OU EST PASSEE LA CINQUIEME DIMENSION ?

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cinquième dimension 2

Dans un article précédant intitulé : Soupçon d’existence d’une cinquième dimension j’ai abordé ce sujet. J’y reviens pour compléter mon propos.

Ne nions pas systématiquement ce que nous ne comprenons pas.

C’est toujours difficile d’imaginer qu’il puisse y avoir autre chose dans un ailleurs que l’on ne peut pas voir, pas observer. C’est ce qui fait hurler les matérialistes rationalistes purs et durs lorsqu’on l’évoque.

C’est un paradoxe, d’une part on peut facilement nier l’existence d’une chose que l’on ne peut pas voir, et d’autre part il est tout aussi facile de croire et rêver en une chose qui peut-être existe et que l’on ne voit pas.

C’est ce que j’appellerais un paradoxe d’humeur, presque les mêmes arguments font adhérer ou nier la chose suivant la sensibilité de chacun.

Un autre paradoxe qui sort un peu du même tonneau : au début du siècle dernier la science enterrait joyeusement la spiritualité et le divin. Les découvertes scientifiques faisaient douter des croyances que chacun pouvait avoir.

Aujourd’hui je constate que les plus éminents scientifiques, surtout les physiciens, plus ils poussent leurs recherches dans l’infiniment petit et l’infiniment grand et plus ils avouent côtoyer quelque chose qu’ils nomment volontiers : le divin.

Je pense que les scientifiques d’aujourd’hui seront les prophètes de demain. Ils écrivent et découvrent une nouvelle spiritualité.
Les religions ne savent plus s’ouvrir, elles sont trop empêtrées dans leurs dogmes. Même les bouddhistes qui sont pourtant très ouverts à la science sont esclaves de rituels et de cérémonials souvent lourds et inutiles.

J’aime donc, cette quête du divin au travers du scientifique.

Je conseille, au passage, la lecture de quelques ouvrages, tous écrits par d’éminents scientifiques comme par exemple :

« Et le divin dans tout ça ? » Par le physicien et philosophe Jean Charon. Ed Albin Michel.
« Conversation sur l’invisible ». Par les astrophysiciens Jean Audouze et Michel Cassé et l’écrivain Jean Claude Carrière. Ed Plon.
« Le monde s’est-il créé tout seul ? » Ouvrage collectif de TrinXuan Thuan, Ilya Prigogine, Albert Jacquard, Joël de Rosnay, Jean Marie Pelt, Henri Atlan. Ed Albin Michel.
« Patience dans l’azur. » Par Hubert Reeves. Ed Seuil.
« Avant le Big Bang. » Par les frères Bogdanov. Ed Grasset.
« Visions ou comment la science va révolutionner le XXI° siècle. » Par le physicien Michio Kaku.
« Dieu et la science. » Par le philosophe Jean Guitton.
– . . . etc.

Pour en revenir à ma cinquième dimension invisible

Des travaux menés depuis plusieurs années par des équipes de physiciens viennent en effet de démontrer qu’une particule élémentaire de matière nommée « neutrino » peut manifestement voyager à une vitesse dépassant celle de la lumière, vitesse pourtant déclarée infranchissable dans la théorie d’Einstein.
L’expérience, baptisée « Opéra », a été conduite par les chercheurs du CERN, à Genève, en collaboration avec ceux du Laboratoire souterrain de Gran Sasso, en Italie, puis contrôlée en France par un spécialiste en physique nucléaire de Lyon. Elle a permis de faire se déplacer une particule de matière d’un point A à un point B distants de 730 kms à la vitesse de 300.006 km par seconde.

Et après, me direz-vous ?

Après ? Eh bien, c’est là où cela devient spécialement intéressant et même fascinant car, selon les dires du Directeur du « Laboratoire Astroparticules et Cosmologie » de Paris, cela pourrait signifier que des particules de matière ont trouvé, pour voyager d’un point à un autre, un raccourci… par une autre dimension.

Autrement dit, cela veut dire qu’il existerait dans notre univers au moins une dimension de plus que les quatre – dont le temps – auxquelles nous nous référons classiquement.

Qu’est-ce qu’il y aurait dans cet ailleurs ?

Pas d’autres nous-même, encore moins d’autres lieux matériels, comme la littérature de science-fiction aime à l’imaginer.

Il y aurait notamment le siège de la mémoire de la matière, toute la matière, du vivant à l’inerte. Il est admis aujourd’hui que la matière inerte a une mémoire, jusqu’au niveau de l’atome. Cette mémoire rattachée à l’atome aurait son siège dans cette dimension invisible.

Tandis que les recherches sur la mémoire défient les compréhensions biologiques traditionnelles, les chercheurs comme Rupert Sheldrake (voir ce lien Sheldrake) pensent que le véritable siège de la mémoire se trouve dans une dimension spatiale non-observable.

Cette idée s’aligne avec les conceptions plus primordiales de la pensée comme «l’inconscient collectif» de Jung ou la pensée taoïste qui considère l’esprit et la pensée humaine comme dérivés de diverses sources aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps, y compris les influences énergétiques de plusieurs organes différents (excepté bien sûr, le cerveau).
Dans ce sens, le cerveau n’agirait pas comme un moyen de stockage des informations ou de la pensée elle-même, mais comme le lien physique nécessaire reliant l’individu avec cette cinquième dimension.

Ceci pourrait expliquer bien des choses.

Par exemple, cette polémique sur la mémoire de l’eau ?
Je simplifie pour résumer : certains chercheurs prétendaient qu’ayant ajouté un composant dans de l’eau et après avoir procédé à des dilutions successives et très nombreuses jusqu’à la disparition complète des traces du composant additif, ils étaient alors, parvenus à mettre en évidence par réactions la présence mémorisée dans l’eau du composant qui n’existait plus.
Ça pourrait expliquerait aussi le fonctionnement de l’homéopathie, pourquoi des dilutions contenant si peut de principes actifs resteraient efficaces, si ce n’était la mémoire du principe actif qui garderait l’efficacité quelque soit sa quantité.

Un autre exemple, il a été fait des expériences sur des truites (bardées de quelques électrodes, les pauvres !) qui étant mises dans une rivière, réagissaient instantanément au fait de verser un produit nocif dans cette rivière à des kilomètres d’elles, bien longtemps avant que le dit produit commence à arriver à leur niveau. Comme si une communication était établie entre les atomes de l’eau et ceux des truites.

Une circulation d’informations instantanées s’établit ailleurs qu’au travers de notre univers de matière. Ca expliquerait l’instinct prémonitoire des animaux et même de certains humains.

Comme nous l’avons vu précédemment, c’est aussi une réponse au siège de la mémoire.
On s’est toujours demandé dans quelle partie du cerveau les donnés étaient stockées. Pour finir, les neurologues disent que la mémoire est un peu partout. En réalité, tout ce qui est mémoire ne serait pas dans la partie matérielle visible du cerveau mais dans cette espace parallèle qui est en interconnections avec la matière physique. Le cerveau c’est de la mécanique, complexe certes, mais de la mécanique quand même. Le cerveau c’est un gros ordinateur qui fonctionne grâce à la mémoire. Tous nos raisonnements s’appuient sur la mémoire. Celle de l’acquis et celle de l’inné qui est associée à nos atomes depuis la création de l’univers.

Nous avons la mémoire de l’univers entier.

… et s’il y avait une infinité d’univers … comme ceci !

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