Des savants fous AMERICAINS créent un nouveau virus de la grippe espagnole

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grippe

Source Courrier international 12 juin 2014

Appartenant au sous-type H1N1, le virus de la grippe de 1918 a causé une véritable hécatombe, encore plus importante que celle due à la Première Guerre mondiale. La grippe espagnole est fatale en quelques jours, que ce soit dans les tranchées de la Meuse, en Suisse, aux Etats-Unis, ou en Asie. Cette « Grande Tueuse » est d’autant plus traumatisante qu’elle se comporte de manière inédite : celle-ci s’attaque avant tout aux jeunes adultes dans la fleur de l’âge. Ce qui reste encore aujourd’hui un mystère scientifique non résolu.

Une équipe américaine a combiné le virus de la grippe aviaire avec celui de la grippe espagnole. Le but : étudier sa virulence. !!!

« Ils sont dingues ! »

Voilà les commentaires d’une partie de la communauté scientifique après la publication, hier, dans la revue Cell Host and Microbe, d’un article expliquant comment une équipe américaine a recréé le virus de la grippe espagnole.

L’équipe de l’université du Wisconsin-Madison a utilisé la technique de génétique inverse pour construire le virus, à partir de huit gènes d’un virus de grippe aviaire prélevé sur des canards sauvages. Ils l’ont ensuite fait muter afin de rendre la propagation plus facile, indique The Guardian. Le nouveau pathogène ne présente, dans son génome, que 3% de différence avec le virus de la grippe espagnole. Le but, affirme l’équipe, qui a mené les recherches dans un laboratoire P4 (très haute sécurité), est de mettre en lumière le schéma de propagation d’un virus venu des oiseaux, quand il se répand dans la population humaine et cause une pandémie.
Le virus a été testé sur des souris et des furets.

Une pure folie

« C’est une pure folie. Leurs recherches sont extrêmement dangereuses ! », a réagi Lord May dans le quotidien britannique. Pour cet ancien président de la Royal Society et ancien conseiller scientifique du gouvernement britannique : « Il y a effectivement un risque, mais il ne vient pas des virus qui circulent dans la nature, parmi les animaux, le danger provient des laboratoires de ces gens trop arrogants ».

« Ces critiques ne tiennent pas compte des précautions extrêmes que nous avons prises » a rétorqué le professeur Yoshihiro Kawaoka, qui dirige la recherche. Il estime quant à lui que ces expériences sont indispensables déterminer s’il faut ou non développer les vaccins, et pour établir des schémas de lutte si une épidémie survient, rapporte The Independent.

Cette polémique revient régulièrement sur le devant de la scène. Avec les mêmes arguments.
D’un côtés, les expérimentateurs se disant téméraires, qui ont besoin de preuves et de tests pour appréhender le danger et la prolifération d’une éventuelle épidémie.
De l’autre, les soi-disant conservateurs, qui estiment beaucoup trop dangereux de manipuler de tels virus, et appellent à cesser ces recherches immédiatement.

Pour mémoire, la grippe espagnole a tué en 1918 50 millions de gens sur la planète. Trois fois plus de victimes que la Première Guerre Mondiale, en seulement quelques mois !!!

A qui profitera le crime …

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