Le président du CFCM, Dalil Boubakeur, a suggéré la semaine dernière sur Europe 1 que l’on mette les églises inoccupées à disposition des musulmans
Cette proposition utilitariste n’a pas suscité de commentaire particulier de la part des responsables publics, alors qu’elle suscite une vague de réactions hostiles sur les réseaux sociaux. On notera une nouvelle fois la séparation entre les gens qui font les médias et ceux qui les consultent : journalistes et population ne s’intéressent décidément pas aux mêmes choses, et, serait-ce parfois le cas, n’ont pas sur elles les mêmes opinions.
Cela a déjà été fait, et cela c’est mal terminé !
Un peu d’histoire, l’histoire ne se répète pas, elle bégaie a-t-on fait dire à Karl Marx
Il est une région, au huitième siècle, d’abord conquise par les Wisigoths catholiques, la Septimanie fut ensuite occupée par les Sarrasins, qui furent sollicités et encouragés par les barons locaux pour les délivrer de la rudesse de l’administration carolingienne.
Cette présence nord-africaine avait été très favorablement accueillie par les populations, qui avaient pu bénéficier en peu de temps des avancées techniques musulmanes notamment en matière d’irrigation (implantation de norias) et d’architecture.
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Mais … le printemps arabe n’a pas duré.
Les Sarrasins étaient revenus d’Espagne, dont ils s’étaient rendu les maîtres, et étaient sortis du Royaume de Fez. Nîmes défendit pendant quelque temps le passage de la rivière du Vidourle à ces nouveaux conquérants Maures, mais ces derniers l’ayant traversée, ils s’établirent à Gallargues, à trois lieues de Nîmes. L’histoire nous apprend qu’en 725, après avoir occupé Narbonne et pris Carcassonne, les Arabes soumirent la ville de Nîmes, chassèrent, les moines des abbayes de Psalmodi, de Saint-Gilles, de Saint-Baudile, et s’avancèrent jusqu’à Autun et conservèrent leurs conquêtes du Languedoc jusqu’en l’an 736, environ vingt années.
Que devient, alors, le christianisme ?
Pendant ces temps-là, l’exercice de la religion cessa dans Nîmes et sa région, les églises furent détruites ou changées en Mosquées, et la religion Chrétienne interdite.
En l’an 724, les habitants de Nîmes, tous Chrétiens, reçurent la Religion de Mahomet.
C’est la dispersion des moines et la mise en fuite du clergé dépourvu d’évêques. Il n’y a plus eu d’évêques à Uzes et à Nîmes pendant pratiquement 120 ans de 660 à 780 environ.
Et les malheurs continuent.
En 731, Charles Martel fit plusieurs dégâts à Nîmes, menant la guerre contre le Comte de Bourgogne à qui appartenaient Marseille, Arles, et toute la Provence, de même que Nîmes, Montpellier, Béziers, et le Roussillon, et ruina la ville de Nîmes.
Trois ans après, Charles Martel repris les armes de nouveau, retourna en Languedoc, et poursuivit jusqu’à Narbonne Antymus roi Sarrasin, qu’il vainquit.
Il soumit à son obéissance Arles, Avignon, Nîmes, Montpellier, Agde, et Béziers, brûlant et rasant toutes ces villes, ce qui causa la plus grande désolation. Tout cela arriva après que Charles Martel eut délivré la Guyenne des Sarrasins, par la célèbre bataille de Poitiers.
Il assiégea les Sarrasins la même année dans Nîmes et en l’an 736, il brûla la ville, et renversa toutes les maisons que le feu n’avait pu consumer, les Temples, les Basiliques, les Tours, les Murs, les Aqueducs, les Ponts, etc… furent tous renversés de fond en comble. Il ne nous en reste que ceux que nous connaissons à ce jour.
Alors le Mahométisme s’acheva avec la destruction entière de la ville.
Seul l’Amphithéâtre résista aux flammes, il ne fut brûlé qu’en partie, et les bas sièges renversés. Il fut quelque temps après le refuge des Visigoths, qui revinrent des Alpes et se logèrent dans les caves des Arènes, et rétablissant le Christianisme en l’an 743.
Mais les libérateurs peuvent être pire que les occupants.
Est-ce la raison pour laquelle les populations de ces contrées votent massivement et majoritairement pour les partis extrémistes ? Je ne sais, mais les gènes ancestraux doivent y être pour quelque chose.
Mais attention, par exemple, à propos du libérateur Charles Martel que certains partis politiques encensent.
La légende qui colle au nom de Martel doit être revue et corrigée sur un autre point : jamais les Francs n’ont eu de considération pour les habitants du sud de la Gaule. L’homme « gallo-romain », et particulièrement le citoyen de Toulouse, trop raffiné aux yeux du Franc fruste et inculte, était traité d’homunculus (petit homme) .
Furieux d’avoir échoué par deux fois à Narbonne, Martel va se venger sur les populations locales (chrétiennes) à qui il reproche de ne pas l’avoir accueilli en sauveur. Sur le chemin du retour (vers ses terres du Nord), il se venge sur Agde, Béziers, Maguelone, Nîmes (dont il brûle les arènes !)
Plusieurs chroniques l’attestent (Continuation de Frédégaire, Isidore de Beja, Chronique de Moissac, El Maqqari) :
Les cités susceptibles d’être ou de devenir des repaires pour les musulmans sont ravagées. Maguelone est rasée, Montpellier n’est pas épargnée, et encore moins Nîmes :
« Pour punir la ville qui a fait appel aux Arabes, Charles démolit les portes, abat les murailles et tente d’incendier les Arènes sous prétexte qu’elles sont aménagées en ouvrage défensif. Sur son ordre, ses guerriers entassent toute une forêt dans l’Amphithéâtre et y mettent le feu » .