert de référence à notre presse !!!

Si la rédaction du journal a publié un rectificatif un peu plus tard, précisant qu’il n’y avait «aucune preuve» d’un piratage, la nouvelle a eu le temps de parvenir jusqu’à l’agence de presse française AFP qui s’est empressée de la relayer, reprenant presque le même titre, sans vérifier l’information. En se rendant compte de son erreur, l’agence de presse a ensuite rectifié l’information, sans toutefois s’excuser.

Houuuu ! Monsieur Lemarchant !

Ces derniers mois, les fausses informations émanant des US se sont multipliées dans plusieurs rédactions traditionnellement réputées pour leur fiabilité et leur professionnalisme….
La veille, CNN avait affirmé que Vladimir Poutine avait demandé la fermeture de l’école américaine de Moscou. (Voir ci-dessus).

Nous manipulerait-on ?