SANS UN MOT, CETTE VIDEO VOUS REND MUET EN 6 MN
Jusqu’où irons nous dans la folie ?
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Dans toutes les grandes entreprises qui fabriquent des bonbons ou des biscuits (mais cela vaut aussi pour les yaourts, desserts en tout genre, plats préparés), il y a un département très important appelé le « contrôle de gestion ». Son travail consiste à réduire les coûts et augmenter les marges de toutes les manières possibles.
« Dégrader le produit »
Pour les produits alimentaires, le moyen le plus efficace de réduire les coûts est de modifier la recette pour économiser sur les matières premières.
Il s’agit de remplacer les ingrédients onéreux par des matières premières moins nobles, ou de doser différemment les ingrédients de la composition pour abaisser le coût de revient – très discrètement.
Les professionnels appellent cela « dégrader le produit ».
Cela consiste, à réduire la quantité de saccharose pour augmenter la dose de sirop de glucose, remplacer les bonnes graisses par des huiles végétales hydrogénées, de l’amidon, de la gomme de guar, augmenter le volume en rajoutant de l’eau et du gluten pour faire gonfler, et donner l’illusion à l’acheteur qu’il en a plus pour son argent.
Des entreprises spécialisées « aident » les industriels à cela, comme par exemple la société Chamtor, qui explique sur son site Internet :
« Les sirops de glucose employés en biscuiterie permettent de fabriquer des biscuits secs de qualité tout à fait comparable à celle des produits à base de saccharose.
L’utilisation de sirops riches en maltose permet d’améliorer la qualité des biscuits tout en augmentant le taux de substitution du saccharose (gain économique) sans risque de coloration excessive. Le H-MALTOR 70/80 donne des biscuits très lisses et brillants.
L’intérêt de GBS-P51 dans la fabrication des biscuits réside dans le fait que, pour une matière sèche identique, il réduit la viscosité. Ceci permet de réduire la quantité d’eau incorporée et par là-même, de diminuer les coûts énergétiques.
L’addition de GBS-P51 à 0,1-0,6 % permet également de réduire le retreint et l’ovalisation. »
Le but est toutefois d’éviter que le consommateur moyen s’en aperçoive. Car bien entendu, les fabricants savent qu’ils perdront les acheteurs les plus avisés, dont certains se plaignent sur des forums Internet :
« Au moment même où j’ai remarqué que le Cornetto est devenu dégueul***, on passait la pub avec un slogan du genre “Le meilleur Cornetto de tous les temps”.
Quand les changements se cumulent pendant plusieurs années, le produit peut ainsi dériver de façon incroyable. Mais la majorité des consommateurs, dont le goût a évolué au fur et à mesure des changements, ne s’en aperçoit pas.
Ils continuent à acheter aussi cher, et même plus cher, un produit qui coûte de moins en moins cher à produire. Et c’est ainsi que les industriels se remplissent les poches, tranquillement, sur le dos de ces acheteurs qui ne se méfient pas assez, et qui ne se doutent absolument pas de leurs pratiques.
Cas d’école : les biscuits Prince
Les personnes qui n’ont plus mangé de biscuits Prince depuis les années 80 seront tout étonnées de la texture des Princes nouvelle génération : ils s’émiettent, ne nourrissent pas, ressemblent à du polystyrène expansé et sont beaucoup plus sucrés. De fait, les Princes actuels sont beaucoup plus légers qu’avant, et les ingrédients ne sont plus les mêmes : avant l’été 2008, le célèbre paquet de Prince LU pesait 330 g. À la rentrée, suivante, il ne pesait plus que 300 g, mais coûtait toujours le même prix.
Le chocolat qui, jadis, touchait les bords, ne forme plus qu’un petit rond à l’intérieur à peine plus grand qu’une pièce de 2 euros.
Sur le paquet, il n’est d’ailleurs plus écrit « Prince au chocolat »… mais au « goût chocolat »!
Quelques autres exemples.
C’est comme les pizzas de supermarché qui étaient autrefois faites avec du fromage et qui sont maintenant recouvertes de « préparation fromagère ». On imagine la «mama» avec toutes les éprouvettes dans la cuisine.
Sur les forums, les consommateurs s’accordent à dire qu’un des produits qui s’est le plus dégradé, en dehors des Princes, est la Danette . Ils citent également Paille d’Or, Lu Petit Déjeuner, Kangoo, Pepito, le Galak, Lion et enfin Mars.
La nouvelle recette de Mars appelée Cœur fondant, introduite en 2007 soit disant «afin de s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs», a perdu 16 % de son poids, mais est restée au même prix.
Jouer avec la taille.
Danone a imaginé une stratégie assez rusée pour ses crèmes dessert. Vendus par quatre, les pots de crème vanille ou chocolat pèsent 125 grammes. Vendus par douze ou par seize, ils ne pèsent plus que 115 grammes. « Réduire les portions, c’est réduire l’impact en terme de calories », explique Danone !
Autrement dit : « On vous arnaque… mais c’est pour votre bien ! Cela vous évite de trop manger de nos produits qui sont mauvais pour la santé. »
Le pot de Jokey de 1 kg ne pèse plus que 850 grammes, les 4 petits pots de 100 g ne pèsent plus que 90 grammes.
Pour la plupart des marques, l’eau minérale est passée de 1,5 litre à 1,25 litre, l’eau Saint-Amand est passée à 1 litre, la Badoit à 0,75 L.
Le sucre en poudre, qui s’était toujours vendu au kilo, est aujourd’hui conditionné dans des sachets en plastique de 750 g.
Il n’y a plus que 16 dosettes de café au lieu de 18 dans les paquets L’Or Intense de Carte Noire… Mais l’apparence du paquet et le prix sont restés les mêmes.
L’imagination des commerçants est sans limites : des équipes entières passent leur vie à réfléchir aux moyens de vous faire payer plus pour leur produit, alors que vous même prenez votre décision d’achat en quelques secondes au supermarché.
La lutte est inégale. Revenez toujours au prix au kilo, et préférez les produits les plus simples, les plus naturels, les moins transformés, avec l’emballage le moins compliqué possible.
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Des chercheurs viennent de montrer que le principe « d’équivalence en substance » avancé par les fabricants d’OGM pour imposer leurs produits n’est pas fondé.
Cette étude menée sur le soja pourrait remettre en cause les autorisations des plantes transgéniques. T. Bøhn, M. Cuhra, T. Traavik, M. Sanden, J. Fagan et R. Primicerio du Centre de Biosécurité de l’université de Tromsø (Norvège) viennent de publier dans la très respectable revue Food Chemistry (du groupe néerlando-britannique Elsevier Science) les résultats de leur étude comparative portant sur 31 lots de soja cultivés dans l’Iowa (Etats-Unis).
Ces échantillons de soja ont été répartis en trois groupes :
• soja génétiquement modifié (GM) pour tolérer le glyphosate (le principe actif de l’herbicide Round up de Monsanto).
• soja non modifié cultivé en « conventionnel » c’est-à-dire avec intrants chimiques.
• soja non modifié cultivé en agrobiologie.
L’étude rapporte que les graines de soja génétiquement modifié «Roundup Ready» (RR) de Monsanto contiennent des résidus de glyphosate et de l’acide aminométhylphosphonique (principal produit de dégradation chimique du glyphosate) respectivement à des taux moyens de 3,3 et 5,7 mg /kg. C’est la preuve que le glyphosate s’accumule dans le soja Roundup Ready.
L’article décrit aussi la différence de composition nutritive entre soja GM et soja non GM. Le soja biologique contient plus de sucres (glucose, fructose, saccharose, maltose), significativement plus de protéines, plus de zinc et moins de fibres que les sojas conventionnels ou génétiquement modifiés. Les fèves de soja biologiques contenaient également moins d’acides gras saturés et d’acides gras polyinsaturés (oméga- 6).
Disposant de 35 critères différents pour caractériser chaque échantillon de soja, l’équipe affirme pouvoir «distinguer, sans exception, soja génétiquement modifié, soja conventionnel et biologique », ce qui ruine le concept « d’équivalence en substance» avancé par les fabricants d’OGM pour imposer leurs produits et s’affranchir des expérimentations et du principe de précaution.
Accumulation d’herbicide dans la graine et différence de composition entre deux végétaux de la même espèce selon que l’un est génétiquement modifié et l’autre pas : si, comme il se doit, les gouvernements et les autorités sanitaires s’en emparent, cette étude peut déclencher la remise en cause de toutes les autorisations de mise sur le marché des OGM.
Un séisme industriel, scientifique, idéologique, qui pourrait sonner le glas d’une époque.
Peut-être …
L’étude a été largement reprise et diffusée dans les grands médias nationaux la semaine passée. Réalisée par l’association de consommateurs «Consommation Logement Cadre de vie» (CLCV), elle tend à montrer que les consommateurs sont déçus par le goût des tomates et des fraises commercialisées dans les grandes surfaces.
CLCV a organisé cinquante-deux séances de dégustation à l’aveugle auprès de mille consommateurs, entre le 15 mai et le 30 juin.
Que répond la profession à ces critiques :
«Faire une enquête objective sur du subjectif…», déplore Jean-Michel Ruchaud, président de Fruits & Légumes d’Aquitaine.
«Qu’y a-t-il de plus subjectif que le goût ? Mais c’est l’été, et depuis dix ans, on nous sort deux, trois études de ce genre chaque année. Je peux vous sortir une étude où 10 000 personnes affirmeront le contraire. On n’a pas accès à toutes les données de ce test. Certes, il existe des produits médiocres mais qui sont bien identifiés, qui ont un aspect particulier. La production de la tomate et de la fraise en France est enviée dans le monde entier. Qui peut dire que les gariguettes ou les ciflorettes ne sont pas bonnes ? Ce qui pousse le mieux, c’est la peur. La rigueur intellectuelle, en revanche, non.»
Comment sont cultivées, par exemple, les gariguettes :
Et elle est où la terre ?
Arrosage et nutriments chimiques circulent dans des tuyaux plastiques (et je ne parle pas des pesticides …)
Et vos « merveilleuses tomates », siiiii bonnes, dans quoi elles poussent ?
Les producteurs, que dis-je, les producteurs ? Les industriels, ont perdu le sens du goût et sont toujours contents d’eux tant qu’il y a du profit.
Il serait temps qu’ils prennent un moment pour cultiver un petit coin de jardin pour y faire pousser en pleine terre et au soleil des fraises et des tomates, qu’ils les mangent pour refaire leur sens du goût. Et après qu’ils goutent à leur production industrielle et insipide, alors seulement, ils pourront nous dire si Le goût, c’est trop subjectif !
Ils ont le droit de produire et vendre de la M … à nous de ne pas l’acheter ! Mais, au moins qu’ils nous laissent le droit à la critique.
Comme dirait Reymond : « J’avais déjà marché dedans, mais j’en avais jamais mangé !»
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Il y a beaucoup de raisons de se mettre au bio! L’industrialisation agro-alimentaire, c’est un progrès sur le plan de l’hygiène, mais elle a aussi fortement dégradé la qualité des produits. Elevages en batterie, sélection de fruits et de légumes sans goût car conçus pour satisfaire les normes de conservation et de standardisation exigées par la distribution, transformation des recettes afin d’utiliser des ingrédients moins coûteux – tout en ajoutant de multiples conservateurs, colorants, épaississants, agents de texture et autres renforçateurs de goût : la chimie s’est emparée de nos assiettes! Stop à la malbouffe et au « snacking »!
En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l’agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc.
En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed.
En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d’Evernat, d’Allos, de Tartex, d’Alter Eco… c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes Européens de l’agro-alimentaire.
En France toujours, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que :
Ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire.
Dans le Tiers-Monde, l’IFOAM (la fédération internationale de l’agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l’export vers les pays riches, au service de l’industrie bio, et donc au service de l’industrie tout court.
En novembre 2012, lorsque l’Etat de Californie présenta au vote populaire la Proposition 37 destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des OGMs, ce fut une levée de boucliers de la part de l’agro-chimie qui finança une campagne de rejet de cette proposition: Monsanto (7 millions de dollars), Dupont de Nemours (5 millions de dollars), BASF (2 millions de dollars), Bayer (2 millions de dollars), Dow (2 millions de dollars), Pepsico (1,7 million de dollars), Nestlé (1,2 million de dollars), Coca-Cola (1,1 million de dollars), Syngenta (1 million de dollars), General Mills (1 million de dollars), Del Monte, Kellog, Kraft, Heinz, Mars, Cargill, etc, etc.
l’Agro-alimentaire industriel a de beaux jours devant lui …
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Lancée en 1997, l’enquête française portait sur l’importation de bovins et de farines animales britanniques, et leurs conséquences sur la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et de sa variante humaine, la maladie mortelle de Creutzfeldt-Jakob.
Quatre personnes, des responsables d’usine de fabrication d’aliments pour bétail, avaient été mises en examen dans le dossier, certaines pour tromperie ou falsification. Une des quatre est depuis décédée. Le non-lieu a été rendu mercredi par les juges d’instruction du pôle santé publique à Paris, a indiqué une source judiciaire.
Aux yeux du parquet, qui avait lui aussi requis un non-lieu général, il n’avait d’une part pas été démontré que les produits vendus par ces usines contenaient des protéines animales. D’autre part, aucune volonté de contourner les législations n’avait pu être caractérisée chez les personnes mises en examen, avait expliqué une source judiciaire à la mi-avril.
Source – JP Gené, « Fait maison, décret bidon », M, le magazine du Monde, 10.07.2014
Les industriels de l’agro-alimentaire ont dû se réjouir en voyant le décret sur le « fait maison ».
Sur le papier, l’objectif était pourtant louable : face à un secteur qui est en train de basculer dans le tout-surgelé, le gouvernement souhaitait valoriser les restaurateurs qui n’utilisent que des produits frais.
Un label « fait maison » devait ainsi permettre aux clients de différencier les restaurants traditionnels, qui épluchent encore les légumes, et les autres, ceux qui ne proposent que des produits surgelés et de la cuisine d’assemblage.
Pourquoi la nécessité d’un tel label ?
Tout simplement parce qu’il y a urgence : en quelques années, les resto-surgelés sont devenus ultra-majoritaires. Ainsi, près de 75% des restaurateurs s’approvisionnent désormais chez Metro, une enseigne réservée aux professionnels qui propose des plats cuisinés, des légumes surgelés pré-découpés et des pots entiers de mousse au chocolat déjà prête.
Pour valoriser ceux qui travaillent encore des produits frais, les organisations professionnelles étaient d’accord sur le principe d’un label « fait maison ».
L’industrie agro-alimentaire, qui ne voulait pas perdre sa clientèle, était bien évidemment contre.
Finalement, le « fait maison » a été inscrit dans la loi n°2014-344 du 17 mars 2014. Tout était calé, il ne manquait juste qu’un décret d’application pour déterminer quels produits entraient dans le critère du « fait maison ».
Et c’est là qu’il y a un os :
Le Monde magazine a consulté la version définitive du décret, lequel considère que
« peuvent entrer dans la composition d’un plat « fait maison », les produits qui ont été tranchés, coupés, broyés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés ou décongelés ».
Stooop ! Aïe ! Aïe ! Aïe !
Vous avez bien lu, les plats confectionnés avec des produits surgelés pourront bénéficier du label « fait maison » !!!
Dit autrement par Le Monde : « tous les produits bruts congelés – les branches d’épinard comme les crevettes – pourront figurer dans un plat « fait maison », qui sera dispensé de facto de mentionner sur la carte qu’il en contient ».
Du « fait maison » congelé ?
Il fallait y penser!!! Seule exception : les frites, afin que McDo n’utilise pas le label « fait maison », ce qui aurait fait tache d’huile (Ouf !)
Il y a mieux : selon le décret,
« le restaurateur peut utiliser des produits transformés ailleurs, dès lors que la marque du produit ou le nom du professionnel qui l’a fabriqué est expressément indiqué. »
Autrement dit, les lasagnes de cheval Spanghero ou l’andouillette à Bobosse mentionnées comme telles peuvent figurer au menu du « fait maison ».
En clair, ce décret vide la loi de son « esprit ».
Comment expliquer un tel fiasco ? A la force du lobbying de l’industrie agro-alimentaire.
Et à une certaine faiblesse du gouvernement :
« Au final, ce texte ne satisfait ni la profession ni les partisans du vrai fait maison, et n’éclairera guère les clients, conclut le journal. Un décret dans l’air du temps : mou ».
Donc on continue comme avant, avec une loi en plus! Mais pouvait-on attendre mieux de nos gouvernants de tous bords ?
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L’arrière-cuisine de l’industrie alimentaire n’est pas toujours très jolie à voir. Charles Haquet, grand reporter à L’Express, publie un roman policier : « Les fauves d’Odessa », inspiré de ses enquêtes journalistiques.
Voici l’un des menus imaginés par l’un des personnages :
« Des amuse-bouche en apéro. Des toasts de caviar parfumés à l’urotropine.
Idéal pour accompagner du champagne contrefait.
Attention aux cacahuètes : elles peuvent contenir des traces d’un champignon cancérigène.
En entrée, une terrine de porc nourri au clenbutérol (anabolisant).
Ensuite un méli-mélo de poissons aux antibiotiques et aux œstrogènes.
Pourquoi pas un poulet aux nitrites ?
Une pastèque en dessert. Elle est explosive parce qu’elle a reçu un accélérateur de croissance. Et pour terminer, un petit digestif au méthanol. »
Quand on lit Les Fauves d’Odessa, aux éditions du Masque, on espère vraiment que rien ne soit réel et pourtant.
« Tout est vrai. Ce sont des anecdotes et des incidents qui sont arrivés un peu partout sur la planète et qui ont été répertoriés », explique Charles Haquet. « J’ai commencé cette histoire par une enquête que j’ai faite pour l’Express, et je me suis dit que c’était vraiment une matière extraordinaire.
Je trouve que c’est très efficace de mêler une trame d’enquête avec des faits réel et un roman. »
L’histoire :
Deux personnages principaux, deux experts en sécurité alimentaire, se sont associés pour créer une entreprise, la société Tracfood, chargée d’effectuer des audits d’usines et des fournisseurs. Ils regardent comment sont fabriqués les produits et ils délivrent, si tout va bien un label bio, par exemple… Le problème, évidemment, c’est que tout ne va pas bien. Ils sont confrontés à des mafieux sans foi ni loi.
Des frontières poreuses
Un pied en Chine, un pied en Ukraine. Le tout, c’est de soigner la présentation : pas de points de rouille sur les boîtes de conserve ou de fautes d’orthographe sur l’étiquette.
« Il y a des mafieux qui sont spécialisés là-dedans. Ils vont en Chine chercher des aliments contrefaits et utilisent la technique des boîtes blanches. Ce sont des boîtes de conserves serties, avec, à l’intérieur, des légumes impropres à la consommation. On essaie de leur donner une bonne figure, on fabrique de fausses étiquettes et on envoie ça par palettes entières en Europe. On le passe par des points de la frontière européenne beaucoup plus poreux que d’autres. Ensuite, on peut les envoyer n’importe où. »
« Il faut savoir que 2% à 3% des containers sont ouverts par les douaniers. Donc tout passe et vous avez la galerie des horreurs. Il y a toute une chaîne de valeurs où en amont on met une pression phénoménale sur les fournisseurs pour vendre aux consommateurs des produits censés être bons. Il y a un manque de connaissance du consommateur sur le prix réel des aliments. »
Bonne lecture et bon appétit …
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Le fromage que l’on retrouve sur de nombreuses pizzas, lasagnes, cheeseburgers et autres plats industriels où il y a soi-disant du gouda, du parmesan, du chèvre, de l’emmental ou de la mozzarella, est désormais le plus souvent un faux fromage. Il s’agit d’un ersatz composé de matière grasse, farine, levure, sel, amidon et autres exhausteurs de goût.
Ce fromage de synthèse dont l’huile de palme est généralement la matière grasse végétale n’a naturellement ni le goût, ni les qualités nutritionnelles du vrai fromage…
Les fromages à pâte dure sont de plus en plus remplacés par un fromage synthétique, appelé aussi « fromage analogue » qui est en plein développement. Il est apparu en 2007, avec la flambée du prix du lait mais il continue de se développer du fait de la crise économique et de faibles coûts de fabrication.
La France est particulièrement concernée par ce phénomène car elle est le deuxième consommateur au monde de fromages, avec 24 kg par an et par habitant (l’emmental étant le plus utilisé) après la Grèce qui a une consommation moyenne de 30 kg (la feta représentant les trois-quarts des ventes).
Une création américaine. Une de plus !
Inventé par Cargill, un fabricant américain de produits pour l’industrie agro-alimentaire implanté dans 63 pays et basé dans le Minnesota, à Minneapolis, le fromage analogue se décline en deux types.
Le premier est une pâte composée de 15 % de protéines laitières, d’huile de palme et d’exhausteurs de goût qui existe depuis 2007.
Le second appelé « Lygomme Tach Optimum » destiné au marché européen et datant de 2009, est composé de trois amidons, d’un galactomannane (E 410,412, 417), d’un carraghénane (E 407), tous deux gélifiants, et d’arômes.
S’il ne l’est pas pour les consommateurs, ce lygomme coûte 60 % de moins pour les industriels que l’autre fromage analogue (et 200 % de moins qu’un vrai fromage) !
En plus, Cargill se glorifie cyniquement de favoriser la santé du consommateur car son lygomme ne contient pas de graisses saturées, ni de lactose et convient aussi bien à l’alimentation halal que kasher. !!!!! (On leur laisse bien volontiers !)
L’Allemagne gros exportateur vers la France !
On ne dispose d’aucune statistique précise sur les ventes de ces fromages car les industriels se font discrets sur le sujet. Mais selon un reportage réalisé par ZDF, une chaîne de télévision d’outre-Rhin, l’Allemagne en produit 100.000 tonnes par an (un dixième de sa production de « vrai fromage »)
dont une grande partie est exportée vers le Sud, en particulier vers les pays arabes.
Ces produits sont naturellement importés en France notamment à travers les pizzas congelées. Les Allemands sont les premiers producteurs de pizzas surgelées et les Français sont les premiers consommateurs européens de pizzas avec 10 kilos de pizza par an et par habitant…
Aux Pays-Bas, une chaîne de télévision a fait le test, en faisant analyser plusieurs pizzas, lasagnes et autres produits du genre : la moitié (dont le célèbre cheeseburger de chez Mac Donald’s !) était composée, au moins en partie, d’un ersatz de fromage.
Une pratique trompeuse
Le fromage analogue n’est pas réservé aux professionnels mais se trouve aussi dans les gondoles de nombreux supermarchés, notamment au rayon pizzas (à la mozzarella, « quatre fromages », etc.) ou à celui des fromages râpés. Si des sachets de 100 ou 200 g de fromage râpé contiennent souvent de l’authentique fromage, les gros conditionnements (500 g, 1 kg ou plus), notamment les moins chers (les plus chers sont généralement faits de vrai fromage), n’ont pas grand-chose à voir avec ce que peut produire une vache… !
La Commission Européenne (bien sûr !) a autorisé l’emploi de ce fromage analogue à condition que les ingrédients qui le composent soient indiqués sur l’étiquette. Mais qui va regarder ces minuscules caractères ? Qui va connaître le galactomannane et le carraghénane Vous les repérerez dans la liste des ingrédients sous les dénominations E 410 (gomme de caroube), 412 (gomme de guar), 417 (gomme tara) et E 407 (carraghénane).
Le consommateur ignore donc la plupart du temps qu’il a affaire à une imitation et se fie la plupart du temps à la belle image qui apparaît sur l’emballage. Ces produits ne contenant qu’une faible proportion de fromage, doivent d’ailleurs être dénommés « spécialité fromagère » et non « fromage ».
Et à l’heure où les producteurs de lait doivent se soumettre aux normes européennes, côté installations techniques, il serait judicieux de veiller à ce que les produits transformés soient également aux normes européennes en termes de qualité et d’appellation. Mais la commission européenne ne semble pas pressée d’harmoniser les règlementations et d’exiger l’affichage en clair de la liste des ingrédients et leurs origines.
Il est dangereux de tromper ainsi le consommateur car si selon les fabricants, il n’y a pas de lactose ni de graisse saturée, c’est cependant du « fromage » sans calcium. Quand on sait que le calcium est l’élément le plus abondant de l’organisme (le corps d’un adulte en contient plus d’un kilo, dont 98 % dans le squelette) et qu’il est nécessaire pour la bonne croissance osseuse des enfants et adolescents, il est clair que l’absorption de ce faux fromage n’apporte rien de bon pour la santé …
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Et il est vrai qu’il y a urgence à réformer notre système agricole à bout de souffle.
Une étude récente du Professeur Gilles-Eric Séralini publiée début 2014, démontre que le système d’homologation des produits toxiques utilisés dans l’agriculture (pesticides, herbicides, fongicides) est obsolète, voire frauduleux, et qu’en réalité ces produits sont jusqu’à mille fois plus toxiques que ce que nous pouvions raisonnablement penser jusqu’à présent.
Comment les chercheurs en sont-ils arrivés à cette conclusion alarmante ?
Lors d’une interview accordée à l’émission « Terre à terre » de France Culture, le professeur Gille-Séralini l’explique dans le détail.
Il précise d’abord que les pesticides sont composés d’un principe actif et d’adjuvants.
Le principe actif est la molécule principale du pesticide (ou d’un médicament).
Les adjuvants sont les molécules ajoutées pour en accentuer l’effet. Il s’agit souvent de résidus de pétrole, de gaz, de produits détergents ou de graisses animales oxydées.
Si l’on prend l’exemple du trop célèbre « Round up », le principe actif est le glyphosate, produit réputé peu toxique seul. En revanche, les adjuvants et la formulation finale sont eux très toxiques.
L’homologation dépend de deux types de contrôles :
Or l’homologation est donnée si l’on constate qu’il n’y a pas de risque à long terme. Donc les risques éventuels liés aux adjuvants ne sont pas pris en compte. Et c’est ainsi que l’on a autorisé le Round up depuis 1975…
C’est là que l’étude menée par le Pr Séralini devient intéressante : les chercheurs ont sélectionné 9 produits chimiques utilisés massivement dans l’agriculture.
Ils ont prélevé des doses infimes de ces pesticides et les ont appliquées sur des cellules humaines. Ils ont ensuite comparé le résultat entre l’application de la formulation (principe actif + adjuvants) et du seul principe actif déclaré.
Le résultat est édifiant : la formulation est jusqu’à 1000 fois plus toxique que le principe actif !
Il existe un lien entre nos maladies chroniques et notre environnement
Or, les scientifiques sont de plus en plus nombreux à pointer du doigt le lien qui existe entre notre environnement et les maladies que nous contractons. Toujours selon Gilles-Eric Séralini, l’impact mortifère des molécules chimiques sur notre santé est lié au fait qu’elles viennent perturber nos systèmes de communication internes.
Nos corps sont en vie parce que les 200 000 milliards de cellules qui les constituent communiquent entres elles grâce à nos deux systèmes de communication : l’un est électrique, c’est le système nerveux, l’autre chimique, ce sont les hormones. Les molécules chimiques que nous ingurgitons à longueur de journée (hydrocarbures, emballages plastiques, etc.) sont des molécules fossiles, résultat de millions d’années de transformation des végétaux.
Or les végétaux, pour assurer leur reproduction, émettent des parfums, des substances chimiques, qui sont autant d’hormones nécessaires à leur survie. Tous les produits à base d’hydrocarbures que nous utilisons sont donc des concentrés d’hormones qui viennent perturber et tuer à petit feu nos organismes.
Le dérèglement de nos systèmes de communication qui en découle ne provoque pas des maladies bactériennes ou virales que la médecine est habituée à traiter, mais plutôt un délabrement général du corps qui aboutit aux maladies chroniques que l’on connaît : problèmes reproductifs, maladies hormono-dépendantes (thyroïde), maladies neurodégénératives (Alzheimer), et les cancers.
Ces inquiétudes ont été confirmées dans une étude menée au Sri Lanka par laquelle des chercheurs ont estimé qu’il existait un lien probable entre l’utilisation du Round up par les paysans dans le nord du pays, une région agricole défavorisée, et l’apparition d’une maladie chronique du foie. L’étude montre que le glyphosate devient particulièrement toxique lorsqu’il est associé à l’eau naturellement riche en minéraux (magnésium, calcium, strontium et fer) de la région.
Depuis l’utilisation massive de l’herbicide dans cette région, 15 % de la population active a contracté cette mystérieuse maladie du foie, soit 400 000 personnes, dont 20 000 sont décédées.
La nécessité d’un contre-lobbying citoyen
Alors que, depuis des années, les preuves de la toxicité des pesticides s’accumulent et que de plus en plus de citoyens doutent des bienfaits de l’agriculture industrielle, il n’y a aucune réaction politique nationale ou européenne. Les dernières discussions autour de la Politique agricole commune n’ont rien fait pour favoriser le développement de l’agriculture biologique qui reste globalement absente des négociations internationales dans le domaine.
L’agriculture reste un terrain de spéculation entre les mains de quelques acteurs économiques très puissants, adoubés par les Etats depuis des années, tels que Monsanto ou Syngenta.
Le problème, c’est que notre santé est entre leurs mains et notre avenir aussi. Si notre environnement continue de se détériorer, nous n’aurons plus d’enfants dans 50 ans. Or nous avons toutes les solutions qu’il faut pour nourrir la planète tout en gardant la population en bonne santé. Nous devons nous détoxiquer, changer d’agriculture et manger sainement.
L’agriculture industrielle et ses méthodes archaïques ne sont pas une fatalité. Mais pour que les autorités nous entendent, nous devons continuer à leur mettre la pression et c’est la raison pour laquelle je vous propose de signer la pétition lancée par l’association Bio-consom’acteurs qui demande un moratoire sur l’importation des OGM et du Round up.
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Source www.challenges.fr – Jean-François Arnaud
C’est la star des tomates mais 90% de celles que nous achetons sont des contrefaçons, issues de croisements avec des variétés industrielles sans saveur.
Mais, presque aussi grave, une gigantesque supercherie qui risque de longtemps prolonger la défiance des consommateurs envers ce qu’on leur donne à manger. Cela fait une quinzaine d’années maintenant que la tomate, deuxième produit le plus consommé du rayon primeurs, derrière la pomme de terre, est devenue l’enjeu d’une bataille commerciale acharnée.
Il se consomme aujourd’hui plus de 14 kg de tomates par an et par habitant en France. Ce marché pèse 1,3 milliard d’euros.
Dans les années 2000, la grande distribution a senti que ses clients étaient en train de se lasser des tomates en vrac, sans odeur, sans saveur, cultivées hors sol, qui étaient alors sur le marché.
Il faut bien reconnaître que le comportement des consommateurs est paradoxal. Ils demandent des tomates toute l’année, ce qui oblige les commerçants à s’approvisionner au Maroc, avec des produits pouvant supporter le transport et une conservation plus longue, et donc moins de goût, et, dans le même temps, ils se plaignent du goût insipide des tomates qu’ils achètent en plein hiver.
La recette bretonne pour appâter le chaland
C’est la filière bretonne qui a trouvé la solution grâce plusieurs innovations.
Une réactivité qui permet à la Bretagne et à sa voisine, les Pays de la Loire de fournir aujourd’hui plus de la moitié de la production française. La tomate grappe est alors née. Avec son aspect plus sauvage, sa couleur rouge éclatant, et ses fruits reliés entre eux par une tige libérant un fort parfum caractéristique, elle a été longtemps le produit parfait.
Elle a été suivie par la tomate cerise, qui a permis à ce produit de s’inviter à l’heure de l’apéritif et dans les utilisations nomades. La tomate a aussi bénéficié des recommandations sanitaires sur la consommation de 5 fruits et légumes par jour. Il est plus facile de prendre des tomates cerises que des brocolis ou même des endives. Mais ce n’était pas encore suffisant.
Les consommateurs ont fini par se lasser aussi de la grappe pour la simple raison qu’elle n’est pas très bonne. Produite hors sol, son goût est assez fade même si son odeur est puissante. « On n’en veut même pas pour faire du ketchup, car cela obligerait à rajouter beaucoup d’arômes et de sucre », confie un professionnel.
Le filon juteux des tomates anciennes
Les experts en marketing, ont bien entendu ce qui revient constamment dans les commentaires des consommateurs: « les tomates étaient meilleures autrefois! ».
Qu’à cela ne tienne, il suffisait de relancer, en les adaptant, les variétés de tomates anciennes. Surfant sur la mode des légumes oubliés et le discours des grands cuisiniers passionnés par leurs potagers, la filière bretonne s’est mise à produire en quantité industrielle des croisements de tomates ayant l’aspect des « coeurs de boeuf » ou d’autres variétés anciennes.
L’idée de départ consistait à segmenter à nouveau le marché en créant cette catégorie plus lucrative encore, des tomates oubliées, après une segmentation par la taille, par la forme et par la couleur. Un énorme succès. Ces variétés sont largement plébiscitées par les consommateurs. Mais le seul inconvénient, toujours le même, c’est le goût. « Ce que l’on appelle « cœur de bœuf » sont à 90% des produits insipides, creux, à la peau épaisse et de consistance farineuse, s’indigne Alain Cohen, grossiste à Rungis.
La véritable cœur de bœuf est savoureuse, molle quand elle est mûre et ne se conserve pas plus de trois jours ».
Consciente du problème, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a invité les commerçants à ne qualifier de cœur de bœuf que les tomates, elles sont très rares dans les commerce, de cette variété et non pas les nombreux croisements que l’on en fait. L’enjeu économique est considérable quand on sait que les variétés croisées ont un rendement cinq à six fois plus efficace à l’hectare. Et le problème n’est pas près d’être résolu car derrière cette cœur de bœuf plébiscitée par les Français, d’autres variétés contrefaites sont annoncées : la tomate ananas, la noire de Crimée, la green zebra.
La salade va prendre des couleurs mais le consommateur qui rit jaune, risque de faire une colère noire.
Source : www.leparisien.fr – May 26, 10:01 AM
Connu pour ses appareils électroniques ou ses réacteurs nucléaires, le conglomérat industriel japonais Toshiba va maintenant faire parler de lui dans le monde de… l’agriculture. Il vient en effet d’annoncer ce jeudi qu’il allait vendre des légumes fabriqués en usine. «Nous allons donner une nouvelle dimension à notre division de soins sanitaires», a expliqué Toshiba dans un communiqué
Sans pesticides ni autres substances chimiques
Le groupe s’apprête ainsi à produire des légumes sans pesticides ni autres substances chimiques dans une usine totalement close et aseptisée mais régie par un phénoménal appareillage électronique.
Toshiba, qui est aussi un spécialiste des équipements médicaux et gère son propre hôpital à Tokyo, veut, dit-il, contribuer à maintenir les hommes en bonne santé. Cela passe selon lui par l’absorption d’une nourriture saine, laquelle peut être fabriquée en usine sous certaines conditions technologiques.
C’est ainsi que Toshiba est en train d’équiper une usine inutilisée dans la banlieue de Tokyo pour la doter «d’éclairages fluorescents spéciaux optimisés pour la croissance des végétaux, d’un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d’humidité constant, d’un dispositif de surveillance de l’état physique des plantes et d’équipements de stérilisation pour l’emballage des produits».
La délicate gestion de l’ensemble reposera sur des moyens similaires à ceux employés dans les usines de semi-conducteurs, une autre spécialité de l’éclectique groupe centenaire. «En minimisant l’entrée en contact de particules avec les produits, il est possible d’en augmenter considérablement la conservation en bon état», rappelle Toshiba.
3 millions de salades, épinards et autres légumes
Sur une surface de près de 2.000 mètres carrés, le groupe va produire l’équivalent de 3 millions de salades par an et approvisionner en laitues, épinards et autres légumes des supermarchés, supérettes et restaurants. Toshiba prévoit aussi de cultiver, en fonction de la demande, des légumes ayant des particularités précises, comme une plus forte teneur en vitamine C. Il dit étudier en outre la construction d’une grande usine de légumes hors du Japon ainsi que la vente d’équipements dédiés à ce type d’installations.
Toshiba n’est pas le premier groupe d’électronique du Japon à s’intéresser aux «usines à légumes». Ses compatriotes Panasonic et Fujitsu ont aussi chacun des «exploitations agricoles» de ce type, mises en exploitation récemment dans la préfecture de Fukushima où une partie de la population préfère des légumes cultivés en lieu clos de crainte que ceux des champs ne soient radioactifs.
Cela me laisse sans voix …
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L’ensemble des additifs qualifiés à tort d’« alimentaires » sont aussi des additifs cosmétiques (les codes Exxx bien connus disparaissent au profit de codes CIxxxxx lorsqu’il s’agit de colorants, ou de leurs noms).
Ainsi la peau, le cuir chevelu, et particulièrement les gencives deviennent des portes d’entrée secondaire.
Utilisé régulièrement le fluor, sous sa forme ajoutée dans les dentifrices et les médicaments (c’est à dire le fluor minéral, par opposition au fluor organique présent en minuscules quantités dans l’alimentation) serait un agent toxique et neurotoxique.
Plusieurs études scientifiques ont mis en avant une nocivité physiologique à terme, ainsi que psychologique.
Cet extrait est traduit d’un article en anglais de Reuters.com de 2008 :
« (…) Des études récentes montrent que la surconsommation de fluorure peut provoquer des problèmes aux dents, aux os, au cerveau et à la glande thyroïde.
(…) Il n’y a pas de niveau optimal universellement reconnu pour la prise quotidienne de fluorure. Certains chercheurs se demandent même si les 1 mg/L. ajoutés dans l’eau du robinet n’est pas excessif.
M.Fagin (journaliste de l’environnement récompensé et directeur de la New York University’s Science) ajoute dans son rapport : « une série d’études épidémiologiques en Chine ont associé une exposition élevée au fluorure avec un faible quotient intellectuel (…) » ».
Chacun concluera ou pas, mais le tabou est levé. Il existe de nombreuses sources. Ainsi le document suivant est rédigé par le Dr. Pascal Labouret et confirme la toxicité du fluor, on y apprend notamment qu’il a été utilisé pour réduire la volonté de révolte des prisonniers dans les camps nazis et communistes, qu’il est aussi – sous d’autres proportions – un composant de la mort-aux-rats, du gaz sarin et d’autres poisons comme le psychotrope Prozac ® : à lire cet édifiant article par le Dr. Pascal Labouret
La bonne nouvelle, et ceci aussi est avéré, est qu’il est tout à fait possible d’avoir une bonne dentition sinon une meilleure en supprimant définitivement les dentifrices commerciaux !!!
Mais c’est une autre histoire …
Source : blogs.rue89.nouvelobs.com – May 5, 8:52 PM
Le pays du prix Nobel de la paix envoie un message effrayant aux Tibétains et nous sert une leçon étonnante de lâcheté et d’opportunisme.
Cette année, cela fait 25 ans que le dalaï-lama a reçu le prix Nobel de la paix en Norvège. Il y revient pour l’occasion du 7 au 10 mai, invité par l’Institut Nobel, le comité de soutien norvégien pour le Tibet et la communauté bouddhiste Karma Tashi Ling. Sa visite est bien désignée comme n’étant pas officielle.
La Norvège, qui distribue le prix Nobel de la paix, a donc décidé de faire passer les intérêts économiques devant la défense des droits de l’homme.
Certains membres du Storting (le Parlement) vont le rencontrer, mais aucun du gouvernement. Il sera admis, de plus, par la porte de derrière. Ceci est une première. Car en temps normal, n’importe qui peut rentrer par la porte principale pour n’importe quel rendez-vous.
Des vestes retournées à la pelle
Olemic Thommessen, le président du parlement norvégien (Stortinget) estime que « ce n’est pas dans l’intérêt de la Norvège de rencontrer le dalaï-lama ».
Le ministre des Affaires étrangères Børge Brende n’ose pas le rencontrer non plus.
Ces deux personnages ont été actifs dans le Comité de soutien norvégien du Tibet.
Børge Brende était en 1998 le leader du groupe pour le Tibet au Parlement.
Son parti, la Droite, était alors dans l’opposition. Lors d’une manifestation pour le Tibet cette année-là, il avait tenu ce discours :
« Nous exigeons que le ministre norvégien des affaires étrangères et le gouvernement traitent la question du Tibet à l’ONU. »
Aujourd’hui il est dans la majorité :
« Le but est de normaliser nos relations bilatérales avec la Chine », dit-il.
La première ministre Erna Solberg n’a même pas daigné répondre à l’invitation de rencontrer le dalaï-lama. En 2008, pourtant, elle avait demandé à la Chine d’améliorer sa politique en matière de droits de l’homme au Tibet.
Le saumon norvégien, raison principale
On savait le lobby du saumon norvégien très fort.
Le 23 avril, le représentant de l’équivalent du Parti de gauche au Storting, Audun Lysbakken, a résumé la question comme suit :
« La Norvège ne peut pas se laisser dicter sa conduite par le Parti communiste chinois en échange de l’ouverture du marché pour le saumon norvégien. »
Mais …
En janvier 2014, la Fédération des produits de la mer de Norvège a fait très vite savoir qu’elle craignait que la visite du dalaï-lama ne fasse qu’empirer une situation déjà extrêmement difficile pour le saumon d’élevage norvégien, que le pays a beaucoup de peine à écouler sur le marché chinois depuis que le prix Nobel de la paix a été remis à l’activiste chinois Liu Xiaobo en 2010.
Depuis, la Norvège est dans une situation unique. Le contact entre les deux pays est pour ainsi dire inexistant, des visites politiques ont été annulées et les entreprises norvégiennes n’arrivent plus à entrer sur le marché chinois. Ça va vraiment très mal.
En avril 2014, l’industrie des produits de la mer de Norvège continuait sur sa position, craignant le pire si le gouvernement acceptait de rencontrer le dalaï-lama.
Le peuple norvégien est choqué
Les Norvégiens, des personnalités politiques et du showbiz ont manifesté le 29 avril devant le Parlement pour montrer que le dalaï-lama était le bienvenu en Norvège, que le gouvernement leur faisait honte et que le pays le plus riche du monde ne devait pas penser qu’à son porte-monnaie. Des pétitions et des groupes Facebook foisonnent.
Pour une fois, cette affaire a même été largement couverte par les médias norvégiens, tentant de mettre le gouvernement au pied du mur, sans succès…
Pour aller plus loin avec le saumon norvégien quelques liens.
Petits et gros mensonges autour du saumon norvégienn
La Norvège reconnait que son saumon peut-être dangereux pour la santé
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Source (c’est le cas de la dire): Mylène Vandecasteele de www.express.be
LES EAUX EN BOUTEILLES
De plus en plus de Français n’ont plus confiance en l’eau du robinet. La consommation de bouteilles a été multipliée par deux en 20 ans (130 litres par an et par habitant).
Pourtant de plus en plus d’eaux en bouteille ne sont pas conformes aux normes sur l’eau de consommation. Elles seraient ainsi théoriquement qualifiées de non-potables !
Une histoire de gros sous.
« Je pense que l’eau en bouteille est la substance la plus révélatrice de la façon dont le capitalisme mondial fonctionne aujourd’hui », affirme Richard Wilk professeur d’anthropologie à l’Université de l’Indiana, sur la BBC.
« D’une certaine manière, nous achetons du choix, donc nous avons l’impression d’acheter de la liberté ! C’est la seule chose qui puisse expliquer pourquoi nous sommes prêts à payer pour obtenir quelque chose que nous pouvons obtenir gratuitement par ailleurs ».
En France comme aux États-Unis et au Royaume-Uni, l’eau du robinet est d’une excellente qualité, exceptionnelle, même, affirme le site The Ecologist, qui indique qu’elle se conforme à plus de 99% aux normes légales depuis près de 20 ans. En 2012, la moyenne des 1,9 millions d’échantillons de tests menés au Royaume-Uni s’est établie à 99,6%.
Pourtant, l’eau en bouteille est devenue de l’or liquide, parce que les montants en cause sont souvent hallucinants. Voici quelques-unes des statistiques étonnantes de cette industrie :
Peut-être est-il plus important, cependant, de se souvenir que les bienfaits de l’eau du robinet pour la santé ne sont en aucun cas inférieurs à ceux de l’eau embouteillée. L’eau du robinet est non seulement d’une qualité exceptionnelle, mais aussi beaucoup moins chère quand elle n’est pas gratuite et, en comparaison avec l’industrie polluante de l’eau en bouteille, elle présente une innocuité bien plus grande pour l’environnement.
« L’industrie de l’eau embouteillée est en grande partie une escroquerie, et une escroquerie très chère, à la fois en terme d’argent, mais aussi pour son empreinte carbone extravagante ». Dit le Professeur Paul Younger, de l’Université de Glasgow.
A méditer et moi le premier …
Allez ! Santé !
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(Source : Medisite)
De l’arsenic dans le café, du plomb dans votre pain, de l’aluminium dans vos pâtes…
De nombreux aliments de consommation courante contiennent des substances ultra toxiques d’après un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Du plomb dans le pain
Baguette, biscotte, pain de mie… Selon l’Anses, ces produits contiendraient des métaux comme le plomb et le cadmium, ainsi que des mycotoxines (substances émises par les champignons).
Ces substances sont-elles dangereuses?
Le plomb est toxique pour le cerveau, les reins et le cœur.
Le cadmium est un métal lourd classé comme cancérigène pour l’homme, mais
aussi toxique pour les reins et la reproduction.
Les mycotoxines sont des champignons pouvant être toxiques à certaines doses. Si celles retrouvées dans les aliments cités ci-dessus sont faibles, les niveaux d’exposition sont suffisamment importants pour qu’elles soient classées comme « substances pour lesquelles le risque toxicologique ne peut être écarté ».
D’où viennent ces contaminants?
« Le plomb et le cadmium sont captés par le blé via le sol et se retrouvent dans le pain. Ces métaux sont naturellement présents dans les sols, mais peuvent aussi résulter d’une pollution industrielle », explique le Dr Jean-Charles Leblanc, chef du département de l’évaluation des risques liés aux aliments à l’Anses et coordinateur de l’étude.
Quant aux mycotoxines, elles sont émises par des champignons qui s’attaquent aux céréales.
De l’arsenic dans le café
L’enquête de l’Anses sur l’alimentation révèle que de l’arsenic inorganique et de l’acrylamide sont présents dans le café.
Ces substances sont-elles dangereuses?
L’arsenic inorganique entraîne diverses maladies graves telles que le cancer ou des maladies cardiovasculaires.
L’acrylamide est une substance classée comme probablement cancérigène pour l’homme.
« Même si les doses retrouvées dans le café sont faibles, c’est un produit de grande consommation. Le risque toxicologique ne peut être écarté », explique le Dr Jean-Charles Leblanc.
D’où vient l’arsenic retrouvé dans le café?
S’il est naturellement présent dans les sols, l’arsenic a été aussi longtemps utilisé dans la composition de pesticides, polluant ainsi les terres agricoles pour de nombreuses années.
L’acrylamide apparaît dans le café lors de la torréfaction.
Rappel: l’Anses recommande de ne pas dépasser trois tasses de café par jour.
De l’aluminium dans les pâtes
Selon l’enquête de l’Anses, les pâtes alimentaires contiendraient de l’aluminium.
L’aluminium est-il dangereux?
C’est une substance toxique pour le cerveau et la moelle épinière. Elle peut entraîner des troubles psychomoteurs.
Les doses retrouvées lors de l’étude sont faibles. « Nous signalons qu’un risque toxicologique ne peut être écarté pour les adultes et les enfants. Les pâtes, compte tenu de leur niveau de consommation, représentent des contributeurs importants à cette exposition », explique Jean-Charles Leblanc, coordinateur de l’étude à l’Anses.
D’où vient l’aluminium retrouvé dans les pâtes?
Ce métal naturellement très présent dans les sols est aussi utilisé dans l’industrie agro-alimentaire, notamment en tant qu’additif. « Nos méthodes d’analyse ne nous ont pas permis de distinguer l’aluminium venant de la nature et celui apporté par l’industrie », souligne le scientifique.
Mercure, dioxines: quels poissons éviter?
Le poisson est indispensable à une alimentation équilibrée (moins calorique que la viande, riche en oméga 3). Toutefois, mieux vaut ne pas en manger les yeux fermés!
Les poissons sont contaminés par plusieurs polluants tels que le mercure (surtout dans le thon), les dioxines et les PCB.
Ces substances sont-elles dangereuses?
En plus d’être cancérigènes, les dioxines et PCB sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils nuisent à la reproduction humaine. Le mercure est particulièrement toxique durant la grossesse pour le foetus.
Quels poissons éviter?
Les poissons de rivière tel que l’anguille, le barbeau, le brème, la carpe et le silure sont les plus à risque d’être contaminés. Le saumon d’élevage est dans le même bateau. L’Anses déconseille aux enfants de moins de 3 ans, aux adolescentes, aux femmes en âge de procréer, enceintes et allaitantes d’en consommer.
D’où viennent ces contaminants?
Ce sont en majorité des polluants d’origine industrielle qui ont été rejetés dans l’environnement.
Rappel: l’Anses recommande de manger du poisson deux fois par semaine au maximum, en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 (saumon, maquereau) et un poisson maigre (truite, cabillaud).
Elle conseille par ailleurs de varier les espèces et les provenances.
Allez … bon appétit !
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Source : D’après Agnès Rousseaux site Basta !
Les projets en cours ?
Des vaches transgéniques au développement musculaire augmenté, des porcs GM dont le lait est enrichi en protéines nutritives pour élever un plus grand nombre de porcelets. Une chèvre avec un gène d’araignée produisant une protéine de soie ultra-solide dans son lait, qui sert à la fabrication de gilets pare-balles !!!
Ou, un peu moins encombrant, le ver au gène d’araignée…
La transgenèse animale est aussi utilisée par l’industrie pharmaceutique. « Dans le domaine médical, l’opposition à la transgenèse animale sera nulle. Quand les gens sont malades, ils sont presque prêts à accepter n’importe quoi », affirme Louis-Marie Houdebine qui est également membre du comité d’experts sur les biotechnologies, au sein de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui évalue les aliments contenant des OGM.(Merci Monsieur!)
Le seul risque sanitaire des animaux transgéniques serait la diffusion d’allergènes, expliquent les chercheurs. « Mais j’imagine qu’on a dû donner à manger ces animaux ou des souris transgéniques à des rats, pendant trois mois », explique Louis-Marie Houdebine.
Un croisement génétique entre cochon et souris, avec un gène supplémentaire de la bactérie E.coli. Cela vous ouvre l’appétit ?
Ce porc transgénique a été créé par des chercheurs de l’université de Guelph au Canada. Baptisé «Enviropig», il rejette 30 à 70 % moins de phosphore dans ses excréments : la modification génétique lui permet de mieux digérer le phosphore du maïs ou du soja dont il se nourrit.
Cette modification chromosomique se transmet de manière stable sur huit générations de porcs, affirment les chercheurs. L’élevage à des fins de recherche a déjà été approuvé.
Le ministère de la Santé canadien évalue en ce moment l’innocuité d’Enviropig pour autoriser sa vente dans les rayons des supermarchés. Ce porc génétiquement modifié et présenté comme « écolo » pourrait donc arriver un jour dans nos assiettes.
Le saumon qui grossit deux fois plus vite
Autre projet en attente d’autorisation : AquAdvantage, le saumon transgénique américain. Créé par AquaBounty Technologies, une entreprise de biotechnologies installée au Massachusetts (États-Unis), ce poisson génétiquement modifié est obtenu par l’addition d’un gène d’un autre saumon, et d’un gène d’anguille, agissant sur la croissance. Baptisé par ses détracteurs le « Frankenfish », il a la particularité de grossir deux fois plus vite que son homologue non modifié.
La Food and Drug Administration (FDA) (l’agence de l’alimentation états-unienne) demande que ces saumons soient élevés dans des bassins sur terre, et non dans des cages en mer, pour réduire les risques de dissémination et de croisement avec des espèces sauvages.
Pourtant les œufs du saumon sont actuellement produits à l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada, et seraient expédiés au Panama pour l’élevage en cas de production de masse… AquaBounty ne produit que des saumons femelles, stérilisées. Mais la stérilisation n’est efficace qu’à 99,8 %, admet l’entreprise.
Au Canada, l’étiquetage des OGM n’est pas obligatoire. « Il sera impossible pour les consommateurs de savoir si leur saumon est OGM ou pas. Tout le secteur des producteurs de saumons risquent de souffrir des craintes des consommateurs et du manque de transparence ».
En 2011, des parlementaires se sont démenés pour bloquer toute approbation. En juin, la Chambre des représentants a interdit à la FDA de dépenser des fonds en 2012 pour l’approbation de ce saumon. Mais en septembre, le Département de l’agriculture des États-Unis a accordé une aide de 494 000 dollars à AquaBounty pour poursuivre ses recherches. Objectif : rendre son saumon transgénique complètement stérile, pour contrer les arguments sur les risques de dissémination. La bataille est loin d’être terminée.
Un poulet génétiquement résistant à la grippe aviaire
« Les Britanniques ont créé des poulets transgéniques résistants à la grippe aviaire, et à toutes les bactéries de H5N1 », s’enthousiasme Louis-Marie Houdebine.
Cette volaille est produite par des chercheurs des universités de Cambridge et d’Edimbourg, qui espèrent élargir prochainement leurs résultats à la production de poulets transgéniques résistants à de nombreuses maladies.
Manger ces poulets présentera-t-il un risque ? « Il n’y a aucune raison de penser que ces poules pourraient être dangereuses d’une quelconque façon. La nature de la modification génétique est telle qu’il est extrêmement improbable que cela puisse avoir des effets négatifs sur les personnes consommant les poulets ou les œufs », affirme le site de l’université.
En attendant la confirmation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
Un super lapin qui produit vos médicaments
Louis-Marie Houdebine a cofondé une start-up, Bioprotein Technologies Inc., spécialisée dans la production de protéines et de vaccins, grâce au lait de lapines génétiquement modifiées : « À partir d’un gène identifié par ses clients, BioProtein Technologies conçoit des lignées de lapines transgéniques secrétant la protéine d’intérêt dans leur lait. »
Dans des quantités allant du gramme à la dizaine de kilogrammes. BioProtein Technologies propose aux sociétés pharmaceutiques de nombreux services, de la « production rapide de quelques dizaines de grammes de protéines pour des travaux de recherche », à « l’élaboration de modèles animaux pour l’étude fonctionnelle de maladies humaines ». Remplacera-t-on bientôt les usines pharmaceutiques par des élevages de lapins ?
En France, comme la c…. n’a pas de limite, l’animal transgénique, c’est aussi de l’art ! Parait-il !
Le projet « GFP Bunny » est né à Jouy-en-Josas, sous l’impulsion de Louis-Marie Houdebine, encore lui !!! En 2000, l’Inra crée le premier lapin fluorescent (sous une lumière ultraviolette), grâce à un gène de méduse.
Le lapin est exposé lors d’événements culturels. Une affaire qui a fait polémique au sein même de l’Inra.
Au début des années 2000, l’animal transgénique de compagnie a aussi eu son heure de gloire en Asie. Le TK1, poisson-zèbre fluorescent – lui aussi grâce à un gène de méduse – quitte les laboratoires.
100 000 poissons mutants de compagnie sont produits en moins d’un mois, Taïwan autorise la vente, et le trafic s’organise vers les pays voisins.
Aucune dissémination ?
Taikong Corp. assure en 2003 que les prochaines générations de poissons seront rendues stériles… Trop tard !!!
Sachant que le poisson-zèbre peut produire jusqu’à 200 œufs par ponte, il est temps de s’en préoccuper une fois l’animal lâché dans les aquariums du monde entier.
Les risques et comment faire avaler la pilule au peuple
Le risque de voir ces créatures transgéniques mélanger leurs chromosomes avec des espèces animales non modifiées existe bel et bien.
Un processus incontrôlable aux conséquences imprévisibles. Aux Etats-Unis et au Canada, cela ne semble pas être un frein au développement en masse des « animaux GE » Genetically Engineered, pour l’alimentation. « Le lobby des biotechnologies est très puissant en Amérique du Nord. La demande d’autorisation du saumon OGM pour la consommation humaine est bien avancée aux États-Unis.
En Europe, où les OGM ont moins bonne presse, les institutions travaillent sur l’acceptabilité sociale (ou comment faire avaler la pilule), au travers notamment du projet Pegasus, auquel collabore Louis-Marie Houdebine. « La Commission européenne est paniquée de voir la situation des OGM en Europe et à quel point on passe à côté de marchés », assure le chercheur.
D’où ce projet européen qui cherche à analyser les « préoccupations du public » concernant le développement des animaux génétiquement modifiés, notamment « les produits alimentaires et pharmaceutiques dérivés ».
Objectif : ne pas reproduire les « erreurs » de la diffusion des plantes OGM, qui ont entraîné le rejet des consommateurs.
La Chine, paradis des animaux transgéniques
Un rapport publié en octobre 2011 fait le constat que de nombreuses entreprises états-uniennes du secteur émigrent vers la Chine, eldorado de la transgenèse animale. Le rapport souligne les avantages de la recherche chinoise, menée « sans restrictions ». Et pointe le succès de la « complexe stratégie de communication » du gouvernement chinois, qui permet aujourd’hui une acceptation incomparable des animaux transgéniques par la population.
Merci les chinois !
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La photo, c’est pour mettre un peu d’humour dans cet article. Mais vous allez voir, ce n’est pas drôle du tout !
Source : Christophe Magdelaine / notre-planete.info
La vie des poussins.
Jetés, abandonnés, mutilés et broyés comme de simples pommes de terre, voici le sort qui est réservé aux poussins qui ont la malchance de naître en tant que mâle… Il ne s’agit pas ici d’un mauvais film d’horreur mais d’une réalité industrielle où des machines fonctionnent en permanence pour détruire 100 000 poussins par jour, plus de 21 millions par an…
Comme les poussins mâles ne pourront jamais pondre et que leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande, ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine.
Dans un premier temps, les poussins sont triés par des ouvriers en fonction de leur sexe, manipulés et jetés comme des objets. Puis, ballotés par un convoyeur, ils sont précipités dans un broyeur à haute pression pour finir en chair sanguinolente…
Le sort réservé aux femelles n’est guère plus enviable. Pour elles, c’est le début d’une vie de cruauté et de confinement. Pour commencer, la tête des poussins est maintenue fermement par une machine qui découpe au laser le bout de leur bec, bien sensible. L’ébecquage est une pratique courante qui vise à prévenir les coups de bec que ces futures poules pourraient se donner dans une atmosphère confinée et restreinte où rien ne peut être picoré, où aucun contact avec le sol n’existe…
Enfin, par boîtes de 100, les poussins sont transportés par camion et expédiés dans tout le pays vers différents exploitants.
Si vous avez le cœur bien accroché regarder cette vidéo édifiante. C’est dans la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l’usine de Hy-Line International à Spencer dans l’Iowa .
Attention : le visionnage de cette vidéo peut être difficilement soutenable.
Destruction et abecquage des poussins
Et en France ?
En Europe, ces pratiques délirantes sont légales selon l’Annexe G de la Directive 93/119/CE du conseil du 22 décembre 1993 sur la protection des animaux au moment de leur abattage ou de leur mise à mort :
I. Procédés autorisés de mise à mort des poussins:
1. Utilisation d’un dispositif mécanique entraînant une mort rapide.
2. Exposition au dioxyde de carbone.
Par conséquent, « l’élimination des nouveaux nés est pratiquée dans de nombreuses filières sur des petits inutiles ou en surnombre » souligne l’association de protection des animaux d’élevage L214.
La production des œufs
Dans la filière « œuf », les mâles ne sont majoritairement pas exploités puisqu’ils ne pondent pas d’œufs. (La souche de gallinacés utilisée n’est pas la même que pour les poulets de chair.) Plus de 40 millions de poussins sont ainsi éliminés chaque année en France, soit plus de 100 000 par jour!
Rappelons que « la France est le premier producteur d’œufs en Europe avec 12,5 milliards d’œufs produits en 2012 par 48 millions de poules (dont 33,6 millions élevées en batterie), par an, selon la note de conjoncture 2013 de l’Institut Technique de l’Aviculture.
La filière bio des œufs est-elle épargnée ?
Il est tout à fait possible de connaître le mode de production des œufs que nous achetons, en se référant au chiffre qui est imprimé sur leurs coquilles. Les œufs de poules élevées en batterie sont marqués du code 3 sur la coquille, à éviter donc. Il faut plutôt privilégier les œufs issus de poules élevées en plein air (plein air, label rouge) dont le code est 1 ou 0 (pour le bio) sur l’œuf.
Malheureusement, quelle que soit l’origine des œufs, le sort des poussins est le même. Un vrai casse-tête…
Tout ça, pour au final, aller se faire cuire un œuf …
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Le Castoréum
Le castoréum, est un liquide que l’on trouve dans une glande entre le pénis et l’anus du castor.
Le castoréum est utilisé pour parfumer les cigarettes et comme ingrédient alimentaire. Il entre notamment souvent dans la composition de la saveur naturelle de vanille et est aussi utilisé, dans une moindre mesure, comme une composante des saveurs de framboise et de fraise !!!
Les poils humains ainsi que les plumes de canard
Ils apparaîssent dans la liste d' »ingrédients » en tant que : L-Cystéine
On peut notamment l’obtenir par dissolution à l’acide chlorhydrique de plumes d’animaux, de poils de porcs, voire des cheveux humains.
Ils sont utilisés comme rehausseur de goût.
La L-cystéine E919 est listée comme agent de traitement des farines au «standard Codex alimentarius».
Dans l’Union Européenne, elle est autorisée dans les farines (quantum satis), dans les biscuits pour nourrissons et enfants en bas âge (1 g/kg) et dans les préparations d’enzymes.
Dans l’Union Européenne comme aux Etats-Unis, la L-cystéine n’est pas autorisée dans l’alimentation Biologique .
Autres usages : les pharmaceutiques, les cosmétiques.
Le goudron de houille ou de pétrole.
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que : Colorant alimentaire
La p-phénylènediamine est un colorant dérivé du goudron de houille particulier utilisé dans les teintures capillaires. Les teintures les plus sombres ont tendance à en contenir plus que les teintures plus claires.
Le goudron de houille est un mélange de nombreux produits chimiques dérivés du pétrole. Il est reconnu comme cancérigène pour l’humain. La principale préoccupation concernant les différents colorants dérivés du goudron de houille (qu’ils soient produits à partir de goudron de houille ou synthétisés) est leur potentiel cancérigène. En outre, certains colorants peuvent contenir de faibles traces de métaux lourds, d’autres sont associés à un substrat d’aluminium.
Quand les industriels ont commencé à utiliser des colorants alimentaires synthétiques (c’était il y a plus de 120 ans), ils ont beaucoup utilisé le goudron.
L’antigel
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que : Propylène Glycol
Le propylene glycol est traditionnellement utilisé comme un antigel (Il est néanmoins moins toxique que l’ethylène glycol, un autre antigel)
Dans quels produits se trouve-t-il? Dans la vinaigrette industrielle.
Le propylène glycol est utilisé dans la vinaigrette comme un texturant alimentaire.
Le propylène glycol est également utilisé en abondance dans les produits pharmaceutiques et les produits cosmétiques. Des cas de dermatites de contact ont été observés, par application locale de produits pharmaceutiques ou cosmétiques.
Dans les pharmaceutiques, il est notamment utilisé comme solvant, y compris les préparations orales, injectables et topiques, notamment le Diazépam qui est insoluble dans l’eau, utilise le propylène glycol comme solvant sous forme clinique injectable.
Le brome.
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que : huile végétale bromée (BVO)
Dans quels produits se trouve-t-il? Notamment dans l’arôme citron de certains sodas
L’huile végétale bromée laisse de petits résidus dans les tissus adipeux, il est difficile de déterminer si ces résidus présentent des risques.
Le brome est un liquide fumant, rouge brun à odeur âcre, c’est une substance très toxique par inhalation (voire fatale), par ingestion et par contact.
Les effets chroniques du brome sont : Irritabilité, perte d’appétit, douleurs dans les jointures, troubles digestifs, pharyngite, troubles de la fonction thyroïdienne et du système cardio-vasculaire.
A ce jour, l’huile végétale bromée E443 n’est pas listée dans l’Union Européenne (dir. 2008/84/CE).
« L’Huile végétale » a priori, rien de bien méchant. Mais c’est la présence de bromine qui est plus inquiétant. La bromine est utilisée pour protéger les meubles du feu et peut être toxique. Une grande consommation de cette substance peut provoquer des troubles neurologiques et une puberté précoce.
Benzène
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que Butylhydroquinone tertiaire (TBHQ)
Dans quels produits se trouve-t-il?
le TBHQ(E319), sont utilisés dans l’industrie alimentaire pour leur capacité à éviter le rancissement des huiles et des graisses. Ainsi, on les retrouve dans les huiles, les margarines et dans une panoplie de produits transformés utilisant ces gras dans leur composition ou qui sont cuits dans ces huiles les nuggets de poulet, et même les chewing-gums, vernis à ongles et biscuits apéritifs etc…
TBHQ peut être dangereux.
Plusieurs rapports font mention d’exacerbation des cas d’asthme, autant chez l’adulte que chez l’enfant, de problèmes d’urticaires et enfin d’irritabilité après consommation de BHA, BHT, TBHQ. Un grand problème est d’ailleurs le fait qu’ils ne sont pas toujours mentionnés sur les listes d’ingrédients.
Getty Images sculpture de sable.
Le sable
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que : dioxyde de silicium
Dans quels produits se trouve-t-il? Dans le sel, les soupes entre autres dans le lait demi-écrémé en poudre à dissolution instantané » Régilait « , cité en tant que : » antiagglomérant E 551 »
trouvé aussi dans le maxiccino Maxwell House Toblerone ainsi que dans du cacao Suchard
Composant de combustible pour moteur
Composé chimique artificiel d’emploi limité ou déconseillé et fabriqué à partir des dérivés de goudron et d’hydrocarbure p-crésol et iso butylène.
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que : l’hydroxytoluène butylé (BHT) Il est noté E321 par l’Union européenne.
Dans quels produits se trouve-t-il? Notamment dans les Ceréales
L’hydroxytoluène butylé est très vraisemblablement cancérigène.
C’est un produit chimique à éviter, la racine toluène n’est pas là pour rassurer, il produirait plus de toxicité à faible dose que n’importe quel autre antioxydant synthétique, il est notamment suspecté:
— de provoquer des effets mutagènes et troubler la composition sanguine,
— d’être un reprotoxique potentiel,
— de provoquer des allergies (urticaire chronique, bronchospasmes, …)
— d’élever le taux de cholestérol, de s’accumuler dans les tissus adipeux,
— d’être lié à des troubles comportementaux (attention aux enfants),
— d’être nocif sur le foie et la production d’enzymes, l’intestin,
— à haute dose : cyanose potentiellement dangereuse, surtout chez l’enfant.
Il est utilisé dans l’industrie agroalimentaire et cosmétique. Il serait métabolisé en cas d’ingestion et soupçonné d’être allergène et cancérigène. Contaminants possibles : cendres sulfuriques, arsenic, métaux lourds.
Il se présente sous la forme d’une poudre ou de cristaux incolores à jaune pâle.
Le Borax ou tétraborate de sodium
Il apparaît dans la liste d' »ingrédients » en tant que : E285
Le borax est un minerai du bore et un sel de sodium hydraté de l’acide borique . On lui attribue de nombreux usages, entre autres comme insecticide et détergent.
Le borax E285 est listé comme additif dans l’U.E, mais pas au Canada ni en Australie, entre autres pays. En Europe il est utilisé comme conservateur sur les œufs d’esturgeons (caviar) exclusivement, jusque 4000 mg/kg.
Parfois recommandé dans les recettes-maison, il s’agit néanmoins d’un agent chimique nocif, à manipuler avec des protections. En tant qu’insecticide, on le mélange avec du sucre-glace à parties égales, sous forme de poudre blanche vendue en pharmacie, afin d’attirer les blattes (ou cafards) dont le système digestif sera progressivement détruit.
Le borax est aussi un composant de certains cosmétiques et pharmaceutiques. Le borax est utilisé dans l’industrie nucléaire, chimique, sert à fabriquer du savon, de la lessive ou encore de l’engrais.
Allez, bon appétit.
Et soyez sage et si vous ne l’êtes pas soyez prudent !
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Sources de l’article
Le journaliste scientifique Thierry Souccar, éditeur, auteur de nombreux best-sellers dont « Lait mensonges et propagande » a été en charge des questions de santé à Sciences et Avenir pendant 15 ans, il a créé LaNutrition.fr, premier site d’information francophone indépendant sur l’alimentation et la santé. Dernier livre paru : Le mythe de l’ostéoporose.
Dans ce livre, il démonte le système Calin + et prouve que ce produit cher (ainsi que les autres marques) est inutile et pire que ça…
Pas la peine de s’énerver pour vous expliquer pourquoi et comment, tout est parfaitement limpide en cliquant ici. Le mythe de l’ostéoporose
Le marketing s’adresse à nous comme si nous étions des peuples dénutris. Nous n’avons absolument pas besoin de ces trucs en petits pots !
Médecins, Labos et les Industriels sont de mèche pour nous inventer des maladies, les médocs et les alicaments qui vont avec.
Pour promouvoir ses deux yaourts pro-biotiques, Danone avait insisté sur leur forte teneur en lactobacille casei DN6114001, souche censée « renforcer les défenses immunitaires du corps » mais ,depuis 2009 des études publiées dans la revue « Science » par le professeur Raoult ,du laboratoire de virologie de la Timone, à Marseille, ont démontré que les bactéries utilisées par Danone étaient les même que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons, et poulet!
Le médecin a démontré que le lactobacille favorise l’obésité chez les humains, quand on connait les risques de l’obésité, du diabète et du syndrome métabolique, on est surpris que des « alicaments » qui rendent malades restent en tête de gondoles.
En France, la direction du « programme national nutrition santé » (PNNS) une émanation des ministères de la santé, de l’éducation nationale et de l’agriculture a été confiée à la fin de l’année 1999 à un médecin qui siège aussi, a l’institut Candia sans qu’il juge d’ailleurs nécessaire de se démettre de ce lien !
Dès l’année suivante ce même PNNS se fixait l’objectif prioritaire « d’augmenter chez tous les français la consommation de calcium. »
Comment ?
En préconisant la consommation, notamment, de trois produits laitiers par jour.
Ces recommandations ont été d’autant plus facilement entérinées par le PNNS qu’y participaient deux cadres de Candia, un de Danone, et un autre médecin membre du conseil scientifique Danone !
En 2005 sur les 29 membres du comité d’experts en nutrition humaine de « l’agence française de sécurité sanitaire des aliments » (AFSSA), c’est à dire le comité chargé de conseiller les français sur, entre autre, leur alimentation, 20 avaient des liens de collaboration avec l’industrie laitière, treize de ces experts travaillaient avec Danone, le président du comité lui-même, un pédiatre, siégeaient au conseil scientifique de Nestlé France!
Aucun de ces liens n’a jamais été porté à la connaissance du public.
Danone profite de l’AFSSA
Actimel met souvent en avant le fait que l’AFSSA a estimé qu’ “Actimel participe à renforcer les défenses naturelles de l’organisme”.
Super, mais …
Danone a su se montrer sélectif dans l’utilisation du rapport de l’AFSSA en n’exploitant que la seule affirmation non rejetée par l’organisme de contrôle!
Dans le rapport proposé par l’AFSSA, on peut lire la liste des affirmations « scientifiquement rejetées ».
Les 9 allégations suivantes :
– « aide votre barrière intestinale à se renforcer »,
– « aide à la régulation du système immunitaire »,
– « contribue au bon fonctionnement du système immunitaire »,
– « aide à renforcer le système immunitaire intestinal »,
– « aide le corps à bien se défendre »,
– « contribue à rendre le corps plus résistant »,
– « aide à protéger votre corps »,
– « aide votre intestin à repousser certaines bactéries indésirables »,
– « aide votre corps à lutter contre certaines agressions du quotidien »
sont soit imprécises, soit non justifiées scientifiquement.
L’allégation « participe à renforcer les défenses naturelles de l’organisme », remplaçant l’allégation « aide à renforcer les défenses naturelles », est justifiée.
Il est à constater que l’affirmation laborieuse selon laquelle Actimel « participe à renforcer les défenses naturelles de l’organisme » est un slogan applicable à bien des denrées alimentaires !!!
Une information récente qui vient se télescoper avec ce qui précède
Une équipe espagnole a séquencé pour la première fois le génome complet d’un chasseur-cueilleur européen. Cette analyse, publiée dimanche 26 janvier 2014 par la revue Nature, permet de dessiner le portrait d’un Européen du mésolithique, période de la préhistoire intermédiaire entre le paléolithique et le néolithique (d’environ -10 000 à -5 000 en Europe).
L’équipe menée par Carles Lalueza-Fox a analysé l’ADN d’une dent de sagesse d’un des deux squelettes masculins découverts, en 2006, dans la grotte de La Brana-Arintero, dans la province de Leon (nord-ouest de l’Espagne).
L’étude montre que le chasseur-cueilleur de la péninsule ibérique était génétiquement éloigné des populations européennes actuelles, mais était cependant plus proche des Européens du Nord d’aujourd’hui (Suédois et Finlandais par exemple).
Sa peau était « plus foncée que celle de n’importe quel Européen moderne » et avait les yeux bleus.
Voilà qui va faire plaisir à certain !
Et alors me direz-vous ?
L’important n’est pas là.
Les généticiens se sont notamment penchés sur les gènes du système digestif du chasseur-cueilleur de La Brana, pour tenter de retracer l’histoire de deux adaptations « récentes » du régime alimentaire de l’homme adulte, à savoir : la consommation de lait et d’amidon.
Ils ont ainsi montré que l’individu de La Brana était porteur de la variation génétique ancestrale produisant une intolérance au lactose !
De même, il n’était pas génétiquement armé pour avoir un régime riche en amidon !
« Ces résultats suggèrent que le chasseur-cueilleur de La Brana avait de médiocres capacités à digérer le lait et l’amidon, étayant l’hypothèse que ces facultés ont été acquises plus tard, avec l’introduction de l’agriculture », déclarent les chercheurs.
Après, on s’étonnera du nombre inexpliqué d’intolérances au lactose et au gluten !
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La marque Le Cabanon n’est plus chinoise depuis cette année. Voir le commentaire transmis par la marque en fin d’article.
Avec une belle étiquette comme ça : des cyprès, un mas provençal, vous n’avez aucun doute : ce sont certainement des tomates provençales !
Et bien non ! Ces tomates viennent de la province chinoise du Xinjiang, à l’autre bout du monde. Ce n’est pas marqué sur l’étiquette car la mention de l’origine des ingrédients n’est pas obligatoire sur la majorité des produits alimentaires vendus en France !!!
« Dès que le produit est considéré comme transformé du point de vue réglementaire, explique Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir, il n’y a plus d’obligation d’affichage de la provenance et, en général, il n’y a pas d’indication. »
C’est le cas des tomates de la marque Conserves de Provence (Cabanon), fabriquées par cette usine du Vaucluse, qui achète ses tomates en Chine, premier fournisseur de la planète mais peu regardante sur l’hygiène alimentaire.
« Il y a un lobbying énorme de l’industrie agroalimentaire, européenne ou internationale, qui veut pouvoir continuer à acheter ses ingrédients là où ils sont le moins cher à un moment donné », poursuit Olivier Andrault. De véritables traders qui réalisent leurs transactions via Internet : légumes, poissons, crustacés, jus d’orange, miel, yaourts…
Le géant Chalkis prend le contrôle de Conserves de Provence, s’offrant par la même occasion une porte d’entrée sur le marché européen.
Les Chinois débarquent là où on ne les attendait pas : dans les conserves françaises. Le géant chinois de la transformation de tomates, Chalkis, a pris le contrôle majoritaire, pour 7 millions d’euros, de Conserves de Provence. La coopérative agricole Le Cabanon, ex-propriétaire, gardera 45 % de la société, dont le dirigeant de Chalkis, Liu Yi, devient le nouveau président.
En prenant le contrôle du leader français de la tomate transformée, Chalkis, numéro deux mondial selon ses dirigeants, s’offre à peu de frais une porte d’entrée dans le marché de l’Union européenne. Selon les termes de l’accord, LA SOCIETE FRANCAISE DEVRA IMPORTER LES TOMATES CHINOISES TRANSFORMEES, et les conditionnera pour les vendre dans toute l’Europe. Dans un premier temps, a-t-il été précisé, la production chinoise représentera les deux tiers de l’activité de Conserves de Provence, puis cette part augmentera progressivement. Pendant dix ans, toutefois, la production des agriculteurs français de la coopérative sera garantie … !!!
Par ce rachat, la Chine met aussi la main sur les différentes techniques de production des nombreuses variétés françaises. Elle qui ne produisait que 4 espèces en Chine est en passe de transférer ces techniques sur le sol asiatique pour les produire à son propre compte. Le PDG de Chalkis se réjouissait il y a peu de « capter le savoir-faire français ».
Depuis, il y a eu 150 licenciements sur 300 postes dans l’entreprise !!!
La production française coûte trop chère.
«Le marché de la tomate transformée est extrêmement mondialisé. Sans cet accord, nous étions morts commercialement, la production française coûte trop cher», a commenté, selon l’AFP, le directeur des ventes aux grandes surfaces de Conserves de Provence, Jean-Patrick Basso.
Selon Joël Bernard, le président de la coopérative Le Cabanon, le coût de revient des tomates transformées chinoises est inférieur de 30 % à 40 % aux coûts européens. L’accord devrait inquiéter au premier chef les concurrents européens de Conserves de Provence, notamment les Italiens, qui fournissent la moitié du marché européen.
Et l’appétit des chinois est grand
L’appétit de Chalkis est sans limite. Cette société a vu sa taille multipliée par dix entre 2001 et 2003, et compte poursuivre sa croissance à l’étranger par des acquisitions, en particulier en Europe de l’Ouest. C’est le résultat d’une stratégie délibérée du gouvernement chinois : dans les années 90, l’ancien Premier ministre Zhu Rongji avait ordonné à la province du Xinjiang de se concentrer sur «les trois rouges» : tomate, raisin, pastèque… Chalkis a été le principal bénéficiaire de ce choix.
La toile de fond de cet axe commercial est hautement stratégique en Chine.
Chalkis est une filiale de XPCC qui est une entreprise chinoise née en 1954, à partir des premières implantations militaires au lendemain de la conquête de la région occidentale du pays, aux confins de l’Asie centrale.
Elle compte désormais un million d’employés dans ses fermes et ses usines dirigées par des gradés militaires.
Selon le chercheur Nicolas Becquelin, spécialiste de cette région, le XPCC «reste incontestablement aujourd’hui un des piliers essentiels de la domination chinoise de la province du Xinjiang».
Défense des frontières par la tomate !
Le gouvernement chinois ne cache pas l’importance de ce conglomérat dans une région où la population autochtone de l’ethnie ouïgoure, musulmane, devient progressivement minoritaire sous l’effet de l’implantation chinoise (comme au Tibet).
« Le XPCC constitue une force importante pour la stabilité au Xinjiang et la consolidation de la défense de la frontière, soulignait un Livre blanc du gouvernement chinois sur le Xinjiang publié en mai 2003. Il a joué un rôle irremplaçable, depuis cinq décennies, pour résister aux tentatives de sabotage et d’infiltration des séparatistes, et pour maintenir la stabilité et la sécurité des frontières de la mère patrie.»
De la stabilité des frontières de l’empire aux tomates de Provence, il n’y a qu’un pas, que permet la logique du marché, introduite dans tous les secteurs de l’Etat chinois.
Ainsi, sans le savoir, les membres de la coopérative Le Cabanon font désormais partie de la défense des frontières de l’«empire» chinois… !!!
Et que font nos brillants technocrates européens suppôts des lobbys pendant ce temps ?
Ecoutez et regardez la chronique d’Olivier de Robert : des tomates hors catégorie : c’est édifiant et, lamentable …
Vive les tomates du jardin
Allez, bon appétit à tous …
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Après sa contre-attaque en version papier, Ferrero nous tartine encore une fois avec une nouvelle publicité télévisée. Quelques remarques…
Dans un pot de Nutella, qu’est-ce qu’il y a…
Vidéo à voir :
Dans un pot de Nutella, qu’est-ce qu’il y a…
Sans changer ses habitudes, le groupe Ferrero « oublie » de préciser qu’il y a plus d’huile de palme que de noisettes dans sa pâte à tartiner. Après 40 ans d’utilisation, il parle d’huile de palme « durable ». Tant d’années pour se poser des questions. Pendant ce temps l’huile de palme a été responsable de 80% de la déforestation en Malaisie. Trouver des labels maintenant, c’est déjà trop tard.
D’un point de vue environnemental, avant cela, Ferrero a donc participé au désastre (en le niant) et maintenant il se cache derrière le pseudo « label » qui n’apporte en réalité aucune garantie
Voir cette vidéo : La mauvaise blague du durable
D’un point de vue nutritionnel Nutella se déleste de ses responsabilités en arguant le fait que la consommation de son produit doit se faire de façon « modérée ».
Soit, mais comment faire quand il n’indique pas clairement sur l’emballage la composition du produit ?
Surtout, il manque à ses responsabilités quand il « oublie » de mentionner que l’huile de palme et le sucre composent plus de 70% dans sa préparation !
Ses publicités sont toujours les mêmes.
En mettant en avant les ingrédients « nobles » de son produit (sur les publicités et ses emballages) tout en appelant à la responsabilité du consommateur, la marque joue dans le registre du cynisme. En effet elle positionne son produit « plaisir » le plus naturellement du monde au sein d’une consommation journalière, la rendant presque indispensable à l’apport « d’énergie ». En plaçant son produit sur les thématiques du goût et des sentiments (qui n’ont rien à voir avec le produit), Ferrero fait oublier la vraie nature sucrée et grasse de son produit. On ne consomme au final plus qu’une image, une idée.
Mais voilà, les industriels ont une responsabilité à ce niveau.
On ne peut pas vendre et vanter seulement une partie d’un produit, qui plus est, en se targuant de transparence.
Le consommateur doit être attentif et responsable, mais l’industriel ne doit pas mentir par omission et donner une image délibérément tronquée de son produit.
Le consommateur ne peut plus faire son choix d’achat de manière pleinement consciente à cause de l’image qu’on lui donne des produits, faisant ainsi baisser sa garde.
A lui de se renseigner ? Peut-être, mais comment le faire dans cet océan de produits et flux d’informations malhonnêtes?
Ferrero fait même plus fort en parlant de l’huile provenant « des fruits du palmier» (scientifiquement exact, mais le mot fruit peut porter à confusion), et de sucre de « betteraves françaises » (jouant sur la corde nationaliste, et en parlant de betterave, là encore le mot sucre sonne différemment accouplé avec le mot betterave).
De là à dire que 70% du produit est composé de fruits et de légumes, il n’y a qu’un pas.
Les mots sont très importants.
Ferrero le sait très bien. Ainsi il peut apporter de la confusion en enchaînant les affirmations creuses et invérifiables comme si de rien n’était.
Je vous incite aussi à analyser le vocabulaire utilisé : le mot naturel utilisé pour l’extraction de l’huile de palme. Pourquoi ce mot à cet endroit ? etc.
Quelques mots de la pub : « arôme, fraîcheur, pluies d’été, savoureuses, sucre extrait de betteraves, pour l’onctuosité (il y a de l’huile de palme), naturellement (extraite) des fruits du palmier à huile, une filière certifié, respectueuse de l’environnement, 50 ans de savoir-faire, préparé avec soin, finalement si Nutella est aussi bon c’est qu’il est bien fait ».
Une analyse à faire sur toutes les publicités…
Retrouver l’analyse du greenwashing (En français : Eco blanchiment) papier de Ferrero ici : Ferrero m’a « tuer »
A part le Nutella d’autres produits Ferrero sont palmés : Kinder, Ferrero Rocher etc. Et bien entendu d’autres marques utilisent de l’huile de palme sans garanties réelles de sa provenance. Mais Ferrero est unique en son genre : entêté et manipulateur. Jusqu’à quand ?
Allez … bon appétit à tous !
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Monsanto étend son emprise sur toute la planète. Son nouveau projet est une gigantesque usine de semences génétiquement modifiées en Argentine.
Sofia Gatica et ses voisins ont eu le courage de s’interposer, et elle a reçu des menaces de mort et des coups violents. La menace est imminente. Mobilisons-nous à leurs côtés et stoppons la construction de l’usine mutante.
Monsanto crée des semences génétiquement modifiées. Combinées à des pesticides toxiques, elles sont utilisées en monoculture: dans ces champs, rien d’autre ne pousse.
Ce procédé est une plaie pour nos écosystèmes. Or aujourd’hui, l’entreprise projette de bâtir l’une des plus grandes usines de semences OGM dans la petite ville de Malvinas.
Inquiets des risques sanitaires liés à l’usine, Sofia et ses voisins ont rejoint des manifestations soutenues par 70% des habitants de la région. Si nous sommes 1 million à soutenir les familles de Malvinas d’ici 2 jours, nous créerons un buzz médiatique puis nous mettrons la pétition au centre d’une campagne publicitaire visant à pousser l’impopulaire présidente argentine à fermer l’usine et endiguer la propagation de l’agriculture toxique prônée par Monsanto.
Pour signer la pétition contre Monsanto cliquez ce lien.
Sofia et les habitants de Malvinas se sont allongés devant les bulldozers pour bloquer la construction de l’usine. Si nous amplifions leur appel, ils pourraient gagner.
La présidente Cristina Kirchner fait face à une vague d’impopularité: elle ne peut pas se permettre de passer pour une dirigeante qui fait passer les intérêts de Monsanto avant ceux de ses concitoyens.
Cette immense usine utilisera des produits chimiques toxiques pour fabriquer ses semences. Cela vous paraît bizarre? Les semences ne sont-elles pas issues des plantes? Pas dans le terrifiant monde selon Monsanto.
Les plantes y sont génétiquement programmées pour être stériles, et la seule manière pour les agriculteurs de continuer à les cultiver est de racheter chaque année les graines Monsanto.
Aux États-Unis, certaines espèces cultivées proviennent à 90% des usines Monsanto
Avec ce nouveau site en Argentine, cette entreprise de sinistre réputation étendra encore un peu plus son emprise sur la planète.
Les menaces et les coups portés à Sofia ainsi qu’à ses camarades de lutte sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Stoppons l’invasion de Monsanto en Amérique du Sud et tentons de réparer les dégâts commis sur nos écosystèmes!
À cause de l’agriculture industrielle et génétiquement modifiée, notre planète change de visage. Et nos gouvernants sont bien trop influencés par la multinationale américaine au centre de ces mutations, une immense entreprise qui contrôlera bientôt toute l’alimentation mondiale.
N’obligeons pas nos enfants et nos petits-enfants à hériter d’un monde nourri par Monsanto. Nous pouvons arrêter la firme maintenant.
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Vous prendrez bien une tasse de plomb ?
Sur la base de l’article publié par Le Point.fr / le 06/12/2013 à 16:30
Une étude révèle la présence excessive de métaux toxiques dans la plupart des thés, particulièrement nocifs pour les femmes enceintes ou qui allaitent.
De l’aluminium, de l’arsenic et du plomb dans le thé ! C’est ce que révèlent des chercheurs canadiens de l’université d’Alberta qui ont mesuré la teneur en métaux lourds de trente thés de toutes sortes : Oolong, noirs, verts, blancs, biologiques ou non, trouvés en supermarché comme en boutique diététique.
Sept thés sur dix contiendraient en effet trop de plomb pour les femmes enceintes. Infusés trois à quatre minutes, 73 % ont des concentrations supérieures aux recommandations pour les femmes enceintes ou allaitantes. Infusés quinze minutes, ils sont alors 83 % à être impropres à la consommation des futures mamans. Ainsi boire trois ou quatre tasses de thé par jour pour une femme enceinte ou allaitant entraînerait un excès de plomb pour le bébé, véritable poison pour son cerveau. Un enfant ou un foetus est proportionnellement plus vulnérable au plomb qu’un adulte, d’autant que son système nerveux est en plein développement et qu’il a une absorption gastro-intestinale plus importante.
Le plomb, un fléau de santé
Une concentration excessive de plomb dans une boisson aussi répandue que le thé a surpris les chercheurs. L’empoisonnement au plomb – ou saturnisme – est un véritable problème de santé publique pouvant entraîner, entre autres, une baisse du QI, des troubles de comportement ou encore de l’épilepsie.
Face à ce problème mondial, les pays occidentaux ont oeuvré pour réduire la présence du métal incriminé dans les peintures, l’essence ou encore les canalisations d’eau. L’OMS a fixé des doses maximales hebdomadaires tolérables mais, au fil des recherches, ces seuils sont constamment repoussés, car le poison agit même à faible dose. Les scientifiques canadiens de cette étude expliquent que le seuil quotidien à considérer pour un foetus serait de 0,5 microgramme par litre et le seuil acceptable pour un adulte de 15 microgrammes par litre.
Plus de plomb dans les thés chinois
Or, avec un litre de thé, soit trois à quatre tasses par jour, le niveau d’exposition varie de 0,1 à 4,39 microgrammes par litre, auquel il faut ajouter le plomb relargué par la tasse en porcelaine ou en émail et la teneur en plomb dans l’eau (ici les chercheurs ont pris de l’eau déminéralisée).
Ces niveaux sont dangereux pour les femmes enceintes, estiment les chercheurs, et acceptables pour les adultes à condition de faire attention aux autres sources de plomb inévitables au quotidien (eau, autres aliments, certains compléments alimentaires…)
Selon l’étude, ce sont surtout les thés Oolong chinois qui sont les plus concentrés – la pollution dégagée par les centrales de charbon chinoises pourrait être en cause, cette hypothèse restant à vérifier – suivis des thés noirs ordinaires. Les thés blancs biologiques, d’Inde ou du Sri Lanka présentent, eux, la plus faible concentration en plomb. Mais, d’une manière générale, les thés biologiques ne semblent pas moins pollués en plomb.
Continuer à boire du thé vert ?
D’autres métaux sont présents dans le thé : des minéraux bénéfiques comme le calcium, le magnésium, le potassium, le manganèse ou le phosphore, mais aussi d’autres métaux lourds considérés comme toxiques comme l’aluminium, présent à des niveaux trop élevés dans un thé sur cinq.
Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser trois minutes d’infusion, car, plus le thé infuse, plus sa teneur en aluminium augmente. Il en est de même pour l’arsenic, le cadmium ou le césium, des toxiques retrouvés dans presque tous les thés dans des quantités acceptables mais qui augmentent avec la durée d’infusion. Et, là encore, les thés biologiques ne semblent pas exempts : deux d’entre eux, des thés verts infusés longtemps, figurent parmi les plus pollués en aluminium.
Ces résultats ne remettent pas en cause les nombreuses vertus du thé vert, soulignent les chercheurs. Bénéfices cardiovasculaires, effets anticancéreux, modulation du diabète ou encore propriétés anti-infectieuses sont largement prouvés à travers de nombreuses recherches.
Cependant, les femmes enceintes et allaitantes auraient intérêt à suspendre ou à limiter leur consommation pour protéger leur bébé et le reste de la population devrait être vigilant sur le cumul des différentes sources d’exposition au plomb : eau du robinet et récipients utilisés notamment.
Allez …à votre santé !
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Source : Le HuffPost Publication du : 21/11/2013
8 Américains sur 10 mangent dans un restaurant rapide au moins une fois par mois. Et un sur deux, une fois par semaine.
Avec 263 944 fast-foods en 2012, le moins qu’on puisse dire, c’est que les Américains en raffolent. Ce serait peut-être moins le cas s’ils avaient en tête les images repérées par le HuffPost américain lorsqu’ils franchissent la porte de leur restaurant préféré. Peut-être …
Rassurez-vous la France n’est pas en reste, ce qui suit va probablement vous intéresser.
En effet la France est le deuxième marché du fast-food dans le monde. Les ventes de ce secteur ont explosé depuis 2004, de 74%. En 2012, le marché de la restauration rapide a représenté 34 milliards d’euros de vente !!!
Lire aussi:
Cliquer ici « Le fast-food est le nouveau leader de la restauration en France »
Cliquer ici « Les ingrédients de certains nuggets de poulet ne vont pas vous plaire »
ENTRONS DONC DANS LE VIF DU SUJET
Un délicieux sandwich aux œufs de Subway
Si seulement ce n’étaient que des œufs reconstitués !!! Et je vous épargne le mode de fabrication …
David DiSalvo, qui écrit dans « Forbes » (célèbre magasine économique américain) , a enquêté sur ces œufs.
En fait, ils seraient une étrange mixture d’oeufs et… de « mélange d’oeufs » : de la glycérine, un solvant qu’on trouve dans des crèmes de rasage, un peu de silicone…
En France, Subway ne propose pas de formule petit déjeuner. Pas de sandwiches aux œufs à l’horizon, donc. Mais ce même David DiSalvo explique que les oeufs de McDonald’s ne sont pas forcément meilleurs. Ils seraient pasteurisés avec du phosphate de sodium, de l’acide citrique, et d’autres conservateurs, qui empêchent la moisissure.
Beaucoup de restaurateurs français utilisent ce type « d’œufs en tube ».
Mmmmh, les bons McNuggets pour les enfants.
Sauf qu’en fait…
Le « poulet » est en fait un mélange pas très ragoûtant d’os, de carcasse de ce qui reste d’un poulet. C’est ce qui s’appelle de la « viande séparée mécaniquement ». Sur cette photo, c’est un chef cuisinier, Jamie Oliver, qui a décidé de créer cette mixture rose pour montrer à quoi ça ressemble, en théorie.
Sur le site Reddit, l’utilisateur du nom de « Dfunkatron », qui revendiquait être un ancien employé de McDonald’s, a raconté une histoire un peu terrifiante…
» […] J’ai accidentellement laissé un sac entier d’environ 100 nuggets de poulet sur un comptoir pendant bien trop longtemps. Ils ont fondu. Une sorte de flaque liquide. Je n’ai jamais compris pourquoi. Mais ils étaient complètement indiscernables des nuggets que je connaissais. »
Rassurez-vous, au sein de l’Union européenne, les viandes séparées mécaniquement sont normalement interdites …
ouais … ?
Les bons Tacos !
Un taco « Doritos Locos » de Taco Bell, une chaîne à thème mexicain
La viande, avant qu’elle n’aille dans ce taco
Ce truc qui ressemble à du pain d’épice, c’est de la viande en sac. En 2011, un scandale avait frappé Taco Bell: leur viande ne serait constituée que de 36% de bœuf. Depuis, la controverse a pris fin mais ils reçoivent toujours leur viande enrobée dans du plastique. De quoi douter de la qualité.
Un bon McRib
Et la façon dont McDonald’s la reçu …
Le McRib est un hamburger à base de côte de porc, qui était en édition limitée. Il a créé la polémique lorsqu’un utilisateur du site Reddit a posté l’image ci-dessus, qui montre à quoi ressemble la viande de ce burger lorsqu’elle est congelée. Heureusement pour vous, ce hamburger n’est vendu qu’aux États-Unis et Canada. Ouf !
Essayons avec quelque chose de plus sain: une salade
Mais la salade est un peu chimique …
La plupart des fast-foods, indique le HuffPost US, ne donnent pas la liste exacte des ingrédients.
Pour garder les feuilles de salade bien croustillantes, du propylène glycol serait ajouté.
Ce produit est considéré comme étant sans danger … mais peut être trouvé dans des antigels ou des lubrifiants. Ici, une salade de Burger King, qui devrait revenir en France prochainement.
Et n’oublions pas qu’en France, dans toutes les cantines, la salade est passée à la Javel avant d’être servie.
La sauce tomate
Mais cette sauce peut contenir des asticots et des mouches…
Dans un communiqué, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), explique qu’il est « acceptable » pour les sauces de contenir, dans 100 grammes « 30 œufs de mouche ou plus » et « un asticot ou plus » !!!
Impossible de le remarquer, mais quand même…
Les frites que tout le monde adore
Et voici à quoi elles ressemblent après avoir séjournée trois ans dans un bocal hermétique.
A gauche les frites McDonald’s, à droite les frites KFC.
(Credit: Imgur/atopiary)
Ces frites de McDonald’s et de KFC ont été placées dans ces pots bien étanches en 2008.
La photo a été prise en 2012. On voit que les frites de McDonald’s n’ont pas l’air d’avoir pris une ride.
Et pour cause, elles seraient pleines de conservateurs.
Marion Nestle, présidente d’un programme d’études sur la nourriture, explique que McDo a dû utiliser une quantité considérable de propanoate de sodium pour éviter la moisissure.
Et le plus classique: le hamburger de chez McDonald’s.
Source : Un hamburger toujours intact 14 ans après sa fabrication. Publié le 24-04-2013 par Le Nouvel Observateur.
Toujours le même 14 ans plus tard, quelle chance !!!!
Un américain a retrouvé dans une poche de son manteau un hamburger de McDonald’s qu’il avait acheté en 1999. Et surprise, le sandwich n’a pas pris une ride.
Le hamburger de McDonald’s le plus vieux du monde !
David Whipple, un américain de l’Utah a fait une étrange découverte dans une des poches de son manteau : un hamburger acheté en 1999 dans un fast food McDonald’s. Et 14 ans après, le sandwich n’a pas bougé. Aucun signe de moisissure, aucune odeur, seul le cornichon a visiblement souffert du temps et s’est décomposé.
Interrogé par l’émission « The Doctors », David Whipple confie avoir simplement oublié son hamburger dans sa poche de manteau pour montrer à ses amis comment fonctionnaient les enzymes.
« Je désirais montrer à des personnes de mon entourage comment était le travail des enzymes et je pensais que le hamburger était un support idéal. Alors je l’ai gardé un mois… puis je l’ai oublié », raconte-t-il.
Au-delà de cet oubli, le plus surprenant est le fait que le sandwich soit encore intact, 14 ans après sa confection. L’absence de signe de moisissure, comme celle de champignon interpellent, et montrent que les effets naturels de la décomposition du sandwich ne sont pas respectés.
Pourquoi ?
Selon certains spécialistes, cette expérience illustre les dérives des chaînes de restauration rapide. En effet, ces dernières ajouteraient des substances pour éviter que les ingrédients ne moisissent.
Et ne me dites pas « On s’en fout ce n’est pas grave !!! »
Parce que ça concerne la santé de vos enfants et vous en êtes RESPONSABLE !
Allez ! Bon appétit à ceux qui persistent !
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Cette année, mangez du miel d’été : tilleul, fleurs et châtaignier
« La France est déficitaire en miel depuis plus d’une décennie.
Bon an mal an, les Français mangent 40 000 tonnes de miel. Une demande stable que les apiculteurs français comblent de moins en moins. Les chiffres sont éloquents. En quinze ans, la quantité de nectar français a été divisée par deux, passant de 33 000 tonnes en 1995 à 16 000 tonnes l’an dernier. Un triste record, « et cette année, le bilan sera encore plus mauvais ».
Logique puisque entre un tiers et la moitié de la récolte a normalement lieu au printemps et le printemps a été catastrophique.
Résultat, les prix ont beaucoup grimpé cette année. Parfois jusqu’à 20% de plus lors de la vente en gros et jusqu’à un euro par pot de plus que l’an dernier.
Aux consommateurs qui veulent tartiner local, négociants et apiculteurs conseillent les miels d’été : châtaignier, fleurs et tilleul. Car au début du mois de juillet, les récoltes ont repris.
Oui mais après ? Dans les années à venir si la chute de production se poursuit,
« le risque c’est que les supermarchés ne parviennent plus à s’approvisionner et que nos produits soient déréférencés »
estime François Servel, président de la coopérative Provence miel.
En clair, le miel français pourrait ne plus avoir sa place en rayon. Pour l’instant, E.Leclerc et Carrefour, les distributeurs contactés, ne s’avancent pas. Leur mutisme n’est pas pour rassurer :
« L’économie n’aime pas le vide, quand les récoltes de miel français baissent, les importations compensent. »
ATTENTION. Evitez les miels frauduleux, voire les miels artificiels.
Sur les étals, les miels d’eucalyptus, d’oranger, de citronnier ou encore d’acacia hongrois remplacent peu à peu les pots de production française. Sans que la précision soit toujours annoncée.
En mai dernier, le Centre d’études techniques apicoles de Moselle (Cetam), seul laboratoire français indépendant de contrôle du miel, a révélé que 10% du miel vendu comme français était frauduleux, c’est-à-dire mal étiqueté.
Pire encore, le cas du miel artificiel. En Chine, premier pays producteur mondial de miel, du sirop sucré et coloré serait vendu comme du miel sans jamais avoir vu d’abeilles. Parmi les autres nectars chinois
« vendus en France à des prix défiants toute concurrence » selon le Cetam, beaucoup sont « adultérés, c’est-à-dire coupés avec des sirops de différentes origines ».
Avec une production de 300 000 tonnes par an, la Chine est devenue le numéro 1 mondial du miel. Une partie de cette « rivière » s’écoule en France, où la production locale a été divisée par deux en quinze ans du fait, notamment, de l’impact des pesticides.
C’est ainsi que, sur les 40 000 tonnes que les Français consomment chaque année, 25 000 tonnes sont importées de Chine. Une bonne partie de ce miel transite par Hambourg, en Allemagne, où le miel est parfois réétiqueté «UE»voire « origine France ».
La supercherie ne passe pas forcément inaperçue. « Ce pot, dit Paul Schweitzer, le directeur du Cetam, est étiqueté « origine UE », or on y trouve des traces de pollen de théier : ce miel a donc très certainement été produit en Asie. »
Des miels d’autres provenances font aussi l’objet de manipulations comme les miels d’acacia de Hongrie, Bulgarie, Roumanie et Pologne.
Ajout de sucre
Les fraudes ne se limitent pas au réétiquetage. On peut aussi ajouter du sucre. Or, si un décret de 2003 prévoit qu’un miel commercialisé ne contienne pas plus de 5 % de saccharose, glucose ou fructose, il ne dit rien du maltose, un sucre fabriqué à partir d’amidon de céréales, souvent de maïs (transgénique).
Quand les prix du miel vont de 1,50 € à 10 € le kilo, « cela peut donc devenir très avantageux de transformer son origine ou d’en remplacer une partie par un mélange d’eau et de sucre », explique Paul Schweitzer.
L’administration chinoise n’est pas dupe
La Télévision Centrale chinoise a révélé un nouveau scandale de tromperie alimentaire dans un pays déjà frappé par le scandale des faux œufs, du faux bœuf, du faux tofu … le faux miel.
Photo: apiculteur récoltant du vrai miel dans la zone du lac Qinghai (REUTERS).
HONG KONG – La Police du district de Hechuan, dans la Province de Chongqing, a découvert un site de production de faux miel, et a ainsi confisqué 500 kilos du produit, selon la télévision publique en début de semaine. Le sujet est devenu viral en Chine et faisait la une de tous les quotidiens ce mercredi.
« Le miel artificiel a une odeur chimique avec une légère odeur sucrée et fruitée, alors que le vrai miel a une odeur subtile de fleurs », indiquaient des articles.
« Pour reconnaître du faux miel, on peut en placer une cuillerée sur une feuille de papier blanc. S’ il ne reste pas en place et coule trop rapidement, il contient de l’eau ou du sucre de canne. Une autre méthode consiste à faire bouillir un peu d’eau, et ajouter un peu de miel à l’eau chaude, il faut ensuite laisser refroidir, puis ajouter une ou deux gouttes de vin jaune de riz. Si une réaction chimique se produit, et que la mixture tourne au bleu, au rouge ou au violet, vous pouvez être sûr que le miel contient de la farine », expliquait un autre quotidien ce mercredi.
« Maintenant, pour être chinois, il faut être expert en sûreté alimentaire », indiquait un utilisateur sur Weibo ce mercredi. « Nous devrions tous avoir un Prix Nobel de Chimie », précisait un autre utilisateur.
La découverte de ce faux miel, qui cependant ne contient aucun ingrédient dangereux pour la santé selon la CCTV (sic), a été découvert lors d’un raid de la police le 2 Avril dernier. 38 pots pleins de cette mixture composée essentiellement de sucre, d’eau, de poudre d’alun et de colorants, ont été découverts et confisqués.
Ce groupe produisait du faux miel depuis 2010, le vendant 40 à 60 Yuans le kilo, pour une production lui revenant à 10 Yuans du kilo. Le miel de Hechuan est très fameux en Chine, et la richesse des fermiers de la région provient du miel. Les contrevenants ont exploités cette réputation.
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Il m’est arrivé souvent, devant le rayon boucherie du supermarché, d’entendre les clients dire «on prend une côte de bœuf» ou «un roti de bœuf» ou encore «avec le pot au feu de bœuf prend du jarret de bœuf et de la queue de bœuf»…etc.
Et là je ne peux pas m’empêcher de dire «le bœuf ça n’existe pas !» Alors le chaland me regarde d’un air bovin et je lis dans ses yeux : «Qu’est-ce qu’il veut ce vieux c… ?»
Et pourtant…
Partez du principe que vous ne mangez jamais de bœuf !
Excepté à la table des princes de ce monde, il n’y a jamais de bœuf « français de souche » sur votre table, c’est beaucoup trop cher à produire (+de 50€ le kilo à Rungis), dans votre assiette c’est de la vache !
Il faut en effet cinq à six ans pour faire un bœuf qui ne « sert » à rien, et ne peut même pas se reproduire… puisque le bœuf est un taureau castré.
On le nourrit, bichonne, soigne pendant des années ; mais du coup, le prix de sa viande devient excessif pour nos modestes assiettes de travailleurs matraqués par le fisc et les filières de distributions !
Donc, la vache est déguisée en « bœuf » par nos distributeurs.
Est-ce grave ? Non, mais il faut le savoir.
Eh oui ! Une « côte de bœuf » aux herbes, c’est plus glamour qu’une « côte de vache » même avec des herbes ! Qui va demander à son boucher « je voudrais une belle côte de vache».
Et pourtant c’est ce qu’on va lui vendre !
Différence de race et différence d’alimentation font que la viande dans votre assiette sera excellente ou pitoyable.
La dénomination « viande bovine » regroupe ainsi trois catégories différentes :
2. Les races à viande ou allaitantes. On en dénombre 4 millions, notamment des Charolaises, Limousines, Blondes d’Aquitaine, Aubrac, Salers ou autres Bazadaise. Elles sont élevées pour donner des veaux qui seront engraissés avant de donner de la viande ou de devenir de jeunes bovins. Ce sont des bêtes à la plus faible production de lait mais au gabarit plus important.
3. Les races mixtes. Ce sont des races laitières qui présentent de « bonnes caractéristiques bouchères », comme les Normandes et Montbéliardes. Sa viande peut être juste correcte.
Ces races comportent, chacune, plusieurs catégories d’animaux :
2. Les vaches réformées, c’est-à-dire des femelles arrivées au terme de leur production de lait ou de leur capacité de reproduction, qui vont être engraissées avant d’être menées à l’abattoir et consommées pour leur viande.
3. Les jeunes bovins, mâles non castrés élevés jusqu’à 18 mois.
4. Les bœufs, mâles adultes castrés.
5. Les taureaux, mâles adultes non castrés.
Répartition de la consommation française de la viande bovine.
Ce sont essentiellement des vaches réformées ! Les chiffres :
Sur les 1,6 million de tonnes-équivalent carcasse de viande bovine consommée en 2012 en France il y avait :
Notre côte de bœuf, beefsteak et autre steak haché proviennent donc essentiellement des vaches considérées comme « en fin de course » – puisqu’elles sont conduites à l’abattoir au terme de leur production laitière ou de leur fonction de reproductrices, c’est-à-dire au bout de 6 à 7 ans pour les premières et 7 à 10 ans pour les secondes.
Des fraudes possibles faute de contrôles suffisants
Les contrôles ne sont pas systématiques à la sortie de l’abattoir ou lors de la transformation de la viande. Cela a un coût.
Actuellement, la vache allaitante est vendue en moyenne (prix début 2012) 4,30 euros le kilo à l’entrée à l’abattoir, contre 3,64 €/kg pour la vache laitière. Avec des carcasses pesant entre 300 et 400 kg, un surclassement de la race (le fait de faire passer une viande standard en une autre de meilleure qualité) peut permettre de dégager une plus-value de 400 euros par bête). L’intérêt commercial d’une telle fraude existe donc, tant pour l’abattoir que les distributeurs.
La fraude est d’autant plus aisée que les contrôles sont loin d’être systématiques à la sortie des abattoirs, ainsi Laurent Lasne, du Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire explique :
« Nous contrôlons 100 % des bovins sur pied avant et juste après l’abattage. Mais ensuite, la carcasse est découpée et traitée. Seule une très petite partie des lots est contrôlée à la sortie de l’abattoir et dans les commerces, par sondage, une fraude est donc possible dès lors qu’il s’agit de bénéficier d’une mention valorisante, comme des races plus nobles, des labels ou des appellations contrôlées. »
Donc seul un boucher indépendant et honnête peut nous conseiller et bien nous servir.
Quelle est l’origine de tous ces bovins ?
Représentation de l’aurochs sauvage.
Bos taurus est le nom scientifique donné à l’ensemble des bovins domestiques de l’Ancien Monde issus de l’aurochs sauvage. Il s’agit d’une espèce de mammifères ruminants de grande taille (120 à 150 cm pour 600 à 800 kg).
Deux sous-espèces principales sont distinguées : la Vache domestique d’Europe (Bos taurus taurus, syn. Bos primigenius taurus) et le Zébu (Bos taurus indicus, syn. Bos primigenius f. taurus), auxquels certains auteurs ajoutent Bos taurus primigenius, l’Aurochs éteint au XVIIe siècle sous sa forme sauvage, mais dont les éleveurs tentent de reconstituer une race très proche.
Bos taurus a été domestiqué il y a 10 000 ans au Moyen-Orient, puis son élevage s’est progressivement développé sur l’ensemble de la planète. Ses premières fonctions furent la production de viande et de lait et le travail. Les bovins servent également à la production de cuir, de cornes pour les couteaux, ou de bouses pour le chauffage et la fertilisation des sols.
Plusieurs espèces de bovidés peuvent s’hybrider avec Bos taurus, par exemple les yacks, bantengs, gaurs, bisons mais pas avec les buffles africains. Certains de ces hybrides ne sont pas stériles.
Une petite information à l’attention de nos amis belges.
Les belges ne jurent que par la race dite « blanc bleu belge ». C’est une race qui a une anomalie génétique.
La pauvre bête !
Environ 400 anomalies génétiques sont recensées chez l’espèce bovine. Certaines races ont été sélectionnées pour une anomalie génétique recherchée. Ces animaux, mâles et femelles, sont appelés cul-de-poulain ou culards. Ils se distinguent par une hypertrophie musculaire de l’arrière-train, une viande extrêmement maigre et, parfois, une faiblesse des membres antérieurs. Le vêlage d’un veau culard exige presque toujours une césarienne.
Les animaux blanc bleu belges possèdent le gène culard responsable de l’hypertrophie musculaire.
Allez… BON APPETIT A TOUS!
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MEFIONS-NOUS TOUJOURS DE TOUT CE QUI NOUS VIENT DE CHINE.
L’huile de caniveau coule à gogo dans les arrière-cuisines.
De quoi traumatiser les consommateurs chinois : un énorme scandale d’huile frelatée, distillée à partir des restes récupérés entre autre dans les restaurants, empoisonne leur vie quotidienne.
Enquête assaisonnée sur une huile vendue comme étant alimentaire !!!
D’après l’article de Jingji Cankao Bao (extraits) Pékin APékin, paru dans « Courrier Internationnal »
Je cite l’article :
Plantons le décor.
On peut souvent observer à l’entrée ou à l’arrière des restaurants, tard dans la nuit, le ballet des paysans et de leurs petits camions citernes ou à plateaux venus récupérer les eaux grasses, composées des restes et des liquides utilisés en cuisine, de ces établissements, la plupart sans en avoir le droit.
Un restaurateur installé depuis trois ans dans le quartier de Fengtai, à Pékin raconte :
« Dès le premier jour d’ouverture de notre restaurant, il y a des gens qui sont venus spécialement pour récupérer nos eaux grasses. Chaque soir ils viennent les prendre, et ils nous donnent en échange quelques centaines de yuans par mois (100 yuans = 11 euros). C’est super ! Un souci en moins ».
Nous avons pu constater qu’entre le cinquième et le sixième périphérique de la capitale et au-delà du sixième se trouvent d’innombrables petits élevages de porcs que l’on engraisse principalement avec les eaux grasses venant des restaurants. Les éleveurs vendent aussi à des trafiquants illégaux leur « huile d’eaux grasses », obtenue après ébullition, environ 1 000 yuans le baril (114 euros).
Nous nous sommes rendus dans un élevage de la banlieue pékinoise. Plusieurs centaines de cochons dodus à la peau très sale s’entassent dans un enclos grillagé. A côté se dresse un tas d’ordures à l’odeur pestilentielle où se mêlent baguettes usagées, papier hygiénique, boîtes alimentaires jetables et reliefs de repas, tandis que des eaux grasses bouillonnent dans un bac de 2 mètres cubes.
L’éleveur explique :
« Il faut porter à ébullition les eaux grasses, sinon elles contiennent trop de graisses et ce n’est pas bon pour les porcs. J’ai 300 bêtes. Chaque jour on parvient à faire un baril d’huile d ‘ eaux grasses. »
L’éleveur, un pied sur un de ces fûts bleus tachés de graisse noire stockés en nombre à côté de l’enclos, ajoute :
« Maintenant, l’huile se vend 1 000 yuans le baril ! »
Selon une personne bien informée, l’« huile de caniveau » n’est plus faite uniquement avec des eaux grasses, mais aussi avec de l’huile de friture usagée, des morceaux de porc que l’abattoir a rejeté et des graisses provenant de carcasses de poulets ou de canards. En fait, n’importe quoi peut servir à fabriquer de la prétendue « huile alimentaire » dès lors qu’on peut en extraire de l’huile et en changer la couleur.
Usines clandestines dernier cri.
De nombreuses usines clandestines de fabrication d’huile d’eaux grasses se concentrent dans le district de Nanhe, dans la municipalité de Xingtai (province du Hebei). Il y a quelques années, les médias ayant révélé ces pratiques, cette industrie locale avait accusé le coup.
Mais aujourd’hui elle a retrouvé de la vigueur, comme en témoigne l’activité de cette petite raffinerie locale : à l’extérieur des ateliers se dressent trois grandes cuves cylindriques d’environ 10 mètres de haut et de presque 4 mètres de diamètre.
Selon un paysan des environs, ces cuves serviraient à stocker l’huile et l’usine aurait une capacité de raffinage de 20 à 30 tonnes par jour.
A Tianjin, le responsable d’une usine de raffinage d’« huile de caniveau » explique qu’il a la possibilité d’extraire une trentaine de tonnes d’huile par jour. Le directeur est même fier de nous vanter les techniques de pointe pratiquée ici et de nous présenter son matériel dernier cri.
L’huile de caniveau dans la salade.
Au passage, un ouvrier nous révèle que son patron conditionne et vend comme huile d’assaisonnement une grande quantité d’huile d’eaux grasses très sale, qui, une fois filtrée, se transforme en huile limpide… !
Après avoir prélevé quelques échantillons d’huile fabriquée dans des usines de Pékin et de Tianjin, nous les avons confiés pour analyse au Centre national de surveillance et d’inspection de la sécurité alimentaire.
Parmi les échantillons, une bouteille contenait une huile de couleur jaunâtre dont l’odeur forte a fait immédiatement se détourner le laborantin qui l’a ouverte : « Ce n’est pas du tout de l’huile »!
Il a refusé d’analyser cette huile « bizarre », mais d’autres liquides ont paradoxalement répondu aux normes généralement requises pour être rangés dans la catégorie des huiles alimentaires végétales ou animales !!!
Les réseaux mafieux à la tête de cette industrie.
Les responsables d’autres raffineries nous ont dit posséder toutes les attestations officielles requises et ne pas redouter les contrôles ; certaines disposent même du label QS (Quality Safety), soutenus par des réseaux mafieux.
Au fil de nos investigations, nous avons découvert une réalité choquante, qui pousse surtout à se demander pourquoi ces sites de production d’« huile de caniveau » sont toujours actifs aujourd’hui et se développent ?
En fait, chaque acteur se tient tout naturellement sur ses gardes. De plus, comme ces activités se sont peu à peu organisées, il est devenu très difficile de découvrir des ateliers illégaux et de réunir des preuves contre eux. De source bien informée, nous avons appris que de nombreux petits ateliers de la banlieue pékinoise qui raffinent de l’« huile de caniveau » bénéficient du soutien de réseaux mafieux.
Aussi, même s’ils allument des feux chaque nuit pour « distiller » l’huile et que plus une herbe ne repousse ensuite à cet endroit-là, les paysans voisins n’osent pas, pour la plupart, poser de questions.
Pour survivre, la chaîne de production d’huile frelatée doit grossir et se renforcer. Elle doit surtout compter sur certaines personnes pour écouler sa production. Parmi ces personnes, on trouve des caïds. Ainsi, à Pékin, le responsable d’une usine d’embouteillage clandestine est considéré comme un véritable caïd par les gens du milieu.
Son usine est capable de fabriquer n’importe quel conditionnement pour huile alimentaire, quelle que soit la marque. Ce sont de véritables bidons d’usine estampillés du logo anti contrefaçon, qu’il expédie chaque jour à des supermarchés et à des magasins de Pékin. La production quotidienne avoisine les 10 tonnes. Selon un ancien trafiquant d’huile frelatée, ce secteur, dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à des centaines de millions de yuans, ferait vivre à Pékin plusieurs milliers de personnes.
Quand nous avons visité secrètement plusieurs usines d’huile frelatée, les responsables de ces sites ont tous affirmé détenir tous les certificats et autorisations nécessaires et ne pas redouter la venue d’inspecteurs.
Comment les services de contrôle réagissent-ils face à ce mal solidement enraciné ?
La Commission municipale de Pékin chargée de la gestion urbaine et de l’environnement reconnaît que :
« le chaos règne encore en matière de traitement des déchets provenant de la restauration. Ce fléau touche quasiment toutes les grandes villes chinoises.
Sanctionner les entreprises de collecte illégale incombe au Bureau chargé de l’application des lois et de l’administration générale de la gestion urbaine. »
Voici la réponse de ce dernier :
« Nous n’avons pas le droit d’intervenir au niveau des évacuations illégales de déchets issus de la restauration. »
Du côté du Bureau du commerce et de l’industrie de Pékin, on indique :
« Nous sommes seulement chargés de vérifier la conformité des huiles alimentaires disponibles sur les marchés, dans les supermarchés ou sur les marchés de gros de produits agricoles. Ce sont les services d’inspection de la qualité qui peuvent seuls déterminer si ce qui est vendu est ou non de l’huile frelatée. »
Le dernier mot revient au Bureau pékinois de surveillance de la qualité :
« Ces deux dernières années, notre bureau n’a pas reçu de plaintes au sujet d’huile frelatée. C’est que la question ne doit plus se poser à Pékin… ! »
En conclusion:
L’industrie de l’huile frelatée dégage un bénéfice annuel gigantesque, de 3 à 4 milliards de yuans (de 348 à 464 millions d’euros), équivalent à celui d’une grande entreprise d’Etat. L’hebdomadaire de Shanghai Xinmin Zhoukan a enquêté sur le scandale alimentaire de l’année. Aucune région chinoise n’est épargnée par ce trafic, pointe le reportage. Plus de 90 % de l’huile en vrac sur le marché chinois est mélangée avec cette huile « recyclée », a avancé un producteur arrêté par la police.
« Comment cette industrie a-t-elle pu se développer ? Qui l’a autorisée ? Qui l’a encouragée ? » Interroge l’hebdomadaire.
TOUT VA BIEN EN TOUT ET PARTOUT … BON APPETIT A TOUS LES HUMAINS DE CE MONDE DE FOUS !
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D’après l’article paru dans www.lemonde.fr – 5 Octobre 2013
Le dossier est si explosif qu’il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Sa conseillère scientifique, Anne Glover, devrait ainsi réunir dans les prochains jours l’ensemble des scientifiques impliqués dans une violente controverse aux enjeux économiques de taille : quelle position les Etats membres doivent-ils adopter vis-à-vis des perturbateurs endocriniens ?
Qu’est-ce que c’est des perturbateurs endocriniens ?
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des molécules capables de mimer l’action des hormones. Ils proviennent essentiellement des activités humaines et on en trouve notamment dans les plastiques, les rejets industriels, les pesticides… Leurs noms vous sont sûrement tristement familiers: bisphénol A, PCB, phtalates, distilbène…
Il y en a partout, cosmétiques, jouets, emballages plastiques, médicament, nourriture infantile, dentifrice, peintures, insecticides, alimentation du bétail, vêtements, rejets d’usines, meubles, gels douche, OGM, produits pharmaceutiques et médicaments …
OU EN EST-ON ?
Bruxelles doit statuer d’ici à la fin de l’année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances – plastifiants, cosmétiques, pesticides, etc. – qui interfèrent avec le système hormonal, à l’instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015 ! Pour quoi pas avant ?
La polémique a atteint ces derniers jours une intensité inédite. Certains membres de la communauté scientifique accusent – à mots couverts – plusieurs de leurs pairs de manœuvrer en faveur des intérêts industriels, au mépris de la santé publique.
LA SCIENCE EST DEVENUE L’ENJEU D’UNE GUERRE
La bataille a débuté cet été avec la publication, dans plusieurs revues savantes, d’une tribune dans laquelle dix-huit toxicologues (professeurs ou membres d’organismes publics de recherche) critiquent les mesures en discussion à Bruxelles. Très contraignantes pour de nombreux industriels, celles-ci seraient, selon les auteurs, des « précautions scientifiquement infondées ». Les signataires, menés par le toxicologue Daniel Dietrich (université de Konstanz, Allemagne), contestent notamment que ces molécules puissent avoir des conséquences délétères à des doses très faibles.
Ces effets sont pourtant au centre de nombreuses investigations scientifiques depuis une quinzaine d’années et sont reconnus par un rapport publié conjointement en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). En particulier, chez l’animal, l’exposition in utero à certaines de ces molécules, à doses très faibles, accroît les risques de survenue de certaines pathologies plus tard dans la vie – cancers hormono-dépendants, obésité, troubles neurocomportementaux, etc.
Le texte des dix-huit chercheurs a immédiatement provoqué une levée de boucliers. Et une suspicion considérable. « Le problème des « intentions dissimulées » s’est accentué en même temps que s’est accrue la capacité de la science à peser sur la régulation des polluants et que la recherche académique dépend de plus en plus du soutien financier de l’industrie, écrivent, dans la revue Environmental Health, Philippe Grandjean (Harvard Public School of Medicine, University of Southern Denmark) et David Ozonoff (Boston University), professeurs de santé environnementale et responsables de la publication. La science est devenue l’enjeu d’une guerre dont la plupart des batailles se jouent derrière la scène. »
PAS MOINS DE 18 CONTRATS DE CONSULTANT ENTRE 2007 ET 2012
Dans la même édition d’Environmental Health, une quarantaine de toxicologues et d’endocrinologues publient une autre réponse cinglante, pointant que le texte de Daniel Dietrich et de ses coauteurs relève d' »une volonté d’influer sur des décisions imminentes de la Commission européenne ». Une centaine d’autres scientifiques estiment, eux, dans un éditorial du dernier numéro de la revue Endocrinology, que le texte de M. Dietrich et de ses coauteurs « représente la science de manière trompeuse ».
Surtout, les répliques adressées aux dix-huit chercheurs s’indignent de ce que ces derniers n’ont pas divulgué – comme d’usage dans les revues scientifiques – leurs liens d’intérêt avec les industriels potentiellement concernés par une nouvelle réglementation. « C’est ce qu’ont fait les vingt-cinq scientifiques, dont je faisais partie, qui ont rédigé en 2012 le rapport de l’OMS et du PNUE, précise Ake Bergman (université de Stockholm). C’est aussi ce qu’ont fait tous les signataires – dont je fais partie – de la réponse envoyée à M. Dietrich et à ses coauteurs. »
Les liens de ces derniers avec l’industrie ont finalement été rendus publics. Fin septembre, une enquête de l’agence Environmental Health News (EHN) a révélé que dix-sept des dix-huit auteurs entretenaient des relations financières avec « des industriels de la chimie, de la pharmacie, des cosmétiques, du tabac, des pesticides ou des biotechnologies ».
LETTRE OUVERTE À LA CONSEILLÈRE SCIENTIFIQUE DE M. BARROSO
Certains ont vu leur laboratoire financé par des entreprises, d’autres ont bénéficié de rémunérations personnelles au titre de consultant ou de conseiller scientifique. Le toxicologue Wolfgang Dekant (université de Würzburg, Allemagne), par exemple, a enchaîné, selon les informations recueillies par EHN, pas moins de dix-huit contrats de consultant entre 2007 et 2012 avec des sociétés dont il n’a pas divulgué l’identité. Et la liste ne s’arrête pas là. M. Dietrich et ses coauteurs sont aussi à l’initiative d’une lettre ouverte à Anne Glover, signée par une cinquantaine d’autres scientifiques. Selon un premier criblage effectué par EHN, au moins une quarantaine d’entre eux ont aussi des liens avec des industriels.
« Les estimations les plus récentes suggèrent que près d’un millier de molécules pourraient être des perturbateurs endocriniens, explique M. Grandjean. De nombreux secteurs peuvent donc être impliqués. » Le chercheur, une des figures de la recherche en santé environnementale, dit ne pas être surpris des collaborations de M. Dietrich et ses coauteurs avec les milieux industriels, mais s’étonne « qu’ils ne collaborent apparemment pas avec des ONG ou des associations de patients ».
LES ZONES D’OMBRE S’ÉTENDENT AUSSI AU SEIN DE LA COMMISSION
M. Dietrich n’a pas souhaité répondre au Monde. L’un des coauteurs, Wolfgang Dekant, assure qu’il n’y a eu « aucune implication de l’industrie, formelle ou informelle », dans l’initiative ou la rédaction du texte.
Les zones d’ombre s’étendent aussi au sein de la Commission. La députée européenne Michèle Rivasi (EE-LV), ainsi que d’autres parlementaires, vont adresser dans les jours qui viennent une question écrite à José Manuel Barroso pour demander la publication de la déclaration d’intérêts d’Anne Glover, sa conseillère scientifique. Des éléments pour le moment non communiqués sur le site de la Commission.
A Bruxelles, on indique que seuls les commissaires sont tenus de rédiger et de rendre publique une déclaration d’intérêts. Il a été précisé au Monde que José Manuel Barroso avait choisi Anne Glover à l’issue d’un « processus de recrutement rigoureux ».
Après le merveilleux rôti de porc au lait … La Maltodextrine !
C’est quoi ça ?
Sur le plan chimique
La maltodextrine est considérée comme un polysaccharide légèrement sucré, ou un amidon sucré.
Elle peut provenir de n’importe quel amidon. Elle est généralement fabriquée à partir de riz, de maïs (sans doute transgénique) de blé ou de l’amidon de pomme de terre. Elle est produite par la cuisson de l’amidon qui est souvent considérée comme une hydrolyse de l’amidon. Le résultat final est une poudre blanche modérément sucrée. La maltodextrine désigne plus précisément une famille de produits mais pas un ingrédient unique. Elle est assimilée plus rapidement que le glucose. En fait, la maltodextrine est une courte chaîne de molécules de glucose liées.
Qu’en pensent les américains, qui en sont gros consommateurs ?
Tenant à garder l’anonymat, un docteur de l’Hôpital Chicago St-Jude note que les cas d’empoisonnement à la maltodextrine est en hausse dramatique.
En 2006, plus de vingt-milles cas de cancer de l’estomac ont été liés à la consommation de maltodextrine selon le Heart America Health Association. Mais sous prétexte de risquer de causer des pertes financières de l’ordre de milliards de dollars aux compagnies américaines, l’étude est restée non publiée.
En effet, la maltodextrine se retrouve notamment dans les tranches de fromage utilisées pour confectionner les hamburgers, dans de nombreuses boissons énergisantes pour sportifs amateurs de «gonflette», dans les confiseries et les pâtisseries industrielles.
Consultez la liste des ingrédients sur ces produits, vous verrez par vous-même.
McDonald’s, la chaîne numéro 1 au monde dans la restauration rapide, offre du fromage (avec maltodextrine, évidemment) dans presque tous leurs sandwichs. Il est devenu pratique courante d’offrir un supplément de fromage aux clients, mais pourquoi?
De nombreuses études démontrent que la maltodextrine crée une dépendance, en effet des tests cliniques ont prouvé que la dépendance engendrée est similaire à celle de la nicotine.
Dans de nombreux pays l’utilisation de la maltodextrine a été interdite, sauf dans les produits d’extermination et pesticides utilisées en agriculture à grande surface, pour quand en France?
Est-ce que la maltodextrine est nocive pour la santé humaine?
Eh bien, ce n’est pas une toxine comme le méthanol dans l’aspartame ou le chlore dans les édulcorants de table à base de sucralose. La maltodextrine est un additif transformé, et moins les éléments sont transformés dans nos aliments et boissons, meilleurs ils sont pour notre santé. La maltodextrine est généralement ajoutée à de nombreux produits avec d’autres ingrédients chimiques, comme les exhausteurs de goût, les colorants, et les conservateurs.
Alors, où se trouve la maltodextrine ? Dans les préparations où il y a déjà le plus de produits chimiques. Ils sont dans les poudings instantanés, les produits de petits déjeuners instantanés, certains beurres d’arachide, jus emballés, et d’autres produits préemballés, bouillons en cubes, pâtisseries industrielles, boissons énergisantes etc. Les aliments hautement transformés contiennent généralement un tas d’autres produits chimiques inutiles à la consommation humaine, comme le mono glutamate de sodium, ce qui provoque une réaction indésirable chez de nombreuses personnes.
La maltodextrine peut provenir de n’importe quel amidon, et aux États-Unis, cet amidon est généralement le riz, le maïs ou la pomme de terre. En Europe, il est communément utilisé le blé. Ceci est important pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque (intolérance au gluten), car la maltodextrine dérivée du blé peut contenir des traces de gluten.
Il y a eu des rapports récents de réactions à la maladie cœliaque par la maltodextrine aux États-Unis, donc si vous avez besoin d’un régime sans gluten, évitez les aliments avec de la maltodextrine.
Nous sommes naïfs si nous pensons que nous pouvons éviter l’exposition à la maltodextrine. Dans la plupart des cas, le danger pour la santé n’est pas pire qu’avec les autres additifs que l’on nous fait absorber malgré nous tels que : produits pharmaceutiques toxiques, huiles de palme, aspartame, sucralose, néotame, glutamate, colorants alimentaires chimiques, le sirop de maïs à haute teneur en fructose, les produits hydrogénés, etc. (nous aurons l’occasion de parler de toutes ces m …) Mais, si vous êtes diabétique ou avez la maladie cœliaque, éviter la, si possible.
Choisissez vos poisons. La maltodextrine est au bas de la liste des toxines pour l’instant. Il suffit de lire les étiquettes, et de modifier la quantité de maltodextrine que vous consommez.
Mais rassurez-vous il n’y a pas que les humains qui sont empoisonnés avec ces produits chimiques.
Les animaux que nous consommons y ont droit aussi. Comme ça, si nous n’absorbons pas directement ces additifs, nous les retrouvons dans la chaine alimentaire.
Un Exemple de publicité pour les éleveurs de PORCS industriels.
« Les maltodextrines et sirops de glucose déshydratés GLUCIDEX®, apportent une forme d’énergie intermédiaire entre l’amidon et le glucose :
• Leur digestibilité est supérieure à celle de l’amidon,
• Leur assimilation est plus progressive que les sucres de type dextrose ou lactose.
Les GLUCIDEX® 19, 21 et 29 sont les plus couramment retenues pour le porcelet, à des taux d’incorporation allant de 5 à 10%. »
Humains et cochons même combat!
Et … Cochon qui s’en dédit !
Il est évident que les renseignements que j’ai donnés ci dessus sont issus de recherches personnelles effectuées dans la littérature spécialisée et sur internet. Peut-être que le danger du produit est exagéré ou PEUT-ETRE PAS !
Des pétitions ont circulé pour faire interdire ce produit. Dans certains pays il est interdit ou sa consommation y est très réglementée.
N’oublions jamais que la maltodextrine est un produit de synthèse issue d’une hydrolyse de l’amidon. C’est donc un produit « chimico-agro-alimentaire » et non naturel au sens propre du mot.
Soit on essaie de s’alimenter en privilégiant les produit NA-TU-RELS qui sont la base de l’alimentation humaine depuis des millénaires.
Soit on s’en fout ! Et on est prêt à bouffer la merde que nous vendent les firmes multinationales pour enrichir leur actionnaires. Pourquoi avoir mis au point ce produit sinon pour faire du fric au final ?
Et ne me dites pas que c’est pour le bien de l’humanité et que c’est pour permettre de nourrir tout le monde ! Les seuls qui s’engraissent ce sont les firmes agro-alimentaires !
Il est certain que les produits fabriqués dans des cuves et cheminant dans des tuyauteries en inox 316L sont plus propres et aseptisés que par exemple un miel naturel élaboré par des abeilles dans une ruche en bois et récolté par un apiculteur qui a sans doute les mains sales ! Mais moi je préfère l’apiculteur ! En occitan le miel c’est « merdo d’abéio.
Au final, l’important ce n’est pas de connaitre le degrés de dangerosité de ce produit, l’important c’est de l’éviter car il n’a rien à faire dans notre alimentation comme par exemple le glutamate, l’aspartame et autres …
C’est un choix de vie. Libre à chacun, malheureusement, de rentrer et d’enrichir ce système. Pour ma part je suis contre d’où cet article avec lequel on peut ne pas être d’accord.
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