• Dieu, Eve … et Adam

    Adam et Eve

    Ce jour-là, Dieu était aux anges !

    – Quelle belle création ! Et cette Eve, quelle merveille, ma plus belle réussite. Je ne me lasse pas de la regarder jouer avec son serpent et jongler avec des pommes !

    Cependant, dans le jardin d’Eden, Eve appelle Dieu :

    – Dieu, j’ai un problème !
    – Quel est ton problème, Eve ? Répond Dieu.
    – Dieu, je sais que Tu m’as créée et m’as donnée ce magnifique jardin et tous ces merveilleux animaux et ce serpent carrément marrant, mais voilà, je ne suis pas heureuse.
    – Qu’y a-t-il Eve ? Fut la réponse de Dieu.
    – Je m’ennuie, je ne sais pas quoi faire, je me sens seule, et j’en ai ras le bol des pommes, elles me rendent malade.
    – Bon, Eve, dans ces conditions, je vais te créer un homme.
    – Un homme, Mon Dieu ? C’est quoi ça ?
    – Eh bien c’est une créature légèrement défectueuse avec pas mal de bugs : il ment, il triche, il est vaniteux, souvent grossier. En gros, il va te donner un sacré boulot. Mais… Il est plus grand, il court plus vite, il aime chasser et tuer des tas de choses.
    Il aura l’air un peu con quand il sera satisfait, mais puisque tu t’es plainte, je vais le créer de telle façon qu’il comble tes besoins physiques. Je te préviens qu’il n’aura pas beaucoup d’esprit et appréciera plutôt des choses puériles comme se battre ou donner des coups de pieds dans une baballe. Bref il ne sera pas très intelligent, aussi il aura besoin de tes conseils pour penser correctement.

    – Ca m’a l’air pas mal, dit Eve, le sourcil un peu ironique. Où est le truc, Dieu ?
    – Eh bien… Tu peux l’avoir, mais à une seule condition.
    – Laquelle ?
    – Comme je le disais, il sera fier, arrogant et narcissique. Aussi tu devras toujours lui laisser croire que c’est lui que j’ai créé en premier !

    Rappelle-toi, ce sera notre petit secret …. entre femmes !


  • Aura Cabana arrive à maturité !

    AuraCabana

    AURA CABANA bientôt opérationnelle à La Fumade de St André d’Olérargues !

    Adresse : La Fumade 30330 St ANDRE d’OLERARGUES téléphone : 04 66 82 62 75

    Jugez plutôt par vous même :

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    Le balcon donnant sur l’Ardèche et les Cévennes.

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    La façade du coté de l’escalier d’accès.

    Aura cabana 9
    Et enfin, l’intérieur prêt à être bientôt meublé pour une visite complète de l’ensemble et surtout un séjour !


  • Pierre Ronsard

    Pierre Ronsard

    Pierre de Ronsard (1524-1585)

    « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Toute sa poésie est un régal.

    Regardez, sous son air austère, comme il avait l’œil coquin …

    Amourette

    Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
    Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
    Non accroupis près le foyer cendreux,
    Mais aux plaisirs des combats amoureux.

    Assisons-nous sur cette molle couche.
    Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
    Pressez mon col de vos bras dépliés,
    Et maintenant votre mère oubliez.

    Que de la dent votre tétin je morde,
    Que vos cheveux fil à fil je détorde.
    Il ne faut point, en si folâtres jeux,
    Comme au dimanche arranger ses cheveux.

    Approchez donc, tournez-moi votre joue.
    Vous rougissez ? Il faut que je me joue.
    Vous souriez : avez-vous point ouï
    Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?

    Je vous disais que la main j’allais mettre
    Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
    Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
    A vos regards que vous le voulez bien.

    Je vous connais en voyant votre mine.
    Je jure Amour que vous êtes si fine,
    Que pour mourir, de bouche ne diriez
    Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;

    Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
    Du jeu d’aimer, désire être ravie.
    Témoin en est Hélène, qui suivit
    D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.

    Je veux user d’une douce main-forte.
    Hà ! Vous tombez, vous faites jà la morte.
    Hà ! Quel plaisir dans le cœur je reçois !
    Sans vous baiser, vous moqueriez de moi

    En votre lit, quand vous seriez seulette.
    Or sus ! C’est fait, ma gentille brunette.
    Recommençons afin que nos beaux ans
    Soient réchauffés de combats si plaisants.


  • Les courants fourbes du lac Tai / Qiu Xiaolong

    qiu

    Qiu est né à Shanghai. Lors de la Révolution culturelle, son père est la cible des révolutionnaires et lui-même est interdit d’école. Il réussit néanmoins à soutenir une thèse sur T.S. Eliot et poursuit ses recherches aux États-Unis. Les événements de Tian ’an men le décideront à y rester. Il choisit alors d’écrire en anglais.

    Le héros, l’inspecteur principal Chen Cao, est un policier un peu atypique. Tout comme l’auteur, il est poète et à étudié l’anglais à l’université. Cependant, à l’époque, les jeunes diplômés ne choisissaient pas forcément leur carrière, et le Parti les envoyaient là où il les estimait nécessaires. Chen se retrouve alors à devenir inspecteur dans la police de Shanghai, alors qu’il n’aspirait qu’à une vie tranquille d’écrivain. Cela ne l’empêche pas pour autant de résoudre avec brio de nombreuses enquêtes, et de monter peu à peu les échelons de la hiérarchie. La sensibilité littéraire du héros nous permet de découvrir de nombreuses facettes de la culture chinoise, tandis que ses enquêtes nous mènent au cœur des problèmes de la société chinoise des années 90, qu’ils soient politiques (le Parti est omniprésent) ou socio-économiques (la Chine est alors en pleine politique d’ouverture, ce qui entraîne de profonds bouleversements dans la société).

    Dans cette septième enquête de l’inspecteur Chen, ce dernier se fait offrir de luxueuses vacances dans un centre de détente pour cadres du Parti, en remerciement de ses loyaux services. Vacances qui ne seront cependant pas de tout repos.

    Quatrième de couverture :

    En vacances à Wuxi, l’inspecteur Chen rencontre la troublante Shanshan. Militante pour l’environnement, elle lui raconte son combat : sauver le lac Tai des déchets toxiques. Quand le directeur d’une usine chimique est assassiné, tous les regards se tournent vers la jeune activiste. Chargé de l’enquête, Chen oscille entre les beaux yeux de Shanshan et ses soupçons. Les écologistes seraient-ils plus dangereux que la pollution ?

    On a ici un bon Qiu Xiaolong, avec une enquête passionnante et captivante.
    L’auteur tacle ici l’un des sujets chauds de l’actualité, dont il n’avait pas encore fait mention précédemment, mais qui prend cependant de plus en plus d’ampleur en Chine. En effet, avec toutes sortes de scandales à répétitions, les chinois commencent peu à peu à prendre conscience de l’ampleur du problème, même si cela ne se ressent pas encore dans la vie quotidienne. Ce livre montre bien le dilemme entre développement économique et conscience écologique.

    L’inspecteur Chen n’est pas près de prendre du repos, pour notre plus grand plaisir.

    Ce roman me fait penser à un sujet dont je parlerai bientôt dans la rubrique « De la M…dans nos assiettes » et qui concerne « L’HUILE DE CANIVEAU » utilisée en Chine. Méfiez vous toujours de ce qui vient de Chine.


  • Les perturbateurs endocriniens au cœur d’un scandale européen

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    D’après l’article paru dans www.lemonde.fr – 5 Octobre 2013

    Le dossier est si explosif qu’il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Sa conseillère scientifique, Anne Glover, devrait ainsi réunir dans les prochains jours l’ensemble des scientifiques impliqués dans une violente controverse aux enjeux économiques de taille : quelle position les Etats membres doivent-ils adopter vis-à-vis des perturbateurs endocriniens ?

    Qu’est-ce que c’est des perturbateurs endocriniens ?

    Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des molécules capables de mimer l’action des hormones. Ils proviennent essentiellement des activités humaines et on en trouve notamment dans les plastiques, les rejets industriels, les pesticides… Leurs noms vous sont sûrement tristement familiers: bisphénol A, PCB, phtalates, distilbène…
    Il y en a partout, cosmétiques, jouets, emballages plastiques, médicament, nourriture infantile, dentifrice, peintures, insecticides, alimentation du bétail, vêtements, rejets d’usines, meubles, gels douche, OGM, produits pharmaceutiques et médicaments …

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    OU EN EST-ON ?

    Bruxelles doit statuer d’ici à la fin de l’année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances – plastifiants, cosmétiques, pesticides, etc. – qui interfèrent avec le système hormonal, à l’instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015 ! Pour quoi pas avant ?

    La polémique a atteint ces derniers jours une intensité inédite. Certains membres de la communauté scientifique accusent – à mots couverts – plusieurs de leurs pairs de manœuvrer en faveur des intérêts industriels, au mépris de la santé publique.

    LA SCIENCE EST DEVENUE L’ENJEU D’UNE GUERRE

    La bataille a débuté cet été avec la publication, dans plusieurs revues savantes, d’une tribune dans laquelle dix-huit toxicologues (professeurs ou membres d’organismes publics de recherche) critiquent les mesures en discussion à Bruxelles. Très contraignantes pour de nombreux industriels, celles-ci seraient, selon les auteurs, des « précautions scientifiquement infondées ». Les signataires, menés par le toxicologue Daniel Dietrich (université de Konstanz, Allemagne), contestent notamment que ces molécules puissent avoir des conséquences délétères à des doses très faibles.

    Ces effets sont pourtant au centre de nombreuses investigations scientifiques depuis une quinzaine d’années et sont reconnus par un rapport publié conjointement en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). En particulier, chez l’animal, l’exposition in utero à certaines de ces molécules, à doses très faibles, accroît les risques de survenue de certaines pathologies plus tard dans la vie – cancers hormono-dépendants, obésité, troubles neurocomportementaux, etc.

    Le texte des dix-huit chercheurs a immédiatement provoqué une levée de boucliers. Et une suspicion considérable. « Le problème des « intentions dissimulées » s’est accentué en même temps que s’est accrue la capacité de la science à peser sur la régulation des polluants et que la recherche académique dépend de plus en plus du soutien financier de l’industrie, écrivent, dans la revue Environmental Health, Philippe Grandjean (Harvard Public School of Medicine, University of Southern Denmark) et David Ozonoff (Boston University), professeurs de santé environnementale et responsables de la publication. La science est devenue l’enjeu d’une guerre dont la plupart des batailles se jouent derrière la scène. »

    PAS MOINS DE 18 CONTRATS DE CONSULTANT ENTRE 2007 ET 2012

    Dans la même édition d’Environmental Health, une quarantaine de toxicologues et d’endocrinologues publient une autre réponse cinglante, pointant que le texte de Daniel Dietrich et de ses coauteurs relève d' »une volonté d’influer sur des décisions imminentes de la Commission européenne ». Une centaine d’autres scientifiques estiment, eux, dans un éditorial du dernier numéro de la revue Endocrinology, que le texte de M. Dietrich et de ses coauteurs « représente la science de manière trompeuse ».

    Surtout, les répliques adressées aux dix-huit chercheurs s’indignent de ce que ces derniers n’ont pas divulgué – comme d’usage dans les revues scientifiques – leurs liens d’intérêt avec les industriels potentiellement concernés par une nouvelle réglementation. « C’est ce qu’ont fait les vingt-cinq scientifiques, dont je faisais partie, qui ont rédigé en 2012 le rapport de l’OMS et du PNUE, précise Ake Bergman (université de Stockholm). C’est aussi ce qu’ont fait tous les signataires – dont je fais partie – de la réponse envoyée à M. Dietrich et à ses coauteurs. »

    Les liens de ces derniers avec l’industrie ont finalement été rendus publics. Fin septembre, une enquête de l’agence Environmental Health News (EHN) a révélé que dix-sept des dix-huit auteurs entretenaient des relations financières avec « des industriels de la chimie, de la pharmacie, des cosmétiques, du tabac, des pesticides ou des biotechnologies ».

    LETTRE OUVERTE À LA CONSEILLÈRE SCIENTIFIQUE DE M. BARROSO

    Certains ont vu leur laboratoire financé par des entreprises, d’autres ont bénéficié de rémunérations personnelles au titre de consultant ou de conseiller scientifique. Le toxicologue Wolfgang Dekant (université de Würzburg, Allemagne), par exemple, a enchaîné, selon les informations recueillies par EHN, pas moins de dix-huit contrats de consultant entre 2007 et 2012 avec des sociétés dont il n’a pas divulgué l’identité. Et la liste ne s’arrête pas là. M. Dietrich et ses coauteurs sont aussi à l’initiative d’une lettre ouverte à Anne Glover, signée par une cinquantaine d’autres scientifiques. Selon un premier criblage effectué par EHN, au moins une quarantaine d’entre eux ont aussi des liens avec des industriels.

    « Les estimations les plus récentes suggèrent que près d’un millier de molécules pourraient être des perturbateurs endocriniens, explique M. Grandjean. De nombreux secteurs peuvent donc être impliqués. » Le chercheur, une des figures de la recherche en santé environnementale, dit ne pas être surpris des collaborations de M. Dietrich et ses coauteurs avec les milieux industriels, mais s’étonne « qu’ils ne collaborent apparemment pas avec des ONG ou des associations de patients ».

    LES ZONES D’OMBRE S’ÉTENDENT AUSSI AU SEIN DE LA COMMISSION

    M. Dietrich n’a pas souhaité répondre au Monde. L’un des coauteurs, Wolfgang Dekant, assure qu’il n’y a eu « aucune implication de l’industrie, formelle ou informelle », dans l’initiative ou la rédaction du texte.
    Les zones d’ombre s’étendent aussi au sein de la Commission. La députée européenne Michèle Rivasi (EE-LV), ainsi que d’autres parlementaires, vont adresser dans les jours qui viennent une question écrite à José Manuel Barroso pour demander la publication de la déclaration d’intérêts d’Anne Glover, sa conseillère scientifique. Des éléments pour le moment non communiqués sur le site de la Commission.

    A Bruxelles, on indique que seuls les commissaires sont tenus de rédiger et de rendre publique une déclaration d’intérêts. Il a été précisé au Monde que José Manuel Barroso avait choisi Anne Glover à l’issue d’un « processus de recrutement rigoureux ».

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  • C’est quoi l’âme ?

    Ame

    RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS.

    Je vous avais promis une suite à mon article : La femme est-elle un homme comme les autres ? (cliquer sur ce lien pour revoir l’article)
    Nous y voici donc.

    L’âme est-elle une invention humaine

    Je me demandais : l’âme est-elle une invention humaine, pour se consoler, se rassurer de la mort, et se dire que, quand on pense que tout est fini, et bien, ce n’est pas fini : il nous reste l’âme immortelle, ouf ! On a eu chaud ! Il était temps de l’inventer !

    C’est sûr que si l’âme n’existait pas et n’avait aucune raison d’exister, les humains l’auraient quand même inventée. C’était trop séduisant comme concept, ne pensez-vous pas ?
    C’est l’accès direct à toutes idées d’immortalité. Trop fort !! On va renaître, on va se réincarner. Les chrétiens encore plus forts, après avoir dit : « Dieu créa l’homme à son image » (excusez du peu) ont dit « on aura la vie éternelle » … Amen.

    Comme slogan publicitaire on ne fait pas mieux ! « Venez chez nous on vous offre ce qu’il y a de mieux ! »

    L’a-t-on inventée ou existe-t-elle vraiment?

    Alors, partant de ce constat on peut légitimement se poser la question de l’existence de l’âme.
    L’a-t-on inventée ou existe-t-elle vraiment? En temps qu’agnostique, je m’interroge.

    Et si elle existe comment a-t-on eu la révélation, si non la preuve, de son existence. Ce n’est pas si évident.
    Il n’y a, encore, pas si longtemps, ces Messieurs du clergé prétendaient que les femmes n’en avaient pas ! Ça ne fait pas si longtemps que vous y avez droit vous Mesdames. A croire qu’ils imaginaient que le siège de l’âme humaine était localisé dans les testicules !!! Après tout, ça expliquerait le vœu de chasteté : c’est à cause de l’âme, pour éviter de la secouer lors de certains ébats !!
    Quant au noirs et aux indiens d’Amérique, mâles ou femelles, c’est encore plus récent ! Il a fallu attendre le XIX° siècle!

    Après cette digression quelque peu osée, pour en revenir à mon histoire d’âme,ne sommes-nous pas qu’une simple et belle mécanique ? Et seulement de la mécanique, même si la mécanique est issue d’un concept de création globale voire divine.

    Ne sommes-nous pas qu’une simple et belle mécanique ?

    On sait remplacer ou se passer des bras, des jambes, des yeux, des oreilles et j’en passe, mettre des cœurs artificiels, on remplace des tubes digestifs, on sait palier les carences hormonales, on sait exciter artificiellement les muscles, on remplace tout ou partie des os, on peut garder en vie des humains inconscients pendant des années etc.
    Sur un humain, tout peut être remplacé artificiellement et même si on ne sait pas encore vraiment tout remplacer on saura le faire un jour ou l’autre. C’est de la mécanique. Les ordinateurs n’ont plus rien à envier au cerveau. Tout ça n’est que de la mécanique et aussi de la chimie. Parce qu’il y a aussi les tuyaux que l’on peut remplacer, ceux que l’on voit et ceux que l’on ne voit pas.
    Dans tout ça que devient l’âme, le concept a-t-il encore une utilité, sa raison d’être ? Existe-t-elle, sommes-nous en train de la perdre, si nous l’avions ?

    A qui est réservée l’âme ?

    L’âme est-elle l’essence divine présente en toute chose ? Est-ce seulement le fil qui relie toutes choses au-delà de l’apparence matérielle. Est-ce un principe unique et global que nous influençons et qui en retour nous influence ? Ou, est-ce un principe individuel qui est propre à chacun ?
    A qui est réservée l’âme ? Les cailloux du chemin ont-il une âme ? L’ont-ils en commun ou individuellement ? Est-ce l’âme de la montagne, ou est-ce la somme des âmes des cailloux du chemin qui fait l’âme de la montagne ?
    La fleur a-t-elle une âme, et le chien, et tous les animaux ont-ils une âme ?
    Et le ver de terre, a-t-il une âme ? Quand on le coupe en deux et que les deux extrémités reforment chacune un nouveau ver de terre, ont-il chacun une demi-âme ou ont-ils multiplié leur âme par deux ? Ou, est-ce la même âme qui est commune pour tous les vers de terre ? Et pourquoi ça serait différent pour les humains ?
    Si c’est trop compliqué pour les animaux, peut-être qu’ils n’ont pas d’âme. Mais dans ce cas les humains qui ont les mêmes origines que les grands singes, les humains qui ne sont que des animaux plus évolués (quoi que) ont été des animaux eux aussi, sans remonter jusqu’aux bactéries et au départ de la vie. Alors quand avons nous eu droit à notre âme ? Quand avons-nous eu la décoration ?
    « En vertu des pouvoirs qui me sont conférés je vous décore d’une âme ». La cérémonie a dû être grandiose ! J’aurais aimé être là.

    Si j’en reviens à mon histoire de ver de terre, et que je la transpose aux humains ça donne quoi ? Un professeur anglais, actuellement, fait des recherches et des expérimentations qui sont très avancées sur la greffe de la tête d’un humain sur le corps d’un autre humain. Aïe, aïe, aïe !
    S’il réussit, c’est l’âme du propriétaire du corps ou l’âme du propriétaire de la tête qui va rester après l’opération ? Ou les deux âmes devront-elles se partager le corps vivant qui reste. A moins que dégoûtées elles se tirent toutes les deux dans un lieu plus paisible et moins fou !

    Ce n’est pas évident tout ça.

    C’est bien commode de se dire j’ai ma petite âme éternelle à moi, je m’en occupe, je la bichonne, j’en prends grand soin, je l’élève, je la bonifie… C’est mon moi de l’au-delà. Ouais ! Et à quel moment elle intègre le corps ? Est-ce lorsque le spermatozoïde embrasse l’ovule sur la bouche ? Est-ce avant, est-ce après ? Et dans la fécondation in-vitro, l’âme est-elle dans l’éprouvette ? Et les clones, clone-t-on aussi l’âme ???
    « Heureux les pauvres d’esprit, ils ne se posent pas de questions à la con ».

    Alors c’est quoi l’âme ?

    De l’énergie divine qui va, qui vient ?
    De l’énergie divine que nous avons en commun avec les animaux, comme nous l’avons avec les plantes et avec toute la matière dite inerte. Peut-être, est-ce aussi une même chose pour tout et tous ? Nous en tenons tous un bout et c’est la même énergie à laquelle nous sommes tous rattachés. Avons- nous une âme tous ensemble et chacun travaille à cette cause commune, certains pour la perdre, d’autres pour la sauver, ou bien l’âme n’existe pas ?

    Ou alors, ce n’est pas de l’énergie commune, c’est autre chose, plus rattachée à chaque entité. Propre à chacun. Et on en revient au point de départ.


  • Recette des aubergines à l’Imam Bayildi.

    Cette recette turque très célèbre est celle de « l’imam évanoui » (bayildi).
    La légende raconte que l’imam ayant demandé à sa femme de lui préparer une recette d’aubergines avec les provisions que ce dernier avait ramenés du marché, sa femme s’exécuta et lui prépara ce délicieux plat.
    A partir de là les versions divergent : l’imam se serait soit évanoui de bonheur, ou bien lorsque sa femme lui a annoncé la quantité d’huile qu’elle avait mis dans le plat… On ne le saura jamais.
    Toujours est-il qu’effectivement, il ne sert à rien de finasser avec l’huile d’olive dans cette recette. Il faut mettre ce qu’il faut et puis c’est tout… C’est vraiment délicieux !

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    Ingrédients pour 6 personnes :

    – huile d’olive
    – 3 aubergines
    – 3 tomates
    – 2 poivrons et non 1 comme sur la photo
    – 1 courgette (c’est facultatif, moi je la mets)
    – 1 oignon et 1 échalote
    – fleur de thym
    – 1/2 cuillerée à café de sucre
    – 1 piment « oiseau »
    – 3 gousses d’ail écrasées
    – sel, poivre
    – persil frais pour servir

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    Coupez les aubergines en deux (dans le sens de la longueur, bien sûr !) Et creusez-les légèrement avec une cuillère. Réservez la pulpe ôtée.

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    Faîtes chauffer un demi verre (5 cl) d’huile d’olive dans une cocote et faîtes « suer » les aubergines sur les deux cotés une dizaine de minutes.

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    Pendant ce temps pelez les poivrons. Couper en un en six lanières et l’autre en petits cubes.

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    Coupez en petits cubes tous les légumes y compris la pulpe d’aubergine qui a été ôtée, écrasez 2 gousses d’ail.

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    Dans une deuxième cocote faîtes revenir les lanières de poivron dans 3 cuillères d’huile d’olives, 5 minutes de chaque coté et les réserver.

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    Dans la même cocote, ajouter un peu d’huile d’olive si nécessaire et, faîtes revenir les légumes une dizaine de minutes.

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    Puis ajoutez les tomates, sel, poivre, le piment oiseau écrasé fin, le sucre, la fleur de thym et laissez mijoter encore une bonne dizaine de minutes en remuant de temps en temps pour éviter de cela n’accroche.

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    Farcissez les aubergines qui vous attendent dans le première cocote, mettez dessus les lanières de poivrons. Couvrez et laissez cuire à feu très, très doux une heure.

    C’est prêt. Parsemez une gousse d’ail hachée fin avec un peu de persil.


  • Bonjour chers visiteurs (euses)

    Je m’adresse à vous qui passez me lire régulièrement ou de temps en temps. Je ne vous connais pas, je ne sais pas qui vous êtes, ni si vous aimez ou pas ce que je mets en ligne. Alors, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire ou une opinion, que ce soit positif ou négatif, tous les avis sont constructifs et cela encourage le rédacteur. Il vous suffit de cliquer sur la touche « COMMENT » et écrire votre nom ou pseudo, adresse mail qui ne sera pas publiée et enfin votre commentaire.
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  • REFLEXION SUR L’ART CONTEMPORAIN

    Sans titre

    POUR EXISTER L’ART CONTEMPORAIN SE VEUT ELITISTE. POURQUOI ?

    D’abord parce qu’étant, pour le moins, d’une qualité variable, il a besoin, pour prospérer, d’en appeler à l’idée reçue que : « ce qui est inaccessible est nécessairement génial ». Comment vendrait-on des rectangles marron sur carrés gris, une pastèque sur un piédestal (Fiac 2009) ou un étendoir garni de vielles chaussettes (Carré d’Arts de Nîmes) et d’autres produits dont le minimalisme recouvre souvent la vacuité. On peut parler aussi quelques fois d’escroquerie de la part de l’artiste et de la bêtise de l’observateur. Et que dire du snobisme du spectateur qui, flatté d’en pressentir l’audace et le sens caché, rejette les sceptiques comme un troupeau de réactionnaires, de grincheux et d’imbéciles?

    Ensuite, parce qu’il est individualiste. Et comment ne pas l’être quand on considère qu’il suffit de s’exprimer pour être un artiste? L’art contemporain est le théâtre d’une étonnante inversion, au terme de laquelle il est plus facile d’être « artiste » que spectateur. L’académicien Jean Clair parlant de l’art plastique contemporain le qualifie d’ « un idiotisme exprimant les caprices infantiles d’un individu qui croit ne rien devoir à personne ». Je suis assez d’accord avec lui.

    Ce prétendu élitisme lui vient, paradoxalement, d’une démocratisation du « geste » artistique qui, se prenant au sérieux et remplaçant le talent par le seul courage de s’exprimer, dispense de tous efforts, à commencer par ceux de se rendre intelligible et créer du beau.

    Quand tout le monde croit pouvoir devenir artiste, l’art ne s’adresse plus à personne.

    Les spectateurs de l’art contemporain n’ont pas tort, à ce titre, de considérer qu’il n’y a pas un art contemporain, mais autant d’arts contemporains qu’il y a d’artistes. Le problème, c’est qu’à ce compte-là il n’y a plus d’art du tout. Tout le monde peut et, a le droit de faire des travaux dits « d’art plastique » c’est à la portée de tous et c’est bien. Mais de-là à se prendre pour un Artiste, il y a une marge. On peut être content de soi sans pour autant avoir créé une Œuvre d’Art. La modestie et l’esprit critique manque à l’art contemporain.

    Enfin, et c’est le plus grave, il se veut trop souvent conceptuel.

    Il sacrifie l’émotion au profit de la pensée. A la différence des beaux-arts classiques, l’art contemporain demande qu’on le démontre, qu’on l’explique. Une œuvre doit transmettre une émotion spontanément sans explication. Si il est nécessaire d’expliquer c’est qu’il manque le lien indispensable entre l’œuvre et celui qui la contemple.

    Les œuvres d’art contemporain sont aussi, des objets de « spéculation »: si c’est au prix du marché qu’elles doivent leur valeur, c’est parce qu’elles s’adressent à une prétendue intelligence, plus qu’à la sensibilité et qu’à la beauté.

    En conclusion.

    Je laisserai le dernier mot à l’académicien Jean Clair qui laisse quand même briller une petite lumière dans ses pages si pessimistes. Si peinture et sculpture partent à vau-l’eau, la musique et la danse tiennent bon, dit-il : «Il existe encore une musique sacrée : de jeunes compositeurs écrivent encore des messes, des requiem, des opéras métaphysiques. La danse non plus n’a jamais peut-être été aussi belle, fascinante, aérienne (…) On devine la raison : il y a dans ces disciplines – le mot reprend son sens – un métier, une maîtrise du corps longuement apprise, une technique singulière, année après année enseignée et transmise. Or il n’y a plus ni métier ni maîtrise en arts plastiques.»

    Il y a d’extraordinaires artistes «CONTEMPORAINS» et une multitude d’amateurs «COMPTANT POUR RIEN» Ne confondons pas.


  • Une voie Gallo-romaine passant entre St André d’Olérargues et St Marcel de Careiret

    CE N’EST PAS LA « VIA DOMICIA » !

    Ni une grande route pavée comme on imagine les voies romaines. Toutes n’étaient pas pavées, loin s’en faut. C’est resté encore aujourd’hui un chemin de terre, par endroit il est goudronné pour devenir un chemin vicinal. On qualifie aujourd’hui, cette voie, de Gallo-romaine mais cela a pu être un chemin de circulation gaulois à l’origine, ou plus vieux comme nous allons le voir.

    Le tracé de cette voie subsiste donc comme je l’ai laissé entendre. Elle est encore de nos jours fréquentée quotidiennement. Les personnes qui l’utilisent, devraient avoir une petite pensée pour ceux qui l’ont tracée et parcourue depuis près de deux mille ans et sans doute plus.

    Elle est caractérisée par un tracé relativement rectiligne et de visibilité dégagée. C’est une des caractéristiques de ces routes. Cela permettait de voir loin, ce qui évitait de faire une mauvaise rencontre par surprise au détour du chemin et, cela donnait le temps de trouver où se garer pour faciliter le croisement des chars et charrettes.
    Cette voie servait à relier les contrées d’Uzès à la vallée du Rhône vers Pont St Esprit et le confluent avec l’Ardèche notamment.

    Voie romaine 1

    Dans notre région, elle passe en dessous de l’actuel château des Opiats et du quartier de Malanieu, coupe la route D6 allant à St André d’Olérargues avant le col au niveau de Rieutord. A cet endroit une voie secondaire partait en direction de St André d’Olérargues, passait le col au-dessus de la route actuelle et redescendait vers le village. Ce chemin existe toujours. Et une voie descendait vers St Marcel de Careiret, celle-ci aussi existe toujours. La voie principale continuait en suivant la crête, légèrement en contre-bas, en direction du mas Sellier et de Christol (c’est l’actuelle route de Christol) pour rejoindre plus bas La Bégude ou elle se divisait en deux branches. Une voie allait vers Bagnols et l’autre vers Pont St Esprit via la Roque sur Cèze.

    Il est à remarquer sur la photo ci-après, au croisement de la voie et de l’actuelle D26, que les deux tronçons qui sont de part et d’autre de la route goudronnée étaient parfaitement dans le prolongement l’un de l’autre, ainsi que le chemin de St Marcel à St André d’Olérargues. Le carrefour de ces voies de circulation ce trouvait au niveau des boites à lettres actuelles du Cidex 6540 à Rieutord.
    Voie romaine 5

    On peut voir encore, au pied de Malanieu l’alignement des pierres de bordure servant à retenir les parties remblayées. Voir photo ci-après.

    Voie romaine 2

    On peut observer aussi les ornières que les chars et charrettes ont creusées dans le rocher calcaire affleurant sur ce chemin et témoignant du trafic.

    Voie romaine 3

    UNE PRESENCE PREHISTORIQUE.

    Cette route a la particularité d’être jalonnée de puits et de sources souvent pérennes comme par exemple celle qui alimente le lavoir après Rieutord ou celle captée vers les Opiats.

    Il faut aussi remarquer que cet itinéraire a dû être fréquenté très tôt comme en attestent les restes d’une industrie lithique que l’on peut trouver dans certains endroits de son parcours. Tant sur le plateau entre Rieutord et Sellier qu’au niveau de La Bégude. Voir les photos sur le site « PETITE HISTOIRE DU PASSE, DES LIEUX ET DES HABITANTS DE SAINT ANDRE D’OLERARGUES »

    On y trouve, entre autres, quelques pièces étant identifiées du faciès Moustérien, c’est-à-dire d’une période datée entre 30 000 à 400 000 ans (il y a de la marge !) par rapport à aujourd’hui. A cette époque, c’est l’œuvre de l’Homme de Neandertal. D’autres pièces plus récentes attestent d’une présence humaine il y a environ 10 000 ans (Homme de Cro-Magnon).

    ENSUITE IL Y EUT L’OCCUPATION GALLO-ROMAINE QUI A, SANS AUCUN DOUTE, SUCCEDE AUX CELTES

    Ainsi le long de cette voie, dans la zone géographique étudiée, il y a de part et d’autre, de nombreux vestiges de constructions : fragments de tegula et d’imbrex, de vases, de dolium etc.

    Voie romaine 4

    On trouve d’Ouest en Est, sur la crête, un premier site avant le château des Opiats, puis un site après le château, un autre site en face après « les grottes » et un site à Rieutord, puis un site côté gauche sur la crête au niveau du lavoir, et encore un site à droite cette fois au niveau du carrefour allant au Sarsol. Enfin, il y a la tombe à incinération de la Bégude que j’ai aussi décrit au chapitre III du site : « PETITE HISTOIRE DU PASSE, DES LIEUX ET DES HABITANTS DE SAINT ANDRE D’OLERARGUES » Cela fait beaucoup de choses et cela prouve que cette région a été habitée très tôt.

    LES FAMILLES SE DEVELOPPENT, S’INSTALLENT ET CONSTRUISENT.

    Nous avons vu qu’il y a de nombreux restes de villas gallo-romaines sur les crêtes hautes du village et alentours. Les premiers romains qui se sont installés ici, sont arrivés sans doute avec leur famille, femmes enfants, amis et esclaves, ils se sont intégrés pacifiquement (ou par la force…) aux quelques populations gauloises locales. Puis profitant de ces temps de paix les familles se sont agrandies. Ils ont défriché et mis en valeur les terres et au fil des décennies, ils ont multiplié leurs implantations et leurs constructions.

    Ces différentes observations et découvertes permettent de faire l’estimation des dates auxquelles des populations ont occupé ces terres.

    Je vais ajouter les quelques précisions ci-dessus, sur le site « PETITE HISTOIRE DU PASSE, DES LIEUX ET DES HABITANTS DE SAINT ANDRE D’OLERARGUES »


  • Plus de 500 ans et rien n’a changé

    Jean BOUCHET (1476-1557)

    Quand nous aurons bon temps

    Quand justiciers par équité
    Sans faveur procès jugeront,
    Quand en pure réalité
    Les avocats conseilleront,
    Quand procureurs ne mentiront,
    Et chacun sa foi tiendra,
    Quand pauvres gens ne plaideront,
    Alors le bon temps reviendra.

    Prince, quand les gens s’aimeront
    Je ne sais quand il adviendra
    Et que offenser Dieu douteront,
    Alors le bon temps reviendra

    Quand prêtres sans iniquité
    En l’Église Dieu serviront,
    Quand en spiritualité,
    Simonie plus ne feront,
    Quand bénéfices ils n’auront,
    Quand plus ne se déguiseront,
    Alors le bon temps reviendra.

    Prince, quand les gens s’aimeront
    Je ne sais quand il adviendra
    Et que offenser Dieu douteront,
    Alors le bon temps reviendra

    Quand ceux qui ont autorité
    Leurs sujets plus ne pilleront,
    Quand nobles, sans crudélité
    Et sans guerre, en paix viveront,
    Quand les marchands ne tromperont
    Et que le juste on soutiendra,
    Quand larrons au gibet iront,
    Alors le bon temps reviendra.

    Prince, quand les gens s’aimeront
    Je ne sais quand il adviendra
    Et que offenser Dieu douteront,
    Alors le bon temps reviendra.

    Un petit dernier pour aujourd’hui de Roger de COLLERYE (1470-1536) qui avait du mal à finir les fins de mois. Comme j’ai dit en titre : « Plus de 500 ans et rien n’a changé ».
    J’aime beaucoup la langue et l’orthographe du XV° siècle.

    Au pied du mur je me voy sans eschelle

    Au pied du mur je me voy sans eschelle,
    Plus je ne sçay de quel boys faire fleches,
    Faulte d’Argent m’en donne les empesches,
    Triste j’en suis, jà ne fault que le celle.

    Durant ce temps mon corps d’ennuy chancelle,
    Mes joues sont mesgres, palles et sèches,
    Au pied du mur je me voy sans eschelle,

    Si ayde n’ay du bon Dieu et de celle
    Devant lesquelz a deulx genoulx me fleches,
    De ma vie je ne donne troys pesches,
    Car de vertu j’ay moins qu’une estincelle
    Au pied du mur je me voy sans eschelle,


  • Dans la Famille des poisons je demande … La Maltodextrine

    Sans titre

    Après le merveilleux rôti de porc au lait … La Maltodextrine !
    C’est quoi ça ?

    Sur le plan chimique

    La maltodextrine est considérée comme un polysaccharide légèrement sucré, ou un amidon sucré.
    Elle peut provenir de n’importe quel amidon. Elle est généralement fabriquée à partir de riz, de maïs (sans doute transgénique) de blé ou de l’amidon de pomme de terre. Elle est produite par la cuisson de l’amidon qui est souvent considérée comme une hydrolyse de l’amidon. Le résultat final est une poudre blanche modérément sucrée. La maltodextrine désigne plus précisément une famille de produits mais pas un ingrédient unique. Elle est assimilée plus rapidement que le glucose. En fait, la maltodextrine est une courte chaîne de molécules de glucose liées.

    Qu’en pensent les américains, qui en sont gros consommateurs ?

    Tenant à garder l’anonymat, un docteur de l’Hôpital Chicago St-Jude note que les cas d’empoisonnement à la maltodextrine est en hausse dramatique.
    En 2006, plus de vingt-milles cas de cancer de l’estomac ont été liés à la consommation de maltodextrine selon le Heart America Health Association. Mais sous prétexte de risquer de causer des pertes financières de l’ordre de milliards de dollars aux compagnies américaines, l’étude est restée non publiée.
    En effet, la maltodextrine se retrouve notamment dans les tranches de fromage utilisées pour confectionner les hamburgers, dans de nombreuses boissons énergisantes pour sportifs amateurs de «gonflette», dans les confiseries et les pâtisseries industrielles.
    Consultez la liste des ingrédients sur ces produits, vous verrez par vous-même.

    McDonald’s, la chaîne numéro 1 au monde dans la restauration rapide, offre du fromage (avec maltodextrine, évidemment) dans presque tous leurs sandwichs. Il est devenu pratique courante d’offrir un supplément de fromage aux clients, mais pourquoi?

    De nombreuses études démontrent que la maltodextrine crée une dépendance, en effet des tests cliniques ont prouvé que la dépendance engendrée est similaire à celle de la nicotine.

    Dans de nombreux pays l’utilisation de la maltodextrine a été interdite, sauf dans les produits d’extermination et pesticides utilisées en agriculture à grande surface, pour quand en France?

    Est-ce que la maltodextrine est nocive pour la santé humaine?

    Eh bien, ce n’est pas une toxine comme le méthanol dans l’aspartame ou le chlore dans les édulcorants de table à base de sucralose. La maltodextrine est un additif transformé, et moins les éléments sont transformés dans nos aliments et boissons, meilleurs ils sont pour notre santé. La maltodextrine est généralement ajoutée à de nombreux produits avec d’autres ingrédients chimiques, comme les exhausteurs de goût, les colorants, et les conservateurs.

    Alors, où se trouve la maltodextrine ? Dans les préparations où il y a déjà le plus de produits chimiques. Ils sont dans les poudings instantanés, les produits de petits déjeuners instantanés, certains beurres d’arachide, jus emballés, et d’autres produits préemballés, bouillons en cubes, pâtisseries industrielles, boissons énergisantes etc. Les aliments hautement transformés contiennent généralement un tas d’autres produits chimiques inutiles à la consommation humaine, comme le mono glutamate de sodium, ce qui provoque une réaction indésirable chez de nombreuses personnes.

    La maltodextrine peut provenir de n’importe quel amidon, et aux États-Unis, cet amidon est généralement le riz, le maïs ou la pomme de terre. En Europe, il est communément utilisé le blé. Ceci est important pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque (intolérance au gluten), car la maltodextrine dérivée du blé peut contenir des traces de gluten.
    Il y a eu des rapports récents de réactions à la maladie cœliaque par la maltodextrine aux États-Unis, donc si vous avez besoin d’un régime sans gluten, évitez les aliments avec de la maltodextrine.

    Nous sommes naïfs si nous pensons que nous pouvons éviter l’exposition à la maltodextrine. Dans la plupart des cas, le danger pour la santé n’est pas pire qu’avec les autres additifs que l’on nous fait absorber malgré nous tels que : produits pharmaceutiques toxiques, huiles de palme, aspartame, sucralose, néotame, glutamate, colorants alimentaires chimiques, le sirop de maïs à haute teneur en fructose, les produits hydrogénés, etc. (nous aurons l’occasion de parler de toutes ces m …) Mais, si vous êtes diabétique ou avez la maladie cœliaque, éviter la, si possible.

    Choisissez vos poisons. La maltodextrine est au bas de la liste des toxines pour l’instant. Il suffit de lire les étiquettes, et de modifier la quantité de maltodextrine que vous consommez.

    Mais rassurez-vous il n’y a pas que les humains qui sont empoisonnés avec ces produits chimiques.

    Les animaux que nous consommons y ont droit aussi. Comme ça, si nous n’absorbons pas directement ces additifs, nous les retrouvons dans la chaine alimentaire.

    Un Exemple de publicité pour les éleveurs de PORCS industriels.

    « Les maltodextrines et sirops de glucose déshydratés GLUCIDEX®, apportent une forme d’énergie intermédiaire entre l’amidon et le glucose :
    • Leur digestibilité est supérieure à celle de l’amidon,
    • Leur assimilation est plus progressive que les sucres de type dextrose ou lactose.
    Les GLUCIDEX® 19, 21 et 29 sont les plus couramment retenues pour le porcelet, à des taux d’incorporation allant de 5 à 10%. »
    cochons

    Humains et cochons même combat!
    Et … Cochon qui s’en dédit !

    Réponse à certains commentaires de mes visiteurs.

    Il est évident que les renseignements que j’ai donnés ci dessus sont issus de recherches personnelles effectuées dans la littérature spécialisée et sur internet. Peut-être que le danger du produit est exagéré ou PEUT-ETRE PAS !

    Des pétitions ont circulé pour faire interdire ce produit. Dans certains pays il est interdit ou sa consommation y est très réglementée.

    Mais le plus important c’est le mode de vie que chacun choisi individuellement.

    N’oublions jamais que la maltodextrine est un produit de synthèse issue d’une hydrolyse de l’amidon. C’est donc un produit « chimico-agro-alimentaire » et non naturel au sens propre du mot.

    Soit on essaie de s’alimenter en privilégiant les produit NA-TU-RELS qui sont la base de l’alimentation humaine depuis des millénaires.
    Soit on s’en fout ! Et on est prêt à bouffer la merde que nous vendent les firmes multinationales pour enrichir leur actionnaires. Pourquoi avoir mis au point ce produit sinon pour faire du fric au final ?

    Et ne me dites pas que c’est pour le bien de l’humanité et que c’est pour permettre de nourrir tout le monde ! Les seuls qui s’engraissent ce sont les firmes agro-alimentaires !

    Il est certain que les produits fabriqués dans des cuves et cheminant dans des tuyauteries en inox 316L sont plus propres et aseptisés que par exemple un miel naturel élaboré par des abeilles dans une ruche en bois et récolté par un apiculteur qui a sans doute les mains sales ! Mais moi je préfère l’apiculteur ! En occitan le miel c’est « merdo d’abéio.

    Au final, l’important ce n’est pas de connaitre le degrés de dangerosité de ce produit, l’important c’est de l’éviter car il n’a rien à faire dans notre alimentation comme par exemple le glutamate, l’aspartame et autres …

    C’est un choix de vie. Libre à chacun, malheureusement, de rentrer et d’enrichir ce système. Pour ma part je suis contre d’où cet article avec lequel on peut ne pas être d’accord.
    _________________________________________________________________________

    Remarque importante pour mémoire :
    Je ne suis pas un médecin. Tout le contenu de cette rubrique d’information est un commentaire ou une opinion et est protégé en vertu des lois sur la liberté d’expression dans tout le monde civilisé. Les informations contenues dans ce document sont destinées à des fins éducatives seulement. Il n’est pas conçu comme un substitut pour le diagnostic, le traitement ou les conseils d’un professionnel agréé qualifié. Les faits présentés sur ce site sont offerts à titre d’information uniquement, ce ne sont pas des conseils médicaux, et en aucune façon on ne devrait considérer que je suis pratiquant en médecine. Un effort délibéré a été fait pour que les informations présentes soient à la fois exactes et véridiques. Cependant, je n’assume aucune responsabilité pour les éventuelles inexactitudes dans mon matériel de source, pas plus que je n’assume la responsabilité de la façon dont ce matériel est utilisé.


  • Roti de porc au lait

    Pour éviter le piège du rôti de porc tout sec, testez la cuisson au lait : voici le secret imparable pour une viande tendre et parfumée
    La cuisson de la viande dans du lait est très répandue dans le nord de l’Italie, où les cuisinières accommodent ainsi le rôti de veau ou de porc abondamment agrémenté d’herbes aromatiques. Ce procédé permet en effet d’obtenir une viande tendre et fondante accompagnée d’une sauce onctueuse et parfumée : le rêve de tous les cuisiniers et gourmets !

    Ingrédients pour 6 personnes :

    Il nous faut :
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    – 1 rôti de porc 1.5 à 2 kg
    – Un litre de lait (entier c’est mieux)
    – 6 échalotes en peau
    – 1 douzaine de gousses d’ail au mini
    – 1 branche de romarin
    – 1 branche de thym
    – Quelques feuilles de sauge du jardin et sauvage à grandes feuilles (salvia pratensis).
    – Huile d’olive
    – Moutarde
    – Sel et poivre

    Recette :

    Dans un saladier mélanger le lait et 3 bonnes cuillères à soupe de moutarde
    Dans une cocotte en fonte faites chauffer l’huile d’olive et saisissez-y le rôti de toutes parts, salez et poivrez.
    Ajouter les échalotes, l’ail des herbes aromatiques laissez cuire une minute.

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    Versez le lait moutardé et portez à ébullition. Baissez ensuite à feu doux, couvrez et laissez frémir pendant 1 heure à 1h et demie, en tournant le rôti à mi-cuisson.

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    Une fois le rôti cuit, retirez-le du lait. La sauce a coagulé et formé des sortes de grumeaux pas très appétissants, mais ne la jetez surtout pas.

    Enlever les branches des herbes aromatiques.

    Sortir le rôti, les aulx et les échalotes, les réserver.

    Eplucher les gousses d’ail en pressant dessus et ajouter cette pulpe au lait. Passez le tout au mixeur puis remettez la sauce dans la cocotte avec la viande et les échalotes, faites-la un peu réduire sans couvercle pour l’épaissir à feu moyen, en remuant sans cesse. Une merveille de saveurs et d’onctuosité !

    Ce rôti de porc au lait peut aussi se servir froid : une fois cuit, essuyez-le avec du papier absorbant, enroulez-le bien serré dans du film alimentaire et réservez-le au frais pendant au moins 8 heures avant de le déguster.


  • Sur l’histoire de nos villages

    Je veux rendre ici hommage aux travaux de deux passionnés de l’histoire de leur village respectif. Il s’agit de Monique Frach-Descazaux pour la Roque sur Cèze et Paul Planté pour St Marcel de Careiret.
    Je ne connais pas personnellement ces deux auteurs mais j’ai lu avec intérêt les ouvrages qu’ils ont pu publier. Les résultats de leurs recherches ont souvent recoupé et validé les miens.
    Je conseille la lecture de ces livres à tous ceux qui sont intéressés par l’histoire de nos villages.

    MONIQUE FRACH DESCAZAUX

    001

    Elle nous conte l’histoire de la Roque sur Cèze au XVIII° siècle. Elle a eu accès à un lot de documents découverts en 2002, concernant ce village. Ces documents ajoutés à ses archives personnelles et aux archives municipales et départementales lui ont permis de reconstituer la vie du village de 1703 à 1801.
    Dans ma monographie mise en ligne « PETITE HISTOIRE DU PASSE, DES LIEUX ET DES HABITANTS DE SAINT ANDRE D’OLERARGUES », j’ai souvent croisé la route de la branche de la famille Frach qui vivaient sur la commune de St André d’Olérargues au XVII° et XVIII° siècle et qui ont activement participé à cette histoire.

    PAUL PLANTE

    002

    L’auteur nous conte l’Histoire de St Marcel de Careiret de ses origines à nos jours. C’est l’histoire des pierres et des habitants qui les ont assemblées. J’ai bien entendu cité aussi St Marcel de Careiret dans ma monographie. L’histoire de nos deux villages était très proche et quelques fois commune.

    Paul Planté nous fait mieux connaître et comprendre la vie des habitants de cette commune allant de l’époque paléochrétienne à nos jours.


  • La Femme est-elle un Homme comme les autres ?

    Concile

    Cette question, mesdames, peut sembler débile, voire misogyne. Que nenni, c’est tout au plus légèrement anticlérical, car ce n’est pas moi, pauvre pécheur, c’est le clergé chrétien en l’an 585 qui a soulevé la question.

    Il y a eu un débat au deuxième concile de Mâcon en l’an 585 ou un évêque a dit : « mulierem non posse dici hominem » c’est-à-dire : une femme ne peut pas être appelée homme.

    Ça a été ensuite retraduit par « une femme ne peut être appelée Homme (être humain) », d’où la confusion.

    LE PROBLEME EST DE SAVOIR COMMENT ON COMPREND LE TERME HOMO, HOMME.

    Je m’explique.

    Car le même problème existe toujours : homme désigne à la fois un genre (une femme n’est donc pas un homme) mais aussi une espèce (et là une femme est un Homme).
    Désolé mesdames, la dialectique est « quelques fois » machiste. J’en entends plus d’une dire «toujours». Oui je le concède, c’est «souvent». Le masculin l’emporte sur le féminin …etc.

    La question a donc été re-débattue au concile de Trente en 1535, après avoir réfléchi pendant 950 ans ! Et là les bons pères de l’église ont conclu à une erreur de traduction, et on dit que la femme a toujours été un « Humain » et donc avait une âme. Ouf ! Vous l’avez échappé belle !
    (Voté à une ou trois petites voix près, suivant les sources.) Quand même !

    MAIS TOUT N’EST PAS SI SIMPLE.

    Cela dit, il ne faut pas croire que tout est si évident : si les Hommes ont une âme, on ne parle que des Hommes blancs!
    Les hommes de couleurs n’en auront une qu’au XIXème siècle seulement… Ce qui arrangeait bien tout le monde pour les massacres (Indiens d’Amerique du Nord et du Sud) et les réduire en esclavage (Afrique, Amérique du Sud) mais aussi pour la colonisation. Voir pour mémoire «La controverse de Valladolid» de 1550.
    Car ceux qui n’ont pas d’âme ne sont pas des Hommes mais peu ou prou des animaux et donc exploitables, échangeables, vendables …

    CE N’ETAIT PAS GAGNE POUR AUTANT POUR LES FEMMES !

    Calvin (1509-1554) appelait les femmes « les chiennes chaudes » ce qui n’avait rien d’humain. (Le moins humain des deux n’est pas celui qu’on pense).

    En 1676, un pasteur luthérien de la région de Francfort, farouche misogyne, Johannes Leyser, publie un ouvrage intitulé « Le triomphe de la polygamie », où il reprend l’idée que les pères conciliaires de Mâcon auraient bel et bien mis en doute l’appartenance des femmes à l’humanité.

    En 1697, Pierre Bayle, le grand érudit calviniste français établi en Hollande, se fait complaisamment l’écho de publications allant dans le même sens dans son « Dictionnaire historique et critique ». Et précise pour bien enfoncer son clou : « Ce que je trouve de plus étrange est de voir que dans un Concile on ait gravement mis en question si les femmes étaient une créature humaine, & qu’on n’ait décidé l’affirmative qu’après un long examen.»

    En 1766, sous le titre « Paradoxe sur les femmes où l’on voit qu’elles ne sont pas de l’espèce humaine », par Charles Clapiès, docteur en médecine il refuse de croire que les femmes ont une âme.

    MAIS, C’ETAIT TROP TARD, L’EGLISE AVAIT TRANCHE !

    Dogmatiquement la question est donc tranchée définitivement depuis 1535 après beaucoup de débats : la femme est bien un Homme, elle a une âme, le second concile de Mâcon a lancé le débat pour rien.
    Tout ça pour ça.

    Ceci était une entrée en matière, dans une prochaine rubrique des Pensées de mon jardin, je poserai la question : « C’est quoi l’âme ». Aïe, aïe, aïe … Ça promet !


  • Ballade des seigneurs du temps jadis

    Villon

    Encore un « petit Villon » dans cette catégorie. Après, promis je n’y reviendrai pas tout de suite.
    Désolé, j’aime bien la poésie de Villon.

    Donc, vous vous souvenez de la Ballade des Dames du temps jadis :

    « Dites-moi où, n’en quel pays,
    Est Flora la belle Romaine,
    Archipiades, né Thaïs,
    Qui fut sa cousine germaine,( … ) » etc.

    Vous pouvez réécouter BRASSENS chanter cette ballade sur ce lien : « Ballade des Dames du temps jadis »

    Mais …. connaissez-vous « La Ballade des Seigneurs du temps jadis » ?
    Il existe une très belle version mise en musique par François Lancelot et interprété par l’excellent Marc Ogeret, spécialiste des chants révolutionnaires, anars, et communards entre autres. Je vous encourage à faire une petite recherche sur YouTube et écouter.

    Voici un lien pour La Ballade des Seigneurs du temps jadis qui, d’ailleurs donne accès à un site de poésies chantées très intéressant : « Ballade des Seigneurs du temps jadis »

    Qui plus, où est li tiers Calixte,
    
Dernier décédé de ce nom,
    
Qui quatre ans tint le papaliste,
    
Alphonse le roi d’Aragon,
    
Le gracieux duc de Bourbon,
    
Et Artus le duc de Bretagne,
    
Et Charles septième le bon ?
    
Mais où est le preux Charlemagne ?

    

Semblablement, le roi scotiste
    
Qui demi face ot, ce dit-on,
    
Vermeille comme une émastiste
    
Depuis le front jusqu’au menton,
    
Le roi de Chypre de renom,
    
Hélas ! et le bon roi d’Espagne
    
Duquel je ne sais pas le nom ?
    
Mais où est le preux Charlemagne ?

    

D’en plus parler je me désiste ;
    
Ce n’est que toute abusion.
    
Il n’est qui contre mort résiste
    
Ne qui treuve provision.
    
Encor fais une question :
    
Lancelot le roi de Behaygne,
    
Où est-il ? où est son tayon ?
    
Mais où est le preux Charlemagne ?

    

Où est Claquin, le bon Breton ?
    
Où le comte Dauphin d’Auvergne,
    
Et le bon feu duc d’Alençon ?
    
Mais où est le preux Charlemagne ?


  • Dans la famille « POISON » je demande le GLUTAMATE.

    Glutamate

    Le glutamate est un additif alimentaire très populaire qui présente divers dangers sur des personnes hypersensibles à cette substance.

    Le glutamate monosodique (couramment appelé glutamate) est l’un des additifs alimentaires (code E 621) les plus utilisés dans l’industrie agro-alimentaire (1 500 000 tonnes par an) et dans la cuisine asiatique (qui utilise 80% de la production mondiale de cet additif), notamment parce qu’il est peu coûteux et efficace pour renforcer le goût.

    Le glutamate est un stimulateur chimique extrêmement puissant. L’industrie agro-alimentaire n’a pas trouvé de remplaçant à cet additif et les experts doutent qu’elle puisse en trouver à moyen terme. Le GMS est utilisé par l’industrie, dans de nombreux types de nourriture, depuis qu’il a été inventé au Japon en 1908.

    Chimiquement parlant, le glutamate monosodique est le sel sodium de l’acide glutamique (l’un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de « glutamate de monosodium ».

    Pourquoi le glutamate est utilisé dans les nourritures ?

    Le GMS est principalement utilisé dans le monde en tant qu’exhausteur de goût. Comme nous l’avons dit plus haut, il s’agit d’une substance qui est ajoutée à un produit alimentaire pour compléter ou améliorer (dans le sens de renforcer) son goût ou arôme original, sans modifier le goût de ce produit alimentaire.
    De l’aveu même des industriels de l’alimentation :

    « Parce que son emploi est devenu une « nécessité commerciale » car il permet de rendre les consommateurs dépendants des aliments qui en contiennent. Les consommateurs choisissent donc leurs produits plutôt que ceux des concurrents, et mangent ainsi davantage que si le Glutamate monosodique n’avait pas été ajouté » !

    Où trouve-t-on le Glutamate monosodique (GMS) ?

    Il est plus simple de dire : DANS PRESQUE TOUT !!

    Les produits qui en contiennent le plus :

    • les chips,
    • les soupes en sachets,
    • les bâtonnets de crabes (surimi),
    • certaines charcuteries,
    • presque tous les bouillons en cubes (même « BIO » !!),
    • certains mélanges d’épices,
    • de très nombreux plats préparés (dont les risottos),
    • des centaines de desserts, bonbons et autres gourmandises pour enfant,
    • les produits dits de « régime » (où l’on trouve parfois le GMS et l’Aspartame dans le même produit !!),
    • de nombreux produits au soja,
    • etc.

    Les aliments qui en cachent souvent :

    • protéines de soja ou de blé,
    • sirop de mais,
    • acide citrique ou concentré,
    • épices,
    • arômes artificiels ou naturels,
    • arômes naturels de poulet, de bœuf ou de porc,
    • arôme « fumé »,
    • « maltodextrine »,
    • sauce au soja,
    • arôme de caramel.

    Ceux qui en cachent parfois :

    • protéines de lait, d’avoine ou de riz,
    • carraghénane (algue gélifiante),
    • isolat de protéines de blé ou de soja,
    • sauce au soja,
    • extrait de malt,
    • concentré de protéines.

    Remarque importante :

    Hélas, on trouve également du glutamate dans certains suppléments de vitamines, dans les capsules de médicaments (on trouve bien des sels de mercure dans les … vaccins !) et les compléments alimentaires contenant de la gélatine !

    Les autres nom du Glutamate monosodique (GMS) ?

    • GMS,
    • natrum glutamate,
    • gélatine,
    • protéines ou huiles végétales hydrogénées,
    • certaines huiles de mais,
    • extrait de levure
    • levure ajoutée,
    • Assaisonnement (lorsqu’il n’est pas défini),
    • « Arôme » Naturel,
    • Attendrisseur Naturel de Viande.

    et en anglais :

    • MSG
    • Accent
    • Natural Meat Tenderizer
    • Ajinomoto (nom de marque japonais de l’Umami)

    Dangers potentiels du glutamate de monosodium

    Selon certains experts (notamment le docteur Russell Blaylock), le glutamate monosodique est une excitotoxine, terme désignant une substance chimique qui excite vos neurones (cellules du cerveau) et qui peut provoquer la mort de ces neurones. Ces experts suggèrent que les excitotoxines comme le GMS peuvent aggraver de nombreux troubles neurologiques tels que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
    Pour ces experts, les dangers provoqués par le glutamate et d’autres excitotoxines peuvent inclure : attaques, endommagement des neurones, allergies, rougeurs, crises d’asthme, migraine, tumeurs cérébrales.

    D’autres personnes sensibles au glutamate de monosodium (environ 1 sur 5 000 dans le monde) ont rapporté d’autres dangers de cette substance :

    • Sensations de brûlure dans le dos, le cou, la poitrine, la bouche,
    • Engourdissement dans les mêmes régions du corps,
    • Paralysie,
    • Bronchospasme (difficulté à respirer) chez les personnes asthmatiques qui souffrent d’intolérance au GMS, incapacité à respirer, manque de souffle,

    • Enflure,
    • Transpiration excessive,
    • Picotements ou chaleur au visage, aux mains, au dos,
    • Nausées,
    • Faiblesse,
    • Contraction faciale,
    • Accélération du rythme cardiaque,
    • Douleurs à la poitrine,
    • Crises d’asthme,
    • Somnolence,
    • Envies de manger des nourritures malsaines.

    Une étude américaine réalisée sur des rats de laboratoire a trouvé que le GMS augmente leur risque d’obésité. Les jeunes rats nourris aux aliments contenant du GMS ont vu tripler la quantité d’insuline produite par leur pancréas, ce qui provoque leur obésité. Certains experts se posent la question de savoir si le glutamate monosodique peut produire le même effet négatif sur les humains, contribuant par là au problème d’obésité dans le monde entier.

    Alors bon appétit à tous !

    Fuyez les aliments « industriels », avec ou sans glutamate, avec ou sans additif alimentaire !
    Mangez naturel (et même bio) et équilibré.
    C’est le seul moyen d’éviter la toxicité engendrée par les aliments industriels modernes.
    Et surtout mangez varié pour éviter des carences éventuelles !

    Et je ne suis pas plus fort que les autres … nous venons d’acheter, pas plus tard que ce matin, une brique de soupe gourmande Liebig « Fondue de poireaux aux St Jacques » l’emballage précise en caractères gras « sans colorant et sans conservateur » Super ! Et en lisant la composition je vois entre autres : Glutamate !

    Allez, portez-vous bien !

    La prochaine fois je vous parlerai de la « maltodextrine » …

    Voir la page « A propos de ce blog » Remarque importante.


  • Des nouvelles de Aura Cabana

    AuraCabana

    Et pendant ce temps, AURA CABANA continue à monter à La Fumade de St André d’OLérargues.

    Adresse : La Fumade 30330 St ANDRE d’OLERARGUES téléphone : 04 66 82 62 75

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    La cabane vue par l’autre coté avec l’escalier d’accès.
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    Les finitions avancent peu à peu, voici la charpente et le lambris ils devraient finir la toiture cette semaine.
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  • Tripes de coquilles Saint Jacques

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    C’est la saison des impôts et c’est bientôt la saison des coquilles St Jacques.
    Le seul rapport entre les deux c’est que s’il vous reste un peu d’argent achetez vos coquilles fraiches c’est vraiment meilleur.

    On a l’habitude de ne manger que la noix et le corail et jeter la barde qui entoure la noix. Quelle erreur ! (surtout en ces périodes d’austérité)

    Si c’est le poissonnier qui prépare vos coquilles demandez-lui de vous garder les bardes et éventuellement de vous donner celles que les clients précédents lui ont laissées.
    Si c’est vous, prélever noix et corail avec une cuillère large et cuisinez les à votre goût (attention de ne pas trop les cuire, c’est délicieux cru, j’en parlerai une autre fois)
    Récupérez les barbes.
    Tripes de St Jacques

    INGREDIENTS POUR 4 PERSONNES

    Les bardes de 24 coquilles Saint-Jacques.
    100 gr de gros sel
    6 échalotes
    1 oignon
    1 carotte
    1 bonne tomate du jardin pelée
    2 gousses d’ail
    1 branche de céleri
    30 g de beurre doux ou 3 cuillères à soupe d’huile d’olive (suivant vos origines nord ou sud !)
    25 cl de vin blanc sec
    4 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
    1 bouquet garni (thym, laurier, morceau de poireau, queue de persil, le tout ficelé)
    Sel
    Piment d’Espelette (ou d’ailleurs, ça fait bien dans une recette, de mettre «piment d’Espelette»

    Frotter énergiquement les bardes de Saint-Jacques avec le gros sel.
    Lavez plusieurs fois à grande eau les bardes pour retirer tout le sable, essorez-les bien.
    Épluchez les échalotes, l’oignon, la carotte, le céleri, la tomate et les gousses d’ail.
    Taillez le tout en petits morceaux.

    Dans une cocotte, faites revenir dans le beurre ou l’huile, sur feu vif, les bardes pendants 4 mn, égoutter et réserver le jus. Dans la même cocotte faire revenir tous les légumes, jusqu’à légère coloration, rajouter beurre ou huile si nécessaire. Déglacer avec le vinaigre.
    Ajoutez les bardes de Saint-Jacques. Laissez réduire de moitié.
    Versez dessus le vin blanc.
    Ajoutez le bouquet garni, le piment d’Espelette et laissez mijoter sur feu très doux environ 1.5 heures à couvert. Rectifiez l’assaisonnement.

    Servez ce plat tout simplement avec un excellent riz basmati ou des pommes de terre en robe des champs.

    A déguster avec un bon vin blanc sec.


  • Katiba de Jean Christophe RUFIN

    Katiba

    Je vais vous parler d’un roman qui a déjà deux ou trois ans. Je ne suis jamais à l’affut des nouveautés, un livre il faut le laisser vivre un peu pour en parler. Un peu comme un nouveau logiciel informatique, il faut leur laisser le temps d’éliminer leurs bugs …

    Plus encore qu’un roman d’espionnage et d’amour, Katiba est un document très intéressant expliquant le fonctionnement des cellules terroristes intégristes, de la nébuleuse al Qaida, et surtout concernant cette immense zone désertique comprise entre la Mauritanie, l’Algérie, le Niger et le Soudan, propre à tous les trafics.

    Ce roman rappelle également que le terrorisme islamiste est le propre de mouvements indépendants des états et que l’état Algérien, en l’occurrence, et ses services secrets luttent fermement contre l’islamisme…

    Jean-Christophe Rufin a participé alors à de nombreuses missions humanitaires en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe de l’Est. Parallèlement, il mène une brillante carrière de diplomate, comme attaché culturel au Brésil ou en tant qu’ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie de 2007 à 2010.
    Lauréat du prix Quatre Goncourt pour Rouge Brésil. Il devient le plus jeune membre de l’Académie française, élu au siège d’Henri Troyat.

    Le sujet de Katiba est toujours d’actualité.

    Quatre touristes occidentaux sont assassinés dans le Sahara. L’attaque est signée al-Qaïda au Maghreb islamique, une organisation terroriste implantée dans les anciennes zones d’influence française d’Afrique de l’Ouest. Tout laisse à penser qu’elle veut aller beaucoup plus loin et rêve de frapper la France au cœur. L’événement est présenté par les médias comme un fait divers tragique mais il met en alerte les services de renseignements, de Washington aux Émirats, d’Alger à Paris. Au centre de leurs jeux complexes, Jasmine. Jeune fonctionnaire du Quai d’Orsay apparemment sans histoire, elle émerge peu à peu comme la pièce maîtresse d’une opération d’envergure inédite. Quels liens cette Française à l’élégance stricte entretient-elle avec le monde musulman ? Quelle secrète influence pèse sur elle depuis la disparition de son mari, consul de France en Mauritanie ? C’est en démêlant les fils les plus intimes de sa vie que la vérité se fera jour et que le suspense, haletant, trouvera son dénouement. Complice, victime ou agent double, Jasmine incarne le mélange de répulsion et de fascination que le fondamentalisme religieux exerce inconsciemment sur chacun de nous.


  • Le cri est une fessée collective

    Sans titre

    Tout le monde est contre la fessée, bien sûr. Je parle ici de la fessée administrée aux enfants pénibles par des parents qui craquent. Je ne parle pas du jeu sexuel entre adultes consentants, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Et que je n’en entende pas un dire dommage !

    Soyons sérieux, revenons à mon propos. La simple tape sur la fesse du gamin a été remplacée par le cri. L’avantage de la tape c’est qu’elle était ciblée. Celui qui était censé la mériter la recevait et lui seul. C’est une atteinte physique sur la peau du coupable qui en devient alors la victime. Donc c’est très bien tout le monde est contre, exceptées quelques brutes rétrogrades, honte à eux.

    Dans la panoplie des châtiments à infliger aux humains, il y a donc les coups ensuite la lumière éblouissante comme cela se pratique par certaines polices : le présumé coupable est sous la lampe, là l’agression est visuelle. On peut aussi faire sentir ou manger des choses horribles pour agresser ces sens. Et puis il y a le bruit, on agresse l’ouïe du condamné.

    C’est ce dernier châtiment corporel que bon nombre de parents ont choisi pour remplacer l’ancestrale et désuète fessée. C’est la punition la plus simple à mettre en œuvre, le bourreau a tous les outils avec lui (exceptés les muets, les pauvres). Les parents crient sur leur progéniture, les parents gueulent !
    L’avantage qu’avait la fessée c’est que seul celui ou celle qui était censé la mériter en «profitait». Avec le cri tout l’entourage a droit à l’agression. Les autres enfants qui eux étaient sages, le conjoint et même les grands parents s’ils sont présents !

    La tape sur les fesses est ciblée le cri est pour tous, tout le monde en prend plein les oreilles alors qu’un seul était censé le mériter. Cela énerve tout le monde, les plus calmes craquent et le tortionnaire, égoïstement crie plus fort ! C’est comme si, en ces temps lointains où la fessée avait cours, on avait mis une baffe à toutes les personnes présentes. Je hais les punitions collectives car même les innocents en sont victimes.

    Je crains aussi pour les crieurs, qu’à terme, ils se trouvent malgré eux isolés.







  • DE LA MUSIQUE AU FOND DES BOIS

    Pour la deuxième année consécutive, le Bois de Cuègne a été animé par une joyeuse bande de promeneurs venus pique-niquer dans l’ambiance musicale des artistes de l’école de musique. Les grands cèdres centenaires en frémissaient de bonheur, eux qui sont plus habitués au bruit des tronçonneuses des forestiers ou aux cors et cris des chasseurs de sangliers.

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    L’association des élèves, parents d’élèves et amis, musiciens ou non, de l’école de musique intercommunale « La Cuègne » organisait donc ce dimanche 22 Septembre une randonnée pique-nique musicale, ainsi vers 10h30, partaient simultanément de St André d’Olérargues, de St Marcel de Careiret et de Verfeuil des groupes de randonneurs sur des itinéraires convergents vers le point de RDV prévu vers midi, sous les grands cèdres dans le bois de Cuègne. Chacun, porteur de son sac de piquenique, à pied, à VTT ou à cheval, a suivi les parcours, tantôt sous le soleil, tantôt sous les ombrages du sous-bois, le long des sentiers de cette très belle foret.

    La buvette et les musiciens étaient en place et c’est ainsi que ce spectacle improvisé a commencé sous la direction d’Anne, Anita et François nos talentueux professeurs.

    SAMSUNG DIGITAL CAMERA

    Vous remarquerez au centre Anita sur son improbable « Melodica Vélo » ou encore à droite de « contrebassiste poubelle » dont j’ai oublié le nom, qu’il m’en excuse.

    Et voici un petit échantillon vidéo du résultat SDC10069

    Ou encore SDC10085

    Et comme nous n’avons peur de rien, un petit bout du Boléro de Ravel.
    SDC10086

    Un grand merci à tous les participants, aux professeurs et aux chasseurs pour leur discrétion (celle des chasseurs..).






  • PASSE HISTORIQUE DU VILLAGE

    Dans les archives de Saint André d’Olérargues que j’ai numérisées il y a notamment les délibérations des conseils paroissiaux depuis 1666. Ces documents concernent surtout la répartition des taxes dues par les habitants possédant des biens taillables. Quelques fois il y a d’autres sujets traités qui concernent la vie du village.

    J’aimerai compléter le site saint-andre-d-olerargues.com pour y ajouter ce que ces documents nous apprennent indépendamment du montant des taxes.

    Oui ! Mais voilà … Il y a des documents très bien écrits, d’une belle écriture, mais la majorité, quoiqu’écrits en français sont difficilement déchiffrables, l’écriture à la plume d’oie, c’est quand même pas génial ! De plus beaucoup de mots sont écrits en abrégé.

    Un exemple :
    1- Page de Garde

    Ce que j’y lis :

    « Livre des Délibérations des assemblées du lieu de St André d’Oleilargues dans lequel est enregistré une déclaration des (… ?) du septième septembre mil six cent soixante six par laquelle est dit que tous les contribuables aux taxes payées vu leurs (…?) »

    Et après je n’y arrive plus.

    SI DES VISITEURS DE CE BLOG SONT INTERESSES POUR M’AIDER A DECHIFFRER (bénévolement) CES MANUSCRITS JE LES EN REMERCIE D’AVANCE.

    Voici les autres pages de ce petit exemple :

    Page 2

    Page 3

    Page 3-1

    Alors, qui aura la patience, le courage et la compétence pour cet exercice ? J’ai plus d’une centaine de pages comme celles-ci.

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  • Aura Cabana – Cabane d’hôte avec spa

    AuraCabana

    Le Domaine Algal se diversifie et vous propose de suivre la construction de sa cabane d’hôte perchée à 6 m de haut dans les arbres.

    Adresse : La Fumade 30330 St ANDRE d’OLERARGUES téléphone : 04 66 82 62 75

    Localisation de « Aura Cabana », cliquez ici.

    AuraCabana1
    Ca commence à prendre forme.

    AuraCabana4
    Ca y est les murs et une partie de la charpente sont posés. Manque le bardage, la toiture et l’escalier… et le SPA.

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    Vue de l’intérieur en cours de montage.

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    Une petite vue de là-haut…


  • Monsanto. Restons vigilants si nous le pouvons encore !

    Monsanto1
    « Contrôlez la nourriture et vous contrôlerez le peuple »

    Le 18 juillet 2013, le groupe Monsanto annonçait qu’il abandonnait toutes ses demandes d’autorisation de culture d’OGM dans l’Union européenne, à l’exception du maïs MON 810, cultivé principalement en Espagne et au Portugal. Dans un communiqué de presse, le groupe annonce que « l’entreprise va concentrer tout son effort d’une part aux autorisations d’importation de cultures biotechnologiques dans l’Union européenne, et d’autre part à la croissance de ses activités de semences conventionnelles dans cette région ».

    L’annulation des demandes concerne une betterave à sucre, trois semences de maïs et une de soja. Bien que seul le maïs MON 810 reste en culture en Europe, il ne faut pas pour autant s’attendre à voir disparaître les OGM du marché européen. L’importation des OGM est un marché lucratif sur le Vieux Continent, car celui-ci ne produit pas assez de légumineuses pour le bétail. Le groupe Monsanto se bat toujours pour obtenir un maximum d’autorisations d’importation d’OGM, et ce notamment pour satisfaire la demande en protéines végétales pour les troupeaux.

    Attention !!!

    Par ailleurs, dans son communiqué, le groupe Monsanto annonce qu’il compte renforcer pour la prochaine décennie le développement des « semences conventionnelles au niveau de l’amélioration génétique et de la production des semences ». Il annonce de plus que l’investissement industriel sera de l’ordre de 300 millions de dollars. L’opinion publique en Europe est majoritairement contre le développement des cultures OGM, ainsi le groupe n’a d’autres choix que de diversifier son influence sur le continent.

    Nos élus et élites sont complices.
    Ch L
    Et maintenant Patronne du FMI !!! … et grâce à qui ?

    Et pendant ce temps-là :

    Aux Etats unis : Monsanto fait payer des amendes aux agriculteurs bios!!!

    Le jugement est tombé, le géant de la biochimie Monsanto conserve le droit de poursuivre en justice les agriculteurs biologiques dont la production a été malencontreusement contaminée par les OGM sorti de ses laboratoires.
    Monsanto

    C’est un paradoxe qui soulève l’indignation et l’incompréhension au sein de la population américaine. Monsanto, qui détient le fameux brevet pour l’herbicide Roundup et pour les semences génétiquement modifiées capables de résister à ce même désherbant, conserve le droit de poursuivre en justice n’importe quel agriculteur dont la production de blé contiendrait plus d’1% d’OGM.

    Belle ironie, sachant que ce sont les organismes génétiquement modifiés eux-mêmes qui contaminent les productions biologiques avoisinantes. Comme si cela ne suffisait pas de rendre les productions de ces agriculteurs invendables car non conformes aux exigences de l’agriculture biologique, Monsanto compte aussi s’enrichir sur la contamination dont elle est à l’origine.

    Lundi, la cour d’appel fédérale des Etats-Unis a débouté le groupe d’une cinquantaine d’agriculteurs bio alliés dans une bataille juridique qui semble pencher en faveur du géant de la biochimie. Les juges américains ont statué en s’appuyant sur l’engagement pris par la société sur son site web, où elle explique en quelques lignes qu’une action en justice serait engagée uniquement dans le cas où plus d’1% de la production des agriculteurs biologiques contiendrait des OGM.

    Aucune raison de s’inquiéter donc, si Monsanto a promis. Là en est bien la preuve, entre 1997 et 2010, la société a déposé 144 plaintes pour violation de brevet. Reste à savoir que la contamination par les OGM est parfaitement accidentelle, et que les agriculteurs n’ont pas forcément conscience que leur production est atteinte.

    Leur crainte de voir les avocats de Monsanto les traîner en justice pour violation de brevet est donc bel et bien fondée, mais la justice américaine continue à faire l’autruche. Alors qui est à blâmer pour cette mascarade ? Certains pointent du doigt le lobby Monsanto, qui a maintes fois réussi à rallier juges et politiciens à ses côtés.

    Dernier exemple en date, le « Monsanto Protection Act », ratifié fin mars, qui empêche la justice américaine de suspendre la vente ou la culture d’OGM, malgré la remise en cause de leur homologation.

    Voir la page « A propos de ce blog » Remarque importante.


  • Aspartame. Mettez Monsanto dans votre assiette.

    aspartame

    D’après l’article de Anne-Laure Grillo*

    Cela fait déjà plusieurs années que l’aspartame a conquis plus de 90 pays. L’utilisation de l’aspartame dans ces pays est une utilisation de masse :
    • produits pharmaceutiques
    • nourriture solide
    • boissons
    • Etc…

    Rappelons que l’aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du sucre, sans les calories de celui-ci.
    Le laboratoire Searle aux Etats-Unis a mis l’aspartame sur le marché Américain en 1974. Après plusieurs études sur les animaux et de nombreux résultats peu concluants, l’aspartame a été retirée du marché américain par la FDA (Food and Drug Administration) en 1975 et ce pour plusieurs années.

    La compagnie Monsanto joue un rôle très important dans la commercialisation de l’aspartame aujourd’hui. Son acquisition du laboratoire Searle et la séparation de celui-ci avec la NutraSweet en deux filiales (opération qui rapporta dans les 12 millions de dollars à l’ancien PDG de Searle, Donald Rumsfeld) fût un grand pas dans le développement des ventes et de la commercialisation du produit.

    Tout ceci se passa en 1985, inutile de vous dire qu’à partir de là, l’aspartame s’est retrouvée sur toutes les tables et encore mieux dans tous les produits pharmaceutiques et approuvée par l’OMS.

    Les effets de l’aspartame sur l’organisme humain :

    Pour commencer, l’aspartame est composée de deux acides aminés, dont un qui est un dérivé du méthanol. Il a été découvert récemment qu’il pouvait favoriser l’obésité, le cancer du cerveau, provoquer des naissances prématurées, la sclérose en plaque, voire des décès pour les cas les plus graves.
    Il est évident qu’en consommant de l’aspartame, le cerveau l’identifie comme du sucre, ce qui libère de l’insuline dans le sang mais sans apport de glucose, ce qui trompe l’organisme sur la sensation de faim.
    Plus on mange de sucre, plus le corps s’habitue à en consommer, plus il y a de demande, ce qui est valable pour toute habitude alimentaire, que ce soit le sucre, le sel, les graisses, l’alcool, les sodas… Tout est une question d’habitudes.

    Quelques-uns des 92 effets secondaires

    Voyons quelques-uns des 92 symptômes : maux de tête, insomnies, fatigue chronique, cernes grises sous les yeux, baisse et troubles de la vue, réactions cutanées plus ou moins graves, rougeurs au visage, démangeaisons, prise de poids, dépression, chute plus ou moins importante des cheveux, faim et soif excessives, douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées, douleurs articulaires, crampes, insomnies, pertes de mémoire, saignements de nez, vertiges, forte sensibilité aux bruits, sensation d’avoir froid même en plein été, problèmes menstruels, impuissance, problèmes sexuels, hyperventilation, attaques et convulsions, épilepsie, nausées, vomissements, hypo et hyperglycémies, baisse de l’intelligence, douleurs dans la poitrine, problèmes de thyroïde, tremblements, douleurs en avalant ou aussi en urinant, sensibilité aux infections, hypertension, asthme… Mais aussi troubles de la personnalité comme : soudaines crises d’agressivité parfois avec violences physiques, paranoïa, agoraphobie, phobies, paniques, sensations de  » déjà vu « , irritabilité, crises de démence, altération du caractère, difficulté de concentration, confusion, hyperactivité…

    Et, plus grave, cancer du cerveau, rupture d’anévrisme, problèmes cardiaques, attaques d’apoplexie, et même mort ! De plus, l’aspartame provoque des symptômes semblables aux maladies suivantes ou les aggrave : fibromyalgie, arthrite, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, lupus, diabète et complications diabétiques, épilepsie, maladie d’Alzheimer, lymphome, malformations congénitales, syndrome de fatigue chronique.

    La seule question à vous poser est : Avez-vous réellement besoin d’en consommer régulièrement ?
    Si non, ce qui me parait être la réponse la plus judicieuse, pourquoi ne pas préférer l’utilisation d’un produit naturel comme le miel, ou encore le fructose. Encore mieux, changez vos habitudes alimentaires, faite un nettoyage de votre organisme et arrêtez tout goût sucré durant minimum 1 mois, et réintroduisez le sucre une fois par semaine pour le plaisir des papilles sans en être dépendant.
    Attention, ceci n’est valable que pour les personnes en bonne santé, et non pour les personnes diabétiques.
    __________________________________________________________________________

    *Anne-Laure Grillo est certifiée en phytothérapie et homéopathie. Passionnée par la naturopathie, elle s’est donnée pour mission d’aider à soigner naturellement. Elle travaille sur l’hygiène de vie depuis près de 6 ans. Auteur de plusieurs articles sur le sujet, elle publie la plupart de ses écrits sur son blog santé : La santé par les plantes.

    Voir aussi le site : Aspartame.

    Voir la page « A propos de ce blog » Remarque importante.


  • La librairie des ombres

    librairie des ombres

    Nichée au coeur de Copenhague se trouve une vieille librairie au nom italien: Libri di Luca.

    Son propriétaire, Luca Campelli, vient de mourir de manière très abrupte et pour le moins… étrange. C’est Jon, son fils, avec qui il a rompu tout contact depuis 20 ans, qui hérite du magasin. Entraîné malgré lui dans l’histoire familiale, Jon découvre bientôt que cette librairie renferme un secret fabuleux. Son père était en fait à la tête d’une société de « lettore », des personnes dotées d’un pouvoir exceptionnel leur permettant d’influencer la lecture des autres, de créer des mondes merveilleux, de donner naissance à des histoires extraordinaires… mais aussi de manipuler jusqu’au meurtre. Plus Jon avance dans ses recherches, plus il se persuade que la mort de son père n’a rien de naturel. Dissimule-t-elle une lutte de pouvoirs au sein de cette société secrète? Y a-t-il un traître parmi ses membres? Quelqu’un cherche-t-il à s’emparer de leur don incroyable? Afin de rassembler les morceaux épars de son passé et retrouver les assassins de son père, Jon se lance dans une quête acharnée qui va se révéler risquée…

    Et si Luca l’avait volontairement écarté de cette société aussi mystérieuse qu’inquiétante, où les livres ont le pouvoir de changer le cours de la vie ?

    C’est le premier roman du danois Mikkel Birkegaard
    L’enquête ne déçoit pas et, bien au contraire, elle nous amène à des interrogations répétées, des suppositions sans cesse renouvelées dans un univers inconnu. L’idée du pouvoir des « lettore » est intéressante et maintient notre attention cependant l’on comprend bien vite qu’il est au cœur de toute l’affaire, logique même enfantin.
    Je ne vous mentirai pas : trop de choses se découvrent avec aisance, l’origine des tensions avec son père est évidente et forcément le pouvoir fait des envieux. Mais il nous reste tout de même pas mal de pistes à explorer : qui sont ces envieux ? Que comptent-ils faire avec ce pouvoir ? Comment espèrent-ils le posséder ou l’utiliser ?

    Heureusement les suspects sont nombreux, les fausses pistes sont disséminées avec brio et l’attitude du héros reste plausible. L’auteur nous emmène malgré tout et sans temps mort dans la tête et sur les pas de Jon, on partage ses découvertes, ses surprises, ses sentiments, on enquête avec lui et on se fait parfois avoir. Ce n’est pas un excellent roman car il y a trop de facilités, mais l’enquête reste intéressante et l’univers passionnant.
    De plus l’écriture est agréable.


  • Daube de sanglier

    POUR CHANGER DE L’ETERNEL CIVET ET DE LA DAUBE AU VIN ROUGE VOICI UNE EXCELLENTE RECETTE POUR PREPARER LE SANGLIER, MAIS AUSSI LE BOEUF ET MEME LE LIEVRE.

    Ingrédients pour la daube pour 10 à 12 personnes:

    – huile d’olive
    – 3 kg Viande de sanglier (cotes, bassin, épaule …)
    – 7 carottes
    – 1 demi-branche de céleri
    – 1/2 d’oignon
    – romarin frais et/ou séché
    – 1/2 cuillerée à café de sucre
    – 1 feuille de laurier
    – Une branche de sauge
    – Une branche de thym
    – 3 gousses d’ail écrasées
    – 60g de beurre
    – 500g de purée de tomates (avec morceaux)
    – 2 cuillerées à soupe de farine
    – 2 litres de bouillon (ou plus, suffisamment pour recouvrir la viande!)
    – 500g d’oignons grelots
    – sel, poivre
    – persil frais pour servir

    __________________________________________________

    Ingrédients pour le bouillon:

    – des os de bœuf et/ou de sanglier
    – huile d’olive
    – 2 ou 3 branches de céleri
    – 1 oignon piqué de deux clous de girofle.
    – 2 carottes
    – 1,5 l d’eau
    – sel, poivre

    _____________________________________________________

    Pour accompagner :

    – 2.5 à 3 kilo de petites pommes de terre
    – huile d’olive
    – sel
    – romarin

    Commencer par préparer le bouillon, la veille… Il serait dommage de se passer d’un bouillon maison! Il suffit de demander à son boucher de nous donner (ou de facturer à un prix dérisoire) quelques os de bœuf, coupés c’est mieux!

    Préparer et laver le céleri.
    Idem pour l’oignon et les carottes coupées en morceaux!!

    Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une marmite et faire revenir les os côté plat. Ajouter les légumes.

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    Laisser mijoter pour cuire un peu les os.

    Ajouter l’eau, saler, poivrer puis laisser cuire trois heures à frémissement avec le couvercle.
    Le bouillon est prêt! Le laisser refroidir avec tous les os et les légumes.
    Réserver dans un endroit frais jusqu’à utilisation.

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    Le lendemain, le matin de préférence si le plat est servi le soir, commencer à préparer la daube.

    Voici viande.

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    La dégraisser, la désosser et la couper en morceaux.

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    Il nous faut à portée de main :

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    Préparer la mirepoix : couper une demi-branche de céleri, un demi-oignon et une carotte (une des 7!) en petits morceaux assez fins. (Ou de la julienne de légume congelée)

    Il faut avoir sous la main :
    – La farine
    – La mirepoix de légumes
    – La purée de tomate
    – Les aromates
    – Ail, oignons,
    – Sel, poivre

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    Mettre l’huile d’olive dans une cocotte (en fonte ou en fonte émaillée si on en a une!). Chauffer sur feu fort.
    Ajouter les morceaux de viande et les os, dans l’huile bien chaude. On n’utilise pas le gras du sanglier dans cette recette.
    Saler, poivrer.
    Saisir la viande de toutes parts pour qu’elle commence légèrement à griller.

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    Quand les morceaux sont bien dorés de tous les côtés, enlever de la cocotte et réserver dans un plat.

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    Ajouter dans la cocotte la mirepoix toujours sur feu assez fort.
    Toujours mélanger avec une cuillère en bois pour les cuire dans le gras de cuisson de la viande. Saler et poivrer et ajouter le sucre.
    Ajouter le laurier et l’ail écrasé ou haché.
    Quand on arrive à la limite de brûler (il faut que les sucs soient le plus colorés possible), ajouter la pulpe de tomates (avec morceaux).

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    Laisser cuire sur feu fort en raclant bien le fond du plat (c’est tout cela qui va donner ce bon goût!!).

    L’eau des tomates doit s’évaporer pour laisser place à une pulpe bien épaisse.
    Quand la tomate veut à son tour coller dans le fond du plat , ajouter un bon gros morceau de beurre (60 gr).

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    Quand le beurre est bien incorporé, ajouter la cuillerée à soupe de farine.
    Le tout va coaguler assez vite et coller dans le fond du plat: c’est parfait! Cela ajoute toujours et encore du goût au plat final!
    Il faut sécher cette pâte comme on le ferait pour une pâte à choux. Après deux ou trois minutes de ce traitement sur feu fort, ajouter un peu de bouillon et bien mélanger pour diluer tous les sucs.
    On obtient une sauce crémeuse. Ajouter les morceaux de viande et les os, avec le jus qu’ils ont rendu.
    Ajouter finalement 2 litres de bouillon.

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    Il faut en fait recouvrir quasiment les morceaux de viande.

    Porter à frémissement et cuire à feu très doux environ 4 heures

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    Après cette cuisson, on peut laisser reposer un peu avant de poursuivre, dans ce cas, en dehors du feu. Voire même attendre le lendemain.

    Puis décortiquer la viande en enlevant les os.
    Remettre la viande dans la sauce.

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    Plus tard donc, ou le lendemain, éplucher les oignons grelots.
    Éplucher les autres carottes et les couper en larges tranches.

    Ajouter oignons et carottes.

    Bien mélanger. Goûter pour rectifier l’assaisonnement. On peut aussi enlever un peu de gras qui flotte dans la sauce.
    Porter de nouveau à frémissement pour poursuite la cuisson sur feu doux pendant environ 1 heure.

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    Pour accompagner: mettre des petites pommes de terre avec un peu d’huile d’olive, du sel et quelques brins de romarin frais (ou séché!) au four à 170°C.

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    Laisser cuire pendant 40 minutes au four, piquer un couteau pour vérifier la cuisson.
    ET … A TABLE !

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  • SUR LA BEAUTE INTRINSEQUE

    19

    Je me demandais, par exemple, pourquoi l’humain trouve que certaines choses sont belles ?
    Drôle de question !
    On ne peut pas dire qu’elles sont belles parce que c’est comme ça. Point à la ligne, terminé. Pour quelles raisons les trouve-t-on belles. Y a-t-il un critère de jugement, ou est-ce une attirance peut-être plus transcendantale pour ne pas dire spirituelle ?

    J’ai dit « l’humain trouve… » car je crois que c’est une caractéristique spécifiquement humaine. Je ne pense pas que les animaux s’extasient devant les couleurs d’un soleil couchant ou d’un ciel étoilé. C’est de ce genre de beauté que je veux parler. J’élimine de mon propos toutes les beautés qui pourraient avoir un rapport avec la sexualité du vivant. La sensation de beauté qui permet l’attirance reproductrice existe chez tous les êtres vivants, je ne parle pas de cela, je parle de ce que nous trouvons beau gratuitement. Je disais un coucher de soleil, un paysage, un arbre, un regard, un fond marin, un sourire, un oiseau dans le ciel etc.
    Il peut même y avoir du beau au fond d’un bidonville de Calcutta ou d’ailleurs.

    Pourquoi trouvons-nous cela beau ?

    Pourquoi, des fois, ce sont des choses si simples, par exemple en se promenant on ramasse un caillou et on dit : « regarde comme il est beau ». Pourquoi ça nous touche au point de dire que c’est beau. Que c’est remarquable au sens premier du mot. Ce n’est pas seulement parce que c’est agréable pour l’œil comme une odeur serait agréable au nez. Ou même une saveur, c’est le corps qui réagit directement à une action ou une agression agréable ou désagréable de même que pour le toucher ce n’est pas le beau qui le fait réagir c’est l’agréable, c’est différent. L’ouïe, par contre, capte aussi le beau. La musique, le chant d’un oiseau, le bruit d’un ruisseau qui coule…
    Pourquoi trouvons-nous cela beau ? Qu’est-ce que ces choses ont de plus que les autres pour que nous les trouvions belles ?

    On pourrait dire pour répondre que ce sont des choses qui ont une émanation divine plus que d’autres et que par conséquent nous y sommes plus sensibles. Ca peut-être une explication. Mais ça voudrait aussi dire que le divin est le beau, et le laid c’est quoi alors ?
    Le divin c’est le beau et le laid, sinon, si le Divin ce n’est pas Tout ce n’est plus le divin. C’est du divin au rabais. Je rappelle pour les croyants, que Dieu par définition, est INFINI, ÉTERNEL, OMNIPRÉSENT, OMNIPOTENT et OMNISCIENT. (Sans limite matériel, sans limite de temps, il est partout, il agit sur tout et partout, il sait tout). Ce qui ne nous laisse pas beaucoup de marge de manœuvre !
    Je parlerai une autre fois du libre arbitre des humains. Promis.

    Revenons à la beauté.
    Ha ! Que la montagne est belle ! Comme disait le poète.
    Pourquoi la trouvons-nous belle. On ne peut pas dire qu’elle a une beauté intrinsèque. Pourtant on s’y extasie toujours. Est-ce parce que le paysage est grandiose et le lieu puissamment énergétique que nous en avons une vision de beauté. Est-ce notre œil qui fait le beau indépendamment du réel ? Est-ce que la beauté existe, ou est-elle produite par les sens de l’observateur.
    Je me pose toujours cette question du beau.