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  • Que s’est-il passé en Argentine ?

    Vautour
    NML Capital, le fonds vautours qui attaque l’Argentine appartient au hedge fund Elliot Associates du millionnaire américain Paul Singer (à gauche. Né le 22 août 1944 dans une famille juive de la région de New York).

    Mais comment a-t-on pu laisser se mettre en place un tel système ?

    Les fonds vautours se font de l’argent en spéculant sur les pays en difficultés, comme en Argentine durant la crise de 2001.
    Ils achètent alors des bons de la dette à bon prix avant d’en exiger, le moment opportun, le remboursement à un prix élevé par voie judiciaire, en y incluant des intérêts de retard et des frais de justice. Ils spéculent ainsi sur la dette publique, en compromettant les dépenses sociales pour la grande majorité de la population.
    Ces fonds vautours ont choisi le litige après avoir refusé de faire partie des 93% des créanciers qui avaient négocié avec le gouvernement argentin.
    Et maintenant le juge du district de New-York, le fringant Thomas Griesa, (encore un sympathique personnage agé de 84 ans!!!) donne la priorité du paiement aux fonds vautours.
    Vautour2

    Ce qui ouvre la porte à une avalanche de demandes en justice qui a déboucher sur le défaut de paiement de l’Argentine le 30 juillet.

    Comme le dit bien Julio C. Gambina (économiste argentin) , « Personne ne sait avec exactitude à combien peut s’élever la demande des créanciers de la dette impayable », mais nous savons que le prix pour le peuple argentin peut être catastrophique.

    Qui se cache derrière ces fonds vautours ?

    NML Capital est une filiale du fonds d’investissement Elliott Management Corporation enregistré dans le paradis fiscal des îles Caïman!!! C’est l’empire du millionnaire Paul Singer, ferme défenseur du parti Républicain aux USA et proche de l’ultra-conservateur Tea Party.

    Elliott spécule, entre autre, sur les dettes publiques, en violant toute souveraineté des États et de leurs peuples. Mais il spécule aussi sur les dettes privées et était entré en possession de 2 millions de dollars de celle de Lehman Brothers en 2011. (du fric! du fric! du fric!)

    Singer a été le plus important bailleur de fonds pour la campagne présidentielle de George W. Bush en 2004, il finance aussi celle de Mitt Romney en 2012, et celle du maire de New-York, Rudolph Giulani.

    En tant que principal fournisseur de fonds pour le parti Républicain, il joue un rôle important dans la politique nord américaine et, vue la prédominance du pays au-delà des frontières, influe sur la politique internationale!

    La fondation qui porte son nom, The Paul E.Singer Foundation, fait l’éloge de sa philanthropie, de son rôle dominant pour l’expansion du libre-échange, sa gestion en faveur de la sécurité nationale des Etats-Unis et pour le « futur d’Israël »!
    Singer est aussi le président de la boîte à idées conservatrice Manhattan Institute for Policy Research.

    En ce qui concerne l’Argentine, NML est le principal bailleur de fonds de l’organisation American Task Force Argentina (AFTA), lobby qui influe sur la justice et le Congrès US afin de porter préjudice à l’Argentine.
    Pour se faire une idée du pouvoir de ces vautours, NML est même allé jusqu’à faire saisir le navire-école de la marine argentine, la frégate Libertad, au Ghana en octobre 2012, en exigeant de l’État argentin environ 370 millions de dollars pour des bons impayés!

    Ce qui se passe en Argentine est emblématique de ce que commence à vivre la Grèce et bientôt l’Espagne, où opèrent des fonds vautours comme Dart Management, dont le siège se trouve aux îles Caïman et qui opère aussi en Argentine. Déjà en 1999, NML a obtenu, grâce à un jugement aux USA, le paiement de 58 millions de dollars du Pérou pour une dette que le fonds avait acheté 11 millions. Il a aussi fait des affaires avec la RDC.

    Vaguelette de solidarité internationale face à un capitalisme vautour dévastateur.

    L’agissement des vautours en Argentine a déclenché une indignation partout dans le monde contre la spéculation qui joue avec la souveraineté et la vie d’une grande majorité des peuples endettés.

    Depuis la Plateforme d’Audit Citoyen de la Dette en Espagne (PACD) est lançé un communiqué de solidarité avec le peuple argentin, qui affirme que « l’Argentine devrait désobéir à la sentence du juge Griesa, (…) puisque, en accord avec le droit international, elle a l’obligation de satisfaire les besoins de sa population avant le paiement d’une dette. »

    Comme le stipule bien le communiqué, ce qui se passe n’est pas seulement un problème argentin, mais plutôt un conflit mettant en jeu la suprématie du pouvoir financier au détriment de la souveraineté des peuples.

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    A qui le tour ? Ils attendent !

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  • Les préparations naturelles ne sont plus considérées comme des pesticides

    ortie

    Un pas vient d’être franchi (Enfin !) à l’Assemblée nationale pour faciliter le passage à une agriculture sans pesticides. Les préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (PNPP), comme le purin d’ortie, de prêle mais aussi l’argile ou le vinaigre blanc, ne seront plus soumises aux mêmes règles que les substances chimiques de synthèse. Un régime simplifié pour l’utilisation et la commercialisation de ces préparations vient ainsi d’être reconnu par la Loi d’avenir agricole, examinée à l’Assemblée nationale le 9 juillet.

    « A l’heure où ce texte de loi veut promouvoir des systèmes moins consommateurs de pesticides, il eut été pour le moins incompréhensible que des méthodes alternatives simples et naturelles ne trouvent pas leur place », se réjouit Brigitte Allain, députée écologiste de Dordogne.

    La liste des PNPP entrant dans la catégorie intitulée « biostimulants » doit encore être définie par voie réglementaire, autrement dit par le ministère de l’Agriculture. Les militants de l’Aspro-PNPP, association qui promeut ces préparations, assurent qu’elle veillera « à ce que les décisions qui seront prises permettent réellement la commercialisation et l’utilisation des PNPP ». Ces dernières années, des agriculteurs, des jardiniers, des élus et des consommateurs ont multiplié les actions civiques en épandant symboliquement sur les places publiques des préparations à base d’extraits végétaux. Une caravane pour la défense de l’agroécologie paysanne a également sillonné les routes françaises en mai dernier, pour alerter les députés et sénateurs sur les lourdeurs réglementaires encadrant ces préparations.

    L’amendement concernant les PNPP a été adopté après le passage en deuxième lecture au Sénat le 18 juillet.


  • Parce qu’il faut en parler

    Personne

    Je ne savais pas comment parler de ce conflit israélo-palestinien, comment dire les choses …

    Et puis, surfant sur la vague web, j’ai atterri sur un blog atypique : « Le journal de Personne ». Les propos sont pertinents, intelligeant, souvent poétiques, toujours justes et Personne est une belle personne en plus d’être une excellente comédienne. Et elle dit les chose comme j’aurai aimé les dire.

    Les coordonnées du site : LE JOURNAL DE PERSONNE

    Un petit exemple de texte de Personne :

    « Maintenant lorsque j’entends le coq chanter, j’ai aussitôt la chair de poule…

    Sarkozy : « Israël est un miracle »

    C’est le seul animal qui chante en ayant les pieds dans la merde. Il n’enchante que les cocus.
    Non, ce n’est pas le chant, c’est la merde qui lui porte bonheur…comme tous les miraculés, il ne sait pas ce que c’est qu’un miracle. Réécoutez-le, ce n’est pas le même que le même, mais le même que l’autre.

    Valls : « Juifs de France, sans vous la France n’est plus la France. »

    Non, je ne voudrais pas habiter la même bicoque que ces deux coqs. Je ne suis pas du tout antisémite mais je ne partage pas avec eux le même mythe. Israël est peut-être mythique mais n’a rien de mystique, ce n’est pas le commencement, mais la fin du mystère élucidé par La Fontaine : la raison du plus fort est toujours la meilleure… POUR CEUX QUI S’Y SOUMETTENT… je répète uniquement POUR CEUX QUI S’Y SOUMETTENT.

    C’est moi qui rajoute, c’est mon grain de sel… le seul que j’ai pu dérober à cette terre soustraite au ciel.

    Il n’y a pas que deux coqs, il y a aussi un coquin qui touche à tout mais nous enseigne l’ « intouchable » ! Touche pas c’est intouchable !

    BHL : « Israël c’est intouchable oui ! »

    Deux coqs et un coquin qui me font douter de mon enfance, de mon existence, de ma France.
    Naïve comme je suis, j’ai toujours cru qu’il n’y avait qu’un miracle, qu’un sens, qu’une essence pour un français : LA FRANCE.

    Pour moi, on ne peut pas être français, enfant de France et être sous influence… l’allégeance, savez-vous ce que c’est : c’est le premier pas vers la décadence… l’obsolescence des corps et l’évanescence des âmes qui ne chantent plus la Marseillaise mais se taisent pour ne pas souffler sur la braise de leur proche… Orient.

    Coq qui chante trois fois…

    Le coq, le seul, le vrai, vient de chanter. Et ça m’enchante parce que je n’ai pas trahi et je ne trahirai pas mon pays en me soumettant au mauvais concert des États…Unis. Ça me rappelle le service de la vérité, qui reste pour moi le plus dur des services… le plus difficile m’a toujours indiqué la PALESTINE… comme seul foyer pour celui qui voudrait vraiment plaider la cause de la paix, de la justice et de la liberté.

    Pour le coq français, c’est le seul refrain qui indique le chemin vers la fin de l’injustice dont nous sommes tous complices.

    De palestinien, je n’en connais qu’un… mais on vient de le bruler vif ! »

    Et pour l’écouter:


  • Message à nos réflexes écologiques de courte vue

    Laine de mouton : performances thermiques et phoniques

    La laine de mouton est un bon isolant thermique, avec un coefficient de conductivité thermique entre 0,035 et 0,042 W/m.K. Elle est aussi efficace en isolation phonique, notamment sur les bruits aériens.
    La laine de mouton est un isolant naturel, sain et écologique. C’est un matériau léger et qui présente des qualités intéressantes (pour qui?).

    SUPER !

    Oui mais, comment ça marche ?

    Mouton

    Des employés qui assènent des coups de poing à la face de moutons terrifiés, les frappent avec des tondeuses électriques et un marteau, leur entaillent la chair, les piétinent ou leur plient le cou au point de le briser. Des animaux en sang, d’autres qui meurent. Voilà ce que révèlent des vidéos à la fois très violentes et choquantes, publiées mercredi 9 juillet par l’association de défense des droits des animaux PETA (People for ethical traitment of animals), à l’issue d’une vaste enquête sur la production de laine en Australie et aux Etats-Unis.

    Pendant plus d’un an, de fin 2012 à mars 2014, trois militants de l’ONG américaine, qui milite pour une éthique dans le traitement des animaux, se sont faits passer pour des ouvriers dans 19 ateliers de tonte dans les Etats australiens de Victoria, Nouvelle Galles du Sud – les deux plus gros producteurs de laine du pays – et d’Australie-Méridionale. Ils ont filmé en caméra cachée les maltraitances perpétrées par 70 employés sur les animaux. Dans ces immenses établissements, près de 4 millions de moutons sont tondus chaque année.

    Entre mi-mars et mi-mai 2014, un autre enquêteur a documenté de la même façon la maltraitance de moutons par des employés dans 14 ranchs américains, à travers Wyoming – le deuxième producteur de laine du pays – le Colorado et le Nebraska.

    L’Australie est le deuxième producteur de laine au monde (juste après la Chine), avec une production annuelle de 360 000 tonnes en 2012 pour un chiffre d’affaires de 700 millions de dollars, selon les données de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Sa laine de mérinos, connue pour être très fine et élastique, est très convoitée par l’industrie textile et exportée dans le monde entier. Les Etats-Unis, de leur côté, produisent beaucoup moins de laine (5 000 tonnes).

    Mouton2

    Voilà, voilà, voilà … !

    Si c’est à ce prix je préfère prendre sur moi le risque de la laine de roche !

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  • Des mets fait maison oui ! Mais fait maison sont des méfaits maison !

    fait maison
    Source – JP Gené, « Fait maison, décret bidon », M, le magazine du Monde, 10.07.2014

    Les industriels de l’agro-alimentaire ont dû se réjouir en voyant le décret sur le « fait maison ».
    Sur le papier, l’objectif était pourtant louable : face à un secteur qui est en train de basculer dans le tout-surgelé, le gouvernement souhaitait valoriser les restaurateurs qui n’utilisent que des produits frais.

    Un label « fait maison » devait ainsi permettre aux clients de différencier les restaurants traditionnels, qui épluchent encore les légumes, et les autres, ceux qui ne proposent que des produits surgelés et de la cuisine d’assemblage.

    Pourquoi la nécessité d’un tel label ?

    Tout simplement parce qu’il y a urgence : en quelques années, les resto-surgelés sont devenus ultra-majoritaires. Ainsi, près de 75% des restaurateurs s’approvisionnent désormais chez Metro, une enseigne réservée aux professionnels qui propose des plats cuisinés, des légumes surgelés pré-découpés et des pots entiers de mousse au chocolat déjà prête.

    Le décret qui accepte le surgelé

    Pour valoriser ceux qui travaillent encore des produits frais, les organisations professionnelles étaient d’accord sur le principe d’un label « fait maison ».

    L’industrie agro-alimentaire, qui ne voulait pas perdre sa clientèle, était bien évidemment contre.
    Finalement, le « fait maison » a été inscrit dans la loi n°2014-344 du 17 mars 2014. Tout était calé, il ne manquait juste qu’un décret d’application pour déterminer quels produits entraient dans le critère du « fait maison ».

    Et c’est là qu’il y a un os :
    Le Monde magazine a consulté la version définitive du décret, lequel considère que

    « peuvent entrer dans la composition d’un plat « fait maison », les produits qui ont été tranchés, coupés, broyés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés ou décongelés ».
    Stooop ! Aïe ! Aïe ! Aïe !
    Vous avez bien lu, les plats confectionnés avec des produits surgelés pourront bénéficier du label « fait maison » !!!

    Dit autrement par Le Monde : « tous les produits bruts congelés – les branches d’épinard comme les crevettes – pourront figurer dans un plat « fait maison », qui sera dispensé de facto de mentionner sur la carte qu’il en contient ».

    Du « fait maison » congelé ?

    Il fallait y penser!!! Seule exception : les frites, afin que McDo n’utilise pas le label « fait maison », ce qui aurait fait tache d’huile (Ouf !)

    Du fait maison avec des produits transformés par l’industrie agro-alimentaire

    Il y a mieux : selon le décret,
    « le restaurateur peut utiliser des produits transformés ailleurs, dès lors que la marque du produit ou le nom du professionnel qui l’a fabriqué est expressément indiqué. »
    Autrement dit, les lasagnes de cheval Spanghero ou l’andouillette à Bobosse mentionnées comme telles peuvent figurer au menu du « fait maison ».

    En clair, ce décret vide la loi de son « esprit ».

    Comment expliquer un tel fiasco ? A la force du lobbying de l’industrie agro-alimentaire.
    Et à une certaine faiblesse du gouvernement :

    « Au final, ce texte ne satisfait ni la profession ni les partisans du vrai fait maison, et n’éclairera guère les clients, conclut le journal. Un décret dans l’air du temps : mou ».

    Donc on continue comme avant, avec une loi en plus! Mais pouvait-on attendre mieux de nos gouvernants de tous bords ?

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  • A qui fera-t-on croire qu’ils ne l’ont pas fait exprès !

    Grippe1

    Un marché potentiel de plusieurs milliards de vaccins

    Un laboratoire dépendant du gouvernement américain a « par erreur » (sic) mélangé une souche inoffensive de la grippe aviaire avec un autre type hautement contagieux et dangereux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Nous sommes à quelques heures (disons au sens figuré!) d’une pandémie programmée! Le scénario est tellement évident, mais aussi tellement sombre…

    Un laboratoire dépendant du gouvernement américain a par erreur mélangé une souche inoffensive de la grippe aviaire avec un autre type hautement contagieux et dangereux, (ben tiens !) envoyant ensuite cet échantillon contaminé à un autre laboratoire, ont annoncé vendredi les autorités fédérales.

    Personne n’a été exposé à cet échantillon contaminé, (Ouf ! mais pour l’instant seulement) a assuré Tom Frieden, directeur des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC) lors d’une conférence de presse.

    «Ces événements n’auraient jamais dû se produire», a-t-il souligné, ajoutant que ces incidents soulevaient «des questions graves et préoccupantes».
    «Franchement, je suis en colère», a-t-il insisté(en nous prenant pour des c…)

    «Un échantillon de grippe aviaire non agressive a été contaminé de façon involontaire, dans un laboratoire des CDC, par la souche de grippe hautement pathogène H5N1 et envoyé» à un autre laboratoire géré par le département de l’Agriculture, ont indiqué les CDC dans un communiqué.

    M. Frieden a expliqué avoir instauré un moratoire sur le transfert de tout échantillon biologique, y compris d’agents contagieux, à l’intérieur ou à l’extérieur des CDC, le temps qu’une enquête soit menée.

    Il a également appelé à des mesures disciplinaires appropriées à l’encontre de tout membre du personnel ayant enfreint le protocole ou n’ayant pas rendu compte d’un incident en laboratoire.

    Les CDC affirment avoir eu connaissance de cet échantillon contaminé au moment où ils terminaient un rapport sur un incident similaire impliquant cette fois de l’anthrax survenu le 5 juin, mais qui selon eux, n’a a priori pas mis en danger la vie des quelque 80 scientifiques américains qui ont pu avoir été accidentellement exposés à ces bactéries de la maladie du charbon.

    Les échantillons potentiellement infectieux de la maladie du charbon avaient été transportés et utilisés pour des expériences dans trois laboratoires des CDC non équipés pour manipuler ces bactéries. Les employés de ces laboratoires, pensant que ces bactéries avaient été inactivées, ne portaient pas de combinaison de protection.

    Cette nouvelle affaire vient jeter une ombre sur les CDC. M. Frieden a affirmé avoir été informé il y a 48 heures de ce mélange d’échantillons alors qu’il s’est produit il y a six semaines.

    Le laboratoire a été fermé jusqu’à ce que des mesures de sécurité renforcées soient mises en place et une enquête est en cours.

    On nous prend pour


  • Enfin une bonne Nouvelle !

    Riche
    Source France-Info

    La France n’a jamais compté autant de milliardaires.

    La France n’a jamais compté autant de milliardaires, selon le magazine économique Challenges, qui publie son traditionnel classement des grandes fortunes françaises. La richesse des 500 « coureurs » de ce peloton s’est accrue de 15% en un an, pour culminer à un peu moins de 400 milliards d’euros au total. La France compte désormais 61 milliardaires au lieu de 55!

    Votre compte en banque a-t-il grossi de 15% en un an ? Si la réponse à cette question est négative, alors il y a de grandes chances (grands risques ?) pour que vous ne figuriez pas dans le classement des grandes fortunes françaises, établi chaque année par le magazine économique Challenges.
    La rédaction vous présente ses regrets…

    66 milliardaires contre 55 l’an dernier

    Pour ceux qui sont sur cette liste de happy fews tout va pour le mieux. « Les Français les plus riches ne connaissent pas la crise », écrit Challenges, qui constate donc que, rien que sur un an, la fortune des 500 Français les plus riches s’est accrue de 15%, arrivant à la somme totale de 390 milliards d’euros. Depuis 1996, date à laquelle l’hebdomadaire a commencé à réaliser son classement, ce chiffre global a été multiplié par cinq. Le nombre de milliardaires passe de 55 à 61. Petit bémol toutefois, si la somme finale est en elle-même un record, la vitesse de l’augmentation, elle, a chuté, puisqu’elle était de 25% l’an dernier. Avec ces chiffres, la France reste tout de même loin derrière d’autres pays européens.

    Arnault et Bettencourt toujours en tête

    Sur le podium, le trio de tête reste inchangé : Bernard Arnault, le PDG de LVMH a empoché 2,7 milliards d’euros cette année (sa fortune est estimée à 27 milliards), Liliane Bettencourt reste la personne âgée la plus riche de France avec 26 milliards d’euros et Gérard Mulliez, le fondateur du groupe Auchan est légèrement en retrait avec 20 milliards.

    Bolloré, Niel, Castel

    Les outsiders sont Axel Dumas (Hermès – 17 milliards), Alain et Gérard Wertheimer (Chanel – 14,5 milliards), qui réalisent au passage une belle progression et passent de la huitième à la cinquième place. Serge Dassault et François Pinault se partagent la sixième place avec 13,5 milliards devant Vincent Bolloré (10 milliards). Premier représentant des nouvelles technologies, Xavier Niel amasse 8,5 milliards devant Pierre Castel, de Castel Frères (7,5 milliards). En commentaire, on peut donc dire que la logique est respectée, le doute n’est plus permis : le luxe est rentable.

    Commentaire d’un internaute Lucien PEYRON :
    « Notre pays a aussi atteint son record de pauvres (8,4 millions de personnes en dessous de 970 € par mois), les patrons plument les salariés, réclament encore plus, et ce gouvernement leur permet de gonfler encore plus leurs profits. Pour qu’il y ait plus de milliardaires encore, il faut qu’ils tondent au maximum ceux qui n’ont que leurs bras. Ils vont donc continuer. Bon courage »

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  • La guerre des brevets ou « profit sans conscience n’est que ruine de l’âme »

    Brevets
    Source : Arte – La guerre des brevets.

    Aux États-Unis, des femmes atteintes d’un cancer du sein ont mené une croisade juridique victorieuse contre Myriad Genetics. En brevetant deux gènes dont la mutation révèle une prédisposition au développement conjoint d’un cancer des ovaires, le laboratoire s’était assuré un monopole sur les tests de dépistage, mettant potentiellement en danger la vie de patientes, dans l’incapacité d’assumer le coût de l’examen. Le profit n’a pas de morale !

    Alors que les lois sur les brevets ont été imaginées pour protéger des appareils et procédés techniques, comment expliquer que 20 % des gènes humains tombent aujourd’hui sous le coup de droits d’exclusivité d’exploitation en Amérique et par conséquent dans le monde entier ?
    Pour David Martin, spécialiste de la propriété intellectuelle, le tournant a eu lieu dans les années 1980 quand, dépassés par le Japon en nombre de brevets déposés, les États-Unis ont révisé leur législation. Et le pire c’est qu’ils l’imposent à tout le monde !

    En supprimant l’obligation de prouver la mise en application d’une invention et en autorisant la brevetabilité de la recherche universitaire, ils ont ouvert la voie à une confiscation (provisoire on espère) du savoir : une situation à l’origine d’un différend entre pays riches et pays en développement.

    Ces derniers militent, entre autres, pour un accès aux médicaments à des prix abordables. C’est le cas notamment de l’Inde qui, en plus de payer des licences, se voit contrainte de protéger ses ressources traditionnelles (du riz basmati aux postures de yoga !!!), pour éviter que d’autres ne les brevètent
    … et la justice américaine fait la loi mondiale !

    Pour revoir ce remarquable reportage d’Arte La guerre des brevets

    Ne marchons-nous pas sur la tête ?

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  • Tout va bien en Europe ! Les fonctionnaires veillent… (Sur leurs avantages bien sûr !)

    bruxelle2

    La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l’UE.

    Vous avez remarqué que nos politiques se battent comme des fous pour rentrer dans l’administration européenne

    Et pourquoi ?

    La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l’UE a été approuvée dans la plus grande discrétion ! Scandaleux, tout simplement.
    Cette année, 340 fonctionnaires partent à la retraite anticipée à 50 ans avec une pension de 9.000 Euros par mois. Oui, vous avez bien lu !

    Afin d’aider l’intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux états membres de l’UE (Pologne, Malte, pays de l’Est…), les fonctionnaires des anciens pays membres (Belgique, France, Allemagne..) recevront de l’Europe un pont d’or pour partir à la retraite.

    POURQUOI ET QUI PAIE CELA ?

    Vous et moi travaillons ou avons travaillé pour une pension de misère, alors que ceux qui votent les lois se font des cadeaux dorés.
    Les technocrates européens jouissent de véritables retraites de nababs…

    Quelques exemples :

    Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de « contrôleur adjoint de la protection des données »(sic), aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois. L’équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).

    Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à près de 9 000 € de retraite / mois.

    C’est simple, plus personne ne leur demande des comptes et ils ont bien décidé d’en profiter. C’est comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un chèque en blanc.

    En plus, beaucoup d’autres technocrates profitent d’un tel privilège :

    1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois.
    2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € / mois.
    3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois.

    Consultez la liste complète ci-après : Retraite_Hauts_fonctionnaires_europeens_Annexe_3_Etude_27

    Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l’allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c’est 15,5 ans… De qui se moque-t-on ?

    A l’origine, ces retraites mirobolantes étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d’autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc.

    Mais le pire, dans cette affaire, c’est qu’ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d’euro, tout est à la charge du contribuable…

    Rendez-vous compte, même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés « /contrôler si les dépenses de l’Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l’objectif auxquelles elles sont destinées…/ « , profitent du système et ne paient pas de cotisations.

    Et, que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les « gendarmes de Bruxelles » et ne cessent de donner des leçons d’orthodoxie budgétaire alors qu’ils ont les deux mains, jusqu’aux coudes, dans le pot de confiture ?

    bruxelle1

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  • Nicolas Sarkozy. « Je ne demande aucun privilège »

    Sarko 1
    Sarkozy n’a rien à cacher !

    « Je ne demande aucun privilège »

    Ben tiens !

    Quel justiciable français peut se permettre d’attaquer au journal de 20 h sur TF1 les juges qui l’auraient mis en examen ? N’est-ce pas un privilège ?

    Qui peut se permettre une pseudo-interview à grands renforts de « Monsieur le Président » par deux journalistes, comme un président en exercice ? N’est-ce pas un privilège

    Qui après 5 ans de présidence touche une indemnité de 6.000 euros brut, certes accordée à tous les « ex », quelle que soit la durée de leur séjour à l’Elysée. N’est-ce pas un privilège ?

    Qui touche une indemnité de 11.500 euros net par mois pour siéger au Conseil constitutionnel à vie, qu’il y aille ou qu’il n’y aille pas (comme c’est le cas). N’est-ce pas un privilège ?

    Par ailleurs, l’Etat accorde à ses anciens présidents des primes de « sujétion spéciale », pour « compenser les contraintes subies dans l’exercice des fonctions (sic) » dont on ne connaît pas le montant exact (~4000€). N’est-ce pas un privilège ?

    Qui touche une retraite d’ancien président du conseil général et député des Hauts-de-Seine et maire de Neuilly, estimée à environ 4.000 euros par mois ? Les retraités qui ont trimé toute leur vie en sont loin! N’est-ce pas un privilège ?

    Qui en France a droit à un appartement de fonction « meublé et équipé », avec deux fonctionnaires de la police nationale pour assurer leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et pas moins de sept collaborateurs (un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales et trois secrétaires). N’est-ce pas un privilège ?

    Qui a le droit de voyager gratuitement, grâce à deux cartes de circulation illimitées, l’une sur Air France, en classe affaires, l’autre à la SNCF première classe. N’est-ce pas un privilège ?

    Qui, lorsqu’il se déplace à l’étranger, est accueilli par l’ambassadeur de France, qui doit faciliter son séjour et assurer « son hébergement dans les résidences de l’ambassadeur ou des consuls ». N’est-ce pas un privilège ?

    Pour l’Etat, la facture de ces nombreux avantages est salée la charge financière que personne ne connaît exactement compte tenu de la dispersion des financements peut être estimée à 1,5 million par an et par ancien président. N’est-ce pas un privilège ?

    Et continuer à prendre les français pour des cons « pauv’ cons cassez-vous ! » ? N’est-ce pas un privilège ?

    Donc Monsieur le Président Nicolas Sarközy de Nagy-BocsaN, dit Nicolas Sarkozy renonce à ses privilèges, SUPER!

    Ainsi il va participer activement à éponger la dette à laquelle il a activement contribué comme tous ces prédécesseurs.

    Cette nouvelle valait bien un 20 h sur TF1 !

    Sarko 2

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  • Petite leçon d’économie

    PREMIERE LEÇON

    « La dette : l’une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée ! »

    La dette existe depuis bien longtemps. Cependant, peu d’entre nous en connaissent l’origine. Actuellement on parle beaucoup de la dette publique que les citoyens et pays doivent s’efforcer de rembourser.
    Elle est apparue à cause de nombreux facteurs complexes. Mais il existe un grand facteur qui a amorcé celle-ci. Elle ne fera que s’alourdir si on ne change pas radicalement de système bancaire.
    banque

    Tout d’abord il est intéressant de nous poser les questions suivantes ;

    – Pourquoi travaillons-nous ? – Pour avoir de l’argent pour se nourrir et acquérir des biens.

    – Mais qui détient et contrôle l’argent ? – Les réserves fédérales et les banques commerciales.

    – Comment est apparu l’argent (les billets de banques actuels) ? – Lorsque les orfèvres du 17ème siècle ont proposé de donner un reçu (devenu les billets d’aujourd’hui) aux clients qui leur confiaient leur or destiné au coffre-fort (de l’orfèvre).

    – Comment les réserves et les banques d’aujourd’hui créent cet argent ? – Lorsque qu’il leur est demandé un emprunt.

    – A partir de quoi crée-t-elle cet argent ? A partir de rien ! (c’est là que le système bloque).

    – Que signifie donc alors l’argent ? – C’est une dette, plus on fait d’emprunts, plus il y a dettes, plus l’argent circule, moins cet argent a de la valeur et la vie coûte plus cher. Tout cela fait apparaître l’inflation.

    – Et les intérêts demandés par la banque dans tout cela ? – C’est un système frauduleux de la banque pour gagner encore plus d’argent, et il n’existe pas assez d’argent permettant de couvrir tous ces intérêts. Les intérêts excèdent toujours l’argent mis en circulation !

    Pourtant il faut savoir qu’il n’existe aucune loi dictant que l’argent peut être créé à partir de rien. Ce n’est donc pas obligatoirement de l’argent qui appartient à une banque fédérale qui sera mise en circulation lorsqu’on lui demande un emprunt.
    Le système s’effondrerait directement si tout le monde reprenait l’argent des banques. De plus la banque s’octroie le droit de nous saisir nos biens si l’on ne peut rembourser les intérêts. Alors que ces derniers proviennent d’un argent dont la banque n’a elle-même jamais eu en sa possession. C’est ce qu’on appelle « l’esclavage moderne ».

    Une proposition de loi a été soumise dans le passé proposant une monnaie indépendante, sans création de dette (la green back). Mais le système bancaire à cette époque (et encore aujourd’hui) préconisait que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires et donc l’argent. Il refusa alors cette demande.

    Les banques sont de véritables calomnies car elles nous soustraient à notre réelle liberté. Si tout le monde prend conscience de cette immense arnaque on pourrait faire changer les choses. L’argent est resté un sujet tabou trop longtemps il est temps que cela change.
    Il faut en parler autour de nous, à nos proches et notre famille.

    DEUXIEME LEÇON

    Saisie des comptes bancaires : Le FMI revient à la charge

    Le quotidien allemand Die Welt rapportait hier que le Fonds monétaire international (FMI) a publié le 22 juin un nouvel appel à se servir dans les comptes bancaires des épargnants pour payer les dettes des Etats (une fois que ceux-ci auront bien entendu renfloué les produits dérivés des banques).

    banque2

    « Le FMI prépare une nouvelle ronde d’expropriation pour les épargnants », titrait Die Welt hier. Le journal décrit l’opération ainsi :
    Un plan du Fonds monétaire international prévoit que la réorganisation des dettes sera plus rapide et appliquée de manière plus radicale à l’avenir. Ceux qui seront affectés seront, en premier lieu, les détenteurs d’assurance-vie et les fonds de retraites.

    Même si les « experts en obligations de la Société Générale » cités par le quotidien s’avancent en affirmant que « l’on reviendra sur ce document du FMI au cours des dix ans à venir », l’intention n’en n’est pas moins claire. « Le point fondamental est qu’une approche plus flexible sera adoptée. Ceci peut sembler une bonne chose a priori. Mais la conséquence sera qu’à l’avenir les créditeurs seront mis à contribution plus tôt et seront forcés de renoncer à des réclamations. En Europe, cependant, ces créditeurs sont essentiellement des détenteurs de polices d’assurance-vie et autres formes de fonds de retraite. »

    Die Welt explique, pour ceux qui auraient du mal à reconnaître la nouvelle réalité, que le FMI entend à l’avenir « fournir son aide financière » que si la réorganisation de la dette d’un pays en difficulté implique une décote, et non pas si on se contente d’un seul rééchelonnement. Le journal ajoute que selon le FMI, le risque d’infection à d’autres pays ne sera plus un argument valable (comme pour le cas de la Grèce) pour empêcher qu’une réorganisation de ce type ne soit mise en œuvre.

    Les conseils de Die Welt : investissez directement dans les entreprises, plutôt que dans des fonds de retraite et des plans d’assurance-vie, car vous ne pourrez pas empêcher le FMI de mettre sa menace à exécution. Autrement dit, fini l’épargne et l’assurance ! Il ne reste plus que la spéculation boursière…

    Puisque la faillite d’un Etat découle le plus souvent d’une tentative de renflouer les banques en faillite, il serait grand temps de couper les banques en deux, avant qu’il ne soit trop tard…

    banque3
    Crise bancaire de 1931 en Allemagne … souvenir …souvenir.

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  • Ce qui se fait dans notre dos (pour ne pas dire plus bas !)

    TISA

    Plus fort que le traité transatlantique : le TISA (Trade in Services Agreement)

    Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services.

    Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

    Merci à WikiLeaks

    Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond.

    Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

    C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

    Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

    Échanges financiers, le retour autorisé du délire

    Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).
    Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.
    L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans.

    Attention à vos stockages hors disque dur comme les « clouds » et autres « drive » de Google, par exemple.

    Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

    Privatisations interdites

    Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

    Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

    Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

    Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du profit privé.

    L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

    Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique

    Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger.

    TISA2


  • Et le grand prix des « JE VOUS PRENDS POUR DES C… » est attribué à : …

    Jean François Copé !!! Bravo !!!

    Copé

    Source : D’après un article du Canard Enchainé.

    Ce n’est pas qu’il ose tout. Ce n’est pas qu’il ait un culot du diable, un estomac d’archevêque, un bagout d’arracheur de molaires. C’est au-delà.

    Jean François Copé évolue désormais à des altitudes stratosphériques. Plus aucun contact avec la réalité terrestre.

    Sarko lui avait dit : « En politique tu peux tout oser pour réussir ! » Et comme c’est un très bon élève…

    L’homme que le scandale Bygmalion vient d’expulser brutalement de la tête de l’UMP, le roublard pris le bras entier dans la confiture vient d’annoncer fièrement, sans rire, qu’il avait déposé à l’Assemblée nationnale deux propositions de loi pour :

    « Renforcer la transparence financière de la campagne présidentielle, mais aussi des partis politiques » !!!!!!!!

    Et d’expliquer que :

    « Les comptes de campagne des candidats sont d’ores et déjà l’objet d’un examen spécifique qui pourrait être utilement approfondi » !!!!!!!
    C’est exactement ce que pensent les juges actuellement en pleine plongée dans les profondeurs de Bygmalion !

    Et le JFC d’ajouter qu’il est : « indispensable de rétablir la confiance des français à l’égard des responsables politiques ».

    Tu l’as dit bouffi !

    Et encore un grand BRAVO pour ce prix !

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  • Quand peu à peu nos libertés s’envolent …

    Drone
    Source RFI

    Bientôt des drones face aux grévistes dans les mines sud-africaines ? A quand chez nous ?

    Une société basée à Pretoria (Desert Wolf) vient d’annoncer qu’elle avait vendu un exemplaire de ces engins téléguidés à un groupe minier international et qu’elle était aussi en train de finaliser plusieurs ventes en Afrique du Sud, à des compagnies minières et des sociétés de sécurité privées.

    Baptisé Shunk, « putois » en anglais, ce drone est censé repousser les manifestants sans intervention des forces de l’ordre sur le terrain, puisque par définition, l’engin est guidé à distance. Il compte quatre petits canons qui peuvent projeter des armes non létales sur les manifestants : balles en plastiques, munitions au poivre, mais aussi de la peinture pour identifier les manifestants, du rouge pour ceux qui seraient armés, propose le site du fabricant, du bleu pour ceux qui commettraient des actes de vandalisme. Le drone est aussi muni de caméras, de lasers aveuglants et de haut-parleurs pour s’adresser à la foule… Coût de l’engin : 50 000 dollars.

    Près de deux ans après les 44 morts de Marikana, la mine de platine sud-africaine, lors des affrontements entre les grévistes et les forces de l’ordre, l’industrie minière, en tout cas sud-africaine, fait donc entrer dans ses dépenses d’équipement des engins anti-grèves d’un nouveau genre. A croire qu’elle se prépare à de nouvelles revendications des mineurs à l’avenir alors même que, dans les mines de platine, elle achève de longues négociations avec les salariés.

    Mais outre que les lasers et les haut-parleurs sont interdits par la Convention de Genève, ces drones anti-grévistes scandalisent déjà la Confédération internationale des syndicats, qui veut porter le sujet devant les organisations syndicales des mines au niveau mondial.

    Drone2

    Le drone Shunk. Contrôle anti-émeute Airborne: spray au poivre drone.

    “Le drone dispose de quatre chambres à propulsion de gaz de grande puissance, dont chacun est capable de tirer 20 pastilles par seconde. Il est également capable de tirer d’autres boulettes de taille similaire, y compris les billes et boules en plastique solide avec une capacité de munitions de 4000 pastilles. Bien que la société n’a pas divulgué les bénéficiaires de ces distributeurs de projectiles mobile, le directeur général de “Desert Wolf”, Hennie Kieser, a déclaré à la BBC que beaucoup d’entre eux sont basés en Afrique du Sud. “Certains sont pour les mines en Afrique du Sud et certaines sociétés de sécurité en Afrique du Sud. En dehors de l’Afrique du Sud, certaines unités de police et un certain nombre d’autres clients industriels s’équipent.”

    C’est beau la technique ! Surtout au service des peuples …!

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  • … et bientôt les abeilles transgéniques !

    Abeille1

    Monsanto rachète une firme stratégique du royaume des abeilles

    Monsanto a créé une organisation « Le congrès de Chesterfield » avec comme autres « co-organisateur », le Honey Bee Advisory Council ou Comité de conseil sur les abeilles.

    Cette organisation créée par Monsanto, se vante d’y réunir « des membres de l’industrie apicole, des experts et des membres du monde académique ».

    On y trouve notamment un ancien président de l’Association américaine des apiculteurs, mais aussi Gus Rouse, propriétaire de Kona Queen, la plus grosse entreprise de production de reines d’abeilles aux Etats-Unis. Une firme qui mérite la plus grande attention.

    Située à Hawaii, Kona Queen produirait plus de 200 000 reines par an – le chiffre exact reste secret. Car ce marché ne compte que trois grands producteurs qui, pour des raisons de concurrence refusent de les dévoiler.
    Avec l’apparition du syndrome d’effondrement des colonies, les apiculteurs ont de plus en plus besoin de reines pour remplacer les essaims perdus. La demande dépasse la production, et l’industrie est en pleine croissance ».

    La production de reines est donc un secteur économique qui pourrait s’avérer de plus en plus rémunérateur. Se rapprocher du principal producteur de reines des Etats-Unis permet aussi à Monsanto de mettre un pied dans la sélection génétique des abeilles, une des pistes aujourd’hui privilégiées par les chercheurs pour améliorer leur santé.

    Des abeilles transgéniques ?

    Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ?
    La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. « Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp », rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia.

    Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides.

    Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser ! »

    Un étrange événement, survenu en mars 2012, vient renforcer ces soupçons. Aux Etats-Unis, les ruches d’un célèbre naturaliste, Terrence Ingram, ont été saisies par le ministère de l’agriculture de l’Illinois. Il travaillait depuis plus de quinze ans sur les effets du RoundUp, l’herbicide mondialement connu de Monsanto, sur les abeilles. Après des années de sélection génétique, trois ruches et leurs reines avaient résisté plus d’un an, malgré les épandages de RoundUp.

    Au début du printemps, les inspecteurs du ministère ont débarqué « sans aucun avertissement, raconte Terrence Ingram, joint par Reporterre. Ils ont pris trois ruches, et tué les reines des deux autres. Ils ont déclaré que mes ruches étaient contaminées par la loque américaine. Ce qui est faux, j’avais les preuves qu’elles étaient saines mais je n’ai pu les présenter que trois semaines plus tard au tribunal, c’était trop tard. Tout était déjà détruit. »

    Le travail de Terrence Ingram avait de quoi gêner Monsanto. « Il est certain que le
    RoundUp tue mes abeilles : en 1996, mes 250 ruches ont été exposées au RoundUp et toutes sont mortes. Depuis, chaque année je rachète des essaims, chaque année le RoundUp est répandu, et chaque année ils meurent… Sauf celles qui avaient enfin développé une résistance. Aujourd’hui, je ne sais toujours pas où sont les ruches que l’on m’a prises, si elles ont été vraiment détruites. »

    Certaines associations environnementales des Etats-Unis soupçonnent Monsanto d’avoir volé les ruches, pour mener des recherches. « Je n’ai aucune preuve qu’ils soient derrière cela », tempère le naturaliste.

    Quoique …

    Et maintenant le ROBOBEES. Et ce n’est pas une blague !!!

    D’autre part un laboratoire d’Harvard, le Microrobotics Lab a déjà développé un robot pollinisateur. Le Robobees serait bientôt capable de remplacer les abeilles dans les champs d’amandiers ou de maïs… !!!

    Abeille2

    Ne marchons-nous pas de plus en plus sur la tête ?

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  • Des nouvelles (mauvaises) de Fukushima

    Tepco rejette en mer de l’eau souterraine pour désengorger le site depuis le 21/5/2014

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    Le système mis en place pour pomper l’eau souterraine de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, le 9 avril 2014© Jiji Press/AFP/Archives Japan Pool

    Source : Tokyo (AFP) –
    La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a commencé mercredi à déverser en mer des centaines de mètres cubes d’eau souterraine pompée en amont des réacteurs, une opération qui met en colère les organisations écologistes.

    Tepco avait commencé début avril à pomper de l’eau souterraine avec douze pompes, avant qu’elle ne soit contaminée sous les bâtiments du site mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011.

    Cette eau est provisoirement stockée dans un réservoir afin d’être analysée et de vérifier qu’elle n’est pas radioactive.

    « Elle ne sera rejetée dans l’océan que si elle est saine », promet Tepco qui a fixé des critères limites pour les césiums 134 et 137, les radionucléides émettant des rayons bêta comme le strontium 90 et le tritium. Au-delà de ces plafonds, les opérations seront stoppées. Les contrôles sont aussi effectués par une tierce partie.

    Quelque 400 tonnes d’eau souterraine entrent chaque jour dans les bâtiments du site atomique, augmentant ainsi la quantité d’eau contaminée au contact des équipements, eau qu’il faut ensuite stocker, puis assainir, une tâche d’autant plus insurmontable que s’y ajoutent les eaux de refroidissement des réacteurs qui fuient.

    La décision de rejeter l’eau souterraine en mer est basée sur le scénario « pas d’autre choix » et non sur une solution de long terme pour les habitants de Fukushima et du Japon, a commenté une responsable de l’organisation Greenpeace au Japon, Kazue Susuki, qui souligne que « de l’eau radioactive s’écoule en mer depuis l’accident de mars 2011″.

    Même si Tepco présente cette déviation comme un élément crucial de sa stratégie d’assainissement du site, le problème majeur des volumes effarants d’eau radioactive accumulée à la centrale Fukushima Daiichi sera loin d’être réglé. Et pour cause, le système de traitement de l’eau, ALPS, est tout sauf fiable: il n’en finit pas de tomber en panne.

    Il est de nouveau entièrement stoppé depuis mardi matin, après l’arrêt de la troisième ligne de traitement, a indiqué Tepco.

    Le dispositif, qui sert à éliminer une soixantaine de radionucléides (laissant au moins le tritium), est constitué de trois lignes parallèles de décontamination. Une seule fonctionnait mardi, mais elle a finalement été arrêtée en début de matinée en raison de la dégradation de ses performances.
    Actuellement, plus de 350.000 mètres cubes d’eau très contaminée « patientent » dans des centaines de réservoirs à la fiabilité douteuse.

    Un deuxième dispositif de décontamination financé par le gouvernement doit être progressivement installé à partir du mois prochain, équipement dont tous espèrent qu’il donnera de meilleurs résultats. En attendant, Tepco prévoit une capacité de stockage de 800.000 tonnes d’eau sur le site, un risque énorme en cas de nouvelles catastrophe.

    Fukushima: la technologie du mur de glace ne prend pas aussi bien que prévu. Le 17/6/2014

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    Une fuite d’eau radioactive sur le site de la centrale nucléaire de Tepco à Fukushima, le 13 avril 2014© TEPCO/AFP/Archives Tepco –

    Source : Tokyo (AFP) –
    La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a reconnu mardi que la technologie de mur de glace qu’elle veut employer pour stopper les courants d’eau souterraine autour des réacteurs ne prenait pas dans le premier pan dressé entre un réacteur et la mer.

    Avant même de se lancer dans la construction d’un rempart de glace souterrain de 1,5 kilomètre tout autour des quatre réacteurs accidentés, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) est en train d’employer la même technologie au pied du réacteur 2 pour stopper les fuites d’eau contaminée vers la mer depuis des tranchées souterraines.

    Le pan de mur construit avec des tuyaux verticaux emplis d’un liquide réfrigérant pour congeler le sol ne prend pas comme prévu, bien que les opérations aient débuté il y a maintenant un mois et demi.
    « Nous ne parvenons pas à faire baisser partout la température de l’eau pour qu’elle se transforme en glace », a expliqué un porte-parole de Tepco.

    Outre des déchets solides qui feraient obstacles, le courant empêcherait la prise du mur.
    « Nous sommes en retard sur le calendrier mais prenons des dispositions supplémentaires », a-t-il insisté.
    Tepco cherche notamment comment mieux contrôler les flux et augmente le nombres de tuyaux pour favoriser la glaciation.

    Des experts extérieurs avaient d’emblée souligné la difficulté de mise en oeuvre de cette technologie, arguant notamment que la longueur du mur prévu risquait de constituer un vrai défi technique.
    L’eau contaminée dont le volume augmente chaque jour représente un des plus gros problèmes qu’aient à gérer Tepco et les autorités.

    Plus d’un millier de gigantesques réservoirs de stockage plus ou moins fiables ont déjà été installés sur le site et un système de décontamination est censé nettoyer les centaines de milliers de mètres cubes de liquide souillé, mais il est régulièrement en panne et ne parvient pas à suivre le rythme.

    Ben, voilà, voilà …

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  • UE: Pour interdire un OGM, les Etats devront demander la permission aux entreprises

    OGM

    La finance est bien trop puissante face à nos hommes politiques (corrompus ou pas).

    Source www.bastamag.net – June 14, 10:12 AM

    Voilà plus de quatre ans qu’une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’OGM était en discussion.

    Le 12 juin, un « accord politique » a finalement été trouvé entre les ministres de l’Environnement des 28 États membres de l’Union européenne. OUF !

    « Ce nouveau système garantit aux États la possibilité de choix, s’ils souhaitent cultiver ou non » s’est réjouie la ministre française Ségolène Royal au cours du Conseil.

    OUI MAIS …

    Mais tous les gouvernements ne partagent pas cet enthousiasme. La représentante luxembourgeoise Carole Dieschbourg, émet de sérieuses réserves sur la solution retenue en raison du « rôle important laissé aux entreprises de biotechnologies » et redoute « une vague d’autorisation de cultures » dans l’UE. Olivier Belle, ministre de l’Environnement belge, s’est également abstenu sur ce compromis craignant des disséminations transfrontalières.

    L’Organisation Mondiale du Commerce est en embuscade, avec le traité transatlantique.

    Jusqu’à présent, les États ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu’en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d’urgence, justifiées par des impacts sur la santé ou l’environnement. Désormais, chaque État membre pourra enjoindre une entreprise qui désire commercialiser un OGM d’exclure son territoire de la demande d’autorisation.

    Si l’entreprise refuse, le pays pourra invoquer des arguments éthiques ou socio-économiques, mais en aucun cas des arguments scientifiques. Or, comme le souligne Pauline Verrière de l’association Inf’OGM, « l’Organisation mondiale du commerce ne reconnaît comme valides que les décisions basées sur des arguments scientifiques ». Il y a donc peu de chance qu’un pays utilisant cette procédure puisse maintenir l’interdiction de mise en culture sur son sol s’il se retrouve poursuivi par l’OMC.

    « Droits sans précédent » pour les multinationales

    Pour les organisations opposées aux OGM, cette proposition de loi accorde des « droits sans précédent » aux entreprises. « Avec cette loi, ce ne sont plus nos gouvernements qui décideront, mais les multinationales des biotechnologies », dénonce Christian Berdot des Amis de la terre France. « Les gouvernements doivent garder leur droit à interdire des OGM indésirables et dangereux, sans avoir à demander la permission aux entreprises qui gagnent de l’argent grâce à eux », renchérit Mute Schimpf des Amis de la Terre Europe.

    Ce projet de loi conforte surtout la Commission européenne dans son objectif : obtenir des États membres qu’ils cessent de s’opposer aux autorisations d’OGM à la culture comme à l’importation, et malgré la défiance des Européens à l’encontre des OGM. Ce texte doit encore être soumis au Parlement européen pour une adoption définitive d’ici début 2015.

    « S’il aboutit, prévient Pauline Verrière, la Commission européenne aura les coudées franches pour accélérer le train des autorisations à la culture et à l’importation. » Sept OGM sont en attente d’une autorisation de culture dans l’UE, dont le maïs MON810 de Monsanto et le maïs TC1507 du groupe Pioneer.

    Extrait d’une interview de Daniel Mitterrand par le journaliste colombien Hernando Calvo Ospina :

    Hernando Calvo Ospina : Mme. Mitterrand, qu’a signifié pour vous l’arrivée au gouvernement de votre époux François ? Est-ce que les idéaux sociaux et politiques qu’il portait dès sa jeunesse ont été reconnus en ces moments-là ?

    Danielle Mitterrand : Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c’était la préparation de l’arrivée au pouvoir de François. J’essayais d’apporter tout ce qu’il y a de meilleur en moi, pour que ces rêves d’avoir une société socialiste, quoique à l’européenne, deviennent réalité. Mais bien vite j’ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s’établir. Alors je lui demandais à François : Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir.

    J’appris ainsi que d’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant 14 ans. Même s’il essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement.

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  • Des savants fous AMERICAINS créent un nouveau virus de la grippe espagnole

    grippe

    Source Courrier international 12 juin 2014

    Appartenant au sous-type H1N1, le virus de la grippe de 1918 a causé une véritable hécatombe, encore plus importante que celle due à la Première Guerre mondiale. La grippe espagnole est fatale en quelques jours, que ce soit dans les tranchées de la Meuse, en Suisse, aux Etats-Unis, ou en Asie. Cette « Grande Tueuse » est d’autant plus traumatisante qu’elle se comporte de manière inédite : celle-ci s’attaque avant tout aux jeunes adultes dans la fleur de l’âge. Ce qui reste encore aujourd’hui un mystère scientifique non résolu.

    Une équipe américaine a combiné le virus de la grippe aviaire avec celui de la grippe espagnole. Le but : étudier sa virulence. !!!

    « Ils sont dingues ! »

    Voilà les commentaires d’une partie de la communauté scientifique après la publication, hier, dans la revue Cell Host and Microbe, d’un article expliquant comment une équipe américaine a recréé le virus de la grippe espagnole.

    L’équipe de l’université du Wisconsin-Madison a utilisé la technique de génétique inverse pour construire le virus, à partir de huit gènes d’un virus de grippe aviaire prélevé sur des canards sauvages. Ils l’ont ensuite fait muter afin de rendre la propagation plus facile, indique The Guardian. Le nouveau pathogène ne présente, dans son génome, que 3% de différence avec le virus de la grippe espagnole. Le but, affirme l’équipe, qui a mené les recherches dans un laboratoire P4 (très haute sécurité), est de mettre en lumière le schéma de propagation d’un virus venu des oiseaux, quand il se répand dans la population humaine et cause une pandémie.
    Le virus a été testé sur des souris et des furets.

    Une pure folie

    « C’est une pure folie. Leurs recherches sont extrêmement dangereuses ! », a réagi Lord May dans le quotidien britannique. Pour cet ancien président de la Royal Society et ancien conseiller scientifique du gouvernement britannique : « Il y a effectivement un risque, mais il ne vient pas des virus qui circulent dans la nature, parmi les animaux, le danger provient des laboratoires de ces gens trop arrogants ».

    « Ces critiques ne tiennent pas compte des précautions extrêmes que nous avons prises » a rétorqué le professeur Yoshihiro Kawaoka, qui dirige la recherche. Il estime quant à lui que ces expériences sont indispensables déterminer s’il faut ou non développer les vaccins, et pour établir des schémas de lutte si une épidémie survient, rapporte The Independent.

    Cette polémique revient régulièrement sur le devant de la scène. Avec les mêmes arguments.
    D’un côtés, les expérimentateurs se disant téméraires, qui ont besoin de preuves et de tests pour appréhender le danger et la prolifération d’une éventuelle épidémie.
    De l’autre, les soi-disant conservateurs, qui estiment beaucoup trop dangereux de manipuler de tels virus, et appellent à cesser ces recherches immédiatement.

    Pour mémoire, la grippe espagnole a tué en 1918 50 millions de gens sur la planète. Trois fois plus de victimes que la Première Guerre Mondiale, en seulement quelques mois !!!

    A qui profitera le crime …

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  • Les Français ont raison: Effaçons la dette publique – la majeure partie est illégitime de toute manière (The Guardian)

    dette

    Source article : The Guardian : http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/jun/09/french-public-debt-audit-illegitimate-working-class-internationalim

    Traduction : Pierre-Marie Esposito

    L’audit de la dette montre que l’austérité est politiquement motivée à favoriser les élites.
    Es-ce qu’un nouvel internationalisme de la classe ouvrière plane dans l’air?

    Comme l’histoire l’a montré, la France est capable du meilleur comme du pire, et souvent à travers de très courtes périodes de temps.

    Au lendemain de la victoire du Front National de Marine Le Pen aux élections européennes, la France a apporté une contribution décisive quant à la réinvention d’une politique radicale pour le 21e siècle.
    Ce jour-là, le comité pour l’audit citoyen de la dette publique (ND/PME : http://www.audit-citoyen.org/?p=6291), a publié un rapport de 30 pages sur la dette Française, ses origines et son évolution au cours des dernières décennies.

    Le rapport a été écrit par un groupe d’experts en finances publiques, sous la coordination de Michel Husson l’un des meilleurs économistes, et critiques Français. Sa conclusion est simple:

    60% de la dette publique française est illégitime !

    Quiconque a suivi les journaux au cours des dernières années sait quelle importance représente la dette en fonction des décisions politiques contemporaine. Comme David Graeber (« La dette : 5000 ans d’histoire») entre autres l’a démontré, nous vivons dans des « debtocracies »( LA GOUVERNANCE PAR LA DETTE), et non pas des démocraties.
    La dette, à l’encontre de la volonté populaire, est le principe directeur de nos sociétés, à travers les politiques d’austérités dévastatrices mises en œuvre au nom de leur réduction.

    Voir cette video didactique et instructive : « Une guerre invisible contre la population l’esclavage moderne par une dette perpétuelle »

    Une Guerre Invisible Contre la Population_L… par Darwin_Kayser

    S’il était démontré que les dettes publiques soient en quelque sorte illégitime, que les citoyens aient le droit de demander un moratoire – et même l’annulation d’une partie de ces dettes – les implications politiques seraient énormes. Il est difficile de penser à un événement qui transformerait la vie sociale aussi profondément et rapidement que l’émancipation des sociétés aux contraintes de leurs dettes nationales. Et pourtant, c’est précisément ce que le rapport français vient de faire.

    L’audit fait partie d’un mouvement plus large des audits de dettes populaires dans plus de 18 pays. L’équateur et le Brésil ont eu la leur, le plus ancien fut à l’initiative du gouvernement de Rafael Correa, et organisé par la société civile. Les mouvements sociaux européens ont également favorisé la mise en place d’audits de dettes, surtout dans les pays les plus durement touchés par la crise des dettes souveraines, comme la Grèce et l’Espagne. En Tunisie, le gouvernement post-révolutionnaire a déclaré que la dette prise au cours de la dictature de Ben Ali est une dette «odieuse»: et qu’elle n’aurait servi qu’à enrichir la clique au pouvoir, au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple.

    Le rapport sur la dette française contient plusieurs constatations.

    Principalement, la hausse de la dette de l’État dans les dernières décennies ne peut s’expliquer par une augmentation des dépenses publiques. L’argument néolibéral en faveur de politiques d’austérité affirme que la dette est due à des niveaux de dépenses publiques déraisonnables; que les sociétés de classes générales et populaires, en particulier, vivent au-dessus de leurs moyens.

    C’est totalement faux.
    Au cours des 30 dernières années, de 1978 à 2012 plus précisément, les dépenses publiques françaises ont en effet diminué de deux points de PIB. Qu’est-ce-qui, alors, explique l’accroissement de la dette publique? Tout d’abord, une baisse des recettes fiscales de l’État. Une réduction massive d’impôts pour les riches et les grandes entreprises ont été réalisées depuis 1980.
    Conformément au mantra néolibéral, « le but de ces réductions est de favoriser l’investissement et l’emploi ». Eh bien, le chômage est à son plus haut niveau aujourd’hui, alors que les recettes fiscales ont diminué de cinq points de PIB.

    Le deuxième facteur est l’augmentation des taux d’intérêts , en particulier dans les années 1990. Cette augmentation a favorisé les créanciers et les spéculateurs, au détriment des débiteurs. Si, au lieu d’emprunter sur les marchés financiers à des taux d’intérêt prohibitifs, l’État s’était lui-même financé en faisant appel à l’épargne des ménages et des banques, et emprunté à des taux historiquement normaux, la dette publique serait inférieure aux niveaux actuels de 29 points de PIB.

    Les réductions d’impôts pour les riches et les taux d’intérêt augmentés furent des décisions politiques. Ce que l’audit montre, c’est que les déficits publics n’augmentent pas naturellement dans le cours normal de la vie sociale. Ils sont délibérément infligés à la société par les classes dominantes, afin de légitimer les politiques d’austérité qui permettront le transfert de valeur de la classe ouvrière pour les gens aisés.

    Une conclusion étonnante de ce rapport est que personne ne sait réellement qui détient la dette française. Pour financer sa dette, l’État français, comme tout autre État, émet des obligations, qui sont achetées par un ensemble de banques autorisées. Ces banques vendent alors les obligations sur les marchés financiers mondiaux. Qui détient alors ces titres? C’est l’un des secrets les mieux gardés du monde. L’État paie les intérêts aux détenteurs, donc techniquement il devrait savoir qui en est le propriétaire. Pourtant, un processus d’ignorance organisée légalement interdit la divulgation d’identité des détenteurs d’obligations.

    Cette organisation délibérée de l’ignorance – agnotology – dans les économies néolibérales rend volontairement les états impuissants, même si ils pouvaient avoir les moyens de savoir et d’agir. C’est ce qui permet l’évasion fiscale dans ses diverses formes – qui a coûté l’an dernier à environ 50 milliards d’EURO pour les sociétés européennes, et 17 milliards d’EURO pour la seule France.

    Ainsi, l’audit sur la dette conclut, qu’environ 60% de la dette publique française est illégitime.

    Une dette illégitime est une dette qui a grandi dans le service d’intérêts privés, et non le bien-être commun des personnes. Par conséquent, les Français ont le droit d’exiger un moratoire sur le paiement de la dette, et l’annulation d’au moins une partie de celui-ci. Il existe un précédent à cela: en 2008 l’Équateur a déclaré 70% de sa dette comme illégitime.
    Le mouvement mondial naissant pour les audits de dettes pourrait bien contenir les germes d’un nouvel internationalisme – un internationalisme d’aujourd’hui – dans les classes populaires à travers le monde. Il s’agit, entre autres, d’une conséquence de la financiarisation. Ainsi les audits de dettes pourraient fournir un terrain fertile pour des formes renouvelées de mobilisations et de solidarité internationales.

    Ce nouvel internationalisme pourrait commencer par trois étapes simples.

    1) Des audits de dettes de tous les pays

    Le point crucial est de démontrer, comme l’a fait l’audit français, que la dette est une construction politique, que cette situation ne se crée pas dans les sociétés parce que les classes sociales vivraient au dessus de leur moyens. C’est ce qui justifie cette appellation d’illégitime, et peut conduire à des procédures d’annulation. Les audits sur les dettes privées sont également possibles, comme l’artiste Chilien Francisco Tapia a récemment montré avec les prêts étudiants.

    2) La divulgation de l’identité des détenteurs de la dette

    Un répertoire des créanciers aux niveaux national et international pourrait être assemblé. Pas seulement comme un simple répertoire de lutte contre l’évasion fiscale. Mais il permettrait de révéler qu’alors que les conditions de vie de la majorité se détériorent, et qu’un petit groupe de personnes et d’institutions financières ont toujours profité des niveaux élevés d’endettement public. Par conséquent, cela révélerait la nature politique de la dette.

    3) La socialisation du système bancaire

    L’état doit cesser d’emprunter sur les marchés financiers, en se finançant lui-même à la place par les ménages et les banques, et à des taux d’intérêt raisonnables et contrôlables. Les banques elles-mêmes devraient être mises sous tutelle de comités citoyens, d’où serait rendu un audit de la dette en permanence. En bref, la dette devrait être démocratisée. Ceci, naturellement, est la partie la plus difficile, où les éléments de socialisme sont introduits au cœur du système. Pourtant, pour lutter contre la tyrannie de la dette sur tous les aspects de nos vies, il n’y a pas d’autres alternatives.
    dette2


  • POUR ÊTRE UN BON HOMME POLITIQUE IL FAUT :

    politique

    Quinze règles indispensables

    1. Un HOMME POLITIQUE porte ce que les professionnels appellent un « masque de santé mentale » qui est à la fois plaisant et aimable.

    2. Un HOMME POLITIQUE a une grande perception de soi. Les HOMMES POLITIQUES pensent souvent être plus intelligents ou plus puissants qu’ils ne le sont réellement.

    3. Un HOMME POLITIQUE a un besoin constant de stimulation. L’absence de mouvement, le calme et la réflexion ne sont pas choses aimées des POLITIQUES. Ils ont constamment besoin d’activité et de divertissement.

    4. Les HOMMES POLITIQUES sont des menteurs pathologiques. Un HOMME POLITIQUE répand toutes sortes de mensonges, qu’il s’agisse de petits mensonges comme d’histoires entières destinées à duper. Les HOMMES POLITIQUES peuvent être doués comme ennuyeux, très performants comme peu actifs, comme n’importe qui d’autre. Un HOMME POLITIQUE sans aucun talent peut blesser quelques personnes, alors qu’un HOMME POLITIQUE talentueux peut causer du tort à une nation entière. La différence entre un HOMME POLITIQUE et une autre personne réside en l’absence organique chez l’HOMME POLITIQUE d’une conscience ou d’une empathie pour les autres.

    5. Evaluation du niveau de manipulation. HOMME POLITIQUE sont rusés et capables de pousser les gens à faire des choses qu’ils ne feraient pas normalement. Ils peuvent utiliser la culpabilité, la force et d’autres formes de manipulation.

    6. Sentiment de culpabilité. L’absence de culpabilité ou de remords est un signe chez l’HOMME POLITIQUE.

    7. Réponses émotionnelles d’une personne. Les HOMME POLITIQUE font preuve de très peu de réaction émotionnelle en cas de décès, d’accident, de traumatisme ou d’autres évènements qui pourraient causer une réponse bien plus émotive chez d’autres. Les autres sont pour un HOMME POLITIQUE source de satisfaction, et rien de plus.

    8. Absence d’empathie. Les HOMMES POLITIQUES sont insensibles et ne sont pas capables d’avoir des rapports avec les autres qui ne soient pas des formes d’exploitation. Ils peuvent avoir des relations utilitaires temporaires avec d’autres HOMMES POLITIQUES.

    9. Les HOMMES POLITIQUES sont souvent parasitiques. Ils se nourrissent des autres, que ce soit émotionnellement, physiquement ou financièrement. Leur devise est « domination est contrôle ». Ils se disent souvent incompris ou diffamés pour gagner la sympathie d’autres personnes.

    10. Prise de risques obsessive et absence de contrôle de soi. Trois indicateurs comportementaux : absence de contrôle comportemental, promiscuité sexuelle et troubles du comportement sont courants chez l’HOMME POLITIQUE.

    11. Les HOMMES POLITIQUES ont des objectifs irréalistes sur le long terme. Soit ils n’en ont pas du tout, soit leurs objectifs sont inatteignables et basé sur l’idée exagérée qu’ils se font de leurs capacités et de leurs accomplissements.

    12. Les HOMMES POLITIQUES sont souvent impulsifs ou irresponsables. Leur absence de regrets n’a aucune limite. Ils se moquent de ce que vous pensez d’eux.

    13. Un HOMME POLITIQUE n’admettrait jamais s’être trompé ou avoir commis une erreur de jugement. Il déteste et dénigre ses victimes une fois qu’il en a fini avec elles. Son seul regret est que sa source de satisfaction n’est plus et qu’il doit en trouver une nouvelle.

    14. Les HOMMES POLITIQUES n’ont pas de relations personnelles sur le long terme. Si une personne enregistre à son actif plusieurs mariages très courts, plusieurs amitiés brisées et un certain nombre de relations transactionnelles, il y a des chances qu’elle ait fait une carrière politique.

    15. Les HOMMES POLITIQUES sont souvent versatiles dans leur actions. Ils sont capables de s’en tirer avec beaucoup, et bien qu’ils se fassent parfois attraper, leur capacité à s’adapter et se montrer flexible lorsqu’ils commettent des crimes est indicative.

    Ceci est la liste des 15 critères principaux définissants la psychopathie selon Robert Hare, psychiatre canadien. Professeur émérite de l’Université de la Colombie-Britannique, il a consacré l’ensemble de sa carrière à l’étude de la psychopathie.

    J’ai juste remplacé le terme PSYCHOPATHE par le terne HOMME POLITIQUE et ça colle pile-poil c’est quand même troublant !!!

    Et dire qu’il est demandé aux électeurs de choisir parmi eux …

    Le Tirage au Sort serait potentiellement moins risqué de n’en avoir que quelques-uns qui se retrouver dans les institutions, et au moins ils seraient aussi minoritaires que dans la société.

    politiques

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  • Redécoupage des régions de France

    François Hollande mise beaucoup sur la réforme, censée symboliser l’acte II de son quinquennat, mais sa nouvelle France des régions est loin de faire l’unanimité.
    54% des Français désapprouvent le redécoupage proposé par le président de la République, qui prévoit de passer de 22 à 14 régions en France métropolitaine, selon un sondage Ifop pour le Midi Libre et i-Télé, publié samedi 7 juin.

    Seules 42% des personnes interrogées se disent satisfaites de la carte dévoilée par le chef de l’Etat.

    Une exception cependant dans le Sud-Ouest, signale le Midi Libre, où 57% des sondés sont favorables à la réforme.
    Rien d’inattendu, commente l’Ifop, car l’Aquitaine n’est pour l’heure pas concernée et Midi-Pyrénées devrait en sortir « renforcée ».

    Tout ça pour finalement en revenir au découpage existant 1000 ans plus tôt !

    Comparons ces deux cartes :

    Le royaume de France sous Hugues CAPET en 987 et celui de François Hollande en 2014
    carte1

    Le Comté de Flandre s’appelle maintenant Nord Pas de Calais et la Comtesse Martine

    Le Comté de Vermandois s’appelle aujourd’hui Champagne Ardenne Picardie

    Le Duché de Normandie ne change qu’en n’étant plus Duché

    Le Duché de Bretagne perd pareillement son titre de Duché

    Le Comté d’Anjou prend un morceau du Duché de Bretagne et du Duché d’Aquitaine pour faire les Pays de Loire.

    A remarquer que le Duché de Gascogne est devenu l’Aquitaine et le Duché d’Aquitaine de naguère est devenu un Centre Limousin Poitou Charente qui remonte jusqu’à la région parisienne.

    L’alsace-Lorraine est piquée au St Empire Romain Germanique (mais c’est une autre histoire…)

    Le Duché de Bourgogne fusionne avec le nord du Royaume de Bourgogne.

    Le reste du Royaume de Bourgogne forme au nord Rhône Alpe Auvergne et au sud PACA.

    Quant au Comté de Toulouse il fusionne avec le Marquisat de Gothie (ancienne Septimanie créée par les romains) pour devenir Midi Pyrénées Languedoc Roussillon.

    Mille ans passés et peu de choses changées !


  • Non, une femme blonde n’est pas moins intelligente qu’une brune !

    Blondes

    Source : A molecular basis for classic blond hair color in Europeans, Nature Genetics, 1 juin 2014

    Pour mettre fins aux clichés, une étude britannique confirme que le processus qui définit la couleur des cheveux n’altère en rien les capacités cérébrales. (Ouf!)

    Fini les blagues sur les blondes ?

    « Le mécanisme génétique qui contrôle le fait d’avoir des cheveux blonds ne modifie pas la biologie de toute autre partie du corps. »

    Telle est la conclusion d’une étude menée par les chercheurs de l’université de Stanford en Grande-Bretagne. Ils ont étudié une espèce de poissons dont les variétés peuvent avoir plusieurs couleurs : les Gastoresteus aculeatus. Ils se sont alors aperçus que la coloration des poissons dépendait de la mutation d’un seul gène, présent aussi chez les humains.

    Ce gène appelé « Lit-ligans » a été implanté sur des souris pour étudier son mécanisme. Résultat ? Le gène a une influence sur l’éclaircissement des follicules pileux mais rien d’autre, et surtout pas sur l’intelligence. Plus aucune raison de penser qu’une femme blonde est donc plus stupide qu’une brune !

    C’est quand même quelque chose d’étudier les poissons rouges et les souris blanches pour comparer les QI respectif des brunes et des blondes !!!!!!!!!!!!!!!

    UN GRAND MERCI A TOUS LES CHERCHEURS QUI DEPENSENT NOTRE POGNON A CHERCHER DES CONN… QUI NE SERVENT A RIEN !

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  • Edward Snowden, futur citoyen d’honneur de la république française ?

    Au Sénat, une proposition de résolution a été déposée afin de proclamer Edward Snowden citoyen d’honneur de la République française, en plus de son asile politique. Une démarche similaire doit être effectuée à l’Assemblée nationale.

    snowden

    La pétition appelant les autorités françaises à accorder l’asile politique à Edward Snowden continue son petit bonhomme de chemin, avec plus de 130 000 signatures dont 53 personnalités de premier plan.

    Pour signer la pétition PETITION SNOWDEN
    Même si notre président n’osera JAMAIS faire une chose pareille et se mettre à dos les américains !

    Une autre initiative vient d’émerger de la classe politique. Celle-ci vise à « proclamer Edward Snowden citoyen d’honneur de la République française ».

    Enregistrée jeudi au Sénat et défendue par Chantal Jouanno et Catherine Morin-Desailly, cette proposition de résolution reprend en fait l’exposé des motifs de la pétition. Autrement dit, les deux parlementaires membres de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) considèrent elles aussi qu’il faut accorder l’asile politique – probablement sur une base constitutionnelle – au lanceur d’alerte.

    Cependant, elles considèrent que qu’il est « nécessaire d’aller plus loin dans l’expression de notre gratitude envers lui ». Dans la mesure où Edward Snowden s’est mis en danger pour défendre nos libertés à tous, il est proposé par la présente résolution que notre assemblée se fasse héritière de l’Assemblée législative de jadis et ressuscite cette pratique, en le proclamant citoyen d’honneur de la République française ». »

    Dans sa proposition de résolution, il est notamment rappelé, outre les actions courageuses d’Edward Snowden au péril de sa sécurité, « qu’il en va de l’honneur de la France que soient préservés son héritage gaullien de courage diplomatique et sa longue tradition du droit d’asile politique », car elle « fut et demeure la patrie des droits de l’Homme, a en la matière un devoir d’exemplarité morale ».

    Interrogée par l’Express, Chantal Jouanno a fait savoir qu’elle voulait que cette proposition de résolution « soit rapidement inscrite à l’ordre du jour ».
    Selon la sénatrice, une demande similaire arrivera à l’Assemblée nationale via Yves Jégo, député et président de l’UDI. La parlementaire espère que des élus de tous les groupes politiques « soutiendront » cette démarche.

    Ça serait bien que la France relève la tête face à ceux qui se prennent pour les « MAITRES DU MONDE »


  • Le rêve américain du gaz de schiste serait un mirage !

    Gaz de schiste
    Source: www.economiematin.fr – June 5, 9:17 AM

    Le nouveau rêve américain – redevenir les rois du pétrole – n’était bien qu’un rêve : l’EIA (Energy Information Administration) a ramené sur terre les espoirs de trouver en quantité énorme du gaz et du pétrole de schiste en Californie en diminuant les estimations de 2011 de 96%.

    Au lieu de contribuer activement à l’autonomie énergétique souhaitée par les Etats-Unis, cette réserve ne devrait plus fournir que 32 jours de pétrole à l’économie américaine. Ce n’est pas sans conséquence sur le prix du pétrole et l’évolution du dollar.

    La déception des prévisions

    En 2011, la société Intek publiait une étude démontrant que le sol californien regorgeait d’un trésor : de l’or noir ou du gaz en abondance. La réserve nouvellement étudiée était ainsi censée contenir l’équivalent de 15,4 milliards de barils, autrement dit le site de Monterey représentait donc 64% des ressources américains en pétrole de schiste. Le début d’un nouvel âge d’or pour les Etats-Unis.

    Finalement, après correction faite par l’EIA il semble que les réserves réelles soient inférieures de 96% à celles annoncées précédemment, soit 600 millions de barils… Au final c’est donc une dépréciation de deux tiers des espoirs partis en fumée.

    Les retombées pourraient être dramatiques pour les Américains, et plus particulièrement pour la Californie. En effet cette immense réserve supposée devait permettre de créer 2,8 millions d’emplois et rapporter quelques 24,6 Mds $ de recettes fiscales. Les Américains envisageaient même d’exporter le pétrole et le gaz nouvellement découverts, en modifiant l’Export Administration Act de 1979 (jusqu’ici l’énergie fossile est considérée comme étant une ressource stratégique en cas d’embargo et donc interdite d’export). Pour ce faire, il aurait évidemment fallu que l’extraction de pétrole soit plus que suffisante pour satisfaire les besoins des Etats-Unis, pour que le pays stoppe ses importations. Ce scénario semble bien loin désormais. Ces espoirs n’étaient fondés que sur du vent ; beaucoup de vent même.

    Comment la première étude a-t-elle pu être aussi imprécise ? Certains spécialistes, dont le géologue David Hughes, avaient pourtant menés des estimations empiriques et conclue que la Californie ne devrait pas, pour son futur économique et énergétique, compter sur ces ressources car les réserves probables étaient bien trop optimistes. De même il y a un an, Bill Powers (auteur de Cold Hungry and in the Dark) contredisait les chiffres et dénonçait les manipulations de la « la machine médiatique de l’industrie pétrolière ». Lorsque l’EIA anticipait 100 ans d’indépendance énergétique, Bill Powers n’y voyait que 5 à 7 ans. Si ces spécialistes indépendants sont arrivés à de telles conclusions, pourquoi Intek et l’EIA ont-ils pu se tromper ?

    Comment expliquer de telles erreurs d’appréciation ?

    Les chiffres sont particulièrement importants en économie : c’est sur quoi repose tout raisonnement et tout projet. Ainsi en surévaluant très largement ces anticipations de réserves, les Etats-Unis ont pu temporairement faire croire à une reprise durable dans le pays et ainsi soutenir la solidité du dollar face aux diverses attaques récentes dénonçant l’usage de la « planche à billets » électronique.

    C’était aussi un parfait prétexte de lobby pour légitimer l’exploitation du site de Monterey. Il est en effet délicat de faire accepter la fracturation hydraulique aux riverains. Mais dans le cas de Monterey l’importance des réserves semblait largement compenser les dommages écologiques et économiques : endommagement des infrastructures locales, anomalies sur le marché du travail, pollution de nappes phréatiques, etc. Désormais, non seulement la réserve a « diminué » de 96%, mais de nouvelles recherches publiées le mois dernier ont démontré que les émissions de méthane (gaz dangereux pour l’environnement) étaient quant à elles sous-estimées de 100 à 1 000 fois.

    En diminuant de 96% l’intérêt supposé de ces sols schisteux et en multipliant ainsi le risque environnemental, le site de Monterey n’a plus d’intérêt.

    Le pétrole nord-américain dans des plus hauts

    Le pétrole flambe. Certes pas autant qu’en 2007 où le baril avait atteint 150 $ environ, mais il touche des niveaux très élevés depuis cette année record. Serait-ce dû une reprise de l’activité économique, énergivore, aux Etats-Unis ? Les chiffres de PIB le démentent.

    En réalité, la production de pétrole aux Etats-Unis a fortement progressé depuis 2008, passant de 5 millions de barils par jour à près de 7,5 millions en 2013. Pourtant, les marges des raffineurs n’ont pas cessé de diminuer depuis mi-2013 et s’approchent désormais des niveaux les plus bas depuis 5 ans. Plus de pétrole, mais plus enfoui et de qualité moindre, donc de plus en plus coûteux de l’exploiter. Tendance générale dans le monde : là où jadis le pétrole sortait tel un geyser il faut aujourd’hui forer à des kilomètres de profondeur ou fracturer les sous-sols pour n’en trouver qu’un peu.

    La hausse des prix du pétrole semble donc une tendance installée.

    La revue à la baisse des réserves ne devrait pas arranger les choses.

    Les Etats-Unis importeront toujours 40% du pétrole dont ils ont besoin et exporteront des dollars qu’ils créent à volonté en faisant fonctionner la planche à billets !

    Gaz de schiste1

    Gaz de schiste2

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  • Un grand espoir contre l’hépatite C, surtout pour les labos qui se frottent les mains !

    Source d’après blog du Dr Moulinier

    Comme vous le savez, il y a quelques temps le gouvernement a changé et il va falloir encore plus nous serrer la ceinture car les caisses sont vides et tout particulièrement dans le domaine de la santé. On nous prend vraiment pour des poires !
    Poire

    Comme d´habitude les médecines alternatives vont être encore plus concernées ainsi que tous les médicaments dit de confort qui ont le privilège de soulager les souffrances des patients depuis de nombreuses années sans avoir à constaté d´effets secondaires majeurs et, comble de l´indécence, d´être affreusement bon marché et donc peu rentables, voire plus du tout rentables pour l´industrie pharmaceutique.

    C´est peut-être vrai finalement que nous sommes des poires en continuant à faire aveuglément confiance à nos élites car les infos que je vais vous révéler ne sont nullement cachées.

    Poire3

    Et pourtant, l´air de rien, on va l’avoir dans le dos (si on a le temps de se baisser à temps sinon …)
    Cela a commencé par une info qui s´est diffusée très rapidement sur Internet :
    « L´hépatite C peut être guérie en 3 mois par un nouveau médicament le SOVALDI (Sofosbuvir) commercialisé maintenant par le groupe américain GILEAD. »

    Émission de France Inter du samedi 25 mai 2014.

    Le coup de génie de ce labo est de vendre ce médicament au prix exorbitant de 56 000 € en France pour 12 semaines de traitements, soit 666 € le comprimé!
    C´est très fort ! Ensuite il suffit d´appliquer les recettes habituelles pour obtenir le jackpot.

    Allez explorer le site du laboratoire Gilead, je vous conseille de visiter leurs pages.

    Vous allez ainsi très vite comprendre en voyant les subventions conséquentes que reçoivent les associations AIDES, ACT-UP-PARIS, SOS hépatites entre autres de la part de ce laboratoire. Vous verrez comment ils se mobilisent aussi activement auprès des médias pour permettre la mise sur le marché de ce médicament.
    D´ailleurs cela a marché car il n´y a pas trois semaines nous avons eu une offensive sans précédent sur France Inter et les deux journaux télévisés grand public de France 2 et de TF1. Ces annonces ont été avalisées par les grands experts médicaux de la question qui participent au comité scientifique de l´ANSM qui permet la mise sur le marché de ce produit.

    Pour les participants à ce comité on trouve par exemple :

    – Le professeur Stanislas POL qui, ne cache pas, comme la loi l´ y oblige, ses conflits d´intérêts notamment avec le laboratoire GILEAD.

    – Le professeur Jean Michel PAWLOTSKY, président de la commission ARNS, est celui qui me parait le plus digne d´intérêts. En septembre 2013, il signe sa déclaration qui confirme, sans donner de précision, ses liens d´intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques. Et il publie aux États-Unis que lui aussi touche des rémunérations de la part du laboratoire GILEAD.

    Alors, vous commencez à comprendre!

    Poire4

    Le plus intolérable, c´est quand on étudie le document officiel du laboratoire Gilead qui est publié pour prouver l´efficacité de leur médicament si merveilleux qui n´aurait pratiquement aucun effet secondaire…. On y apprend que pour eux, dans le cadre de l´hépatite C, la définition de la guérison c´est d´avoir deux analyses de sang à 3 mois d´intervalle qui attestent de la disparition du virus (voir page 43 du document).

    Mais « quid » à 6 mois, à 9 mois, à 2 ans, à 5 ans d´arrêt du traitement ? Et « quid » des conséquences éventuelles de ce traitement à 3 ans, à 5 ans et à 10 ans ? Car nous n´avons pas un an de recul vis à vis de ce médicament.

    Alors ne vous étonnez pas de la décision de l´ANSM du 14 février 2014 décidant d´autoriser en France la prescription du Solvadi (ou Sofosbuvir).
    On n´est pas à 56 000 € près, par patient, quand même !

    Alors, quand on va vous expliquer que vos retraites doivent diminuer, que les salaires ne peuvent plus augmenter, que les médicaments que vous aviez l´habitude d´utiliser ne peuvent plus être pris en charge par la sécurité sociale car les caisses de l´État sont vides, rappelez-vous au moment d´exprimer votre avis devant les urnes des propos de Stéphane Hessel « Indignez-vous ».

    Ne soyez donc pas surpris de voir la Bourse s´intéresser de près à la vente du médicament Solvadi et d´observer l´évolution du cours des actions du laboratoire américain GILEAD.

    Ne soyez plus étonnés de voir nos spécialistes de l´ANSM et de l ´ARNS recommander le dépistage précoce à outrance de l´hépatite C pour les malades qui s´ignorent, à 56 000 €, il n´y a pas de petits profits.

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  • Dérive et manipulation télévisuelle ou le plaisir des médias de mettre de l’huile sur le feu !

    Télé1
    Source : Breizh-info jeu., 29 mai 2014

    Cam Clash est une nouvelle émission réalisée et diffusée par France 4 , chaîne du service public, financée avec la redevance audiovisuelle et les impôts que payent l’ensemble des Français.

    Le concept de l’émission qui vient des Etats-Unis ? Des acteurs simulent des scènes de tensions sociales et des réactions réelles viennent se greffer à la fiction, sous l’œil de la caméra. Les intervenants sont ensuite interrogés sur leurs motivations.
    Le concept est si bluffant que la vidéo d’une intervention raciste contre une jeune femme voilée a fait le buzz. Pourtant, il s’agit en partie d’une mise en scène puisque le commencement de l’action raciste est provoqué par des acteurs.
    L’absence de distinction du faux et du vrai de ce type de vidéos, qui peuvent se répandre très vite sur la toile, risque de porter préjudice à des situations vraiment vécues en faisant planer le doute leurs réalité et d’induire le spectateur en erreur.

    Souhaitant mettre en avant et dénoncer certaines réactions jugées racistes, sexistes, homophobes, la chaîne publique organise en fait tout simplement à une sorte de manipulation mentale.

    Télé2

    Le fait de provoquer une situation ou une remarque raciste, sexiste, homophobe avec des acteurs et d’agresser un individu, lui aussi acteur, peut créer un clivage au sein de la population et des tensions qui n’auraient pas existé sans l’intervention des médias.

    Une technique de manipulation des masses – celles qui assistent et participent à la scène et celles qui regardent l’émission – que ne renieraient pas certaines dictatures.

    Quelques jours avant un scrutin qui a vu près de 45% des électeurs s’abstenir et un quart des votants choisir le Front National, le service public voudrait-il agrandir un peu plus le fossé qui sépare la classe dirigeante et médiatique du peuple ?

    Télé3

    Quand on pense qu’il suffirait d’éteindre sa télévision pour amorcer une révolution.
    En même temps pourquoi passer à l’action quand on peut se prélasser dans l’indolence neuroleptique des « Feux de l’Amour » ? Car, même un téléspectateur averti demeure, au mieux, disposé à se désinformer en se divertissant, au pire, heureux de se divertir en s’abrutissant. Il ne souhaite aucunement échapper à cette dialectique de la propagande.

    Voir (éventuellement) un extrait de la vidéo de l’émission pour comprendre mon propos.


  • C’est quoi une frontière ?

    Alors même que la question des territoires en Europe est une actualité brulante, il peut être intéressant de voir à quel point le «quoi appartient à qui» est une question plus que complexe sur notre vieux continent …

    Dans ce « défilé du temps » hallucinant, découvrez 1000 ans d’évolution des frontières en Europe au grès des différentes crises et évènements qui ont secoué notre histoire.

    Ce que nous tenons pour acquis aujourd’hui … ne l’a pas toujours été au long de notre histoire. Raison de plus pour ne pas oublier ce qui se passe pas si loin de chez nous …

    Cliquez sur la carte et mettez-vous en plein écran. Les années défilent au bas de la carte. Edifiant !

    Frontieres

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  • Et si nous parlions un peu du Traité Transatlantique

    Traité1
    Source : site Donde Vamos mer., 28 mai 2014

    C’est un peu long, désolé, mais il faut en parler

    Alors que nos impôts ont financé des spots de propagande destinés à nous faire voter pour un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement des délires ultralibéraux, il est temps de rappeler ce qui nous attend avec le « Traité Transatlantique », un machin imposé contre l’avis des peuples, de manière aussi malhonnête qu’efficace pour la Finance.

    Pourtant, c’est le plus gros accord commercial existant, qui concerne la moitié du PIB mondial et 40% des échanges mondiaux.

    A Quoi sert ce parlement européen ?
    Réponse : il ne sert à rien. Il est censé représenter le peuple, alors qu’on veut nous imposer un texte inique, qui coupera l’herbe sous le pied à TOUTE initiative citoyenne ou nationale dès lors qu’elle nuira aux intérêts du commerce, des « investisseurs » comme on dit.

    Si ce texte est en passe de se concrétiser, c’est parce que beaucoup de monde a un intérêt financier à ce que les choses se passent ainsi.

    Derrière, il y a l’idée de favoriser les mêmes lois des deux côtés, sachant que les lobbies sont présents dès l’origine d’un grand nombre de textes législatifs.

    Et si l’on mettait des « barrières au commerce » ?

    Cela finira devant l’OMC ou un machin du même genre, qui obligera l’Etat coupable à céder et à verser des millions de dollars aux entreprises lésées.

    Ce n’est pas de la science-fiction : c’est déjà ce qui est arrivé au Mexique ou au Canada, déjà sous le joug d’un traité similaire. Le Canada a ainsi perdu les 30 procédures intentées par des entreprises contre l’Etat, en vertu de l’accord de libre échange local, l’ALENA.

    Traité2

    L’idée avec ce traité est de rendre automatiques les sanctions contre les Etats souverains récalcitrants. Déjà aujourd’hui, ces lois commerciales passent systématiquement avant l’intérêt général. Ainsi, l’Allemagne, qui veut cesser avec le nucléaire, devra payer à Vattenfall (production et de distribution d’électricité suédoise) 1,7 milliard de dollars.

    La Colombie a du détruire des tonnes et des tonnes de semences, juste parce qu’elles n’ont pas été brevetées par les multinationales. C’est aussi ce qui arrivera chez nous si le traité passe, car la « propriété intellectuelle » des investisseurs passe avant la santé des citoyens. Oui aux OGM, non aux semences ancestrales.

    Les droits de douane aujourd’hui fixés autour de 4% seront abolis. Nos produits agricoles, moins subventionnés que les OGM US, auront du mal à s’imposer sur les étals.

    Evidemment, il faut oublier toute idée de nationalisation d’entreprise privée.

    Les cabinets d’avocats se frottent les mains

    Avant même que les lois ne passent, les cabinets d’avocats n’hésitent pas à écrire aux gouvernements concernés pour les menacer de poursuites. De nombreux textes finissent ainsi à la poubelle, encore à l’état de brouillon. En effet, contrairement aux multinationales, les Etats n’ont pas des budgets illimités pour les procédures internationales.
    Ces menaces de poursuites sont même devenues des outils de lobbying comme les prostituées ou les bons dîners.

    Les « droits des investisseurs » sont clairement opposés à l’intérêt général, mais c’est bien leurs droits qui primeront encore davantage sur ceux des citoyens. L’accord sur le « droit des investisseurs » en matière de commerce et d’investissement (on pourrait plutôt parler de casse sociale) donne aux investisseurs étrangers une protection bien plus élevée que ne le font aujourd’hui les constitutions des Etats.

    Même les profits escomptés sont considérés comme des biens.

    Alors logiquement, si un Etat veut nationaliser, il devra verser de très importantes compensations. Par exemple, la Libye a été poursuivie par un promoteur touristique koweitien, qui réclamait plus de 900 millions de dollars pour les « profits perdus » liés à « des pertes d’opportunités » pour un projet touristique. Et cela, alors que le promoteur n’a investi que 5 millions de dollars dans ce projet, et que la construction du complexe n’avait même pas commencé. Eh bien, la Libye a été condamnée à verser 935 millions de dollars !!!

    On va même créer un droit et des tribunaux spéciaux rien que pour lesdits « investisseurs », qui les fera passer outre les lois nationales auxquelles nous sommes tous assujettis.
    Aujourd’hui, la France peut encore bloquer les velléités procédurières des multinationales qui cherchent à attaquer l’Etat. Ainsi, le conseil constitutionnel a pu bloquer les poursuites d’une pétrolière texane, Schuepbach, vexée qu’on lui refuse le droit d’extraire du gaz de schiste en France.

    Désormais, c’est un tribunal d’arbitrage basé à Washington, le CIRDI, qui décidera.

    Avec ce traité, aucun Etat ne pourra plus interdire quoi que ce soit en matière commerciale.
    Pas possible d’interdire l’extraction de gaz de schiste (d’autant qu’un accord secret cherche à favoriser ce type de technique), pas possible d’interdire le nucléaire, pas possible d’interdire les OGM ou les produits chimiques, ni les médicaments, pas possible d’imposer un salaire minimum, pas possible de prendre des mesures de protection de la santé ou de l’environnement, pas possible de faire du protectionnisme, de réguler les produits dérivés, les placements à risque, l’opacité financière…

    Ces dernières années, le nombre de poursuites par des entreprises contre des Etats a fortement augmenté, et de nombreux cabinets d’avocats spécialisés se sont créés grâce à ces accords bilatéraux sur l’investissement.

    Mensonges

    On nous vend ce traité comme une chance pour la croissance, car, nous dit-on, un climat favorable à l’investissement favorise l’investissement. Cela pourrait sembler basique, mais des études montrent que ces accords n’augmentant pas les investissements venus de l’étranger. Ils enlèvent juste des droits aux citoyens des Etats qui n’ont plus rien de souverains. Le Brésil, par exemple, n’a signé aucun accord d’investissement, mais les investisseurs continuent d’y investir.

    La commission européenne affirme le « droit des Etats à réguler », mais c’est un mensonge, du même acabit que les mensonges concernant la « constitution européenne »: en réalité, le droit des investisseurs passera avant le droit des Etats à limiter les droits des investisseurs.

    C’est comme quand la commission assurait que la constitution garantit les droits des citoyens : rien de plus faux, puisque tous ces droits sont conditionnés à la sacro sainte « concurrence libre et non faussée ». En outre, on sait déjà que les pays signataires devront assurer la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité.

    La commission dit que les Etats pourront rejeter des investisseurs quand cela concerne l’intérêt public. Là encore il s’agit d’un mensonge : la commission sait très bien que les tribunaux condamnent systématiquement les Etats à la demande des investisseurs  » lésés ». Et puis, « même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de by DiscountExtensi »>dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen », précise Le Monde Diplomatique de novembre 2013.

    La commission ose dire que ce traité est destiné à renforcer la « transparence » des procédures. Mais en réalité, le public n’est jamais informé des tenants et des aboutissants de ces procédures. Ben oui : secret industriel.

    Et en réalité les arbitres de ces conflits commerciaux sont très peu nombreux, et d’après Le Monde Diplomatique, une quinzaine d’entre eux se partagent 55% des affaires.

    La commission dit qu’elle favorisera le règlement des conflits au niveau national. En fait, elle ne fera rien, et les investisseurs savent qu’ils ont toutes les chances de gagner avec un tribunal supra national.

    Rappelons que ces accords sont secrets.

    Traité3

    Impossible pour les citoyens de connaître le contenu des discussions. Tandis que les multinationales, elles, très bizarrement, connaissent exactement l’évolution des négociations.

    Pourquoi ce manque de transparence flagrant ? Parce qu’on sait très bien que les citoyens ne veulent pas de ce truc. Celui qui négocie ledit traité pour l’Europe, un gugusse tout seul aux commandes, s’appelle Ignacio Garcia Bercero, commissaire au commerce qui hante les couloirs de la commission depuis 25 ans. Eh bien figurez vous qu’il est impossible de trouver sa biographie complète. De savoir par où il est passé, avec qui il a fricoté…

    Comme disait Coluche: « Si voter changeait quelque chose, ça fait longtemps que ce serait interdit ».

    Depuis Jean Monnet, l’Europe se fait contre les peuples, à force de propagande, de mensonges, de magouilles et de tractations de couloirs. A force, les citoyens sont devenus vigilants. C’est le peuple qui est souverain, pas les élites technocrates qui nous dirigent.

    L’Europe est aujourd’hui face à son histoire, face à près de 70 ans de mensonges. Les citoyens en ont marre d’être les seuls moutons à se faire tondre par une clique qui, en outre, a montré maintes fois son haut niveau de corruption.

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  • Un documentaire à voir concernant l’appropriation des semences mondiales par 5 multinationales !

    Semences

    Si vous avez la patience de trente seconde de Pub je vous conseille de regarder ce documentaire de Stenka Quillet et Clément Montfort durant 50 mn, c’est édifiant et ça fait réfléchir au monde que nous fabriquons malgré nous.

    Cliquez ici : La Guerre des Graines

    L’émission : En Europe, une loi censée contrôler l’utilisation des semences agricoles devrait bientôt voir le jour. Derrière cette initiative, qui empêchera les agriculteurs de replanter leurs propres graines, se cachent cinq grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché. Direction la France, où des paysans cherchent une alternative aux graines issues de l’industrie, puis les couloirs du Parlement à Bruxelles, où se joue un épisode déterminant de la législation. En Inde, Vandana Shiva, scientifique militante, est devenue la bête noire de la multinationale Monsanto. Au Spitzberg, près du cercle polaire, une chambre forte a été creusée dans la glace pour préserver des graines issues du monde entier, en cas de catastrophe écologique … (Voir la suite en images)

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  • Peut-être qu’en France, il y a aussi beaucoup de démence sénile. Ceux-ci expliquant cela !

    Elections

    En Allemagne 1,4 millions de personnes atteintes de démence sénile

    Certains des électeurs allemands qui ont voté pour les élections européennes ce dimanche ne se souviennent déjà plus pour qui ils ont voté, et pour cause : ils souffrent de démence sénile, et certains d’entre eux n’ont plus assez de capacités cognitives pour réaliser qu’ils ont participé à une élection.

    L’Allemagne connait un sévère problème de vieillissement démographique, et on estime qu’un tiers des électeurs est âgé d’au moins 60 ans.

    Mais le pays compte aussi 1,4 millions de personnes atteintes de démence sénile, quasiment toutes en âge d’aller voter. La moitié d’entre elles, soit 700.000 personnes, n’est déjà plus capable de prendre des décisions. Le problème, c’est que la plupart d’entre elles disposent toujours du droit de vote.
    En effet, ce droit ne peut leur être soustrait que par une mise sous tutelle, mais seulement 120.000 personnes auraient été radiées des listes électorales pour cette raison. Les autres peuvent donc théoriquement continuer à exercer ce droit, ou plus exactement, à se faire assister par des personnes de leur entourage pour exprimer leur opinion.

    La possibilité du vote par correspondance ouvre la porte à toutes sortes d’abus.

    La possibilité du vote par correspondance ouvre la porte à toutes sortes d’abus quant au choix du vote des proches qui s’expriment pour le compte d’un électeur gâteux, indique le journal allemand.
    Beaucoup affirment qu’ils continuent de voter pour le parti que la personne atteinte de démence sénile avait soutenu lorsqu’elle était encore valide. Mais on peut se demander ce qui se passe lorsque ce parti n’existe plus, par exemple. On peut également supposer que certains de ces électeurs auraient pu changer d’avis selon les circonstances, et que le vote par procuration ne reflète pas l’opinion qu’ils auraient eue s’ils avaient encore toutes leurs facultés. Enfin, on ne peut évidemment pas exclure les abus probables des proches qui utilisent le vote d’un proche affaibli pour voter une seconde fois et soutenir le parti de leur choix sans tenir compte des opinions que leur proche pouvait avoir autrefois.

    Des associations caritatives se chargent des votes…

    On peut spéculer que c’est ce qui se passe dans certaines maisons de retraite, affirme le journal allemand. Dans ces établissements, il est monnaie courante que ce soit le personnel soignant qui assure le vote à la place des pensionnaires séniles.
    Ainsi, certains votes provenant des établissements de Heimen der Arbeiterwohlfahrt, une association caritative plutôt de gauche, sont quasiment tous en faveur du SPD, le parti socialiste allemand, tandis que les pensionnaires des maisons de retraite Caritas-Heimen, une association plutôt teintée à droite, ne votent que pour les politiciens de la CDU, le parti conservateur d’Angela Merkel.
    Ce problème épineux embarrasse particulièrement les dirigeants politiques allemands, du fait de sa sensibilité. Mais tôt ou tard, il faudra mener ce débat, affirme le journal. Il rappelle que la démographie particulière de l’Allemagne risque de le rendre rapidement explosif. Dans 20 à 30 ans, le nombre des électeurs séniles aura doublé, et ces 3 millions d’électeurs particuliers représenteront alors 5% de l’électorat allemand.

    Je me demande s’il n’y en a pas encore plus en France …

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