• Archives de la Catégorie Pensées de mon jardin
  • Evolution de notre société

    Télé

    Quel est le devenir d’une société où, en environ un demi-siècle, on est passé de 30 millions de « touristes » à 1 milliard dans le monde, de 60 millions d’heures par jour devant les écrans à 400 millions d’heures rien qu’en France, de 0 % de joueurs vidéo à 99 % entre 12 et 18 ans, j’ose pas parler de « Fesse de Bouc », de quasiment rien à 700 milliards de dépense en publicité :

    Et quelle PUB !

    Mickey , Procter et Gamble, L’Oréal, Comcast, JP Morgan la banque, Américan Express les cartes, les téléphonistes ATT, Vérizon, Time Warner les images, Walmart la consommation, Johnson et Johnson la lessive … Sears la « mode », McDonald’s la malbouffe …

    « Chaque année, le budget mondial dépensé en publicité s’élève à 500 milliards de $. Une étude de l’ONU estime que pour réduire la moitié de la faim dans le monde, 10% de cette somme suffirait. »

    – Sire ! Le monde commence à avoir à faim
    – Qu’on lui donne des images et des psychotropes !
    – Il en a déjà Sire
    – Qu’on double la dose !


  • LA PARABOLE DU PECHEUR ET DU BUSINESSMAN

    Pecheur
    Source : Conscience Citoyenne Responsable

    Dans un petit village au bord de la mer, vivait un pécheur dans un cabanon rustique, mais accueillant, au bout d’une plage de sable fin. Tous les matins, il partait sur sa barque parmi les flots azurs d’une eau limpide et poissonneuse. Tous les matins il revenait avec suffisamment de poissons pour manger lui et sa famille. Ensuite étendu sur son hamac il faisait la sieste.

    Un jour après le repas alors qu’il s’apprêtait à faire un somme bien mérité de son point de vue, un homme élégamment habillé se présenta à lui :

    — Bonjour, je vous observe depuis quelques jours, et je constate que tous les matins en à peine une heure et demi vous ramener assez de poissons pour votre famille. Mais si vous péchiez toute la matinée, vous attraperiez plus de poissons et vous pourriez en revendre.

    Le pêcheur ouvre un œil et demande : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien avec l’argent que vous gagneriez, vous pourriez acheter du matériel plus performant, ainsi vous attraperiez plus de poissons, vous gagneriez plus d’argent et ensuite vous pourriez acheter d’autres barques et vous attraperiez encore plus de poissons, et comme cela vous pourriez même acheter un chalutier.

    Le pêcheur toujours dans son hamac : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien, j’ai fait HEC et d’autres grandes écoles, et je pourrais vous aider à trouver des marchés à l’international, vous pourrez, avec les bénéfices, acheter toute une flotte de chalutiers, ouvrir des usines de transformation et de mise en conserve, et créer une véritable multinationale. Vous aurez des milliers d’employés qui vous rapporteront des millions de bénéfice. Vous deviendrez un homme très riche. Vous pourrez voyager où vous voulez, vous dormirez dans les meilleurs hôtels et mangerez dans les meilleurs restaurants.

    Le pêcheur, toujours allongé : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien, vous deviendrez quelqu’un de connu et respectable, vous aurez des bureaux à New York, Londres, Hong Kong, vous rencontrerez des célébrités, on vous invitera à des réceptions et des cocktails, vous ferez partie du beau monde…

    Le pêcheur, étonné : « Mais pourquoi faire ? »

    — Et bien, vous pourrez investir dans la finance, acheter des actions en bourse, spéculer sur la dette des états et intervenir dans les décisions des plus grands organismes qui gouvernent la planète. Vous défendrez âprement vos intérêts et celui de vos descendants en influençant les décisions des gouvernements afin que les lois vous favorisent et que personne ne remette en cause votre patrimoine.

    Le pêcheur un peu agacé : « Oui, mais tout ça pourquoi ? »

    — Et bien ensuite, une fois que vous aurez stabilisé vos affaires, affaibli la concurrence, racheté et démantelé les entreprises qui auraient pu vous nuire, vous aurez créé un véritable empire qui comptera dans le monde des affaires. A ce moment vous pourrez enfin profiter de la vie, vous vous retirer et profiter de vos dernières années, vous achèterez un cabanon sur une plage de sable fin et vous irez pécher pour votre plaisir, vous mangerez vos prises en famille tranquillement avant de faire une petite sieste dans un hamac bercé par la brise marine …

    « Tout ça pour ça ! »

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  • Marinaleda : histoire d’une utopie … bien réelle !

    marinaleda 1Source : Magazine LUTOPIK Anaël Kieber

    Petit village andalou de 2.770 habitants, Marinaleda tente depuis 35 ans de maintenir un système politique, social et économique qui place l’intérêt de ses citoyens au cœur des décisions.

    Tout l’enjeu pour le village aujourd’hui est de savoir si les anciens arriveront à transmettre cette utopie à la nouvelle génération de Marinalediens qui n’a pas connu d’autre modèle que celui-ci.

    Dans les années 70, Marinaleda était un village en ruine, dont la population majoritairement au chômage devait vivre dans des conditions particulièrement difficiles. À la fin de la dictature de Franco en 1975, ses habitants commencent à se réunir pour débattre des conditions de vie dans le village et des injustices sociales auxquelles ils étaient confrontés, comme l’ensemble des journaliers d’Andalousie.
    Afin de donner plus d’ampleur et de reconnaissance à leur regroupement social, ils créent alors le Syndicat des Ouvriers Agricoles (SOC). Leur première revendication cible un problème récurrent dans la région : la structure de la propriété privée agricole caractérisée par les latifundiums, de grandes exploitations. En dépit de l’important apport économique qu’elles génèrent pour la Junta de Andalucía (le gouvernement andalou), leur mode de culture des terres, très mécanisé, ne permet pas de créer d’emplois dans le secteur agricole. Pour les Marinalediens, la terre doit appartenir à ceux qui la travaillent. Ils décident alors, dès le début des années 80, d’occuper une exploitation agricole de 1.200 ha nommée el Humoso, appartenant au Duc de l’Infantado, grand propriétaire de 17.000 ha au total.

    Les Marinalediens occuperont el Humoso pendant presque dix années, au cours desquelles ils mèneront en parallèle de nombreuses actions symboliques, telles qu’une grève de la faim contre la faim en 1980, à laquelle participeront sept cents villageois pendant treize jours, de nombreuses manifestations à Séville et à Madrid et diverses occupations, dont la Banque Espagnole, l’aéroport de Séville et l’Exposition universelle de 1991. Cette même année, le gouvernement andalou exproprie et rachète les 1.200 ha du domaine du Duc, pour les donner au village de Marinaleda, qui en fait une parcelle agricole collective.
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    En 1999, les Marinalediens développent leur économie, que l’on peut qualifier de sociale et solidaire, en créant une usine de conditionnement des produits agricoles, elle aussi gérée par le biais d’une coopérative. Cette usine offre à Marinaleda une nouvelle étape dans la chaîne de production et permet de créer plus de postes de travail. Tous ceux travaillant pour la coopérative touchent le même salaire de 47 € par jour (pour six heures hebdomadaires aux champs ou huit heures à l’usine), qu’ils soient ouvriers, gérants ou administrateurs. Quant aux bénéfices générés, ils ne sont pas redistribués aux travailleurs, mais entièrement réinvestis dans la coopérative.

    Les Marinalediens tentent de gérer leurs activités selon un principe fondamental : essayer d’améliorer toujours plus les conditions de travail des ouvriers et offrir le plus d’emplois possible aux villageois.

    Une politique participative

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    Mais la lutte pour la terre et l’organisation économique ne sont pas ses seules particularités du village. L’organisation politique est elle aussi intéressante, car elle place la participation des habitants au cœur des débats politiques et des organes de décision. C’est en 1979 que les villageois décident de s’attaquer à la mairie. Estimant que le pouvoir politique ne les représente pas et ne répond pas à leurs attentes, ils décident de se présenter aux premières élections municipales libres depuis la fin de la dictature. Ils créent alors le Collectif Unitaire des Travailleurs (CUT), encore au pouvoir 35 ans après, et décident lors d’une assemblée générale du groupe de personnes qui les représentera.

    Le CUT, mené par Juan Manuel Sánchez Gordillo, gagne la mairie avec 77,31 % des voix contre l’Union du Centre Démocratique (UCD), et instaure une démocratie participative. Toutes les décisions concernant le village, la politique, les budgets, les impôts, la coopérative, etc., sont discutées et votées lors d’assemblées générales, auxquelles tous les villageois peuvent participer. Les décisions ne sont pas adoptées à la stricte majorité, car pour le maire de Marinaleda, si elles ne sont pas soutenues par 80-90 % des votants, c’est qu’elles ne sont pas représentatives de l’ensemble de la population.

    C’est lors d’une de ces assemblées que les villageois ont adopté la proposition des maisons autoconstruites afin de lutter contre les problèmes de logement et contre la spéculation immobilière. La Junta de Andalucía finance le matériel, la mairie fournit le terrain et l’architecte, et les futurs propriétaires travaillent sur la construction ou embauchent eux-mêmes un professionnel pour le faire. Une fois les maisons construites, les occupants payent 15 € par mois pour rembourser l’investissement de l’Andalousie et du village. Toute personne ayant vécu au minimum un an dans le village peut demander à la mairie une maison autoconstruite.

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    Les élus politiques ne perçoivent pas de salaire pour leur « service rendu » au village et aux villageois. La plupart d’entre eux travaillent à l’Humoso ou à l’usine de conditionnement, en parallèle de leur charge politique, et touchent donc le même salaire que leurs camarades, entre 1.100 et 1.200 € par mois. Le maire, qui était professeur d’histoire, est maintenant député d’Andalousie, poste pour lequel il perçoit une rémunération de 3020 € par mois.

    Une autre particularité du système politique de Marinaleda est que la mairie fonctionne en coopération avec le Syndicat des Ouvriers Agricoles créé en 1977, appelé depuis 2007 le Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT). C’est cette coopération entre le peuple, le syndicat et la mairie qui a permis au village d’avoir un poids important lors des mobilisations et de ses revendications.
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    Le futur du village

    La question de la transmission du système à la jeune génération de Marinaleda est un sujet important pour ce village, et sera dans quelques années un enjeu majeur pour sa pérennité. En effet, le fonctionnement politique, économique et social de Marinaleda est né il y a 35 ans.

    Les personnes actuellement en charge du maintien de ce système font encore partie de celles qui ont vécu et participé aux diverses luttes du village ou, pour les plus jeunes, qui ont grandi dans cet environnement. Ce sont donc des individus conscients de la situation du village avant tous ces changements et qui ont connu d’autres formes d’organisation sociale, politique et économique.
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    Mais les jeunes de moins de 25 ans qui n’ont connu que ce système ont une perception différente de celle de leurs parents. Eux n’ont pas toujours conscience de la situation du village et de l’importance de la participation citoyenne dans son fonctionnement. Ils ont tendance à considérer le fonctionnement du village comme quelque chose de normal et perçoivent moins la difficulté qu’ont leurs aînés à le maintenir.
    Ils sont aussi plus ouverts au monde et aux technologies actuelles. Bien que beaucoup soient affiliés au SAT, comme leurs parents, ils ne s’impliquent plus au quotidien. Si les villageois et la mairie tentent de transmettre au mieux leur idéologie à la jeune génération, plusieurs problèmes persistent, notamment en ce qui concerne l’éducation scolaire. « Il y a beaucoup de professeurs qui viennent enseigner dans nos écoles et qui ne sont pas partisans du modèle, des valeurs que nous avons à Marinaleda. C’est un problème pour nous que ces professeurs donnent des cours aux élèves et qu’ils nous critiquent. Cela créé comme un bouclier pour que les enfants ne participent pas. C’est le principal problème que nous avons ici. Ce que nous souhaitons c’est que les professeurs du collège et du lycée soient des professeurs d’ici, des natifs. Qu’ils sachent transmettre, qu’ils sachent enseigner ces valeurs », indique Sergio, conseiller au maire à la mairie de Marinaleda.

    Toutefois le renouvellement générationnel n’est pas le seul problème que devra affronter le village. Le départ de Juan Manuel Sánchez Gordillo, son maire et leader depuis 1979, est aussi une question préoccupante, puisqu’il est devenu au fil du temps le moteur du village de Marinaleda. Beaucoup de personnes se demandent, à l’heure actuelle, si le village pourra faire face à la crise économique qui touche l’Espagne, à la transmission intergénérationnelle et à la disparition de Juan Manuel Sánchez Gordillo.

    Un maire charismatique

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    Juan Manuel Sánchez Gordillo est devenu un symbole national de la lutte contre le système capitaliste et contre la politique menée par le gouvernement espagnol. Il est aussi, en tant que maire, le représentant du village de Marinaleda. Mais pour les habitants, il est surtout l’une des personnes ayant initié la lutte et la reconversion du village, et qui leur a permis de rester unis jusqu’à aujourd’hui.


  • Il n’y a guère de différence entre une exécution en Arabie Saoudite et dans l’État islamique

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    Les décapitations effroyables, parfois filmées, exécutées par les terroristes de l’Etat islamique (EI, maintenant également appelé Daech en France), ont choqué le monde, mais elles ne sont pas très différentes des exécutions suite à une condamnation à mort telles qu’on les pratique en Arabie Saoudite,

    un pays allié des Occidentaux dans la guerre que ceux-ci ont déclarée à l’EI!

    Il n’y a également pas tellement de différence dans la manière dont l’Arabie Saoudite et l’EI appliquent une charia particulièrement sévère, et dans les deux cas, c’est la loi du talion qui prévaut, et les flagellations en public font partie de l’arsenal des châtiments, affirme The Economist.

    Tous deux suivent la jurisprudence de Hanbal, la plus stricte des 4 écoles de la loi traditionnelle sunnite. Ainsi, des dissidents issus de Raqqa, la ville dans laquelle l’EI a établi la capitale de son califat, affirment que les 12 juges qui dirigent son tribunal sont des Saoudiens ! (Nos soi-disant alliés.)

    L’EI a également créé une police religieuse qui n’est pas sans rappeler la police religieuse saoudienne, dont le but est de veiller au respect de la loi islamique et de rappeler les citoyens à leur devoir de prière.

    Comme dans les zones contrôlées par l’EI, où les églises et les mosquées non sunnites ont été détruites ou converties à d’autres usages, l’Arabie Saoudite prohibe les pratiques religieuses non musulmanes. Ainsi, le 5 septembre dernier, la police saoudienne a organisé un raid sur une maison de Khafji, une ville à la frontière koweitienne, et a condamné ses 27 occupants, des Chrétiens asiatiques, pour avoir participé à une cérémonie religieuse catholique.

    L’EI a exécuté des centaines, voire des milliers de personnes, sur les derniers mois sans les juger, la plupart du temps au moyen d’une arme à feu, parfois par décapitation.

    Mais des associations des droits de l’homme affirment qu’au mois d’août, en l’espace de 18 jours, l’Arabie Saoudite a procédé à la décapitation de pas moins de 22 personnes, alors que le pays n’en avait exécuté « que » 79 l’année dernière. Une grande partie de ces condamnés à mort l’ont été pour des délits relativement mineurs, tels que le trafic de haschich ou la « sorcellerie ». L’un de ces condamnés avait été reconnu comme souffrant de troubles psychiatriques.

    Cette répression croissante soudaine est d’autant plus étonnante qu’au cours des dernières années, le royaume avait eu tendance à s’assouplir.

    Les opposants au régime craignent que ce durcissement ne s’explique par la montée en puissance de l’EI : soit il vise à montrer aux Saoudiens les plus conservateurs que le Royaume demeure un « véritable » Etat islamique, ou alors, il vise à maintenir sous contrôle l’insatisfaction croissante d’une partie de la population et la baisse de la ferveur religieuse.

    « La religion musulmane est une religion de Paix, de tolérance et d’Amour »

    qu’ils disent ! Ben, tiens ! Ca fait envie !


  • Les deux graphiques les plus effrayants du monde n’ont pas grand-chose à voir avec l’économie

    Source Audrey Duperron Express.be

    L’actualité est riche en désastres et conflits : la progression de l’État islamique, le conflit en Ukraine, le chômage sans solution, la dette publique, le virus Ebola, la vulnérabilité de notre vie privée …etc.

    Toutes ces calamités nous font oublier tous les progrès que nous avons accomplis sur les dernières décennies comme l’éradication de nombreuses maladies, les incroyables progrès de l’aviation, la conquête spatiale, la mondialisation a permis de sortir de l’extrême pauvreté un nombre toujours croissant de pays…

    Depuis la fin des années 40 du siècle dernier, le nombre annuel de décès liés aux guerres a chuté de plus de 90% malgré les apparences. Les générations des baby-boomers et de leurs enfants vivent dans une ère de prospérité totalement inédite dans l’histoire.

    Tout cela montre qu’avec assez d’intelligence, de volonté politique et de persévérance, la race humaine peut surmonter la plupart des défis qui se posent à elle. Mais que se passerait-il si nous perdions ces qualités?

    Cependant, deux graphiques qui font réfléchir…

    Le premier est un graphique de l’Université de Hartford et montre que la moyenne mondiale du QI a baissé depuis 1950 …
    QI

    Le second graphique montre l’évolution des dépenses d’armement au cours de la même période, et il est basé sur les données des dépenses fournies par l’OTAN.
    Armement

    Conclusion:

    La personne moyenne est de plus en plus stupide tandis que les moyens de tuer les autres augmentent. Une tendance qui n’est clairement pas favorable pour l’humanité…

    Affaire à suivre …

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  • Y aurait-il un monde caché derrière notre monde réel ?

    Quelque fois ce monde se dévoile …

    La face cachée des choses

    Vue de dos

    L’ouvre-bouteille apeuré

    La face cachée des choses 1

    Les yeux tournés

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    Le clou dans l’œil

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    L’hélicoptère affamé

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    Le cadran surpris

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    La chaise vicieuse

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    Piranha

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    Les chaussures atomiques

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    La vadrouille enragée

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    Les pantoufles agressives

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    La grenouille de caféine

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    La grange qui chante

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    Les jumelles joyeuses

    La face cachée des choses 13

    Le mur témoin

    La face cachée des choses 14

    L’avaleur de lunettes

    La face cachée des choses 15

    La sacoche fâchée

    La face cachée des choses 16

    Le cri

    La face cachée des choses 17

    La machine à laver droguée

    La face cachée des choses 18


  • Les extraterrestres pensent trouver une trace d’intelligence humaine sur terre d’ici quelques années …

    planete

    Petite pause détente avec un article du GORAFI, média satyrique, décalé, qui pose une question qui au final n’est peut-être pas si bête que cela:

    Y a-t-il une trace d’intelligence sur terre ?

    Que nous soyons responsables ou complices, quand on regarde ce que nous faisons à cette planète, à son sous-sol, à son climat, à ses ressources, à son eau, et même ce que nous nous faisons à nous-même, on peut se demander si nous sommes réellement aussi intelligents que cela …

    Bien sûr, ce texte reste de l’humour, quoique …

    Les extraterrestres restent étonnamment optimistes dans leur prévision de recherche. Ainsi, ils ont maintenu leur objectif de trouver une preuve d’une potentielle intelligence humaine sur Terre d’ici vingt ans.
    « Nos schémas de calculs nous montrent que notre faisceau de recherche se réduit, on va forcément toucher au but » estiment les chercheurs extraterrestres, pas découragés par la possibilité de se heurter à un possible mur. « On y pense, bien sûr. Qu’au fond, nous ne soyons qu’en fait terriblement seul dans l’Univers. Mais on pense que la Terre possède les caractéristiques nécessaires pour l’apparition de la vie et donc, pourquoi pas, d’une forme d’intelligence ».

    Découvrir une trace d’intelligence sur Terre remettrait en question de nombreuses théories et ouvrirait aussi la porte à un nouveau champ de possibilités. « C’est un peu notre obsession, savoir si nous sommes seuls dans l’Univers capables de raisonnement et d’empathie» explique un chercheur, même si pour bon nombre la possibilité que l’humain puisse posséder une telle faculté d’empathie reste clairement du domaine de la science-fiction.

    Les chercheurs arpentent ainsi la planète depuis des années, équipés de dispositifs et d’appareils, destinés à calculer et relever les traces de vie intelligentes.

    « Nous avons décelé des traces de vies, très résiduelles, mais pas forcément des traces d’intelligence » contrebalance un autre chercheur, moins optimiste que ses confrères.
    À l’issue de la conférence de presse, les chercheurs ont annoncé leur intention de focaliser leur recherche sur une région non analysée dans l’immédiat et dans laquelle ils ont placé de grands espoirs de découvertes, le Moyen-Orient.

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  • Epidémie, encore plus dangereuse que la fièvre hémorragique Ebola

    Epidémie
    Source Syti.net – Yab Leo

    Epidémie de bonheur !

    Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse.
    l’OMB (Organisation Mondiale du Bien-Etre) prévoit que des milliards d’individus seront contaminés dans les dix ans à venir …

    Voici les symptômes de cette terrible maladie :

    1 – Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d’agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.

    2 – Manque total d’intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s’intéresser à tout ce qui engendre des conflits.

    3 – Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l’un des symptômes les plus graves)

    4 – Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu’ils sont, ce qui entraîne la disparition de l’habitude de vouloir changer les autres.

    5 – Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d’amour.

    6 – Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit « merci » et donne un sentiment d’unité et d’harmonie avec tout ce qui vit.

    7 – Ouverture sans cesse croissante à l’esprit d’enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.

    8 – Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son Ame, Non-duelle… Être, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur.

    9 – Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu’en critique ou en indifférent.

    10 – Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l’égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux, ni les sauveurs.

    11 – Sentiment de se sentir responsable et heureux d’offrir au monde ses rêves d’un futur abondant, harmonieux et pacifique.

    12 – Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.

    Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes.

    Cette maladie est extrêmement contagieuse !

    Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible.
    Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s’opposer à la progression inéluctable du mal.

    Aucun vaccin anti-bonheur n’existe.

    Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l’un des piliers centraux des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux risquent de se produire, tels des grèves de l’esprit belliqueux et du besoin d’avoir raison, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectives.

    Un peu de positivisme ne peut pas faire de mal et la «Pensée Positive», ne fait du bien qu’à ceux qui en ont…

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  • La liberté d’expression progresse ! (du mauvais coté.)

    Liberté d'expression

    Une blogueuse condamnée suite à une critique de restaurant !

    Un simple fait divers à ne pas prendre à la légère, puisque pour la première fois une blogueuse a été condamnée pour une critique émise sur internet.

    Car non seulement ce cas pourra servir de jurisprudence, mais c’est également quelque chose que les USA aimeraient mettre en place avec le traité transatlantique, nous en avons eu un récent exemple au Brésil récemment avec la « Loi FIFA »: toute critique contre la FIFA ou l’un de ses sponsors est maintenant considéré comme étant un crime pénal et sera traité devant des tribunaux compétents.

    Le traité transatlantique est là pour le profit, et tout ce qui peut mettre en danger le moindre profit doit être proscrit, évité, condamné! Un gouvernement veut empêcher les OGM ? Il peut être condamné. Un blogueur critique une marque ou un établissement? Cela risque de jouer sur le profit, et là aussi, possibilité de passage devant un tribunal.

    Ce fait divers n’est qu’un exemple à ne pas prendre à la légère car une critique, même justifiée, peut être condamnée.

    Une blogueuse a été condamnée en France suite à la publication d’une critique de restaurant. Mais la sanction a certainement été facilitée par l’absence d’avocat pour défendre les intérêts de la blogueuse.

    Où s’arrête la critique ? Où commence la médisance ? Dans l’affaire qui a opposé une blogueuse à une gérante de restaurant, le tribunal de grande instance de Bordeaux a considéré que l’article pointant la désorganisation du service, le manque de professionnalisme des équipes et l’attitude de la patronne relevait davantage du dénigrement que de l’opinion constructive, même sévère.

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  • L’histoire de l’humanité en 2 minutes – Vidéo Dailymotion

    Résumé en 2 minutes des grandes périodes de l’histoire de l’humanité: la création de l’univers et de la Terre, l’apparition de la vie et l’ascension de la complexité jusqu’à l’apparition des primates et de l’homo sapiens, l’invention de l’outil et le développement de civilisations, l’ère de la connaissance, de la science et de la technologie, et… l’ère suivante, celle qui risque d’arriver, conséquence de la précédente et en quelque sorte son couronnement, son aboutissement final.

    Cliquer sur l’image et monter le son, la musique est géniale !

    Il faut se fader 30s de pub … après ça démarre.
    Ca va même un peut trop vite !

    histoire du monde

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  • Coach, guide, psy, gourou, maitre …

    guru

    Je suis toujours étonné par le nombre de personnes qui ont besoin aujourd’hui, d’avoir quelqu’un pour prendre les décisions de leur vie à leur place.

    Nous assistons à une croissance extraordinaire du nombre de « Coach » en tous genres. On se fait « coacher » pour tout ou presque.

    Que cela soit un psy, un gourou spirituel (sans humour), un maitre, un guide, il y en a pour tous les goûts.

    Qui n’a pas son coach est presque considéré comme un arriéré.

    Il faut entendre les conversations entre personnes parlant de leur expérience de « coaching » que ce soient des consommateurs ou des professionnels. Ces « coach » véhiculent et transmettent des pensées, des concepts et des méthodes d’applications qui ne sont pas autre chose que des manipulations mentales.
    Assister à une grand-messe de coaching collectif par exemple dans une entreprise est tout simplement hallucinant. Le but premier du dit coach est de faire de l’argent en présentant à un troupeau de moutons comment ils vont pouvoir trouver de l’herbe fraîche à brouter et bien évidemment au détriment du voisin.

    Bref un véritable bouillon de culture égocentrique. C’est encore pire quand ces coach jouent les messies spirituels et répandent la bonne nouvelle du merchandising spirituel. Le bonheur et la réussite assurés en trois ou quatre séminaires qui coûtent une fortune.

    Un coach vous éveille à tous les mondes parallèles et à dieu, bien entendu, en vidéoconférence en salle ou sur internet si vous voulez. Il faut voir le nombre de sites qui existent pour donner des conseils. Ça doit être les plus nombreux après les sites pornos.

    Et dire qu’il y a une flopée de pigeons qui en réclame. Le pire c’est que ça marche, le marché est très juteux. Les grandes entreprises payent des fortunes pour ça. Il paraîtrait qu’après ce genre de séances, les moutons sont plus rentables. Ils remplissent leur rôle d’esclave avec le sourire. Ça explique tout.

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas au nom de la rentabilité !

    Le jour où les gens auront compris qu’il n’y a personne d’autre que eux-mêmes pour vivre leur vie. Et qu’ils auront conscience que :
    • Personne d’autre ne peut vivre ses peurs, ses rêves, ses amours, ses relations, ses désirs, ses défis, sa vie et son style de vie que soi-même.
    • Personne d’autre ne peut souffrir, être responsable et apprécier pleinement les décisions ou les actions qu’il prend que soi-même.
    • Personne d’autre que soi n’est mieux équipé pour se connaitre.
    • Personne d’autre que soi ne peut agir.

    Mais comment résister quand on vous dit :

    « Untel est coach certifié, master en sophrologie, hypnose ericksonienne, hypnose humaniste et programmation neuro-linguistique, formé également à l’orientation solutions et à la systémique. » !!!

    Est-ce que des fois on ne nous prendrait pas pour des c…?

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  • Un jour tous pucés !!! Et Monsanto n’a pas d’insecticide …

    Des scientifiques déclarent que les puces sous-cutanées ne seront « plus une option mais une obligation ! »

    Puce

    Et de dites pas : »Moi jamais! » Vous l’êtes déjà ! Et bientôt sous la peau!

    Les technologies spécifiquement conçues pour suivre et contrôler les êtres humains sont en cour de développement depuis au moins deux décennies.

    Dans le monde virtuel, les logiciels sont maintenant capables de nous observer en temps réel, allant jusqu’à faire des prédictions au sujet de nos comportements futurs et l’envoi d’alertes à la station de surveillance appropriée en fonction de la façon dont un algorithme informatique interprètent nos activités. C’est pour bientôt dans le monde réel. C’est en soi une proposition effrayante.

    Ce qui peut être encore plus effrayant, cependant, est ce qui se passe dans le domaine physique. Selon les recherches de travail sur les puces électroniques intégrées dans l’homme, ce n’est qu’une question de temps avant que ces systèmes obtiennent une large acceptation.

    Déjà aujourd’hui Il y a des « chances » que vous transportez plusieurs puces RFID en ce moment même.

    Et si c’est le cas, elles envoient un numéro à 15 chiffres qui vous identifie. Ce numéro peut être capté par ce qu’on appelle un scanner compatible ISO.

    Et ils sont partout, aussi … Il n’est pas possible d’interagir avec la société d’une façon significative quand on n’a pas de téléphone portable !

    Je pense que les implants humains seront susceptibles de suivre un parcours très similaire. Ce serait un tel inconvénient de ne pas être implanté d’une puce, que l’offre ne sera pas essentiellement facultative mais obligatoire par nécessité.

    Voir ce rapport vidéo [en anglais] :

    Votre première réaction à cette idée peut être celle d’incrédulité. Il n’y a aucune raison que la société accepte un tel dispositif. Direz-vous.

    « Pourquoi quelqu’un voudrait implanter ça dans son corps? »

    Considérons, un instant, où nous en sommes aujourd’hui. Pendant des décennies, les humains ont rejeté l’idée qu’ils pourraient se soumettre un jour à être suivis ou traqués.

    Pourtant, désormais une immense majorité, dans le monde entier, possède un téléphone portable. Les enfants comme les adultes.
    Ils sont si répandus, que beaucoup de gens considèrent que c’est un «droit», incitant les gouvernements à fournir effectivement des subventions à ceux qui ne peuvent pas se permettre de s’en offrir un !!!

    Une puce RFID est intégrée dans chacun de ces téléphones, ce qui permet de suivre tous nos faits et gestes par GPS ou triangulation cellulaire. En outre, les micros et les caméras qui sont normalement livrés sur tous les téléphones peuvent être activés à distance par des systèmes de surveillance selon les bons désirs des forces de l’ordre, une capacité qui existe depuis le début des années 2000 !!!

    Mais aussi intrusifs que sont ces dispositifs, ils sont acceptés comme étant la norme par des milliards de personnes dans le monde. Non seulement cela, mais personne ne nous a forcé à les acheter. Nous sommes, paraît-il, les maîtres de notre propre asservissement !!!

    Et nous payons le prix fort pour avoir le meilleur dispositif de suivi que notre argent peut acheter!…

    Certes, on peut simplement se déconnecter de « la toile » en jetant notre téléphone cellulaire.
    Mais, la direction de ces nouvelles technologies de surveillance qui va de pair avec l’expansion du gouvernement continu de la surveillance suggère que la technologie puce RFID sera finalement non volontaire.

    Michael Snyder de The Truth Wins [La vérité l’emporte, ndlr] demande : «Que ferez-vous quand vous ne pourrez plus acheter ou vendre sans vous soumettre à l’identification biométrique?»

    «Cette technologie va continuer à se répandre et ce sera de plus en plus difficile de
    vouloir l’éviter.»

    Il est facile d’imaginer ce qu’un gouvernement tyrannique pourrait faire avec ce type de technologie. S’il le souhaitait, il pourrait littéralement l’utiliser pour suivre les mouvements et le comportement de tout un chacun. …

    Et un jour, ce type de technologie sera probablement tellement omniprésent que nous ne serons plus en mesure d’ouvrir un compte bancaire, obtenir une carte de crédit ou même acheter quelque chose sans avoir notre main ou notre visage tout d’abord numérisé.

    Il est difficile d’imaginer un peuple qui se soumet librement à une telle servitude numérique.
    Mais comme cela a été le cas avec la dégradation de la vie privée et les droits, soyez assurés que cela ne deviendra pas une loi en l’espace d’une nuit. Mais petit à petit.

    L’argent est désormais numérique, nous avons avec nous une carte de plastique comportant une puce électronique. Sans elle, point d’argent. Pourtant, personne ne le voit comme de l’asservissement. Ce sera la même chose dans les générations à venir…

    Tout d’abord, les technologies devront être généralement acceptées par la société.

    Ca va commencer par la consommation de produits basés sur le temps réel comme pour les Google Glass. Les générations plus âgées peuvent rejeter cela, mais dans quelques années, vous pouvez parier que des dizaines de millions d’enfants, adolescents et de jeunes adultes erreront dans les rues en portant des lunettes toutes neuves biométriques, iront sur le web interactif et auront la capacité d’enregistrer tout ce qui les entoure et de le mettre sur Internet instantanément.

    Ensuite, comme nous le voyons déjà chez les premiers utilisateurs, les puces RFID seront implantées volontairement sous notre peau pour tout, de l’accès aux bâtiments de haute sécurité jusqu’à nos achats dans une épicerie.
    Finalement, une fois que le concept sera généralement accepté par la majorité, il deviendra notre nouveau « numéro de sécurité sociale. »

    Imaginez, une puce sous la peau dès la maternité, c’est la meilleure garantie contre l’échange involontaire de bébés ou l’enlèvement ! SUPER !

    Pour accéder aux services officiels, vous aurez besoin d’être un être humain vérifié. Sans vérification, vous ne serez même pas en mesure d’acheter un pack de bière, et encore moins d’obtenir des soins médicaux ou un permis de conduire.

    Que cela nous plaise ou non, c’est l’avenir.

    Puce 1

    Chaque achat que vous faites et chaque étape que vous prenez seront suivis par une minuscule puce composée de 15 chiffres, ce qui signifie que la seule façon de la « désactiver » sera de la supprimer physiquement de votre corps.

    En substance, nous allons bientôt vivre dans un monde à jamais sous surveillance.
    Nos enfants et petits-enfants, du moins la plupart d’entre eux, ne se soumettront probablement pas seulement à l’implantation, ils seront prêts à payer les coûts de sorte que, eux aussi, pourront «interagir avec la société d’une manière significative. »

    Puce 2

    Les auteurs de l’Apocalypse ont eu une vision bien réelle !

    « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »
    – Apocalypse 13 verset 16-17


  • « Lou système » ! (comme on dit chez nous).

    lou systeme

    J’ai toujours bien aimé la pensée de Teilhard de Chardin (ce jésuite paléontologue inspiré) et sa vision du monde en couches sphériques concentriques allant d’une couche de matière jusqu’à la couche la plus subtile qu’il appelle la Noosphère. Première formulation savante de ce que nous appelons aujourd’hui, sans toujours bien savoir de quoi nous parlons, le “développement durable”.

    Sa vision du Monde

    Sur une Lithosphère (cette boule de terre et d’eau qu’est la terre, amas de poussières de vieilles étoiles), est venue se greffer, il y a quatre milliards d’années…

    Une Biosphère (la “ vie ”, c’est-à-dire l’ADN, force colossale, capable de modeler l’écorce terrestre et l’atmosphère à sa guise), dont a fini par émerger, il y a six ou sept millions d’années, une couche particulière :

    L’humanité et sa Technosphère (ensemble de toutes les techniques, depuis la hache de pierre jusqu’aux réacteurs nucléaires à fusion). Or, cette technosphère s’est mise à agresser la biosphère, qui était pourtant sa matrice, son nid, son placenta.

    D’abord à l’agresser si peu que ça ne s’est pas senti pendant plusieurs millions d’années. Puis plus nettement, pendant dix mille ans, quand l’agriculture fut inventée.

    Ensuite, pendant deux mille cinq cents ans, la corrosion humaine s’est précisée (le Croissant Fertile et l’Afrique du Nord sont, par exemple, devenus des déserts).

    Avant de s’affirmer franchement biophobe pendant deux cents ans avec la Révolution industrielle.
    Enfin l’infection est devenue si rapide que depuis cinquante ans… on a tous vu ces graphiques affolants, avec leurs courbes en asymptote vers l’infini à partir d’une date de plus en plus rapprochée, toutes ces “ fins du monde ” que vrais et faux gurus et faux prophètes disent connaître et prédire.

    Une seule solution pourrait nous sauver :

    L’émergence de la fameuse “Noosphère” de Teilhard de Chardin, ou “sphère de conscience », qui saurait enfin rendre la Technosphère (c’est-à-dire l’ensemble de nos techniques et de nos comportements) biophile et non plus biophobe.

    Malheureusement, les plus éclairés des maîtres du monde savent bien que le système mondial DEVRAIT évoluer vers la biophilie. Mais ils sont tous obligés d’avouer que le “système” lui-même refuse obstinément de changer car il règne, en fait, dans la plupart de nos têtes.

    La tâche de nettoyage à accomplir est herculéenne.

    Comment le capitalisme mondial peut-il devenir pacifique ?
    Comment peut-on assister à une grande réconciliation des peuples ?
    Comment prendre que le bien des religions et s’affranchir de leur dictature ?
    Comment détruire toutes les bombes existantes, et enfin se mettre à bâtir la Noosphère ?

    La pensée de Teilhard de Chardin résonne lugubrement dans le vide face à l’immense fleuve d’égoïsme que charrie l’esprit humain.

    Mais tout ceci est une autre histoire …

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  • Spectacle gratuit pour tous les 9 et 10 mars.

    Jupiter

    En début de nuit, la Lune croissante (62%) est assez proche de la très brillante Jupiter (environ 9°) dont elle s’approche progressivement. Visible à l’œil nu. Au-dessus, Castor et Pollux sont témoins du spectacle!

    On aura une situation analogue le lendemain.

    A vos télescopes si vous voulez voir les satellites de Jupiter.

    Et n’oubliez pas Vénus, tous les matins au sud quand toutes les étoiles s’éteignent, seule Vénus continue à briller.
    Jupiter2

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  • De l’infiniment petit à l’infiniment grand : l’échelle relative de l’univers

    Infini
    Illustration de la voûte céleste dans 3,75 milliards d’années, lorsque notre galaxie, la Voie lactée entrera en collision avec Andromède. © Nasa / Esa / Z. Levay et R. van der Marel (STScI), T. Hallas, et A. Mellinger.

    Grand ? Petit ? Immense ? Minuscule ? Tout est relatif !

    Voici une animation très pédagogique qui nous permet de naviguer entre les différents éléments qui constituent notre univers connus ! Du monde quantique aux amas de galaxie, laissez votre curiosité errer dans cet univers tellement surprenant et mystérieux qui invite à l’humilité.

    Cliquez sur ce lien et cliquez sur votre choix de langue. Puis zoomez en +/- avec la barre de défilement ou la molette de la souris.

    The Scale of the Universe 2 — Other Languages

    Une animation allant du mur de Planck aux confins de l’univers.
    Le chargement de cette animation peut être un peu long en fonction de la qualité de votre connexion Internet, soyez patient !

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  • DIEU ET L’IMPARFAIT DU SUBJONCTIF !

    dieu

    Je suis agnostique.
    Ce n’est pas une maladie contagieuse ni une maladie honteuse … et les antibiotiques n’y peuvent rien.

    Les agnostiques s’accordent pour dire qu’il n’existe pas de preuve définitive en faveur de l’existence ou de l’inexistence du divin, et affirment l’impossibilité de se prononcer.

    Donc par définition, je m’interroge.

    Depuis le temps que je parle de divin et de Cinquième Dimension transcendantale (Voir les articles ci-après):

    Sur le Big-Bang
    Soupçon d’existence d’une cinquième dimension
    Ou est passé la cinquième dimension ?

    Il fallait bien que je finisse par poser « La » question :

    Qu’est-ce que ce dieu auquel la plupart des gens croient ?

    Quand je dis la plupart j’entends par là les chrétiens, les juifs, les musulmans. Ca fait déjà du monde !
    Tous croient au même dieu issu du livre de la Genèse. Et tous pensent que leur façon d’y croire est la meilleure, dussent-ils trucider quelques récalcitrants.

    Est-ce une fiction, une création humaine, une création obéissant à des lois particulières ?
    Dieu n’aurait-il pas créé l’Homme, mais l’Homme aurait-il créé Dieu ?
    Les hommes ont-ils créé dieu à leur image ou à leur inverse ?

    Pour parler d’un CONCEPT qui par définition est PARFAIT et m’interroger, je ne peux qu’utiliser un temps qui lui soit « Imparfait » et un mode de conjugaison qui soit « subjectif exprimant doute et incertitude. »

    Donc, je vais écrire cet article à l’imparfait du subjonctif !

    Le mode subjonctif n’est pas un mode temporel. Le mode subjonctif dépend du contexte et indique que le locuteur ne s’engage pas sur la réalité.
    Il est le mode du non-jugement, la phrase reste comme suspendue entre virtualité et réalisation. Il est idéalement agnostique.

    L’homme est l’inverse de Dieu pour les hommes.

    Il fallut aux hommes pour qu’ils crûssent en sagesse, qu’ils crussent en Dieu.

    C’était parce qu’ils furent conçus mortels, finis, limités, douloureux de ces contraintes, que les hommes inventassent une puissance dotée très exactement des qualités opposées, et ç’était avec leurs défauts qu’ils fabriquèrent les qualités devant lesquelles ils s’agenouillèrent, puis se prosternèrent.

    Fallut-il que nous fussions mortels, pour que nous conçussions un Dieu immortel ?
    Fallut-il que nous fussions finis, pour que nous créassions un Dieu infini ?
    Fûmes-nous limités pour que nous produisissions un Dieu illimité ?
    Ignorâmes-nous tout pour que nous imaginassions Dieu omniscient ?
    Ne pûmes-nous pas tout, pour que nous suggérassions Dieu omnipotent.
    Fallut-il que nous n’eussions pas le talent d’ubiquité pour que nous engendrassions un Dieu omniprésent.
    Fut-il nécessaire que nous fussions créés pour que le créateur fût incréé.
    Fallut-il que nous fussions faibles pour que Dieu fût tout puissant.
    Requêtâmes-nous d’être sur terre pour que Dieu restât au ciel.
    Nous crûmes-nous imparfait afin que Dieu fût parfait.
    Prétendîmes-nous « Je ne suis rien » pour que les puissances divines fussent Tout … etc.

    Quel masochisme décadent dans notre imagination!

    La notion de Dieu n’engendre pas forcément la Bonté

    Fallut-il aux hommes pour qu’ils crûssent en sagesse, qu’ils crussent en Dieu ?

    Constatâtes-vous que nous ne dîmes jamais dans l’énumération précédente : Dieu est bon, Dieu est miséricordieux, Dieu est aimant ?
    Fallait-il que ces qualités fussent trop humaines pour en affubler Dieu ? Etait-il vain que nous nous opiniâtrassions pour qu’au final nous idolâtrassions ces vertus ?
    Ou encore, remarquâtes-vous que si Dieu dût posséder ces attributs vertueux il dût aussi être mauvais, malfaisant, haineux en vertu du fait que Dieu doit être Tout.

    Perçûtes-vous que si dans les trois religions monothéistes il est un peu question de ces qualités il est surtout question de leur contraire.
    En effet, trois millénaires en témoignèrent, si vous lûtes les textes dits « saints » de la Bible à la Torah en passant par le Coran avec leurs additifs respectifs, qui trouvâtes-vous ?
    Qu’on y décrivit un dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolérant, belliqueux, qui généra plus de haine, de sang, de mort, de brutalité, que de paix et de bonté.

    Quelques exemples :

    Fallut-il que le fantasme juif « du peuple élu » légitimât le colonialisme, l’expropriation, la haine, l’animosité entre les peuples puis la théocratie autoritaire et armée.

    Fallut-il nous cacher derrière nos références chrétiennes pour que nous justifiassions les Croisades, l’Inquisition, les guerres de religion, les massacres de la St Barthélemy, les bûcher, les mises à l’Index, et aussi le colonialisme planétaire, les ethnocides nord-américains et d’ailleurs, ainsi que le soutien du Vatican aux fascismes du 20ème siècle.

    Et pour finir, la revendication claire du Coran d’un appel à détruire les infidèles, leur religion, leur culture, leur civilisation. Tout ça au nom de Dieu, puisque c’est lui qui aurait dicté ou inspiré les textes … !!

    Sur terre, fallut-il aux humains qu’ils fussent les seuls à inventer des religions, pour qu’en leurs noms ils se massacrassent furieusement et continuassent à le faire encore aujourd’hui ? Cela est le véritable propre de l’Homme.

    Les animaux sont intacts de Dieu.

    Les animaux, c’est parce qu’ils furent indemnes de religion qu’ils ignorèrent l’encens et l’hostie, les agenouillements et les prières. On ne les vit pas en extase devant les astres ou les phénomènes qu’ils ne comprenaient pas. Ils n’eurent pas la pression des prêtres, pour qu’ils bâtissent des cathédrales ou des temples. Jamais on ne les surprit adressant des invocations à des fictions.

    Seuls les hommes inventèrent des arrière-mondes avec des dieux ou un seul Dieu permettant que pour leurs croyances ils se prosternassent, s’humiliassent et s’abaissassent.
    Seul, les hommes fabulèrent et crurent dur comme fer aux histoires qu’ils inventèrent eux même.

    S’il n’est pas certain que Dieu créât l’Homme, il est sûr que l’Homme créât Dieu.

    Les hommes inventèrent cette notion de Dieu le jour où ils prirent conscience qu’ils étaient mortels et, que leur séjour sur terre fût limité dans le temps.

    La vie leur parût-t-elle, aux humains, invivable avec la mort pour inévitable fin ?

    Les hommes s’inventèrent des religions pour qu’elles les invitassent à renoncer au plaisir du vivant ici et maintenant puisque la fin était inéluctable.
    Les trois religions monothéistes vantèrent un au-delà fictif et paradisiaque pour compenser la mort. La vie ici-bas n’était rien puisque c’était la mort en final.

    Ceci généra toutes les conduites à risque, les tropismes suicidaires les mises en danger de soi-même et contre les autres, l’agression, la violence, les crimes, les meurtres.

    Ces religions travaillèrent à la haine de soi, au mépris du corps, au discrédit de l’intelligence, à la valorisation de tout ce qui nie la subjectivité et la réflexion, à la haine de la liberté, à la haine de tous les livres au nom d’un seul, à la haine de la vie, à la haine de la sexualité, des femmes du plaisir, haine du féminin, haine du corps, des désirs, des pulsions, des passions. Amen !

    En lieu et place de tout cela judaïsme, christianisme et islam défendirent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion pour l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité, l’épouse et la mère soumise, l’âme et l’esprit …

    Il nous fallut être forts pour que nous ne nous désespérassions pas et, qu’en vain nous nous opiniâtrassions à éviter que nous n’idolâtrassions ces religions, et qu’au final de désespoir nous nous suicidassions ou que les fanatiques religieux ne nous assassinassent !

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  • Ici ça sent le Printemps !

    Nous sommes mi-février et depuis une semaine, malgré la pluie il semblerait que ceux qui ne se sont pas noyés sont encore bien vivants.

    Les Crocus sont de sortie, normal.
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    Les modestes soucis des vignes sont là aussi depuis un bon moment. Je sais les viticulteurs vont me dire que des soucis avec les vignes ça fait des années qu’il y en a …!!!
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    Les cognassiers du Japon aussi …SAMSUNG DIGITAL CAMERA

    Plus rare, quoique pas exceptionnel, les amandiers sont en fleurs.
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    Plus exeptionnel les abricotiers sont fleuris.
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    Et avec leurs hôtes, bourdons abeilles etc.
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    Et si vous êtes aussi fou que moi et que vous allez vous promener tôt le matin, même très tôt quand le jour n’est pas encore levé, vous pourrez entendre DEJA le Rossignol Philomèle.
    Rossignol
    Ecoutez 15 secondes … Le chant du Rossignol


  • QUE D’EAU QUE D’EAU ! Oui mais pas tant que ça !

    Il pleut il pleut, on s’inonde, il y en a marre de toute cette flotte !!!! Oui mais …

    Et si toute l’eau sur terre était contenue dans une seule bulle !

    Et si on représentait toute cette eau qui nous semble abondante sous la forme d’une sphère en regard de la Terre ?

    C’est ce travail qui a été réalisé par des scientifiques de l’USGS et le résultat est édifiant !
    Eau
    [Crédit : Howard Perlman, USGS ; illustration du globe Jack Cook, Woods Hole Oceanographic Institution (©) ; Adam Nieman. Source des données : Igor Shiklomanov’s chapter « World fresh water resources » in Peter H. Gleick (editor), 1993, Water in Crisis : A Guide to the World’s Fresh Water Resources (Oxford University Press, New York)].

    Cette représentation montre des sphères de différentes tailles par rapport à la Terre. Leur volume est fonction de l’eau qu’elles contiennent. (Bien sûr, ils ont mis la bulle en Amérique, l’étude est américaine … ! Mais bon … !)


    La plus grande sphère

    Elle représente l’ensemble de l’eau présente sur Terre : elle n’est pas bien grosse par rapport au volume de notre planète.

    La sphère de taille intermédiaire

    Elle symbolise le volume d’eau douce liquide présente dans les eaux souterraines, les marécages, les rivières et les lacs. Son volume est d’environ 10 633 450 km3 et son diamètre de seulement 272,8 km. C’est bien cette sphère qui représente l’eau directement disponible pour tous les êtres vivants de notre planète, celle que nous buvons et que nous utilisons tous les jours pour notre toilette et nos activités. Rappelons que 99% de cette eau demeure inexploitable, enfouie dans les profondeurs du sous-sol.

    Enfin, la petite bille bleue restante, à peine visible

    Elle représente l’eau douce contenue dans tous les lacs et rivières de notre planète. Son volume est de 93,113 km3 pour un diamètre d’environ 56,2 km. Il s’agit bien de l’eau de surface, directement exploitable par l’Homme.

    Cette représentation donne une dimension tout à fait différente au qualificatif de « planète bleue ». Nous pouvons ainsi mesurer combien l’eau immédiatement disponible devient très limitée et donc précieuse.

    Quelques ordres de grandeur de l’eau sur Terre

    Si toute l’eau présente sur Terre (océans, calottes polaires et glaciaires, lacs, rivières, eaux souterraines, vapeur d’eau) était concentrée dans une sphère, celle-ci aurait un diamètre de seulement 1385 km.

    C’est à peu près la distance qui sépare Paris (France) d’Alger (Algérie), c’est donc relativement peu ! Cette sphère aurait un volume d’environ 1386 millions de kilomètres cube qui contiendrait environ 1,38 x 1024 litres d’eau, vertigineux…

    Environ 12 900 km3 d’eau, principalement sous forme de vapeur d’eau est en suspension dans l’atmosphère. Si toute cette eau venait à précipiter sur Terre, notre planète serait recouverte uniformément d’un peu plus de 2,5 cm d’eau !

    Chaque jour, 1 170 km3 d’eau s’évapore ou est transpirée (par les animaux et plantes) dans l’atmosphère.

    En ce qui concerne l’eau douce liquide, la majeure partie est présente dans le sol et le sous-sol, bien plus qu’en surface (lacs et rivières).
    Ainsi, plus de 8 400 000 km3 d’eau douce sont stockés dans la croûte continentale, la plupart dans les 800 premiers mètres de la surface terrestre.
    Mais ce sont bien sûr les glaciers et les calottes polaires qui contiennent le plus d’eau douce : quelque 29 200 000 km3, soit 68% de l’eau douce sur Terre !

    En conclusion

    Il nous incombe à tous de préserver la qualité de cette eau et d’en faire le meilleur usage possible.
    Et aussi d’éviter de vouloir s’installer là où il est naturel que l’eau soit. Nos ancêtres avaient la sagesse de faire des cités lacustres et s’en protéger sur des pilotis cela semble tellement évident !

    Nous préférons construire dans la bouillasse, avec des sous-sols et ensuite nous plaindre : « Mais que font nos élus ? C’est intolérable ! »

    Ce n’est pas la rivière qui inonde les quartiers, ce sont les quartiers qui ont été construits dans le lit naturel des rivières ou des bords de mer !

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  • OU EST PASSEE LA CINQUIEME DIMENSION ?

    cinquième dimension 2

    Dans un article précédant intitulé : Soupçon d’existence d’une cinquième dimension j’ai abordé ce sujet. J’y reviens pour compléter mon propos.

    Ne nions pas systématiquement ce que nous ne comprenons pas.

    C’est toujours difficile d’imaginer qu’il puisse y avoir autre chose dans un ailleurs que l’on ne peut pas voir, pas observer. C’est ce qui fait hurler les matérialistes rationalistes purs et durs lorsqu’on l’évoque.

    C’est un paradoxe, d’une part on peut facilement nier l’existence d’une chose que l’on ne peut pas voir, et d’autre part il est tout aussi facile de croire et rêver en une chose qui peut-être existe et que l’on ne voit pas.

    C’est ce que j’appellerais un paradoxe d’humeur, presque les mêmes arguments font adhérer ou nier la chose suivant la sensibilité de chacun.

    Un autre paradoxe qui sort un peu du même tonneau : au début du siècle dernier la science enterrait joyeusement la spiritualité et le divin. Les découvertes scientifiques faisaient douter des croyances que chacun pouvait avoir.

    Aujourd’hui je constate que les plus éminents scientifiques, surtout les physiciens, plus ils poussent leurs recherches dans l’infiniment petit et l’infiniment grand et plus ils avouent côtoyer quelque chose qu’ils nomment volontiers : le divin.

    Je pense que les scientifiques d’aujourd’hui seront les prophètes de demain. Ils écrivent et découvrent une nouvelle spiritualité.
    Les religions ne savent plus s’ouvrir, elles sont trop empêtrées dans leurs dogmes. Même les bouddhistes qui sont pourtant très ouverts à la science sont esclaves de rituels et de cérémonials souvent lourds et inutiles.

    J’aime donc, cette quête du divin au travers du scientifique.

    Je conseille, au passage, la lecture de quelques ouvrages, tous écrits par d’éminents scientifiques comme par exemple :

    « Et le divin dans tout ça ? » Par le physicien et philosophe Jean Charon. Ed Albin Michel.
    « Conversation sur l’invisible ». Par les astrophysiciens Jean Audouze et Michel Cassé et l’écrivain Jean Claude Carrière. Ed Plon.
    « Le monde s’est-il créé tout seul ? » Ouvrage collectif de TrinXuan Thuan, Ilya Prigogine, Albert Jacquard, Joël de Rosnay, Jean Marie Pelt, Henri Atlan. Ed Albin Michel.
    « Patience dans l’azur. » Par Hubert Reeves. Ed Seuil.
    « Avant le Big Bang. » Par les frères Bogdanov. Ed Grasset.
    « Visions ou comment la science va révolutionner le XXI° siècle. » Par le physicien Michio Kaku.
    « Dieu et la science. » Par le philosophe Jean Guitton.
    – . . . etc.

    Pour en revenir à ma cinquième dimension invisible

    Des travaux menés depuis plusieurs années par des équipes de physiciens viennent en effet de démontrer qu’une particule élémentaire de matière nommée « neutrino » peut manifestement voyager à une vitesse dépassant celle de la lumière, vitesse pourtant déclarée infranchissable dans la théorie d’Einstein.
    L’expérience, baptisée « Opéra », a été conduite par les chercheurs du CERN, à Genève, en collaboration avec ceux du Laboratoire souterrain de Gran Sasso, en Italie, puis contrôlée en France par un spécialiste en physique nucléaire de Lyon. Elle a permis de faire se déplacer une particule de matière d’un point A à un point B distants de 730 kms à la vitesse de 300.006 km par seconde.

    Et après, me direz-vous ?

    Après ? Eh bien, c’est là où cela devient spécialement intéressant et même fascinant car, selon les dires du Directeur du « Laboratoire Astroparticules et Cosmologie » de Paris, cela pourrait signifier que des particules de matière ont trouvé, pour voyager d’un point à un autre, un raccourci… par une autre dimension.

    Autrement dit, cela veut dire qu’il existerait dans notre univers au moins une dimension de plus que les quatre – dont le temps – auxquelles nous nous référons classiquement.

    Qu’est-ce qu’il y aurait dans cet ailleurs ?

    Pas d’autres nous-même, encore moins d’autres lieux matériels, comme la littérature de science-fiction aime à l’imaginer.

    Il y aurait notamment le siège de la mémoire de la matière, toute la matière, du vivant à l’inerte. Il est admis aujourd’hui que la matière inerte a une mémoire, jusqu’au niveau de l’atome. Cette mémoire rattachée à l’atome aurait son siège dans cette dimension invisible.

    Tandis que les recherches sur la mémoire défient les compréhensions biologiques traditionnelles, les chercheurs comme Rupert Sheldrake (voir ce lien Sheldrake) pensent que le véritable siège de la mémoire se trouve dans une dimension spatiale non-observable.

    Cette idée s’aligne avec les conceptions plus primordiales de la pensée comme «l’inconscient collectif» de Jung ou la pensée taoïste qui considère l’esprit et la pensée humaine comme dérivés de diverses sources aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps, y compris les influences énergétiques de plusieurs organes différents (excepté bien sûr, le cerveau).
    Dans ce sens, le cerveau n’agirait pas comme un moyen de stockage des informations ou de la pensée elle-même, mais comme le lien physique nécessaire reliant l’individu avec cette cinquième dimension.

    Ceci pourrait expliquer bien des choses.

    Par exemple, cette polémique sur la mémoire de l’eau ?
    Je simplifie pour résumer : certains chercheurs prétendaient qu’ayant ajouté un composant dans de l’eau et après avoir procédé à des dilutions successives et très nombreuses jusqu’à la disparition complète des traces du composant additif, ils étaient alors, parvenus à mettre en évidence par réactions la présence mémorisée dans l’eau du composant qui n’existait plus.
    Ça pourrait expliquerait aussi le fonctionnement de l’homéopathie, pourquoi des dilutions contenant si peut de principes actifs resteraient efficaces, si ce n’était la mémoire du principe actif qui garderait l’efficacité quelque soit sa quantité.

    Un autre exemple, il a été fait des expériences sur des truites (bardées de quelques électrodes, les pauvres !) qui étant mises dans une rivière, réagissaient instantanément au fait de verser un produit nocif dans cette rivière à des kilomètres d’elles, bien longtemps avant que le dit produit commence à arriver à leur niveau. Comme si une communication était établie entre les atomes de l’eau et ceux des truites.

    Une circulation d’informations instantanées s’établit ailleurs qu’au travers de notre univers de matière. Ca expliquerait l’instinct prémonitoire des animaux et même de certains humains.

    Comme nous l’avons vu précédemment, c’est aussi une réponse au siège de la mémoire.
    On s’est toujours demandé dans quelle partie du cerveau les donnés étaient stockées. Pour finir, les neurologues disent que la mémoire est un peu partout. En réalité, tout ce qui est mémoire ne serait pas dans la partie matérielle visible du cerveau mais dans cette espace parallèle qui est en interconnections avec la matière physique. Le cerveau c’est de la mécanique, complexe certes, mais de la mécanique quand même. Le cerveau c’est un gros ordinateur qui fonctionne grâce à la mémoire. Tous nos raisonnements s’appuient sur la mémoire. Celle de l’acquis et celle de l’inné qui est associée à nos atomes depuis la création de l’univers.

    Nous avons la mémoire de l’univers entier.

    … et s’il y avait une infinité d’univers … comme ceci !

    cinquième dimension 3

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  • SOUPCON D’EXISTENCE D’UNE CINQUIEME DIMENSION …

    cinquième dimension

    Dans mes articles sur le BIG-BANG j’ai parlé d’une éventuelle cinquième dimension de l’univers.
    ET AVANT LE BIG-BANG
    ET AVANT LE BIG-BANG …suite.
    ET AVANT LE BIG-BANG …suite
    ET AVANT LE BIG-BANG …suite et fin

    Je continue …

    Pour la « fabrication » d’un être humain (c’est d’ailleurs la même chose pour tous les êtres vivants), au départ, il y a une cellule unique. Cette cellule se divise pour former deux cellules rigoureusement identiques.

    Bien.

    Les deux cellules identiques se divisent et forment ainsi quatre cellules rigoureusement identiques et ainsi de suite. Je ne vais pas les énumérer ainsi toutes…
    Donc ces cellules identiques se multiplient et se multiplient encore et devraient former au final un conglomérat de cellules identiques.

    C’est logique.

    Pourtant, à un moment, quand elles sont assez nombreuses pour ça, elles se diversifient. Pourquoi celles-ci savent qu’elles doivent être cellule du foie, celle-ci des os, celle-là des muscles …etc. ?
    Comment des cellules identiques en se multipliant parviennent-elles à un assemblage si complexe de cellules différentes ?
    Quelle est, et où est, la mémoire ou l’information sous-jacente qui guide la construction du vivant ? Pourquoi telle fleur a-t-elle toujours la même forme ou telles feuilles d’arbre poussent toujours pareil suivant l’espèce ?
    L’ADN n’explique pas tout, il est le même en chaque cellule.

    Ca me rappelle ce que je disais à propos de la formation de l’univers.

    C’est comme si tout était contenu au départ dans un point initial.

    A moins que toute l’information nécessaire à cette organisation de la matière se trouve dans une autre dimension, différente des dimensions observables par nos sens. Une dimension que nous ne pouvons observer, seulement pressentir.
    C’est peut-être cela que nous appelons le Divin …

    … à suivre …


  • Lorsque le réel rejoint le virtuel et l’imaginaire

    Je vous renvoie à mes articles traitant de la virtualité en cliquant ce mot.
    et de l’imaginaire en cliquant aussi ce mot.

    Dans notre monde plein de surprise j’ai rencontré le virtuel et l’imaginaire !!!

    Et j’ai pu en déduire qu’elle était la constante représentant le rapport entre le virtuel et le réel.

    Tout comme Newton qui a pris conscience de la gravité en voyant une pomme tomber de l’arbre, ou Archimède dans son bain, le rapport entre la virtualité et le réel s’est matérialisé sous mes yeux ébahis, sous la forme d’un tas de bois !!!

    bois

    Je m’explique :

    Nous avons fait installer une cheminée et donc, nous avons commandé du bois … et s’il pouvait être sec, ce serait tellement mieux.

    ─ Je peux en avoir, m’a dit l’exploitant forestier local.
    ─ D’accord, livrez m’en 2 tonnes, dis-je.
    ─ Le bois sec nous le vendons au stère car il est plus léger.
    ─ D’accord, livrez m’en 3 stères, lui redis-je.

    A quelque temps de là le forestier rappelle :

    ─ Une cliente s’est désistée, j’ai 4 stères vous les voulez ?
    ─ D’accord, livrez m’en 4 stères, reredis-je.

    Le bois est livré, le bois est payé, tout est parfait … ou presque…

    J’empile le bois, bien rangé contre un mur et il me semble que ça ne fait pas un gros volume. Pour moi dans ma grande innocence, je pensais que 4 stères ça faisait 4 m3 de volume.
    Vous aussi ? Et bien non !
    Je mesure, je calcule et je trouve 2.6 m3 de volume ! Bizarre !

    Après une petite recherche sur internet (mais comment faisions-nous avant !), je constate que :

    1. Le décret n° 75-1200 du 4 décembre 1975 déclare : « Le stère est employé pour mesurer le volume du bois de chauffage empilé. L’emploi du stère devra cesser avant le 31 décembre 1977. » Ce n’est plus une unité de mesure légale.

    2. La difficulté réside dans le degré de séchage du bois. Un bois plus sec pèse moins, chauffe mieux et se trouve être plus léger qu’un bois vert, qui pèse bien plus et brûle moins bien, et à volume égal peut être vendu plus cher au poids…

    3. Par définition un stère est la quantité de bois en buches de 1 mètre de long occupant un volume de 1 mètre cube, donc avec les vides.

    4. Généralement les forestiers ne livrent que 0,8 mètre cube (voire 0,75 m3) lorsque le bois est coupé en 0,5m et 0,7 mètre cube (voire 0,6 m3) lorsqu’il est coupé en longueur de 0,33 m.

    Les forestiers (excepté les grandes exploitations) de notre région coupent directement le bois en longueur de 0,50 m en forêt. Ils ne passent pas par le stade longueur de 1 m, et le bois est en vrac donc le stère est estimé « au nez ». C’est pourquoi il vaut mieux l’acheter au poids !

    Ce qui est plus grave, c’est que cette pratique d’utilisation du « stère au pif » est cautionnée par les organisations patronales de la filière bois.

    Donc en conclusion, j’ai acheté 4 stères virtuels ou imaginaires de bois, puisque cela n’a jamais été mesuré !!! Et pour le même prix j’en connais la quantité réelle, soit 2.6 stères.

    On peut ainsi faire faire un pas de plus à la mécanique quantique en énonçant qu’il existe une constante de rapport entre le virtuel et le réel, cette constante que je nommerai « la constante du foutage de gueule » elle est égale à 0.65 !

    CQFD

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  • SUR LE BIG BANG (Suite et fin)

    Big bang 5

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. (Suite et fin). Chapitre IV

    Résumé des épisodes précédents.

    Je vous renvoie aux articles précédents sur le Big Bang .

    Chapitre I
    Chapitre II
    Chapitre III

    J’avais donc dit que juste avant le fameux Big-Bang il y avait « une grande soupe » fabriquant une énergie colossale dans laquelle baignent quatre dimensions d’espace/temps plus une cinquième, toutes les cinq se mélangent et fluctuent sans cesse et grandissent tout comme cette énergie phénoménale qui croît jusqu’à égaler l’énergie de l’univers entier mais réduite dans un point minuscule.

    Qu’est-ce qu’il y avait avant ?

    Essayons de voir maintenant, qu’est-ce qu’il y avait avant. Au-delà du cône de lumière, au-delà et en-deçà du mur de Planck, de l’univers dans ce que nous appellerons l’Ailleurs.

    Voyageur de l’infiniment petit, enfonçons nous dans la soupe vers le fond du « cône de lumière » au milieu de ces fluctuations pour voir sur quoi il débouche. Plus on se rapproche de l’origine, du point infime et initial, plus le calme s’installe. On tend vers un point, vers « quelque chose » que nos esprits cartésiens et matérialistes ont du mal à visualiser, à se représenter car il n’appartient pas au monde de la matière. Ce point ultime les scientifiques appellent ça un « Instanton Gravitationnel ». C’est un objet purement mathématique, il n’a pas d’existence physique. Donc sa masse est nulle, son volume est nul, c’est le zéro absolu.

    Malgré tout, cela est.

    Sa caractéristique principale est de contenir de l’ « information en temps imaginaire » et de l’ « énergie imaginaire ». La notion « d’imaginaire » ne signifie pas que ça n’a pas d’existence, ça en a une, ça ne veut pas dire non plus que c’est le fruit de l’imagination, mais comme le réel physique n’existe pas encore, on a dit (car il fallait bien trouver un mot) que c’était de « l’imaginaire ».

    Que sont le temps et l’énergie imaginaires ?

    Je vais m’expliquer avec un ou deux exemples simples.

    Nous côtoyons tous les jours le temps imaginaire sans en avoir conscience ! L’information, au sens large, est toujours en temps imaginaire. Prenons, par exemple, au hasard un traité de médecine il contient une multitude d’informations : « faites ceci dans tel cas, il faut faire cela dans tel autre » toutes ces informations sont chronologiques et découlent du temps, mais pas du temps réel.
    Elles sont stockées dans le traité en temps dit imaginaire pour qu’après on les utilise en temps réel.

    Prenons un autre exemple plus complet. Le disque DVD d’un film quelconque.
    Qu’est-ce que cela représente ? Une histoire, avec ses héros, ses décors etc. et tout le travail, toute l’énergie, qu’il a fallu pour le réaliser. Tout ceci est sur le disque c’est de l’information stockée et codée. Le temps chronologique de cette histoire existe aussi, mais sur le DVD, c’est du temps imaginaire. Lorsque on va mettre ce disque et faire lecture, l’histoire va se décoder apparaître sur l’écran et va se dérouler avec une certaine énergie, suivant le temps réel chronologique que nous connaissons.

    C’est à peu près la même chose avec l’ « instanton ». Bien qu’étant le zéro absolu, il contient tout l’univers et son histoire, codés prêts à se dérouler.

    Les mathématiciens disent que le zéro n’est pas le néant, c’est au contraire le début d’une suite, qu’il porte en lui potentiellement tout ce qui vient après. Une suite de chiffres par exemple ne commence pas par : 1 car avant il y a une infinité de chiffres : 0,9 ; 0,8 ; 0,75 …etc. jusqu’à zéro qui est le début. C’est pourquoi les scientifiques disent que Dieu est le plus formidable des mathématiciens !

    Ainsi le point initial est né dans l’Ailleurs qui lui est vraiment infini et contient de l’Energie « imaginaire » infinie et de l’Information infinie. Nous nous doutions un peu de quelque chose comme ça.
    Les scientifiques l’ont démontré mathématiquement !

    Quel est l’avenir de l’univers ?

    Je disais aussi dans ma précédente réflexion que l’expansion de l’univers était irréversible et que c’était ce qui provoquerait aussi sa fin. En effet les étoiles et les galaxies s’éloignent inexorablement les unes des autres. Il y eu une époque, la vie n’était pas encore apparue, où les étoile étaient si proches les unes des autres que les nuits n’existaient pas. Le ciel était un immense champ de lumière.

    Il y aura une autre époque, où sans doute, la vie n’existera plus et où les étoiles seront tellement éloignées les uns des autres que les nuits seront noires comme l’encre la plus noire. Dans un futur très, très éloigné, les étoiles n’étant plus soumises aux champs de forces qui aujourd’hui créent l’équilibre de l’univers, elles s’effondreront sur elles même. La matière se désintègrera jusqu’au plus petit atome pour disparaître complètement jusqu’à ne plus exister physiquement et se fondra dans l’Ailleurs. Ainsi l’état final de l’univers sera identique à son état primordial.
    Il aura rendu à l’Ailleurs son Energie et son Information.

    La poésie de l’univers.

    Je me souviens d’avoir lu, un jour, un poème en vers libres qui commence ainsi :

    « Il y eut un temps,
    Avant le commencement de Tout,
    Où il n’y avait qu’AMOUR infini et ESPOIR infini. »

    L’auteur pressentait cette origine car, y a-t-il plus grande Energie que l’Amour et plus grande Information que l’Espoir ?

    Tout ceci n’est que question de mot et de poésie. Cela n’aurait pas fait sérieux de la part des scientifiques s’ils avaient utilisés les mêmes mots que le poète !! Car les scientifiques sont des gens sérieux …
    Mais au final, je trouve que c’est une belle image de ce qu’on pourrait imaginer et appeler le divin.

    Je pourrais même dire que le divin c’est de l’Energie Amoureuse et de l’Information d’Espérance. C’est un joli bain dans lequel se baigne notre univers et nous avec.

    Et ce retour de l’univers à son état initial, réalimentant l’Ailleurs de son énergie et de son information me fait penser à Henri Bergson qui a dit sur son lit de mort : « L’univers est une machine à fabriquer du divin » c’est une très belle pensée de mourant.

    Quelle est la place de l’Homme dans l’univers ? Comme s’interrogeait Teilhard de Chardin.

    La question qu’on peut se poser maintenant c’est : « quelle est la place de l’homme dans l’univers ?» Un accident de parcours ? Une utilité ? Une erreur ?

    Si c’est une utilité, elle n’est pas d’ordre matériel car l’homme ne sert à rien dans le fonctionnement de l’univers. L’univers se débrouille et se débrouillera très bien sans nous.

    Alors qu’est-ce que nous faisons là ? Sommes-nous seulement là pour être porteur de cette drôle de création divine qu’est l’intelligence ? Et quelle est le but de l’intelligence ?

    Est-ce que ça ne serait pas, des fois, une création narcissico-orgueilleuse du divin qui se serait dit : c’est tellement beau et bien fait tout cela qu’il faut que quelqu’un comprenne et m’admire !!!

    Mais non … ! … quoique …


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  • SUR LE BIG BANG (Suite…)

    Big bang 4

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. (Suite). Chapitre III

    Résumé des épisodes précédents.

    Je vous renvoie aux articles précédents sur le Big Bang .

    Chapitre I
    Chapitre II

    Je disais donc, l’univers a commencé par un point, une origine, puis un éclatement, une explosion, ensuite une expansion continue de lui-même. Par la physique traditionnelle on sait expliquer tout ce qui s’est passé de nos jours jusqu’au moment de cette explosion primordiale il y a 13.7 milliards d’années.

    Je vous disais que l’on représente traditionnellement l’expansion de l’univers par le schéma ci-après. Bien que l’univers se soit expansé de façon concentrique sur lui-même le schéma montre l’univers à divers époques de son origine jusqu’à nos jours. Ceci ressemble à un cornet de glace ! On appelle cette figure « le cône d’espace-temps » ou encore « le cône de lumière ».
    Big bang 3

    On image, ainsi mieux, le connu : du mur de Planck à aujourd’hui, et l’inconnu : de l’origine jusqu’au mur de Planck et tout ce qui entoure ce cône.

    Au-delà du mur de Planck

    Nous allons nous intéresser, maintenant, à cette période inconnue allant du mur de Planck à l’origine. Des générations de physiciens se sont penchés sur ce sujet et jusqu’à récemment tous étaient persuadés qu’il serait impossible d’aller « regarder » au-delà de ce mur.

    Ce sont les mathématiciens qui ont pris le relais des physiciens. Certains se sont dits : si les lois de la physique n’expliquent pas les phénomènes de cet instant, c’est que ce qui s’y passe n’a rien à voir avec l’environnement physique de l’univers de matière connu.
    Ça semble évident, mais il a fallu quelques générations de chercheurs pour en arriver là.

    Pourquoi les lois de la physique classique n’expliquent plus les phénomènes au niveau du mur de Planck ? C’est qu’à l’instant du Big-Bang l’espace est réduit à un point infiniment petit, la chaleur qui règne est proche de l’infini, l’énergie qui est emmagasinée et qui va exploser est quasi infinie elle aussi. Elle contient déjà l’énergie de l’univers entier, la force qui lie la minuscule boule de matière existante est phénoménale et proche de l’infini, l’écoulement du temps aussi est proche de l’infini, une seconde peut durer une éternité.

    C’est alors, que les mathématiciens prennent la relève des physiciens.

    Par une autre approche, dont je serais incapable du détail des calculs, les mathématiciens sont arrivés à démontrer qu’avant le Big-Bang le temps et l’espace étaient confondus et fluctuants. Intéressant !

    C’est à dire, pour imager, si nous avions pu être présents comme observateurs à cet instant, nous aurions vu nos montres indiquer une heure à un instant, puis un siècle avant, l’instant d’après et sauter mille ans plus tard, revenir en arrière et ainsi de suite.
    Pour l’espace c’est la même chose les distances et les formes fluctuent et se mélangent à l’infini. L’espace ne définit plus une forme et le temps n’est plus chronologique, le tout baigne dans une énergie phénoménale. Tout se mélange dans une grande « soupe ».

    Il semblerait qu’en plus des trois dimensions d’espace et de la dimension de temps qui fluctuent et qui sont identiques et confondues, il y aurait (au moins) une cinquième dimension, difficile à d’écrire et à imaginer pour des êtres qui ne la perçoivent pas. Cependant elle existe et expliquerait notamment ce qu’on appelle en physique « l’effet tunnel » c’est à dire ce qui permet quelque fois à une particule de changer de lieu sans opérer à un transfert physique dans l’espace conventionnel, mais c’est encore une autre histoire passionnante!

    Qu’y a-t-il dans la soupe ?

    J’avais donc dit que juste avant le fameux Big-Bang il y avait « une grande soupe » fabriquant une énergie colossale dans laquelle baignent quatre dimensions d’espace/temps plus une cinquième, toutes les cinq se mélangent et fluctuent sans cesse et grandissent tout comme cette énergie phénoménale qui croît jusqu’à égaler l’énergie de l’univers entier mais réduite dans un point minuscule.

    Cette énergie, dans ces champs fluctuants, va engendrer la matière primordiale et de là va naître l’univers dans une formidable explosion qui va à la fois stabiliser l’espace dans ses trois dimensions classiques, mais aussi le temps en le rendant chronologique à partir de cet instant, comme nous avons l’habitude de le voir (si on peut dire que l’on voit le temps).

    Cette explosion va transformer aussi l’énergie accumulée en plusieurs forces qui régissent aujourd’hui l’univers : la force de la gravitation (qui équilibre les astres et les étoiles entre eux et qui fait que les pommes tombent des arbres) la force électromagnétique (qui retient les électrons autour du noyau de l’atome) et les deux forces atomiques (qui stabilisent les noyaux des atomes).

    Il me plait à remarquer à ce stade de l’histoire, que l’apparition de l’univers ressemble beaucoup à l’apparition de la vie sur terre. En effet, c’est aussi dans une « grande soupe » dans l’océan primordial balayé par des tempêtes terribles et sous des orages déversant des énergies électriques monstrueuses que ce brassage a engendré les premiers groupements d’atomes et la formation des premières molécules qui donnèrent la vie.

    Si tout ceci, a une origine divine, quel manque d’imagination dans les scénarii du créateur !!

    …à suivre…

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  • Et avant le Big Bang … (suite)

    Big bang 2
    Nébuleuse de la rosette

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. (Suite). Chapitre II

    Donc, résumé de l’épisode précédent :

    Je posais les questions : « Qu’y avait-il avant ? » et « Qu’y a-t-il au-delà ? ». J’en suis venu à parler du divin, je vous renvoie au premier article sur le Big Bang, en cliquant ici

    Pour essayer de répondre à ces questions il faut s’approcher au maximum de l’origine pour essayer de « voir de l’autre côté » !

    C’est quoi l’univers ?

    Nous savons aujourd’hui, que contrairement à ce que l’on croyait autrefois, l’univers n’est pas infini. Ces milliards de milliards d’étoiles, au-dessus de nos têtes, ne s’étendent pas à l’infini.
    Il y a un univers de matière dont nous faisons partie, qui certes est plus qu’énorme, mais pas infini. Comme on le sait maintenant il y a donc eu un commencement, il y a 13,7 milliards d’année et sans aucun doute il y aura une fin.
    Si nous pouvions observer cet univers de l’extérieur nous verrions comme une « sphère » immense qui s’est expansée pendant 13,7 milliards d’année à la vitesse de 300 000 km par seconde. C’est énorme, mais cela a une limite, c’est fini.

    C’était séduisant, autrefois, de se dire l’univers est infini. Il y avait un Tout infini dont nous faisions partie et ce Tout, finalement, était le divin. Manque de bol, le tout en question a un commencement et une frontière extérieure qui est en expansion.
    Alors fatalement, on peut se demander en terme de temps : qu’est-ce qu’il y avait avant, et en terme d’espace : qu’est-ce qu’il y a au-delà ?

    Une première hypothèse qui s’est avérée fausse.

    J’envisageais précédemment l’hypothèse scientifique, que cet univers en expansion pourrait un jour atteindre un point d’équilibre puis se re-contracter sur lui-même jusqu’à un point infiniment petit, contenant tout, pour repartir en un Big-bang et tout recommencer. Une respiration divine en quelque sorte.

    Re-manque de bol les dernières découvertes dans ce domaine tendraient à démontrer que l’expansion est irréversible et c’est ce qui provoquera aussi la fin. Ce sont des théories scientifiques, bien que démontrées, elles peuvent évoluer …

    Plus on regarde loin dans l’espace plus on regarde tôt dans le temps

    Il faut ici remarquer que l’univers étant en perpétuel extension et étant parti d’un point, ce qui s’est passé et formé en premier, a commencé à s’éloigner du centre d’origine il y a 13.7 milliards d’année, c’est donc ce qui est le plus loin et c’est aujourd’hui à la périphérie de l’univers.
    C’est pourquoi les scientifiques ont l’habitude de dire « plus on regarde loin dans l’espace plus on regarde tôt dans le temps». C’est d’ailleurs ce qui a permis la découverte du Big-Bang. Il y a, à la périphérie de l’univers, le rayonnement fossile de cet instant : un écho d’onde radio que l’on peut capter dans toutes les directions de l’univers. C’est cet écho que capte, par exemple, un téléviseur et qui apparaît sous forme de petits points blancs lorsqu’il est allumé et qu’aucune chaîne n’est sélectionnée.

    L’Origine de l’univers.

    Avant de reparler de l’au-delà de l’univers, je vais revenir vers l’origine.
    Les scientifiques ont su reconstituer le scénario de nos jours jusqu’à quelques milliardième de seconde après le Big-Bang. Sachant qu’à cet instant, il y avait déjà quelque chose, le point d’origine n’est donc pas le Big-Bang. L’origine est avant l’expansion. Mais toutes les lois et les connaissances de la physique qui régissent l’univers de matière dont nous faisons partie, du plus grand au plus petit élément, ne pouvaient résoudre le problème de l’avant Big-Bang.
    Les lois de la physique se heurtent à ce qu’on appelle le mur de Planck, du nom d’un physicien qui a été un des premiers à mettre ces phénomènes en évidence.

    Je résume donc : l’univers a commencé par un point, une origine, puis un éclatement, une explosion, ensuite une expansion continue de lui-même. Par la physique traditionnelle on sait expliquer tout ce qui s’est passé de nos jours jusqu’au moment de cette explosion primordiale.

    On représente traditionnellement l’expansion de l’univers par le schéma ci-après. Bien que l’univers se soit expansé de façon concentrique sur lui-même le schéma montre l’univers à divers époques de son origine jusqu’à nos jours. Ceci ressemble à un cornet de glace ! On appelle cette figure « le cône d’espace-temps » ou encore « le cône de lumière ».

    Big bang 3

    On image, ainsi mieux, le connu : du mur de Planck à aujourd’hui, et l’inconnu : de l’origine jusqu’au mur de Planck et tout ce qui entoure ce cône.

    Ca va, ce n’est pas trop « prise de tête »? Suite au prochain N° ….la semaine prochaine
    « Le soupçon de l’existence d’une ou plusieurs autres dimensions »
    .


  • Et avant le Big Bang …

    Big bang 1
    La nébuleuse Hélix ou NGC 7293 vue par le télescope spatial Spitzer.

    REFLEXION SUR LE BIG BANG. INTRODUCTION

    Je vous propose une réflexion sur l’origine de l’univers et un peu plus…

    Je réclame toute votre attention, c’est du lourd !!

    Pour ne pas vous lasser, j’espère, et faciliter la lecture, je vais diviser cette réflexion en plusieurs articles. La digestion sera plus aisée !

    Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Qu’y avait-il avant ?

    Quand j’aborde ce genre de questions avec quelqu’un, les réactions sont de deux types et elles sont indépendantes de la croyance de chacun.

    On retrouve dans le même camp ceux que je qualifierais : «d’esprit terre à terre». Croyants ou non croyants, les deux répondent : « qu’est-ce que ça peut bien te faire de savoir qu’est-ce qu’il y avait avant ? On s’en fout ! »
    Ça permet à ceux qui croient en quelque-chose de ne pas se faire mal à la tête par rapport à ce qu’on leur a mis dedans : « ne me pose pas de question.» Et ça permet à ceux qui ne croient en rien de ne pas ébranler leurs certitudes : « ne me pose pas de question.»

    Après, l’autre camp, aussi composé de croyants ou non croyants, que je qualifierais : «d’esprits en interrogation». Ceux-là aimeraient bien savoir, comme moi, ce qu’il y a au-delà des étoiles.

    Il y a des scientifiques qui ont perdu la raison à passer leur vie à chercher ce qui pouvait y avoir avant ce fameux Big-Bang.

    On s’approche là de l’image voire de l’existence même du divin.

    Petite digression sur le divin.

    Pour moi le divin c’est Tout. Nous baignons dans le divin nous sommes aussi le divin.
    Nous sommes, à la fois, l’eau et les baigneurs. Tout ce qui est : de l’univers aux êtres vivants, du néant qui était jusqu’au néant qui sera. Le divin c’est aussi : le meilleur et le pire, c’est le beau et le laid, c’est le bien et le mal. Si le divin n’est pas tout ça en même temps, c’est qu’il y a autre chose qui est tout ce que le divin n’est pas, et s’il y a autre chose le divin n’est plus le Tout, donc ce n’est pas le divin.
    Et on se mord la queue.

    Il y a, sans doute, des degrés de qualité dans le divin, des niveaux supérieurs et des niveaux inférieurs, c’est sans doute, aussi pourquoi, certains d’entre nous cherchent à s’élever vers les niveaux supérieurs, vers le meilleur, le beau, le bien.

    Peut-être est-ce le but de notre existence : « embellir le divin » . Vaste programme.

    Cette notion de Tout qui nous englobe est la notion de Dieu que je trouve la plus évidente mais pour laquelle j’ai toujours eu du mal à comprendre et admettre la notion de prière.
    Autant on peut prier quelqu’un, une entité, un saint mais on ne peut pas prier le Tout. Je ne comprends pas ceux qui arrivent à prier, à s’adresser au divin sans le considérer comme une personnalité. Et pourtant quasiment toutes les religions monothéistes recommandent la prière. Ou alors c’est une simple satisfaction intellectuelle dont la ferveur agit sur l’inconscient jusqu’à l’influencer. Peut-être aussi.

    Suite au prochain N° … la semaine prochaine.

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  • Le libre arbitre

    Le choix
    La question est la suivante : l’Homme a-t-il un « libre arbitre » sur cette Terre, a-t-il le choix de la direction qu’il doit prendre ?
    Encore une vaste question …


    Au moins deux réponses possibles :

    « Nous sommes des marionnettes dont la Destinée tire les fils, si nous voulons nous éloigner, nous sommes remis dans le chemin qui est le nôtre. »

    Ou …,

    «Nous avons la faculté de nous déterminer librement et par nous seul, pour penser et pour agir.»

    La vie est-elle ainsi faite que nous n’aurions pas de choix ? Avoir ou ne pas avoir le choix ? « Se déterminer à » ou « être déterminé par ».

    Telle est la question, plantée comme un poignard au cœur des religions monothéistes, car les réponses, souvent paradoxales, peuvent faire douter de l’existence même d’un Dieu.

    Au IV° siècle dans son traité « De libero arbitrio », Saint Augustin (Augustin d’Hippone 354-430) se posait déjà la question :

    « …d’où vient que nous agissons mal ? Si je ne me trompe, l’argumentation a montré que nous agissons ainsi par le libre arbitre de la volonté. Mais ce libre arbitre auquel nous devons notre faculté de pécher, nous en sommes convaincus, je me demande si celui qui nous a créés a bien fait de nous le donner. Il semble, en effet, que nous n’aurions pas été exposés à pécher si nous en avions été privés ; et il est à craindre que, de cette façon, Dieu aussi passe pour l’auteur de nos mauvaises actions… » (De libero arbitrio, I, 16, 35).

    Premier cas de figure :

    – Soit tout est écrit, tout est prévu à l’avance par le Divin et l’Homme subit son destin. Dans ce cas tout est excusable, les pires crimes, les pires atrocités, ne sont pas de notre fait, ils émanent du Divin, nous sommes son instrument et Dieu a sa part de responsabilité, pour ne pas dire l’entière responsabilité.

    Certains me diront : Dieu laisse à chacun le choix pour nous mettre à l’épreuve.
    Peut-être…
    Mais Dieu, qui par définition est INFINI (sans limite matériel), ÉTERNEL, (sans limite de temps), OMNIPRÉSENT (il est partout, il voit tout), OMNIPOTENT (il agit sur tout et partout) et OMNISCIENT (il sait tout), c’est lui au final qui tirerait les ficelles, toutes les ficelles, les bonnes et les mauvaises.
    Mais Dieu, par définition toujours, est aussi IMPECCAMINEUX (non coupable) donc on se mord la queue et nous jouons avec lui à nous renvoyer « la patate chaude » de la responsabilité.

    Deuxième cas de figure :

    – Soit nous avons le choix, indépendamment d’une la force divine. Dans ce cas Dieu n’existe pas. Dieu, par définition, est tout, sais tout, voit tout, prévoit tout, Dieu est omniscient ou n’est pas.
    Donc si nous avons le choix de notre destin indépendamment de Dieu, s’il ignore notre décision, il n’est pas.

    Ainsi l’histoire du péché originel que nous brandit le christianisme est complètement caduque. Si l’homme avait le choix pécher ou ne pas pécher, si notre décision échappait à Dieu, c’est que Dieu n’est pas Dieu.

    Pour ajouter une pierre à cet édifice branlant, qui ne va pas le consolider, bien au contraire :

    « Des expériences récentes de neurosciences montrent que l’on peut détecter une activité cérébrale permettant de prédire la décision que va prendre un sujet AVANT MEME que ce sujet ait conscience de la décision qu’il a prise !!! »

    La solution c’est peut-être le physicien et mathématicien américain Hugh Everett (spécialiste de la théorie des univers parallèles) qui la donne.

    Il émet l’hypothèse selon laquelle existeraient des univers parallèles où tous les futurs possibles à chaque moment, en chaque lieu se produiraient effectivement : il n’y a pas de hasard quantique, tout existe.

    Sans qu’il soit possible de se prononcer sur la validité de l’hypothèse d’Everett, on peut examiner à titre d’ « expérience de pensée » en quels termes elle influe la question du libre arbitre : dans la mesure ou tous les futurs possibles (possibles selon les lois de la physique quantique) se produisent et où chaque observateur situé dans l’un de ces univers improprement nommés parallèles a l’impression d’être le seul, les paradoxes liés au libre arbitre sont levés puisqu’ils nient l’unicité de l’observateur dans le futur.

    Tous les choix sont possibles alors, et le Divin parce qu’il est INFINI peut tous les influencer.





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  • Dieu, Eve … et Adam

    Adam et Eve

    Ce jour-là, Dieu était aux anges !

    – Quelle belle création ! Et cette Eve, quelle merveille, ma plus belle réussite. Je ne me lasse pas de la regarder jouer avec son serpent et jongler avec des pommes !

    Cependant, dans le jardin d’Eden, Eve appelle Dieu :

    – Dieu, j’ai un problème !
    – Quel est ton problème, Eve ? Répond Dieu.
    – Dieu, je sais que Tu m’as créée et m’as donnée ce magnifique jardin et tous ces merveilleux animaux et ce serpent carrément marrant, mais voilà, je ne suis pas heureuse.
    – Qu’y a-t-il Eve ? Fut la réponse de Dieu.
    – Je m’ennuie, je ne sais pas quoi faire, je me sens seule, et j’en ai ras le bol des pommes, elles me rendent malade.
    – Bon, Eve, dans ces conditions, je vais te créer un homme.
    – Un homme, Mon Dieu ? C’est quoi ça ?
    – Eh bien c’est une créature légèrement défectueuse avec pas mal de bugs : il ment, il triche, il est vaniteux, souvent grossier. En gros, il va te donner un sacré boulot. Mais… Il est plus grand, il court plus vite, il aime chasser et tuer des tas de choses.
    Il aura l’air un peu con quand il sera satisfait, mais puisque tu t’es plainte, je vais le créer de telle façon qu’il comble tes besoins physiques. Je te préviens qu’il n’aura pas beaucoup d’esprit et appréciera plutôt des choses puériles comme se battre ou donner des coups de pieds dans une baballe. Bref il ne sera pas très intelligent, aussi il aura besoin de tes conseils pour penser correctement.

    – Ca m’a l’air pas mal, dit Eve, le sourcil un peu ironique. Où est le truc, Dieu ?
    – Eh bien… Tu peux l’avoir, mais à une seule condition.
    – Laquelle ?
    – Comme je le disais, il sera fier, arrogant et narcissique. Aussi tu devras toujours lui laisser croire que c’est lui que j’ai créé en premier !

    Rappelle-toi, ce sera notre petit secret …. entre femmes !


  • C’est quoi l’âme ?

    Ame

    RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS.

    Je vous avais promis une suite à mon article : La femme est-elle un homme comme les autres ? (cliquer sur ce lien pour revoir l’article)
    Nous y voici donc.

    L’âme est-elle une invention humaine

    Je me demandais : l’âme est-elle une invention humaine, pour se consoler, se rassurer de la mort, et se dire que, quand on pense que tout est fini, et bien, ce n’est pas fini : il nous reste l’âme immortelle, ouf ! On a eu chaud ! Il était temps de l’inventer !

    C’est sûr que si l’âme n’existait pas et n’avait aucune raison d’exister, les humains l’auraient quand même inventée. C’était trop séduisant comme concept, ne pensez-vous pas ?
    C’est l’accès direct à toutes idées d’immortalité. Trop fort !! On va renaître, on va se réincarner. Les chrétiens encore plus forts, après avoir dit : « Dieu créa l’homme à son image » (excusez du peu) ont dit « on aura la vie éternelle » … Amen.

    Comme slogan publicitaire on ne fait pas mieux ! « Venez chez nous on vous offre ce qu’il y a de mieux ! »

    L’a-t-on inventée ou existe-t-elle vraiment?

    Alors, partant de ce constat on peut légitimement se poser la question de l’existence de l’âme.
    L’a-t-on inventée ou existe-t-elle vraiment? En temps qu’agnostique, je m’interroge.

    Et si elle existe comment a-t-on eu la révélation, si non la preuve, de son existence. Ce n’est pas si évident.
    Il n’y a, encore, pas si longtemps, ces Messieurs du clergé prétendaient que les femmes n’en avaient pas ! Ça ne fait pas si longtemps que vous y avez droit vous Mesdames. A croire qu’ils imaginaient que le siège de l’âme humaine était localisé dans les testicules !!! Après tout, ça expliquerait le vœu de chasteté : c’est à cause de l’âme, pour éviter de la secouer lors de certains ébats !!
    Quant au noirs et aux indiens d’Amérique, mâles ou femelles, c’est encore plus récent ! Il a fallu attendre le XIX° siècle!

    Après cette digression quelque peu osée, pour en revenir à mon histoire d’âme,ne sommes-nous pas qu’une simple et belle mécanique ? Et seulement de la mécanique, même si la mécanique est issue d’un concept de création globale voire divine.

    Ne sommes-nous pas qu’une simple et belle mécanique ?

    On sait remplacer ou se passer des bras, des jambes, des yeux, des oreilles et j’en passe, mettre des cœurs artificiels, on remplace des tubes digestifs, on sait palier les carences hormonales, on sait exciter artificiellement les muscles, on remplace tout ou partie des os, on peut garder en vie des humains inconscients pendant des années etc.
    Sur un humain, tout peut être remplacé artificiellement et même si on ne sait pas encore vraiment tout remplacer on saura le faire un jour ou l’autre. C’est de la mécanique. Les ordinateurs n’ont plus rien à envier au cerveau. Tout ça n’est que de la mécanique et aussi de la chimie. Parce qu’il y a aussi les tuyaux que l’on peut remplacer, ceux que l’on voit et ceux que l’on ne voit pas.
    Dans tout ça que devient l’âme, le concept a-t-il encore une utilité, sa raison d’être ? Existe-t-elle, sommes-nous en train de la perdre, si nous l’avions ?

    A qui est réservée l’âme ?

    L’âme est-elle l’essence divine présente en toute chose ? Est-ce seulement le fil qui relie toutes choses au-delà de l’apparence matérielle. Est-ce un principe unique et global que nous influençons et qui en retour nous influence ? Ou, est-ce un principe individuel qui est propre à chacun ?
    A qui est réservée l’âme ? Les cailloux du chemin ont-il une âme ? L’ont-ils en commun ou individuellement ? Est-ce l’âme de la montagne, ou est-ce la somme des âmes des cailloux du chemin qui fait l’âme de la montagne ?
    La fleur a-t-elle une âme, et le chien, et tous les animaux ont-ils une âme ?
    Et le ver de terre, a-t-il une âme ? Quand on le coupe en deux et que les deux extrémités reforment chacune un nouveau ver de terre, ont-il chacun une demi-âme ou ont-ils multiplié leur âme par deux ? Ou, est-ce la même âme qui est commune pour tous les vers de terre ? Et pourquoi ça serait différent pour les humains ?
    Si c’est trop compliqué pour les animaux, peut-être qu’ils n’ont pas d’âme. Mais dans ce cas les humains qui ont les mêmes origines que les grands singes, les humains qui ne sont que des animaux plus évolués (quoi que) ont été des animaux eux aussi, sans remonter jusqu’aux bactéries et au départ de la vie. Alors quand avons nous eu droit à notre âme ? Quand avons-nous eu la décoration ?
    « En vertu des pouvoirs qui me sont conférés je vous décore d’une âme ». La cérémonie a dû être grandiose ! J’aurais aimé être là.

    Si j’en reviens à mon histoire de ver de terre, et que je la transpose aux humains ça donne quoi ? Un professeur anglais, actuellement, fait des recherches et des expérimentations qui sont très avancées sur la greffe de la tête d’un humain sur le corps d’un autre humain. Aïe, aïe, aïe !
    S’il réussit, c’est l’âme du propriétaire du corps ou l’âme du propriétaire de la tête qui va rester après l’opération ? Ou les deux âmes devront-elles se partager le corps vivant qui reste. A moins que dégoûtées elles se tirent toutes les deux dans un lieu plus paisible et moins fou !

    Ce n’est pas évident tout ça.

    C’est bien commode de se dire j’ai ma petite âme éternelle à moi, je m’en occupe, je la bichonne, j’en prends grand soin, je l’élève, je la bonifie… C’est mon moi de l’au-delà. Ouais ! Et à quel moment elle intègre le corps ? Est-ce lorsque le spermatozoïde embrasse l’ovule sur la bouche ? Est-ce avant, est-ce après ? Et dans la fécondation in-vitro, l’âme est-elle dans l’éprouvette ? Et les clones, clone-t-on aussi l’âme ???
    « Heureux les pauvres d’esprit, ils ne se posent pas de questions à la con ».

    Alors c’est quoi l’âme ?

    De l’énergie divine qui va, qui vient ?
    De l’énergie divine que nous avons en commun avec les animaux, comme nous l’avons avec les plantes et avec toute la matière dite inerte. Peut-être, est-ce aussi une même chose pour tout et tous ? Nous en tenons tous un bout et c’est la même énergie à laquelle nous sommes tous rattachés. Avons- nous une âme tous ensemble et chacun travaille à cette cause commune, certains pour la perdre, d’autres pour la sauver, ou bien l’âme n’existe pas ?

    Ou alors, ce n’est pas de l’énergie commune, c’est autre chose, plus rattachée à chaque entité. Propre à chacun. Et on en revient au point de départ.


  • La Femme est-elle un Homme comme les autres ?

    Concile

    Cette question, mesdames, peut sembler débile, voire misogyne. Que nenni, c’est tout au plus légèrement anticlérical, car ce n’est pas moi, pauvre pécheur, c’est le clergé chrétien en l’an 585 qui a soulevé la question.

    Il y a eu un débat au deuxième concile de Mâcon en l’an 585 ou un évêque a dit : « mulierem non posse dici hominem » c’est-à-dire : une femme ne peut pas être appelée homme.

    Ça a été ensuite retraduit par « une femme ne peut être appelée Homme (être humain) », d’où la confusion.

    LE PROBLEME EST DE SAVOIR COMMENT ON COMPREND LE TERME HOMO, HOMME.

    Je m’explique.

    Car le même problème existe toujours : homme désigne à la fois un genre (une femme n’est donc pas un homme) mais aussi une espèce (et là une femme est un Homme).
    Désolé mesdames, la dialectique est « quelques fois » machiste. J’en entends plus d’une dire «toujours». Oui je le concède, c’est «souvent». Le masculin l’emporte sur le féminin …etc.

    La question a donc été re-débattue au concile de Trente en 1535, après avoir réfléchi pendant 950 ans ! Et là les bons pères de l’église ont conclu à une erreur de traduction, et on dit que la femme a toujours été un « Humain » et donc avait une âme. Ouf ! Vous l’avez échappé belle !
    (Voté à une ou trois petites voix près, suivant les sources.) Quand même !

    MAIS TOUT N’EST PAS SI SIMPLE.

    Cela dit, il ne faut pas croire que tout est si évident : si les Hommes ont une âme, on ne parle que des Hommes blancs!
    Les hommes de couleurs n’en auront une qu’au XIXème siècle seulement… Ce qui arrangeait bien tout le monde pour les massacres (Indiens d’Amerique du Nord et du Sud) et les réduire en esclavage (Afrique, Amérique du Sud) mais aussi pour la colonisation. Voir pour mémoire «La controverse de Valladolid» de 1550.
    Car ceux qui n’ont pas d’âme ne sont pas des Hommes mais peu ou prou des animaux et donc exploitables, échangeables, vendables …

    CE N’ETAIT PAS GAGNE POUR AUTANT POUR LES FEMMES !

    Calvin (1509-1554) appelait les femmes « les chiennes chaudes » ce qui n’avait rien d’humain. (Le moins humain des deux n’est pas celui qu’on pense).

    En 1676, un pasteur luthérien de la région de Francfort, farouche misogyne, Johannes Leyser, publie un ouvrage intitulé « Le triomphe de la polygamie », où il reprend l’idée que les pères conciliaires de Mâcon auraient bel et bien mis en doute l’appartenance des femmes à l’humanité.

    En 1697, Pierre Bayle, le grand érudit calviniste français établi en Hollande, se fait complaisamment l’écho de publications allant dans le même sens dans son « Dictionnaire historique et critique ». Et précise pour bien enfoncer son clou : « Ce que je trouve de plus étrange est de voir que dans un Concile on ait gravement mis en question si les femmes étaient une créature humaine, & qu’on n’ait décidé l’affirmative qu’après un long examen.»

    En 1766, sous le titre « Paradoxe sur les femmes où l’on voit qu’elles ne sont pas de l’espèce humaine », par Charles Clapiès, docteur en médecine il refuse de croire que les femmes ont une âme.

    MAIS, C’ETAIT TROP TARD, L’EGLISE AVAIT TRANCHE !

    Dogmatiquement la question est donc tranchée définitivement depuis 1535 après beaucoup de débats : la femme est bien un Homme, elle a une âme, le second concile de Mâcon a lancé le débat pour rien.
    Tout ça pour ça.

    Ceci était une entrée en matière, dans une prochaine rubrique des Pensées de mon jardin, je poserai la question : « C’est quoi l’âme ». Aïe, aïe, aïe … Ça promet !


  • Le cri est une fessée collective

    Sans titre

    Tout le monde est contre la fessée, bien sûr. Je parle ici de la fessée administrée aux enfants pénibles par des parents qui craquent. Je ne parle pas du jeu sexuel entre adultes consentants, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Et que je n’en entende pas un dire dommage !

    Soyons sérieux, revenons à mon propos. La simple tape sur la fesse du gamin a été remplacée par le cri. L’avantage de la tape c’est qu’elle était ciblée. Celui qui était censé la mériter la recevait et lui seul. C’est une atteinte physique sur la peau du coupable qui en devient alors la victime. Donc c’est très bien tout le monde est contre, exceptées quelques brutes rétrogrades, honte à eux.

    Dans la panoplie des châtiments à infliger aux humains, il y a donc les coups ensuite la lumière éblouissante comme cela se pratique par certaines polices : le présumé coupable est sous la lampe, là l’agression est visuelle. On peut aussi faire sentir ou manger des choses horribles pour agresser ces sens. Et puis il y a le bruit, on agresse l’ouïe du condamné.

    C’est ce dernier châtiment corporel que bon nombre de parents ont choisi pour remplacer l’ancestrale et désuète fessée. C’est la punition la plus simple à mettre en œuvre, le bourreau a tous les outils avec lui (exceptés les muets, les pauvres). Les parents crient sur leur progéniture, les parents gueulent !
    L’avantage qu’avait la fessée c’est que seul celui ou celle qui était censé la mériter en «profitait». Avec le cri tout l’entourage a droit à l’agression. Les autres enfants qui eux étaient sages, le conjoint et même les grands parents s’ils sont présents !

    La tape sur les fesses est ciblée le cri est pour tous, tout le monde en prend plein les oreilles alors qu’un seul était censé le mériter. Cela énerve tout le monde, les plus calmes craquent et le tortionnaire, égoïstement crie plus fort ! C’est comme si, en ces temps lointains où la fessée avait cours, on avait mis une baffe à toutes les personnes présentes. Je hais les punitions collectives car même les innocents en sont victimes.

    Je crains aussi pour les crieurs, qu’à terme, ils se trouvent malgré eux isolés.