Nous avons assisté à un incroyable tour de passe-passe.
Souvenez-vous : en 2008, avec la crise financière, l’attention se focalise sur les banques, les marchés financiers et leur folie spéculative. Et puis… plus rien, ou presque. La question de la régulation financière a quasiment disparu des radars médiatiques et politiques. Remplacée par la focalisation sur les dettes publiques ou par un débat sur le coût du travail ou des dépenses de santé, qui seraient devenus soudainement insupportables.
Pourquoi, à peine sept ans après la crise financière, les grandes promesses d’encadrement de la finance sont-elles passées aux oubliettes ?
Pourquoi les responsables politiques ont-ils accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes ?
Pourquoi les réformes annoncées ont-elles été réduites à minima ?
En février 2015, le site Basta !, avec l’association Attac, publiera un ouvrage sur les banques françaises, Le livre noir des banques… Affaire à suivre.
Les FMI soutient les Banques
Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin de stimuler la reprise économique.
Autrement dit, il recommande que les contribuables financent des garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit leur semblent trop risqué.
Dans son Rapport sur la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40% des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en prêtes à fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l’économie.
On va vers la généralisation de la privatisation des gains et socialisation des pertes … La finance se socialise !!!
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