• Ecole de Musique de St Marcel de Careiret

    L’ECOLE DE MUSIQUE DITE DE « ST MARCEL DE CAREIRET » A ETE CREEE A L’INITIATIVE DES ELUS DE L’ANCIENNE COMMUNAUTE DE VILLAGE DES GARRIGUES ACTIVES. Le rouleau compresseur de l’AGGLOMERATION DU GARD RHODANIEN lui est passé dessus, mais grâce à l’opiniâtreté des professeurs elle a survécu.

    Venez (re)découvrir le plaisir de faire de la musique, seul ou en groupe. Vous aimez le classique, la variété, la pop, le rock, le jazz, la musique africaine ou sud-américaine? L’école de musique offre une grande variété de styles et tient compte des intérêts musicaux de chacun.
    L’école de musique a pour objectif de rendre la musique accessible à tous, quelque soit l’âge, le niveau et les goûts musicaux, avec une approche pédagogique adaptée à chacun.
    Alors si l’expérience de la musique vous tente, n’hésitez pas à vous inscrire.
    Un cours d’essai est proposé pour les enfants débutants avant inscription définitive.

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    INSCRIPTION VENDREDI 6 SEPTEMBRE A PARTIR DE 17h 30. A L’ECOLE DE MUSIQUE DE ST MARCEL
    A St Marcel de Careiret entre l’église et l’école communale.

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    LES TARIFS

    Pour les habitants de la communauté d’agglomération du Gard Rhodanien.

    • Droit d’inscription par famille : 17€ (25€ hors agglo)
    • Cours individuels 1 instrument : 90€ par trimestre (135€ hors agglo)
    • Cours individuels 2 instruments : 126€ par trimestre (189€ hors agglo)
    • Cours collectifs : 42€ par trimestre (51 hors agglo)

    TARIF DEGRESSIF :

    • 2° élève de la même famille -20%
    • 3° élève de la même famille -30%
    • 4° élève de la même famille -40%

    Durée des cours à déterminer avec le professeur (30mn, 45mn ou 60mn)



    Tous les cours collectifs sont gratuits pour ceux qui sont déjà inscrits en cours individuel.


    LES JOURS ET HORAIRES DE COURS SONT A DETERMINER ENTRE LE PROFESSEUR ET LES ELEVES LE JOUR DE L’INSCRIPTION.

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    LES COURS INDIVIDUELS :

    Piano. Professeur Madame Anita Riezouw

    Batterie/Vibraphone. Professeur Monsieur François Leerdam

    Guitare électrique, folk, sèche. Professeur Monsieur Jean Yves Darrondeau

    Flûte traversière, à bec. Professeur Madame Anne Lauron

    Chant. Professeur Madame Rachel Baudry

    LES COURS COLLECTIFS :

    Eveil musical. Découverte de la musique pour les plus petits (à partir de trois ans). Cours assuré par Madame Anne Lauron.

    Formation musicale. Travail sur le rythme, l’écoute et la théorie en utilisant une grande variété d’instruments et le chant. Cours assuré par Madame Anne Lauron.

    Atelier vocal. Chorale ados et adultes. Ouvert à toutes personnes voulant chanter ensemble avec ou sans expérience, répertoire varié. Cours assuré par Monsieur François Leerdam.

    Cours d’ensemble. Pour tous niveaux, y compris débutants, apprentissage de la musique en groupe. Assuré par l’ensemble des professeurs.

    Djembé/Conga. Cours assuré par Monsieur François Leerdam.
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    SECRETARIAT DE L’ECOLE DE MUSIQUE
    Pôle Enfance, Jeunesse et Loisir. 41 Rue Marc Sangnier. 30200 Bagnols sur Cèze.
    Atelier de Pratiques Musicales de St Marcel de Careiret et Codolet/Chusclan.
    Directrice : Madame Anita RIEZOUW
    Assistante : Madame Florence TAPELLA (florence.tapella@gmail.com)
    N° Téléphone Ecole de musique 04 66 50 32 17








  • François VILLON pour le plaisir des mots

    F Villon

    François de Montcorbier dit François VILLON (1431-1463)

    Ballade des menus propos

    Je congnois bien mouches en laict;
    Je congnois à la robe l’homme;
    Je congnois le beau temps du laid;
    Je congnois au pommier la pomme;
    Je congnois l’arbre à veoir la gomme;
    Je congnois quand tout est de mesme;
    Je congnois qui besongne ou chomme*;________* qui travaille ou chôme
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.
    Je congnois pourpoinct au collet;
    Je congnois le moyne à la gonne*; _______________* tunique, froc
    Je congnois le maistre au varlet;
    Je congnois au voyle la nonne;
    Je congnois quand pipeur jargonne;
    Je congnois folz nourriz de cresme;
    Je congnois le vin à la tonne;
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.
    Je congnois cheval du mulet;
    Je congnois leur charge et leur somme,
    Je congnois Bietrix et Bellet*; ___________________* Béatrice et Isabelle
    Je congnois gect* qui nombre et somme, ____________* jeton servant à compter
    Je congnois vision en somme;
    Je congnois la faulte des Boesmes;
    Je congnois le pouvoir de Romme,
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.
    Prince, je congnois tout en somme;
    Je congnois coulorez et blesmes;
    Je congnois mort qui tout consomme;
    Je congnois tout, fors que moy-mesme.











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  • Littérature suédoise

    Sans titre
    Un joli quatuor qui en fait est un quintette (à cause d’un duo).
    Stieg Larsson, Henning Mankell, Camilla Läckberg, Lars Kepler

    Stieg Larsson avec sa trilogie « Millenium » a popularisé, en France, le roman noir suédois avec son attachante Lisbeth Salander, incroyable hackeuse androgyne. Bien sûr je conseille de lire et relire cette saga, surtout les deux derniers volumes qui sont excellents. Savez-vous que l’auteur est mort juste après avoir écrit le troisième tome ? Il avait créé ces personnages qu’il comptait faire « vivre » quelques années, alors qu’il prenait sa retraite de journaliste. Il a été emporté par une crise cardiaque.

    Il y a aussi l’inusable Henning Mankell qui partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. Lauréat de nombreux prix littéraires. Outre la célèbre « série avec son inspecteur Kurt Wallander », à lire par exemple : « Le retour du professeur de danse ».
    A lire aussi un roman singulier qui change des romans noirs : « Les chaussures italiennes ». C’est l’histoire de Fredrick Welin médecin maudit, qui vit seul reclus sur une ile de la Baltique. A soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité son chien et une baignade quotidienne dans un trou de glace dans la mer. L’intrusion de Harriet, son amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante elle exige qu’il tienne une promesse qu’il avait faite : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas encore, mais la vie vient de commencer.

    Camilla Läckberg , 35 ans, mère de trois enfants, qui vit en banlieue de Stockholm. Elle a écrit sept romans, le premier publié en 2003, dont certains ont été traduits en français comme « La princesse des glaces » (duquel une version film serait en préparation), « Le prédicateur » « Le tailleur de pierre »« La sirène » chez Actes Sud. Dans tous ses récits figurent l’inspecteur Patrik Hedstrom et son épouse Erica Falck, et l’action se déroule à proximité de son village natal Fjällbacka.
    Si j’avais un petit reproche ce serait de nous faire vivre ses grossesses personnelles et l’éducation de ses enfants au travers de son héroïne. Quelques fois on s’en passerait volontiers.
    C’est mieux de lire ses romans dans l’ordre de parution car il y a une histoire des héros secondaire en parallèle qui se suit.

    Lars Kepler c’est le nom de plume d’un couple d’auteurs suédois de romans policiers, Alexandra Coelho Ahndoril et Alexander Ahndoril. Lars, en hommage à leur compatriote Stieg Larsson, le défunt papa de la trilogie Millenium. Et Kepler en référence à l’astronome allemand Johannes Kepler qui étudia, au XVIIIe siècle, la position de la Terre par rapport au soleil. Au départ, le duo espérait garder l’anonymat, souhaitant créer un auteur imaginaire pour s’affranchir de leur œuvre respective. Sauf qu’en 2011, à la parution de L’Hypnotiseur, la presse suédoise dévoile leur identité.

    Un des derniers romans s’intitule « Incurable ». L’intrigue se passe dans un foyer de jeunes filles, en Suède. Le cadavre encore chaud de l’une des pensionnaires est retrouvé, soigneusement allongé sur son lit. Ses mains ont été posées sur ses yeux, comme un étrange rituel. L’infirmière, elle, a été massacrée en tentant de prendre la fuite. Bien vite, les soupçons se portent sur Vicky Bennett, disparue depuis la nuit des meurtres. Sous le coup d’une enquête interne, l’inspecteur Joona Lina débarque sur les lieux en qualité de simple observateur. Mais très vite, l’affaire va devenir « personnelle ».

    En retrait dans le précédent roman « L’Hypnotiseur », Joona Lina l’inspecteur est devenu le personnage récurrent de Lars Kepler depuis Le Pacte. Ce nouvel opus est découpé en très courts chapitres, trois pages au maximum, passant d’un personnage à l’autre ou dévoilant une même scène sous différents points de vue. Une technique qui rend la lecture incroyablement addictive.













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  • Du nouveau sur le site

    QELQUES SILEX TAILLES, Trouvés récemment.

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    Quelques nouveautés mises en ligne sur le site « Petite histoire du passé, des lieux et des habitants de St André d’Olérargues. »

    Pour les visiteurs qui se demandent qu’est-ce qu’on peut bien faire avec tous ces « cailloux » (et même pour ceux qui ne se le demandent pas) je vous invite à visionner cette petite vidéo : Fabrication d’un arc dans une branche d’orme.
    Et visiter ce site : Tailler le silex.
    Une fois sur ce site cliquer sur « débitage de silex, taille outils » puis cliquer par exemple sur la vidéo N°21 « Tailler un biface mousterien »













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  • SOUPE AUX POIS samedi 14 septembre

    Soupe aux pois 1Soupe aux pois 2
    C’est quoi la soupe aux pois?

    C’est une spécialité du Jura helvétique que nos amis suisses viennent cuisiner et nous offrir au village depuis plus de 30 ans !!!
    C’est une drôle d’histoire …
    Il y a environ quarante ans, une bande de suisses de la région de Neuchâtel, plus précisément du Val de Ruz, partis pour aller camper en Espagne ont fait une halte au village chez un de leurs amis. Ils étaient avec femmes, enfants, tentes et bagages. Après avoir passé une journée et une nuit sur la commune, ils s’y sont trouvés si bien, qu’ils ont pris conscience que c’était stupide de faire encore 500 km de plus alors que le bonheur était ici !
    Ils ont cherché où s’installer pour les vacances et la famille Couderc, qui tenait à l’époque le bistrot du village, leur a proposé un terrain près d’une source pour poser leurs tentes. Les vacances furent géniales.
    Ils sont revenus l’année suivante, puis l’année suivante, puis l’année suivante …
    Les enfants ont grandi, grandi, grandi … puis sont venus avec leur copains et copines, se sont mariés ont fait des petits qui ont grandi, grandi, grandi … qui, maintenant viennent avec leurs copains et leurs copines ! On attend pour bientôt la quatrième génération !!! Ainsi depuis des années, il y en a toujours qui sont là pour la fête votive de fin juillet et d’autres qui reviennent le troisième week-end de septembre pour nous faire la soupe au pois (comme leurs ancêtres d’il y a 40 ans).
    Ils apportent de Suisse légumes, pois, jambons et saucisses. Le village fournit l’eau et la marmite.
    Ils cuisinent toute la journée du samedi et le soir tous les habitants et amis qui le souhaitent, viennent déguster cette soupe et les jambons qui l’accompagnent.
    En remerciement nous faisons circuler une « ballote » ou chacun y dépose son obole pour couvrir les frais.

    Je vous livre ici la recette de cette potion magique … si vous voulez en faire …

    Les ingrédients pour 130 litres de soupe
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    – 3 jambons prè-cuits de 8 à 10 kg
    – une vingtaine de saucissons à cuire fumés
    – 10 kg de pois jaunes secs
    – quelques museaux de porc, pieds et couennes. Les suisses appellent cela des « gnagi » (prononcer le G dur)
    – 3 kg d’oignons
    – 3 kg de poireaux
    – 3 kg de carottes
    – 3 kg de céleris rave
    – 1 kg de bouillon bœuf légumes
    – 20 clous de girofle
    – 15 feuilles de laurier
    – une demi livre de sel, attention les jambon sont salés
    – poivre concassé
    – 1/2 l d’huile

    La préparation

    Commencer vers 8/9 h
    Râper tous les légumes et les faire « suer » dans la marmite avec l’huile.
    Remplir la marmite d’eau.
    Au premier bouillons ajouter les pois, les « gnagis » et les épices.
    dans l’après-midi sortir les gnagis, les couper en dés et les remettre à cuire.
    Immerger les jambons deux heures avant de servir.
    Mettre les saucissons à cuire une demi-heure avant de servir.

    Miam, miam !







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  • Réflexion sur la Raison et l’Intuition

    Raison et intuition
    « L’intuition est un don sacré et la raison, une fidèle servante. Nous avons crée une société qui honore la servante en oubliant le don. » Albert Einstein

    La raison est un processus mécanique de la matière, c’est le fonctionnement normal de « l’ordinateur cerveau » basé sur l’acquis stocké dans la mémoire. C’est le déroulement de la pensée.

    L’intuition c’est un message reçu ou capté quand la pensée est silencieuse. Ce qui est très rare. C’est un éclair de révélation qu’on n’attendait pas. Il vient on ne sait d’où peut-être d’une dimension immatérielle qui est le siège de la mémoire de l’univers et au-delà de tout ce qui existe. Les croyants diront : la liaison avec le Divin, et tout le monde peut dire : la dimension transcendantale.

    La raison a pour grande caractéristique d’être toujours relative. C’est très important d’en être conscient. Tous les raisonnements de la pensée se font par rapport à certains postulats qu’on accepte au départ comme étant la vérité. De telle sorte que tout ce qui est affirmé par la Raison (et donc tout ce que l’on exprime) ne peut être que relatif par rapport à un savoir donné, incomplet, et momentané.

    L’intuition nous connecte à la dimension transcendantale et nous permet d’avoir une certaine sensation de cette dimension, mais non une perception complète. Aucun de nos organes des sens ne nous donne d’information venant de cette dimension. Nous avons conscience de la totalité de l’univers, nous le sentons mais nous n’en percevons rien. L’intuition c’est une fenêtre qui s’ouvre quelquefois sur la Conscience de l’Univers et au-delàs.

    La raison ne peut nous offrir qu’une infime représentation de l’univers, celle de nos sens. La raison c’est le provisoire, le temporaire, ce qui meurt.

    L’intuition c’est la Conscience, l’Eternel, l’Universel. Sans doute la vie.

    La raison nous donne donc des images purement relatives de ce qui est, et qui d’ailleurs, se modifieront avec le temps qui passe en fonction des modifications de l’acquis humain individuel et collectif. C’est là que l’on touche du doigt que les fruits de la pensée ne sont jamais absolus et ce, que ça concerne la science ou les croyances spirituelles. C’est la grande fragilité des croyances humaines, au nom desquelles on tue si facilement, mais c’est une autre histoire.

    L’intuition trouve sont ouverture dans le silence de la pensée. La pensée est toujours en ébullition, c’est pourquoi l’intuition se manifeste par « flashs » très courts, les silences de la pensée sont brefs et inattendus. On en revient toujours à la base des spiritualités asiatiques : c’est la pensée qui est l’écran qui cache la Conscience du Tout.

    La raison est alimentée par toutes nos perceptions qui sont transmises par nos cinq sens, et toutes les informations nécessaires à notre vie quotidienne passent uniquement par nos organes biologiques, donc un phénomène intuitif ne peut survenir que par hasard. Pourtant ce genre d’événement se produit tellement souvent et chez tant de personnes, qu’il est difficile de nier que parfois certaines informations surgissent brutalement du néant, sans passer par aucun de nos cinq sens, court-circuitant nos processus intellectuels. Mais de quel néant s’agit-il ?

    L’intuition est le langage du cœur et non de la raison. C’est le langage de la compassion, de l’amour, de la musique, des arts en général. Un élan de compassion vrai n’est pas raisonné mais intuitif. Une création artistique n’est pas non plus le fruit d’un raisonnement mais celui d’une intuition, quant à l’amour, quoi de plus irraisonné !

    La raison est un langage de communication avec les autres, construit sur des conventions, qui se traduisent toujours par des symboles auxquels nous avons convenu de donner une signification.

    L’intuition c’est la communication avec l’Univers sans transmettre aucun symbole. C’est un langage mystérieux qui n’est que silence. Un langage qui ne porte aucun geste aucun son, un langage qui n’est que silence même pour nous-mêmes.

    La raison fait du neuf, certes, mais avec de l’ancien, en partant de ce qui existe déjà. Elle s’appuie sur des postulats préalables. Pour mettre quelque chose en place, la raison ne peut pas partir de rien, elle doit composer une pâte qui lui servira à concrétiser ses arguments à venir et donner une existence aux fruits de la Raison.

    L’intuition, si elle n’est pas silence complet, sera faite de symboles totalement neufs auxquels personne ne pourra attribuer une signification. Ca ne veut pas dire qu’elle va demeurer sans signification : c’est une œuvre créée. On peut dire, alors, que le Divin a apporté quelque chose de neuf à l’univers entier, pour que la Conscience s’élargisse et progresse. Quand l’intuition naît, quand elle n’a pas encore été traduite, elle est silence.

    La raison va s’imprégner de cette nouvelle intuition et va la relier à tout ce dont elle a déjà accouché. Cette nouvelle création va n’avoir, pour finir, d’autre objectif que d’élargir notre Raison, d’élever notre Conscience. Ainsi, la Raison s’élargit grâce aux apports de l’Intuition.

    L’intuition, pour finir, peut se nommer : prémonition, pressentiment, révélation, coup de foudre … suivant les domaines concernés mais elle est toujours juste et vrai.

    La raison, par la pensée (cette traîtresse) se déguise en intuition quelques fois, ainsi face à un problème donné et après une réflexion, on pense avoir l’intuition de telle ou telle solution pour ce problème, en réalité rien n’est juste et on risque alors de se tromper gravement.








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  • Une randonnée pique-nique musicale gratuite

    COMME L’AN PASSE L’ASSOCIATION DE L’ECOLE DE MUSIQUE INTERCOMMUNALE – LA CUEGNE Vous propose le dimanche 22 Septembre 2013 une randonnée pique-nique musicale gratuite

    Départ en groupe des trois villages : Saint André d’Olérargues, Saint Marcel de Careiret et Verfeuil vers 10 h30 et RdV sous les grands cèdres dans le bois de Cuègne vers midi.
    Une animation musicale par des musiciens et élèves de l’école de musique ainsi qu’une petite buvette gratuite (sirop, bière, vin blanc) et eau fraiche vous attendra à l’arrivée.
    Chacun porte son pique-nique

    Voici les itinéraires proposés. La randonnée peut se faire à pied, à cheval ou à VTT engins à moteur exclus et interdits si possible… Elle peut se faire en groupe ou en solitaire suivant les itinéraires proposés ou des parcours personnels plus ou moins longs, le but étant de se retrouver sous les Grands Cèdres vers midi.

    rando

    TROIS ITINERAIRES AU CHOIX

    Départ de St Marcel de Careiret itinéraire bleu parking de la salle des fêtes, direction le cimetière, Combarot, les Vignasses, Grand Combarot, Cuègne et enfin la clairière des Grands Cèdres.

    Départ de St André d’Olérargues itinéraire rouge, Place du village salle des Fêtes, les Combes, Berben, on quitte le chemin on longe la vigne de E. Dumas, et on rejoint Sous les Opiats, on entre dans le bois de Cuègne, on longe le ruisseau et on remonte jusqu’à la clairière des Grands Cèdres en restant sur le chemin principal.

    Départ de Verfeuil itinéraire vert, parking de la salle des Fêtes, direction le Tellatier, le mas de Portal et la grande Capitelle, suivre le chemin de crête jusqu’à la clairière des grand Cèdres

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    Pour les tout-petits marcheurs … possibilité de partir depuis le parking des chasseurs de St Marcel vers le croisement route d’Ales/route de Verfeuil et rejoindre les Cèdres à environ 1 km.
    Les trois itinéraires font entre 1 h et 1 h ½ suivant les marcheurs (3 à 4 km).

    SUR PLACE VEUILLEZ BIEN RAMASSER TOUS VOS DECHETS. MERCI
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    Article passé dans MIDI LIBRE l’an passé
    rando2012

    De la musique au fond des bois
    L’association des élèves, parents d’élèves et amis, musiciens ou non, de l’école de musique intercommunale « La Cuègne » organisait dimanche 24 Juin une randonnée pique-nique musicale, ainsi vers 10h30, partaient simultanément des trois villages des groupes de randonneurs sur des itinéraires convergents vers un point de RDV prévu vers midi, sous les grands cèdres dans le bois de Cuègne. Chacun, porteur de son sac de piquenique, à pied, à VTT ou à cheval, a suivi les parcours, tantôt sous le soleil, tantôt sous les ombrages du sous-bois, le long des sentiers de cette très belle forêt de Cuègne aux essences d’arbres nombreuses et variées. Venant de St André d’Olérargues, on a pu ainsi admirer au cours de la balade les grands chênes centenaires, les groupements de chênes rouges d’Amérique ou encore le majestueux séquoia, les cornouillers, les pistachiers et plein d’autres essences d’arbres le long du ruisseau. Les randonneurs de Verfeuil, quant à eux, venant par le chemin de crête qui domine la vallée de l’Avègue, avaient la vue panoramique, de chaque côté, sur les villages de Verfeuil et de St André d’Olérargues. Les groupes venant de St Marcel de Careiret, dont plusieurs cavaliers et cavalières, après avoir traversé le village, montèrent en direction du château des Opiats jusqu’à Grand Combarot pour admirer la plaine de leur village et au-delà les bois de Cavillargues et Sabran, puis ils entrèrent dans la fraîcheur du bois de Cuègne.
    A l’arrivée les randonneurs, dont de nombreux enfants, étaient accueillis aux sons des improvisations des musiciens et par une buvette gratuite offrant eau fraiche, jus de fruits et apéritifs pour se remettre des efforts de la marche. Dans cette ambiance musicale et très conviviale, on tira du sac les repas qui furent partagés en famille à l’ombre des grands cèdres. Puis on se laissa bercer par la musique, rythmée par le chant des oiseaux et des cigales. Cette belle journée s’est terminée en fin d’après midi, où nous nous sommes tous promis de recommencer l’année prochaine. Les organisateurs de l’association intercommunale « la Cuègne » remercient tous les participants et les musiciens pour leur brillante prestation.









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  • Mièn gà : Soupe de poulet aux vermicelles

    soupe chinoise
    Aujourd’hui, je vais vous présenter, à la demande d’une amie, une nouvelle recette très connue au Viêt-Nam, appelé Mièn gà : soupe de poulet aux vermicelles. Ce plat fait partie des classiques de la cuisine vietnamienne. Nous la faisons assez régulièrement car elle est très simple à réaliser, pas cher, très nourrissante et parfumée et surtout très appréciée par tous.
    Il est important de faire un bon bouillon de poulet. Pour ça je préfère utiliser une carcasse de poulet, avec les bouts d’ailes, le cou etc. Les parties plus nobles étant utilisées pour une autre recette.

    Ingrédients : (pour 8 personnes)
    • 1 carcasse de poulet, les bouts d’ailes, le cou, gésier éventuellement, le tout cru c’est important pour le goût, pas un reste de poulet rôti !
    • 100 gr de vermicelle transparent ; poids à sec.
    • 20 gr de champignon noir poids à sec.
    • 20 g de champignon japonais « Shiitake » dit champignons parfumés poids à sec.
    . 2 carottes moyennes en rondelles
    • 1 petit oignon émincé
    • Sauce nuoc mam
    • Coriandre fraiche et hachées
    • Ciboules fraiches et hachées
    . (Facultatif) Rau ram en français : basilic chinois. Son goût et son parfum évoquent la coriandre et la citronnelle et un parfum anisé. On en trouve dans les magasins de produits exotiques comme celui de St Césaire à Nîmes.
    . Poivre.

    Préparation:
    1. Mettre le poulet dans une grande casserole et couvrir entièrement d’eau, ajouter oignon et carottes, ne pas saler, poivrer.
    2. Laisser cuire le poulet le temps nécessaire, jusqu’à ce que la chair se détache et que les carottes soient cuites.
    3. Une fois que le poulet est cuit, laisser refroidir un peu et récupérer toute la chair sur les os, que vous découpez en fines lanières.
    4. Tremper les vermicelles dans de l’eau tiède pendant 5 minutes, ainsi que les champignons. Egoutter et les couper en morceaux de 3 cm de long.
    5. Si vous trouvez qu’il y a pas assez de bouillon, rajoutez de l’eau, ajoutez les champignons et le vermicelle, laissez cuire à feux doux 10 mn mini.
    6. Avant de passer à table, assaisonner avec le nuoc mam.
    8. Servir chaud dans des bols et parsemer d’un mélange d’herbes parfumées : quelques feuilles de coriandre, ciboule, basilic chinois… Chacun ajoute un peu de purée de piment suivant son goût.








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  • L’ELEGANCE DU HERISSON

    Nouvelle image (3)

    Une concierge, une ado intelligente mais suicidaire et un japonais cultivé, tendre et malin.
    Que peuvent-ils bien avoir en commun ?

    Ils sont les héros d’un savoureux roman! J’ai passé un très bon moment. Renée est une concierge craquante pour le lecteur et revêche pour les habitants de l’immeuble dont elle s’occupe. La cinquantaine passée, elle subi le mépris des occupants de cet immeuble peuplé de bourgeois imbus et conservateurs. Elle se fait passer, aux yeux des copropriétaires, pour une inculte qui se gave de télé. Eux ce sont des snobinards bon teint qui la considèrent comme un objet de fonction et non comme une personne.
    Or Renée est quelqu’un de très intelligent, de super cultivé qui pourrait en apprendre à tous ces hautains qui la méprisent et ignorent que son chat se prénomme Léon en hommage à Tolstoï et non pas à cause d’une pub télé.
    A Renée, il convient d’ajouter Paloma, adolescente tout aussi intelligente qui en a marre de ce monde creux et voudrait bien le quitter.
    Arrive enfin Kakuro Ozu, japonais malin qui a tôt fait de comprendre qui est qui réellement. Ozu est parent avec le cinéaste du même nom, une des idoles de Renée. Il va bouleverser le fonctionnement de l’immeuble, ignorant le statut social des uns et des autres pour privilégier la mise en valeur des gens beaux de l’intérieur.

    Magnifique roman, drôle, cruel, cynique quelques fois, bien écrit, qui ébranle les certitudes sociales et pointe du doigt un certain cliché de la concierge qui ne peut être qu’idiote. Muriel Barbery teinte son récit de beaucoup d’humour mais ne tombe cependant pas dans la légèreté facile, le ton peut être grave et les réflexions qu’elle fait naître de sa plume sont profondes. J’ai beaucoup aimé le personnage de Renée, ses manières de faire semblant d’être bécasse tout en jetant un regard caustique et réaliste sur ses contemporains.
    Il y a beaucoup à apprendre de cette personne, de l’humilité et de la tolérance. Le roman démarre réellement avec l’arrivée de Ozu. Avant, c’est plutôt un apéritif ou un hors-d’œuvre, ça se déguste avec plaisir, en attendant la suite, savoureuse. Je vous le conseille vivement!
    Josiane Balasko a interprété le personnage de Renée au cinéma avec beaucoup de justesse et de retenue. Un très beau rôle qui a mis en valeur ses qualités de grande comédienne.

    Voici ce que les héros disent d’eux-même, je cite les passages :

    « Je m’appelle Renée, J’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve petite, laide, grassouillette, j’ai des oignon aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth.Mais surtout je suis si conforme à l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. »

    « Je m’appelle Paloma, J’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle, un appartement de riches. Mais depuis longtemps je sais que la destination finals, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je la sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligent même. C’est pour ça que j’ai pris m’a décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. »

    Fin de citation.







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  • Et quand la rime ne veut pas rimer

    La rime est quelques fois cruelle avec le poète.
    Les vers ont beau se terminer deux à deux par quatre à cinq lettres identiques et dans le bon ordre, ils ne riment pas !!!
    Alphonse ALLAIS nous en donne un petit exemple :

    L’homme insulté‚ qui se retient
    Est, à coup sûr, doux et patient.
    Par contre, l’homme à l’humeur aigre
    Gifle celui qui le dénigre.
    Moi, je n’agis qu’à bon escient :
    Mais, gare aux fâcheux qui me scient!
    Qu’ils soient de Château-l’Abbaye
    Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
    Je les rejoins d’où qu’ils émanent,
    Car mon courroux est permanent.
    Ces gens qui se croient des Shakespeares !
    Ou rois des îles Baléares!
    Qui, tels des condors, se soulèvent !
    Mieux vaut le moindre engoulevent.
    Par le diable, sans être un aigle,
    Je vois clair et ne suis pas bigle.
    Fi des idiots qui balbutient !
    Gloire au savant qui m’entretient!

    Et la encore plus fort : 22 lettres dans le bon ordre et ça ne rime toujours pas !!!

    Les gens de la maison Dubois, à Bône, scient,
    Dans la bonne saison, du bois à bon escient.








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  • Pablo Neruda

    pablo-neruda[1]

    Pablo Neruda, nom de plume de Ricardo Eliecer Neftalí Reyes Basoalto, c’est un poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur chilien, né le 12 juillet 1904 à Parral (province de Linares, Chili), mort le 23 septembre 1973 à Santiago du Chili.

    Voici un petit poème de Pablo Neruda ou tout est dit en quelques mots sur la vie.
    Et pour ceux qui en veulent plus cliquez ici Poèmes de Pablo Neruda Vous y trouverez des poèmes traduits en espagnol, en français et en anglais.

    Il meurt lentement

    Celui qui ne voyage pas,
    Celui qui ne lit pas,
    Celui qui n’écoute pas de musique,
    Celui qui ne sait pas trouver
    Grâce à ses yeux.

    Il meurt lentement

    Celui qui devient esclave de l’habitude,
    Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
    Celui qui ne change jamais de repère,
    Ne se risque jamais à changer la couleur
    De ses vêtements
    Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

    Il meurt lentement

    Celui qui évite la passion
    Et son tourbillon d’émotions
    Celles qui donnent la lumière dans les yeux
    Et réparent les cœurs blessés.

    Il meurt lentement

    Celui qui ne change pas de cap
    Lorsqu’il est malheureux
    Au travail ou en amour
    Celui qui ne prend pas de risques
    Pour réaliser ses rêves,
    Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
    N’a fui les conseils sensés.

    Vis maintenant

    Risque-toi aujourd’hui
    Agis de suite
    Ne te laisse pas mourir lentement
    Ne te prive pas d’être heureux.








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  • La tête dans les étoiles, ou la tête dans les cailloux ? (suite)

    Encore la tête dans les cailloux …

    Lorsqu’on trouve un site ou il y a de nombreuses tegulae (tuiles gallo-romaines) comme ceux que j’ai répertorié sur le site internet consacré à St André d’Olérargues : http://www.saint-andre-d-olerargues.com , c’est qu’on se trouve sur l’emplacement d’une ancienne ferme gallo-romaine.
    Ce qui devient intéressant, c’est de trouver sur ces sites, autres choses que des tuiles.

    Les romains utilisaient pour stocker l’eau, le vin, l’huile ou encore les céréales : un dolium (pluriel latin : dolia) c’est un vase de grande taille et d’une grande contenance pouvant aller jusqu’à 1 200 litres, voire plus.
    Ces récipients assez hauts étaient partiellement enterrés, quelques fois jusqu’au col pour permettre l’accès et la conservation des denrées.
    Une fois en place, les dolia ne pouvaient être déplacés : il fallait puiser dedans pour les vider.
    Nouvelle image (2)Photo de Dolium, musée de Lattes (Hérault)

    Ainsi ou peut trouver des fragments de ces grandes poteries, notamment le col de l’embouchure qui est caractéristique. Nous savons que ces fermes ont été pillées, détruites, rasées au fil des siècles. Les pierres ont servi à d’autres constructions, les cultures se sont succédées, la charrue a aplani le sol en maints sillons.

    Du fait que les dolia soient enterrés et que leur col affleure le sol, lorsqu’ils ont été brisés le corps du vase est demeuré enterré alors que la collerette de l’embouchure est restée sur la surface du sol.

    Ci-après quelques fragments que j’ai trouvé dans la vigne en dessous du lieu dit « Grand Combarot » à St Marcel de Careiret.
    SAMSUNG DIGITAL CAMERA SAMSUNG DIGITAL CAMERA(Ce que vous apercevez couleur orange est de la pâte à modeler qui m’a servi à faire tenir les morceaux verticaux.)








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  • Fête Votive de St André d’Olérargues

    Votive
    Voilà tout est dit, ou presque …

    On me demande souvent, notamment les étrangers, mais pas qu’eux … « Ca veut dire quoi une Fete Votive ? »

    Je réponds donc :

    Une fête votive est une fête qu’organise un village en hommage à son saint patron. Ces traditions sont originaires du Languedoc et de la Provence.
    Cette fête, à l’origine patronale, dite encore « vote », est spécifique au midi de la France. Elle est traditionnelle en Provence, en Languedoc (Gard, Hérault), Haute-Garonne, Tarn, Quercy, Ardèche Aveyron, Lozère, Cantal, Corrèze, Dordogne.

    Les votes, initialement, étaient toujours liées à la fête du saint de la paroisse. Elles s’étalaient sur tout l’été et attiraient dans le village toute la jeunesse des communes voisines qui arrivait en bande et à pied. Ces festivités, en fonction de leur date, marquaient soit une trêve dans les gros travaux des champs, soit la joie des premières récoltes rentrées.

    Traditionnellement une fête votive se doit de comporter des attractions, une grande tombola gratuite, un concours de pétanque et un bal nocturne ou balleti (danses traditionnelles).








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  • Allez manger à St André d’Olérargues

    Nouvelle image
    Tous les produits sont frais !
    La viande y est très bonne, j’ai mangé une excellente cote de veau que j’avais demandée cuite « rosé ». Les frites sont « maison ».

    Si pour une raison quelconque vous étiez déçus, redonnez leur une chance ils débutent. Ça serait quand même bien si nous arrivions à faire vivre un restaurant à St André ! En plus les filles sont très gentilles et très agréables. La vue sur les mas est superbe en toutes saisons.
    Alors allez-y passer une soirée!

    Pour info c’est le même propriétaire que « K fé vanille » à St Marcel de Careiret qui est un très bon restaurant de cuisine réunionnaise à consommer sur place ou à emporter.







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  • Saumon Gravlax, une bonne recette d’été … et d’hiver …

    La recette facile du Gravlax

    Le gravlax, c’est quoi ?
    Le Gravlax (nom d’origine suédoise), aussi connu sous le nom de Graved laks (danois), Graavilohi (finlandais) ou Graflax (islandais) est une spécialité culinaire d’origine scandinave, à base de saumon cru.

    Pour tous les gourmands qui n’auraient pas le temps de se lancer dans un vrai fumage de poisson je leur conseille de tester cette recette facile de Gravlax de saumon à l’aneth, inratable et vraiment délicieux.

    Cette recette de poisson cru sans fumage et sans cuisson par la chaleur, permet d’obtenir des tranches de saumon « fumé », qui ressemblent beaucoup à celles que l’on achète en supermarché sous plastique et que l’on suppose vraiment « fumées ». Elles en possèdent la couleur, la texture, et pour certaines même le goût…

    Cette recette me laisse supposer que certains saumons fumés n’ont pas séjourné longtemps dans un fumoir à poissons !
    Une grosse truite convient aussi très bien. Si les poissons sont frais, c’est bien de les congeler une nuit pour tuer les éventuels parasites, car malgré tout il sera cru au final.

    Les ingrédients indispensables en plus du poisson: du sel 50 gr (prévoir 100 gr pour un gros saumon), même poids de sucre en poudre, un bouquet d’aneth frais, poivre. A la fin huile d’olive, citron et quelques tours de moulin à poivre.
    La recette :
    Lever ou faire lever les filets du poisson

    Gravlax 1

    Ciseler l’aneth frais et la repartir généreusement sur les deux filets.
    Saupoudrer le sel et le sucre sur la chair d’un des filets.

    Gravlax 2

    Poser le deuxième filet par-dessus.

    Gravlax 3

    Enrouler le poisson dans un linge absorbant propre, puis dans plusieurs feuilles de papier journal. Mettre le tout dans un sac plastique ou un grand plat pour 48 heures au frigo. Poser un poids sur le tout pour que les chairs soit bien pressées contre le sel et le sucre. Retourner plusieurs fois le tout et attendre.

    Gravlax 4

    Après 48 heures sortir les filets, le papier et le linge doivent être bien humide. Le poisson a l’air au contraire bien sec, le sucre et sel semblent avoir disparu.
    Déballer les filets.
    Après avoir gratté la chair pour enlever l’aneth et les restes de la mixture sel-sucre, découper les filets en fines tranches.

    Gravlax 5

    A déguster avec un peu d’huile d’olive, un jus de citron, le reste d’aneth frais un peu de poivre.

    Miam, miam !








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  • La pensée du jour …Mort et religions

    Non rassurez-vous, je ne suis pas déprimé… juste pensif.

    La philosophie, l’art et les religions existent parce que la mort oblige les hommes à inventer des parades pour ne pas avoir à succomber et à trembler d’effroi devant elle. La mort emportera chacun de nous, elle a pris tous ceux qui nous ont précédés, elle n’épargnera pas les suivants. Cette vérité évidente travaille consciemment ou inconsciemment le corps et l’âme de tous depuis toujours.

    Question : comment vivre avec un squelette en soi ?!!

    Dès que les humains ont pris conscience des premiers cadavres à la vue des êtres aimés les orbites creuses et remplies de terre, le sourire planté de dents en farandole dans une mâchoire désarticulée dès cet instant la religion est née.
    La religion s’est inventée et multipliée dans les esprits. De la simplicité animiste d’une poignée d’individus agenouillé devant le soleil couchant jusqu’au rhétoriques absconses de la théologie universitaire, en passant par les formes triviales des trois religions monothéistes, l’intelligence et l’imagination humaine tournent à plein régime pour répondre à cette simple question : comment vivre avec la mort, et malgré elle ?

    Le christianisme notamment (mais pas seulement lui) a exploité ce filon de l’angoisse des hommes avec la passion et le vertige des grandes entreprises fascinées par les images négatives : le sacrifice du mouton, les abattoirs, les boucheries, les charniers, les équarrissages, les morgues, les ossuaires, les reliques, les catacombes. On ne brule pas les morts, on garde, odeurs de sang, de viscères, de pourriture, de cercueil et de moisi.
    En plaçant son entreprise sous le signe du sang versé, de la crucifixion, du sacrifice de la mort, de l’expiation, le christianisme célèbre les pulsions mortifères, les entretient, les vénère. Son fond de commerce : la peur du néant, l’angoisse devant le cadavre rigide, la peur du défunt, les croque-morts !
    L’humain se dit : c’est ça mon futur ? Il me faudra, moi aussi, connaître cette pâleur glacée, cette peau verdâtre, un jour je devrais mettre cet accoutrement endimanché et décalé. A mon tour je serais maladroitement maquillé, ridiculement fardé. Je suis brièvement vivant aujourd’hui, je devrais mourir demain et pour l’éternité ?
    Quelle solution ?
    Qu’on me présente à l’instant un mage, un magicien, un prêtre, un vendeur d’arrière monde, un prometteur de billevesée et je lui baise les mains sur le champ, je lui vends, que dis-je, je lui donne mon âme. Qu’il parle …

    Et ils parlent, ces croque-morts de l’absolu, eux même terrorisés par cette aventure du néant.
    Ils pérorent d’autant que leur propre incapacité à accepter la mort pour leur compte les transforme en gourous à fabriquer du salut, celui des autres dans l’espoir de gagner le leur.
    Ils colportent les fables destinées à masquer la misère d’avoir à disparaître un jour.
    Ils promettent : le ciel, le salut, des anges, un dieu, un jugement dernier, un paradis, un purgatoire, des enfers, un diable.
    Ils dramatisent : un péché originel, un jardin d’Eden, une faute, une damnation, une punition.
    Ils menacent : expiation, culpabilité, rachat.
    Ils promettent : le salut, la vie éternelle, la résurrection, la félicité perpétuelle.
    Ils enjolivent : paix, harmonie, bonheur, satiété…

    Tous les clergés, quelles que soit les religions, s’appuient sur ces leviers, et depuis toujours. Les formes changent, les décors se modifient, mais le théâtre est le même.







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  • Les Naufragers de l’île de Tromelin

    Tromelin 1

    Une île inhospitalière, un minuscule bloc de corail, perdu dans l’océan Indien au large de Madagascar, battue par les vents et l’océan… des vagues qui déferlent avec une très grande violence depuis des siècles…. seules les tortues y abordent pour déposer leurs œufs dans le sable.

    C’est là qu’échoue, le 31 juillet 1761, le capitaine Lafargue, commandant de L’Utile, un navire français dont la cargaison illégale de 160 esclaves Noirs est dissimulée dans la cale. C’est le naufrage, pour ne pas avoir écouté l’avis de son second, le lieutenant Castellan, le capitaine écrase son bateau dans les récifs de cette ile minuscule.
    Les survivants blancs et noirs vont devoir vivre, ou plutôt survivre, dans des conditions extrêmes, pendant 57 jours, durant lesquels ils vont, ensemble, construire un bateau avec les débris récupérés de L’Utile et, pour certains, découvrir la fraternité avec les Noirs auxquels le lieutenant Castellan a promis de les emmener aussi. Mais ce bateau est trop petit et il les abandonne, en leur faisant le serment de venir les rechercher au plus vite.
    Hélas, les autorités en décideront autrement et l’empêcheront, de toutes les manières possibles, de retourner sur l’île récupérer ce « chargement maudit ». Il faudra attendre quinze années avant que le capitaine Tromelin puisse sauver les sept femmes qui ont survécu ainsi qu’un bébé.
    Cette histoire finira par arriver à la connaissance de Condorcet qui combattit de toutes ses forces pour l’abolition de l’esclavage.
    Une histoire vraie et passionnante, superbement racontée, réinventée à partir des documents existants, par Irène Frain. Un héros, Castellan, très attachant. C’est beau, c’est fort, c’est douloureux.

    Olivier de Kersauson dans Paris Match en disait, (je le cite) :

    « C’est un roman-déferlante. Il sonne si juste qu’on se laisse emporter sans pouvoir résister (…) Des odeurs vraies, des couleurs vraies, des personnages vrais. (…) Irène Frain sait que la mer lave. Qu’elle nettoie toutes les crasses humaines. Avec ce roman, on va au coeur de tout ce que l’océan dévoile : l’avidité, le cynisme, la couardise, le courage, la noblesse. » (Fin de citation)
    Tromelin 2
    L’île, minuscule (1km2), fait partie des Terres australes et antarctiques françaises et abrite une station de Météo-France et une piste d’atterrissage. On ne peut que rarement y aborder : elle est entourée de fonds marins très profonds et d’une barrière de corail très dangereuse. Elle est peuplée de Bernard l’Hermite, d’oiseaux et de tortues vertes, espèce en voie de disparition et protégée, qui viennent y pondre

    tromelin 3







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  • La tête dans les étoiles ou la tête dans les cailloux ?

    Les armes à feu anciennes ont fonctionné pendant près de deux siècles avec des silex. Avec une bonne observation (la tête dans les cailloux) et beaucoup de chance ou peut encore trouver les morceaux caractéristiques de ces pièces de mise à feu.

    J’en ai trouvés trois près d’une vieille ruine. Vestige de chasse ou de conflit …
    SAMSUNG DIGITAL CAMERA
    Ce matériau était utilisé à partir du début du 17° siècle sur les platines des armes à feu. La platine à silex succède à celle dite à rouet qui fonctionnait avec une pierre de pyrite de fer frottant sur un rouet en acier (comme un briquet).
    Avec ce système le silex taillé est pincé dans le chien et serré par l’intermédiaire d’une petite bande de cuire pour éviter que le pincement et le choc ne fassent éclater la pierre.
    Le choc du silex contre la batterie engendre des étincelles qui enflamment le pulvérin (poudre noire très fine) placé dans le bassinet sous la batterie basculante.
    La platine à silex sera utilisée pendant près de deux siècles puis sera supplanté par la platine à percussion avec l’invention de l’amorce.

    platine silex
    Exemple: platine à silex du fusil mle 1777 an IX de la révolution.







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  • Holorimes ? Vous avez dit holorimes ? Sont-ce des homophones?

    Une petite curiosité linguistique, comme je les aime.

    Les vers holorimes sont des vers entièrement homophones ; c’est-à-dire que la rime est constituée par la totalité du vers, et non pas seulement par une ou plusieurs syllabes identiques à la fin des vers comme dans la rime « classique ».
    Jean GOUDEZ a commît ce petit poème d’invitation à Alphonse ALLAIS. Les vers en gras riment entièrement deux à deux, de même que les vers en maigre.

    Invitation

    Je t’attends samedi, car Alphonse Allais, car
    A l’ombre, à Vaux, l’on gèle. Arrive. Oh ! La campagne !
    Allons – bravo ! – longer la rive au lac, en pagne ;
    Jette à temps, ça me dit, carafons à l’écart.
    Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche !
    L’attrait (puis, sens !) : une omelette au lard nous rit,
    Lait, saucisse, ombre, thé des poires et des pêches,
    Là, très puissant, un homme l’est tôt. L’art nourrit.
    Et, le verre à la main, – t’es-tu décidé ? Roule –
    Elle verra, là mainte étude s’y déroule,
    Ta muse étudiera les bêtes ou les gens !
    Comme aux dieux devisant, Hébé (c’est ma compagne)…
    Commode, yeux de vice hantés, baissés, m’accompagne…
    Amusé tu diras : « L’Hébé te soûle, hé ! Jean ! »

    Comme beaucoup de ces formes fondées sur des contraintes extrêmes, les poèmes composés d’holorimes tiennent en général plus de la prouesse que de la littérature.

    Cependant, Louise de Vilmorin, dans son recueil L’Alphabet des aveux, parvint à la synthèse du jeu et de l’émotion poètique :

    Étonnamment monotone et lasse
    Est ton âme en mon automne, hélas !

    …et Alphonse ALLAIS s’y colle avec humour bien sûr …

    Ah ! Vois au pont du Loing, de là, vogue en mer Dante.
    Hâve oiseau pondu loin de la vogue ennuyeuse (1).

    « La rime n’est pas très riche, mais j’aime mieux cela que de sombrer dans la trivialité. » (commentaire d’Alphonse Allais)








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  • Octavio PAZ

    Plus sérieusement que le poème sur la turlute précédent, laquelle turlute comme chacun sait est une forme d’expression musicale folklorique qui consiste à chanter des onomatopées sur des airs traditionnels de violon.
    Voici, donc un extrait du très beau et long poème d’Octavio PAZ(1) : « Pierre de Soleil »
    Octavio PAZ

    […]tout se transfigure et devient sacré,
    c’est le centre du monde en chaque chambre,
    c’est la première nuit, le premier jour,
    le monde naît quand deux s’embrassent,
    goutte de lumière née des entrailles transparentes
    la chambre comme un fruit s’entrouvre
    ou explose comme un astre taciturne
    et les lois rongées par les rats,
    les grilles des banques et des prisons,
    les grilles de papier, les fils de fer barbelés,
    les timbres et les épines et les piquants,
    le sermon monocorde des armes,
    le scorpion mielleux avec un bonnet,
    le tigre avec un haut de forme, président
    du Club Végétarien et de la Croix Rouge,
    l’âne pédagogue, le crocodile
    devenu rédempteur, père des peuples,
    le Chef, le requin, l’architecte
    de l’avenir, le porc en uniforme,
    le fils béni de l’Eglise
    qui lave sa noire dentition
    avec de l’eau bénite et prend des cours
    d’anglais et de démocratie, les parois
    invisibles, les masques pourris
    qui divisent l’homme des hommes,
    contre l’homme de lui-même,
    ils s’abattent
    en un instant immense et nous entrapercevons
    notre unité perdue, la détresse
    d’être des humains, la gloire d’être des humains
    et de partager le pain, le soleil, la mort,
    l’oubli effrayant d’être des vivants ;[…]

    (1)Octavio PAZ (31 mars 1914 – 19 avril 1998) est un poète, essayiste et diplomate mexicain, lauréat du prix Nobel de littérature en 1990.







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  • Turlututu chapeau pointu

    FABLE AFRICAINE (de Xavier Caron)

    Une fermière du Rwanda,
    Qui était Hutu de surcroît,
    Quitta sa case et sa smala
    Pour le marché de Kampala.
    Elle voulait honorer sa tribu
    D’un beau chapon gras et dodu.
    Mais elle était peu fortunée,
    Et le marchand Tutsi, rusé,
    Refusa de baisser le prix
    Du chapon par elle choisi.

    Me le donnerais-tu,
    Dit la cliente Hutu,
    Contre une gâterie
    A voir, dit le vendeur,
    De cette gâterie quelle serait la valeur ?
    Vaudrait-elle un chapon ?
    Il m’en faudrait la preuve pour de bon.
    Aussitôt la bougresse s’enfouit sous le boubou,
    Et vite fait jaillir la sève du bambou.
    J’ai gagné le chapon, s’exclame l’innocente,
    La bouche encore pleine du produit de la vente.

    Que nenni lui répond le volailler acerbe.
    Tout comme la figure, le chapon tu as perdu,
    Car comme le dit notre si beau proverbe :
    « Turlute Hutu, chapon point eu ».

    Moralité (qui n’a rien a voir)
    « Bien qu’il soit homme de l’oie, le jars ne fréquente que rarement les
    tribunaux »


  • Et « l’histoire de Pi » vous connaissez ?

    pi« L’histoire de Pi »

    De son vrai nom de héros : Monsieur Piscine Molitor Patel, dit Pi.
    L’auteur, Yann Martel un canadien anglophone, nous raconte l’histoire d’un survivant du naufrage d’un bateau japonais qui transportait les animaux d’un zoo de Pondichéry en Inde jusqu’au Canada. Il se retrouve miraculeusement à bord d’un des canots de sauvetage à la dérive. Il est seul, ou presque … un magnifique tigre du Bengale de plus de 200 kg a réussi aussi à monter dans ce canot ! C’est l’histoire incroyable de 227 jours de cohabitation entre le jeune homme et le fauve.
    C’est un roman d’aventure, à la fois plein d’humour et d’humanité, une fable métaphysique.
    Lorsqu’il finit par accoster sur une terre, au Chili je crois, et à être secouru tandis que le tigre s’éclipse dans la forêt, une enquête est diligentée par la compagnie d’assurance du bateau japonais. Il raconte son histoire et comme elle est tellement incroyable personne ne veut le croire et au final pour qu’on arrête de le harceler, il invente une autre histoire plus glauque ou il y aurait eu plusieurs survivants, dans le canot, qui se seraient entretués pour un peu de nourriture. Finalement les autorités retiennent la deuxième version qui leur paraît plus plausible.
    Chose curieuse : je connais des lecteurs, qui manquent d’imagination peut-être, qui ont trouvé comme les enquêteurs que la version deux de l’histoire était la réalité du roman et que l’histoire du tigre était une divagation du héros.
    En quelque sorte la première version est une fiction de la fiction alors que la deuxième version est la réalité de la fiction, vous me suivez ?

    A vous de vous faire une opinion.


  • La face cachée des choses…

    Face cachée

    Notre civilisation a créé la virtualité, le monde virtuel. Est-ce une création d’époque ou une réalité ? Il serait drôle que la réalité, précisément ce soit que nous soyons des éventualités, des potentialités, des possibilités voire des alternatives et non des réalités.
    On en revient toujours à la même question : « qui sommes-nous ? »

    Des réalités ou des virtualités ? Ce qui est sûr et je le confirme : quand j’ai mal quelque part, j’ai bien le sentiment d’être réel ! Alors, la douleur serait-elle la preuve de la réalité ? Ou sont-ce seulement les sensations qui sont réelles ? Et si le monde réel n’était que sensations, impressions, perceptions, émotions, sentiments et que le support matériel serait virtuel ? Intéressant comme hypothèse.
    Parce qu’il est quand même surprenant de se dire que les particules élémentaires qui composent la matière, tous ces électrons, neutron et autres protons, sans parler des quarks encore plus petits, personne ne les a jamais vus. Les physiciens disent que la seule chose que l’on connaît de leur existence ce sont leurs effets !
    Les effets existent mais leur existence matérielle n’existe pas ! Il y a même des expériences scientifiques qui tendent à prouver leur non-existence matérielle au profit d’une existence que l’on pourrait qualifier de plus spirituel».
    Par exemple, je vais simplifier l’explication, une particule est cassée par collision en deux éléments dans un accélérateur de particules comme il y en a un CERN à Genève. Les deux nouvelles particules partent dans des directions opposées à des vitesses folles. On intercale sur la trajectoire d’une des deux un « filtre » qui a pour but de modifier la polarité de la particule. Grâce à des appareils de mesure on sait mesurer cet effet. Elle était, par exemple, de polarité positive, elle traverse le filtre et devient de polarité négative. Bon, rien d’extraordinaire me direz-vous. Ce qui est intéressant pour ne pas dire plus c’est que l’autre particule qui est partie dans l’autre sens a changé aussi de polarité, sans traverser de filtre ! Ces deux particules séparées et dissociées n’en font toujours qu’une ou alors seuls leurs effets existent et font un tout et les particules n’existent pas car elles ne peuvent être une et séparé à la fois. Ou alors elles se trouvent dans un « champ », on peut dire aussi une dimension pour simplifier, hors de notre portée matérielle. Par « champ » je veux dire : un rayon d’action de quelque chose hors de la matière palpable comme par exemple un champ électromagnétique. On peut donc douter de la réalité de notre existence si les particules qui nous composent et composent la matière, évoluent dans une réalité différente de la notre. Nous pouvons penser que nous avons une certaine virtualité si nous ne sommes que les émanations des effets des composants élémentaires de la matière.
    Sacré paradoxe que de se dire que nous sommes composés d’éléments qui n’existent pas dans notre réalité ! J’en reviens à dire que sensations, impressions, perceptions, émotions, c’est à dire ce qui est du domaine de l’esprit existe et cohabite avec la particule élémentaire de matière et les effets de ces particules jusqu’à leur combinaison les plus subtiles sont dans le monde virtuel. Ou dans un champ différent. C’est pour ça que techniquement on sait créer des mondes virtuels en copie du monde matériel. Le virtuel copie le virtuel, facile. Mais avec toute la technique que l’on peut avoir, on ne sait pas recréer de l’émotion ou de l’amour par exemple. Imaginons un bloc d’émotion ou d’amour posé sur la table ! C’est impossible. On peut créer des situations d’émotion mais pas de l’émotion pure. Non pas parce que ça n’existe pas mais parce que la « source » n’est pas dans le même champ d’action que nous.
    D’un coté le domaine de l’esprit de l’autre celui de la matière.


  • Une petite entrée sympa …

    soupe de moulesSOUPE DE MOULES

    Recette pour 6/8 personnes environ.

    Ingrédients

    – 300 g à 400 g de julienne de légume congelée
    – 400 g moules cuites décoquillées congelées
    – 1 verre vin blanc
    – 2 échalotes
    – 2 poireaux moyens
    – huile d’olive
    – sel et poivre
    – 25 cl de crème entière et liquide
    – 1 branches de thym
    – 2 doses de safran
    – 2 litres d’eau
    -1 rouleau de pâte feuilletée ou des croutons grillés frottés à l’ail (ou les deux !)

    Préparation

    Couper fin les échalotes, couper les poireaux en rondelles ½ cm
    Faire « suer » poireaux et échalotes dans l’huile d’olive quelques minutes
    Ajouter la julienne et le vin blanc, laisser bouillir 5 minutes, ajouter l’eau, le sel, le poivre, le thym, les moules, laisser bouillir 10 minutes, vérifier la cuisson des poireaux. Ce sont eux qui « disent » que c’est cuit.
    Quand c’est cuit ajouter la crème et le safran.
    On peut servir dans des bols individuels allant au four avec la pâte feuilleté dessus ou dans une soupière avec les croutons grillés à côté.

    Bon appétit !


  • Parlez-moi d’amour …

    nuage

    C’est quoi l’Amour ?

    Les grecs, lorsqu’ils étaient sages, lorsqu’ils se réunissaient sur l’Agora pour discuter de la gestion de leur cité dé-mo-cra-ti-que-ment.
    Avant qu’ils n’aient cru, ou qu’on leur fasse croire, qu’il était plus simple de déléguer à des élus, qui les représenteraient, la gestion de la cité.
    Avant qu’ils ne nous transmettent ce modèle de pseudo-démocratie ou ce sont les mêmes qui font les lois et les font appliquer, lesquelles lois ne pouvant par conséquent qu’être à leur avantage…
    Mais, je cause, je cause … et je m’éloigne de mon sujet.

    Je voulais donc dire, que les grecs, pour parler d’amour, utilisaient 10 mots différents, car on n’aime pas, par exemple, un dieu de la même façon qu’on aime la crème au chocolat ou un steak tartare. De même l’amour entre conjoints n’est pas la même chose qu’aimer ses amis. L’amour de la musique ou des arts n’a rien à voir avec l’amour familial et ainsi de suite.

    Donc les grecs, dans leur grande sagesse, avaient défini ainsi l’Amour :


    Agapè (ἀγάπη / agápê) amour gratuit, amour divin : « l’Amour qui fait tourner la terre, le cœur humain et les autres étoiles » Ce n’est pas seulement moi qui aime et qui t’aime, c’est l’Amour qui aime en moi.


    Charis (χάρις / kháris) amour célébration : C’est une grâce d’aimer et de t’aimer. Je t’aime parce que je t’aime. C’est une joie. Je t’aime sans condition. Je t’aime sans raison.


    Eunoia (εὔνοια /eunoia) amour dévouement : j’aime prendre soin de toi. Je suis au service du meilleur de toi-même.


    Harmonia (ἁρμονία, harmonía) amour harmonie : que c’est beau la vie quand on aime. Nous sommes bien ensemble, avec toi tout est harmonie. Le monde est plus beau.


    Storgê (στοργή / storgế) : l’affection familiale, l’amour familial, amour tendresse, je suis meilleur(e) que moi-même quand tu es là. J’ai beaucoup de tendresse pour toi. Je suis heureux (se) que tu sois là.


    Philia (φιλία / philía) : l’amitié, l’amour absolu, le plaisir de la compagnie. Je te respecte. Je t’admire. J’aime ta différence. Je suis bien sans toi. Je suis mieux avec toi. Tu es mon meilleur ami(e). J’aime être avec toi. Tu me fais du bien.


    Éros (ἔρως / érôs) : amour érotique, l’amour naturel, le désir sexuel, le plaisir corporel. Je te désire, tu me fais jouir, tu es belle, tu es beau.


    Mania pathos (μανία / manía « folie ») (πάτος « passion ») amour fou passion. Je t’aime passionnément. Je t’ai dans la peau. Tu es à moi, rien qu’à moi. Je t’aime comme un fou. Je ne peux pas me passer de toi.


    Pothos (πότος / Póthos) amour besoin. Tu es tout pour moi. J’ai besoin de toi. Je t’aime comme un enfant.


    Porneia (πορνεια) amour appétit, amour soif. Sans l’autre on ne peut pas vivre. Je te mangerai. Je t’aime comme une bête.


  • Un peu de fraicheur litteraire

    bizarre

    Pour alterner et apporter un peu de fraîcheur à la chronique voici un ouvrage pour les jeunes … et les moins jeunes, j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire.

    Ce livre a pour titre : « Le bizarre incident du chien pendant la nuit », l’auteur est Mark HADDON.

    C’est l’histoire d’un jeune autiste de 15 ans qui enquête sur l’assassinat du caniche de sa voisine qui a été tué pendant la nuit, je parle toujours du caniche !
    L’auteur se met dans la peau du jeune autiste, c’est le garçon qui raconte, à la première personne du singulier, avec sa vision des choses si particulière, il porte en lui une part de génie. Cette enquête va lui permettre de s’épanouir et de se révéler.

    C’est un livre captivant et attachant, pour tous les âges.






  • Roman noir

    Mo Hayder2
    Vous voulez du noir ?
    En voici un, écrit par une femme Mo Hayder il s’intitule tout simplement « Tokyo ».

    Mo Hayder

    Quand on voit son visage souriant de blonde candide sur la deuxième de couverture du livre, on est loin de penser qu’elle soit capable d’imaginer et de décrire une telle noirceur violente.

    Ames sensibles, passez votre chemin.

    C’est l’histoire d’une jeune fille paumée qui arrive à Tokyo pour enquêter sur un épisode sombre de l’invasion de la Chine par les Japonais, cette période la hante. Elle recherche un film dont l’existence est contestée et qui concernerait les atrocités et les massacres commis par les Japonais sur les populations chinoises.
    Elle va croiser des plus paumés qu’elle, se frotter à des yakuzas d’une cruauté horrible et aux mœurs inavouables, approcher un étrange infirme accompagné d’une nurse monstrueuse et mystérieuse. Enfin elle va retrouver des survivants et des preuves de cette époque peu glorieuse de l’histoire du Japon.

    Je ne connaissais pas du tout cet épisode de l’histoire mondiale. Pour les chinois la deuxième guerre mondiale a commencé en 1937 par l’invasion des Japonais. Pendant les six semaines que dure le Massacre de Nankin (ville chinoise du sud, ancienne capitale), des centaines de milliers de civils et de soldats désarmés sont assassinés et entre 20 000 et 80 000 femmes et enfants sont violés par les soldats de l’armée impériale japonaise…


  • Les MUSES

    Dans la catégorie poésie, il faut déjà savoir qui sont les inspiratrices …

    Muses
    Les muses sont filles de Mnémosyne, personnification de la Mémoire et de Zeus et sont 9 sœurs, fruit de 9 nuits d’amour…

    Calliope, muse de la poésie épique, porte une couronne d’or, un livre, une tablette avec stylet, et une trompette ;

    Clio, muse du récit historique, porte une couronne de laurier, un cygne, un livre ou un rouleau, une tablette avec stylet, quelquefois une trompette.

    Erato, muse de la chorale lyrique, porte une couronne de myrte et de rose, un tambourin, une lyre, une viole et un cygne.

    Euterpe, muse de la musique, porte une flûte simple ou double et un autre instrument de musique (trompette)

    Melpomène, muse du théâtre tragique, porte une couronne de pampre de vigne, un cor, une épée, un masque tragique et un sceptre à ses pieds.

    Polymnie, muse de la rhétorique, porte une couronne de perles, un instrument de musique (souvent un orgue)

    Terpsichore, muse de la danse classique, porte une couronne de guirlande, un instrument de musique à cordes (viole, lyre par exemple)

    Thalie, muse du théâtre comique, porte une couronne de lierre, un instrument de musique (souvent viole), un masque comique et un rouleau.

    Uranie, muse de l’observation astronomique, porte une couronne d’étoiles, un compas et un globe.

    Vous avez remarqué que Calliope et Clio avaient déjà des tablettes! Nous n’avons rien inventé …