• Le gratin de cardons à la moelle

    cardon 1

    Pour ce plat de fête, et pour environ 6 personnes, il nous faut :

    1.5 kg à 2 kg de cardon environ soit un cardon bien blanc, non épluché de 2.5 kg ou deux petits plus tendres.
    3 ou 4 os à moelle
    1 carotte coupée en huit et un petit oignon émincé.
    Environ 1/2 litre d’eau
    2 cuillères à soupe de farine pour le trempage
    2 cuillères à soupe de farine pour le roux
    Un peu de lait pour éventuellement compléter en liquide le roux.
    Environ 50 g de beurre pour faire le roux
    Du râpé d’emmental pour gratiner (facultatif) je ne suis pas partisan du fromage râpé dans tous les gratins !
    Sel, poivre

    cardon 2

    Préparer le cardon.

    Les feuilles ne se mangent pas, seules les côtes et le coeur.

    L’éplucher comme du céleri branche, en tirant les fils, petits bouts par petits bouts, un coup dessus, un coup dessous.
    Jeter les branches creuses, on ne les met pas. Faire le bon choix à l’achat.
    cardon 3

    Mettre au fur et à mesure les morceaux de cardons à tremper dans de l’eau vinaigrée au vinaigre blanc avec les deux cuillères de farine.

    Quant au cœur du cardon, il faut éliminer tout ce qui est fibreux autour pour révéler le cœur lisse et blanc qu’on coupera en rondelles très fines. C’est le meilleur du cardon…

    cardon 4

    Cuire les cardons à l’eau salée. Bocuse dit de cuire dans moitié eau, moitié lait. Mais, attention ça se sauve ! Il faut surveiller
    Cuire 1 h 30 à 2 h, quand c’est cuit, la pointe d’un couteau s’enfonce facilement.
    Egoutter le cardon, beurrer le fond d’un plat à gratin, verser les cardons dans le plat, mettre le four à préchauffer à 180°.

    Cuire les cardons à l’eau salée. Bocuse dit de cuire dans moitié eau, moitié lait. Mais, attention ça se sauve ! Il faut surveiller
    Cuire 1 h 30 à 2 h, quand c’est cuit, la pointe d’un couteau s’enfonce facilement.
    Egoutter le cardon, beurrer le fond d’un plat à gratin, verser les cardons dans le plat, mettre le four à préchauffer à 180°.
    Parsemer de râpé à volonté ou non suivant les goûts.

    cardon 5

    Préparation des os à moelle

    cardon 6

    Dans une petite casserole, mettre vos 2 os à moelle, les carottes et l’oignon, couvrir avec de l’eau froide.
    Saler légèrement.

    Porter à ébullition.
    Cuire tranquillement à couvert environ 15 minutes.
    Laisser refroidir un peu. Sortir les os, réserver leur eau de cuisson pour la sauce. Passer la lame d’un couteau tout autour de la moelle pour la décoller de l’os, pousser délicatement avec un doigt, la moelle doit sortir intacte.

    cardon 7

    Couper la moelle en rondelles fines et les répartir à la surface du gratin.

    Préparer la sauce.

    Dans une casserole, faire chauffer le beurre.
    Ajouter la farine, mélanger. Laisser colorer à peine.
    A partir de là, on procède comme pour une béchamel avec le jus de cuisson de la moelle.
    On doit obtenir une sauce relativement liquide, pas trop épaisse (ajouter éventuellement un peu de lait).
    Rectifier l’assaisonnement.
    Verser sur les cardons et la moelle.

    cardon 8

    Enfourner pour environ 45 minutes à 180°C (éventuellement un petit coup de « grill » à la fin si nécessaire.

    cardon 9

    Miam, Miam …!

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  • Octavio PAZ

    Un autre extrait du très beau et long poème d’Octavio PAZ : « Pierre de Soleil »

    Octavio PAZ

    un saule de cristal, un peuplier d’eau sombre,
    un haut jet d’eau que le vent arque,
    un arbre bien planté mais dansant,
    un cheminement de rivière qui s’incurve,
    avance, recule, fait un détour
    et arrive toujours :
    un cheminement calme
    d’étoile ou de printemps sans hâte,
    une eau aux paupières fermées
    qui jaillit toute la nuit en prophéties,
    unanime présence en houle,
    vague après vague jusqu’à tout recouvrir,
    verte souveraineté sans crépuscule
    comme l’éblouissement des ailes
    quand elles s’ouvrent dans le milieu du ciel,

    un cheminement entre les épaisseurs
    des jours futurs et du funeste
    éclat du malheur comme un oiseau
    pétrifiant la forêt par son chant
    et les félicités imminentes
    entre les branches qui s’évanouissent,
    heures de lumière que grignotent déjà les oiseaux,
    présages qui s’échappent de la main,

    une présence comme un chant soudain,
    comme le vent chantant dans l’incendie,
    un regard qui retient en suspend
    le monde avec ses mers et ses montagnes,
    corps de lumière filtré par une agate,
    jambes de lumière, ventre de lumière, baies,
    roche solaire, corps couleur de nuage,
    couleur du jour rapide qui bondit,
    l’heure scintille et prend corps,
    le monde, oui, il est visible par ton corps,
    il est transparent grâce à ta transparence,
    (…)

    _______________________________________________________________________________


  • SUR LE BIG BANG (Suite et fin)

    Big bang 5

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. (Suite et fin). Chapitre IV

    Résumé des épisodes précédents.

    Je vous renvoie aux articles précédents sur le Big Bang .

    Chapitre I
    Chapitre II
    Chapitre III

    J’avais donc dit que juste avant le fameux Big-Bang il y avait « une grande soupe » fabriquant une énergie colossale dans laquelle baignent quatre dimensions d’espace/temps plus une cinquième, toutes les cinq se mélangent et fluctuent sans cesse et grandissent tout comme cette énergie phénoménale qui croît jusqu’à égaler l’énergie de l’univers entier mais réduite dans un point minuscule.

    Qu’est-ce qu’il y avait avant ?

    Essayons de voir maintenant, qu’est-ce qu’il y avait avant. Au-delà du cône de lumière, au-delà et en-deçà du mur de Planck, de l’univers dans ce que nous appellerons l’Ailleurs.

    Voyageur de l’infiniment petit, enfonçons nous dans la soupe vers le fond du « cône de lumière » au milieu de ces fluctuations pour voir sur quoi il débouche. Plus on se rapproche de l’origine, du point infime et initial, plus le calme s’installe. On tend vers un point, vers « quelque chose » que nos esprits cartésiens et matérialistes ont du mal à visualiser, à se représenter car il n’appartient pas au monde de la matière. Ce point ultime les scientifiques appellent ça un « Instanton Gravitationnel ». C’est un objet purement mathématique, il n’a pas d’existence physique. Donc sa masse est nulle, son volume est nul, c’est le zéro absolu.

    Malgré tout, cela est.

    Sa caractéristique principale est de contenir de l’ « information en temps imaginaire » et de l’ « énergie imaginaire ». La notion « d’imaginaire » ne signifie pas que ça n’a pas d’existence, ça en a une, ça ne veut pas dire non plus que c’est le fruit de l’imagination, mais comme le réel physique n’existe pas encore, on a dit (car il fallait bien trouver un mot) que c’était de « l’imaginaire ».

    Que sont le temps et l’énergie imaginaires ?

    Je vais m’expliquer avec un ou deux exemples simples.

    Nous côtoyons tous les jours le temps imaginaire sans en avoir conscience ! L’information, au sens large, est toujours en temps imaginaire. Prenons, par exemple, au hasard un traité de médecine il contient une multitude d’informations : « faites ceci dans tel cas, il faut faire cela dans tel autre » toutes ces informations sont chronologiques et découlent du temps, mais pas du temps réel.
    Elles sont stockées dans le traité en temps dit imaginaire pour qu’après on les utilise en temps réel.

    Prenons un autre exemple plus complet. Le disque DVD d’un film quelconque.
    Qu’est-ce que cela représente ? Une histoire, avec ses héros, ses décors etc. et tout le travail, toute l’énergie, qu’il a fallu pour le réaliser. Tout ceci est sur le disque c’est de l’information stockée et codée. Le temps chronologique de cette histoire existe aussi, mais sur le DVD, c’est du temps imaginaire. Lorsque on va mettre ce disque et faire lecture, l’histoire va se décoder apparaître sur l’écran et va se dérouler avec une certaine énergie, suivant le temps réel chronologique que nous connaissons.

    C’est à peu près la même chose avec l’ « instanton ». Bien qu’étant le zéro absolu, il contient tout l’univers et son histoire, codés prêts à se dérouler.

    Les mathématiciens disent que le zéro n’est pas le néant, c’est au contraire le début d’une suite, qu’il porte en lui potentiellement tout ce qui vient après. Une suite de chiffres par exemple ne commence pas par : 1 car avant il y a une infinité de chiffres : 0,9 ; 0,8 ; 0,75 …etc. jusqu’à zéro qui est le début. C’est pourquoi les scientifiques disent que Dieu est le plus formidable des mathématiciens !

    Ainsi le point initial est né dans l’Ailleurs qui lui est vraiment infini et contient de l’Energie « imaginaire » infinie et de l’Information infinie. Nous nous doutions un peu de quelque chose comme ça.
    Les scientifiques l’ont démontré mathématiquement !

    Quel est l’avenir de l’univers ?

    Je disais aussi dans ma précédente réflexion que l’expansion de l’univers était irréversible et que c’était ce qui provoquerait aussi sa fin. En effet les étoiles et les galaxies s’éloignent inexorablement les unes des autres. Il y eu une époque, la vie n’était pas encore apparue, où les étoile étaient si proches les unes des autres que les nuits n’existaient pas. Le ciel était un immense champ de lumière.

    Il y aura une autre époque, où sans doute, la vie n’existera plus et où les étoiles seront tellement éloignées les uns des autres que les nuits seront noires comme l’encre la plus noire. Dans un futur très, très éloigné, les étoiles n’étant plus soumises aux champs de forces qui aujourd’hui créent l’équilibre de l’univers, elles s’effondreront sur elles même. La matière se désintègrera jusqu’au plus petit atome pour disparaître complètement jusqu’à ne plus exister physiquement et se fondra dans l’Ailleurs. Ainsi l’état final de l’univers sera identique à son état primordial.
    Il aura rendu à l’Ailleurs son Energie et son Information.

    La poésie de l’univers.

    Je me souviens d’avoir lu, un jour, un poème en vers libres qui commence ainsi :

    « Il y eut un temps,
    Avant le commencement de Tout,
    Où il n’y avait qu’AMOUR infini et ESPOIR infini. »

    L’auteur pressentait cette origine car, y a-t-il plus grande Energie que l’Amour et plus grande Information que l’Espoir ?

    Tout ceci n’est que question de mot et de poésie. Cela n’aurait pas fait sérieux de la part des scientifiques s’ils avaient utilisés les mêmes mots que le poète !! Car les scientifiques sont des gens sérieux …
    Mais au final, je trouve que c’est une belle image de ce qu’on pourrait imaginer et appeler le divin.

    Je pourrais même dire que le divin c’est de l’Energie Amoureuse et de l’Information d’Espérance. C’est un joli bain dans lequel se baigne notre univers et nous avec.

    Et ce retour de l’univers à son état initial, réalimentant l’Ailleurs de son énergie et de son information me fait penser à Henri Bergson qui a dit sur son lit de mort : « L’univers est une machine à fabriquer du divin » c’est une très belle pensée de mourant.

    Quelle est la place de l’Homme dans l’univers ? Comme s’interrogeait Teilhard de Chardin.

    La question qu’on peut se poser maintenant c’est : « quelle est la place de l’homme dans l’univers ?» Un accident de parcours ? Une utilité ? Une erreur ?

    Si c’est une utilité, elle n’est pas d’ordre matériel car l’homme ne sert à rien dans le fonctionnement de l’univers. L’univers se débrouille et se débrouillera très bien sans nous.

    Alors qu’est-ce que nous faisons là ? Sommes-nous seulement là pour être porteur de cette drôle de création divine qu’est l’intelligence ? Et quelle est le but de l’intelligence ?

    Est-ce que ça ne serait pas, des fois, une création narcissico-orgueilleuse du divin qui se serait dit : c’est tellement beau et bien fait tout cela qu’il faut que quelqu’un comprenne et m’admire !!!

    Mais non … ! … quoique …


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  • Hubert Monteilhet – Meurtre à loisir

    Montheilhet

    Hubert Monteilhet est un écrivain français né le 10 juillet 1928 à Paris.
    Il s’est fait connaître comme auteur de romans policiers avant de se lancer dans le roman historique.

    Il fut aussi, longtemps chroniqueur gastronomique du journal Sud-Ouest Dimanche.
    Il exploite d’ailleurs la veine gourmande dans des romans qui règlent leur compte à certaines tricheries : le cognac est suivi de près dans « La Part des Anges », le bordeaux dans « Œdipe en Médoc », le vieillissement accéléré des jambons crus dans « Étoiles filantes » et le trafic de viande dans « Le Taureau par les Cornes… »

    Son écriture est incisive et elle est louée par la critique pour son élégance et pour son caractère insolite, chez un écrivain exerçant dans un genre populaire.

    Monteilhet serait « le plus littéraire de tous les auteurs français de romans policiers».

    En effet, les romans d’Hubert Monteilhet ne sont pas des polars classiques qui mettraient en scène des policiers cherchant à résoudre une énigme et à confondre des coupables7, encore moins des romans noirs peignant le monde de la pègre.

    Ce sont plutôt des romans psychologiques, dans lesquels des personnages de la bonne société poussent leurs passions jusqu’au crime, volontairement ou involontairement : « Le coupable est soit un meurtrier occasionnel traumatisé par son acte, soit un être cynique, démoniaque, pervers, qui utilise le crime pour parvenir à ses fins (richesse, vengeance, etc.)»

    Résumé de MEURTRE A LOISIR :

    Immobilisé après un accident de voiture dans la clinique dont il est le propriétaire avec sa femme et un associé, le Dr Simay passe le temps en rédigeant ses souvenirs. Notamment le malentendu de son mariage, c’est ainsi qu’il révèle comment, le jour de son mariage, il se prit de passion pour la sœur de sa femme, un adultère longtemps désiré avant d’être mené à bien et, pour finir, le projet de plus en plus précis d’assassiner sa femme légitime…

    Mais le voyage vers l’horreur est déjà commencé. Une horreur lente, tranquille, et qui vient à son heure. Elle est minutée à loisir par l’auteur, au fil d’une intrigue où truculence, élégance et noirceur composent un cocktail savoureux …

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  • Vous voulez quoi dans votre thé ? De l’aluminium, de l’arsenic du plomb ?

    Thé

    Vous prendrez bien une tasse de plomb ?

    Sur la base de l’article publié par Le Point.fr / le 06/12/2013 à 16:30

    Une étude révèle la présence excessive de métaux toxiques dans la plupart des thés, particulièrement nocifs pour les femmes enceintes ou qui allaitent.

    De l’aluminium, de l’arsenic et du plomb dans le thé ! C’est ce que révèlent des chercheurs canadiens de l’université d’Alberta qui ont mesuré la teneur en métaux lourds de trente thés de toutes sortes : Oolong, noirs, verts, blancs, biologiques ou non, trouvés en supermarché comme en boutique diététique.

    Sept thés sur dix contiendraient en effet trop de plomb pour les femmes enceintes. Infusés trois à quatre minutes, 73 % ont des concentrations supérieures aux recommandations pour les femmes enceintes ou allaitantes. Infusés quinze minutes, ils sont alors 83 % à être impropres à la consommation des futures mamans. Ainsi boire trois ou quatre tasses de thé par jour pour une femme enceinte ou allaitant entraînerait un excès de plomb pour le bébé, véritable poison pour son cerveau. Un enfant ou un foetus est proportionnellement plus vulnérable au plomb qu’un adulte, d’autant que son système nerveux est en plein développement et qu’il a une absorption gastro-intestinale plus importante.

    Le plomb, un fléau de santé

    Une concentration excessive de plomb dans une boisson aussi répandue que le thé a surpris les chercheurs. L’empoisonnement au plomb – ou saturnisme – est un véritable problème de santé publique pouvant entraîner, entre autres, une baisse du QI, des troubles de comportement ou encore de l’épilepsie.

    Face à ce problème mondial, les pays occidentaux ont oeuvré pour réduire la présence du métal incriminé dans les peintures, l’essence ou encore les canalisations d’eau. L’OMS a fixé des doses maximales hebdomadaires tolérables mais, au fil des recherches, ces seuils sont constamment repoussés, car le poison agit même à faible dose. Les scientifiques canadiens de cette étude expliquent que le seuil quotidien à considérer pour un foetus serait de 0,5 microgramme par litre et le seuil acceptable pour un adulte de 15 microgrammes par litre.

    Plus de plomb dans les thés chinois

    Or, avec un litre de thé, soit trois à quatre tasses par jour, le niveau d’exposition varie de 0,1 à 4,39 microgrammes par litre, auquel il faut ajouter le plomb relargué par la tasse en porcelaine ou en émail et la teneur en plomb dans l’eau (ici les chercheurs ont pris de l’eau déminéralisée).
    Ces niveaux sont dangereux pour les femmes enceintes, estiment les chercheurs, et acceptables pour les adultes à condition de faire attention aux autres sources de plomb inévitables au quotidien (eau, autres aliments, certains compléments alimentaires…)

    Selon l’étude, ce sont surtout les thés Oolong chinois qui sont les plus concentrés – la pollution dégagée par les centrales de charbon chinoises pourrait être en cause, cette hypothèse restant à vérifier – suivis des thés noirs ordinaires. Les thés blancs biologiques, d’Inde ou du Sri Lanka présentent, eux, la plus faible concentration en plomb. Mais, d’une manière générale, les thés biologiques ne semblent pas moins pollués en plomb.

    Continuer à boire du thé vert ?

    D’autres métaux sont présents dans le thé : des minéraux bénéfiques comme le calcium, le magnésium, le potassium, le manganèse ou le phosphore, mais aussi d’autres métaux lourds considérés comme toxiques comme l’aluminium, présent à des niveaux trop élevés dans un thé sur cinq.
    Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser trois minutes d’infusion, car, plus le thé infuse, plus sa teneur en aluminium augmente. Il en est de même pour l’arsenic, le cadmium ou le césium, des toxiques retrouvés dans presque tous les thés dans des quantités acceptables mais qui augmentent avec la durée d’infusion. Et, là encore, les thés biologiques ne semblent pas exempts : deux d’entre eux, des thés verts infusés longtemps, figurent parmi les plus pollués en aluminium.
    Ces résultats ne remettent pas en cause les nombreuses vertus du thé vert, soulignent les chercheurs. Bénéfices cardiovasculaires, effets anticancéreux, modulation du diabète ou encore propriétés anti-infectieuses sont largement prouvés à travers de nombreuses recherches.
    Cependant, les femmes enceintes et allaitantes auraient intérêt à suspendre ou à limiter leur consommation pour protéger leur bébé et le reste de la population devrait être vigilant sur le cumul des différentes sources d’exposition au plomb : eau du robinet et récipients utilisés notamment.

    Allez …à votre santé !

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  • Confiture de citre au rhum, vanille, gingembre et badiane.

    Sans titre

    Il est un fruit qui n’a rien, ou « presque » pour lui, il n’est pas beau, il est dur, il est insipide, il est plein de pépins et immangeable cru !
    Mais le « presque » qui lui reste permet de faire une confiture merveilleuse.

    Ce fruit est communément appelée « courge gigerine » ou « courge barbarine » dans le sud de la France, bien qu’elle ne soit pas une courge au sens strict du terme. Chez nous elle porte le nom de citre.
    Sur la rive gauche du Rhône on l’appelle mérévilles qui vient de mereviho en provençal c’est à dire merveille.

    Traditionnellement cette confiture se fait avec des agrumes vous trouverez milles recettes sur le net, comme par exemple en cliquant ce lien .

    Confiture de citre aux agrumes

    Je vous propose une délicieuse variante :

    Ingrédients :
    • Une citre
    • 500 gr de sucre par kilos de citre. On peut descendre à 400 gr mais la conservation est moins longue (50% de sucre est le seuil de conservation longue des confitures)
    • Une gousse de vanille de Madagascar ou de La Réunion
    • Un demi-verre de rhum brun (70 cl)
    • Une étoile de badiane.
    • Une grosse noix de gingembre frais râpé.
    • Le jus d’un citron (avec les pépins dans une mousseline)

    Et si vous ne souhaitez pas utiliser d’alcool (pour quelques mauvaises raisons que ce soit), ce n’est pas un souci, la badiane, la vanille et le gingembre suffisent pour donner une saveur incomparable à cette confiture ! Cependant, avec le rhum c’est divinement mieux. Et n’oubliez pas qu’après cuisson, l’alcool s’est évaporé et il ne reste que le délicat parfum du rhum.
    La recette se déroule sur 3 à 4 jours… La patience est la première vertu du (de la) cuisinier (ère). Le but étant d’avoir des morceaux de fruit confits à déguster à terme.
    D’ailleurs beaucoup de fabricant de fruits confis utilisent la citre qu’ils colorent en rouge, orange, vert et j’en passe avec des colorant plus ou moins (plutôt plus) chimiques.

    Premier jour :

    Préparez la citre, ôtez-lui la peau et les pépins puis coupez-la en petits morceaux.
    citre

    Pesez les morceaux, mettez-les dans une marmite et versez la moitié de leur poids en sucre par-dessus. Remuez et laissez macérer une nuit.
    citre2

    Deuxième jour :

    La citre a rendu son jus au contact du sucre.
    Ajoutez le jus de citron (et ses pépins) la vanille, le gingembre et la badiane.
    Mettez sur feu moyen-fort jusqu’à la première ébullition, puis baissez le feu de manière à ce que seulement de tout petits bouillons persistent.
    Laissez ainsi une heure.
    Remuez de temps en temps puis éteindre le feu, couvrez et laissez refroidir.
    Lorsqu’elle est refroidie (le jour même ou le lendemain) recommencer une cuisson à feu doux pour une heure. (Le principe est le même que pour les fruits confits : chauffer, refroidir, chauffer, refroidir, en baignant toujours dans leur sirop)

    Troisième jour :

    Ajouter le rhum, bien mélanger et recuire jusqu’à ce que votre confiture prenne.
    Vous pouvez voir que votre confiture est prête à sa couleur également : elle prend sa couleur dorée appétissante. De plus les morceaux de fruits sont souples et translucides.
    Versez votre confiture dans des pots préalablement ébouillantés (avec les couvercles), fermez-les puis mettez-leur la tête en bas jusqu’à complet refroidissement.

    citre3

    Faites le plein de cette confiture car il va vous en manquer !!!

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  • SUR LE BIG BANG (Suite…)

    Big bang 4

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. (Suite). Chapitre III

    Résumé des épisodes précédents.

    Je vous renvoie aux articles précédents sur le Big Bang .

    Chapitre I
    Chapitre II

    Je disais donc, l’univers a commencé par un point, une origine, puis un éclatement, une explosion, ensuite une expansion continue de lui-même. Par la physique traditionnelle on sait expliquer tout ce qui s’est passé de nos jours jusqu’au moment de cette explosion primordiale il y a 13.7 milliards d’années.

    Je vous disais que l’on représente traditionnellement l’expansion de l’univers par le schéma ci-après. Bien que l’univers se soit expansé de façon concentrique sur lui-même le schéma montre l’univers à divers époques de son origine jusqu’à nos jours. Ceci ressemble à un cornet de glace ! On appelle cette figure « le cône d’espace-temps » ou encore « le cône de lumière ».
    Big bang 3

    On image, ainsi mieux, le connu : du mur de Planck à aujourd’hui, et l’inconnu : de l’origine jusqu’au mur de Planck et tout ce qui entoure ce cône.

    Au-delà du mur de Planck

    Nous allons nous intéresser, maintenant, à cette période inconnue allant du mur de Planck à l’origine. Des générations de physiciens se sont penchés sur ce sujet et jusqu’à récemment tous étaient persuadés qu’il serait impossible d’aller « regarder » au-delà de ce mur.

    Ce sont les mathématiciens qui ont pris le relais des physiciens. Certains se sont dits : si les lois de la physique n’expliquent pas les phénomènes de cet instant, c’est que ce qui s’y passe n’a rien à voir avec l’environnement physique de l’univers de matière connu.
    Ça semble évident, mais il a fallu quelques générations de chercheurs pour en arriver là.

    Pourquoi les lois de la physique classique n’expliquent plus les phénomènes au niveau du mur de Planck ? C’est qu’à l’instant du Big-Bang l’espace est réduit à un point infiniment petit, la chaleur qui règne est proche de l’infini, l’énergie qui est emmagasinée et qui va exploser est quasi infinie elle aussi. Elle contient déjà l’énergie de l’univers entier, la force qui lie la minuscule boule de matière existante est phénoménale et proche de l’infini, l’écoulement du temps aussi est proche de l’infini, une seconde peut durer une éternité.

    C’est alors, que les mathématiciens prennent la relève des physiciens.

    Par une autre approche, dont je serais incapable du détail des calculs, les mathématiciens sont arrivés à démontrer qu’avant le Big-Bang le temps et l’espace étaient confondus et fluctuants. Intéressant !

    C’est à dire, pour imager, si nous avions pu être présents comme observateurs à cet instant, nous aurions vu nos montres indiquer une heure à un instant, puis un siècle avant, l’instant d’après et sauter mille ans plus tard, revenir en arrière et ainsi de suite.
    Pour l’espace c’est la même chose les distances et les formes fluctuent et se mélangent à l’infini. L’espace ne définit plus une forme et le temps n’est plus chronologique, le tout baigne dans une énergie phénoménale. Tout se mélange dans une grande « soupe ».

    Il semblerait qu’en plus des trois dimensions d’espace et de la dimension de temps qui fluctuent et qui sont identiques et confondues, il y aurait (au moins) une cinquième dimension, difficile à d’écrire et à imaginer pour des êtres qui ne la perçoivent pas. Cependant elle existe et expliquerait notamment ce qu’on appelle en physique « l’effet tunnel » c’est à dire ce qui permet quelque fois à une particule de changer de lieu sans opérer à un transfert physique dans l’espace conventionnel, mais c’est encore une autre histoire passionnante!

    Qu’y a-t-il dans la soupe ?

    J’avais donc dit que juste avant le fameux Big-Bang il y avait « une grande soupe » fabriquant une énergie colossale dans laquelle baignent quatre dimensions d’espace/temps plus une cinquième, toutes les cinq se mélangent et fluctuent sans cesse et grandissent tout comme cette énergie phénoménale qui croît jusqu’à égaler l’énergie de l’univers entier mais réduite dans un point minuscule.

    Cette énergie, dans ces champs fluctuants, va engendrer la matière primordiale et de là va naître l’univers dans une formidable explosion qui va à la fois stabiliser l’espace dans ses trois dimensions classiques, mais aussi le temps en le rendant chronologique à partir de cet instant, comme nous avons l’habitude de le voir (si on peut dire que l’on voit le temps).

    Cette explosion va transformer aussi l’énergie accumulée en plusieurs forces qui régissent aujourd’hui l’univers : la force de la gravitation (qui équilibre les astres et les étoiles entre eux et qui fait que les pommes tombent des arbres) la force électromagnétique (qui retient les électrons autour du noyau de l’atome) et les deux forces atomiques (qui stabilisent les noyaux des atomes).

    Il me plait à remarquer à ce stade de l’histoire, que l’apparition de l’univers ressemble beaucoup à l’apparition de la vie sur terre. En effet, c’est aussi dans une « grande soupe » dans l’océan primordial balayé par des tempêtes terribles et sous des orages déversant des énergies électriques monstrueuses que ce brassage a engendré les premiers groupements d’atomes et la formation des premières molécules qui donnèrent la vie.

    Si tout ceci, a une origine divine, quel manque d’imagination dans les scénarii du créateur !!

    …à suivre…

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  • EXPOSITION A ST MARCEL DE CAREIRET

    Fiancée de P
    « La Fiancée de pégase » de Daniel Polliand.

    Ce Week-end dernier, la mairie de St Marcel de Careiret avait organisé une exposition des «œuvres» des artistes locaux.

    Cette exposition a réuni près d’une quinzaine d’artistes présentant des œuvres d’une grande qualité et dans des domaines très variés.

    On a pu ainsi admirer des peintures, des gravures, des sculptures et aussi des bijoux, des cartonnages, des patchworks, de la ferronnerie ainsi que de la poterie et même de la bière artisanale.

    Cette exposition qui a reçu la visite d’un nombreux public, s’est déroulée dans une ambiance joyeuse et très conviviale, nous avons même eu droit à un récital d’harmonica !

    Expo La salle d’exposition dans un moment de calme.

    Tous les artistes attendent avec impatience l’année prochaine pour présenter leurs nouvelles œuvres et souhaitent à tous de joyeuses fêtes de fin d’année.

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  • •• SAINT-OUEN’S BLUES – RAYMOND QUENEAU

    Quenaud

    Un petit poème de Raymond Queneau qui peut être écouté en musique …

    Musique : Paul Arrimi
    Interprète : Les Garçons de la rue

    SAINT-OUEN’S BLUES. Cliquer le titre pour écouter.

    Un arbre sur une branche
    Un oiseau criant dimanche
    L’herbe rase par ici

    Des godasses pas étanches
    Très peu d’atouts dans la manche
    Une sauce à l’oignon frit

    Un phono sur une planche
    Un accordéon qui flanche
    Des chats des rats des souris

    Un vélo coupé en tranches
    Un coup dur qui se déclenche
    Des voyous des malappris

    Un vague vive la Franche
    Par un Auvergnat d’Avranches
    Les Kabyles les Sidis

    La putain qui se déhanche
    Un passant séduit se penche
    C’est cent sous pour le chéri

    Des cheveux en avalanche
    Des yeux non c’est des pervenches
    Belles filles de Paris

    Ma tristesse qui s’épanche
    La fleur bleue ou bien la blanche
    Et mon cœur qu’en a tant pris

    Et mon cœur qu’en a tant pris
    À Saint-Ouen près de Paris

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  • LES JARDINS DE LUMIERE – Amin Maalouf

    le jardin de lumiere

    L’auteur Amin Maalouf

    Il est né le 25 février 1949 à Beyrouth, c’est un écrivain franco-libanais. Il est élu à l’Académie française en 2011
    Il obtient en 1993 le prix Goncourt pour « Le Rocher de Tanios », qui a pour décor les montagnes libanaises de son enfance.

    C’est un humaniste.
    Amin Maalouf est convaincu que l’on peut rester fidèle aux valeurs dont on est l’héritier, sans pour autant se croire menacé par les valeurs dont d’autres sont porteurs.

    LES JARDINS DE LUMIERE

    C’est la biographie romancée du prophète Mani qui, à bien des égards, n’a rien à envier à Jésus Christ et autre Mahomet.

    Lorsqu’on emploie les mots « manichéen » ou « manichéisme », on songe rarement à Mani, peintre, médecin et philosophe oriental du IIIe siècle, que les Chinois nommaient « le Bouddha de lumière » et les Egyptiens « l’apôtre de Jésus ».
    Bien loin des jugements tranchés et sans appel auxquels on l’associe, sa philosophie tolérante et humaniste visa à concilier les religions de son temps. Elle lui valut les persécutions, le supplice, la haine. Mille ans après, l’accusation de manichéisme conduisait encore les Albigeois au bûcher…

    Nul mieux qu’Amin Maalouf ne pouvait raconter l’aventure de cette existence hors du commun.
    Aujourd’hui qui dit manichéisme oppose le principe du bien et celui du mal. Le terme manichéen est employé aujourd’hui dans un sens péjoratif.

    Comment Mani, fondateur de cette philosophie tolérante et humaniste qui visait à concilier les religions, a-t-il pu être trainé dans la boue, haï, rejeté, torturé, supplicié, tué et surtout comment sa doctrine à priori bonne a-t-elle pu tomber dans l’oubli et mener au bûcher les cathares qui y adhéraient?

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  • Les dessous des fast-foods ne sont pas très ragoûtants.

    FastFood1

    Source : Le HuffPost Publication du : 21/11/2013

    8 Américains sur 10 mangent dans un restaurant rapide au moins une fois par mois. Et un sur deux, une fois par semaine.
    Avec 263 944 fast-foods en 2012, le moins qu’on puisse dire, c’est que les Américains en raffolent. Ce serait peut-être moins le cas s’ils avaient en tête les images repérées par le HuffPost américain lorsqu’ils franchissent la porte de leur restaurant préféré. Peut-être …

    Rassurez-vous la France n’est pas en reste, ce qui suit va probablement vous intéresser.

    En effet la France est le deuxième marché du fast-food dans le monde. Les ventes de ce secteur ont explosé depuis 2004, de 74%. En 2012, le marché de la restauration rapide a représenté 34 milliards d’euros de vente !!!

    Lire aussi:

    Cliquer ici « Le fast-food est le nouveau leader de la restauration en France »

    Cliquer ici « Les ingrédients de certains nuggets de poulet ne vont pas vous plaire »

    ENTRONS DONC DANS LE VIF DU SUJET

    Un délicieux sandwich aux œufs de Subway

    FastFood2

    Si seulement ce n’étaient que des œufs reconstitués !!! Et je vous épargne le mode de fabrication …

    FastFood3

    David DiSalvo, qui écrit dans « Forbes » (célèbre magasine économique américain) , a enquêté sur ces œufs.

    En fait, ils seraient une étrange mixture d’oeufs et… de « mélange d’oeufs » : de la glycérine, un solvant qu’on trouve dans des crèmes de rasage, un peu de silicone…
    En France, Subway ne propose pas de formule petit déjeuner. Pas de sandwiches aux œufs à l’horizon, donc. Mais ce même David DiSalvo explique que les oeufs de McDonald’s ne sont pas forcément meilleurs. Ils seraient pasteurisés avec du phosphate de sodium, de l’acide citrique, et d’autres conservateurs, qui empêchent la moisissure.
    Beaucoup de restaurateurs français utilisent ce type « d’œufs en tube ».

    Mmmmh, les bons McNuggets pour les enfants.

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    Sauf qu’en fait…

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    Le « poulet » est en fait un mélange pas très ragoûtant d’os, de carcasse de ce qui reste d’un poulet. C’est ce qui s’appelle de la « viande séparée mécaniquement ». Sur cette photo, c’est un chef cuisinier, Jamie Oliver, qui a décidé de créer cette mixture rose pour montrer à quoi ça ressemble, en théorie.

    Sur le site Reddit, l’utilisateur du nom de « Dfunkatron », qui revendiquait être un ancien employé de McDonald’s, a raconté une histoire un peu terrifiante…

     » […] J’ai accidentellement laissé un sac entier d’environ 100 nuggets de poulet sur un comptoir pendant bien trop longtemps. Ils ont fondu. Une sorte de flaque liquide. Je n’ai jamais compris pourquoi. Mais ils étaient complètement indiscernables des nuggets que je connaissais. »

    Rassurez-vous, au sein de l’Union européenne, les viandes séparées mécaniquement sont normalement interdites …
    ouais … ?

    Les bons Tacos !

    Un taco « Doritos Locos » de Taco Bell, une chaîne à thème mexicain

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    La viande, avant qu’elle n’aille dans ce taco

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    Ce truc qui ressemble à du pain d’épice, c’est de la viande en sac. En 2011, un scandale avait frappé Taco Bell: leur viande ne serait constituée que de 36% de bœuf. Depuis, la controverse a pris fin mais ils reçoivent toujours leur viande enrobée dans du plastique. De quoi douter de la qualité.

    Un bon McRib

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    Et la façon dont McDonald’s la reçu …

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    Le McRib est un hamburger à base de côte de porc, qui était en édition limitée. Il a créé la polémique lorsqu’un utilisateur du site Reddit a posté l’image ci-dessus, qui montre à quoi ressemble la viande de ce burger lorsqu’elle est congelée. Heureusement pour vous, ce hamburger n’est vendu qu’aux États-Unis et Canada. Ouf !

    Essayons avec quelque chose de plus sain: une salade

    Mais la salade est un peu chimique …

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    La plupart des fast-foods, indique le HuffPost US, ne donnent pas la liste exacte des ingrédients.
    Pour garder les feuilles de salade bien croustillantes, du propylène glycol serait ajouté.
    Ce produit est considéré comme étant sans danger … mais peut être trouvé dans des antigels ou des lubrifiants. Ici, une salade de Burger King, qui devrait revenir en France prochainement.

    Et n’oublions pas qu’en France, dans toutes les cantines, la salade est passée à la Javel avant d’être servie.

    La sauce tomate

    Mais cette sauce peut contenir des asticots et des mouches…

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    Dans un communiqué, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), explique qu’il est « acceptable » pour les sauces de contenir, dans 100 grammes « 30 œufs de mouche ou plus » et « un asticot ou plus » !!!
    Impossible de le remarquer, mais quand même…

    Les frites que tout le monde adore

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    Et voici à quoi elles ressemblent après avoir séjournée trois ans dans un bocal hermétique.
    A gauche les frites McDonald’s, à droite les frites KFC.
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    (Credit: Imgur/atopiary)

    Ces frites de McDonald’s et de KFC ont été placées dans ces pots bien étanches en 2008.
    La photo a été prise en 2012. On voit que les frites de McDonald’s n’ont pas l’air d’avoir pris une ride.
    Et pour cause, elles seraient pleines de conservateurs.

    Marion Nestle, présidente d’un programme d’études sur la nourriture, explique que McDo a dû utiliser une quantité considérable de propanoate de sodium pour éviter la moisissure.

    Et le plus classique: le hamburger de chez McDonald’s.

    Source : Un hamburger toujours intact 14 ans après sa fabrication. Publié le 24-04-2013 par Le Nouvel Observateur.

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    Toujours le même 14 ans plus tard, quelle chance !!!!

    Un américain a retrouvé dans une poche de son manteau un hamburger de McDonald’s qu’il avait acheté en 1999. Et surprise, le sandwich n’a pas pris une ride.

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    Le hamburger de McDonald’s le plus vieux du monde !
    David Whipple, un américain de l’Utah a fait une étrange découverte dans une des poches de son manteau : un hamburger acheté en 1999 dans un fast food McDonald’s. Et 14 ans après, le sandwich n’a pas bougé. Aucun signe de moisissure, aucune odeur, seul le cornichon a visiblement souffert du temps et s’est décomposé.

    Interrogé par l’émission « The Doctors », David Whipple confie avoir simplement oublié son hamburger dans sa poche de manteau pour montrer à ses amis comment fonctionnaient les enzymes.
    « Je désirais montrer à des personnes de mon entourage comment était le travail des enzymes et je pensais que le hamburger était un support idéal. Alors je l’ai gardé un mois… puis je l’ai oublié », raconte-t-il.

    Au-delà de cet oubli, le plus surprenant est le fait que le sandwich soit encore intact, 14 ans après sa confection. L’absence de signe de moisissure, comme celle de champignon interpellent, et montrent que les effets naturels de la décomposition du sandwich ne sont pas respectés.

    Pourquoi ?

    Selon certains spécialistes, cette expérience illustre les dérives des chaînes de restauration rapide. En effet, ces dernières ajouteraient des substances pour éviter que les ingrédients ne moisissent.

    Et ne me dites pas « On s’en fout ce n’est pas grave !!! »
    Parce que ça concerne la santé de vos enfants et vous en êtes RESPONSABLE !
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    Allez ! Bon appétit à ceux qui persistent !

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  • Connaissez-vous le PATOTTO ?

    Tout le monde connaît le risotto.

    Du riz nacré dans une matière grasse, arrosé d’un peu de vin blanc puis, cuit petit à petit dans un bouillon qui est ajouté au fur et à mesure : voici la définition la plus simple du risotto, célèbre préparation italienne qui a quasiment fait le tour du monde.

    Mais connaissez-vous le PATOTTO ?

    C’est très bon et très facile à cuisiner et ça peut être servi en plat unique.
    Comme le risotto on peut décliner la recette avec une infinité de composants, aux légumes, aux fruits de mer, au lard, au fromage et même à la truffe ! Ou un mélange d’un peu de tout suivant l’inspiration et l’état du frigo …

    Voici par exemple : Patotto aux moules calamars, crevettes

    Il nous faut pour quatre personnes :

      – Des pâtes, comptez 80 à 100 gr de pâtes crues par personne.

    C’est plus facile avec des petites pâtes, genre coquillette …
    patotto1

    Ou monschels alsacienne.
    patotto2

      – 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
      – 1 verre de vin blanc sec
      – ¾ de litre de bouillon de légumes ou de poule (si vous utilisez un bouillon cube évitez si possible le glutamate et autres poisons. Je garde toujours les bons bouillons comme par exemple après un pot au feu, je le mets dans des gobelets en plastique et hop au congélateur. Ça permet de sortir juste les quantités nécessaires).
      – 1/2 oignon ou une échalote émincée.
      – 200 gr de calamars en rondelles (pourquoi pas des congelés)
      – 150 gr de moules décortiquées (si elles sont fraiches, mettez leur jus avec le bouillon de cuisson des pâtes)
      – 150 gr de crevettes décortiquées
      – Une poignée d’haricots verts coupés en petits tronçons.
      – 10 cl de crème fraiche entière liquide.
      – Sel et poivre du moulin (attention si le bouillon est salé …)

    Préparation
    Faire chauffer le bouillon
    Mettre l’huile d’olive dans une cocotte ou une large casserole, et y faire revenir l’oignon et les calamars pendant 5 à 10 mn à feu vif en remuant.
    Ajouter les haricots verts, les moules et les crevettes. Régler le feu doux.

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    Ajouter les pâtes crues et remuer constamment pendant 2 mn, afin que le gras les enrobe.
    Verser le vin blanc sec, remuer.
    Ajouter une louche de bouillon afin qu’il recouvre à peine les pâtes. Attendre que l’absorption se fasse lentement, en remuant fréquemment. Puis rajouter du bouillon petit à petit dès que c’est absorbé.

    patotto4

    Lorsqu’il n’y a plus de bouillon, goûter. Si les pâtes sont moelleuses tout en étant fermes, c’est prêt à servir (sinon, rajouter un peu de bouillon jusqu’à obtention de la consistance souhaitée).

    Assaisonner si nécessaire.

    Ajouter la crème fraiche. Si l’on aime, une petite persillade aillée complète bien la préparation.

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  • Et avant le Big Bang … (suite)

    Big bang 2
    Nébuleuse de la rosette

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. (Suite). Chapitre II

    Donc, résumé de l’épisode précédent :

    Je posais les questions : « Qu’y avait-il avant ? » et « Qu’y a-t-il au-delà ? ». J’en suis venu à parler du divin, je vous renvoie au premier article sur le Big Bang, en cliquant ici

    Pour essayer de répondre à ces questions il faut s’approcher au maximum de l’origine pour essayer de « voir de l’autre côté » !

    C’est quoi l’univers ?

    Nous savons aujourd’hui, que contrairement à ce que l’on croyait autrefois, l’univers n’est pas infini. Ces milliards de milliards d’étoiles, au-dessus de nos têtes, ne s’étendent pas à l’infini.
    Il y a un univers de matière dont nous faisons partie, qui certes est plus qu’énorme, mais pas infini. Comme on le sait maintenant il y a donc eu un commencement, il y a 13,7 milliards d’année et sans aucun doute il y aura une fin.
    Si nous pouvions observer cet univers de l’extérieur nous verrions comme une « sphère » immense qui s’est expansée pendant 13,7 milliards d’année à la vitesse de 300 000 km par seconde. C’est énorme, mais cela a une limite, c’est fini.

    C’était séduisant, autrefois, de se dire l’univers est infini. Il y avait un Tout infini dont nous faisions partie et ce Tout, finalement, était le divin. Manque de bol, le tout en question a un commencement et une frontière extérieure qui est en expansion.
    Alors fatalement, on peut se demander en terme de temps : qu’est-ce qu’il y avait avant, et en terme d’espace : qu’est-ce qu’il y a au-delà ?

    Une première hypothèse qui s’est avérée fausse.

    J’envisageais précédemment l’hypothèse scientifique, que cet univers en expansion pourrait un jour atteindre un point d’équilibre puis se re-contracter sur lui-même jusqu’à un point infiniment petit, contenant tout, pour repartir en un Big-bang et tout recommencer. Une respiration divine en quelque sorte.

    Re-manque de bol les dernières découvertes dans ce domaine tendraient à démontrer que l’expansion est irréversible et c’est ce qui provoquera aussi la fin. Ce sont des théories scientifiques, bien que démontrées, elles peuvent évoluer …

    Plus on regarde loin dans l’espace plus on regarde tôt dans le temps

    Il faut ici remarquer que l’univers étant en perpétuel extension et étant parti d’un point, ce qui s’est passé et formé en premier, a commencé à s’éloigner du centre d’origine il y a 13.7 milliards d’année, c’est donc ce qui est le plus loin et c’est aujourd’hui à la périphérie de l’univers.
    C’est pourquoi les scientifiques ont l’habitude de dire « plus on regarde loin dans l’espace plus on regarde tôt dans le temps». C’est d’ailleurs ce qui a permis la découverte du Big-Bang. Il y a, à la périphérie de l’univers, le rayonnement fossile de cet instant : un écho d’onde radio que l’on peut capter dans toutes les directions de l’univers. C’est cet écho que capte, par exemple, un téléviseur et qui apparaît sous forme de petits points blancs lorsqu’il est allumé et qu’aucune chaîne n’est sélectionnée.

    L’Origine de l’univers.

    Avant de reparler de l’au-delà de l’univers, je vais revenir vers l’origine.
    Les scientifiques ont su reconstituer le scénario de nos jours jusqu’à quelques milliardième de seconde après le Big-Bang. Sachant qu’à cet instant, il y avait déjà quelque chose, le point d’origine n’est donc pas le Big-Bang. L’origine est avant l’expansion. Mais toutes les lois et les connaissances de la physique qui régissent l’univers de matière dont nous faisons partie, du plus grand au plus petit élément, ne pouvaient résoudre le problème de l’avant Big-Bang.
    Les lois de la physique se heurtent à ce qu’on appelle le mur de Planck, du nom d’un physicien qui a été un des premiers à mettre ces phénomènes en évidence.

    Je résume donc : l’univers a commencé par un point, une origine, puis un éclatement, une explosion, ensuite une expansion continue de lui-même. Par la physique traditionnelle on sait expliquer tout ce qui s’est passé de nos jours jusqu’au moment de cette explosion primordiale.

    On représente traditionnellement l’expansion de l’univers par le schéma ci-après. Bien que l’univers se soit expansé de façon concentrique sur lui-même le schéma montre l’univers à divers époques de son origine jusqu’à nos jours. Ceci ressemble à un cornet de glace ! On appelle cette figure « le cône d’espace-temps » ou encore « le cône de lumière ».

    Big bang 3

    On image, ainsi mieux, le connu : du mur de Planck à aujourd’hui, et l’inconnu : de l’origine jusqu’au mur de Planck et tout ce qui entoure ce cône.

    Ca va, ce n’est pas trop « prise de tête »? Suite au prochain N° ….la semaine prochaine
    « Le soupçon de l’existence d’une ou plusieurs autres dimensions »
    .


  • Demain, mangera-t-on encore du miel français ?

    Miel1

    Cette année, mangez du miel d’été : tilleul, fleurs et châtaignier

    « La France est déficitaire en miel depuis plus d’une décennie.

    Bon an mal an, les Français mangent 40 000 tonnes de miel. Une demande stable que les apiculteurs français comblent de moins en moins. Les chiffres sont éloquents. En quinze ans, la quantité de nectar français a été divisée par deux, passant de 33 000 tonnes en 1995 à 16 000 tonnes l’an dernier. Un triste record, « et cette année, le bilan sera encore plus mauvais ».

    Logique puisque entre un tiers et la moitié de la récolte a normalement lieu au printemps et le printemps a été catastrophique.

    Résultat, les prix ont beaucoup grimpé cette année. Parfois jusqu’à 20% de plus lors de la vente en gros et jusqu’à un euro par pot de plus que l’an dernier.

    Aux consommateurs qui veulent tartiner local, négociants et apiculteurs conseillent les miels d’été : châtaignier, fleurs et tilleul. Car au début du mois de juillet, les récoltes ont repris.

    Oui mais après ? Dans les années à venir si la chute de production se poursuit,

    « le risque c’est que les supermarchés ne parviennent plus à s’approvisionner et que nos produits soient déréférencés »
    estime François Servel, président de la coopérative Provence miel.

    En clair, le miel français pourrait ne plus avoir sa place en rayon. Pour l’instant, E.Leclerc et Carrefour, les distributeurs contactés, ne s’avancent pas. Leur mutisme n’est pas pour rassurer :

    « L’économie n’aime pas le vide, quand les récoltes de miel français baissent, les importations compensent. »

    Miel2

    ATTENTION. Evitez les miels frauduleux, voire les miels artificiels.

    Sur les étals, les miels d’eucalyptus, d’oranger, de citronnier ou encore d’acacia hongrois remplacent peu à peu les pots de production française. Sans que la précision soit toujours annoncée.

    En mai dernier, le Centre d’études techniques apicoles de Moselle (Cetam), seul laboratoire français indépendant de contrôle du miel, a révélé que 10% du miel vendu comme français était frauduleux, c’est-à-dire mal étiqueté.

    Pire encore, le cas du miel artificiel. En Chine, premier pays producteur mondial de miel, du sirop sucré et coloré serait vendu comme du miel sans jamais avoir vu d’abeilles. Parmi les autres nectars chinois
    « vendus en France à des prix défiants toute concurrence » selon le Cetam, beaucoup sont « adultérés, c’est-à-dire coupés avec des sirops de différentes origines ».

    Avec une production de 300 000 tonnes par an, la Chine est devenue le numéro 1 mondial du miel. Une partie de cette « rivière » s’écoule en France, où la production locale a été divisée par deux en quinze ans du fait, notamment, de l’impact des pesticides.
    C’est ainsi que, sur les 40 000 tonnes que les Français consomment chaque année, 25 000 tonnes sont importées de Chine. Une bonne partie de ce miel transite par Hambourg, en Allemagne, où le miel est parfois réétiqueté «UE»voire « origine France ».

    La supercherie ne passe pas forcément inaperçue. « Ce pot, dit Paul Schweitzer, le directeur du Cetam, est étiqueté « origine UE », or on y trouve des traces de pollen de théier : ce miel a donc très certainement été produit en Asie. »
    Des miels d’autres provenances font aussi l’objet de manipulations comme les miels d’acacia de Hongrie, Bulgarie, Roumanie et Pologne.

    Ajout de sucre

    Les fraudes ne se limitent pas au réétiquetage. On peut aussi ajouter du sucre. Or, si un décret de 2003 prévoit qu’un miel commercialisé ne contienne pas plus de 5 % de saccharose, glucose ou fructose, il ne dit rien du maltose, un sucre fabriqué à partir d’amidon de céréales, souvent de maïs (transgénique).
    Quand les prix du miel vont de 1,50 € à 10 € le kilo, « cela peut donc devenir très avantageux de transformer son origine ou d’en remplacer une partie par un mélange d’eau et de sucre », explique Paul Schweitzer.

    L’administration chinoise n’est pas dupe

    La Télévision Centrale chinoise a révélé un nouveau scandale de tromperie alimentaire dans un pays déjà frappé par le scandale des faux œufs, du faux bœuf, du faux tofu … le faux miel.

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    Photo: apiculteur récoltant du vrai miel dans la zone du lac Qinghai (REUTERS).

    HONG KONG – La Police du district de Hechuan, dans la Province de Chongqing, a découvert un site de production de faux miel, et a ainsi confisqué 500 kilos du produit, selon la télévision publique en début de semaine. Le sujet est devenu viral en Chine et faisait la une de tous les quotidiens ce mercredi.
    « Le miel artificiel a une odeur chimique avec une légère odeur sucrée et fruitée, alors que le vrai miel a une odeur subtile de fleurs », indiquaient des articles.

    « Pour reconnaître du faux miel, on peut en placer une cuillerée sur une feuille de papier blanc. S’ il ne reste pas en place et coule trop rapidement, il contient de l’eau ou du sucre de canne. Une autre méthode consiste à faire bouillir un peu d’eau, et ajouter un peu de miel à l’eau chaude, il faut ensuite laisser refroidir, puis ajouter une ou deux gouttes de vin jaune de riz. Si une réaction chimique se produit, et que la mixture tourne au bleu, au rouge ou au violet, vous pouvez être sûr que le miel contient de la farine », expliquait un autre quotidien ce mercredi.

    « Maintenant, pour être chinois, il faut être expert en sûreté alimentaire », indiquait un utilisateur sur Weibo ce mercredi. « Nous devrions tous avoir un Prix Nobel de Chimie », précisait un autre utilisateur.

    La découverte de ce faux miel, qui cependant ne contient aucun ingrédient dangereux pour la santé selon la CCTV (sic), a été découvert lors d’un raid de la police le 2 Avril dernier. 38 pots pleins de cette mixture composée essentiellement de sucre, d’eau, de poudre d’alun et de colorants, ont été découverts et confisqués.

    Ce groupe produisait du faux miel depuis 2010, le vendant 40 à 60 Yuans le kilo, pour une production lui revenant à 10 Yuans du kilo. Le miel de Hechuan est très fameux en Chine, et la richesse des fermiers de la région provient du miel. Les contrevenants ont exploités cette réputation.

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  • AURA CABANA est prête à vous recevoir

    AuraCabana

    AURA CABANA est opérationnelle à La Fumade de St André d’Olérargues ! La cabane n’attend plus que vous !
    Allez vite visiter le site AURA CABANA, et retenez votre place …

    Adresse : La Fumade 30330 St ANDRE d’OLERARGUES téléphone : 04 66 82 62 75

    Jugez plutôt par vous même :
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  • « La mélancolie c’est le bonheur d’être triste ». Victor Hugo

    Hugo

    Guitare paru dans le recueil de poèmes Les Rayons et les ombres écrits après 1830 et que Victor Hugo publia en 1840.
    A écouter éventuellement, chanté par Georges Brassens

    Gastibelza, l’homme à la carabine,
    Chantait ainsi:
    ” Quelqu’un a-t-il connu doña Sabine ?
    Quelqu’un d’ici ?
    Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
    Le mont Falù.
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou !

    Quelqu’un de vous a-t-il connu Sabine,
    Ma señora ?
    Sa mère était la vieille maugrabine
    D’Antequera
    Qui chaque nuit criait dans la Tour-Magne
    Comme un hibou … –
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou !

    Dansez, chantez! Des biens que l’heure envoie
    Il faut user.
    Elle était jeune et son œil plein de joie
    Faisait penser
    À ce vieillard qu’un enfant accompagne
    jetez un sou ! …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Vraiment, la reine eût près d’elle été laide
    Quand, vers le soir,
    Elle passait sur le pont de Tolède
    En corset noir.
    Un chapelet du temps de Charlemagne
    Ornait son cou …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Le roi disait en la voyant si belle
    A son neveu : Pour un baiser, pour un sourire d’elle,
    Pour un cheveu,
    Infant don Ruy, je donnerais l’Espagne
    Et le Pérou !
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Je ne sais pas si j’aimais cette dame,
    Mais je sais bien
    Que pour avoir un regard de son âme,
    Moi, pauvre chien,
    J’aurais gaîment passé dix ans au bagne
    Sous le verrou …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Un jour d’été que tout était lumière,
    Vie et douceur,
    Elle s’en vint jouer dans la rivière
    Avec sa sœur,
    Je vis le pied de sa jeune compagne
    Et son genou …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
    De ce canton,
    Je croyais voir la belle Cléopâtre,
    Qui, nous dit-on,
    Menait César, empereur d’Allemagne,
    Par le licou …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe !
    Sabine, un jour,
    A tout vendu, sa beauté de colombe,
    Et son amour,
    Pour l’anneau d’or du comte de Saldagne,
    Pour un bijou …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Sur ce vieux banc souffrez que je m’appuie,
    Car je suis las.
    Avec ce comte elle s’est donc enfuie !
    Enfuie, hélas !
    Par le chemin qui va vers la Cerdagne,
    Je ne sais où …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    Me rendra fou.

    Je la voyais passer de ma demeure,
    Et c’était tout.
    Mais à présent je m’ennuie à toute heure,
    Plein de dégoût,
    Rêveur oisif, l’âme dans la campagne,
    La dague au clou …
    Le vent qui vient à travers la montagne
    M’a rendu fou !

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  • Poisson farci aux herbes et cuit au four.

    Saumon 1

    Si vous avez la chance de trouver un saumon de bonne origine, sauvage ou bio, pas trop chargé en antibiotiques… Evitez les saumons de la Baltique qui est une mer fermée très polluée.

    On peut aussi faire la recette avec n’importe quel autre gros poison : turbot, dorade, loup etc.

    Une belle présentation avec un poisson entier, une facilité de réalisation, et un résultat très gourmand avec la sauce onctueuse.
    Un rizotto crémeux accompagne très bien ce plat, des pommes de terre vapeur aussi.

    Saumon 2

    Il nous faut pour le poisson :

    • Un poisson entier en deux filets
    • Quelques branches de coriandre fraîche
    • Quelques sommets de céleri branche.
    • Quelques pointes de fenouil
    • 3 belles gousses d’ail
    • 2 échalotes
    • Fleur de thym
    • 2 fromages blancs type St Moret
    • 2 cuillérées de crème fraiche épaisse
    • Huile d’olive
    • Sel, poivre

    Pour la sauce :
    • 2 échalotes hachées fin
    • 33 cl de vin blanc
    • 1 jaune d’œuf
    • 10 cl de crème liquide
    • 60 gr de beurre ramolli à la température de la pièce
    • Sel, poivre

    Préparer la farce du poisson :
    Mixer ensemble la coriandre fraîche, le céleri branche, les pointes de fenouil, les gousses d’ail, les échalotes.
    Ajouter la fleur de thym.
    Incorporer les 2 fromages blancs et les 2 cuillérées de crème fraiche épaisse.
    Saler poivrer. Bien mélanger le tout.

    Etaler un filet du poisson sur une feuille de papier de cuisson,
    Saler la chair puis étaler uniformément la farce tout au long du filet.

    Saumon 3

    Saler la chair de l’autre filet et avec recouvrir le premier.
    Avec une ficelle, attacher le poisson comme un rôti.
    Ne pas trop serrer, la chair de poisson est délicate.

    Saumon

    Cuisson du poisson :

    Préchauffer le four à 240°C chaleur traditionnelle.
    Déposer le poisson sur la lèchefrite du four en le soulevant à l’aide du papier cuisson préalablement badigeonné d’huile d’olive, badigeonner aussi le dessus du poisson avec de l’huile d’olive et enfourner pour 25 minutes maximum. Attention le poisson trop cuit est sec et farineux. Il vaut mieux un peu cru que trop cuit.
    Sortir le poisson du four, le couvrir avec un papier alu et laisser reposer 10 minutes.

    Préparation de la sauce :

    La sauce est plus longue à préparer qu’il ne faut de temps au poisson pour cuire, donc il faut la démarrer avant de mettre le poisson au four.
    Mettre les échalotes hachées très fin dans une casserole avec les 33 cl de vin blanc.
    Porter à ébullition et laisser cuire à feu très, très doux au moins 45 mn. Jusqu’à ce qu’il n’y ait pratiquement plus de liquide.
    Incorporer, en fouettant, le beurre par morceaux toujours sur le feu très doux.
    Ajouter alors, la crème puis le jaune d’œuf, saler, poivrer.

    Attention cette sauce ne se réchauffe pas car elle risque de se décomposer.

    Servir le poisson avec la sauce.

    Rillettes de poisson pour l’apéro

    Si vous avez levé les filets vous-même, ou si vous avez réclamé au poissonnier la tête et les arêtes, vous pouvez faire des rillettes de poisons. C’est très bon sur des toasts à l’apéritif.

    Mettez à cuire la tête et les restes de poisson dans une casserole d’eau salée avec des herbes dites « de Provence ». Portez à ébullition pendant une dizaine de minutes. Evitez les courts bouillons du commerce plein de glutamate et autres cochonneries que l’industrie agroalimentaire se croit obligée d’ajouter.
    Lorsque c’est cuit et refroidi, récupérez toute la chair, ajoutez-y deux cuillères à soupe de crème fraiche entière. Saler si nécessaire et bien poivrer. Une pointe de vrai safran en plus c’est très bien.
    Il n’y a plus qu’à tartiner des toasts de pain grillé.

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  • Et avant le Big Bang …

    Big bang 1
    La nébuleuse Hélix ou NGC 7293 vue par le télescope spatial Spitzer.

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. INTRODUCTION

    Je vous propose une réflexion sur l’origine de l’univers et un peu plus…

    Je réclame toute votre attention, c’est du lourd !!

    Pour ne pas vous lasser, j’espère, et faciliter la lecture, je vais diviser cette réflexion en plusieurs articles. La digestion sera plus aisée !

    Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Qu’y avait-il avant ?

    Quand j’aborde ce genre de questions avec quelqu’un, les réactions sont de deux types et elles sont indépendantes de la croyance de chacun.

    On retrouve dans le même camp ceux que je qualifierais : «d’esprit terre à terre». Croyants ou non croyants, les deux répondent : « qu’est-ce que ça peut bien te faire de savoir qu’est-ce qu’il y avait avant ? On s’en fout ! »
    Ça permet à ceux qui croient en quelque-chose de ne pas se faire mal à la tête par rapport à ce qu’on leur a mis dedans : « ne me pose pas de question.» Et ça permet à ceux qui ne croient en rien de ne pas ébranler leurs certitudes : « ne me pose pas de question.»

    Après, l’autre camp, aussi composé de croyants ou non croyants, que je qualifierais : «d’esprits en interrogation». Ceux-là aimeraient bien savoir, comme moi, ce qu’il y a au-delà des étoiles.

    Il y a des scientifiques qui ont perdu la raison à passer leur vie à chercher ce qui pouvait y avoir avant ce fameux Big-Bang.

    On s’approche là de l’image voire de l’existence même du divin.

    Petite digression sur le divin.

    Pour moi le divin c’est Tout. Nous baignons dans le divin nous sommes aussi le divin.
    Nous sommes, à la fois, l’eau et les baigneurs. Tout ce qui est : de l’univers aux êtres vivants, du néant qui était jusqu’au néant qui sera. Le divin c’est aussi : le meilleur et le pire, c’est le beau et le laid, c’est le bien et le mal. Si le divin n’est pas tout ça en même temps, c’est qu’il y a autre chose qui est tout ce que le divin n’est pas, et s’il y a autre chose le divin n’est plus le Tout, donc ce n’est pas le divin.
    Et on se mord la queue.

    Il y a, sans doute, des degrés de qualité dans le divin, des niveaux supérieurs et des niveaux inférieurs, c’est sans doute, aussi pourquoi, certains d’entre nous cherchent à s’élever vers les niveaux supérieurs, vers le meilleur, le beau, le bien.

    Peut-être est-ce le but de notre existence : « embellir le divin » . Vaste programme.

    Cette notion de Tout qui nous englobe est la notion de Dieu que je trouve la plus évidente mais pour laquelle j’ai toujours eu du mal à comprendre et admettre la notion de prière.
    Autant on peut prier quelqu’un, une entité, un saint mais on ne peut pas prier le Tout. Je ne comprends pas ceux qui arrivent à prier, à s’adresser au divin sans le considérer comme une personnalité. Et pourtant quasiment toutes les religions monothéistes recommandent la prière. Ou alors c’est une simple satisfaction intellectuelle dont la ferveur agit sur l’inconscient jusqu’à l’influencer. Peut-être aussi.

    Suite au prochain N° … la semaine prochaine.

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  • Le Squelette cuit – Jypé Carraud

    Jypé

    VOICI UNE PETITE CURIOSITE LITTERAIRE

    Le Squelette cuit

    Les squelettes, d’un naturel assez discret, évitent de se donner en spectacle, même dans les affaires criminelles où ils apparaissent fortuitement; généralement exhumés, la plupart du temps en pièces détachées ou encore pris sous une chape de béton, rarement cuits.

    Treize squelettes « auxquels adhérent encore des lambeaux de chair ou de tendon altérés par la cuisson » sont découverts dans le Paris d’après-guerre. Montés sur fil de fer, ils prennent la pose : langoureusement allongé sur un lit dans la vitrine du célèbre marchand de meubles Léviathan, couché en chien de fusil dans le piano d’un concertiste ou encore parachuté dans les jardins de l’Elysée.

    Stanislas Perceneige, ancien magistrat reconverti détective privé, mène l’enquête, aidé de son ancien greffier et d’une fiancée assez nunuche. Sur sa route, il croisera la « Ligue Pour la Défense des Français d’Origine Contre l’Immigration Abusive », un spécialiste du bandage d’art, des déménageurs soûlographes, ainsi que le très actif « Club des Anthropophages » qui regroupe des coloniaux respectables ayant de près ou de loin la nostalgie de l’humaine chair.

    Ce polar, publié en 1950, au rythme alerte, mâtiné de style américain (techniques d’enquêtes, filatures, relation espace-temps) et de gaudriole surréalisto-franchouillarde, malgré son inventivité, laisse le lecteur sur sa faim. Il est toutefois un des premiers à avoir abordé le sujet de l’anthropophagie et compile de Dante à Alfred Jarry un grand nombre de citations historico-littéraires sur la question. Il se termine en apothéose par un délicat manger de baisers.

    Son auteur Jypé Carraud, ancien magistrat, né en 1921, a publié de 1948 à 1952 une demi-douzaine de romans policiers.

    Jypé2

    Je vous avais dit que les livres dont je parle ne sont pas les derniers parus en librairie …
    Donc acte.

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  • Vous ne mangez jamais de boeuf. Ha ! La vache !

    Vache 1

    Il m’est arrivé souvent, devant le rayon boucherie du supermarché, d’entendre les clients dire «on prend une côte de bœuf» ou «un roti de bœuf» ou encore «avec le pot au feu de bœuf prend du jarret de bœuf et de la queue de bœuf»…etc.
    Et là je ne peux pas m’empêcher de dire «le bœuf ça n’existe pas !» Alors le chaland me regarde d’un air bovin et je lis dans ses yeux : «Qu’est-ce qu’il veut ce vieux c… ?»
    Et pourtant…

    Partez du principe que vous ne mangez jamais de bœuf !

    Excepté à la table des princes de ce monde, il n’y a jamais de bœuf « français de souche » sur votre table, c’est beaucoup trop cher à produire (+de 50€ le kilo à Rungis), dans votre assiette c’est de la vache !
    Il faut en effet cinq à six ans pour faire un bœuf qui ne « sert » à rien, et ne peut même pas se reproduire… puisque le bœuf est un taureau castré.
    On le nourrit, bichonne, soigne pendant des années ; mais du coup, le prix de sa viande devient excessif pour nos modestes assiettes de travailleurs matraqués par le fisc et les filières de distributions !

    Donc, la vache est déguisée en « bœuf » par nos distributeurs.

    Est-ce grave ? Non, mais il faut le savoir.

    Eh oui ! Une « côte de bœuf » aux herbes, c’est plus glamour qu’une « côte de vache » même avec des herbes ! Qui va demander à son boucher « je voudrais une belle côte de vache».
    Et pourtant c’est ce qu’on va lui vendre !

    Différence de race et différence d’alimentation font que la viande dans votre assiette sera excellente ou pitoyable.

    La dénomination « viande bovine » regroupe ainsi trois catégories différentes :

      1. Les races laitières : on compte ainsi près de 4 millions de vaches laitières en France en 2013, principalement des Holstein (blanche et noire), Normandes et Montbéliardes, sélectionnées pour leur importante production de lait (avec une moyenne de 7 000 litres par an). Si vous mangez de la semelle, c’est probablement de la vache à lait.

      2. Les races à viande ou allaitantes. On en dénombre 4 millions, notamment des Charolaises, Limousines, Blondes d’Aquitaine, Aubrac, Salers ou autres Bazadaise. Elles sont élevées pour donner des veaux qui seront engraissés avant de donner de la viande ou de devenir de jeunes bovins. Ce sont des bêtes à la plus faible production de lait mais au gabarit plus important.

      3. Les races mixtes. Ce sont des races laitières qui présentent de « bonnes caractéristiques bouchères », comme les Normandes et Montbéliardes. Sa viande peut être juste correcte.

    Ces races comportent, chacune, plusieurs catégories d’animaux :

      1. Les génisses, des femelles n’ayant pas encore eu de veau (âgées de 12 à 30 mois).

      2. Les vaches réformées, c’est-à-dire des femelles arrivées au terme de leur production de lait ou de leur capacité de reproduction, qui vont être engraissées avant d’être menées à l’abattoir et consommées pour leur viande.

      3. Les jeunes bovins, mâles non castrés élevés jusqu’à 18 mois.

      4. Les bœufs, mâles adultes castrés.

      5. Les taureaux, mâles adultes non castrés.

    Répartition de la consommation française de la viande bovine.

    Ce sont essentiellement des vaches réformées ! Les chiffres :
    Sur les 1,6 million de tonnes-équivalent carcasse de viande bovine consommée en 2012 en France il y avait :

      79 % venait de femelles (70 % de vaches et 9 % de génisses)
      21 % de mâles (13 % de jeunes bovins et taureaux)
      8 % de bœufs, selon les chiffres de l’Institut de l’élevage.

    Notre côte de bœuf, beefsteak et autre steak haché proviennent donc essentiellement des vaches considérées comme « en fin de course » – puisqu’elles sont conduites à l’abattoir au terme de leur production laitière ou de leur fonction de reproductrices, c’est-à-dire au bout de 6 à 7 ans pour les premières et 7 à 10 ans pour les secondes.

    Des fraudes possibles faute de contrôles suffisants

    Les contrôles ne sont pas systématiques à la sortie de l’abattoir ou lors de la transformation de la viande. Cela a un coût.

    Actuellement, la vache allaitante est vendue en moyenne (prix début 2012) 4,30 euros le kilo à l’entrée à l’abattoir, contre 3,64 €/kg pour la vache laitière. Avec des carcasses pesant entre 300 et 400 kg, un surclassement de la race (le fait de faire passer une viande standard en une autre de meilleure qualité) peut permettre de dégager une plus-value de 400 euros par bête). L’intérêt commercial d’une telle fraude existe donc, tant pour l’abattoir que les distributeurs.

    La fraude est d’autant plus aisée que les contrôles sont loin d’être systématiques à la sortie des abattoirs, ainsi Laurent Lasne, du Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire explique :

    « Nous contrôlons 100 % des bovins sur pied avant et juste après l’abattage. Mais ensuite, la carcasse est découpée et traitée. Seule une très petite partie des lots est contrôlée à la sortie de l’abattoir et dans les commerces, par sondage, une fraude est donc possible dès lors qu’il s’agit de bénéficier d’une mention valorisante, comme des races plus nobles, des labels ou des appellations contrôlées. »

    Donc seul un boucher indépendant et honnête peut nous conseiller et bien nous servir.

    Quelle est l’origine de tous ces bovins ?

    Vache 2
    Représentation de l’aurochs sauvage.

    Bos taurus est le nom scientifique donné à l’ensemble des bovins domestiques de l’Ancien Monde issus de l’aurochs sauvage. Il s’agit d’une espèce de mammifères ruminants de grande taille (120 à 150 cm pour 600 à 800 kg).

    Deux sous-espèces principales sont distinguées : la Vache domestique d’Europe (Bos taurus taurus, syn. Bos primigenius taurus) et le Zébu (Bos taurus indicus, syn. Bos primigenius f. taurus), auxquels certains auteurs ajoutent Bos taurus primigenius, l’Aurochs éteint au XVIIe siècle sous sa forme sauvage, mais dont les éleveurs tentent de reconstituer une race très proche.

    Bos taurus a été domestiqué il y a 10 000 ans au Moyen-Orient, puis son élevage s’est progressivement développé sur l’ensemble de la planète. Ses premières fonctions furent la production de viande et de lait et le travail. Les bovins servent également à la production de cuir, de cornes pour les couteaux, ou de bouses pour le chauffage et la fertilisation des sols.

    Plusieurs espèces de bovidés peuvent s’hybrider avec Bos taurus, par exemple les yacks, bantengs, gaurs, bisons mais pas avec les buffles africains. Certains de ces hybrides ne sont pas stériles.

    Une petite information à l’attention de nos amis belges.

    Les belges ne jurent que par la race dite « blanc bleu belge ». C’est une race qui a une anomalie génétique.
    Vache 3
    La pauvre bête !

    Environ 400 anomalies génétiques sont recensées chez l’espèce bovine. Certaines races ont été sélectionnées pour une anomalie génétique recherchée. Ces animaux, mâles et femelles, sont appelés cul-de-poulain ou culards. Ils se distinguent par une hypertrophie musculaire de l’arrière-train, une viande extrêmement maigre et, parfois, une faiblesse des membres antérieurs. Le vêlage d’un veau culard exige presque toujours une césarienne.

    Les animaux blanc bleu belges possèdent le gène culard responsable de l’hypertrophie musculaire.

    Allez… BON APPETIT A TOUS!

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  • Même les extraterrestres font de la poésie

    Houellebeck

    J’espère que Michel Houellebecq me pardonnera de le traiter d’extraterrestre,
    mais quelque part …

    Voici une poésie de lui que l’on peut écouter en musique en cliquant ici :HYPERMARCHE interprété et mis en musique par Bertrand Louis.

    HYPERMARCHE

    D’abord j’ai trébuché dans un congélateur.
    Je me suis mis à pleurer et j’avais un peu peur.
    Quelqu’un a grommelé que je cassais l’ambiance ;
    Pour avoir l’air normal j’ai repris mon avance.

    Des banlieusards sapés et au regard brutal
    Se croisaient lentement près des eaux minérales.
    Une rumeur de cirque et de demi-débauche
    Montait des rayonnages. Ma démarche était gauche.

    Je me suis écroulé au rayon des fromages ;
    Il y avait deux vieilles dames qui portaient des sardines.
    La première se retourne et dit à sa voisine :
    « C’est bien triste, quand même, un garçon de cet âge. »

    Et puis j’ai vu des pieds circonspects et très larges ;
    Il y avait un vendeur qui prenait des mesures.
    Beaucoup semblaient surpris par mes nouvelles chaussures ;
    Pour la dernière fois j’étais un peu en marge.

    Que dire de plus …?

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  • De l’Huile de Caniveau pour des millions de chinois

    Huile de caniveau

    MEFIONS-NOUS TOUJOURS DE TOUT CE QUI NOUS VIENT DE CHINE.

    L’huile de caniveau coule à gogo dans les arrière-cuisines.

    De quoi traumatiser les consommateurs chinois : un énorme scandale d’huile frelatée, distillée à partir des restes récupérés entre autre dans les restaurants, empoisonne leur vie quotidienne.

    Enquête assaisonnée sur une huile vendue comme étant alimentaire !!!

    D’après l’article de Jingji Cankao Bao (extraits) Pékin APékin, paru dans « Courrier Internationnal »

    Je cite l’article :

    Plantons le décor.

    On peut souvent observer à l’entrée ou à l’arrière des restaurants, tard dans la nuit, le ballet des paysans et de leurs petits camions citernes ou à plateaux venus récupérer les eaux grasses, composées des restes et des liquides utilisés en cuisine, de ces établissements, la plupart sans en avoir le droit.

    Un restaurateur installé depuis trois ans dans le quartier de Fengtai, à Pékin raconte :
    « Dès le premier jour d’ouverture de notre restaurant, il y a des gens qui sont venus spécialement pour récupérer nos eaux grasses. Chaque soir ils viennent les prendre, et ils nous donnent en échange quelques centaines de yuans par mois (100 yuans = 11 euros). C’est super ! Un souci en moins ».

    Nous avons pu constater qu’entre le cinquième et le sixième périphérique de la capitale et au-delà du sixième se trouvent d’innombrables petits élevages de porcs que l’on engraisse principalement avec les eaux grasses venant des restaurants. Les éleveurs vendent aussi à des trafiquants illégaux leur « huile d’eaux grasses », obtenue après ébullition, environ 1 000 yuans le baril (114 euros).

    Nous nous sommes rendus dans un élevage de la banlieue pékinoise. Plusieurs centaines de cochons dodus à la peau très sale s’entassent dans un enclos grillagé. A côté se dresse un tas d’ordures à l’odeur pestilentielle où se mêlent baguettes usagées, papier hygiénique, boîtes alimentaires jetables et reliefs de repas, tandis que des eaux grasses bouillonnent dans un bac de 2 mètres cubes.

    L’éleveur explique :

    « Il faut porter à ébullition les eaux grasses, sinon elles contiennent trop de graisses et ce n’est pas bon pour les porcs. J’ai 300 bêtes. Chaque jour on parvient à faire un baril d’huile d ‘ eaux grasses. »

    L’éleveur, un pied sur un de ces fûts bleus tachés de graisse noire stockés en nombre à côté de l’enclos, ajoute :

    « Maintenant, l’huile se vend 1 000 yuans le baril ! »

    Selon une personne bien informée, l’« huile de caniveau » n’est plus faite uniquement avec des eaux grasses, mais aussi avec de l’huile de friture usagée, des morceaux de porc que l’abattoir a rejeté et des graisses provenant de carcasses de poulets ou de canards. En fait, n’importe quoi peut servir à fabriquer de la prétendue « huile alimentaire » dès lors qu’on peut en extraire de l’huile et en changer la couleur.

    Usines clandestines dernier cri.

    De nombreuses usines clandestines de fabrication d’huile d’eaux grasses se concentrent dans le district de Nanhe, dans la municipalité de Xingtai (province du Hebei). Il y a quelques années, les médias ayant révélé ces pratiques, cette industrie locale avait accusé le coup.
    Mais aujourd’hui elle a retrouvé de la vigueur, comme en témoigne l’activité de cette petite raffinerie locale : à l’extérieur des ateliers se dressent trois grandes cuves cylindriques d’environ 10 mètres de haut et de presque 4 mètres de diamètre.

    Selon un paysan des environs, ces cuves serviraient à stocker l’huile et l’usine aurait une capacité de raffinage de 20 à 30 tonnes par jour.

    A Tianjin, le responsable d’une usine de raffinage d’« huile de caniveau » explique qu’il a la possibilité d’extraire une trentaine de tonnes d’huile par jour. Le directeur est même fier de nous vanter les techniques de pointe pratiquée ici et de nous présenter son matériel dernier cri.

    L’huile de caniveau dans la salade.

    Au passage, un ouvrier nous révèle que son patron conditionne et vend comme huile d’assaisonnement une grande quantité d’huile d’eaux grasses très sale, qui, une fois filtrée, se transforme en huile limpide… !

    Après avoir prélevé quelques échantillons d’huile fabriquée dans des usines de Pékin et de Tianjin, nous les avons confiés pour analyse au Centre national de surveillance et d’inspection de la sécurité alimentaire.

    Parmi les échantillons, une bouteille contenait une huile de couleur jaunâtre dont l’odeur forte a fait immédiatement se détourner le laborantin qui l’a ouverte : « Ce n’est pas du tout de l’huile »!

    Il a refusé d’analyser cette huile « bizarre », mais d’autres liquides ont paradoxalement répondu aux normes généralement requises pour être rangés dans la catégorie des huiles alimentaires végétales ou animales !!!

    Les réseaux mafieux à la tête de cette industrie.

    Les responsables d’autres raffineries nous ont dit posséder toutes les attestations officielles requises et ne pas redouter les contrôles ; certaines disposent même du label QS (Quality Safety), soutenus par des réseaux mafieux.

    Au fil de nos investigations, nous avons découvert une réalité choquante, qui pousse surtout à se demander pourquoi ces sites de production d’« huile de caniveau » sont toujours actifs aujourd’hui et se développent ?
    En fait, chaque acteur se tient tout naturellement sur ses gardes. De plus, comme ces activités se sont peu à peu organisées, il est devenu très difficile de découvrir des ateliers illégaux et de réunir des preuves contre eux. De source bien informée, nous avons appris que de nombreux petits ateliers de la banlieue pékinoise qui raffinent de l’« huile de caniveau » bénéficient du soutien de réseaux mafieux.

    Aussi, même s’ils allument des feux chaque nuit pour « distiller » l’huile et que plus une herbe ne repousse ensuite à cet endroit-là, les paysans voisins n’osent pas, pour la plupart, poser de questions.

    Pour survivre, la chaîne de production d’huile frelatée doit grossir et se renforcer. Elle doit surtout compter sur certaines personnes pour écouler sa production. Parmi ces personnes, on trouve des caïds. Ainsi, à Pékin, le responsable d’une usine d’embouteillage clandestine est considéré comme un véritable caïd par les gens du milieu.
    Son usine est capable de fabriquer n’importe quel conditionnement pour huile alimentaire, quelle que soit la marque. Ce sont de véritables bidons d’usine estampillés du logo anti contrefaçon, qu’il expédie chaque jour à des supermarchés et à des magasins de Pékin. La production quotidienne avoisine les 10 tonnes. Selon un ancien trafiquant d’huile frelatée, ce secteur, dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à des centaines de millions de yuans, ferait vivre à Pékin plusieurs milliers de personnes.

    Quand nous avons visité secrètement plusieurs usines d’huile frelatée, les responsables de ces sites ont tous affirmé détenir tous les certificats et autorisations nécessaires et ne pas redouter la venue d’inspecteurs.

    Comment les services de contrôle réagissent-ils face à ce mal solidement enraciné ?

    La Commission municipale de Pékin chargée de la gestion urbaine et de l’environnement reconnaît que :
    « le chaos règne encore en matière de traitement des déchets provenant de la restauration. Ce fléau touche quasiment toutes les grandes villes chinoises.
    Sanctionner les entreprises de collecte illégale incombe au Bureau chargé de l’application des lois et de l’administration générale de la gestion urbaine. »

    Voici la réponse de ce dernier :
    « Nous n’avons pas le droit d’intervenir au niveau des évacuations illégales de déchets issus de la restauration. »

    Du côté du Bureau du commerce et de l’industrie de Pékin, on indique :
    « Nous sommes seulement chargés de vérifier la conformité des huiles alimentaires disponibles sur les marchés, dans les supermarchés ou sur les marchés de gros de produits agricoles. Ce sont les services d’inspection de la qualité qui peuvent seuls déterminer si ce qui est vendu est ou non de l’huile frelatée. »

    Le dernier mot revient au Bureau pékinois de surveillance de la qualité :
    « Ces deux dernières années, notre bureau n’a pas reçu de plaintes au sujet d’huile frelatée. C’est que la question ne doit plus se poser à Pékin… ! »

    En conclusion:

    L’industrie de l’huile frelatée dégage un bénéfice annuel gigantesque, de 3 à 4 milliards de yuans (de 348 à 464 millions d’euros), équivalent à celui d’une grande entreprise d’Etat. L’hebdomadaire de Shanghai Xinmin Zhoukan a enquêté sur le scandale alimentaire de l’année. Aucune région chinoise n’est épargnée par ce trafic, pointe le reportage. Plus de 90 % de l’huile en vrac sur le marché chinois est mélangée avec cette huile « recyclée », a avancé un producteur arrêté par la police.
    « Comment cette industrie a-t-elle pu se développer ? Qui l’a autorisée ? Qui l’a encouragée ? » Interroge l’hebdomadaire.

    TOUT VA BIEN EN TOUT ET PARTOUT … BON APPETIT A TOUS LES HUMAINS DE CE MONDE DE FOUS !

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  • Le libre arbitre

    Le choix
    La question est la suivante : l’Homme a-t-il un « libre arbitre » sur cette Terre, a-t-il le choix de la direction qu’il doit prendre ?
    Encore une vaste question …


    Au moins deux réponses possibles :

    « Nous sommes des marionnettes dont la Destinée tire les fils, si nous voulons nous éloigner, nous sommes remis dans le chemin qui est le nôtre. »

    Ou …,

    «Nous avons la faculté de nous déterminer librement et par nous seul, pour penser et pour agir.»

    La vie est-elle ainsi faite que nous n’aurions pas de choix ? Avoir ou ne pas avoir le choix ? « Se déterminer à » ou « être déterminé par ».

    Telle est la question, plantée comme un poignard au cœur des religions monothéistes, car les réponses, souvent paradoxales, peuvent faire douter de l’existence même d’un Dieu.

    Au IV° siècle dans son traité « De libero arbitrio », Saint Augustin (Augustin d’Hippone 354-430) se posait déjà la question :

    « …d’où vient que nous agissons mal ? Si je ne me trompe, l’argumentation a montré que nous agissons ainsi par le libre arbitre de la volonté. Mais ce libre arbitre auquel nous devons notre faculté de pécher, nous en sommes convaincus, je me demande si celui qui nous a créés a bien fait de nous le donner. Il semble, en effet, que nous n’aurions pas été exposés à pécher si nous en avions été privés ; et il est à craindre que, de cette façon, Dieu aussi passe pour l’auteur de nos mauvaises actions… » (De libero arbitrio, I, 16, 35).

    Premier cas de figure :

    – Soit tout est écrit, tout est prévu à l’avance par le Divin et l’Homme subit son destin. Dans ce cas tout est excusable, les pires crimes, les pires atrocités, ne sont pas de notre fait, ils émanent du Divin, nous sommes son instrument et Dieu a sa part de responsabilité, pour ne pas dire l’entière responsabilité.

    Certains me diront : Dieu laisse à chacun le choix pour nous mettre à l’épreuve.
    Peut-être…
    Mais Dieu, qui par définition est INFINI (sans limite matériel), ÉTERNEL, (sans limite de temps), OMNIPRÉSENT (il est partout, il voit tout), OMNIPOTENT (il agit sur tout et partout) et OMNISCIENT (il sait tout), c’est lui au final qui tirerait les ficelles, toutes les ficelles, les bonnes et les mauvaises.
    Mais Dieu, par définition toujours, est aussi IMPECCAMINEUX (non coupable) donc on se mord la queue et nous jouons avec lui à nous renvoyer « la patate chaude » de la responsabilité.

    Deuxième cas de figure :

    – Soit nous avons le choix, indépendamment d’une la force divine. Dans ce cas Dieu n’existe pas. Dieu, par définition, est tout, sais tout, voit tout, prévoit tout, Dieu est omniscient ou n’est pas.
    Donc si nous avons le choix de notre destin indépendamment de Dieu, s’il ignore notre décision, il n’est pas.

    Ainsi l’histoire du péché originel que nous brandit le christianisme est complètement caduque. Si l’homme avait le choix pécher ou ne pas pécher, si notre décision échappait à Dieu, c’est que Dieu n’est pas Dieu.

    Pour ajouter une pierre à cet édifice branlant, qui ne va pas le consolider, bien au contraire :

    « Des expériences récentes de neurosciences montrent que l’on peut détecter une activité cérébrale permettant de prédire la décision que va prendre un sujet AVANT MEME que ce sujet ait conscience de la décision qu’il a prise !!! »

    La solution c’est peut-être le physicien et mathématicien américain Hugh Everett (spécialiste de la théorie des univers parallèles) qui la donne.

    Il émet l’hypothèse selon laquelle existeraient des univers parallèles où tous les futurs possibles à chaque moment, en chaque lieu se produiraient effectivement : il n’y a pas de hasard quantique, tout existe.

    Sans qu’il soit possible de se prononcer sur la validité de l’hypothèse d’Everett, on peut examiner à titre d’ « expérience de pensée » en quels termes elle influe la question du libre arbitre : dans la mesure ou tous les futurs possibles (possibles selon les lois de la physique quantique) se produisent et où chaque observateur situé dans l’un de ces univers improprement nommés parallèles a l’impression d’être le seul, les paradoxes liés au libre arbitre sont levés puisqu’ils nient l’unicité de l’observateur dans le futur.

    Tous les choix sont possibles alors, et le Divin parce qu’il est INFINI peut tous les influencer.





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  • Recette : Crustacés à la sauce Thaï

    crabe sauce thai

    Sauce à utiliser, au choix avec :

    Gambas préalablement grillées à la poêle dans un peu d’huile d’olive.
    Queues de langoustes coupées en tronçons et grillées idem aux gambas.
    Homards idem aux langoustes.
    Crabes tourteaux idem aux langoustes.

    Ingrédients pour 6 personnes c’est-à-dire un bol de sauce :

    Huile d’olives
    1 bonne cuillère à soupe de gingembre frais râpé fin
    3 gousses d’ail hachées fin
    2 échalotes hachées fin
    1 piment rouge ou vert, épépiné et haché fin (facultatif si on craint le pimenté, mais c’est mieux avec)
    ¾ de bol de ketchup normal (Si vous voulez éviter « l’industriel et sa chimie voir la recette de la sauce ci-après)
    3 cuillères à soupe de soja clair
    3 cuillères à soupe de sauce nuoc mam (sauce de poisson)
    1 tasse de cacahuètes concassées (type apéro passé légèrement au mixer)

    Faire blondir le gingembre, l’ail, l’échalote et le piment à feu doux en remuant
    Ajouter le ketchup, le soja, nuoc mam, les cacahuètes,
    Laisser mijoter 2 à 3 minutes

    Verser la sauce sur les gambas ou autres grillées à l’huile d’olive
    Remuer le tout
    C’est prêt ! Et n’hésitez pas à vous sucer les doigts …

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    POUR LA SAUCE KETCHUP « MAISON »

    Ketchup

    Ingrédients (pour 2 flacons de ketchup) :
    – 2 kg de tomates bien mûres
    – 2 oignons moyens
    – 2 gousses d’ail
    – 15 cl de vinaigre
    – 100 g de sucre de canne
    – 2 cuillères à café de sel
    – 1 cuillère à café rase de poivre (mélange 4 baies)
    – 2 clous de girofle
    – 1/2 cuillère à café de piment (plus ou moins suivant les goûts)

    Préparation de la recette :

    Lavez et essuyez les tomates.
    Coupez les tomates en morceaux et mettez- les dans une cocotte avec les oignons et les gousses d’ail épluchées et coupées grossièrement.
    Posez sur feu assez vif et laissez cuire une petite 1/2 heure.
    Passez au moulin à légumes, grille fine, pour obtenir un coulis.
    Versez dans une casserole, ajoutez le vinaigre et les épices et faites cuire 3/4 d’heure à feu doux pour réduire de moitié et obtenir une consistance sirupeuse.
    Mixez si vous voulez éliminer les éventuels morceaux.
    Ajoutez le sucre et remettez sur le feu doux pendant 1/4 d’heure.
    Versez dans les bocaux (ou flacon de ketchup industriel récupéré).
    Attendre 3-4 jours au réfrigérateur avant de consommer.
    Conservation : 2-3 mois au réfrigérateur ou mettre en pots et stériliser pour une conservation plus longue.
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  • Exposition SYRIE

    Lion d'Allat
    001

    Du 2 au 17 novembre 2013
    se tiendra à VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON
    une exposition au profit de la Syrie.

    Le but de cette exposition est de faire connaître le patrimoine de ce pays, dont
    une grande partie est déjà détruite, à partir de reproductions des oeuvres majeures qui étaient
    exposées dans les musées des principales villes de SYRIE.

    Certaines d’entre elles ont été reproduites par des artistes et seront proposées
    au public pour être vendues au bénéfice d’une association humanitaire syrienne.
    L’idée de ce projet émane de la réflexion de Jean-Paul BONNAVENTURE
    (sculpteur) qui, après un voyage en 2010 avec des amis revient avec le désir de travailler un
    jour avec des sculpteurs syriens, des contacts sont pris, mais la guerre est là……
    Depuis, pas un jour ne passe sans que l’on apprenne la destruction de
    monuments, de musées à ALEP, à DAMAS, à PALMYRE et partout ailleurs.
    Jean-Paul BONNAVENTURE a alors l’idée de demander à ses amis artistes de
    « faire quelque chose » pour éviter que tout ne soit perdu.

    Le projet sera, à partir d’illustrations des oeuvres d’art concernées, d’en faire
    des copies, puis de vendre ces fidèles reproductions à un public amateur, à une condition : que
    les sommes récoltées soient distribuées « à bon escient ».

    Appuis et partenaires :
    Plusieurs organismes et personnalités se sont associés à ce projet et apportent
    une aide précieuse soit par leurs compétences, soit par leurs connaissances de la Syrie :
    • Jean Marc ROUBAUD, maire de Villeneuve, nous offrira le vernissage et la
    logistique.
    • L’ambassadeur du QATAR en France
    • Daniel POLLIAND – sculpteur et invité d’honneur
    • Isabel OTERO comédienne et marraine de l’exposition,

    Deux liens complémentaires

    Cliquez ce lien pour plus de détail sur l’exposition

    Cliquez sur ce lien pour voir l’interwiew de Daniel Polliand à propos de sa participation à cette exposition


  • St Laurent la Vernède – La carrière

    Je me fais le relai des derniers développements du projet de carrière à Saint Laurent la Vernède qui a un impact sur nos communes environnantes.

    N’oublions pas que ce projet n’est pas seulement un gigantesque trou avec une noria de camions, c’est aussi le projet d’une « Installation de traitement de matériaux et une station de transit de produits minéraux et de déchets non dangereux inertes » !!!

    Résumé des chapitres précédents

    Microsoft Word - Granul_Lettre-Infos-N-12_16-10-2013.doc

    Microsoft Word - Granul_Lettre-Infos-N-12_16-10-2013.doc

    Le vrai du faux

    Microsoft Word - Granul_Lettre-Infos-N-12_16-10-2013.doc

    Microsoft Word - Granul_Lettre-Infos-N-12_16-10-2013.doc

    Microsoft Word - Granul_Lettre-Infos-N-12_16-10-2013.doc

    Article du MIDI LIBRE

    Réunion-Cavillargues_Midi-Libre


  • Dan Brown – INFERNO

    Inferno

    Depuis Da Vinci Code, Dan Brown règne en maitre sur le genre thriller médiéval avec grimoires cryptés, symboles, mystères … etc.

    N’oublions pas que c’est Umberto Eco l’inventeur du genre roman ésotérique à rebondissements.

    La différence entre les deux auteurs, c’est qu’Umberto Eco sait écrire et qu’il est un véritable professeur de sémiologie. Par exemple on sent sa présence de professeur érudit derrière les moines du Nom de la rose.

    Dans Inferno , ce qu’il y a de plus infernal, c’est le style. Prenons par exemple la phrase d’ouverture que l’on retrouve aussi au dernier chapitre en conclusion : «Les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale.»

    Quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’est un «indécis qui reste neutre», sinon l’un des pires truismes de la littérature, une lapalissade, voire un pléonasme (ou s’agirait-il en réalité d’une mauvaise traduction de Dante)?

    Résumons l’intrigue.

    Une «ombre» se suicide. Le Pr Robert Langdon, héros du Da Vinci Code, se réveille dans un hôpital à Florence. Il ne sait pas ce qu’il fait là, il est amnésique. Après Florence, il nous emmène à Venise. Ensuite ce sera Istanbul, sur les traces d’un complot maléfique. Il court. On essaie de le flinguer. Il court toujours. Bien sûr une jolie blonde au QI exceptionnel le suit partout, ils courent ensemble. C’est exactement le même principe que Da Vinci Code en remplaçant la Joconde par Dante et la belle brune par une belle blonde. Le professeur doit sauver le monde ! Excusez du peu !
    On visite donc Florence, (il a dû toucher un beau paquet de la part de la cité qui parait-il a des retombées touristiques extraordinaires). Après on visite Venise, idem, puis Istanbul. Si vous faites du tourisme emmenez le bouquin, ça vaut un guide touristique.

    Qu’en penser ?

    Avec le temps et l’expérience, Dan Brown, a appris qu’écrire « iPhone et iPad » dans son roman lui permettait de gagner encore un peu plus d’argent. Il a appris aussi que les choses savantes c’était bien pour en mettre plein la vue, mais qu’il ne fallait pas qu’elles deviennent trop compliquées, pour ne pas décourager certains lecteurs potentiels dont les connaissances seraient plus limitées. Et surtout, il a appris qu’il était bien plus pratique d’anticiper l’adaptation cinématographique du roman pour ne pas avoir à le retravailler en profondeur le jour venu (qui ne tardera pas, sortie prévue en 2015).

    Inferno est donc écrit dans une langue très simple (plus facile à traduire en une multitude de langues), sous forme de chapitres courts et faciles à lire, et tous les mots compliqués y sont expliqués en termes intelligibles pour tous.
    Il comporte pour plusieurs millions de dollars de scènes d’action prévues pour le cinéma.
    Il triture le destin de l’humanité avec des thèmes sensibles, ambiguës mais, commerciaux (pandémie, surpopulation, éthique médicale, manipulation génétique … etc.
    Le roman est traversé, bien sûr, par un inévitable amour impossible, et révèle des destinées extraordinaires.

    Dan Brown est une formidable entreprise commerciale de plusieurs dizaines de personnes, il suffit de voir la liste des remerciements pour s’en convaincre. Est-ce encore lui qui écrit ses romans ou son équipe ?

    Mais on ne peut pas vraiment en vouloir à l’auteur : il ne peut séduire 86 millions de lecteurs sans quelques sacrifices …