Petite leçon d’économie

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PREMIERE LEÇON

« La dette : l’une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée ! »

La dette existe depuis bien longtemps. Cependant, peu d’entre nous en connaissent l’origine. Actuellement on parle beaucoup de la dette publique que les citoyens et pays doivent s’efforcer de rembourser.
Elle est apparue à cause de nombreux facteurs complexes. Mais il existe un grand facteur qui a amorcé celle-ci. Elle ne fera que s’alourdir si on ne change pas radicalement de système bancaire.
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Tout d’abord il est intéressant de nous poser les questions suivantes ;

– Pourquoi travaillons-nous ? – Pour avoir de l’argent pour se nourrir et acquérir des biens.

– Mais qui détient et contrôle l’argent ? – Les réserves fédérales et les banques commerciales.

– Comment est apparu l’argent (les billets de banques actuels) ? – Lorsque les orfèvres du 17ème siècle ont proposé de donner un reçu (devenu les billets d’aujourd’hui) aux clients qui leur confiaient leur or destiné au coffre-fort (de l’orfèvre).

– Comment les réserves et les banques d’aujourd’hui créent cet argent ? – Lorsque qu’il leur est demandé un emprunt.

– A partir de quoi crée-t-elle cet argent ? A partir de rien ! (c’est là que le système bloque).

– Que signifie donc alors l’argent ? – C’est une dette, plus on fait d’emprunts, plus il y a dettes, plus l’argent circule, moins cet argent a de la valeur et la vie coûte plus cher. Tout cela fait apparaître l’inflation.

– Et les intérêts demandés par la banque dans tout cela ? – C’est un système frauduleux de la banque pour gagner encore plus d’argent, et il n’existe pas assez d’argent permettant de couvrir tous ces intérêts. Les intérêts excèdent toujours l’argent mis en circulation !

Pourtant il faut savoir qu’il n’existe aucune loi dictant que l’argent peut être créé à partir de rien. Ce n’est donc pas obligatoirement de l’argent qui appartient à une banque fédérale qui sera mise en circulation lorsqu’on lui demande un emprunt.
Le système s’effondrerait directement si tout le monde reprenait l’argent des banques. De plus la banque s’octroie le droit de nous saisir nos biens si l’on ne peut rembourser les intérêts. Alors que ces derniers proviennent d’un argent dont la banque n’a elle-même jamais eu en sa possession. C’est ce qu’on appelle « l’esclavage moderne ».

Une proposition de loi a été soumise dans le passé proposant une monnaie indépendante, sans création de dette (la green back). Mais le système bancaire à cette époque (et encore aujourd’hui) préconisait que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires et donc l’argent. Il refusa alors cette demande.

Les banques sont de véritables calomnies car elles nous soustraient à notre réelle liberté. Si tout le monde prend conscience de cette immense arnaque on pourrait faire changer les choses. L’argent est resté un sujet tabou trop longtemps il est temps que cela change.
Il faut en parler autour de nous, à nos proches et notre famille.

DEUXIEME LEÇON

Saisie des comptes bancaires : Le FMI revient à la charge

Le quotidien allemand Die Welt rapportait hier que le Fonds monétaire international (FMI) a publié le 22 juin un nouvel appel à se servir dans les comptes bancaires des épargnants pour payer les dettes des Etats (une fois que ceux-ci auront bien entendu renfloué les produits dérivés des banques).

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« Le FMI prépare une nouvelle ronde d’expropriation pour les épargnants », titrait Die Welt hier. Le journal décrit l’opération ainsi :
Un plan du Fonds monétaire international prévoit que la réorganisation des dettes sera plus rapide et appliquée de manière plus radicale à l’avenir. Ceux qui seront affectés seront, en premier lieu, les détenteurs d’assurance-vie et les fonds de retraites.

Même si les « experts en obligations de la Société Générale » cités par le quotidien s’avancent en affirmant que « l’on reviendra sur ce document du FMI au cours des dix ans à venir », l’intention n’en n’est pas moins claire. « Le point fondamental est qu’une approche plus flexible sera adoptée. Ceci peut sembler une bonne chose a priori. Mais la conséquence sera qu’à l’avenir les créditeurs seront mis à contribution plus tôt et seront forcés de renoncer à des réclamations. En Europe, cependant, ces créditeurs sont essentiellement des détenteurs de polices d’assurance-vie et autres formes de fonds de retraite. »

Die Welt explique, pour ceux qui auraient du mal à reconnaître la nouvelle réalité, que le FMI entend à l’avenir « fournir son aide financière » que si la réorganisation de la dette d’un pays en difficulté implique une décote, et non pas si on se contente d’un seul rééchelonnement. Le journal ajoute que selon le FMI, le risque d’infection à d’autres pays ne sera plus un argument valable (comme pour le cas de la Grèce) pour empêcher qu’une réorganisation de ce type ne soit mise en œuvre.

Les conseils de Die Welt : investissez directement dans les entreprises, plutôt que dans des fonds de retraite et des plans d’assurance-vie, car vous ne pourrez pas empêcher le FMI de mettre sa menace à exécution. Autrement dit, fini l’épargne et l’assurance ! Il ne reste plus que la spéculation boursière…

Puisque la faillite d’un Etat découle le plus souvent d’une tentative de renflouer les banques en faillite, il serait grand temps de couper les banques en deux, avant qu’il ne soit trop tard…

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Crise bancaire de 1931 en Allemagne … souvenir …souvenir.

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