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  • Les illusions perdues d’un jeune journaliste,

    Tintin

    Extraits du témoignage d’un jeune journaliste de la radio il se fait appeler : Léonard (le prénom a été changé)

    « (…)

    Mensonges par omission

    Quand j’observe la Libye d’aujourd’hui, il semble que l’enthousiasme qui a accompagné la chute du natif de Syrte a été un peu rapide. J’ai douté à l’époque comme j’ai douté ensuite sur la Syrie ou sur l’Ukraine. Je me suis étonné que sur bon nombre de sujets, l’Iran, le Vénézuela, nos agences de presse préférées et si peu nombreuses (il y en a trois principales) relatent certains faits et pas d’autres.
    Cette orientation est subtile, presque imperceptible.

    L’AFP ne ment pas, techniquement.

    Mais elle oriente la pensée par la sémantique et en omettant certaines informations. (…)

    L’AFP omet et oriente donc. Et les présentateurs radios suivent. L’AFP et ses deux consœurs (Reuters et AP) sont les bibles des présentateurs. Nous donnons à voir à nos auditeurs (car les présentateurs radios sont esclaves des dépêches qui représentent 90% de leurs sources) un monde orienté. Cela ne veut pas dire que cette orientation est mauvaise mais elle ne devrait tout simplement pas exister dans un travail journalistique sérieux.

    Autre carence de ce système relayant l’information. La surexposition de certains acteurs. Combien de fois ai-je ri avec mes collègues de l’inquiétude de Ban-Ki Moon ? Le secrétaire général des Nations-Unies s’inquiète de manière perpétuelle. De tel conflit larvé. De telle catastrophe humanitaire à venir. Son émotion est légitime, bien sûr, mais doit-on attendre qu’une agence de presse cite ce haut responsable pour parler d’une situation alarmante ? Et l’information à mettre en avant n’est-elle pas l’inefficacité et le manque de moyens de l’ONU ? Le fait que Ban Ki-Moon s’inquiète perpétuellement sans avoir les moyens d’agir n’est-il pas le plus inquiétant ? A quoi bon relayer systématiquement ses déclarations si sa marge de manœuvre est si faible ?

    Combien de fois nous sommes-nous fait la réflexion, avec mes jeunes collègues, qu’il est bizarre voir révoltant que nous traitions un sujet uniquement quand l’AFP le signale ?

    Avec un dialogue qui ressemble à celui-ci :
    – Bruno (le coordinateur), tu as vu les derniers chiffres de l’INSEE sur la démographie européenne ? C’est intéressant car…
    – L’AFP en parle ?
    – Euh, non mais…
    – Laisse tomber.

    Le traitement permanent des « sujets AFP » est une facilité professionnelle qui me paraît néfaste.

    Aujourd’hui, certains grands journaux nationaux ne traitent plus les sujets internationaux que par le biais de dépêches reprises telles quelles. Pour la valeur ajoutée et la vérification des sources, on repassera. Les responsables de cette situation sont multiples : manque de moyens humains et dictature de l’urgence (les fameuses « breaking news ») en premier lieu.

    Inconscience inconsciente ?

    Le journaliste est un observateur. Au pire, un commentateur. Il ne doit pas être un militant. Ou alors il doit l’assumer et le dire avec clarté à ceux qui le lisent ou l’écoutent. Or, dans les grands médias généralistes, nous nous flattons d’être indépendants et libres. Mais la base même de notre métier est biaisée par le fait que nous ne disposons pas des outils et des sources nécessaires pour assurer un suivi juste et objectif des situations. Partant de ce constat, nous n’avons tout simplement pas les ressources, le recul et la légitimité pour parler de ces sujets. Et pourtant nous en parlons, avec verve et certitude.

    C’est une des bases du métier apprise à l’école : « même quand vous ne savez pas de quoi vous parlez, donnez l’impression d’être un expert ».

    Je ne crois pas que cette orientation soit liée à un quelconque complot ou à un choix assumé. Cela a trait, selon moi, à quelque chose d’un ordre inconscient. Personne ne part du principe qu’il est dans le camp du méchant. Nous faisons partie de l’Occident, avec ses codes, ses références, ses intérêts, sa culture, son histoire. Les journalistes occidentaux, dans leur grande majorité, assument et intègrent donc, ce parti pris originel, cette identité initiale !
    Le travail d’un journaliste devrait donc être avant toute chose, quand il parle d’un sujet international aussi grave qu’une guerre ou qu’un conflit larvé, de s’oublier.
    De sortir de lui-même pour appréhender les situations sous un angle neuf, le plus objectif possible.
    (…)

    Complotiste !

    Et cela m’amène à une conclusion pessimiste. Je l’ai dit plus haut. Je suis un homme curieux. Je m’intéresse à peu près à tout et à tous les avis. Je ne pense pas que la légitimé se gagne par la reconnaissance, par les titres ou par les postes. Cette curiosité m’a amené à lire et à écouter des avis extrêmement variés. Certains m’ont fait peur, d’autres m’ont passionné, d’autres encore m’ont questionné. Mais je constate que, loin de créer une émulation naturelle dans toute société démocratique qui se respecte, la contestation et le questionnement de l’ordre économique et géopolitique établi, rencontrent dans l’immense majorité des cas, une limite insurmontable et insupportable : la délégitimation par l’insulte.

    Vous estimez que le néoconservatisme américain est une idéologie dangereuse, potentiellement guerrière ? Vous êtes un complotiste !

    Vous êtes impressionné par le travail de Naomi Klein sur le capitalisme du désastre ? Complotiste !

    Vous trouvez Michel Collomb un peu excessif mais redoutable quand il parle des médias mensonges ? Complotiste !

    La version officielle des attentats du 11 septembre vous semble un peu légère et vous estimez que nous sommes en droit de nous poser des questions (et d’inciter à lire l’enquête d’Éric Laurent, par exemple) ? Complotiste !

    Vous considérez que le traité euro-atlantique devrait être le principal sujet de discussion actuel tant ses implications à long terme sont lourdes ? Calmez-vous, excentrique complotiste!

    Et maintenant ?

    Que dire ? Que répondre face à des insultes et des qualificatifs si lourds de sens et pourtant si vides de contenus ? Pour l’instant, j’ai la chance de ne pas être trop exposé. Ma jeune carrière m’a amené à conduire ces débats en cercles restreints, avec pour conséquences bénignes, de rares énervements passagers entre collègues. Mais je constate qu’il coûte cher de se poser certaines questions dans cette profession.

    Or, je ne veux pas choisir de camp. Comme Brassens avec l’oncle Martin et l’oncle Gaston. Je ne veux pas choisir entre un système et des rebelles. J’aimerais juste être dans un monde où le débat est une chose reconnue comme importante et capitale. Il me semble qu’au contraire, nous nous dirigeons vers une société vidée de toute émulation de ce type. Une société uniformisée, aseptisée, manichéenne, où, pour reprendre la métaphore de Naomi Klein sur le capitalisme du désastre, des « zones vertes » officielles et adoubées s’affronteront à des « zones rouges » considérées comme menaçantes et maladives.
    Des solutions semblent émerger, les gens s’organisent, une portion de la jeunesse bouge, se mobilise. Mais je ne suis pas sûr que cela suffise. Une partie de cette frange se radicalise et se perd.
    Une autre s’essouffle et abandonne.

    Une dernière enfin, résiste et invente de nouveaux modes de pensées, d’échanges, de débats (éducation populaire, mouvements politiques, blogs, etc..).

    Le journalisme tel qu’il existe aujourd’hui doit écouter les critiques et ne pas s’enfermer dans une posture de victime. Les jeunes journalistes ont leur révolution à conduire. Exiger davantage de moyens humains, trouver de nouvelles sources de financement et d’information, refuser la marchandisation de l’information et assumer leurs positionnements idéologiques. Informer, simplifier, raconter, c’est notre métier, notre chance.

    A nous de le faire évoluer sans crainte, ni tabou, pour pouvoir le pratiquer honnêtement et plus sereinement. » (fin de citation partielle)

    Pour lire « ce papier » en entier cliquer ici


  • Ils sont forts ces américains ! Ou alors, plus vraisemblablement, notre Président est nullissime !

    Rafale

    Les américains vont réussir à enterrer définitivement l’industrie aéronautique française.

    Sous la pression des américains François Hollande, faisant fonction de président de la République française, sans doute plus préoccupé par sa virilité défaillante que par les intérêts du pays, s’apprête à ruiner une partie de notre industrie.

    Alors qu’il nous bassine avec son leitmotiv préféré, la croissance, la relance de l’économie, la courbe du chômage, et c’est à coup d’impôts, de gel des salaires, de taxes à rallonge, et d’augmentations (et ce n’est pas fini) qu’il compte y parvenir le cancre de service.

    L’Inde était en position de sauver l’industrie aéronautique française avec une commande potentielle de 126 « Rafale » pour environ 20 milliards d’euros. Cependant si le « Mistral » n’est pas livré comme convenu à leur allié la Russie, ce contrat disparaît, et l’un des fleurons de notre industrie avec.

    En un seul quinquennat (s’il le termine), et en une seule décision (trahir la parole de la France), Monsieur Flamby pourrait réussir à couler les Chantiers de St Nazaire ET notre industrie aéronautique. Tout en laissant une ardoise d’une bonne centaine de milliards (les avances de la Russie + la partie du « Mistral » déjà construite en Russie + les pénalités de retard + les dommages intérêts + les chômeurs + les sous-traitants en faillite (3 à 10 fois plus de nouveaux chômeurs si on les prend en compte) + la mort de notre crédibilité commerciale + …).

    Difficile de faire mieux, non ?

    La France a perdu sa souveraineté. (Et depuis longtemps)

    Hollande a pris une décision qui sera le clou dans son cercueil politique. Malheureusement, le cercueil de Hollande signifie également la disparition de nombreux postes pour les citoyens Français de la classe ouvrière qui vont perdre leur gagne-pain par le démantèlement imminent de l’industrie militaire de la France.

    Au lieu de fabriquer ses propres armes, la France pourra désormais acheter des armes de fabrication américaine. Le complexe militaro-industriel américain aura également éliminé un concurrent dans le secteur des armes.

    Je suppose que l’Ukraine est beaucoup plus importante pour le Président François Hollande que l’industrie et l’emploi Français.

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  • L’Histoire du Bagdad-Bahn se répète avec d’autres acteurs…

    Dans l’article sur les raisons de la guerre de 14-18 (cliquer ce lien) je parlais de la liaison imaginée par l’Allemagne pour acheminer le pétrole de Bagdad à Hambourg «le Bagdad-Bahn» pour s’affranchir ainsi du monopole des transports maritimes anglais.
    Ce qui n’a vraiment pas plu à ceux-ci !

    Israël reprend une idée similaire et cette fois pour nuire à la Russie.

    Pipeline
    Source : www.timesofisrael.com –

    Israël a proposé que les états Européens investissent dans un pipeline de plusieurs milliards d’euros pour amener le gaz naturel sur le continent, tout en précisant que l’approvisionnement venant d’Israel réduirait la dépendance actuelle au gaz naturel de Russie.

    Une proposition pour un projet massif a été présenté par le ministre israélien de l’énergie Silvan Shalom aux ministres de l’énergie des pays de l’Euro-Méditerranée qui se réunissaient à Rome en début de semaine, rapporte jeudi la c haine « Israel’s Channel 2 »

    Il a déclaré que le projet nécessiterait un investissement de l’Europe de plusieurs milliards pour construire un pipeline qui irait des côtes méditerranéennes d’Israël à Chypre, d’où le gaz serait ensuite envoyé vers la Grèce et l’Italie.

    Le rapport de la télévision dit que Chypre, la Grèce et l’Italie étaient tous favorables à l’idée, et qu’Israël ferait une présentation officielle du projet aux représentants européens à Bruxelles dans un délai de trois semaines.

    Espérons que des causes similaires n’auront pas des effets similaires.


  • La Coupe DAVIS une compétition 100% suisse et entre suisses.

    DAVIS

    La finale de la Coupe Davis a opposé des tennismen qui habitent tous dans le même pays, la Suisse.

    Car tous les titulaires de l’équipe de France ont choisi de vivre dans ce paradis fiscal. Gilles Simon et Richard Gasquet résident à Neuchâtel, Julien Benneteau à Genève, Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils, près de Nyon, dans le canton de Vaud. Le capitaine, Arnaud Clément, est revenu en France, après avoir longtemps habité en Suisse. Les tennismen ont suivi l’exemple de l’ancien joueur et ancien capitaine Guy Forget, qui défendait en 2012 l’exil fiscal.

    «Il y a des Français en finale de la Coupe Davis? Ah bon?»

    ironisent certains habitants de la Confédération helvétique.

    Cette compétition sportive, dont la finale a eu lieu les 21 et 23 novembre à Villeneuve-d’Ascq (Nord), était placé sous le signe de « l’optimisation fiscale ». Le principal sponsor de la compétition n’est autre que BNP Paribas, très présente dans les paradis fiscaux. « D’après ses propres chiffres, (…) la plus grande banque européenne réalise pas moins de 21 % de son activité dans des paradis fiscaux grâce à 170 filiales », pointe l’association Attac. BNP Paribas veut « servir ses clients partout dans le monde » et dispose « d’un vaste dispositif de lutte contre la fraude et le blanchiment des capitaux », répond la banque. Ben tiens !

    Quelle que soit l’issue des matchs de cette finale, la grande gagnante de cette Coupe Davis est donc la Suisse. Ou l’évasion fiscale.

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  • Les masques tombent …

    La 3e Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté une intéressante résolution le 21/11/2014
    Présentée entre autre par les BRICS Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud le texte entier est ici :

    Résolution L56

    resolution ONU

    Elle prévoit entre autres :
    ONU

    Lutte contre la glorification du nazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée

    4. Se déclare profondément préoccupée par la glorification du mouvement nazi, du néonazisme et des anciens membres de la Waffen -SS, sous quelque forme que ce soit, notamment l ’édification de monuments et d ’ouvrages commémoratifs et l’organisation de manifestations publiques à la gloire du passé nazi, du mouvement nazi et du néonazisme, ainsi que les déclarations, expresses ou implicites , selon lesquelles ces membres et ceux qui ont lutté contre la coalition antihitlérienne et collaboré avec le mouvement nazi ont participé à des mouvements de libération nationale;
    (…)
    6. Met l’accent sur la recommandation du Rapporteur spécial selon laquelle « les États devraient interdire toute célébration commémorative, officielle ou non, du régime nazi, de ses alliés et des organisations apparentées »12 et souligne à cet égard qu’il importe que les États prennent des mesures pour lutter contre toute manifestation organisée à la gloire de l’organisation SS et de ses composantes, dont la Waffen-SS, dans le respect du droit international des droits de l’homme;

    7. Se déclare préoccupée par les tentatives répétées de profanation ou de démolition de monuments érigés à la mémoire de celles et ceux qui ont combattu le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que d’exhumation ou de levée illégales des dépouilles de ces personnes et, à cet égard, exhorte les États à s’acquitter pleinement des obligations qui leur incombent, au titre notamment de l’article 34 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève de 1949;

    8. Prend note avec inquiétude de la multiplication des incidents à caractère raciste partout dans le monde, en particulier de la montée en puissance des groupes de skinheads, qui sont responsables de nombre de ces incidents, ainsi que de la résurgence des violences racistes et xénophobes visant, entre autres, les personnes appartenant à des minorités nationales, ethniques, religieuses ou linguistiques;
    (…)
    10. Condamne sans réserve tout déni ou tentative de déni de l’Holocauste;

    11. Se félicite que le Rapporteur spécial ait demandé que soient préservés activement les sites où, pendant l’Holocauste, les nazis avaient installé des camps de la mort, des camps de concentration, des camps de travail forcé ou des prisons, et engagé les États à prendre des mesures, notamment législatives, répressives et éducatives, pour mettre fin à toutes les formes de déni de l ’Holocauste;

    12. Engage les États à continuer de prendre des mesures adéquates, notamment par le biais de leur législation nationale, afin de prévenir les incitations à la haine et à la violence à l’encontre des membres de groupes vulnérables, dans le respect du droit international des droits de l’homme;
    (…)
    14. Souligne que les pratiques susmentionnées font injure à la mémoire des innombrables victimes des crimes contre l ’humanité commis durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier ceux commis par l’organisation SS et par ceux qui ont lutté contre la coalition antihitlérienne et collaboré avec le mouvement nazi, et ont une influence néfaste sur les enfants et les jeunes, et que les États qui ne s’attaquent pas effectivement à ces pratiques contreviennent aux obligations que la Charte des Nations Unies impose aux États Membres de l’Organisation des Nations Unies, notamment celles qui sont liées aux buts et principes de celle-ci;

    15. Souligne également que de telles pratiques alimentent les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée et contribuent à la propagation et à la multiplication des partis politiques, mouvements et groupes extrémistes, y compris les néonazis et les skinheads, et appelle à cet égard à une vigilance accrue;
    16. Constate avec inquiétude que les dangers que représentent les partis politiques, mouvements et groupes extrémistes pour les droits de l’homme et la démocratie sont universels et qu’aucun pays n’y échappe;
    (…)
    17. Insiste sur la nécessité de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin aux pratiques susvisées et engage les États à adopter des mesures plus efficaces, dans le respect du droit international des droits de l’homme, pour combattre ces phénomènes et les mouvements extrémistes, qui font peser une réelle menace sur les valeurs démocratiques;
    (…)
    19. Prend note de la recommandation du Rapporteur spécial concernant la responsabilité des dirigeants et partis politiques eu égard aux messages qui incitent à la discrimination raciale ou à la xénophobie;

    20. Constate avec préoccupation que le profilage ethnique et les actes de violence policière dirigés contre les groupes vulnérables font naître chez les victimes un sentiment de méfiance à l’égard du système juridique qui les décourage de demander réparation et, à cet égard , engage les États à accroître la diversité au sein des services de maintien de l ’ordre et à imposer des sanctions appropriées contre les membres de la fonction publique reconnus coupables de violence à caractère raciste ou de propagande haineuse;

    21. Rappelle la recommandation du Rapporteur spécial qui invite les États à incorporer dans leur droit pénal une disposition prévoyant que les motivations ou les objectifs racistes ou xénophobes d’une infraction sont des circonstances aggravantes qui emportent des peines plus lourdes, et encourage les États dont la législation ne comporte pas une telle disposition à tenir compte de cette recommandation;

    22. Souligne que les racines de l’extrémisme ont de multiples aspects et qu ’il faut s’y attaquer en adoptant des mesures adéquates comme l ’éducation, la sensibilisation et la promotion du dialogue et, à cet égard, recommande le renforcement des mesures visant à sensibiliser les jeunes aux dangers des idéologies et des activités des partis politiques, mouvements et groupes extrémistes;
    (…)
    24. Appelle l’attention sur la recommandation formulée par le Rapporteur spécial à sa soixante-quatrième session dans laquelle il a fait valoir l ’importance des cours d’histoire pour la sensibilisation aux événements tragiques et aux souffrances humaines nés d’idéologies telles que le nazisme et le fascisme ;
    (…)
    26. Invite les États à continuer d’investir dans l’éducation, tant scolaire que non scolaire, entre autres, afin de faire évoluer les mentalités et de corriger les idées de hiérarchie et de supériorité raciales défendues par les partis politiques, mouvements et groupes extrémistes et d ’en contrer l’influence néfaste;
    (…)
    29. Réaffirme également que, comme cela est souligné au paragraphe 13 du document final de la Conférence d’examen de Durban, toute apologie de la haine nationale, raciale ou religieuse incitant à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence doit être interdite par la loi, que toute propagation d ’idées reposant sur la notion de supériorité raciale ou sur la haine raciale, ou l ’incitation à la discrimination raciale ainsi que les actes de violence ou l’incitation à commettre de tels actes doivent être érigés en infractions tombant sous le coup de la loi, conformément aux obligations internationales des États, et que ces interdictions sont incompatibles avec la liberté d’opinion et d’expression;
    (…)
    47. Encourage les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les acteurs concernés à diffuser le plus largement possible, notamment, mais non exclusivement, par l’intermédiaire des médias, des informations concernant la teneur de la présente résolution et les principes qui y sont énoncés;

    On ne peut que se réjouir de l’adoption d’un tel texte !

    Il a dû être voté à l’unanimité !
    Ha ? Non ?
    Mais qui n’a pas voté pour ?

    Les résultats

    POUR 115 pays : les BRICS en particulier (dont la Russie – on voit à quel point Poutine est d’extrême-droite…)
    Abstention : toute l’Europe ! Pour ne pas fâcher les Etat Unis ! Notre président à une forte personnalité … de valet.
    CONTRE : 3 pays seulement : les États-Unis (ça peut se comprendre vu la déification là-bas de la liberté d’expression), le Canada (forte communauté ukrainienne nationaliste) et… l’Ukraine !

    ONU2

    C’est bizarre l’AFP n’en a pas parlé donc nos Médias n’en ont pas parlé !

    Nazi l’armée régulière Ukrainienne ?
    ONU3

    Pour voir la source de l’article complet : Cliquer ici


  • DSM : quand la psychiatrie fabrique des individus performants et dociles

    DSM1
    Source : d’après LAURA RAIM et illustrations : © Rodho pour Basta !

    L’industrie pharmaceutique est derrière tout ça.

    Sommes-nous tous fous ?

    C’est ce que laisserait supposer la nouvelle version du DSM (« Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » Diagnostic and statistical manual of mental disorders – DSM), la bible des psychiatres recensant troubles mentaux et comportements « anormaux ». Plus on compte de malades, plus le marché de l’industrie pharmaceutique s’élargit. Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus.

    Vous êtes timide ? Peut-être souffrez-vous de « phobie sociale ». Votre tristesse passagère, liée à un événement douloureux comme la perte d’un proche, n’est-elle pas plutôt une dépression ? Le territoire du pathologique semble s’étendre sans fin. Ces troubles psychiatriques sont recensées par le « DSM-5 »,(…) Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs. (…)

    Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. (…)

    Rentrer dans la norme

    Dans ce répertoire des affections mentales, il est davantage question de comportement que de souffrance. Un choix revendiqué par les auteurs : « Pour être le plus objectif possible et s’assurer qu’un même patient aurait le même diagnostic qu’il soit à Paris, New York ou Tokyo, l’Association des psychiatres américains (APA) a décidé d’écarter toute théorie explicative, source de dissensus parmi les différents courants de la pensée psychiatrique, et de rester au niveau de l’observable, sur lequel tout le monde peut être d’accord. Or l’observable, c’est le comportement », explique le psychiatre Patrick Landman .

    Président du collectif Stop DSM, il s’oppose depuis trois ans à la « pensée unique DSM ». Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie.

    DSM2
    L’abondance des troubles du comportement et de la personnalité dans le DSM « est emblématique d’une psychiatrie qui se préoccupe moins de la vie psychique des gens que de leur comportement », ajoute le psychiatre Olivier Labouret . Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot « maladie », qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot « trouble », qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange ».

    Quand l’homosexualité était une « affection mentale »

    Ces normes développées par la psychiatrie n’ont pas attendu les versions successives du DSM pour se manifester. Dans son cours au Collège de France sur les « anormaux », le philosophe Michel Foucault expliquait comment à partir du milieu du XIXe siècle, la psychiatrie commence à faire l’impasse sur le pathologique, la maladie, pour se concentrer sur « l’anormal » : la psychiatrie a « lâché à la fois le délire, l’aliénation mentale, la référence à la vérité, et puis la maladie, explique le philosophe. Ce qu’elle prend en compte maintenant, c’est le comportement, ce sont ses déviations, ses anomalies ».
    Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal.

    Une analyse qui rejoint celle de l’antipsychiatrie américaine. Pour le professeur de psychiatrie Thomas Szasz, les « maladies mentales » ne sont que des « mythes » servant à médicaliser les comportements jugés indésirables ou immoraux au sein de la société. « Le sort de l’homosexualité, inclus puis exclu du DSM au gré de l’évolution des mentalités aux États-Unis, illustre à quel point le manuel reflète moins l’état d’une recherche scientifique sur les maladies que les normes de « l’acceptable » d’une époque », rappelle le philosophe Steeves Demazeux, auteur de Qu’est-ce que le DSM ?

    Traquer les « déviants » ?

    Tous les comportements ne subissent pas le même traitement. « Si vous parlez à Dieu, vous êtes en train de prier, si Dieu vous parle, vous êtes schizophrène », écrivait ainsi Thomas Szasz !!!

    Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer. La psychiatrie, qui détecte et désigne les déviants à l’époque moderne, ne ferait selon Szasz que remplacer l’Inquisition qui traquait les sorcières au Moyen-Age.

    Les inquisiteurs du Moyen âge avaient pour guide le Malleus Maleficarum, aujourd’hui les psychiatres ont le DSM.

    DSM3

    (…)
    Un exemple : « Avec le DSM-5, il faut avoir moins de trois accès de colère par semaine pour être un enfant « normal », explique Patrick Landman. Les autres – ceux qui dévient de cette norme – seront désormais étiquetés « trouble de dérégulation d’humeur explosive » ! Et pourront être « normalisés » par des médicaments. En prenant par exemple de la ritaline, cette molécule à base d’amphétamines consommée à haute dose aux États-Unis, pour améliorer la concentration des écoliers. Près de huit millions d’enfants et d’adolescents américains de 3 à 20 ans prennent des antidépresseurs ou des calmants. (…)

    Le « bon fonctionnement de l’individu », un enjeu économique

    Un des critères d’une grande partie des troubles – que ce soit la schizophrénie, l’hyperactivité ou le trouble des conduites – est l’« altération significative du fonctionnement social ou professionnel ».
    Le choix des termes n’est pas innocent : la « fonction » d’un organe, d’un appareil ou d’un outil se rapporte toujours à une totalité subordonnante. On parle ainsi du bon ou du mauvais fonctionnement du foie ou du rein relativement à l’organisme. Parler de la « fonction » ou du « bon fonctionnement » de l’individu trahit le fait que celui-ci n’est pas une fin en soi. L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société.
    (…)
    Et votre « fonctionnement social » intéresse au plus haut point votre pays. Car pour les États, c’est leur puissance économique qui est en jeu : « L’Union européenne évalue entre 3 et 4 % du PIB les coûts directs et indirects de la mauvaise santé mentale sur l’économie », indique en 2009 le rapport du Conseil d’analyse stratégique sur la santé mentale. Invalidité, accidents du travail, absentéisme, baisse de la productivité…
    (…)

    Le travailleur idéal : performant, invulnérable et sûr de lui

    Et pour cause : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit en 1993 ces compétences psychosociales comme « la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne ».
    Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de « normal », résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail ».

    Les patients les mieux « notés » sur l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement du DSM ont « un niveau supérieur de fonctionnement dans une grande variété d’activités » et ne sont « jamais débordés par les problèmes rencontrés ». A la plus grande satisfaction de leur employeur !
    « L’homme idéal sous-jacent du DSM est performant, invulnérable et sûr de lui », poursuit le psychiatre. «En cela, le DSM traduit une conception évolutionniste de la psychologie : seul l’individu « vulnérable » ou « fragile » n’arrive pas à s’adapter à la réalité socio-économique, puisque la majorité semble y arriver. »

    La psychiatrie au service de la productivité ?

    Ce normativisme social au service de la productivité économique n’est pas nouveau. Mais la « bible des psychiatres » applique et renforce les normes, de manière systématique et globale. Ses effets sont repérables dans toutes les institutions, bien au-delà de l’hôpital. Aux États-Unis et en Australie, les mutuelles, les tribunaux et les écoles s’y réfèrent pour étayer leurs décisions. Et les gouvernements mènent des politiques de santé publique ciblant des « catégories DSM » de la population.

    DSM4

    En France, si le manuel n’a pas encore force de loi, sa présence s’intensifie. « On utilise en France surtout la classification de l’OMS, la Classification internationale des maladies (CIM). Mais celle-ci est quasiment calquée sur le DSM, que la Haute autorité de Santé reconnaît déjà officiellement d’ailleurs, explique Patrick Landman. Le DSM est enseigné dès les premières années de médecine. Tous les généralistes y sont donc formés. « Quant au champ de la recherche, on ne peut pas publier un article si l’on n’utilise pas les codes du DSM. Et les laboratoires, qui financent les formations post-universitaires, ne jurent que par lui. »

    La violence du système néo-libéral occultée

    Bon nombre de souffrances, difficultés, émotions, traits de caractère ou préférences sexuelles, se retrouvent inscrits dans le DSM, alors qu’ils ne devraient pas relever du champ médical. La grande majorité des praticiens et des patients ne songent pas à questionner le statut de ces « troubles » ainsi officialisés. Ni à remettre en cause les normes sociales qui ont présidé à la formation de ces catégories.

    Ce sont toujours les êtres humains qui, « inadaptés », souffriraient de « dysfonctionnements ». Ils sont invités à identifier leurs troubles et recourir à un traitement qui leur permettra de rapidement redevenir « fonctionnels »… Notamment sur le marché du travail. Une violence symbolique du système néolibéral, qui se dénie comme telle, du fait de son déplacement dans le champ psychologique et médical, déplore Olivier Labouret. « La pression normative écrasante qui en résulte, désormais occultée, empêche toute possibilité de comprendre et de réformer l’ordre du monde ».

    Nous sommes désormais non plus malades, mais « mal ajustés ».

    Un mot de la psychologie moderne, utilisé plus que tout autre, estime Martin Luther King en 1963 : « Certainement, nous voulons tous éviter une vie mal ajustée, admet-il. Mais il y a certaines choses dans notre pays et dans le monde auxquelles je suis fier d’être mal ajusté (…). Je n’ai pas l’intention de m’ajuster un jour à la ségrégation et à la discrimination. Je n’ai pas l’intention de m’ajuster à la bigoterie religieuse. Je n’ai pas l’intention de m’ajuster à des conditions économiques qui prennent les produits de première nécessité du plus grand nombre pour donner des produits de luxe au petit nombre ».


  • Et si on reparlait un peu du Gaz de Schiste qui nous pend au nez !

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    Source : www.postcarbon.org

    Le mirage du gaz de schiste americain !

    Examen objectif des prévisions gouvernementales américaines.
    Quatre des sept premiers gisements américains de gaz de schiste ont atteint un sommet et entament leur déclin.
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    Les sept principaux gisements de gaz de schiste représentent 88% de la production actuelle et 88% des prévisions de l’EIA de la production cumulée jusqu’en 2040.

    Mais quatre de ces gisements sont déjà en déclin et ne produiront jamais jusqu’en 2040.

    La productivité dans les meilleurs gisements de gaz de schiste est en grande partie arrêtée.

    Les Taux de forage dans les meilleurs gisements de gaz de schiste ne peuvent pas maintenir la production.
    Parce que la productivité des puits de schiste diminue rapidement, de nombreux nouveaux puits doivent être forés juste pour maintenir les niveaux de production actuels.

    Mais les sept grands gisements de gaz de schiste analysés, quatre n’ont pas un taux de forage suffisant pour maintenir et encore moins développer la production.

    Les Puits de gaz de schiste sont de courte durée.

    Les Puits de gaz conventionnels peuvent produisent plus de 30 ans ou plus, selon l’industrie.
    Les Puits de gaz de schiste, en revanche, ont des taux initiaux de diminution de la production très élevés.
    Les anticipations de production sur ces puits pendant de nombreuses décennies ne sont pas justifiées.
    Les Prévisions de récupération de gaz de schiste de l’EIA en 2040 ne sont pas prises en charge par les données.

    L’EIA prévoit la production de gaz de schiste jusqu’en 2040 (2,7% de croissance par an en moyenne).
    Mais les données de production réelles montrent une baisse régulière de la production après 2016.

    Conclusions

    Comment pourrir son environnement à long terme pour des gains à court terme…bel exemple américain
    Et voilà le travail, leur eau potable et l’environnement bousillés pour un feu de paille spéculatif !

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    Cela a commencé avec l’exploitation des sables bitumineux au Canada.

    Dans l’état de l’Alberta, des engins mécaniques monstrueux rasent les forêts et dévorent la terre. De vastes espaces naturels magnifiques sont transformées en un paysage lunaire agrémenté de marres de pétrole et de produits chimiques utilisés pour récupérer le pétrole mélangé au sable. Quant aux habitants, beaucoup meurent de cancers ou d’autres maladies causées par la pollution.

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    Après c’est l’exploitation du gaz de schiste.

    Dans de nombreuses régions du monde, du gaz naturel est présent dans de multiples fissures de la roche. La technique d’extraction a été inventée par la multinationale américaine Halliburton (dont Dick Cheney était le président avant de devenir le vice-président de George W.Bush).

    Elle consiste à faire un forage horizontal à 2000 mètres de profondeur. Puis la roche est fragmentée avec des explosifs qui peuvent provoquer des séismes en surface jusqu’à une magnitude 4. De grandes quantités d’eau sous pression mélangée à du sable et à un cocktail de 600 produits chimiques toxiques sont alors injectés. La dernière étape consiste à pomper le gaz libéré par l’opération.

    La première conséquence est la destruction des ressources en eau de la région, d’une part à cause de l’utilisation d’une très grande quantité d’eau pour extraire le gaz, et d’autre part en polluant les nappes phréatiques et les cours d’eau avec les produits chimiques et une partie du gaz. Les habitants voient leur santé se dégrader, le nombre de cas de cancer devient anormalement élevé, les animaux également dépérissent et tombent malades. Quant à l’eau qui sort des robinets, elle prend une couleur brune et devient inflammable.

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    Le réseau de puits dans les régions de La Salle au Texas

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    Le réseau de puits dans les régions de Garfield dans le Colorado

    La destruction des paysages

    Une autre conséquence est la destruction des paysages car un réseau très dense de forages est nécessaire, avec environ 3 puits par kilomètre carré, autour desquels la végétation est éradiquée par les installations et par le va-et-vient incessant des camions citernes qui amènent les produits chimiques ou qui emmènent le gaz. Pas moins de 300 camions sont utilisés pour chaque puit. Multiplié par le nombre de forages, le résultat est une forte pollution en surface par les gaz et les microparticules cancérigènes de diesel qui sont émises par les camions, ainsi que d’importantes nuisances sonores pour les habitants.

    Du fait de la collusion entre les multinationales et les gouvernements, des autorisations d’exploitation sont décidées malgré les conséquences pour l’environnement et la santé publique. Lorsque des lois existent pour interdire les produits chimiques toxiques utilisés, des dérogations spéciales sont accordées.

    L’exploitation du gaz de schiste a déjà commencé à détruire plusieurs régions des Etats-Unis et du Canada.

    En France, il existerait (a confirmer) de grandes quantités de gaz de schiste qui suscitent la convoitise des multinationales pétrolières. Le régime de Sarkozy avait commencé à accorder des autorisations à Total, à GDF Suez et à des compagnies américaines dans plusieurs départements du sud de la France, sans consultation des élus locaux, sans information de la population, et sans débat public. Mais la résistance s’organise.
    Le gouvernement actuel (les Verts et le Parti Socialiste qui ne s’entendent plus) a décidé une interdiction totale de l’exploitation du gaz de schiste, pour l’instant.

    Soyons vigilants 2017 n’est pas loin.

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  • Des nouvelles de Fukushima inquiétantes … et que vous ne trouverez pas dans nos médias …

    Désolé de vous parler de Fukushima plutôt que de Nabilla, ou des tentatives démagogiques de Sarko pour exister, mais ça me semblait plus important. Nous sommes tous concernés.
    fukushima10
    Source :Philippe Hillion à 04:36
    samedi 15 novembre 2014

    La quantité d’eau souterraine près du réacteur 2 est inquiétante

    Les eaux souterraines remontent sur le côté mer du
    réacteur 2.

    On observe que le niveau des eaux souterraines monte dans au moins 4 puits de forage sur le côté mer du réacteur 2. Le Fukushima Diary a découvert cette tendance dans les données de Tepco publiées le 14 novembre 2014.
    Pendant l’été 2013, l’augmentation critique du niveau des eaux souterraines avait été observée alors que Tepco construisait le mur souterrain sur le côté mer pour les empêcher de s’écouler vers le port.
    Par anticipation, Tepco avait installé des pompes pour en réduire le volume afin d’arrêter cette montée.
    (cf. Tepco : “Au pire scénario, les eaux souterraines vont totalement submerger le sol”)

    Selon le rapport de Tepco, les données issues de 4 puits montrent une augmentation continue du niveau depuis la fin octobre. Tepco ne publie les données que de ces 4 puits, il est donc possible que les eaux soient en train de monter sur tout le côté mer du réacteur 2.

    Il y a eu environ 10 mm de pluies le 2 novembre 2014, or les eaux ont commencé à monter avant ces pluies et elles n’ont pas influé sur la vitesse de cette montée.

    Pour le moment ni Tepco, ni aucun grand média n’en a parlé. Néanmoins, les eaux souterraines montent de façon constante à un rythme de 8 cm par jour. Selon la simulation du Fukushima Diary, s’il n’y a aucun changement à ce rythme, elles devraient déborder en surface dans 35 jours et 2 heures, soit à la fin de la nuit du 18 décembre 2014 !!!!
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    dimanche 16 novembre 2014

    Augmentation très importante de la radioactivité Césium près du réacteur 2.

    La radioactivité en césium 137 des eaux souterraines côté mer du réacteur 2 multipliée par plus de 300

    fukushima11

    Selon Tepco, dans les eaux souterraines recueillies côté mer du réacteur 2 la radioactivité de différents nucléides a augmenté rapidement.

    Selon ce que Tepco en rapporte, ils ont découvert que la radioactivité en Manganèse (Mn 54) et celle de tous les émetteurs β (dont le Sr 90) a fortement augmenté le 10 novembre 2014. Les radioactivités observées sont des records, ils sont environ 10 fois supérieurs aux précédentes lectures. Mn 54 : 5 000 Bq/m³ (3 nov.) → 54 000 Bq/m³ (10 nov.) ; radioactivité β : 230 000 000 Bq/m³ (3 nov, 230 millions) → 2 100 000 000 Bq/m³ (10 nov, 2,1 milliards).

    Dans leurs analyses de suivi vérifiant leur précision ils ont découvert que la radioactivité en Cs 134 est passée d’un niveau indétectable (4 200 Bq/m³) à 920 000 Bq/m³ le 10 novembre, et celle du Cs 137 de 9 000 Bq/m³ à 3 000 000 Bq/m³ (3 millions) le 10 aussi, ce qui est un record absolu.
    Ils n’ont rien publié sur le strontium 90.

    Les eaux sont bloquées dans cette zone pour ne pas aller vers le port, elles ont tendance à s’accumuler là. C’est pour ça que Tepco continue de les pomper et leurs échantillons proviennent de ces pompages.

    Concernant les raisons probables de cette vertigineuse augmentation de la radioactivité, Tepco déclare que c’est sans doute parce qu’ils ont réduit le volume des eaux à pomper à 10% de ce qu’il était avant le 6 novembre 2014, chose qui n’explique pas comment cette réduction pourrait provoquer une augmentation pareille. De plus, le niveau des eaux souterraines est en augmentation constante dans cette zone. (cf. le début de l’article)

    Tout cela n’est pas très bon signe.
    Merci à Fukushima Diary pour ces traductions

    Liens Tepco pour ceux qui « digèrent » le japonais :

    – résultats d’analyses du 13 novembre
    – résultats d’analyses du 14 novembre
    – lieux de prélèvements


  • 1914-1918 : les véritables raisons de la boucherie.

    Nous avons commémoré tous ensemble, autour du monument aux Morts, dans l’émotion et le recueillement, le centenaire du début de la grande guerre de 1914 à 1918.
    Nous avons loué le courage de ces hommes qui ont tant souffert et qui en sont morts.

    Mais pour qui et pourquoi ont-ils combattu et sont-ils morts ?

    «Ils sont Morts Pour la France» Oui bien sûr… Mais … qui tirait les ficelles?

    Il m’a semblé entendre dans le public quelques personnes dirent, au lieu de « Mort pour la France », « MORT POUR LA FINANCE » !

    Est-ce de l’irrespect ou une grande lucidité ?

    Pour y voir plus clair vous trouverez ci-après un long article pour lequel j’ai collecté et résumé «LES VRAIES RAISONS DE LA BOUCHERIE.»

    C’est un peu long mais c’est instructif ! Vous y verrez comment nous, la plèbe, nous sommes manipulés de tous temps par ceux qui se croient l’élite parce qu’ils ont l’argent.

    Bonne lecture.


  • 1914-1918 : les véritables raisons de la boucherie.

    Mars 1917 : un banquier américain révèle les véritables causes de la guerre 14-18

    14-18-1

    À l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, le Musée des Lettres et Manuscrits présente l’exposition « Entre les lignes et les tranchées – Lettres, carnets et photographies – 1914-1918 ». Plus de 100 documents exceptionnels, dont un grand nombre d’inédits, seront dévoilés afin de révéler aux visiteurs les véritables clés de la Grande Guerre.

    Extrait de La revue Les Annales, numéro 1761, datée du 25 mars 1917. Visible dans le cadre de l’exposition « Entre les Lignes et les tranchées » au Musée des Lettres et Manuscrits à Paris. Du 9 avril au 31 août 2014.


    « Je pourrais vous confier que lorsqu’un peuple est sur le point de se sentir trop riche, une guerre est nécessaire pour l’arracher à la tentation du bonheur. Mais les idées abstraites ne sont pas de mon fait. Je ne connais que les chiffres. J’ignore La Fayette. J’ignore si l’Allemagne attaqua la première. De l’histoire, je ne retiens que la statistique.

    Je sais une chose, c’est que la Grande Guerre a quintuplé le chiffre de nos affaires, décuplé nos bénéfices et tout ce trafic magnifique, nous l’avons opéré avec les Alliés. Nous nous sommes enrichis en vous procurant du coton, de la laine, de la viande, de l’acier, des obus, du blé, du cuir, des souliers, des mitrailleuses, des chevaux, des automobiles, des produits chimiques.

    Nos actions d’aciéries, telles que la Bethleem, ont monté en six mois de 600 %. Nos poudreries, telles que l’usine Dupont, distribuent des dividendes de 110 %. Le moindre de nos débardeurs ne travaille pas à moins d’un salaire de 35 francs par jour. C’est vous qui soldez. Tout ce qu’on pouvait vous vendre, nous vous l’avons vendu. Vous nous avez payé partie en or.

    Notre stock or dépasse aujourd’hui le stock or de tous les Alliés réunis. Mais vous nous avez payé aussi avec du papier. Or, vos traites ne vaudront que ce que vaudra votre victoire. Il faut que vous soyez victorieux à tout prix pour faire face à vos engagements. Je vois plus loin encore. Il vous faudra reconstruire tout ce qui fut détruit. Cet argent que nous avons gagné sur vous, nous vous le prêterons pour relever vos villes, pour rebâtir vos fabriques, pour créer à nouveau votre existence économique.
    Un beau champ s’offre là pour nos placements futurs. Mais ce champ ne sera profitable que si vous triomphez avant l’épuisement complet. Voilà pourquoi nous voulons votre victoire rapide. L’Union vous aidera. Nous sommes derrière Wilson. Les rois eux-mêmes sont nos esclaves. Nous voulons la guerre ne serait-ce que pour protéger la flotte marchande anglaise dont la moitié du capital est yankee.

    Nous vous aiderons plus encore que vous ne pensez. Nous enverrons des volontaires, nous voterons le service militaire obligatoire, nous augmenterons encore notre production en obus, en canons, nous prendrons part, s’il le faut, à la lutte continentale. Tous nos citoyens marcheront. L’Union n’est-elle pas déjà une gigantesque armée civile, exercée, assouplie, soumise de longue date à la rigoureuse discipline du trust ? De cette armée, nous sommes les chefs. Vous comprenez maintenant pourquoi la guerre est inévitable ? Les luttes entre peuples ? Mais c’est le seul moyen que nous avons de régler de trop lourdes différences en banque !

    La Grande Guerre ? Guerre des tarifs, la nécessité d’un traité douanier avantageux, l’espoir d’une expansion économique nouvelle ! Plus encore que le Kaiser, ce sont les banques de Berlin qui ont voulu la guerre ! ».
    .

    14-18 : sans la collobaration de la Standart and Oils… le conflit n’aurait pas durée.

    Au début de la guerre de 14 18, la Standard and Oil de la famille Rockfeller vendait 100.000 barils de pétrole par jour. Pendant la guerre la Standart and Oil va faire de grosses affaires, car les 2 camps en guerres savent que pour triompher il leur faudra du pétrole.

    Pendant ces 4 années de guerre, la Standart and Oil de la famille Rockfeller va vendre du pétrole dans les 2 camps, ce qui fait qu’à la fin de la guerre la vente de pétrole à triplée pour soutenir chacune des 2 armées en conflit.

    Les prix aussi ont grimpé. Pour Rockfeller la guerre était une source de profits considérables.
    Sans réapprovisionnement en pétrole, les 2 camps en guerre n’auraient pas pu prolonger un tel massacre.
    Après la guerre, les pays comme la France et l’Angleterre se partage l’exploitation du pétrole dans le moyen orient.

    Les banques aussi ont joué un rôle dans le financement des 2 camps en guerre. Sans les millions de dollars d’argent dette émise par les banques, la guerre de 14 – 18 n’aurait peut-être duré quelques mois et non quelques années.

    Rappelons que la FED (banque centrale américaine), fut créée en 1913 par les banques privées et qu’elle a créer des millions de dollars qu’elle a prêté aux pays en guerre !!!

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    Raffinerie n°1 de la Standard Oil à Cleveland dans l’Ohio, 1899

    Comment expliquer une guerre aussi inhumaine, aussi générale ? Plein de bonnes raisons qui n’en sont pas.

    La nature humaine ? Ben tiens !


     » Le fait est que les hommes dans leur grande majorité sont prêts à considérer, du moins en certaines circonstances, que le recours aux armes est une démarche légitime. Ce peut être le désir d’enrichir sa communauté et d’exalter son amour-propre… Ces considérations nous rappellent que la guerre est dans la nature humaine »
    (Robin Prior et Trevor Wilson ; Atlas des guerres ; La Première Guerre mondiale).
    On peut peut-être comprendre qu’un professeur d’Académie militaire fasse de la guerre une essence de la nature humaine. Mais, est-ce qu’en 1914 « les hommes dans leur grande majorité » ont fait délibérément le choix de la guerre ? Soyons sérieux !

    L’engrenage des alliances ?

    Ce fait-là, souvent mise en avant dans les manuels scolaires, ne constitue pas vraiment une cause.

    Depuis 1880, chaque « Etat » :
    – Avait choisi une alliance en fonction de ses intérêts ;
    – Avait maintenu ou pas cette alliance fonction de ses intérêts ( la diplomatie anglaise est essentiellement dirigée contre la France dans les années 1890 avant de s’allier à elle.)
    – A fait jouer ou pas ses alliances en 1914, fonction de ses intérêts ( l’Italie, alliée de l’Allemagne et de l’Autriche Hongrie jusqu’en 1914 n’entre pas en guerre avec elles puis s’allie à la France et à la Grande Bretagne par intérêt).

    De plus, même si ces alliances ont joué un rôle, reste à expliquer le pourquoi de celles-ci. De plus, des personnalités, des gouvernements ont concrètement pesé en faveur de la guerre et de l’engrenage des alliances. Ainsi, le 20 mai 1914, le chef d’état-major général allemand Moltke demande à la Wilhemstrasse de faire des préparatifs politico-militaires en vue d’une guerre préventive contre la Russie et la France.
    Ainsi, l’état-major autrichien voulait la guerre. Ainsi, le Royaume-Uni attendait la bonne occasion pour affaiblir l’Allemagne. Ainsi, le président de la République française Raymond Poincaré a largement pesé en faveur de la guerre au moment décisif fin juillet or, il s’agit d’une grande personnalité de la droite et du capitalisme français du 20ème siècle.

    Un hasard malencontreux ? Ou l’histoire réécrite par les américains.

    Quiconque parcourt les ouvrages spécialisés récents peut constater la vogue d’une méthode importée des Etats Unis pour qui l’histoire et même ses conflits majeurs naissent essentiellement de la conjonction accidentelle d’évènements fortuits.

    L’américain A.J.P. Taylor en est l’exemple type lorsqu’il explique la Guerre de 14-18 comme l’aboutissement d’une succession de facteurs secondaires : hasards, incidents, manoeuvres diplomatiques manquées, déclaration de guerre visant plus à intimider qu’à provoquer le conflit, plans de mobilisation soumis aux horaires de chemin de fer » pris pour une attaque en règle…

    La méthode « américaine » non causaliste, pèse parmi les historiens français des 20 dernières années :

    « Plus un évènement est lourd de conséquences, moins il est possible de le penser du point de vue de ses causes réelles »
    (François Furet)

     » La question des causes de la guerre de 1914 est d’une extrême complexité et, dans une large mesure, il reste une part de mystère dans la manière dont les puissances européennes se sont laissées glisser vers la catastrophe »
    (Stéphane Audouin et Annette Becker dans  » La Grande guerre » chez Gallimard).

    L’attentat de Sarajevo, la bonne excuse pour tout le monde

    Le type d’ »explications » ci-dessus domine aujourd’hui dans les manuels scolaires ; aussi, l’assassinat de l’archiduc héritier d’Autriche a bon dos. Comme si un évènement somme toute mineur pouvait déclencher une guerre mondiale sans raisons plus profondes. D’ailleurs, plusieurs personnalités politiques autrichiennes avaient expliqué dès 1919 comment cet assassinat avait été un prétexte.

    Le choix de la guerre par des régimes autocratiques confrontés aux mouvements sociaux et démocratiques. Une des causes probables

    Ce choix d’une « bonne petite guerre » pour rassembler la « nation » autour de son « sauveur » ne fait pas de doute pour de nombreuses personnalités proches du pouvoir, à Vienne et à Moscou en particulier. La Russie par exemple est secouée en juin et juillet 1914 par des grèves générales massives, y compris dans la capitale Saint Petersburg.

    Comprendre le contexte socio-historique pour mieux cerner les causes de la guerre

    Quelles sont les caractéristiques principales de la période 1900-1914 ?

    – phase de développement économique très rapide alors que les institutions politiques, certaines encore empreintes de vestiges du mode de production féodal, ne s’adaptent pas aussi vite.

    – phase de formation de nations. Les classes sociales favorisées détournent le mécontentement des couches populaires par l’exaspération du nationalisme. Dans ce processus apparaissent les courants militaristes préfascistes en Allemagne, Italie, France, Autriche… dont l’audience est réelle dans les milieux militaires par exemple.

    – expansion impérialiste des nations capitalistes fondée sur la conquête coloniale de territoires, sur un rapport de force militaire, commercial et financier permanent pour gagner marchés et matières premières.

     » De nouvelles causes de conflit surgissent à chaque instant. Il s’élève des problèmes insolubles autant qu’il passe de jours ; une solution ici fait une crise ailleurs ; on ne dénoue qu’en nouant, comme dans la ficelle embrouillée »
    (Alain en 1913).

    Les besoins en profits du capitalisme financier, une cause certaine.

    Les profits du capitalisme financier qui s’appuient nécessairement sur un rapport de force économico-militaire pour récupérer les intérêts de dettes généralement illégitimes. Comme le résumait un grand banquier américain le 25 mars 1917 pour la revue Les Annales « Plus encore que le Kaiser, ce sont les banques de Berlin qui ont voulu la guerre ! » Voir le début de l’article.

    Quelques voix s’élèvent contre mais en vain.

    Les dirigeants socialistes ont tous insisté sur la responsabilité des antagonismes impérialistes dans l’engrenage qui va mener au déclenchement de la guerre.

     » Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage »
    dit Jean Jaurès avant d’être assassiné le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40 trois jours avant la mobilisation générale. Son assassin, Raoul Villain, (le bien nommé) est acquitté en 1919 !!!

    « L’Europe entière suivra le tambour et seize à dix-huit millions d’hommes dans leur plus bel âge, la fleur des différentes nations, sortiront équipés des meilleurs instruments d’assassinat… Soit, vous prenez le parti d’en rire. Et bien, vous verrez le résultat : après la guerre, nous serons confrontés à une faillite massive, à la misère générale, au chômage universel et à une grande famine »
    (August Bebel au Reichtag, 9 novembre 1911)

    Le choc des impérialismes

    Une caractéristique du capitalisme apparaît : sa tendance à la concentration et à la mondialisation ne laisse pas de place à un équilibre des nations. La concurrence constitue leur principal rapport. Chaque pays (et son patronat) cherche à être plus puissant militairement, plus compétitif économiquement que les autres, plus apte à maîtriser les sources d’énergie et matières premières.

    Le Bagdad-Bahn – Le chemin de fer Berlin-Bagdad, la raison plus plausible.

    Voici un épisode assez peu connu en France.
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    Source : Pierre Hillard, pour Mecanopolis

    La fin de la deuxième moitié du XIXè siècle voit deux grandes puissances européennes s’affronter en terre d’Islam, plus précisément au Proche-Orient : l’Empire britannique et le IIè Reich de Guillaume II. Cette rivalité germano-britannique est très largement ignorée en France. Et pourtant, la compréhension profonde des antagonismes entre la puissance maritime britannique et la puissance terrestre allemande est capitale à connaître car elle a déterminé la Première guerre mondiale comme nous allons le voir.
    La compréhension de cette époque permet aussi de mieux saisir les enjeux de la guerre des Balkans à la fin du XXè siècle.
    En effet, les rivalités entre ces deux Empires s’expliquent en raison des volontés de contrôle, de production et d’acheminement d’une nouvelle énergie se substituant au charbon : LE PETROLE.

    Au tournant du XIXè siècle et du XXè siècle, la puissance maritime anglaise, maîtresse d’environ un cinquième des terres émergées, a besoin de maîtriser cette nouvelle énergie afin de conserver sa suprématie. En contrepartie, le jeune Empire allemand dont l’unité politique est récente (18 janvier 1871) cherche à obtenir une « place au soleil » selon les propres termes de l’empereur Guillaume II. Cette Allemagne au développement économique vertigineux se doit de trouver de nombreux marchés capables d’absorber les excédents de l’industrie germanique. Dès 1889, une véritable révolution se produit avec la naissance de liens politiques, économiques et militaires entre le IIe Reich et l’Empire Ottoman. La visite de Guillaume II à Istanbul en 1898 renforce ces liens.

    Le monde turc d’alors est bien plus vaste que l’actuelle Turquie.

    En effet, son territoire s’étend sur toute la péninsule arabique ; c’est-à-dire un ensemble qui sera appelé à se fragmenter après la guerre de 14-18 et qui a permis la naissance de l’Irak, du Koweït ou encore de l’Arabie Saoudite. L’existence prouvée de vastes réserves de pétrole en Mésopotamie au niveau de Mossoul et de Kirkouk aiguise les appétits germano-anglais. Déjà, l’Empire britannique a réussi à mettre la main sur de nombreux gisements pétroliers en Perse (actuel Iran) grâce à l’entremise d’un espion britannique, Sidney Reilly (né Sigmund Georgjevich Rosenblum). Son action permit la création d’une grande compagnie pétrolière britannique : l’Anglo-Persian Oil Company.

    Le Bagdad-Bahn

    Cependant, cette victoire britannique était insuffisante. En effet, du fait des liens germano-turcs, Berlin mettait la pression pour réussir la construction d’une voie ferrée immense à partir des années 1890, le Bagdad-Bahn.

    Partant de Hambourg, passant par Berlin, traversant l’Empire d’Autriche-Hongrie allié du IIe Reich, cette voie ferrée était obligée pour des raisons techniques et géographiques de passer par la Serbie, alliée de la France et de la Grande-Bretagne, ennemie farouche du monde germanophone. La Serbie constituait le talon d’Achille pour l’Empire allemand. Cette voie, véritable cordon ombilical, traversait la Bulgarie (alliée de l’Allemagne) puis zigzaguait à travers toutes les vallées du territoire ottoman pour longer ensuite le territoire du Tigre et de l’Euphrate riche en pétrole. Elle devait par la suite aboutir jusqu’au Golfe persique (actuel Koweït).

    Berlin envisageait de construire une base navale qui aurait menacé mortellement la « perle de l’Empire » : les Indes britanniques. Outre le renforcement économique dans tous les domaines entre Istanbul et Berlin et la naissance d’une forme d’union douanière au profit de l’Allemagne entre tous les pays traversés par cette voie, cette dernière représentait un véritable oléoduc sur rail qui aurait, si le projet allait à son terme, assuré au IIe Reich une indépendance énergétique complète face à ses rivaux anglais, américain, français et russe.

    C’est donc une lutte à mort qui s’est engagée entre les Allemands et les Anglais. L’Empire britannique jouant sa place de première puissance ne pouvait pas admettre la réussite de l’Allemagne. Le Times de Londres du 3 octobre 1899 et le Financial News du 6 octobre 1899 révèlent, comme le rapporte l’économiste William Engdahl : « les fortes vues géopolitiques des milieux dirigeants de la politique étrangère britannique vis-à-vis du projet allemand de chemin de fer vers Bagdad ».

    Il ne faut donc pas s’étonner de voir Londres s’opposer avec acharnement au projet allemand, en particulier, par l’intermédiaire des guerres balkaniques au cours de la décennie précédant la guerre de 1914. Ainsi la Serbie alliée à la France et à la Grande-Bretagne représentait le talon d’Achille des ambitions allemandes car ce pays représentait le point de jonction pour établir une ligne ferroviaire complète entre, d’un côté, le bloc continental européen et, d’autre part, l’Asie occidentale à partir des rives du Bosphore. Ces guerres multiples entre la Bulgarie, la Serbie, la Roumanie etc et à combinaisons multiples freinaient et entravaient l’achèvement complet du Bagdad-Bahn.

    Il n’est donc pas étonnant non plus de lire les propos du conseiller militaire anglais, R.G.D Laffan, au service de l’armée serbe avertissant que :
    « si Berlin-Bagdad se réalisait, un énorme bloc de territoires continentaux inexpugnables par une puissance maritime et produisant toutes sortes de richesses économiques serait unifié sous l’autorité allemande (…) », ajoutant que « par cette barrière, la Russie serait coupée de la Grande-Bretagne et de la France, ses amis occidentaux (…). A cette distance, les armées allemandes et turques pourraient facilement mettre en danger nos intérêts égyptiens et, par le Golfe persique, notre Empire des Indes serait menacé. Le port d’Alexandrette et le contrôle des Dardanelles donneraient bientôt à l’Allemagne une puissance navale énorme en Méditerranée (…). Un coup d’œil à la carte du monde nous montre comment la chaîne des Etats s’étire de Berlin à Bagdad : l’Empire germanique, l’Empire austro-hongrois, la Bulgarie, la Turquie. Une seule petite bande de territoire bloque la voie et empêche les deux extrémités de la chaîne de se rejoindre : la Serbie. La Serbie est petite, mais reste rebelle entre l’Allemagne et les grands ports de Constantinople et Salonique, gardienne des portes de l’Orient … La Serbie est véritablement la première ligne de défense de nos possessions orientales. Si elle venait à être brisée ou attirée dans le système Berlin-Bagdad, notre vaste empire mal défendu subirait rapidement le choc de la pression germanique vers l’Est ».

    L’attentat de Sarajevo le prétexte pour tout le monde

    L’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, contre l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie François-Ferdinand allume la guerre dans toute l’Europe. L’Allemagne y voit le prétexte pour prendre possession de la Serbie. Mais en fait, cette guerre permet à l’Angleterre de jouer son va-tout. En effet, même si la guerre épuise des forces humaines et matérielles au Nord-Est de la France et sur le front russe ; l’Angleterre ne perd pas de vue que les intérêts de sa politique passent par l’anéantissement du Bagdad-Bahn. Il s’agit de détruire de fond en comble le projet allemand du contrôle de production et d’acheminement du pétrole en provenance de Mésopotamie et empêcher l’émergence d’un bloc continental économiquement unifié allant de Hambourg jusqu’aux rives du Chatt-el-arab.

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    Image de la construction du Bagdad-Bahn

    Le choc des nations et des nationalismes

    La création des nations est un phénomène récent en 1914. Il est évidemment le produit du développement des économies nationales et de l’aspiration des peuples à la constitution d’identités politiques dans lesquelles ils puissent améliorer leur sort.

    La Russie, l’Autriche Hongrie et l’Etat ottoman

    Ce sont des empires multiethniques sinon multinationaux avec une classe politique dirigeante présentant encore des aspects féodaux en 1914.

    L’Allemagne

    Elle a mené trois guerres successives avant de créer son empire en 1871. Comme dans les trois pays ci-dessus, le poids politique de l’armée et de l’orgueilleuse noblesse est très important. L’influence de courants nationalistes préfascistes ne doit pas être négligée.
    Voici par exemple une citation d’Ernst Hasse, président de la Ligue pangermaniste en 1905 :
     » L’égoisme sain de la race nous commande de planter nos poteaux frontières dans le territoire étranger, comme nous l’avons fait à Metz, plutôt… Ces terres coloniales de l’avenir se composent … des vastes territoires occupés par les Polonais, les Tchèques, les Magyars, les Slovaques, les Slovènes, les Ladins, les Rhétiens, les Wallons, les Lituaniens, les Estoniens et les Finlandais. Tant que les territoires de ces petits peuples, mal faits pour créer des Etats nationaux, n’auront pas été répartis entre les grands Etats de l’Europe centrale, l’Europe ne pourra jamais avoir, n’aura jamais la paix. Cette répartition coûtera naturellement de dures guerres ».

    La Serbie,

    Elle est indépendante depuis 1878, a mené ensuite guerre sur guerre pour s’agrandir ; elle va jouer un rôle clef en 1914. L’étude de ce pays est intéressante car on suit très bien les objectifs de la bourgeoisie serbe, dans la constitution d’un marché spécifique, d’un Etat indépendant, d’une vision mythique et mystificatrice de « la » nation historique serbe.

    Le royaume d’Italie

    Il se fonde en 1861. Une vision mythique et mystificatrice de la nation italienne a-t-elle été développée comme en Serbie ? Bien sûr. Voici par exemple un texte de Mazzini, extrait de République et royauté en Italie :
     » L’indépendance, c’est à dire la destruction des obstacles intérieurs et extérieurs qui s’opposent à la constitution de la vie nationale, doit donc s’obtenir non seulement pour le peuple, mais par le peuple. La guerre par tous, la victoire pour tous…
     » Créer : créer un peuple ! Il est temps, ô jeunes gens, de comprendre combien est grande, religieuse et sainte l’oeuvre que Dieu vous confie. Elle ne saurait s’accomplir… que par l’exemple vivant donné aux multitudes d’une vertu austère, par les sueurs de l’âme et les sacrifices du sang… par l’audace de la foi, par cet enthousiasme solennel, indomptable, inaltérable qui remplit le coeur de l’homme lorsqu’il ne reconnaît pour maître que Dieu…, pour unique but l’avenir de l’Italie ».

    La France

    Il s’y développe aussi le sentiment national de 1870 à 1914 sur des mythes historiques (Vercingétorix, Clovis, Jeanne d’Arc…) et des références souvent « spirituelles », xénophobes (pour la droite). Tel est le cas par exemple lors de la célèbre conférence d’Ernest Renan le 11 mars 1882 :
    « La nation comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont fait ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale… »

    Entre cette conception de la nation et la conception allemande fondée sur le sang, il n’y a pas grande différence.

    Pour terminer ce rapide tour d’horizon des nations et des nationalismes avant 1914, voici ce qu’écrivait l’historien suédois, très éclairé, Harold Hjarne dans le journal Svenska Dagblade le 31 décembre 1899 :

    « En ces dernières heures du siècle, je voudrais méditer sur l’une des forces qui ont été à la fois les plus créatrices et les plus dissolvantes … le nationalisme… Certes, les tendances nationales ont aussi servi la culture… Mais ces avantages pèsent moins lourds que les inconvénients qui en ont résulté et qui ont fait du nationalisme le facteur politique dominant. La haine de tout ce qui est étranger… transforme rapidement le sentiment national en un instinct qui échappe au contrôle de la raison… Le nationalisme, en se combinant avec d’autres forces, nous conduit irrésistiblement vers de nouvelles catastrophes. »

    Antagonismes et buts de guerre des belligérants

    Le capitalisme des années 1848 à 1914 passe essentiellement par le cadre politique des nations. Celles-ci promeuvent toutes une idéologie nationale censée unifier la population autour d’une même histoire mythifiée dans laquelle les grands conquérants du pays jouent un rôle central. Ce contexte psychologique explique la façon dont les peuples ont pu « tenir » si longtemps durant une guerre aussi horrible.
    Le rôle des antagonismes entre nations européennes dans le déclenchement de la guerre est évident, antagonismes économico-financiers mais aussi géopolitiques.

     » Si l’orage surgit tout à coup, en juillet 1914, c’est que… les crises s’y succèdent depuis le début du siècle, de plus en plus violentes et rapprochées : dans les Balkans, les Russes ne veulent pas laisser les Autrichiens accéder à la Méditerranée en débouchant sur Salonique. Allemands et Autrichiens ne veulent pas davantage que les Russes pèsent sur les Détroits en dépeçant l’Empire turc malade. Les Anglais voient d’un mauvais œil les Allemands prendre pied en Turquie… »

    C’est sans doute en pointant les buts de guerre des nations belligérantes que l’on comprend le mieux les antagonismes entre les impérialismes européens en 1914. Rappelons que plusieurs tentatives de médiation ont été faites, en particulier en 1916, et qu’elles ont achoppé sur ces antagonismes.

    La France a communiqué ses objectifs à son allié russe : récupération de l’Alsace-Lorraine, annexion de la Sarre allemande (mines de charbon, sidérurgie) convoitée par les maîtres des forges, création d’un Etat tampon sur la rive gauche du Rhin pour soustraire la Ruhr industrielle au capitalisme allemand. De plus, la France convoite des colonies allemandes et attise depuis longtemps les revendications identitaires des « nationalités » de l’Empire austro-hongrois ; ce dernier choix implique un soutien indéfectible de la France au nationalisme serbe.

    L’Allemagne a annexé l’Alsace et la Lorraine en 1871, source d’une guerre à venir contre la France (comme l’a bien analysé Marx immédiatement). Elle veut vassaliser la Belgique et mettre la main sur son Congo.

    La Grande Bretagne pousse à l’éclatement de l’Empire ottoman en soutenant le nationalisme arabe et le sionisme. Pour se protéger, les Turcs s’allient à l’Autriche et à l’Allemagne.

    Dans les Balkans, Serbie et Bulgarie sont en guerre en 1913, la première soutenue par la France, la Russie et la Grande Bretagne, la seconde par l’Autriche et l’Allemagne.

    Même sur les océans, l’antagonisme est réel. La Grande Bretagne vit dans le mythe exalté de l’île indomptable protégée par une marine maîtresse du monde. Le développement rapide de la flotte et du commerce allemands l’inquiètent. Aussi, lorsque le président américain Wilson demande à Londres ses buts de guerre, le désarmement de la marine de guerre allemande constitue un objectif primordial.
    On pourrait faire le même type de remarque sur l’antagonisme des belligérants en ce qui concerne le Détroit des Dardanelles, le Caucase ou l’or d’Afrique du Sud.

    En février 1917, la victoire paraît se dessiner en faveur de la France et de ses alliés. Aristide Briand (chef du gouvernement) déclare que seuls les pays combattants et vainqueurs auront leur place à la table des négociations pour le nouveau partage du monde. Les Etats-Unis pressent leurs préparatifs et entrent rapidement en guerre en avril 1917 ! Il n’est jamais trop tard pour faire !.

    En conclusion

    On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels (Anatole France)

    Dans sa thèse de doctorat, Félix Kreissler résume bien la question :
    « S’il est vrai que l’empereur allemand, sous l’influence des généraux, des banquiers et des industriels qui voulaient conquérir de nouveaux marchés porte une responsabilité particulièrement grave, s’il est vrai que l’attitude arrogante de l’Autriche-Hongrie dans l’affaire de l’ultimatum à la Serbie a accéléré la déflagration, on ne peut en aucun cas dire que ces puissances centrales supportèrent à elles seules la responsabilité de la guerre… »

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    Les possessions coloniales en 1914


  • « Une campagne de stérilisation de masse ». Des médecins kenyans ont trouvé un agent anti-fertilité dans le vaccin contre le tétanos

    Stérilisation
    Source: https://www.lifesitenews.com/news/a-mass-sterilization-exercise-kenyan-doctors-find-anti-fertility-agent-in-u

    Des pays africains sont sans nul doute, depuis des décennies, des laboratoires in vivo d’expérimentations de masse (stérilisation, mutations génétiques, infections, virus, etc.) qui sont dirigés par des firmes pharmaceutiques privées, par le département militaire des maladies infectieuses et qui sont financés par les Bill Gates de ce monde. Tous les pays occidentaux vaccinent contre le tétanos, sans compter le calendrier vaccinal des enfants, les vaccins saisonniers, les vaccins contre la méningite, vaccin contre le cancer du col de l’utérus …

    Selon un communiqué publié mardi par l’Association des médecins catholiques du Kenya, l’organisation a trouvé un antigène dans un vaccin administré à 2,3 millions de filles et de femmes qui provoque des fausses couches. Ce vaccin est administré par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

    « Nous avons envoyé six échantillons provenant de partout au Kenya à des laboratoires en Afrique du Sud. Ils ont été testés positifs pour l’antigène HCG », dit le Dr. Muhame Ngare du Mercy Medical Centre à Nairobi au LifeSiteNews.

    Le Dr. Ngare, porte-parole de l’Association des médecins catholiques au Kenya, a déclaré dans un bulletin publié le 4 novembre:
    « Cette campagne de l’OMS n’est pas d’éradiquer le tétanos néonatal, mais c’est un exercice bien coordonné de stérilisation de masse avec un vaccin qui régule la fertilité. Cette preuve a été présentée au Ministère de la Santé avant le troisième tour de vaccination, mais elle été ignorée ».

    L’Information est confirmée par le Diocèse catholique de Kitui. Tout cela est dans la droite lignée du programme de contrôle et stérilisation de population dans le tiers monde de Kissinger dans les années 70.
    Après, on veut nous faire gober que les vaccins sont inoffensifs.

    D’ailleurs, rappelons que le vaccin contre le tétanos en particulier est une vaste escroquerie scientifique.

    Alors, imaginez celui qu’ils préparent contre Ebola …

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  • Du FLUOR encore!

    Fluor
    Source: Michel Dogna http://www.alternativesante.fr/

    Le fluorure de sodium est connu depuis longtemps en tant que répressif majeur des fonctions intellectuelles!!!

    En particulier, c’est l’un des composants du Prozac et du gaz Sarin, qui fut employé au Japon dans la fameuse attaque du métro. De nombreuses preuves scientifiques indépendantes ont montré que le fluorure de sodium provoque à la longue des troubles mentaux variés rendant les gens dociles et serviles, quelquefois carrément stupides, en plus de diminuer la longévité et d’endommager la structure osseuse.

    Ce fluorure de sodium, c’est le « Fluor » que vous trouvez dans votre dentifrice ou celui de vos enfants.

    Un peu d’histoire

    La première utilisation du fluor dans l’eau potable date des camps de concentration. Quelqu’un penserait-t-il que les nazis firent cela parce qu’ils se sentaient concernés par la santé dentaire de leurs prisonniers ? En fait, cette fluorisation massive des réserves d’eau du camp servait à stériliser les prisonniers et à les abrutir pour s’assurer de leur docilité. Le chimiste Charles Perkins dit que des doses répétées de fluor, en quantité infinitésimale, réduisent les possibilités d’un individu à résister à la domination, en empoisonnant lentement, par narcotisme, une partie précise de son cerveau, le soumettant ainsi à la volonté de ceux qui veulent le gouverner. Il ajoute que le fluor est une « lobotomie légère et commode » et que la véritable raison qui se cache derrière la fluorisation de l’eau n’a rien à voir avec la santé dentaire, encore moins celle des enfants. »

    Le fluor : un déchet industriel

    L’idée d’introduire du fluor dans l’eau potable est venue de la famille Mellon, aux États-Unis, qui dirige le cartel de l’aluminium ALCOA. Les fluorines sont des déchets de l’industrie de l’aluminium et ce sont des agents pollueurs importants des fleuves et des rivières. Elles empoisonnent le sol, les poissons et les animaux. Comme leur traitement aurait coûté une fortune aux industriels de l’aluminium, la famille Mellon man?uvra la situation de telle sorte que ces déchets empoisonnés deviennent non seulement un moyen discret de contrôle humain – ce qui intéresse tous les gouvernements – mais aussi une énorme source de revenus, (avec une marge de profits de 20 000 %……pour ce qui n’est qu’un déchet industriel).

    Et dans l’eau potable ?

    Le Dr Hardy Limeback, détenteur d’une maîtrise en sciences et d’un doctorat en biochimie, chef du Département de dentisterie préventive à l’Université de Toronto et président de l’Association canadienne pour la recherche dentaire fut, un temps, l’un des principaux promoteurs pour l’ajout du fluor dans l’eau dite potable du Canada.
    Pourtant, après 15 ans, il déclara brusquement avoir changé d’avis. Il a dit alors : « Les enfants de moins de 3 ans ne devraient jamais utiliser de dentifrice fluoré, ni boire de l’eau fluorée. Et, les formules des produits pour bébés ne doivent jamais être faites avec l’eau du robinet de Toronto. Jamais !»

    Une étude de l’Université de Toronto a révélé que les habitants des villes dont l’eau est fluorée avaient deux fois plus de fluor dans les os des hanches que ceux des zones non fluorées. L’étude a aussi établi que le fluor change l’architecture de base des os humains. Il existe une condition débilitante nommée fluorose du squelette provoquée par l’accumulation de fluor dans les os, ce qui les rend fragiles. Les premiers symptômes sont la fragilisation des dents et des taches sur l’émail.

    Les dentistes ne font que répéter ce qu’on leur a dit

    D’après le Dr Limeback, ceux qui continuent à promouvoir le fluor, se basent sur des données totalement contestables, datant de 50 ans.
    « Les dentistes ne sont absolument pas formés en toxicité, dit-il. Votre dentiste bien intentionné est simplement en train de suivre 50 ans de désinformation de la santé publique et des associations dentaires. Moi aussi, je l’ai fait?»
    Lors d’un discours aux étudiants du Département de dentisterie de l’Université de Toronto, le Dr Limeback leur a avoué que, sans le vouloir, il avait induit en erreur ses collègues et tous ses étudiants précédents. Il avait refusé pendant 15 ans de prendre connaissance des études de toxicologie qui sont pourtant à la disposition de tout le monde.
    « Empoisonner nos enfants était bien la dernière chose à laquelle j’aurais pensé, a-t-il déclaré. La vérité fut une pilule amère à avaler, mais je l’ai avalée. »
    Depuis, bien que le plus grand défenseur du fluor ait maintenant condamné son utilisation, les associations dentaires des États-Unis et du Canada, les organisations pour la santé publique, avec celles du Royaume-Uni, de la France et de partout ailleurs, continuent à dire aux peuples « que le fluor est bon pour eux ».

    N’achetez plus de fluor, c’est tout

    Mais comment alerter tous ces gens qui sont intoxiqués au fluor depuis des années, donc soumis à l’autorité et ayant perdu tout sens critique ? Et qui de plus optent allègrement pour les dentifrices BI-fluorés et même TRI-fluorés ? Donc meilleurs !!!
    Mais vous, surtout pour vos enfants, s’il y a encore des tubes de dentifrice au fluor qui traînent dans votre salle de bain, jetez-les, et procurez-vous un dentifrice inoffensif ? Ce ne sont pas les marques qui manquent ? Consultez les boutiques diététiques. Il y en a aussi en pharmacie, mais très souvent, l’absence de fluor est compensée par la présence d’autres additifs toxiques. Alors? Gaffe aux étiquettes écrites en tout petit !

    Encore plus simple et plus économique «Faîtes vous-même votre dentifrice !»

    Voyez cette vidéo toute simple.


  • Mais, quel beau Pays ! (suite)

    quel beau pays
    Source : Mickael – Fondateur de News360x

    Il est interdit de donner à manger aux animaux du zoo !

    Plus de trente villes américaines tentent de résoudre le problème des personnes sans-abri en interdisant de nourrir, de leur propre initiative, les personnes dans le besoin dans les lieux publics.

    La Coalition Nationale pour les Personnes Sans-Abri (NCH) est en train d’élaborer avec le canal NBC un rapport sur une question pressante. Récemment, un couple de la ville de Daytona Beach en Floride a été condamné à payer une amende pour ne pas avoir respecté ces règles.

    Il est compliqué de quantifier le nombre de personnes sans-abri, même si, selon les chiffres de NCS, en janvier 2012, 633 782 personnes ont passé la nuit dans la rue le même jour ; un chiffre similaire aux années précédentes. « On peut voir des personnes sans domicile dans les centres villes américains », rapporte l’un des dirigeants de la NCH, Michael Stoops, cité par la NBC. « Et les autorités des villes estiment qu’en privant ces populations de nourriture, elles s’en iront », affirme-t-il, en ajoutant qu’en réalité, cela ne se passe pas de cette façon.

    Un des arguments des autorités de Daytona Beach est que la ville compte sur les programmes centralisés pour les nécessiteux, et que, à cause des individus qui partagent de la nourriture de leur propre initiative, les personnes dans le besoin s’éloignent de ces programmes. Parallèlement, elles soutiennent que les mendiants abîment les parcs et les lieux publics où ils sont alimentés, et qu’ils inquiètent les visiteurs.

    Robert Marbut, consultant engagé par de nombreuses villes pour résoudre le problème, croit que la solution réside dans le dialogue. La nature du phénomène des personnes sans domicile fixe est complexe et se base sur au moins trois piliers : le manque d’emploi, la santé mentale et les addictions chroniques. D’après lui, une personne n’obtiendra pas un emploi par le simple fait qu’on lui donne de la nourriture ou des vêtements.

    Cela ne veut pas dire que ceux qui interdisent aux citadins de partager leur repas aient raison, même si dans ces arguments se trouvent un peu de vérité. « Il n’y a aucune réussite dans le fait d’arrêter dans les rues les prêtres, des pasteurs et des imams », affirme-t-il, mais il insiste sur le fait que les bienfaiteurs doivent coopérer, sous la régulation des autorités, au lieu d’agir à titre personnel.


  • Ces banquiers qui nous gouvernent : le cas du comité stratégique de l’agence France Trésor

    France trésor
    Source : Blog Gaulliste libre

    France Trésor est l’agence en charge de la gestion de notre dette publique.

    A ce titre, c’est elle qui place notre dette sur les marchés. Pour ce faire, « l’Agence France Trésor est assistée dans la gestion de la dette de l’État par le Comité stratégique, qui aux côtés des spécialistes en valeurs du Trésor, la conseille sur les grands axes de la politique d’émission de l’État. Il aide l’Agence France Trésor à mettre en œuvre de façon concrète, en les approfondissant, les principes de sa politique d’émission ».

    La composition du comité stratégique en surprendra peut-être plus d’un (ou pas …) :

    – Le président, M. Jacques de la Rosière, ancien patron de la Banque de France et du FMI, est aussi président du think tank Eurofi, qui prétend conseiller les gouvernants sur la régulation financière. Sauf que les membres de ce think tank (voirici) sont à peu près toutes les grandes banques européennes (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Suisse, etc.) et américaines (Goldman Sachs, Bank of America, JPMorgan, etc.). On peut donc raisonnablement augurer que les « préconisations » d’Eurofi ne seront guères contraignantes pour les amis de François Hollande, Michel Sapin, et autres Nicolas Sarkozy. M. de la Rosière conseille aussi Michel Pébereau, le très influent patron de BNP Paribas.

    A noter qu’il a 84 ans. On ne se lasse décidemment jamais des affaires et du pouvoir …

    France trésor2

    – M. Marc-Antoine Autheman est président du conseil d’administration d’Euroclear. Basée en Belgique, il s’agit d’une société financière internationale de dépôt et de règlement/livraison. Autrement dit, une « banque des banques » qui assure les transactions entre elles. Elle partage ce privilège avec la désormais célèbre, bien que discrète, Clearstream. Après avoir été directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy (ce qui lui a permis de participer aux grands mouvements de libéralisation de la finance), Marc-Antoine Authmean a également dirigé la Banque de Financement et d’Investissement (BFI) du Crédit Agricole.

    – M. Günther Braünig siège au conseil d’administration de KfW, l’une des plus grosses banques allemandes.

    – Mme Satu Huber est directrice générale de Local Tapiole Pension, un fonds de pension suédois.

    – M. Assaas J. Jabre est membre du conseil d’administration d’Ecobank, un réseau de banque qui couvre une large partie de l’Afrique.

    – M. René Karsenti est président de l’International Capital Market Association (ICMA), une organisation interprofessionnelle mondiale regroupant les banques d’investissement et les maisons de titres.

    – M. Ng Kok Song
    est président du Global Investments du Government of Singapore Investment Corporation (GIC), le fonds d’investissement singaporien (mais loin de nous l’idée de considérer Singapour comme un paradis fiscal, puisque « les paradis fiscaux, c’est fini », dixit notre ancien président).

    – M. Dino Kos est le Directeur des Global Regulatory Affairs de CLS, une entreprise américaine spécialisée dans le conseil financier. Il a également officié chez Morgan Stanley.

    – M. Bertrand de Mazières est directeur général des finances de la Banque européenne d’investissement (BEI).

    – M. Thomas Philippon, grâce lui en soit rendue, est le seul économiste du lot!!!! Il a, notamment à travers Le capitalisme d’héritiers, la crise française du travail (La République des idées, 2007), dénoncé les bonus et stock-options excessifs.

    – M. Yong Yin est directeur général du centre de gestion des réserves de la State Administration of ForeignExchange (SAFE), l’organisme de régulation des échanges financiers internationaux de la Chine.

    On ne trouve donc que, dans une quasi exclusivité, des banquiers ou assimilables comme tels. A l’exception – notable – de M. Philippon (qui sert de caution morale ?), il ne se trouve aucun économiste, aucun véritable haut fonctionnaire (encore en activité), aucun représentant politique, aucun représentant d’une quelconque association.

    Le conseil pour la réalisation de nos emprunts publics est donc confié à ceux-là même à qui nous empruntons …

    Comme si une entreprise se faisait conseiller par l’avocat d’affaires de son client ou de son débiteur …

    On rétorquera encore, un peu facilement, que pour de tels conseils, il faut un haut niveau d’expertise que l’on ne retrouvera que dans le monde de la finance.

    Mais la France ne regorge-t-elle pas de suffisamment d’économiste hautement qualifiés et de hauts fonctionnaires amplement formés et expérimentés ? Avec de tels raisonnements, on en finirait par recruter les policiers chez les délinquants …!

    Ce qui est certain, par contre, c’est que ce n’est certes pas avec de tels « conseillers » que le pouvoir en place infléchira quoi que ce soit dans la financiarisation de l’économie, ni remettra quoi que ce soit en cause dans les dogmes des politiques néolibérales en vigueur.

    Et ce n’est certes pas d’un tel conseil que viendra l’inconcevable idée d’emprunter auprès de notre banque centrale.

    … et je vous dis pas les salaires …!

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  • Le tantale de nos smartphones, tombeau des mineurs congolais. Tous les utilisateurs sont coupables

    Dans Cash Investigation diffusé mardi 4 novembre, l’équipe d’Elise Lucet est allée à la rencontre de Norbert, ancien mineur de tantale. Conditions de travail mortelles, faible rémunération, il raconte combien la mine peut être dangereuse pour ceux qui s’y glissent pour travailler.

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    Dans les téléphones – notamment chez Nokia – se trouvent des petits composants constitués de tantale. Chargés de conserver les données même quand la batterie est vide, les condensateurs stockent l’énergie et résistent à la chaleur. 80% de l’extraction de ce minerai se trouve en République démocratique du Congo.

    C’est à Rubaya, dans le Nord-Kivu, que les prestataires de marques de portable se fournissent majoritairement. Pour les familles, ni électricité ni eau potable et peu de nourriture. La ville est pourtant adossée à une mine d’un nouvel or noir : le tantale. 360 tonnes de tantale brut (coltan) sont sorties de ces puits l’an dernier : 40 kg se vendent 600 euros en sortant de la mine et jusqu’à 3.500 euros sur le marché international. La richesse devrait profiter aux mineurs. Et leur assurer des conditions de travail décentes.

    La mine pour tombeau

    Mais pendant 12 heures tous les jours pour 5,5 euros, les creuseurs risquent leur vie. L’équipe a rencontré Norbert Bwira, qui travaillait dans les mines. De peur d’y rester, il a quitté son travail sous terre et raconte à l’équipe de Cash investigation les raisons de sa démission :

    « Quand il y a un éboulement on laisse la partie déjà éboulée et on contourne. On laisse les corps à côté et on continue de cherche le coltan. Ceux qui meurent dans les trous là bas c’est déjà leur tombeau. c’est ça le quotidien dans la carrière […] Vous pouvez entrer à 8 heures et déjà à 8h05 vous êtes mort. »

    Du dernier éboulement dont Norbert Bwira se souvient, seuls 23 corps ont été récupérés sur les 200 mineurs potentiellement disparus. « Vous êtes candidats à la mort là-bas » ajoute-t-il.
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    Merci à ces rares journalistes qui font leur travail !

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  • Mais, quel beau Pays !

    En vertu de la nouvelle loi qui criminalise la distribution de nourriture aux sans-abri, la police d’État de Floride a arrêté un militant de 90 ans qui pratique la charité depuis plus de 20 ans.
    Le portail américain Infowars a posté une vidéo du moment de l’arrestation de l’activiste Arnold Abbott, 90 ans, qui dirige le groupe Love Thy Neighbour » (Aimez votre voisin) qui fait partie des organismes de bienfaisance, ainsi que l’arrestation d’autres bénévoles qui ont distribué de la nourriture aux sans-abri à Fort Luderdale Fort, État de la Floride.

    Arnold Abbott et deux autres prêtres des églises locales, Canon Mark Sims et Dwayne Black, pourraient être condamnés à 60 jours de prison selon la nouvelle loi locale controversée qui interdit le partage de nourriture avec les sans-abri, qui, selon les autorités, devrait permettre une diminution de la population des sans-abri au fil du temps.

    L’arrestation de Arnold Abbott, le prêtre terroriste qui nourrit des « NOIRS ! » Honte à lui !

    Nous vivons une époque formidable !


  • Les médias français nous ont enfumés, nous enfument et nous enfumeront encore. Exemple : le Brésil

    Dilma
    Source principale : Vladimir Marciac (pour Le Grand Soir).

    Qui est Dilma Rousseff ?

    C’est la fille d’une enseignante et d’un cadre du privé. Ils lui font apprendre le piano et le français : elle lit Proust, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
    Pendant la dictature (1964 à 1985), elle entre dans la résistance armée et dans la clandestinité qui durera deux ans avant son arrestation. Qualifiée de « papesse de la subversion » par la dictature, elle est torturée, mais ne lâche aucun nom de ses camarades. Traduite en Justice, elle fera baisser les yeux à ses juges (photo).

    Brésil 1970 :

    Dilma face à ses tortionnaires de la junte militaire, les fascistes cachent leur visage car malgré leur arrogance, ils incarneront toujours leur défaite. Pourtant dans ce cas et à ce moment précis, ils ignorent à quel point…
    Arrêtée, enfermée, torturée, Dilma n’a rien lâché, ni ses camarades, ni sa dignité. Ce n’est pas tant la photographie mais la détermination et la force que dégage la jeune Dilma qui est plus qu’impressionnante. Particulièrement quand on sait la barbarie et la cruauté de ses tortionnaires.

    Brésil 2008 :

    Le sénateur d’opposition Agripino Maia accuse celle qui est alors Chef de la Maison civile -équivalent brésilien de premier ministre- d’être une «menteuse», pour preuve il rappelle qu’elle n’avait pas «dit la vérité» … sous la torture !!!!

    Dilma Rousseff explose. «J’avais 19 ans, sénateur, j’ai été sauvagement torturée, et je peux vous dire que mentir sous la torture n’est pas facile. Et j’en suis fière car j’ai sauvé la vie de mes camarades»

    Brésil 2014 :

    Dilma Roussef, élue avec 51,64% des suffrages : ouaf, ouaf, hurlent les molosses,
    François Hollande, élu avec 51,56% des suffrages : Lap,lap, font les gentils cabots.

    « Suivant que vous serez pour les puissants
    Ou pour les misérables,
    Les chiens de garde vous lècheront les mains
    ou mordront vos mollets… »

    Commentaires de la presse française

    Les Echos :

    « Dilma Rousseff, réélue de justesse »… « score étriqué »…

    Le Monde

    nous parle d’un « résultat serré ». « La candidate du Parti des travailleurs a battu d’une courte tête son adversaire de centre droit, Aecio Neve ».

    La Dépêche :

    « Brésil : Dilma Rousseff réélue présidente de justesse avec une courte avance… ».

    L’Obs :

    « La présidente sortante a devancé avec une courte avance… » (passons sur la beauté de la phrase où l’on apprend que si la candidate devance c’est qu’elle est devant).

    L’Express :

    « Dilma Rousseff, réélue de peu… ».
    La plupart ont repris une dépêche de l’AFP, qui donne l’information ET son avis.

    Notons les mots suivants : de justesse, résultat serré, score étriqué, courte tête, courte avance, réélue de peu.

    On pourrait dire que l’écart n’est pas énorme (moins de 2,5 %), mais aussi que les élections présidentielles nous ont habitués à ça. Or, justement…

    Petit retour en arrière :

    Le 5 mai 2012, François Hollande est élu président de la République avec 51,64 % des suffrages exprimés, contre 48,36 % à son adversaire.

    Vous avez remarqué ? Exactement les mêmes pourcentages que dans le duel Dilma Rousseff/ Aecio Neves. Les mêmes que ceux sur lesquels nos médias ont apprécié les résultats au Brésil.

    Donc, François Hollande a été élu de peu, de justesse, d’une courte tête, avec une courte avance (qui le plaça devant), le résultat fut serré, le score étriqué ?.

    Pas du tout, au contraire.

    RFI,

    le 6 mai 2012 : « C’est une victoire nette ».

    France Info,

    le 7 mai 2012 : « François Hollande élu président de la République avec 51,62% des voix. Le candidat socialiste remporte nettement le second tour ».
    Etc. On y passerait la journée.

    Contre qui a gagné Dilma Rousseff ?

    Le Monde :

    « contre son adversaire de centre droit, Aecio Neve ».

    L’Express :

    « contre 48,36% pour son adversaire de centre-droit Aecio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB) ».

    L’Obs :

    « contre son adversaire de centre-droit Aecio Neves ».

    La Dépêche :

    « contre son adversaire de centre-droit Aecio Neves ».

    Libération :

    « contre son adversaire de centre-droit Aecio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB) ».

    Le Point :

    « contre son adversaire de centre droit Aécio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB) ».

    Où est passé la droite brésilienne ?

    Vous avez remarqué ça aussi ? Dilma Rousseff était opposé à un candidat centriste, voire ressemblant à un dirigeant de notre PS (social-démocrate). Il n’y a pas de droite au Brésil. Et s’il y en a une, elle ne se présentait pas.

    Heureusement, dans la presse qui n’aime pas Dilma Rousseff, Le Figaro du 23 octobre vend la mèche : « … Aécio Neves, le candidat du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB), la principale formation politique de droite dans le pays ».

    On comprend pourquoi France Inter, radio publique que nous finançons tous, nous a expliqué qu’il fallait, pour le bien du Brésil, la virer de la présidence. Et pour qu’on en soit persuadés, Nicolas Demorand avait donné le micro, le 29 septembre, à Arnaud Leparmentier, directeur-adjoint de la direction du Monde qui nous a dit sa volonté de « sortir le Parti des Travailleurs ». Et d’insister : « Oui, notre choix est fait pour dimanche prochain, nous voulons que la présidente sortante s’en aille… »

    Hélas, comme de plus en plus de Français orphelins d’un « journal de référence », les Brésiliens ne lisent pas Le Monde. Par conséquent, ils ont reconduit pour la quatrième fois le Parti des Travailleurs qui a fait baisser spectaculairement le chômage, qui a augmenté les allocations familiales, multiplié les logements sociaux, amélioré la Santé et réduit la misère à 1,7 % de la population, selon des chiffres confirmés par l’ONU. Le PT et Dilma désespèrent le FMI , les USA et leurs valets français.

    Il y a sans doute pas mal de choses à dire (et à redire) sur le Brésil. Mais ces vérités-là devaient-elles attendre ?

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  • Les laboratoires US de guerre biologique à l’origine de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest – Ebola II (suite)

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    Source http://fawkes-news.blogspot.fr/ Traduction IlFattoQuotidiano.fr

    En complément de l’article précédent « Pourquoi le Pentagone et le CDC créent-ils des vaccins et de nouvelles souches brevetées d’Ebola ? »

    Voici l’interview téléphonique par David Lindorff de Francis Boyle… E-DI-FI-ANT !

    Francis Boyle est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu’il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l’université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l’université de l’Illinois, à Champaigne.

    « David Lindorff : Nous avons l’honneur d’accueillir sur notre antenne le juriste (lawyer) Francis Boyle, qui s’est distingué en portant plainte auprès d’un tribunal de Malaysie contre George W. Bush et Dick Cheney pour Crime contre l’humanité. Il va nous parler de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Il a une opinion assez sinistre sur cette affaire. Francis, vous êtes là ? »

    Francis Boyle : Merci beaucoup David de m’avoir invité. Pour contextualiser cette conversation, je suis celui qui a écrit le brouillon de la loi anti-terroriste contre les armes biologiques (Biological weapons anti-terrorism act) en 1989. Les États-Unis ont mis en place cette loi au titre de la Convention sur les armes biologiques, qui a été votée à l’unanimité par les deux chambres du Congrès US et mise en application par George W. Bush, et vous pouvez lire tous les détails dans mon livre « Guerre biologique et terrorisme », tout y est documenté…

    DL : D’accord. C’est évidemment un sujet que vous connaissez très bien, et j’ai lu une interview de vous par une chaine grecque, qui était assez surprenante, où vous dites que cette épidémie n’est pas ce qu’on dit, avec cette histoire de chauves-souris qui sont venues par les airs depuis le Zaïre, et qu’il s’agirait ici d’une variante de l’ « Ébola du Zaïre » ce qui est curieux, car le Zaïre est à plus de 3500 km de là. De quoi s’agit-il à votre avis ?

    FB : Oui. Entre nous, toute cette histoire ne tient pas debout. Le gouvernement américain possède trois laboratoires BSL-4 (Bio Safety Lab niveau 4). Un en Guinée, un au Libéria, un en Sierra Leone, au coeur de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Et ces laboratoires BSL-4 font toutes sortes de recherches plus effrayantes les unes que les autres sur les armes biologiques.

    DL : Pourquoi sont-ils situés dans ces pays ?

    FB : Parce que la Guinée n’a pas signé la Convention sur les Armes biologiques, le Libéria non plus. La Sierra Leone l’a signée, mais c’est une colonie britannique. J’avais d’ailleurs contesté dès 1988 le programme du Pentagone de recherche sur la Defense biologique (Biological Defense program) – et vous pouvez le lire dans mon livre, et leur avais demandé pourquoi ils conduisaient cette « double recherche », offensive et défensive, sur les armes biologiques au Libéria – qui à l’époque était une dictature militaire sous le joug du Capitaine Doe soutenu par la CIA – en contournant ainsi la Convention sur les armes biologiques. J’ai tout ici, dans un document du gouvernement US intitulé « Biological Defense program », et vous trouverez tout ça dans mon livre : le Center for Desease Control (CDC) menait des recherches dans le domaine biologique pour le Pentagone, en Sierra Leone, déjà en 1988, et probablement même avant ça, car il a fallu construire le laboratoire. De plus, la Columbia University menait aussi des travaux dans le domaine des armes biologiques (Bio warfare) pour le Pentagone, au Libéria, dès 1988. C’est celui que j’avais contesté en parlant de contournement des termes de la BWC (Bio-Weapons Convention, ou Convention sur les armes biologiques). Voyez-vous David, tout ceci n’est qu’une vaste opération de camouflage par le CDC. Ils sont plongés jusqu’au cou dans ces horribles travaux de recherche sur les armes biologiques depuis au moins 1988.

    DL : Vous avez parlé de « double recherche », pouvez-vous préciser ?

    FB : Bien, voilà ce qui se passe : pour pouvoir justifier ces travaux effrayants, si vous lisez les contrats, et j’ai pu en lire un avant que tout ne soit classifié, vous y lisez : « Il pourrait y avoir cette terrible forme de maladie émergente, et nous devons développer un vaccin pour cela. Et donc, nous allons commencer à travailler sur ce virus, il est possible que nous ayons à le modifier génétiquement et… »

    DL : – (l’interviewer a un rire nerveux)

    FB : Non David, ne riez pas, j’ai lu ces documents …

    DL : C’est un rire nerveux, c’est que je suis horrifié !

    FB : … au début des années 1980, sous l’administration Reagan, au moment où j’ai pris connaissance de tout ça, « et par conséquent, nous devons le modifier génétiquement, ou faire une chose de ce genre, pour créer un vaccin et protéger tout le monde. » C’est ce qui était écrit, et ils font ça pour tous les virus : L’ébola, la fièvre hémorragique, etc… Si vous ne me croyez pas, lisez l’édition du New York Times de vendredi dernier, où l’administration Obama a essayé d’enterrer tout ça au beau milieu du brouhaha des autres informations. Obama y dit : « Notre politique officielle est désormais d’arrêter ce type de recherche ». Ce qui revient à admettre qu’ils en faisaient.

    DL : C’était vendredi dernier ?

    FB : Oui, le New York Times de vendredi dernier. Cela revenait donc à admettre qu’ils en faisaient ce genre de recherches jusqu’à vendredi dernier au moins. Et si vous jetez un oeil sur la liste de ces recherches, le virus Evola n’y figure pas. Pourquoi ? Cela ne signifie pas qu’ils ne faisaient pas de « double recherche » sur l’Ebola. Toutes ces informations sont publiques. Si Ebola avait été sur la liste vendredi, les gens auraient demandé : mais que faisiez-vous avec ce virus Ebola ? Okay ? Cet article de vendredi dans le New York Times, c’est un peu le « Smoking Gun » [la preuve irréfutable – NdT], puisqu’Obama admet que les USA ont mené ce genre de recherches. Et en consultant la documentation, j’ai pu remonter jusqu’à l’administration Reagan, avec ces néoconservateurs qui sont arrivés au pouvoir et qui voulaient des armes biologiques. Et vous pouvez aussi lire le document du PNAC [Project for the New American Century, traduit en français ici] en 2000, ces mêmes néoconservateurs de l’ère Reagan qui écrivaient clairement vouloir développer des armes biologiques. Ils sont revenus au pouvoir avec Bush Junior, et ils ont poursuivi dans cette voie. Les néocons voulaient ces armes biologiques, et je pense que ça a vraiment commencé sous Reagan et ça a continué depuis. La deuxième administration Reagan l’a fait aussi, pas la première, mais 2e très certainement, sous l’influence de ce Richard J. Danzig qui est maintenant aux Conseils d’administration de ces sociétés « Big Pharma », et qui a établi des accords (bundle) en violation du Foreign Exchange (FX) and Governement Act.

    DL : A-t-on la preuve que la souche du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest a été génétiquement modifiée ?

    FB : Laissez-moi vous dire ceci : toutes les précédentes épidémies d’Ebola en Afrique avaient été circonscrites, avec un taux de mortalité de 50%. Celle-ci n’est pas « contenue » et a un taux de mortalité de 70%. Cela me fait dire que nous avons affaire à un organisme génétiquement modifié, ou OGM. Nous savons que ce type de travaux était conduit à Fort Detrick. Il y a aussi ce Docteur Kawaoka à l’University du Wisconsin de Madison, il a admis sur sa page Web avoir modifié génétiquement le virus Eola pour le rendre plus violent. Il a aussi ressuscité le virus de la grippe espagnole, pour le Pentagone.

    DL : Doux Jésus…

    FB : Il a aussi fait des recherches très poussées sur la grippe, y compris en modifiant génétiquement le virus H5N1, ce virus de la grippe si dangereux qui a sévi lors de l’épidémie du SRAS [SRAS -Syndrome respiratoire aigu sévère – NdT]. Et le tout était financé par le Pentagone ou bien le National Institute of Health (NIH), ou par le CDC. Ces travaux étaient si dangereux qu’il avait dû transférer son laboratoire du Wisconsin vers le Winnipeg au Canada. Mais peut-être que les Canadiens ont dit « allez-vous-en d’ici, on ne veut pas de vous ici, c’est trop dangereux pour nous », je ne sais pas. Ce que l’on sait, c’est que le laboratoire BSL-4 Kanema de l’Université de Tulane était impliqué. Nous savons qu’ils font ce type de recherches sur les armes biologiques depuis longtemps. [Le laboratoire US de] Fort Detrick était impliqué aussi. Ils sont connus également depuis longtemps pour conduire ce genre de recherches, y compris sur le virus Ebola. Les trois laboratoires que j’ai cités ont tous été mis en place par l’USAID, qui n’est rien d’autre qu’une organisation servant de couverture pour la CIA. Je suis juste en train d’essayer de relier tous ces points entre eux, sur la base des informations que j’ai pu récolter sur ces armes biologiques, depuis si longtemps, depuis mes études à l’université de droit à Harward, et je me suis intéressé professionnellement à la question, puisque j’ai été appelé à défendre le Council for Responsible Genetics au début des années 1980, dans leur Comité sur les armes biologiques, etc…

    DL : Êtes-vous en train de suggérer que cette épidémie a été déclenchée délibérément, ou bien s’agit-il selon vous d’un accident, le virus leur aurait échappé sans qu’ils le veuillent ?

    FB : Vous savez David, si vous allez sur le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone – c’est une information publique – ils ont fermé le BSL-4 de Kanema cet été et ont affirmé que c’était la source de l’épidémie Ebola, car Tulane et d’autres laboratoires administraient des vaccins aux gens.

    DL : Vous voulez dire, au personnel des laboratoires ?

    FB : Non, aux gens, aux Africains de l’Ouest. Sur une large échelle.

    DL : Mais alors il y a un vaccin ?

    FB : Ils disent que c’est un vaccin, mais ce dont il s’agit, c’est un virus Ebola vivant. Ils ont affaire à un virus Ebola vivant pour ce soi-disant vaccin.

    DL : (rire nerveux du journaliste)

    FB : De plus, nous savons que le NIH, a travaillé avec le CDC, depuis un certain temps pour combiner le virus vivant d’Ebola avec celui du « rhume commun ».

    DL : Mon Dieu. Mais pourquoi font-ils ça ? Comment justifient-ils cela ?

    FB : Mais pour développer un vaccin, David.

    DL : C’est comme ça qu’ils l’expliquent ?

    FB : Eh oui, c’est tout ce qu’ils peuvent dire. Et donc, si vous mettez ensemble le virus vivant d’Ebola avec celui du rhume, vous obtenez quelque chose qui est aussi contagieux que le rhume commun, mais pas autant que la grippe. Et ça pourrait bien être ce à quoi nous avons affaire ici. Ce vaccin, ou appelez-le comme vous voulez, avec l’Ebola vivant et le rhume commun, a été injecté à une vaste population en Sierra Leone, et peut-être au Libéria, et c’est cela l’origine de l’épidémie, mais ne me croyez pas sur parole et allez voir le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone, et vous verrez que c’est leur conclusion sur ce qui arrive aujourd’hui, et c’est pour cela qu’ils ont ordonné la fermeture du laboratoire américain BSL-4 cet été.

    DL : Est-ce pour cela qu’ils sont contents que les Cubains soient venus, plutôt que de voir les Américains arriver ?

    FB : Le problème c’est qu’aucun Américain ne veut y aller, parce qu’ils savent que les USA sont derrière tout ça. Si vous regardez ce qu’ils appellent le « projet d’aide », c’est le vide total. C’est simplement une vaste mise en scène pour faire croire qu’ils font quelque chose, alors qu’en réalité ils ne font pratiquement rien.

    DL : Les USA n’ont d’ailleurs envoyé aucun médecin là-bas, seulement des soldats, n’est-ce pas ?

    FB : Exact. Et la raison est claire. La semaine dernière il y avait une réunion à Kanema, en Sierra Leone, avec des représentants de toutes ces organisations gouvernementales internationales, et la décision a été prise d’abandonner ces gens à leur sort. Pas de traitement…

    DL : Oui j’ai lu ça, il faut juste les laisser se soigner eux-mêmes.

    FB : Ils les renvoient à la maison avec du simple Tylénol (Doliprane). Ils sont désormais livrés à eux-mêmes, et ce à quoi nous assistons est seulement une mise en scène pour faire croire que les USA font quelque chose, alors qu’ils ne font rien. Les Cubains se sont montrés très héroïques vu la situation. L’organisation Médecins sans frontières est là aussi, et certaines ONG privées également. Mais toutes les organisations gouvernementales sont absentes, en fait elles n’ont jamais voulu s’en mêler, car elles ont réalisé que derrière l’épidémie, il y avait la recherche US sur les armes biologiques, et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire, et que tout ce qui restait à faire c’était de laisser tout cela se consumer tout seul.

    DL : Ce que vous dites est vraiment convaincant et me suggère deux choses. La première est la suivante : bien que le milieu de la médecine inclut beaucoup de gens très motivés sur le plan de l’aide humanitaire, pourquoi n’avons-nous eu aucun « whistle blower » (lanceur d’alerte) sur ce sujet ? Cela semble si scandaleux et dégoutant que quelqu’un aurait dû lancer l’alerte, non ?

    FB : David, si vous regardez au cours de toutes ces années, et ces informations sont du domaine public, il y a environ 27 ou 28 microbiologistes qui sont morts.[1]

    DL : Oui j’ai lu ça.

    FB : 27 ou 28 microbiologistes morts. Je pense que ces chercheurs ont menacé de sonner l’alarme sur ces programmes aussi dangereux qu’illégaux de recherches américaines sur les armes biologiques, et on les a tués. Et c’est pour cela que nous n’avons pas de lanceurs d’alerte ici, parce qu’ils seraient tués eux aussi. Je crois que c’est clair.

    DL : Oui j’ai lu à ce sujet, la liste est impressionnante. Et il y a des histoires bizarres de personnes qui arrêtent leur voiture au-dessus d’un pont et qui sautent.

    FB : Des histoires souvent ridicules. Et je crois que tous ces microbiologistes, plutôt que de sonner l’alarme, ils sont allés voir leur supérieur, au CDC ou ailleurs. Cette information a suivi son chemin et on les a éliminés. C’est pour cela que nous n’avons pas de whistle blowers. En fait nous en avions, mais ils sont tous morts, avant qu’ils n’aient pu lancer l’alerte.

    DL : Avez-vous publié vous-même sur ce sujet et sur les documents dont vous me parlez ? Ou bien comptez-vous le faire ?

    FB : J’ai donné des interviews. Nous avons envoyé des communiqués de presse, à l’Institute for Public Accuracy, et j’ai donné aussi des interviews. J’ai travaillé sur d’autres sujets depuis le début de cette crise, mais si vous allez sur Internet, vous verrez que je suis un peu partout…

    DL : Oui, j’ai vu ça. Mais pas dans les grands médias, évidemment.

    FB : Évidemment, quelqu’un a donné l’ordre de ne pas m’interviewer, et d’ailleurs, après les attaques à l’anthrax d’octobre 2001, j’ai été le premier à dire qu’il s’agissait d’anthrax militarisé (weaponized anthrax) provenant d’un laboratoire gouvernemental américain. Ce qui fut confirmé plus tard. Mais personne ne m’a interrogé. Je crois que j’ai donné en tout et pour tout trois interviews. Une à Fox News, à Boston, j’ai donné une conférence à Harvard, et une interview à la BBC, et à une chaine de la Pacific à Washington. Je parle de tout ça dans mon livre. Cela s’est passé dans les tout premiers jours après les attaques, et après plus rien. Le grand silence. Plus personne n’a parlé avec moi. Plus personne parmi les grands médias. Ces communiqués de presse sont envoyés à plus de 8000 organes de presse tout autour du globe, tous l’ont vu. Tous savent qui je suis. Mais il est clair qu’un ordre a été donné de ne pas avoir affaire avec moi. Et donc, non, rien dans les grands médias.

    DL : Et les médias grands publics dans d’autres pays ? En Russie, en Chine, ou ailleurs ?

    FB : Très peu. En Grèce, j’ai donné une interview[2], mais c’est la seule. Le gouvernement US a probablement dit à ces médias de se tenir éloignés de Francis Boyle. Mais vous savez, je ne suis pas payé pour les interviews, je ne suis pas en train de perdre de l’argent, je fais ça pour informer le public, pour essayer de faire sortir la vérité. Les seuls à m’interviewer ont été des médias alternatifs comme le vôtre.

    DL : Ce qui est étrange dans cette histoire d’armes biologiques génétiquement modifiées, c’est qu’il est difficile de prévoir là où elle va frapper. En supposant que ce que vous dites est exact, comment peuvent-ils penser tenir ce virus éloigné des USA ?

    FB : Vous savez, M. Duncan est ici, aux USA. Il est le cas « zéro » [le premier en dehors des USA – NdT]. L’information est déjà parue, selon laquelle le Département de la Défense et le NIH ont un programme informatique qui simule tout ça, ils savent exactement ce qui va se passer, en Afrique de l’Ouest, et maintenant en Espagne, à cause de l’infirmière là-bas [apparemment guérie depuis – NdT], et ici aux USA à cause de M. Duncan, puisque c’est le cas « zéro », et donc la liste de ses contacts. Ils peuvent insérer tout cela dans l’ordinateur et voir ce qui va se passer. Dans le New York Times hier, il y avait un diagramme avec M. Duncan et tous ses contacts et leurs enfants, et chacun d’entre eux est surveillé. Sauf pour les 4000 personnes sur le bateau de croisière. Ce qui pose la question : pourquoi n’ont-ils pas mis tous les gens du bateau en quarantaine ? Au Nigéria, où ils disent avoir stoppé l’épidémie…

    DL : J’allais vous poser la question…

    FB : …ils ont contacté tout le monde et les ont mis sous surveillance. Mais pas les 4000 personnes sur le paquebot de croisière, et ils ont tous été relâchés sur recommandation du CDC, qui a d’ailleurs dit « il suffit d’une période de quarantaine de 21 jours », et donc tous les gens sur le paquebot ont été libérés. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a critiqué cette décision et dit qu’il faudrait une période de 42 jours de quarantaine. Et si vous regardez les chiffres qui sont derrière les calculs de l’OMS et qui ont abouti à cette période de 42 jours, c’est toujours avec un taux d’efficacité de seulement 98% et un taux de mortalité de 50%, et non de 70%, ce dernier taux indiquant qu’il semble bien s’agir d’un virus manipulé génétiquement et qui est bien plus dangereux que l’Ebola d’origine. Je ne suis pas sûr, mais il me semble que par sécurité, il faudrait parler de période de quarantaine de 50 jours, et d’ailleurs tous ces chiffres du CDC ou de l’OMS sont simplement basés sur le rapport risque/coût, c’est tout. Ils disent simplement que c’est moins couteux de laisser les gens partir après 21 jours, ou 42 jours, plutôt que de les garder en quarantaine. C’est une analyse risque/coût (Cross-Benefit Analysis) au détriment de nos vies. Peut-être que nous serons comme le Nigéria, mais la différence entre le Nigéria et nous [aux USA] est que le Nigéria a retrouvé tous les contacts, alors que nous avons laissé partir dans la nature 4000 personnes de ce paquebot, et avec ces 4000 personnes, ils ont simplement appliqué les protocoles du CDC qui n’ont aucune valeur et sont très dangereux .

    DL : Et bien sûr vous ne pouvez pas mettre en quarantaine toutes ces 4000 personnes ensemble, il faut les maintenir séparées les unes des autres, pour ne pas qu’ils se contaminent les uns les autres.

    FB : Absolument. Ils auraient très bien pu les garder sur le bateau pendant 42 jours en leur expliquant les raisons, avant de les relâcher.

    DL : Vous faites le lien entre l’OMS et le CDC en disant qu’ils sont tous deux coupables dans cette affaire, mais l’OMS comprend de nombreux pays, il y a du personnel venant de pays qui ne sont pas alignés avec les USA. Comment est-ce que ça marche ?

    FB : David, je ne me rappelle pas exactement les chiffres, mais l’OMS est financée sur la même base que l’ONU, puisque c’est une organisation spécialisée.

    DL: Oui, environ 25% par les USA

    FB : En effet, environ 25%, plus le fait que nous devons des milliards de dollars à l’ONU. Et celui qui paie les musiciens choisit la musique. Je ne sais pas à quel point nous devons de l’argent à l’OMS, mais ils font ce qu’on leur demande de faire. Ils peuvent à l’occasion essayer de révéler quelque chose, mais ils ne vont pas se dresser contre nous. Toujours est-il que le CDC est trempé jusqu’au cou dans cette affaire, et ils font du camouflage, nous ne pouvez pas croire un mot de ce qu’ils disent.

    DL : Ouah. Mais alors que devons-nous faire face à cette situation ? Vu que nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement sur ce sujet ?

    FB : Mon conseil est le suivant : heureusement, selon la Constitution des États-Unis, la Santé publique ne relève pas du gouvernement fédéral. Elle dépend des États, des comtés, des villes, des communautés, des villages, des autorités sanitaires [locales]. Et donc ces autorités sanitaires locales doivent s’unir, et faire appel à des experts indépendants qui n’ont jamais participé à aucune recherche dans le domaine des armes biologiques pour le gouvernement américain, et partir de là, élaborer une stratégie pour leurs communautés. Si vous lisez les médias grands publics, ils contactent tous ces experts qui ont trempé dans des recherches en guerre biologique pour les USA.

    DL : Oui, c’est un peu comme demander à des généraux de nous parler des guerres.

    FB : Exactement. C’est la même chose. Vous ne pouvez accorder aucune confiance à ce qu’ils disent. Et donc, je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire, mais que cela doit se passer au niveau local, dans les communautés et avec les autorités sanitaires. Par exemple nous avons eu une crise ici à l’université de Droit. Les abrutis en charge de l’Université ont envoyé un juriste gouvernemental taiwanais. Et ils savaient que nous avions affaire à la tuberculose. J’ai découvert cela, et ai demandé que tout le monde passe des tests, ils ont refusé, alors j’ai lancé l’alerte. Et avec les autorités sanitaires et tous ici, nous avons finalement obtenu que tout le monde passe les tests et nous avons découvert que cinq personnes étaient infectées par la tuberculose. Heureusement on a pu les traiter et elles s’en sont sorties. Sans cela, elles auraient développé la tuberculose, qui est une maladie extrêmement contagieuse. Ce qui est sûr, c’est qui faut travailler avec les autorités sanitaires locales et des spécialistes qui n’ont jamais été impliqués dans des travaux de guerre biologique pour le gouvernement des USA. Malheureusement nous avons 14 000 scientifiques qui participent à ces affreuses recherches en armements biologiques pour le compte du gouvernement des USA, je les appelle les « scientifiques de la Mort », et plus de 1500 laboratoires aux États-Unis qui font ce type de recherche. Vous ne pouvez pas leur faire confiance.

    DL : Combien de laboratoires ?

    FB : 1500

    DL : Mon Dieu. Alors que nous ne sommes pas censés en faire.

    FB : C’est exact. Ce genre de travaux de recherche constitue un crime selon les termes de la loi antiterroriste contre les armes biologiques que j’ai écrite, et nous avons dépensé 79 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 dans ce domaine de recherche, ce qui en dollar constant, représente le double de ce qui a été dépensé pour le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale pour développer la bombe atomique.

    DL : Mais ils disaient que c’est défensif.

    FB : Oui, ils disaient que c’est pour protéger le peuple américain de virus émergents comme l’Ebola. Mais regardez autour de vous. Vous pouvez voir qu’ils n’ont rien fait pour protéger qui que ce soit.

    DL : S’ils travaillaient sur un vaccin depuis les années 80, ils devraient l’avoir maintenant, non ?

    FB : Soit ils devraient l’avoir, soit ils l’ont, et c’est dans les tiroirs au fin fond du laboratoire de Fort Detrick, mais ils ne nous le disent pas, et ils ne l’ont donné qu’aux plus hauts dirigeants de notre gouvernement. C’est très similaire aux attaques à l’anthrax d’octobre 2001, et le fait que tout le monde à la Maison-Blanche prenait du Cipro [antibiotique prévenant les effets de l’anthrax – NdT]. Mais bon, je ne sais pas s’ils l’ont. Soit nous avons le vaccin, soit tout cet argent a été dépensé en pure perte, soit (et ce n’est pas incompatible) ils l’utilisent pour développer des armes biologiques. Faites votre choix. Je dois vous laisser. Merci de l’invitation.

    DL : Merci Francis d’être venu si rapidement à notre antenne.

    Bon ben … voilà! Allez, bonne santé à tous …

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  • Pourquoi le Pentagone et le CDC créent-ils des vaccins et de nouvelles souches brevetées d’Ebola ? Ebola I.

    ebola4
    Source : F William Engdahl pour le New Eastern Outlook http://journal-neo.org/2014/10/26/why-is-the-pentagon-making-ebola-therapeutic-and-cdc-patenting-ebola-strains-2/
    Traduction Ender pour « les moutons enragés »

    Ci-après un gros dossier sur Ebola à lire.

    La panique croissante concernant l’épidémie d’Ebola, délibérément entretenue par le Dr Margaret Chan, la directrice générale « pandémie de grippe porcine » de l’OMS à Genève, et les représentants officiels et irresponsables du CDC (Governement Center for Disease Control) américain, devient de plus en plus absurde et destructrice jour après jour.

    Pas seulement à cause de la liste officielle des symptômes d’Ebola, de la grippe commune ou des rhumes sévères. Pas seulement à cause du seul test de laboratoire reconnu pour Ebola, le Kary PCR test, identifié par son inventeur, le prix Nobel Kary Mullis, comme totalement inopérant pour détecter la présence d’Ebola dans un corps humain. Dans une interview, le Pr Mullis a déclaré : « le PCR quantitatif est une oxymore. » Le PCR a été conçu pour identifier des substances qualitatives et par sa nature même est inadapté pour des estimations quantitatives.

    Le test peut détecter des séquences génétiques des virus, mais pas les virus eux-mêmes.

    Nous avons appris récemment qu’une nouvelle entreprise avait établi un partenariat avec le Pentagone pour mettre au point un « anti-virus Ebola à ARN thérapeutique ». Le 4 août, la chaîne TV Fox, a relayé cette dépêche énigmatique :

    « Le médicament expérimental utilisé pour traiter deux coopérants américains qui avaient été infectés par le virus Ebola n’avait jamais été testé sur des humains auparavant et a été identifié cette année comme faisant partie d’un programme de recherche militaire expérimental… Le département de la défense mène depuis longtemps des recherches sur les maladies infectieuses, incluant Ebola. »

    Le département de la défense et Ebola

    D’autres recherches ont depuis mis au jour les faits suivants, hautement fascinants et suspects, à propos du programme de recherches du département de la défense concernant Ebola.

    Apparemment, le département de la défense a noué un partenariat avec une société de biotechnologies, Tekmira Pharmaceuticals Corporation. Son action est cotée au Nasdaq sous le nom TKMR. Tekmira se présente elle-même comme un leader dans le développement des interférences thérapeutiques de l’ARN (ndt : l’ARN, constitue la transcription cellulaire « opérative » de l’ADN).
    Depuis la panique déclenchée par Ebola, le cours des actions de l’entreprise a crevé le plafond, comme le firent les actions Gilead Sciences de Donald Rumsfeld, qui étaient les inventeurs du fameux Tamiflu. Les cours s’étaient envolés après que le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld ait commandé pour 1 milliards de dollars de Tamiflu, sans valeur pour ses soldats, après le déclenchement de la fausse pandémie de grippe aviaire.

    Le site web de Tekmira dit :

    « TKM-Ebola et l’anti-virus à ARN thérapeutique sont développés dans le cadre d’un contrat de 140 millions de dollars avec une unité du département de la défense américain spécialisée dans les contremesures médicales et les systèmes de biodéfense thérapeutiques (MCS-BDTX). »

    Depuis 2010, ils déclarent en outre :

    « Tekmira a signé un contrat de 140 milliards de dollars avec le département de la défense pour mettre au point un anti-virus à ARN thérapeutique qui utilise notre technologie LNP (ndt : LNP : Lipid Nanoparticle, littéralement, nanoparticules lipides), pour traiter l’infection par le virus Ebola. En 2013, la collaboration a été étendue afin d’inclure des avancées significatives dans la technologie LNP, incluant une nouvelle formulation LNP plus puissante, la capacité à lyophiliser la formulation LNP, et une formulation rendant possible l’administration intra-veineuse. »

    Toujours selon le site web de Tekmira :

    « En 2014, Tekmira a signé une option d’agrément avec Monsanto, permettant à Monsanto d’obtenir une licence pour exploiter la technologie Tekmira. »

    Et maintenant Tekmira a reçu l’autorisation (de qui?) d’effectuer des tests sur des cobayes humains.
    Où ça ? Tekmira nous le dit:

    « Tekmira a rejoint un consortium international dirigé par l’OMS pour développer un vaccin expérimental basé sur l’ARN et destiné à mener des études cliniques accélérées en Afrique de l’ouest. Le consortium inclus des représentants du Consortium International des Affections Respiratoires Sévères et des Infections Emergentes (ISARIC) à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, le centre américain pour le contrôle des maladies (CDC), Médecins Sans Frontières, la fondation Mérieux, et quelques autres. »

    Maintenant que le monde entier est complètement hystérique au sujet d’Ebola, qui va regretter la disparition de quelques centaines d’africains de l’ouest des suites des complications causées par les expérimentations du Pentagone et de TKM ? Tous les acteurs du crime sont regroupés dans le consortium mettant en place les tests humains de Tekmira en Afrique de l’ouest, l’OMS, le centre américain pour le contrôle des maladies (CDC), et Médecins Sans Frontières.

    Est-ce qu’Ebola et la campagne mondiale de l’OMS et du CDC ont été créés par ses sponsors pour créer un état de panique afin de tester des vaccins expérimentaux ou des injections de TKM-Ebola conçus pour éliminer une partie significative de la population d’Afrique de l’ouest ?

    Ebola et l’eugénisme ?

    Il est intéressant de noter qu’avant sa mort dans un curieux accident d’avion, le président jusqu’en 2010 de Médecins Sans Frontières pour les Etats-Unis était Richard Rockefeller, le fils de David Rockefeller. Et jusqu’à il y a quelques mois, un autre Rockefeller siégeait au conseil d’administration de Monsanto quand il est mort.

    La famille Rockefeller, depuis plus d’un siècle depuis la création de sa Fondation Rockefeller, a été la plus généreuse source de financement des recherches sur l’eugénisme, incluant les recherches menées par les nazis à l’institut Kaiser Wilhem à Berlin et Munich dans les années 30.

    Il y a quelques familles très riches et influentes qui se considèrent comme des dieux planant au-dessus des simples mortels. C’est ce que dit l’histoire des Rockefeller. Dans son livre de 1933 « La vision moléculaire de la vie » le Docteur Lily E Kay, décrite comme « l’une des plus extraordinaires historiennes de la biologie de sa génération » affirme que la « nouvelle biologie » a largement été créé par la Fondation Rockefeller et son programme à l’institut de technologie de Californie à travers un consensus entre une élite scientifique et une élite capitaliste dont les objectifs étaient centrés sur l’eugénisme et le besoin de créer un mécanisme de contrôle social et d’engineering humain.

    Le terme de « biologie moléculaire » a été inventé en 1938 par Warren Weaver, directeur de la division des sciences naturelles à la Fondation Rockefeller. L’argent pour financer le développement de la discipline réductionniste de la biologie moléculaire venait des Rockefeller.

    Beaucoup des scientifiques impliqués n’étaient pas des eugénistes mais étaient simplement à la recherche de financements. Kay note que beaucoup d’entre eux, même au niveau de l’élite, étaient avant tout intéressés par la recherche scientifique fondamentale, même lorsqu’ils étaient informés des buts de la Fondation Rockefeller. Comme Kay le remarque, « le résultat final a été que la « nouvelle biologie » ne fut pas une recherche ouverte des « sources de la vie » mais plutôt une investigation pour répondre à des questions spécifiques destinées à servir les buts de l’eugénisme et du contrôle social. »

    Le CDC a-t-il breveté une souche d’Ebola ?

    Toutes les preuves disponibles suggèrent que l’hystérie à propos d’Ebola entretenue par le CDC et l’OMS constituent une partie d’un agenda eugéniste plus vaste qui a conduit la Fondation Rockefeller à créer les variétés OGM de Monsanto de manière à contaminer la chaîne alimentaire.

    Comme si le lien entre le Pentagone et Tekmira n’était pas assez alarmant, le CDC a obtenu un brevet en 2010 sur une souche particulière du virus connue sous le nom « EboBun ». Il s’agit du brevet Numéro CA2741523A1. Ils sont également autorisés à percevoir des droits de propriété pour son utilisation.

    Pourquoi est-ce que la principale agence de santé gouvernementale dépose un brevet sur une souche du virus Ebola ?

    Pour breveter un virus ? Comment est-ce qu’une telle monstruosité est possible ? Selon le spécialiste du droit de la propriété David Schwartz « vous ne pouvez pas breveter un état pathologique en soi, comme le cancer ou la grippe. Mais si vous parlez de breveter une forme de vie comme une bactérie ou un virus, altérée par l’homme, la réponse est oui ! »

    A qui profite Ebola ?

    L’armée US a lancé un déploiement d’envergure au Libéria, 3000 soldats, au prétexte de lutter contre l’épidémie d’Ebola.

    Il faut noter à ce sujet que le pays a été choisi par les autorités US pour implanter une base régionale de l’AFRICOM, le centre opérationnel de commandement unifié pour l’Afrique, qui sert à coordonner la logistique et de commandement centralisé pour les opérations américaines sur le continent. La présidente du Libéria, qui a autorisé l’implantation de l’AFRICOM, Ellen Johnson Sirleaf, est diplômée de Harvard …
    Bienvenue dans le monde de l’ombre de l’OMS, du Pentagone et du CDC … etc. (A suivre)

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  • « D’ici dix ans, la France sera la puissance dominante en Europe ! »

    francogermain
    Le Point – Publié le 11/10/2014 à 12:02 – Modifié le 11/10/2014

    C’est la prédiction du « Daily Telegraph », qui fustige la situation économique de l’Allemagne. « L’homme malade de l’Europe » n’est pas celui qu’on croit…

    Enfin une bonne nouvelle !

    D’après The Daily Telegraph, le prétendu déclin français (ou « suicide », pour reprendre une expression chère à Éric Zemmour) ne sera bientôt qu’un vieux souvenir, rapporte le blog du Monde « Big Brother ». Dans dix ans, prédit le quotidien britannique, l’homme malade de l’Europe ne sera pas celui qu’on croit : la France aura dépassé l’Allemagne.

    Graphiques et experts à l’appui, le site du journal attaque en effet durement les choix économiques allemands : « La France peut passer pour l’homme malade de l’Europe, mais les malheurs de l’Allemagne sont plus profonds, enracinés dans le dogme mercantile, la glorification de l’épargne pour son propre compte et la psychologie corrosive du vieillissement. »

    Un pronostic qui appuie là où ça fait mal, alors que quatre instituts de conjoncture viennent de fortement réviser à la baisse, ce jeudi, leurs prévisions de croissance pour l’économie outre-Rhin. D’autant que, note le journal britannique, ces inquiétudes sont exprimées avant tout par des spécialistes allemands, au premier rang desquels le directeur de l’Institut allemand pour la recherche économique.

    Un pays « se reposant sur ses lauriers »

    Dans son dernier livre, Die Deutschland-Illusion, Marcel Fratzscher livre « un pamphlet contre le fétichisme fiscal du ministre des Finances Wolfgang Schaüble, maintenant inscrit dans la Constitution à travers une loi d’équilibre budgétaire à laquelle il est quasi impossible de déroger », écrit The Daily Telegraph.

    « Il exprime la déception d’un pays se reposant sur ses lauriers, prisonnier de la fausse idée partagée que l’économie se gère comme le budget d’une famille, et rassuré à tort par la flatterie mal placée des pays voisins qui regardent rarement sous le capot du moteur allemand », ajoute le quotidien.
    « L’Allemagne se proclame modèle du monde, mais l’orgueil précède la chute », note pour sa part Olaf Gersemann, le chef du service économique du groupe de médias Welt dans son dernier ouvrage, La bulle Allemagne. Selon lui, le second « miracle économique » que connaît l’Allemagne depuis 2005 lui est « monté à la tête ». Le pays a pris un ensemble de circonstances exceptionnelles pour une ascendance permanente, alors que ces dernières vont « bientôt disparaître », voire s’inverser.

    « Chant du cygne »

    Nous assistons au « chant du cygne d’une grande nation économique », prévient-il. Voilà de quoi redorer le blason français, qui ressort rarement grandi des comparaisons avec son voisin.
    « Depuis des décennies, les erreurs en matière de politique publique se succèdent. Les impôts et les structures sociales ont engendré la chute du taux de fécondité du pays. Le manque d’investissement a aggravé cet état de fait. D’ici cinq ans, il est évident que l’Allemagne se trouvera dans une situation grave et qu’un budget équilibré ne sera pas suffisant pour se défendre. D’ici dix ans, la France sera la puissance dominante en Europe », conclut The Daily Telegraph.

    Cocorico !

    cocorico


  • A quoi jouent les américains ?

    Selon un journaliste de Veterans Today, les USA créent des groupes terroristes pour justifier leurs guerres à l’étranger

    a quoi joue le US 1
    Source: The United States is creating terrorist groups to justify its wars on foreign lands, an American journalist says. Press TV

    « En observant le soutien militaire que reçoit l’Etat islamique (EI), il est de plus en plus évident … que la communauté du renseignement US est impliquée dans son financement » a déclaré Mike Harris, rédacteur en chef de la revue en ligne Veterans Today, dans une interview jeudi à Press TV.

    Il commentait la confirmation, mercredi dernier, par le Pentagone que les terroristes de l’EI ont capturé, plus tôt cette semaine, des armes étatsuniennes larguées dans la ville frontière syrienne de Kobani.

    « La confirmation du Pentagone que l’EI a récemment intercepté un parachutage d’armes est très préoccupant », a déclaré Harris, au sujet du groupe terroriste, qui opère en Syrie et en Irak.

    « Il y a eu un certain nombre de choses anormales, comme lorsque l’EI a capturé un certain nombre de véhicules terrestres qui ont été commodément prépositionnés. Tout cela me donne l’impression que peut-être nous avons des éléments de trahison au sein de notre gouvernement », a-t-il noté.

    Il a poursuivi en déclarant que «les terroristes n’arrivent pas sur le terrain gratuitement ; il faut de l’argent pour être en mesure de les armer, de les équiper, de les former et ils doivent être payés ; d’où vient cet argent ? ».

    Selon les rapports, les terroristes de l’EI ont été formés par la CIA en Jordanie en 2012 pour déstabiliser le gouvernement syrien. Ils contrôlent désormais une grande partie de la Syrie et de l’Irak.

    Selon le Pentagone, l’aviation US a mené plus de 260 frappes aériennes contre l’EI en Irak depuis la mi-août. Certains pays occidentaux ont également participé à certaines de frappes en Irak.

    Depuis la fin de septembre, les Etats-Unis et certains de leurs alliés arabes – l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Qatar, la Jordanie et les Emirats Arabes Unis – ont effectué des frappes aériennes contre l’EI à l’intérieur de la Syrie sans aucune autorisation de Damas ou d’un mandat de l’ONU.

    Harris, journaliste à Veterans Today, a déclaré, « Nous avons eu une série de lanceurs d’alerte qui se sont manifestés et qui nous ont dit que 90.000 comptes bancaires avaient été découverts et détectés par l’Union des Banques Suisse, mais qu’il n’y a eu aucune mesure prise à ce sujet. »

    « Notre Congrès a été informé de cette situation et ils ne prennent encore aucune mesure à ce sujet. Des membres importants des services armés en sont des familiers … et pourtant ils ne font rien pour traquer ou repérer d’où vient le soutien majeur de l’EI. Il y a comme un embarras », a-t-il ajouté.

    Il a déclaré que cela impliquait une trahison au « plus haut niveau au sein du gouvernement des États-Unis. La conséquence en est que les États-Unis créent le terrorisme partout dans le monde afin de justifier leurs croisades (aventures) militaires ».

    a quoi joue le US 2

    Lutte anti-terrorsite ??!! Nouvelle cargaison d’armements US, larguée pour le groupe Daesh en Irak

    Après avoir largué armes et vivres, pour les terroristes de Daesh, à Kobani, cette fois, c’est, à Jaloula, en Irak, que les avions de la coalition ont largué des armes, à destination des terroristes !

    Selon le député irakien, Sattar Ghanam, les avions américains ont largué « plusieurs convois d’armements », pour « les terroristes de Daesh, assiégés dans la région de Jaloula, dans la province de Diayla.Un avion militaire, de type 341, a largué trois convois d’armements, pour les terroristes, alors qu’ils sont assiégés, par les forces populaires, et que l’étau se resserre, sans cesse, autour d’eux.

    Selon le député, « seuls, les Etats Unis, la Turquie et les autres pays de l’OTAN sont en possession de ce genre d’avion ». Il y a, à peine, une semaine, les avions US ont largué une grande cargaison d’armes, de médicaments et de vivres, à l’adresse de Daesh, en pleine guerre contre les Kurdes syriens, à Kobani.

    Le Pentagone a, d’ailleurs, confirmé ce largage, prétendant qu’il s’agissait d’une erreur. Le Pentagone a, aussi, prétendu avoir ouvert une enquête, sur cet  » incident ». La cargaison contenait des grenades lacrymogènes, des roquettes RPG, entre autres. Les observateurs dénoncent le jeu trouble des Etats Unis, dans ce qu’ils qualifient de lutte anti-terroriste.

    La stratégie américaine consiste, en effet, non pas à détruire Daesh, mais à le contrôler, de façon à ce qu’il reste, constamment, dans la zone des pays de la Résistance.

    Jusqu’à ce que le monstre leur échappe, et alors …

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  • Le massacre des indiens continue au XXI° siècle !

    indiens
    Source Agoravox.

    Et des firmes françaises y participent gaillardement.

    Alors que l’Europe s’écologise, et s’extasie sur HOME le film de Yann Arthus-Bertrand, les Indiens d’Amazonie se font massacrer dans l’indifférence générale par « décret Franco-péruvien » ! L’action se joue entre Alan Garcia, président du Perou et l’industriel renommé, François Perrodo, digne héritier de son père, Hubert, fondateur de la compagnie pétrolière PERENCO…
    C’est pas « HOME » mais plutôt « Massacre à la tronçonneuse »…
    Une autre différence, c’est que si dans le premier scénario, les images de Yann sont vues du ciel, dans le second, toutes les prises de vue le sont depuis la Terre. Ça donne tout de suite une autre dimension à la réalité du combat écologique…

    Le 5 juin dernier, au Pérou, de violents affrontements ont opposé des Indigènes, barrant pacifiquement le passage aux compagnies pétrolières, et les autorités péruviennes qui ont utilisé les grands moyens pour les disperser : artillerie lourde et hélicos contre grimages et lances de chasse. Une trentaine d’indiens et une vingtaine de policiers seraient décédés pendant les violences. Cependant ces chiffres officiels sont contestés par des témoignages locaux, qui rapportent que beaucoup de cadavres d’Indigènes ont été jetés dans le fleuve et les survivants faits prisonniers. Malgré toutes les critiques, le Président Alan Garcia n’en démord pas, il permettra l’exploitation de ces gisements, coûte que coûte !

    Tout a commencé, il y a quelques mois,

    Le gouvernement Péruvien a autorisé, par décret, les compagnies minières étrangères à venir participer légalement à la pollution massive de ce qui reste de l’Amazonie Péruvienne vierge, pour y exploiter ses ressources minières.
    C’est la découverte récente de plusieurs gisements importants inexploités dans cette zone, qui a dû pousser le président Péruvien, Alan Garcia à légiférer dans la précipitation en ces temps de crises…

    Mais c’est encore plus probablement, la proposition très alléchante faite à la même époque, par le français François Perrodo, président de Perenco (société franco-britannique dont le siège social est au Bahamas) , d’investir deux milliards de dollars au Pérou, qui a dû être le catalyseur principal d’une telle permission légale décrétée au comble du bonheur présidentiel. Il faut savoir aussi que lorsqu’elle propose ces investissements juteux au Pérou, la compagnie pétrolière franco-britannique récemment associée à l’Américain, Burlington, venait juste de perdre le marché en Equateur, pour cause de « renationalisation » des puits de forage.

    Mais il y a un os

    Contrairement à ce que pourrait faire croire les dernières visites plus médiatisées de François Perrodo au Président Alan Garcia, les négociations entre Perenco et l’Etat péruvien pour obtenir de nouvelles licences de forage ne datent pas d’hier. En réalité, la compagnie pétrolière convoite l’exploitation de plusieurs gisements prometteurs, et obtient les accords protocolaires pour se faire, dès 2007. Or les lots visés par les projets du pétrolier – des concessions difficiles d’accès par le fleuve Napo ( un affluent important de l’Amazone) – constitueraient un territoire habité par, au moins, deux groupes d’Indiens isolés volontairement, et encore non contactés par d’autres civilisations.
    La société pétrolière a toujours nié la présence d’habitants dans cette région [*cfr leur propre étude anthropologique] malgré les nombreuses confirmations de leur présence émanant de diverses sources, dont les gouvernements péruvien et équatorien ainsi que des témoignages d’une autre compagnie, Barett Resources, lorsqu’elle était active dans cette région reculée de l’Amazonie.

    [ … ] Les autochtones n’ont qu’à crever…Ce qu’ils font encore dignement.

    Que doit faire un employé de l’industrie pétrolière quand, au cœur de la forêt amazonienne, il tombe par hasard sur un groupe d’indiens en isolement volontaire ? Et si ces « natifs » se révèlent menaçants ?

    « Les guides indiens qui accompagnent les employés de la compagnie pétrolière tireront en l’air des fusées éclairantes ou des bombes lacrymogènes pour les effrayer et les éloigner ».

    Cette recommandation figure, parmi d’autres, dans le cahier de consignes que l’entreprise franco-britannique Perenco.

    En désespoir de cause, l’AIDESEP, lança ainsi, en avril dernier, un appel à protester pacifiquement contre ces décrets. Des barrages s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres, furent érigés par les indiens de plus en plus nombreux au fil des semaines et des mois, décidés à défendre leur territoire en empêchant coûte que coûte, le passage des compagnies minières. »

    Le 4 mai dernier, à l’aube, un vaisseau militaire appartenant aux forces armées péruviennes, accompagné d’un bateau de la compagnie pétrolière Perenco, a franchi et détruit les barrages défendus par les Indiens du fleuve Napo, faisant peu cas de leurs protestations ou de leurs vies.

    Lorsque le président de Perenco, a rencontré le chef d’Etat péruvien, Alan Garcia, au palais présidentiel de Lima, il y a 15 jours, en plein conflit, ce n’était donc pas pour annoncer qu’il « envisageait d’investir » dans la région, comme la presse officielle le relaie, mais bien pour faire le point sur l’avancée des travaux. Soit la construction de 7 plateformes pétrolières, 14 puits et plus de 1200 km de canalisations. Un projet dont les investissements sont actuellement estimés à 1,5 milliard de dollars.

    De quoi rendre Alan Garcia insensible aux protestations autochtones et même stimuler ses envies de répression, ce dont il ne s’est pas privé…

    La répression du chef d’Etat péruvien, Alan Garcia

    Mais le 5 juin dernier, il a dépassé les bornes en envoyant ses militaires et ses hélicoptères pour faire taire la révolte à Bagua, une petite ville dans le Nord du pays. Des affrontements particulièrement violents et sanglants entre la police péruvienne et les indigènes ont eu lieu. Ces massacres relatés par des radios locales et une chaîne de télévision nationale ont provoqué une vive émotion chez tous les Péruviens et de nombreuses manifestations de solidarité nationale à la cause amazonienne, ont contribué à répercuter le combat des tribus isolées au-delà des lisières de leur forêt dévastée, polluée et ensanglantée depuis trop longtemps…

    Le mépris affiché du gouvernement péruvien pour ceux qu’Alan Garcia décrit comme des « sauvages, des barbares, des ignorants et des citoyens de seconde classe » risque bien de faire sauter le gouvernement et en particulier le premier sur la sellette, son premier ministre, Yehud Simon qui pense toujours, avec la froideur qui sied à son rang et malgré les massacres et le soulèvement national, que, dans les conditions décrites par le Président, « Le gouvernement se devait d’agir pour imposer l’ordre et la discipline »…

    D’ailleurs ce gouvernement, un peu indécent, a même décrété un jour de deuil national pour les policiers tués au cours des « opérations de nettoyage », et promulgua dans la foulée une loi exceptionnelle, statuant, légalement et d’une manière non contradictoire, que la présence de Perenco en Amazonie constituait une « nécessité nationale » !

    Nécessité justifiée, d’après la logique du même Président par le juste combat contre ce qui n’est qu’une conspiration ciblant la vision progressiste du monde dont son gouvernement veut rayonner jusqu’aux territoires les plus reculés de l’Amazonie :

    « C’est une agression minutieusement préparée contre le Pérou, une conspiration qui a interrompu la production et le transport du pétrole et l’acheminement du gaz vers les villes de la côte et pour laquelle il a été dit qu’il s’agissait d’une insurrection et d’un soulèvement ces dernières semaines » (…) Je suis sûr que la population de l’ensemble du Pérou qui dans son immense majorité sait que le pays doit poursuivre sa voie vers le développement, l’emploi et l’investissement, soutiendra les actions contre l’agression subversive et le terrorisme »


    Perenco Les tribulations d'un pétrolier… par Mediapart

    Le patron des conspirationnistes,

    C’est Alberto Pizango, un chef indigène, membre de l’AIDESEP et très actif lors des manifestations récentes et au sein du mouvement de lutte indigène. Connu et repéré, il fit l’objet d’un mandat d’arrêt pour « sédition, conspiration et rébellion ». Il se réfugia à l’ambassade du Nicaragua, avant de s’y exiler.

    C’est de là qu’il s’exprima, il y a quelques jours, pour condamner fermement, cette fois devant la presse internationale, les agissements du gouvernement péruvien qu’il pointe comme le « responsable qui a ordonné ce génocide“…
    Et il n’est pas seul à dénoncer les crimes de ce gouvernement…

    Stephen Corry, directeur de Survival International, une des associations les plus actives pour la défense des peuples autochtones s’est exprimé ce week-end pour dénoncer, sans détours, les méthodes policières répressives sur les manifestants :

    « Les Indiens péruviens sont contraints de prendre des mesures désespérées pour tenter de sauver les terres qui leur ont été spoliées depuis cinq siècles. Ces mouvements de protestation sont le signe que l’ère coloniale est définitivement révolue. Les Indiens amazoniens ne se laisseront plus traiter avec la brutalité et l’injustice qui ont inlassablement régné jusqu’à présent. Cette époque est terminée. C’est le Tiananmen de l’Amazonie et s’il se termine de la même façon, cela entachera définitivement la réputation du Pérou. Les compagnies pétrolières opérant au Pérou devraient suspendre toutes leurs activités tant que le calme ne sera pas restauré et que les droits territoriaux des Indiens ne seront pas respectés et garantis – c’est alors seulement qu’ils pourront négocier équitablement »

    Suite à l’indignation nationale et internationale suscitée par les massacres du 5 juin dernier, le Congrès péruvien a décidé de suspendre, pour une période de 3 mois, deux des huit décrets controversés. Cette proposition est évidemment fortement contestée par les opposants aux décrets qui souhaitent leur abrogation pure et simple. Le gouvernement, voulant prouver sa bonne volonté a exprimé soudain son souhait de maintenir le dialogue avec les barbares de la foret, et à ces fins, il vient de créer un « Groupe National de Coordination pour le Développement des Peuples Amazoniens”, avec représentants des régions et des communautés et blabla bla sauf une… Le président veut bien causer à tous les sauvages de la région, exception faite de ceux représentés par l’Association Inter-ethnique de Développement de la Forêt Péruvienne (Aidesep)…

    Mais au grand dam du Président, cette toute petite minorité jusque-là invisible, soit moins de 5% de la population péruvienne, bannie du débat officiel, est arrivé, malgré la répression, à créer une insurrection populaire contre la vision ultralibérale et antiécologique d’Alan Garcia, qui considère que chaque cm² de Forêt est une terre vierge qu’il faut exploiter.

    Pendant ce temps, la famille Perrodo …

    Pour François Perrodo, héritier de son fameux papa, Hubert, connu pour avoir bâti sa fortune en chasseur pilleur, pionnier, des peuples indigènes et de leur forêt, dont il a déversé une partie de son pétrole dans le réservoir du yacht d’été, c’est aussi la déception et l’incompréhension affichée… Mais papa a laissé de quoi survivre. Pendant qu’il délabrait l’environnement des autres sans défense, papa se construisait un énorme patrimoine viticole, en achetant les plus belles parcelles et domaine de France dont les fameux Château du Marquis d’Alesme et Château Labégorce entre autre …

    François et ses associés pourront toujours raconter des blagues douteuses sur ce peuple, sauvage et ridicule, qui veut les empêcher de passer avec des bouts de bois… hahaha…Tout ça autour d’un grand cru, dans les plus belles propriétés du monde dont personne ne peut franchir les portes sans montrer patte blanche ou plutôt mains sales.

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    Château Labégorce à Margaux

    Elle n’est pas belle la vie ?

    Et pendant ce temps …

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    Une photo que Yann Arthus-Bertrand a oublié de prendre. Il faut dire que quand on photographie du ciel, on ne voit pas tout …

    A voir sur le même sujet :

    http://multinationales.org/Perenco-Maurel-et-Prom-des-firmes

    http://multinationales.org/Perenco-en-RDC-quand-le-petrole

    http://multinationales.org/Perenco-la-petite-entreprise

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  • Modeste participation à ce qu’il ne faut pas oublier

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    Source : article de Jean-Marc Royer, tiré de son ouvrage inédit, « Le nucléaire, érotisation suprême et planétaire de la mort « . L’auteur revient sur l’épisode tragique subi par des pêcheurs japonais en 1954, à la suite d’un essai nucléaire atmosphérique états-unien.

    Les îles Marshall, un des cimetières de la terre

    Le 1er mars 1954 survenait l’irradiation des pêcheurs japonais du Lucky Dragon à la suite de l’explosion de la bombe H Castle Bravo sur l’atoll Bikini dans les îles Marshall, la plus puissante explosion nucléaire états-unienne jamais réalisée (15 Mt, mille Hiroshimas) !

    Il en résulta ensuite une zone interdite (W ci-dessous) de 2400 kilomètres de diamètre !

    Alors qu’ils se trouvaient en dehors de la zone prohibée lors de l’explosion, les marins avaient ramassé sur le petit navire une poussière grisâtre, qu’ils avaient vite surnommée « cendre de la mort ». Les dégâts imprévus avaient été dissimulés par les autorités états-uniennes jusqu’au 14 mars, date à laquelle le chalutier était rentré au port avec la plupart de son équipage malade.

    Son opérateur radio Aikichi Kuboyama allait mourir le 23 Septembre suivant, des suites d’une irradiation aiguë et malgré les soins du Pr Tsuzuki Masao. D’autres décès allaient suivre. Les Etas-unis accordèrent royalement à la veuve d’Aikichi Kuboyama un chèque d’un million de yens (2 800 dollars) et en janvier 1955, offraient au gouvernement japonais 2 millions de dollars de compensation pour les dégâts causés par Castle Bravo. Tsuzuki Masao avait joué un rôle majeur dans cette affaire, prenant en charge les irradiés à Tokyo.
    bombe2
    « Carte montrant des points (X) où furent capturés des poissons contaminés et où la contamination radioactive de l’Océan était excessive.
    B = zone de danger délimitée autour de Bikini, telle qu’annoncée par le gouvernement U.S.
    W = zone de danger, telle qu’elle fut ensuite étendue …
    xF = position du bateau Lucky Dragon …
    NE, EC, et SE sont des courants équatoriaux ».[1]
    [1] S. Sevitt, « The Bombs, » The Lancet, July 23, 1955, pp. 199-201.
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    Les retombées de l’explosion réparties niveaux de rayonnement. Les courbes de niveau montrent la dose de rayonnement cumulative en Rœntgens (R) pour les 96 premières heures après le test.
    http://www.nuclearweaponarchive.org/Usa/Tests/Castle.html
    Cet essai avait entraîné la contamination l’atoll de Rangelap pourtant éloigné de 180 km et dont les habitants avaient dû être évacués (3 jours après) et jusqu’en 1957, avant que 300 d’entre-eux ne soient finalement transférés en 1985 à Majetto, une île dans l’atoll de Kwajalein, par le Rainbow Warrior, (qui fut coulé quelques mois plus tard par la DGSE, sous le gouvernement Fabius).

    De même, 28 marins états-uniens qui opéraient sur la station météo de Rongerik située à 246 km furent également contaminés. Il faut dire qu’en à peine 6 minutes, le nuage avait atteint une altitude de 40 km ! L’historien Alex Wellerstein a écrit à son propos que « Castle Bravo est un récit édifiant sur l’orgueil et l’incompétence des scientifiques de l’ère nucléaire, déclenchant une arme d’une puissance qu’ils ignoraient, avec des effets qu’ils n’avaient pas prévus, et dont l’héritage ne sera pas oublié de sitôt ». En fait, tous les essais nucléaires effectués à Eniwetok ont dépassé les puissances prévues pour atteindre parfois 200% [2] (le 1er novembre 1952, la première explosion de bombe H « Ivy Mike », avait déjà entièrement vaporisé l’atoll d’Elugelab ).

    Explosion de la bombe H Castle Bravo sur l’atoll Bikini dans les îles Marshall

    Recours et responsabilités

    Non seulement les états nucléaires ont failli à leur mission principale qui consiste à protéger les populations, mais ils ont de surcroît répandu la mort sur la Planète. En conséquence, ils n’ont pas seulement perdu leur légitimité politique, mais devraient être jugés pour l’écocide et les crimes contre l’Humanité commis depuis 1945. Certes, il y a peu de chances que cela advienne un jour car cela signifierait le retournement du totalitarisme démocratique à l’œuvre depuis le basculement de la civilisation occidentale. Néanmoins, ce qui nous importe avant tout c’est que cette idée devienne l’horizon d’une réflexion politico-philosophique car elle emporte avec elle des prémisses et des développements qui nous semblent essentiels pour l’analyse critique.

    Il y a peu de chances … disions-nous, mais il se trouve que le jeudi 24 avril 2014, la République des Îles Marshall – petit pays de 55 000 habitants au nord-ouest de l’Australie, théâtre de 67 essais nucléaires américains entre 1946 et 1958 sur les atolls de Bikini et d’Enewetak – a déposé à la cour internationale de justice de La Haye, « des requêtes introductives d’instance » sans précédent contre les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël, la Corée du Nord, les accusant de ne pas s’acquitter des obligations contractées à la suite de la signature en 1968 du traité de non-prolifération des armes nucléaires, à savoir de cesser la course aux armes nucléaires et à procéder au désarmement nucléaire à une date rapprochée ; ceci constituerait une « violation flagrante » du droit international.

    La Cour a toutefois indiqué qu’elle n’avait admis que les plaintes contre le Royaume-Uni, le Pakistan et l’Inde car ces trois nations ont accepté par le passé la « compétence obligatoire » de la CIJ (Cour Internationale de Justice). Les autres plaintes ne seront examinées que si les gouvernements des pays visés donnent leur feu vert … C’est sans doute la raison pour laquelle une poursuite contre les États-Unis a également été déposée à San Francisco et vise spécifiquement le président Barack Obama, les départements et les secrétaires à la Défense et à l’Énergie et l’Administration fédérale de la sûreté nucléaire.

    En Molussie, la vie étant simplement une marchandise comme les autres et par conséquent l’objet de transactions financières, les Etats-Unis qui ont versé 500 millions de dollars, s’estiment quittes devant les populations qui ont connu des problèmes de santé et/ou ont dû abandonner leurs îles natales. Les gouvernements français ont pour leur part procédé à 196 essais nucléaires en Polynésie française, entre 1966 et 1996.

    Les Îles Marshall affirment que plutôt que de négocier leur désarmement les neuf pays en question modernisent leurs arsenaux nucléaires, et qu’ils y consacreront 1000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.

    « Notre peuple a souffert des dommages catastrophiques et irréparables causés par ces armes, et nous promettons de nous battre afin que personne d’autre sur Terre n’ait à vivre de nouveau de telles atrocités », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du pays, Tony de Brum, dans un communiqué.

    C’est un dossier où David affronte Goliath, estime David Krieger, président de l’organisation californienne Nuclear Age Peace Foundation, qui agit comme consultant dans le dossier. Les Îles Marshall espèrent que d’autres pays se joindront à l’initiative. Plusieurs lauréats du prix Nobel de la paix soutiendraient l’initiative, dont l’archevêque sud-africain Desmond Tutu et l’avocate iranienne Shirin Ebadi.

    Affaire à suivre … sans illusion.


  • Aliments pour animaux : À quand la fin du scandale ?

    Pépé
    Pépé chien abandonné qui a trouvé un foyer chez nous depuis bientôt 6 ans. Il a toujours refusé de manger des croquettes. Pas con le type !

    Il était une fois Canis lupus, le loup, qui fait peur ou qui fascine.

    Un peu d’histoire.

    C’est l’ancêtre commun de toutes les races de chiens avec lesquelles nous vivons aujourd’hui. Le lien qui unit les humains et les canidés est ancien, comme l’attestent des vestiges âgés de 400.000 ans. D’après des études archéologiques et génétiques, la domestication du chien remonte au Paléolithique supérieur, il y a entre 17.000 et 14.000 ans.

    Le chien a été la première espèce animale à avoir été domestiquée, avant la domestication d’autres espèces comme le porc et petits ruminants.
    On a longtemps considéré que la domestication était le résultat de l’association entre deux prédateurs hautement performants qui pratiquaient une chasse en collaboration ou en rivalité.
    Actuellement, sur la base d’analogies avec les sociétés humaines contemporaines vivant selon un mode préhistorique, on pense plutôt que de jeunes louveteaux ont été ramenés au campement pour plusieurs raisons :

    • Ces animaux faisaient l’objet de soins de la part des femmes et étaient conservés pour diverses raisons : affectives, alimentaires, voire religieuses … Le chien aurait donc été au départ un animal de compagnie.

    • Une étude des rapports entre aborigènes australiens et chien sauvages dingos révèle la possibilité d’une autre fonction peu connue. Pendant les nuits très froides du désert australien, hommes et dingos se blottissent les uns contre les autres afin de mieux se tenir chaud. Le dingo serait donc un petit chauffage sur pattes ou une couverture ambulante.

    • Enfin, certains attirent l’attention sur le rôle psychologique du chien comme animal de compagnie, qui aide l’homme à conserver son équilibre psychologique. Plus spécifiquement, les jeunes chiens pourraient avoir été des substituts d’enfants. Tout comme les groupes humains récents vivant de chasse et de cueillette, l’homme du Paléolithique se trouvait confronté à une mortalité considérable de nouveau-nés et de jeunes enfants. Les chiots pouvant alors jouer un rôle dans l’apaisement des mères concernées.

    • Plus tard seulement, on se serait rendu compte de leur utilité pour la garde et la chasse.
    Ainsi pendant des millénaires les chiens vivaient proche des humains, dans la même meute, partageant les restes de l’alimentation carnée.

    Et puis un jour le profit a débarqué dans leur vie

    Comme dans d’autres domaines, l’industrie agroalimentaire toujours à l’affut du gain, a réussi, à coups de publications pseudoscientifiques et d’annonces publicitaires, 
à convaincre une grande partie des propriétaires d’animaux que l’alimentation de leur compagnon 
à quatre pattes est affaire de professionnels 
et qu’il est risqué, sous peine de carences graves, de préparer soi-même leur ration alimentaire !

    On pourrait se demander comment ont fait les espèces canines et félines pour survivre plus de 20 000 ans avant l’invention des croquettes !

    Et le résultat aujourd’hui …

    Les différentes usines produisant des croquettes et autres aliments pour animaux de compagnie ont comme objectif principal de valoriser, par des profits financiers, les différents déchets de l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire humaine. Dans cette approche de nature purement financière, l’aspect de la santé est relégué au second plan et n’a, par conséquent, plus d’intérêt. Les ingrédients ne pouvant plus servir à la consommation humaine prennent ainsi le chemin de l’alimentation de nos animaux de compagnie. Les sources d’approvisionnement sont pour ainsi dire inépuisables et d’autres vont encore être découvertes. Il n’est donc absolument pas étonnant que toutes les grandes marques soient aux mains de grandes sociétés multinationales.

    Animaux malades et viande impropre à la consommation

    La partie carnée, généralement sous la forme de farine de viandes, dont la provenance est occultée, ainsi que les graisses animales entrant dans la composition des croquettes et des boîtes, sont achetées auprès de sociétés d’équarrissage : animaux de fermes malades ayant été traités par des médicaments divers dont des antibiotiques, euthanasiés pour des raisons diverses ou encore en putréfaction.

    On peut également y retrouver des aliments périmés provenant de différentes grandes surfaces. Pour ne pas perdre de temps, certaines sociétés d’équarrissage ne prennent même pas la peine d’enlever les emballages, souvent sous forme de différentes matières plastiques. Dans certains pays, des chiens et chats, euthanasiés par des vétérinaires, peuvent prendre le chemin de l’équarrissage pour être transformés en farine de viande et en graisse animale!

    Becs, plumes, pattes, excréments de volailles ou sabots, peaux, urines, glandes mammaires, tumeurs, matières fécales sont des parties intégrantes des farines de viandes.

    Déchets végétaux : maladies et allergies

    Dans l’ensemble, la grande partie de la composition des croquettes et des boites est formée de céréales et déchets végétaux variés provenant des différentes usines de transformation. Les céréales contenues dans la nourriture animale industrielle sont des lots déclassés pour la consommation humaine, par exemple à cause de mauvaises conditions de stockage (humidité, moisissures). Ces céréales impropres à la consommation peuvent provoquer des maladies chez l’animal comme la mycotoxicose (intoxication alimentaire par des mycoses), potentiellement mortelle.

    Les différents déchets végétaux sont par exemple :

    • Les glutens sous différentes formes, qui sont des résidus provenant de minoteries particulièrement indigestes. Ces mêmes glutens sont impliqués dans des allergies alimentaires, insuffisances rénales …

    • Les farines de soja transgéniques, obtenues après extraction d’huiles souvent rances comme apport intéressant en protéines.

    • La cellulose, un ingrédient d’après les fabricants particulièrement digeste qui n’est autre qu’un déchet encombrant et inépuisable en provenance des scieries.
    Par ailleurs, la façon dont sont préparés les aliments détériore absolument toutes les vitamines des matières premières utilisées, au final rajoutées de façon synthétique. N’oublions pas non plus la dose de colorants chimiques intégrés pour leurrer les propriétaires d’animaux sur la qualité de la nourriture.

    Des substances à scandale

    Outre ces « aliments» révoltants que les industriels n’hésitent pas à faire entrer dans la composition des croquettes et des boites de nos animaux, de nombreux scandales démontrent l’addition d’autres substances. Parmi celles-ci, nous pouvons trouver de la mélamine (substance provenant du plastique) utilisée de façon frauduleuse afin d’augmenter le taux de protéines brut dans la nourriture pour animaux, du BHT, conservateur très controversé à cause de ses propriétés cancérigènes, ou bien encore de la mort au rat … Toutes ces substances ont provoqué la mort de milliers de chiens et de chats dans le monde.

    Il parait évident que la nourriture industrielle pour animaux de compagnie n’est rien d’autre que du poison très rentable pour ceux qui les produisent. Impliquée dans de nombreuses maladies, elle altère la santé et la longévité de nos amis.

    Elle est aussi souvent la cause des mauvaises odeurs du pelage, de l’haleine ou des matières fécales.

    Il faut donc éviter à tout prix ce type d’alimentation au profit d’une alimentation saine et équilibrée adaptée à l’animal.

    Aliment Frankenstein. Source : Dr Klaus Dieter Kammerer

    Certains aliments industriels contiennent des ingrédients cancérigènes. C’est notamment le cas de conservateurs, le BHA (E320), le BHT (E321), de colorants, l’érythrosine (E127). Les croquettes ont tendance à avoir une teneur trop faible en vitamine du fait que lors de la fabrication des croquettes, les ingrédients ont été chauffés à haute température, détruisant ainsi la plupart des vitamines qu’elles contenaient. Ainsi, pour palier à ce manque, les industriels utilisent des vitamines de synthèse. Et pour combler le déficit en vitamines K, ils incorporent aux croquettes une de ses formes synthétiques:
    La vitamine K3 pourtant connue pour sa toxicité sur le foie, a telle point que son utilisation a été prohibée pour les produits à destination de la consommation humaine.
    Ainsi, à l’heure où de plus en plus de propriétaires de chats et de chiens s’intéressent à l’alimentation de leurs chiens, les croquettes apparaissent de moins en moins comme une nourriture appropriée.

    De plus, l’important chauffage des matières premières dans de la vapeur d’eau à haut pression jusqu’ à 250° et le séchage ultérieur par air chaud désagrègent les glucides mais dénaturent les protéines et les lipides et détruisent toutes les vitamines naturelles. Les nutriments secondaires et substances bioactives essentiels à la santé de l’organisme animal à long terme sont également détruits ou altérés. C’est pourquoi, on ajoute ensuite aux aliments un pré mélange de sels minéraux et de vitamines qui est généralement trop fortement dosé. Les phyto-estrogènes sont en revanche largement conservés et agissent comme les hormones sexuelles endogènes au niveau de l’organisme en ayant également la même action sur le métabolisme osseux. De plus les dépôts lipidiques entrainent une sclérose vasculaire et par conséquent une hypertension et des maladies cardiovasculaires.
    Chez le chien, ce mode de nutrition fait apparaître une suralimentation, une fibrose ostéo-dystrophique, une ostéochondrose (OCD), des dysfonctionnements hormonaux, des hypervitaminoses à vitamine A et D3 ainsi que leurs conséquences, à savoir des anomalies du squelette associées à une dysplasie de la hanche. Le surdosage en vitamine D3 dans la nourriture et les préparations vitaminées de sels minéraux peuvent à eux seuls entraîner la maladie de Legg-Calvé-Perthes qui se caractérise par une nécrose aseptique de la tête fémorale et des tuméfactions cylindriques et en forme de champignons.

    Ceci peut donc faire apparaître une DH (dysplasie de la hanche). Les aliments prêts à l’emploi qui sont le plus souvent additionnés d’une substance stimulant l’appétit entraînent, du fait de la plus grande prise de nourriture, une adiposité plus ou moins marquée et à long terme, des affections chroniques de divers systèmes organiques, notamment du système cardiovasculaire. L’alimentation moderne pour animaux conçue en laboratoire a été à l’origine de la dysplasie de la hanche du chien. Alors que les veaux et les porcs présentant des anomalies pathologiques de leur squelette sont abattus lorsqu’ils ont atteint un certain stade staturo-pondéral après quelques mois, le chien est obligé de continuer à se déplacer le restant de sa vie sur ses os abîmés.

    Et tous les propriétaires de chiens et chats sont persuadés (parce que ça les arrange bien) que « oui bien sûr, mais moi, j’utilise les produits MACHIN qui sont très bien. »

    Le vice suprême de l’industrie agroalimentaire c’est d’avoir créé des marques pour vendre les mêmes produits plus chers et seulement chez les vétérinaires qui en profitent !

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  • Extrait de la lettre du professeur Joyeux concernant les vaccins. Extrait I.

    Pr JoyeuxProfesseur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

    Extrait I. Le Papillomavirus

    [ … ]

    Il est important de bien réfléchir, pour chaque vaccin, à son rapport bénéfice/risque pour vous, selon votre situation individuelle, qui n’est pas celle d’un autre.

    Je maintiens d’abord ma méfiance contre Gardasil et Cervarix en milieu scolaire.

    J’ai lancé il y a moins de 15 jours, avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN), une pétition contre le projet de vaccination des enfants, filles et garçons du primaire dès 9 ans, à propos du cancer du col de l’utérus et d’autres localisations d’infections virales dues au papilloma virus (HPV).

    La pétition que vous pouvez encore signer – si ce n’est déjà fait – et faire tourner, a été signée ce jour par près de 350 000 personnes.

    Vous la trouverez sur le site :PETITION

    Je rappelle que 700 professionnels de santé avaient déjà signé en mars 2014 une pétition demandant « la mise en place d’urgence d’une mission parlementaire sur l’opportunité de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, arguant de l’absence de preuves de son efficacité, de son coût particulièrement élevé et du risque d’effets indésirables graves. »

    Mais lors de la présentation du Plan Cancer 3, le président de la République François Hollande, mal informé, a affirmé que « ce vaccin a fait la preuve de son efficacité ». (Note de l’auteur du blog : Mais pas le président!)

    Il ne sait pas que le frottis reste à ce jour le meilleur moyen de prévenir le cancer du col utérin. En effet, il permet de détecter des lésions risquant d’évoluer vers le cancer.

    Soulignons que 6 millions de frottis sont réalisés chaque année alors que 500 000 seraient suffisants si l’on expliquait clairement et sans le moindre jugement quelles sont les personnes qui sont à risques.

    Je suis convaincu que les 2 vaccins concurrents contre le cancer du col de l’utérus ne sont pas fiables d’une manière certaine et qu’il ne faut pas accepter la vaccination des enfants dès 9 ans, comme cela était proposé par certains experts. Même si les autorités se veulent rassurantes, même si les laboratoires fabricants réfutent toutes les critiques et les dangers, n’insistant que sur les bénéfices en nous inondant de publicités sous le titre « Un rendez-vous vaccinal pour les adolescents ».

    Voici leurs arguments majeurs sans cesse répétés : 170 millions de doses ont été injectées et déjà 5 millions en France, et les conclusions sont toujours les mêmes : « aucun lien de causalité ne peut être établi entre le vaccin et les complications. » Pour renforcer cette pression, une pétition favorable à la vaccination contre le HPV, signée par 5000 praticiens de seize sociétés savantes est lancée, soutenue en outre par l’Académie de médecine.

    Évidemment, quand il y a décès on parle de « cause inexpliquée », ou bien c’est la « mort subite du nourrisson ». Et si vous n’êtes pas d’accord, vous n’êtes pas d’un bon niveau scientifique. Je connais bien ce genre d’attaque qui vise à ce que nos enfants et petits-enfants soient vaccinés en masse et sans discuter. [ … ]

    Signé du Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

    La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement


  • Extrait de la lettre du professeur Joyeux concernant les vaccins. Extrait II.

    Pr Joyeux
    Source : Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

    Extrait II. Qui et quand faudrait-il vacciner

    [ … ]

    Les vaccinations, les “obligatoires” et les “recommandées”

    Je rappelle d’abord qu’en septembre 2014, le Conseil technique de la vaccination a préconisé la levée de l’obligation de la vaccination contre Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP).

    Cette obligation reste présente à ce jour. Un couple, Samia et Marc Larère, est même actuellement poursuivi devant les tribunaux parce qu’il refuse de faire vacciner ses enfants âgés de 15 mois et 3 ans. À mon humble avis, ils ne devraient pas être condamnés.

    Qui et quand faudrait-il vacciner contre la diphtérie-tétanos-polio-grippe-hépatite ?

    Les nourrissons

    Les nourrissons allaités par la maman héritent de l’immunité maternelle qui les protège jusqu’à l’âge de 9 mois environ. Je souligne l’importance de l’allaitement maternel, si possible complet pendant au moins 6 mois comme le préconise l’OMS.

    Ce doit être le choix de la maman et non du médecin !

    L’allaitement chez les jeunes mères doit être soutenu et accompagné ; signalons le travail considérable de la Leche League et des associations similaires, qui n’est pas assez mis en valeur !

    Le calendrier vaccinal propose abusivement dès le 2e mois le vaccin Hexavalent contre 6 pathologies à la fois, ce qui est très lourd : Diphtérie-Tétanos-Polio-Coqueluche-Grippe-Hépatite B, auxquelles il faut ajouter, à part, le vaccin contre le Pneumocoque (Prevenar 13 avec phosphate d’aluminium comme adjuvant).

    Ce dernier permet d’éviter pneumonies et otites moyennes aiguës causées par 13 des 90 sérotypes de Streptococcus pneumoniae chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 semaines à 5 ans.

    Les rappels pour ces vaccins ont lieu à 4 mois et à 11 mois.

    Mieux vaut donc allaiter son enfant pour éviter une telle vaccination trop tôt.

    Mais lorsque les nourrissons ne sont pas allaités et sont en contact avec d’autres enfants fragiles susceptibles d’être atteints par une des maladies citées ci-dessus (dans son pays ou à la crèche), ils doivent être vaccinés contre DTP-Coqueluche-Grippe-Hépatite et Pneumocoque.

    La Haute Autorité de Santé recommande Infanrix Hexa qui contient hydroxyde d’aluminium et phosphate d’aluminium comme adjuvant. Il y a aussi l’Hexyon qui contient hydroxyde d’aluminium et phosphate d’aluminium.

    Leur concurrent Hexavax a été retiré en 2005, 5 ans après sa mise sur le marché, du fait de complications cérébrales graves chez les nourrissons (preuve qu’un vaccin n’est jamais sans risque).

    Ainsi une seule injection intramusculaire regroupe les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et contre certaines infections comme la méningite.

    Je ne recommande pas cette injection, sauf cas spécifiques.

    En Guyane, en outre, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire après 9 mois, uniquement dans les centres agréés de vaccination internationale. Elle est déconseillée chez la femme enceinte et chez les personnes immunodéprimées.

    Dans des cas particuliers, à risques, d’enfants en contact avec des adultes porteurs du bacille de la tuberculose, du virus du Sida ou de l’hépatite B, on fera vacciner l’enfant :
    • contre la tuberculose, avec le BCG qui est uniquement destiné aux enfants exposés à un risque élevé (résidant en Île-de-France ou en Guyane, avec des antécédents familiaux, nés ou issus de parents originaires d’un pays très touché par la tuberculose, vivant dans un habitat précaire…). Chez les enfants à risques, la vaccination peut être pratiquée jusqu’à l’âge de 15 ans, avec un test par intradermoréaction préalable à la vaccination à partir de l’âge de 3 mois.
    • La très forte réduction d’immunité observée chez les personnes atteintes par le virus du Sida, et la marginalisation sociale de certaines d’entre elles, ont entraîné la réapparition des cas graves et même mortels de tuberculose, car les antibiotiques perdent de leur efficacité contre le bacille de Koch, qui devient résistant. Toute personne non sidéenne qui attraperait ce bacille de Koch résistant aux antibiotiques mettrait sa vie en danger. D’où la nécessité du retour à la vaccination antituberculeuse pour les personnes à risques.
    • contre l’hépatite B : pour les enfants nés de mère porteuse de l’antigène de l’hépatite B, la 1re dose de vaccin doit être administrée dans les 24 heures après la naissance, associée à l’administration d’immunoglobulines. Les 2e et 3e doses doivent l’être à 1 et 6 mois, puis un contrôle sérologique doit être fait entre 7 et 12 mois.

    À 2 ans, deux vaccinations en cas d’alerte épidémique

    • Contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) : pour tous les enfants la 1re dose ; la 2e sera faite au moins 1 mois après.
    • Contre la méningite du méningocoque C, la 1re dose.

    À 6 ans, si l’enfant a déjà été vacciné

    Le rappel contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite doit être fait et celui contre la coqueluche est recommandé.

    À 11 ans, chez les enfants à risques ou en cas d’épidémie

    Hors des épidémies hivernales, les spécialistes proposent la vaccination DTP, avec des rappels aux âges fixes de 25 ans (+ coqueluche), 45 et 65 ans, puis 75 et 85 ans du fait d’une « immunosénescence ».

    Au-delà de 65 ans, la vaccination contre la grippe

    Le vaccin contre la grippe est recommandé tous les ans mais n’est indiqué que chez les personnes à risques, porteurs de pathologies aiguës ou chroniques cardiaques, respiratoires, rénales, neurologiques, hépatiques…

    On ajoute les femmes enceintes, mais je ne suis pas sûr qu’elle soient toutes fragiles et à risque majeur de complications de la grippe pour elles-mêmes ou leurs enfants.

    Ce qu’il faut bien comprendre, au total, c’est que la vaccination ne se justifie qu’en cas de situations de risques.

    Pour ce qui me concerne tant que je suis en bonne santé, grâce à l’alimentation et à une saine activité physique, il n’est pas question de me faire vacciner.

    Je préfère l’ENERGIE VITALE que me procurent les amis des abeilles (www.Apimab.com et www.secretsdemiel.com) qui mélangent miel + propolis + gelée royale + ginseng + papaye + acérola à raison d’une cuillerée à café chaque matin au petit-déjeuner entre octobre et mars.
    http://www.boutique-abeille.fr/index.cfm

    Rappelons, comme l’a parfaitement indiqué notre ami Jean-Marc Dupuis, que « C’est l’amélioration des conditions de vie, de l’hygiène, de l’eau potable, le recul de la malnutrition et du paupérisme qui expliquent l’effondrement du nombre de morts par ces maladies tout au long du XXe siècle ».

    J’ajoute les découvertes virales, celles des antibiotiques, certaines vaccinations comme celle de la variole et toutes les découvertes pour la compréhension du système immunitaire à partir de l’arrivée du SIDA sur la planète en 1982. [ … ]

    Signé du Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

    La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement


  • Extrait de la lettre du professeur Joyeux concernant les vaccins. Extrait III.

    Pr Joyeux
    Source : Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

    Extrait III. À propos des effets indésirables et des adjuvants des vaccins

    [ … ]

    Comme l’a rappelé à juste raison Jean-Marc Dupuis dans une récente lettre à laquelle je renvoie :
    « Le British Medical Journal a publié le 30 janvier 2013 une étude démontrant que le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix avait causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable, sans que cette catastrophe ne soit compensée par des vies sauvées par ailleurs par ce vaccin.

    Une association, quoique plus faible, a aussi été établie entre le vaccin contre la grippe et la maladie de Guillain-Barré (paralysie).

    Le vaccin contre l’hépatite B, lui aussi, est fortement critiqué. Il est accusé de tuer les cellules du foie, alors qu’il est précisément supposé protéger contre une maladie du foie. D’autre part, le 21 novembre 2012, le Conseil d’Etat français a reconnu que l’aluminium dans le vaccin hépatite B avait été la cause d’une terrible maladie invalidante, la myofasciite à macrophages, dont souffre depuis 1996 un employé de la Ville de Paris, permettant à cette personne d’être indemnisée. Des milliers de personnes, qui n’ont pas eu l’idée de porter plainte, pourraient être dans le même cas. »
    Des oligo-éléments, métaux lourds aluminium et mercure sont des adjuvants immunologiques, appelés aussi « adjuvant vaccinal ». Ils n’ont pas de vertu antigénique.

    Par rapport aux adjuvants stricto sensu, les immunostimulants ont une action plus générale sur le système immunitaire et peuvent modifier simultanément plusieurs réponses immunologiques en les augmentant ou en les réduisant.

    C’est en 1925 que fut imaginé le principe des substances adjuvantes et stimulantes de l’immunité, technique qui permet d’obtenir des sérums plus riches en antitoxines en joignant au vaccin une substance irritante pour les tissus.

    Comme le dit Jean-Marc Dupuis :

    « Les vaccins peuvent en effet contenir diverses substances notoirement toxiques, même à faibles doses, comme le formaldéhyde (cancérigène), le mercure (neurotoxique), l’aluminium (neurotoxique) ou le phénoxyéthanol.

    Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à ces substances, qui peuvent affecter de façon dramatique leurs fonctions nerveuses et immunitaires. »

    L’Académie de Médecine a publié en 2012 un rapport sur les adjuvants vaccinaux dans lequel elle reconnaît officiellement que les sels d’aluminium sont neurotoxiques.

    Le vaccin contre l’hépatite B indique, sur sa notice, qu’il peut provoquer la sclérose en plaques. Une étude de 2004 de l’épidémiologiste américain Hernan a montré qu’il existait un risque 3,1 fois supérieur de déclarer une sclérose en plaques dans les 3 ans qui suivent une vaccination anti-hépatite B. Il existe en outre quantité d’études qui lient le vaccin contre l’hépatite B au diabète, au lupus, à la névrite optique, à la polyarthrite rhumatoïde, à la thyroïdite et bien d’autres maladies encore.

    Des coûts faramineux

    En 2010, pour le seul vaccin contre la grippe A, le gouvernement français a payé 1,5 milliard d’euros pour 94 millions de doses, ce qui fait quasiment 2 doses par citoyen.

    À l’achat des vaccins, on peut ajouter en Euros 35,8 millions pour la campagne de vaccination, 20 millions d’antiviraux, 150 de masques, 41 de logistique, 290 pour indemniser les personnels réquisitionnés, 100 pour l’organisation territoriale, 400 à 700 de consultations et prescription de médicaments.

    Finalement, comme le rappelle fort justement Jean-Marc Dupuis, le nombre de vaccins utilisés n’a été que de 4,5 millions…

    Ce gaspillage a été dénoncé par mon collègue Bernard Debré, député de droite, et son homologue de gauche Jean-Marie Le Guen.

    Conclusion

    La disparition prochaine des obligations vaccinales impose une information complète et de qualité afin que les parents responsables de la santé de leurs enfants fassent les bons choix.

    Il y a des abus avec les vaccinations. Il ne s’agit pas d’être systématiquement “contre”, ce qui serait aussi excessif – et pourrait être dangereux en cas d’épidémie ou chez des patients fragiles –, ni d’être systématiquement “pour”.

    Les parents doivent bien sûr comprendre que la santé de leur enfant dépend aussi de celle de la communauté, c’est-à-dire de l’état de santé des autres enfants.

    Mais les enfants ne peuvent être traités comme des cobayes ou des objets économiques.

    Je sais combien la connaissance scientifique du grand public augmente. Face à la diminution du nombre de médecins, il demande à être responsabilisé dans le domaine de la santé et à ne pas être traité comme ignorant pour être plus facilement exploité.

    Signé du Professeur Henri Joyeux. Cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux.

    La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement


  • Pourquoi les anglais n’ont pas voulu de l’Euro ?

    livres euros
    Source : Denis MacShane Député travailliste de la circonscription de Roterham (South Yorkshire) depuis 1994. Ancien ministre des Affaires européennes du gouvernement Blair de 2002 à 2005.

    L’économie britannique semble se porter beaucoup mieux que l’économie française. Quelles en sont les raisons?

    Ils n’ont pas les mêmes règles de jeu !

    Alors que les conservateurs britanniques redécouvrent les vertus de leur économiste le plus célèbre John Maynard Keynes, les socialistes français, eux, sont obligés d’appliquer une théorie et une pratique monétaire qui datent de l’époque de la République de Weimar(1).

    S’il y a bien un pays de l’Union européenne qui semble afficher une santé économique resplendissante, c’est le Royaume-Uni. L’économie y paraît solide avec une croissance à plus de 3%, alors qu’en France et dans les autres pays de la zone euro, elle évolue autour de zéro. Pendant des décennies, sinon des siècles, la France et l’Angleterre n’ont cessé de se mesurer: à présent, les chiffres de la croissance semblent être en faveur de la seconde.

    Outre-Manche, sous le gouvernement conservateur de David Cameron, le chômage s’élève à 6,5%, alors qu’il est de 10,2% sous le gouvernement socialiste de François Hollande.

    Mais des chiffres parfois trompeurs

    Mais les chiffres peuvent être trompeurs. Pour la plupart des Britanniques occupant un emploi, la rémunération ou le pouvoir d’achat sont en baisse. Au Royaume-Uni, les statistiques nationales sont calculées sur la base des activités économiques de Londres et de sa région, où le taux de chômage s’élève à la moitié de ce qu’il est dans le nord du pays.
    Nombreux sont les économistes britanniques qui craignent qu’une autre bulle immobilière n’éclate, étant donné que les prêts ont été accordés à des taux d’intérêt quasi-nuls, ce qui a encouragé les particuliers à s’endetter pour acheter des biens à des prix surévalués, créant ainsi une situation qui ne peut pas durer.

    En dépit de cela, l’économie britannique semble se porter beaucoup mieux que l’économie française. Quelles en sont les raisons?

    Dans une étude intitulée «La France et le Royaume Uni face a la crise (2008-2014)» publiée par le Cercle d’Outre-Manche, un groupe de patrons, banquiers et professionnels basés à Londres font état d’un marché du travail flexible, du nombre d’emplois réduit dans le secteur public et d’une procédure aisée pour créer des entreprises.
    Toutefois, tout n’est pas complètement négatif en France. Cette étude indique qu’au cours des dix dernières années, son PIB par habitant a été systématiquement plus élevé que celui du Royaume-Uni.

    Phil Collins, éditorialiste du Times, écrit que «la productivité horaire des Français, mesurée en dollars, est quasiment égale à celle des Américains et supérieure à celle des Britanniques et des Allemands. Ils n’ont pas de leçon à recevoir de nous, ni en matière de productivité ni en matière de dur labeur. Les Français font en moyenne des semaines de 39,5 heures de travail, ce qui est tout juste au-dessous de la moyenne de l’UE. » Le Cercle d’Outre-Manche fait remarquer qu’au Royaume-Uni, la semaine de travail est en moyenne de 37,1 heures.

    Cameron, le dernier des keynésiens

    Mais si le Royaume-Uni connaît aujourd’hui une croissance plus soutenue que la France, c’est parce que son Premier ministre David Cameron est le dernier des keynésiens.

    La théorie et la pratique de John Maynard Keynes ont été officiellement interdites par les grands prêtres du libéralisme pur et dur qui contrôlent la politique économique de l’UE. Londres, toutefois, n’est pas soumise aux idéologues de la Banque centrale européenne.

    En Grande-Bretagne, les déficits et la dette se sont aggravés. L’endettement public s’élève à 91% du PIB –bien au-delà du niveau autorisé par le traité de Maastricht. Les intérêts versés par le gouvernement britannique pour s’acquitter de sa dette sont passés de 40,5 milliards d’euros en 2010 à 62 milliards d’euros aujourd’hui. Depuis que le gouvernement conservateur est arrivé au pouvoir en 2010, l’endettement public par habitant a presque doublé.

    L’année dernière, 14.000 fonctionnaires de plus ont été recrutés. La rémunération des cadres de la fonction publique a augmenté. 200 directeurs de villes et municipalités gagnent plus que le Premier ministre. Les salaires des directeurs des hôpitaux, des universités ou de la BBC peuvent monter jusqu’à 50.000 euros par mois. David Cameron a promis d’augmenter la retraite versée par l’État au rythme d’un taux quatre fois supérieur au taux d’inflation.

    Faire marcher la planche à billets !

    C’est la réponse à la question posée en titre.

    Cette générosité de l’État est sous-tendue par la plus keynésienne des politiques. Depuis 2009, la Banque d’Angleterre a injecté 430 milliards d’euros dans l’économie britannique en ayant recours à la plus vieille astuce qui soit, c’est à dire en faisant marcher la planche à billets. Sous le nom technique d’assouplissement quantitatif, elle rachète l’endettement public et injecte ainsi de l’argent frais dans les veines de l’économie britannique.

    Selon l’économiste de la Banque d’Angleterre Martin Weale, cette démarche keynésienne a permis d’augmenter le PIB britannique de 3%. Si la France en faisait autant, son économie connaîtrait une reprise beaucoup plus vigoureuse.

    Mais la France ne peut pas revenir à la croissance en raison des limites placées sur la croissance européenne par les libéraux ultra-orthodoxes qui contrôlent la pensée économique à Berlin et à Francfort. Elle a besoin de réformes, mais mener des réformes sans croissance est une mission impossible. Les conservateurs britanniques ont redécouvert les vertus de la pensée du bon vieux lord Keynes. Les socialistes français, eux, sont obligés d’appliquer une théorie et une pratique monétaire qui datent de l’époque de la République de Weimar.

    (1) République de Weimar.
    L’Allemagne de l’après-guerre connut une crise économique sans précédent dont l’hyperinflation fut la caractéristique principale. (La valeur du mark décline de 4,2 marks par dollar à 1 000 000 (1 million de) marks par dollar en août 1923 puis à 4 200 000 000 000 (4 200 milliards de) marks par dollar le 20 novembre de la même année. L’inflation est telle que les prix changent d’heure en heure et que les ouvriers se font payer une voire deux fois par jour pour s’assurer que leur salaire aura encore de la valeur à la sortie du travail.)

    C’est ce que redoutent les allemands traumatisés encore aujourd’hui, d’où leur peur de l’inflation et les politiques d’austérité imposée à l’Europe.

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  • Pourquoi on n’est pas près de fermer la centrale de Fessenheim ?

    Fessenheim

    > »Il n’est pas certain que les pouvoirs publics choisissent de fermer Fessenheim plutôt qu’une autre centrale nucléaire. »

    A déclaré, mardi 14 octobre sur RTL, la ministre de l’énergie, Ségolène Royal.

    La ministre avait récemment expliqué qu’elle étudierait sur le sujet les propositions d’EDF, qui devra selon la loi de transition énergétique, proposer la fermeture de deux réacteurs après la mise en service du réacteur pressurisé européen EPR de Flamanville.

    Les députés Marc Goua (PS, Maine-et-Loire) et Hervé Mariton (UMP, Drôme) ont présenté le 30 septembre à l’Assemblée nationale un rapport déconseillant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, que la sécurité semblait pourtant imposer.

    La raison ?

    Le fait qu’une indemnité de quatre milliards devrait être versée à EDF et aux autres actionnaires minoritaires au cas où une telle initiative était prise.

    Il apparaît ainsi que la jurisprudence ait, de fait, mis en place un régime de responsabilité qui, en indemnisant les « victimes » de l’action publique, peut bloquer par des considérations financières une mesure que la prudence suggère.

    Ce fait divers évoque irrésistiblement ces « pilules empoisonnées » que mettent au point les entreprises mal gérées pour éviter que la rationalité économique intervienne et remédie à une situation compromise.
    Une pénalité financière exorbitante, qui empêche que la mesure qui fait sens dans le contexte ne puisse être adoptée, appartient à la famille des « effets de cliquet » dont notre système économique est friand. Il s’agit de l’équivalent de ce mécanisme d’échappement à ancre utilisé en horlogerie interdisant tout retour en arrière : une absence de facto d’alternative.

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